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10 mai 2015 7 10 /05 /mai /2015 10:44
L'ÉNERGIE PRIMAIRE CONVENTIONNELLE, UN CONCEPT « POUSSIÉREUX »

L'ÉNERGIE PRIMAIRE CONVENTIONNELLE, UN CONCEPT « POUSSIÉREUX »

Arrivée depuis le 1er janvier 2013 pour le résidentiel et depuis fin octobre 2011 dans le tertiaire et l'enseignement, le réseau Ecobâtir a souhaité analyser la pertinence de la RT2012 non pas par rapport au cadre existant, mais par rapport aux futurs enjeux. En résumé, le réseau ne s’est pas intéressé de savoir si la réglementation est « mieux » que la précédente, mais si les réponses qu'elle apporte sont « suffisantes ».

Alors que l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) organise une audition publique sur la nouvelle réglementation thermique RT 2012, le Réseau Ecobâtir a fait paraître une étude sur les freins de la RT et relevé que depuis la mise en place de la RT2012, elle aura vu de nombreux débats tout au long de l'avancement de la loi Grenelle, et jusqu'aux recours en annulation de la RT2012 déposés début janvier 2011 par Uniclima et le Gefim.

Il rajoute qu’en fil médian se trouve la ligne développée par BBC-Effinergie, qui prône un indicateur unique en énergie primaire, exprimé en valeur absolue (et non comme la RT2005 selon une valeur de référence). Cette valeur de 50 kWhep/m2 SHONRT.an influe sur les choix énergétiques, qui sans restreindre l'utilisateur, impose d'importants niveaux d'isolation dès que son choix se porte sur un chauffage électrique classique.

Par ailleurs, le cahier de doléances du réseau estime que du coté des défenseurs de la filière « tout électrique », représentés par les syndicats ayant déposé le recours en annulation, puis mi 2011 par une association les regroupant, dont l’argument se porte d’une part sur la non pertinence d'un indicateur unique sur l'énergie primaire, qui favorise les solutions gaz, d’autre part sur le bilan avantageux du chauffage électrique en terme de CO2 et coûts de fonctionnement.

Pour le réseau, l'argumentation n'est sur le fond pas fondamentalement fausse (la RT avantage effectivement les solutions qui peuvent être fortement émissives en CO2), mais elle s'arrange avec la réalité pour faire passer des solutions émettrices en CO2 (le chauffage électrique) comme favorables. Pour cela, elle argumente sur la remise en cause d'un facteur d'émission CO2 par usage pour l'électricité, pour tendre vers un facteur d'émission global, avantageant le chauffage électrique, sans considération aucune du problème posé par les pointes et la saturation des moyens de production.

Ainsi, pour le réseau Ecobâtir, la profession doit prêter une attention toute particulière face à cette proposition, qui sous couvert de remettre en cause le raisonnement sur l'« énergie primaire », remet en cause le principe du BBC. En effet, un « 50 kWh/m2 SHONRT.an » en énergie finale ne signifiant pas autre chose que les standards constructifs de la RT2005.

Un concept alternatif à l'énergie primaire de la RT est de plus en plus utilisé : l'énergie primaire non renouvelable (démarche Passivhaus, référentiels utilisés par les appels à projets des régions Bourgogne, Centre...). Pour le réseau Ecobâtir, ce principe est nettement plus intéressant à plusieurs titres :

Ø déduisant la part fournie par les énergies renouvelables, la valeur en énergie primaire correspond effectivement aux efforts pour réduire la consommation d'énergie fossile (ce que l'énergie primaire de la RT2012 ne fait pas, considérant au même titre le bois que le fioul ou le gaz) ;

Ø pris en compte sur la base des moyens de production d'électricité actuels, le coefficient est adapté à la réalité, ce que n'est pas le coefficient sur l'électricité de 2,58 reconduit par la RT2012, où un coefficient qui ne considère pas pour les énergies fossiles la part liée à la production et l'acheminement de l'énergie (qui peut représenter jusqu'à 30% de l'énergie mise à disposition).

L'énergie primaire non renouvelable dispose aujourd'hui d'un bon retour d'expériences. C’est par exemple le principe mis en avant par la construction passive.

Un tel principe semble donc nettement plus efficace que l'énergie primaire conventionnelle proposée par la RT2012 et le BBC.

Le Réseau Ecobâtir poursuit et explique qu’il est indispensable d'affirmer qu'un bâtiment basse consommation doit également être faiblement émetteur en carbone. La seule manière d'y aboutir est d'ajouter un deuxième indicateur. Celui-ci est notamment indispensable dès que l'on considère dans les règles de calcul des coefficients CO2 par usage pour l'électricité, afin que cela ne pénalise pas injustement telle ou telle solution technique.

On se rappellera que la mise en place d'un garde-fou sur le CO2 faisait partie des recommandations du rapport de l'OPECST, proposition qui n'a malheureusement pas franchi l'étape des travaux en commission qui ont suivi, notamment sur le motif que les coefficients CO2 à adapter pour les énergies ne sont pas « prêts ». C’est argument ne nous semble pas recevable : les données existent; il suffit simplement de les prendre en considération. Le seul élément contestable étant peut être le bilan carbone réel de la filière nucléaire, qui apparaît dans le bilan 2010 de RTE comme générant moins de CO2 (anthropique) que la filière bois, en prenant pour hypothèse les valeurs d'EDF, qui mériteraient donc d'être calculées par une tierce partie.

