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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:04

Carroussel.jpgLes Mâchines de l’île s'embellissent d’un nouvel ornement, le Carrousel des mondes marins.

De curieuses machines sont venues peupler l’Ile de Nantes. Après le Grand Eléphant, c’est au tour d’une Raie Manta, d’un Serpent des Mers et de toutes sortes d’embarcations incroyables de prendre possession des bords de Loire. Ces mécaniques hors du commun naissent des mains des constructeurs de la compagnie La Machine et prennent vie entre celles des Machines de l’île, sous les yeux du public. Leurs allers-retours entre l’atelier de construction et la Galerie impulsent le mouvement au cœur des anciennes nefs Dubigeon. Elles donnent à cette île une réalité mystérieuse comme du temps où des vaisseaux y étaient lancés pour tous les voyages du monde.

Un mode de machines au cœur d’un territoire en pleine mutation, où se dessine le cœur de la métropole au bord de la Loire. Le projet des Machines invite à revenir sur cette composante essentielle de l’histoire nantaise en lui offrant une nouvelle vie entre technique et poésie. Nantes Métropole a tenu à donner une vocation nouvelle au site des anciens chantiers navals, respectueuse de son passé.

Avec la SAMOA, société publique locale chargée d’orchestrer le renouvellement urbain de l’île de Nantes, elle a voulu un équipement touristique à forte dimension artistique inscrit dans l’espace public. L’île de Nantes, sur près de 337 hectares, représente l’un des plus grands projets urbains d’Europe. Sa métamorphose, imaginée avec l’équipe d’Alexandre Chemetoff, architecte-urbaniste, respectueuse des principes du développement durable, exprime la diversité et la mixité tant au niveau des populations que des réalisations architecturales.

L’aventure des Machines est partie prenante d’une culture vivante, emblématique de la métropole nantaise, frottée aux arts de la rue, familière à ses habitants depuis une quinzaine d’années. Aujourd’hui, François Delarozière et Pierre Orefice, concepteurs- créateurs des Machines de l’île, donnent naissance à un monde magique au travers d’un langage que les Nantais apprécient, et qui rejoint la grande histoire de la ville portuaire et industrielle, ouverte sur le large, nourrie de rêves d’ailleurs. La construction d’une ville est aussi la capacité à construire un imaginaire commun.

Implantées sur la pointe ouest de l’île de Nantes - la Prairie-au-Duc - face au quai de la Fosse, ces vastes halles de fer, de béton et d’acier nées au début du 20e siècle, abritaient les ateliers de grosse chaudronnerie des Chantiers de la Loire destinée à l’équipement des navires. Elles ont été, jusqu’à leur fermeture en 1987, le haut lieu de la construction navale nantaise.

À travers la réhabilitation des grandes Nefs, c’est l’histoire de la Navale, symbole de la culture industrielle et maritime nantaise, exposée et racontée au sein de la Maison des Hommes et des Techniques située à proximité, qui est ainsi sauvegardée et mise en valeur. Les Machines de l’île donnent une nouvelle vie aux « Nefs » qui deviennent un nouvel espace public de la ville. Cet aménagement a été rendu possible grâce aux architectes associés Nicole Concordet et Christophe Theilmann.

L’histoire à épisodes des Machines, imaginées par François Delarozière et Pierre Orefice et construites par la compagnie La Machine, s’intègre dans ce tissu urbain, à l’inverse d’un parc d’attractions traditionnel fermé. Nantes disposera ainsi d’un espace urbain animé d’objets artistiques en mouvement. C’est l’un des éléments majeurs de l’attractivité de la ville. Cet univers poétique mobilise le public ainsi que les acteurs économiques et touristiques et attire les visiteurs du monde entier. Il s’inscrit dans le parcours du Voyage à Nantes qui réunit toute la richesse de l’offre culturelle et touristique de la ville.

Situé en bord de Loire, face au Musée Jules Verne, le Carrousel des Mondes Marins a été construit dans les ateliers de La Machine, sous les Nefs des anciens chantiers navals. Les auteurs, François Delarozière et Pierre Orefice, ont choisit de reprendre les croisillons des estacades des quais pour la structure porteuse : le Carrousel des Mondes Marins semble sortir du ventre de l’île de Nantes à l’endroit le plus maritime de la ville.

Carroussel1

Le Carrousel des Mondes Marins est une incroyable machinerie qui réveille l’art forain.

Ce carrousel géant, de près de 25m de haut et de 22m de diamètre, est implanté en bord de Loire. Véritable théâtre à 360°, il accueillera le public dans une incroyable sculpture dédiée à la mer. Les visiteurs seront spectateurs d’étranges et inquiétantes créatures marines qui tourneront dans une gigantesque pièce montée sur trois niveaux. Ils découvriront la mer dans tous ses états, depuis les fonds marins, les abysses et jusqu’à la surface des océans.

Trois manèges sont empilés dans une véritable dentelle de béton surmontée d’un chapiteau orné de frontons et gardé par 16 pêcheurs originaires de tous les océans du monde.

Au niveau des fonds marins, le public accède au Crabe géant, au Calamar à rétropropulsion, à l’Engin d’exploration qui plonge dans la salle des machines, ou au Bathyscaphe qui grimpe le long du mat central... au total 14 éléments fixés sur un plateau tournant.