La prise en compte des coûts environnementaux cachés est un élément essentiel de l'optimisation énergétique d'un projet. En effet, plus les bâtiments sont isolés et plus la part liée à l'énergie contenue dans les matériaux de construction prend de l'importance. Ceci va jusqu’à remettre en cause les économies de fonctionnement générées par des matériaux d'isolation à forte énergie grise, qui, à partir d’une certaine épaisseur, ne compensent plus l'énergie nécessaire à leur fabrication / mise à disposition / vie en œuvre / fin de vie.

Dans le cahier de doléances du réseau, une appréciation regrette, alors que le CSTB propose dans sa méthode de calcul une version « provisoire » du calcul du confort d'été, qu'il n'ait pas été introduit un garde-fou sur l'énergie grise, quitte à le rendre évolutif. Il est absurde de remettre à 2020 une exigence sur un sujet de cette importance (en termes d'impact et pour la valorisation des filières courtes et des matériaux bio sourcés).

On regrettera également la considération française de l'énergie grise qui se base sur des fiches déclaratives non expertisées fournies par le fabricant, et pas sur des données génériques qui permettraient une harmonisation des données. Or, le débat démocratique est confisqué sur la question par les industriels, partie prenante de quasiment tous les logiciels d'évaluation d'énergie grise et bilan carbone, aboutissant à une situation presque comique ! Ces acteurs dominants avec au premier rang le CSTB, véhiculent l'idée que l'énergie grise n'est pas si conséquente et assez proche selon les procédés constructifs, alors que des différences significatives apparaissent si l'on considère des moyens de calcul non basés sur les jeux de données françaises.

Enfin, pour le Réseau Ecobâtir perçoit que l'analyse sous le seul angle de la thermique, cantonné à des indicateurs rassemblés derrière le concept d' « énergie primaire conventionnelle pondérée », et justifié principalement par un calcul théorique, peut être un piège, et les différents biais listés jusque-là se révéler autant de freins à la lisibilité nécessaire pour faire valoir des choix pertinents.

Pour autant, même si les projets vont plus loin que le cadre réglementaire sur la question de la performance d'enveloppe, de l'énergie primaire, du confort estival ou de l'impact CO2, fort est de constater que l'on ne peut pas se limiter aux indicateurs sur les consommations pour jauger un projet.

On notera que jusqu'à présent, la seule esquisse faite pour les années à venir est le sujet « Bâtiment à énergie positive », ou BEPOS. S’il propose d'un point de vue marketing un concept vendeur, il rassemble des contradictions évidentes non encore résolues. Imposer à chacun de disposer d'une production électrique est sur le papier attractif, mais pose la question de son financement : soit des subventions massives et/ou des tarifs d'achats importants (le maître d'ouvrage y verra alors un investissement rentable), soit accepter que l'acte de construire devienne réservé à une clientèle haut de gamme, du fait de la hausse des coûts de construction induite par l'obligation de production électrique.

Se pose aussi la question de la pertinence de disposer d'installations décentralisées gérées par des individus, en rapport avec des productions électriques renouvelables plus centralisées gérées par des opérateurs dont c'est le métier (dans l'idéal un service collectivisé). Ce n'est pas le concept d'énergie positive qui pose problème58, mais le fait de vouloir en faire un objectif réglementaire pour les bâtiments avec les conséquences que cela induit... alors que la réflexion sur l'autonomie énergétique sur une échelle un peu plus grande (le quartier, la commune, le territoire...) permet de valoriser des solutions plus larges, fonction des potentiels locaux.

Le réseau finit sur un problème qui réside dans le cadre et dans les orientations que la réglementation énergétique devrait promouvoir. Le cadre de la « maison » influe sur les questions d'urbanisme (par exemple la maison individuelle et ses alternatives vis-à-vis de la conséquence de l'acte de construire sur le déplacement), sur les questions de santé (la qualité de l'air par rapport aux taux de renouvellement d'air réglementaires et les pollutions à prendre en compte, le problème du radon qui pourrait impliquer des niveaux d'étanchéité à l'air plus ou moins élevés en fonction de la zone construite, ...), sur la prise en compte du niveau de confort : thermique, acoustique, lumineux...

Pour Ecobâtir, il sera nécessaire de prendre en compte l'ensemble des sujétions comme critère de décision. Cela implique de redéfinir les critères de performance en les élargissant : une vraie grille d'analyse globale faisant des indicateurs énergétiques une part de la réflexion vers une démarche environnementale et se fixant pour objectif de conduire cette transition nécessaire, en impliquant l'ensemble des acteurs.

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Published by LV_RM - dans RT 2012 Bâtiment BBC Normes - HQE - BBC...
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 07:44
NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation évolue

NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation évolue

C’est à l’occasion du SIMI 2014, le salon de l’immobilier d’entreprise organisé par le Groupe Moniteur, qui a rassemblé pendant trois jours, du 3 au 5 décembre près de 25 000 professionnels et 440 exposants représentant l'intégralité de l'offre immobilière et foncière et également l'ensemble des services associés à l'immobilier et l'entreprise, que Certivéa, filiale du Groupe CSTB, leader français des certifications environnementales des bâtiments non résidentiels, des territoires durables et des acteurs, a présenté les nouveautés notamment sur la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation. Déjà en 2013, la certification avait fait l'objet d'une nouvelle mouture en permettant notamment à chaque acteur concerné par l’exploitation des bâtiments non résidentiels d’accéder à la certification, en son nom propre : les propriétaires pour l’axe « Bâtiment durable », les exploitants ou donneurs d’ordre de l’exploitation pour l’axe « Gestion durable » et les utilisateurs pour l’axe « Utilisation durable »

Portant sur l’axe « Bâtiment Durable », ces évolutions contribuent à faciliter l’accès, pour tous les acteurs de l’immobilier tertiaire, à cette certification de référence.

La certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation s’articule autour de 3 axes :

- Axe « Bâtiment Durable » pour le propriétaire ou administrateur de bien (ou représentant du propriétaire), qui atteste de la performance intrinsèque du bâtiment existant, et ce, indépendamment de sa gestion ou de son utilisation.

- Axe « Gestion Durable » pour l’exploitant de bâtiment ou le donneur d’ordre de l’exploitation, qui atteste de la performance environnementale relative à la gestion d’un bâtiment en termes de prestations techniques et de services associés.

- Axe « Utilisation Durable » pour l’utilisateur ou le locataire, qui atteste de la qualité environnementale de l’utilisation des espaces privatifs d’un bâtiment.

En matière de bâtiment durable, qualité et performance ne sont pas uniquement liées à la conception, à la réalisation ou à la rénovation des ouvrages : l’exploitation est aussi un levier de réponse essentiel à cette double exigence.

En outre, l’exploitation des bâtiments non résidentiels, sources de pollutions et de consommations de ressources pouvant impacter l’environnement, permet aussi de contrôler les consommations d’énergie qui peuvent être plus que significatives pour certaines opérations.

En cela, la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation est un outil d’aide majeur. Destinée aux acteurs de l’Immobilier, elle contribue à valoriser les opérations mais aussi les stratégies RSE des entreprises : elle atteste de la mise en place d’une amélioration continue de l’Exploitation du bâtiment, à travers la prise en compte de sa gestion, de son utilisation, mais aussi de la performance intrinsèque de l’ouvrage.

La complémentarité de ces trois axes, associée à un fonctionnement adapté aux attentes des acteurs et à une crédibilité technique unique en font la certification de référence, en matière d’exploitation, sur le marché de l’immobilier tertiaire français.

Nouveauté 2014 : l’axe Bâtiment Durable évolue pour un accès facilité

Pour que tous les acteurs du secteur puissent encore plus facilement s’engager dans la voie de la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation, Certivéa fait évoluer son référentiel Exploitation - Axe Bâtiment Durable.

Deux nouveautés, portant sur l’axe attestant de la performance intrinsèque des bâtiments existants, ont été présentées sur le SIMI 2014 :

Des allègements techniques, notamment au niveau des critères d’exigence pour l’atteinte des niveaux de performance minimums. Le diagnostic acoustique et l’étude ENR ne sont par exemple demandés que pour le niveau Pré-Requis.

Ces changements contribuent à réduire les coûts indirects de la certification. La certification NF HQETM en Exploitation - Axe Bâtiment Durable peut dorénavant, en plus des propriétaires de bâtiments, être portée par les exploitants (avec l’accord des propriétaires).

Ces évolutions rendent la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation plus accessible pour certains bâtiments, permettant à leurs opérateurs d’entamer une démarche de progression vertueuse.

Comme de nombreux acteurs déjà engagés dans cette certification, ces professionnels pourront dès lors valoriser leurs opérations, disposer d’un outil reconnu pour gérer leur parc immobilier et bénéficier d’une réelle reconnaissance en tant qu’entreprise responsable.

Aujourd’hui près 280 bâtiments ou parties de bâtiments ont été certifiés NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation.

Les acteurs engagés apprécient notamment la mutualisation possible de la certification NF HQETM en exploitation à leur parc de bâtiments leur permettant ainsi de faire des économies de coût (audit allégé dès le 3ème immeuble.)

Qu’est-ce que la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation ?

La certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation permet de distinguer des bâtiments en exploitation, en France comme à l’international, dont les performances environnementales et énergétiques correspondent aux meilleures pratiques actuelles.

Elle s’adresse ainsi à tous les types de bâtiments non résidentiels hors santé et équipements sportifs (bureau, enseignement, logistique, hôtellerie, commerce, etc.), qu’ils aient été ou pas certifiés NF HQETM en construction ou en rénovation.

Lancée en 2009, la certification NF HQETM en Exploitation a été délivrée à plus de 105 bâtiments ou sites, représentant ainsi près de 5 millions de m2.

Fort de ce retour d’expériences très significatif, pour répondre aux nouvelles attentes sociétales et des acteurs et pour anticiper les évolutions réglementaires en la matière, Certivéa a choisi de revoir totalement le schéma de cette certification : un appel à commentaires a ainsi été lancé début 2013 auprès des parties prenantes et donne aujourd’hui naissance à une nouvelle version de la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation.

NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation évolue

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:42
Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Certivéa, leader français des certifications environnementales des bâtiments non résidentiels, a présenté ce vendredi 14 novembre à Paris, les résultats de la première édition de son Observatoire annuel des Performances des bâtiments certifiés NF HQETM Bâtiments Tertiaires.

Etat des lieux inédit, cet Observatoire livre aux acteurs de l’immobilier non résidentiel les clés essentielles pour analyser, comparer les performances de leurs opérations avec le marché et améliorer leurs futurs projets.

Priorité à la maîtrise de l’énergie, progression de la préservation de l’environnement, du confort et plus récemment de la santé : focus sur les grandes tendances de cette 1ère édition.

L’Observatoire 2014 des Performances des bâtiments certifiés NF HQETM Bâtiments Tertiaires porte sur les opérations françaises en construction ou en rénovation, pour lesquelles les acteurs ont choisi d’aller en certification avec Certivéa entre 2005 et 2013 : soit 1 348 opérations certifiées.

Les résultats étudiés ont été calculés à partir de l’échelle de mesure des performances des opérations certifiées par Certivéa. 4 thématiques : Energie, Environnement, Santé, Confort ont été étudiées (chacune notés de 1 à 4 étoiles) conduisant à l’obtention d’un niveau global de performance allant de « Bon » à « Exceptionnel ».

Les résultats de l’Observatoire : 4 tendances majeures

- Des performances globales en progression ;

- L’énergie, principal axe d’amélioration des bâtiments, suivis par l’environnement, le confort et la santé;

- Les bâtiments privés et les bureaux neufs et en rénovation, avec les plus hautes performances ;

- Les performances les plus élevées en Île-de-France.

Dans le détail...

Des performances globales en progression

De 2008 à 2013, on constate une amélioration des performances de l’ensemble des opérations certifiées (en phase de réalisation des travaux).

+ 27% d’opérations avec un niveau « Excellent » entre 2008 et 2013

L’énergie, principal axe d’amélioration des bâtiments, suivis par l’environnement, le confort et la santé

- La maîtrise de l’Energie reste une priorité : les performances sont en constante progression depuis 2008, du fait notamment du renforcement des exigences règlementaires (RT 2005 et RT 2012).

En moyenne, 63% des opérations obtiennent un niveau 3 étoiles (+67% entre 2008 et 2013)

- La préservation de l’environnement reste un thème essentiel dans la construction et la rénovation de bâtiments : avec une attention particulièrement portée sur la relation du bâtiment avec son environnement immédiat, l’impact environnemental du chantier, la maintenance et la pérennité des performances.

En moyenne, 55% des opérations obtiennent un niveau 3 étoiles (+8% de 2008 à 2013)

- Le confort est le premier élément de qualité de vie des occupants pris en compte dans les bâtiments non résidentiels, notamment en termes de confort thermique.

En moyenne, 44% des opérations obtiennent un niveau 2 étoiles (+ 4% de 3 étoiles de 2008 à 2013)

- La santé des occupants est une thématique qui a évolué plus récemment : la progression se constate sur les 2 dernières années avec une préoccupation plus importante sur qualité de l’air et de qualité de l’eau.

En moyenne, 57% des opérations avec un niveau 1 étoile (+7% d’opérations avec un niveau 2 ou 3 étoiles entre 2011 et 2013)

Les bâtiments privés et les bureaux neufs et en rénovation, avec les plus hautes performances

Globalement, les performances des bâtiments certifiés sont meilleures :

- Pour les bâtiments privés, du fait notamment des bonnes performances qu’ils obtiennent pour les thématiques Environnement et Santé.

47% des bâtiments privés obtiennent un niveau « Excellent » ou « Exceptionnel » (v/s. 33% pour les bâtiments publics)

- Pour les bureaux neufs et en rénovation. Suivent ensuite les bâtiments neufs d’enseignement, les plateformes logistiques neuves puis les commerces neufs. A noter que les bureaux en rénovation sont le seul domaine d’activité à obtenir une majorité d’opérations avec un niveau « Exceptionnel » (19% des bâtiments certifiés).

61% de bureaux en rénovation obtiennent des niveaux « Excellent » ou « Exceptionnel » 46% de bureaux neufs ont des niveaux « Excellent » ou « Exceptionnel »

Les performances les plus élevées en Île-de-France

Les bâtiments certifiés en Île-de-France obtiennent des performances globales supérieures à celles constatées dans les autres régions. Ce résultat s’explique surtout par les bonnes performances enregistrées surtout en Santé mais aussi en Environnement et en Confort.

49% des opérations en Île-de-France obtiennent des niveaux « Excellent » ou « Exceptionnel »

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Performances globales des opérations certifiées en France

L’analyse des opérations en France porte sur 1348 bâtiments* certifiés NF HQE bâtiments Tertiaires en construction ou rénovation de 2005 à 2013 et ayant obtenu ou non un label de Haute Performance Energique. Ces bâtiments sont répartis sur l’ensemble du territoire français.