Dans les abysses, au deuxième niveau, 6 éléments suspendus au dessus des fonds marins. Les passagers choisiront le Luminaire des grands fonds, soit la Raie Manta, ou encore le Poisson pirate et y embarqueront par la coursive située à 5 mètres au-dessus des fonds marins.

À 8 mètres, le public accède au troisième niveau : la surface de la mer. Un plateau tournant, surmonté d’un chapiteau, emporte bateaux, attelages marins et autres Poissons volants, Bateau tempête, Coques de noix et Méduses dans une ronde démontée par 24 grandes vagues mécaniques. Une ronde démontée par 24 grandes vagues mécaniques 15 bateaux, attelages marins et autres Poissons volants, Bateau tempête, Coques de noix et Méduses.

Caractéristiques

• Diamètre : 22m

• Hauteur : 25m

• Nombre d’éléments : 35

• Nombre de places : 85

• Capacité maximale : 300 pers.

• Accès aux éléments : Adultes, enfants et personnes à mobilité réduite

• Possibilités d’exploration : mode forain avec possibilité d’embarquement ou mode découverte avec médiation (sans embarquement).

Carroussel2

 

Le Grand Éléphant relie, à chaque voyage, le Carrousel aux Nefs qui abritent la Galerie des Machines et l’Atelier de La Machine, cœur du dispositif des Machines de l’île. Comme un navire, il accostera à l’embarcadère des Mondes Marins pour déposer ses voyageurs et reprendre sa piste.

Compagnie de théâtre de rue née en 1999 et dirigée par François Delarozière. Après avoir réalisé la construction du Grand Eléphant, la compagnie travaille à la fabrication du Carrousel des Mondes Marins et développe également de nombreux spectacles de rue : Mécaniques Savantes, Dîner des petites mécaniques, Expédition végétale... Au cœur de la démarche artistique de la compagnie La Machine, le mouvement est interprété comme un langage, comme source d’émotion. A travers chacune de ses architectures vivantes, il est question de rêver les villes de demain et de transformer le regard que nous portons sur nos cités.

Voyage à Nantes -5

LES MACHINES DE L’ÎLE

Une équipe de constructeurs, d’artisans et d’artistes, menée par François Delarozière et Pierre Orefice, a installé son atelier dans les Nefs des anciens chantiers navals de Nantes. Leur imaginaire explore la cime des arbres, la savane ou les fonds sous-marins. C’est un bestiaire de machines vivantes qui s’échappent de l’atelier...

Sur le lieu même où étaient construits les grands navires, à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, ces structures monumentales sont, pour tous, une invitation au rêve et au voyage.

Inaugurée en juillet 2007, la première phase des Machines de l’île comprenait Le Grand Eléphant et la Galerie des Machines. Alors que les prévisions annonçaient 180 000 visiteurs par an, au total en 2011, ce sont 305 000 personnes qui seront venus découvrir les Machines de l’île.

Quand il sort de la grande Nef, l’animal majestueux de 12 mètres de haut a embarqué à son bord quarante-neuf passagers. C’est une véritable architecture en mouvement qui sort d’une cathédrale d’acier pour un étonnant voyage. Chaque sortie du pachyderme est un spectacle unique offert à tous. Le week-end, plusieurs centaines de personnes l’accompagnent...

Les voyageurs découvrent, de l’intérieur, les engrenages et les pattes en mouvement. Un machiniste renseigne sur la vie de l’animal et déclenche les barrissements. Depuis le dos du Grand Eléphant, les voyageurs sont comme au 4e étage d’une maison qui se déplace, avec vue « imprenable » sur les quais de la Loire. Dans cet équipage, ils s’inventent un autre voyage hors du temps dans la ville de Jules Verne.

Caractéristiques

• 12 m de haut, 8 m de large et 21 m de long

• 48,4 tonnes

• Bois : tulipier de Virginie

• Carcasse métallique irriguée par 2 000 litres d’huile hydraulique

• Moteur 450 chevaux

• Un salon intérieur avec porte-fenêtres et balcons

• Une terrasse accessible par des escaliers

• Parcours : environ 35 minutes

• Vitesse 1/3 km à l’heure

• Mise en mouvement par 62 vérins, dont 46 hydrauliques, 6 pneumatiques et 10 à gaz

 

 

LA GALERIE DES MACHINES

Nouvelle scénographie...

En février 2012, alors que les éléments des Mondes Marins rejoignent le Carrousel un autre univers se met en place dans la Galerie... celui du végétal et de l’Arbre aux Hérons. Un héron emportant trois passagers survolera la grande maquette de l’Arbre aux Hérons, plantée au centre de la Galerie, des végétaux côtoieront des plantes mécaniques et des animaux de la canopée. Le visiteur chevauchera un insecte géant qui court sur un tapis roulant... ou une larve de scarabée qui sort de terre, et évitera les plantes mécaniques.

Le public peut également se promener sur la branche prototype du futur Arbre aux Hérons et découvrir, depuis une coursive, le travail des créateurs à l’œuvre dans l’Atelier.

Du croquis, qui renvoie à l’imaginaire de Léonard de Vinci, à la machine en exploitation, c’est tout le processus de création qui est ainsi présenté dans un site magique, qui tient à la fois du laboratoire et du spectacle-exposition.

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Published by Lucvieri - dans Expositions-Décoration
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