En moyenne, en France, la majorité des opérations certifiées obtient un niveau global de Performance Très Bon. Au fil des années, les performances progressent vers le niveau Excellent. Les performances sont meilleures dans le privé, en Ile de France et pour les bureaux neufs et en rénovation. Elles sont également plus élevées quand une opération a associé à sa certification un label de Haute Performance Energétique. De 2008 à 2013, on constate une amélioration des performances en Energie, Environnement et Confort. La progression en santé est plus récente. Les opérations certifiées en France ont un profil type moyen de 3 étoiles en Energie et en Environnement, 1 étoile en Santé et 2 étoiles en Confort.

Les performances globales des opérations certifiées en France se situent en majorité sur des niveaux Très bon et Excellent. Les performances progressent au fur et à mesure des années. Les pourcentages d’opérations certifiées de niveaux bon et Très bon baissent au profit des niveaux Excellent et Exceptionnel.

Les niveaux de performance des opérations certifiées associées à un label de haute performance énergétique sont supérieurs aux opérations sans label. Les performances augmentent sur les 4 thématiques mais plus particulièrement en Environnement et en Confort.

Les opérations certifiées sont globalement plus performantes en Ile de France que dans l’ensemble des autres régions avec plus de niveaux Excellent et Exceptionnel. En dehors de l’Ile de France, la région Midi Pyrénées obtient les meilleures performances globales.

Globalement, les niveaux de performance du privé en France sont toujours supérieurs à ceux du public.

La majorité des secteurs d’activité ont une majorité de niveaux Très bon puis Excellent. La répartition entre ces 2 niveaux est plus équilibrée pour les bureaux neufs et en rénovation. Les bureaux en rénovation

se distinguent en étant le seul domaine d’activité à obtenir une majorité de niveau Excellent et en ayant le plus fort taux d’opérations avec un niveau Exceptionnel.

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Performances thématiques des opérations certifiées en France

Energie

La majorité des opérations certifiées en France obtient 3 étoiles en Energie. Le niveau 4 étoiles n’a jamais été atteint car il n’est accessible qu’avec le label Bepos Effinergie 2013.

La progression du nombre d’opérations avec un niveau 3 étoiles en Energie a été constante. Les performances en Energie sont supérieures par rapport à la moyenne nationale dans les régions hors IDF et pour les bureaux en rénovation. Elles sont également plus élevées quand une opération a associé à sa certification un label de Haute Performance Energétique. Elles sont similaires dans le privé et le public.

Sur le thème Energie, les opérations certifiées en France atteignent une majorité de niveaux Très Performant, sur la cible 4.

Environnement

La majorité des opérations certifiées en France obtient 3 étoiles en Environnement. Les niveaux de performance en Environnement sont globalement en amélioration de 2007 à 2013 (+8% de niveaux 3 étoiles entre 2008 et 2013). Les performances en Environnement sont plus élevées en Ile de France que dans les autres régions jusqu’en 2010 puis depuis 2012. On peut toutefois noter les très bonnes performances en régions Midi Pyrénées et Nord Pas de Calais supérieures à celles de l’Ile de France.

Les performances en Environnement sont supérieures à la moyenne nationale dans le privé et pour les bureaux en rénovation, le commerce neuf et la logistique neuve. Elles sont également plus élevées quand une opération a associé à sa certification un label de Haute Performance Energétique.

Sur le thème Environnement, les opérations en France sont surtout performantes sur la cible 1 (Relation du bâtiment avec son Environnement immédiat), la cible 3 (Chantier à faible impact environnemental) et la cible 7 (Maintenance et pérennité des performances environnementales).

Santé

Sur la thématique Santé, les opérations certifiées en France obtiennent en moyenne 1 étoile. On peut noter une amélioration des performances depuis 2011 (+7% de 2/3 étoiles).

Les performances en Santé sont supérieures à la moyenne en France, dans le privé et pour les bureaux neufs et en rénovation. Elles sont également plus élevées quand une opération a associé à sa certification un label de Haute Performance Energétique.

Sur le thème Santé, les opérations en France sont plus performantes sur la cible 13 (Qualité de l’air), su- jet de plus en plus important pour les utilisateurs et les CHSCT, puis la cible 14 (Qualité sanitaire de l’eau).

Confort

Sur la thématique Confort, les opérations certifiées en France obtiennent des niveaux de performance mieux répartis que les autres thématiques, avec une majorité de 2 étoiles. Globalement, les performances progressent légèrement (+4% de 2/3 étoiles entre 2008 et 2013). On remarque des performances un peu meilleures en Ile de France que dans l’ensemble des autres régions jusqu’en 2011 puis la situation s’inverse. Les niveaux de performance en Confort dans le privé et le public sont très proches. Ils sont supérieurs à la moyenne pour les bureaux en rénovation et l’enseignement neuf. Ils sont également plus élevés quand une opération a associé à sa certification un label de Haute Performance Energétique.

Sur le thème Confort, les opérations en France sont surtout performantes sur la cible 8 (Confort hygrothermiques).

Profils types

Globalement, les niveaux de performance sont identiques ou varient très peu entre le privé et le public, l’Ile de France et les autres régions, et les différents secteurs d’activité.

Le passage du niveau bon à Très bon est lié essentiellement à une augmentation des performances dans le domaine de l’Energie qui passe de 0 à 2 ou 3 étoiles et une tendance plus prononcée vers 3 étoiles sur le thème de l’Environnement.

L’accès au niveau Excellent provient surtout d’une augmentation des performances dans les domaines de la Santé et du Confort : niveaux 2 étoiles plus nombreux dans la Santé et augmentation des performances dans le Confort de 1-2 étoiles pour le niveau Très bon à 2-3 étoiles pour le niveau Excellent. L’atteinte du niveau Exceptionnel résulte d’une augmentation des performances sur chaque thème ; un peu plus prononcée sur la Santé qui passe de 2 à 3 étoiles et sur l’Environnement avec plus d’opérations obtenant un niveau 4 étoiles.

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Secteur d’activité : bureaux neufs

L’analyse des bureaux neufs porte sur 744 bâtiments* certifiés NF HQE bâtiments Tertiaires en construction de 2005 à 2013. Ces bâtiments sont répartis sur l’ensemble du territoire français (62% en Ile de France et 38% dans les autres régions). Ce sont à 64% des bâtiments du privé.

Les bureaux neufs atteignent en majorité un niveau global de performance Très Bon, puis Excellent. Le niveau global de performance pour les bureaux neufs est plus élevé que la moyenne des opérations certifiées en France. Les performances sont supérieures en Confort mais surtout en Santé, identiques en Environnement et plus faibles en Energie. Elles sont aussi plus élevées en Ile de France et dans le privé.

Performances globales des bureaux neufs

Les performances globales des bureaux neufs certifiés sont plus élevées que celles constatées sur l’ensemble de la France avec toujours une majorité de niveau Très bon, puis d’Excellent.

Performances thématiques des bureaux neufs

Energie

La majorité des bureaux neufs certifiés obtient 3 étoiles en Energie. Les niveaux de performance sont un peu plus faibles que ceux de l’ensemble des opérations certifiées de France.

La répartition du nombre d’étoiles en Energie dans les 58% bureaux neufs est la même dans le privé et public. A l’identique des résultats sur la globalité de la France, les bureaux neufs sont plus performants dans les régions hors Ile de France.

Environnement

La majorité des bureaux neufs certifiés obtient 3 étoiles en Environnement. Les niveaux de performance sont identiques à la moyenne française des opérations certifiées. Les performances en Environnement pour les 56% bureaux neufs sont supérieures dans le privé et en Ile de France.

Santé

La majorité des bureaux neufs certifiés obtient 1 étoile en Santé. Les niveaux de performance sont plus éle- vés que la moyenne française des opérations certifiées. Les performances en Santé sont supérieures dans le privé et en Ile de France.

Confort

La majorité des bureaux neufs certifiés obtient 2 étoiles en Confort. Les niveaux de performance sont identiques à la moyenne française des opérations certifiées. Les performances en Confort sont légèrement plus importantes dans le privé et en Ile de France.

Profils types des bureaux neufs

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Secteur d’activité : bureaux en rénovation

L’analyse des bureaux en rénovation porte sur 90 bâtiments* certifiés NF HQE bâtiments Tertiaires de 2010 (date de sortie du référentiel) à 2013. Ces bâtiments sont répartis sur l’ensemble du territoire français (90% en Ile de France et 10% dans les autres régions). Ce sont à 98% des bâtiments du privé.

Les bureaux en rénovation représentent le secteur d’activité le plus performant. Ils obtiennent en grande majorité le niveau global Excellent et ont le plus fort taux de niveaux Exceptionnel. Les performances sont plus élevées que la moyenne des opérations certifiées en France. Les performances sont également supérieures en Energie, en Environnement, en Santé et un peu moins en Confort. Elles sont plus élevées en Ile de France et dans le privé.

Performances globales des bureaux en rénovation

Les performances globales des bureaux en rénovation certifiés sont supérieures à celles de l’ensemble des opérations certifiées en France. C’est le seul secteur d’activité avec une majorité de niveaux Excellent et le plus fort taux de niveaux Exceptionnel.

Performances thématiques des bureaux en rénovation

Energie

La majorité des bureaux en rénovation certifiés obtient 3 étoiles en Energie. Les niveaux de performance sont plus élevés que la moyenne française des opérations certifiées. Les performances des bureaux en rénovation sont un peu plus élevées en régions hors IDF** et dans le public*.

*Les performances dans le public sont moins représentatives car elles portent sur moins de 10 opérations

Environnement

La majorité des bureaux en rénovation certifiés obtient 3 étoiles en Environnement. Les niveaux de performance sont plus élevés que la moyenne française des opérations certifiées. Les performances en Environnement pour les bureaux en rénovation sont supérieures dans le privé et en Ile de France.

Santé

La majorité des bureaux en rénovation certifiés obtient 1 étoile en Santé. Les niveaux de performance sont plus élevés que la moyenne française des opérations certifiées en France. Les performances sont supérieures dans le privé et en Ile de France.

Confort

La majorité des bureaux en rénovation certifiés obtient 2 étoiles en Confort. Les niveaux de performance sont légèrement plus élevés que la moyenne française des opérations certifiées.

Les performances sont supérieures dans le privé et en Ile de France.

Profils types des bureaux en rénovation

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Secteur d’activité : bâtiments neufs d’enseignement

L’analyse des bâtiments* neufs d’enseignement porte sur 201 bâtiments certifiés NF HQE bâtiments Tertiaires en construction de 2005 à 2013. Ces bâtiments sont répartis sur l’ensemble du territoire français (46% en Ile de France et 54% dans les autres régions). Ce sont à 83% des bâtiments du public.

Les bâtiments neufs d’enseignement atteignent en majorité un niveau global de performance Très Bon, puis Excellent. Les performances sont moins élevées que la moyenne des opérations certifiées en France. Elles sont supérieures en Confort mais inférieures en Energie, Environnement et Santé. Elles obtiennent le même niveau de performance en Ile de France et dans le privé et public.

Performances globales des bâtiments neufs d’enseignement

Les performances globales des opérations certifiées des bâtiments neufs d’enseignement suivent la tendance générale avec une majorité d’opérations avec un niveau Très bon, puis Excellent. Globalement, les performances sont moins élevées que la moyenne française avec très peu d’opérations avec un niveau Exceptionnel.

Performances thématiques des bâtiments neufs d’enseignement

Energie

La majorité des bâtiments neufs d’enseignement certifiés obtient 3 étoiles en Energie. Les niveaux de performance en Energie sont un peu plus faibles que la moyenne française. La répartition du nombre d’étoiles pour ces bâtiments est la même dans le privé et public. Par contre, les performances sont un peu plus élevées en Ile de France que dans les autres régions.

Environnement

La majorité des bâtiments neufs d’enseignement certifiés obtient 3 étoiles en Environnement. Leurs performances sont moins élevées que les résultats sur l’ensemble des opérations certifiées en France. Les performances en Environnement des bâtiments neufs d’enseignement sont supérieures dans le privé et en régions hors IDF**.

Santé

La majorité des bâtiments neufs d’enseignement certifiés obtient 1 étoile en Santé. Les performances en Santé de ces bâtiments sont inférieures à celles constatées pour l’ensemble des opérations certifiées en France. Elles sont légèrement supérieures dans le privé et en Ile de France.

Confort

La majorité des bâtiments neufs d’enseignement certifiés obtient 2 étoiles en Confort. Les niveaux de performance sont un peu plus élevés que la moyenne française des opérations certifiées. Les performances en confort sont plus élévées en régions hors IDF et dans le privé.

Profils types des bâtiments neufs d’enseignement

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Secteur d’activité : Commerces neufs

L’analyse des commerces neufs certifiés porte sur 102 bâtiments* certifiés NF HQE bâtiments Tertiaires en construction de 2009 (date de sortie du référentiel) à 2013. Ces bâtiments sont répartis sur l’ensemble du territoire français (20% en Ile de France et 80% dans les autres régions). Ce sont à 97% des bâtiments du privé.

Les commerces neufs atteignent en majorité un niveau global de performance Très Bon. Les performances sont plus faibles que la moyenne des opérations certifiées en France. Elles sont supérieures en Environnement mais inférieures en Energie, Santé et Confort. Elles sont aussi plus élevées dans les régions hors IDF** et dans le privé.

Performances globales des commerces neufs

Les performances globales des commerces neufs certifiés sont inférieures à celles sur l’ensemble des opérations certifiées en France avec une plus grande majorité de niveau Très bon, et moins de niveaux Excellent.

Performances thématiques des commerces neufs

Energie

Les commerces neufs obtiennent soit 3 étoiles (en petite majorité), soit 2 étoiles en Energie. Les niveaux de performance sont plus faibles que la moyenne française des opérations certifiées. Les performances en Energie pour les commerces neufs sont plus élevées en régions hors IDF et dans le public*.

*Les performances dans le public sont moins représentatives car elles portent sur moins de 10 opérations

* bâtiments ou partie de bâtiment

Environnement

La majorité des commerces neufs certifiés obtient 3 étoiles en Environnement. Les niveaux de performance sont plus forts que la moyenne globale des opérations certifiées en France. Les performances sont supérieures en Ile de France et dans le privé.

Santé

La majorité des commerces neufs certifiés obtient 1 étoile en Santé. Les niveaux de performance sont plus faibles que la moyenne globale des opérations certifiées en France. Les performances sont supérieures en Ile de France et dans le privé.

Confort

La majorité des commerces neufs certifiés obtient 2 étoiles en Confort. Les niveaux de performance sont plus faibles que la moyenne française des opérations certifiées. Les performances sont supérieures en Ile de France et dans le public*.

*Les performances dans le public sont moins représentatives car elles portent sur moins de 10 opérations

Profils types des commerces neufs

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

Secteur d’activité : bâtiments neufs de logistique

L’analyse des bâtiments neufs de logistique porte sur 67 bâtiments* certifiés NF HQE bâtiments Tertiaires en construction de 2009 (date de sortie du référentiel) à 2013. Ces bâtiments sont répartis sur l’ensemble du territoire français (30% en Ile de France et 70% dans les autres régions). Ce sont à 96% des bâtiments du privé.

Les bâtiments neufs de logistique atteignent en majorité un niveau global de performance Très Bon. Les performances sont plus faibles que la moyenne des opérations certifiées en France. Elles sont supérieures en Environnement, identiques à la moyenne nationale en Energie mais inférieures en Santé et Confort. Elles sont aussi plus élevées en régions hors IDF et dans le privé.

Performances globales des bâtiments neufs de logistique

Les performances globales des bâtiments neufs de logistique certifiés sont inférieures à celles de l’ensemble des opérations certifiées en France mais avec toujours une majorité de niveau Très bon, puis Excellent.

Performances thématiques des bâtiments neufs de logistique

Energie

La majorité des bâtiments neufs de logistique certifiés obtient 3 étoiles en Energie. Les niveaux de performance sont à peu près identiques à la moyenne française des opérations certifiées. Les performances en 61% Energie pour les bâtiments neufs de logistique sont supérieures en Ile de France et dans le privé.

Environnement

La majorité des bâtiments neufs de logistique certi- fiés obtient 3 étoiles en Environnement. Les niveaux de performance sont supérieurs à la moyenne fran- çaise des opérations certifiées. Les performances en Environnement sont supérieures dans le privé et en régions hors IDF.

Santé

La majorité des bâtiments neufs de logistique certifiés obtient 1 étoile en Santé. Les niveaux de performance sont un peu plus faibles que la moyenne française des opérations certifiées.

Les performances en Santé sont supérieures dans le privé et en régions hors IDF.

Confort

La majorité des bâtiments neufs de logistique certifiés obtient 1 ou 2 étoiles en Confort. Les niveaux de per- formance sont plus faibles que la moyenne française des opérations certifiées.

Les performances en Confort sont supérieures dans le privé et en régions hors IDF.

Profils types des bâtiments neufs de logistique

Observatoire 2014 des Performances des bâtiments NF HQETM Bâtiments Tertiaires, performances globales en progression

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:52
Et de 5... Le dispositif NF Maison Rénovée RGE s’étend dans les Pays de la Loire…

Et de 5... Le dispositif NF Maison Rénovée RGE s’étend dans les Pays de la Loire…

Réno Bâti Ouest, entreprise Pontchâtelaine (44), admise à la certification nationale de référence en matière de rénovation globale

NF Maison Rénovée RGE, certification de référence pour la rénovation globale des maisons individuelles s’étoffe dans Les Pays de la Loire, et notamment en Loire Atlantique, avec un nouvel interlocuteur: la société Réno Bâti Ouest, basée à Pontchâteau.

L’aptitude de cette entreprise, qui emploie une quinzaine de salariés, à répondre aux exigences rigoureuses, multicritères et complémentaires (économie, santé, confort, environnement, énergie) de la certification NF Maison Rénovée RGE, vient en effet d’être approuvée par le Comité d’application NF, composé de professionnels et de consommateurs.

La région Pays de la Loire compte ainsi 5 entreprises NF Maison Rénovée RGE, parmi lesquelles 2 sont basées en Loire-Atlantique. Le département compte au global une quinzaine d’adresses NF Maison Rénovée RGE.

NF Maison Rénovée RGE, pilotée par Céquami, filiale du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et de l’Association QUALITEL, Céquami est l’organisme de référence pour la certification, la labellisation et la promotion de la qualité globale en maisons individuelles en construction et en rénovation, certifie la qualité globale et durable des maisons dans lesquelles des travaux de rénovation, d’amélioration ou d’agrandissement ont été réalisés par des professionnels engagés dans cette démarche volontaire.

Elle constitue, pour le consommateur, le cadre le plus rigoureux et le plus complet en rénovation de maisons individuelles. C’est ainsi la seule certification qui :

Porte à la fois sur les 3 volets indissociables que sont la qualité de l’organisation et des moyens du professionnel, la qualité des services et du suivi client et la qualité technique de la maison rénovée ; Fait l’objet de contrôles réguliers (audits du professionnel et vérifications sur chantiers), réalisés par une tierce partie neutre et indépendante, Céquami, sur chacun de ces volets ; Certifie la maison rénovée, et dont le droit d’usage est attribué au professionnel pour 4 ans, sous réserve qu’il réponde aux exigences du Référentiel, et ce pendant toute la durée de validité de son certificat.

Pour le particulier qui souhaite faire des travaux de rénovation, la certification NF Maison Rénovée RGE constitue l’assurance de bénéficier notamment :

- D’un interlocuteur unique

- D’une évaluation et d’un bilan énergétique de l’existant

- D’un contrat clair et précis intégrant un prix et des délais convenus

- De la coordination des différents corps de métiers intervenant sur le chantier

- Un Diagnostic de Performance Énergétique après travaux

- L’accès aux aides de l’État

Les entreprises NF Maison Rénovée RGE dans Les Pays de la Loire / Loire-Atlantique

* La société Réno Bâti Ouest avec 1 site dans Les Pays de la Loire, en Loire-Atlantique. http://www.batiouest-renovation.com

Ludovic Guibert - Président de Réno Bâti Ouest

Portant à la fois sur l’organisation, la conception et la relation clients, la certification NF Maison Rénovée RGE intègre des exigences sur nos procédures, nos suivis, les artisans avec lesquels nous travaillons, sur les travaux que nous réalisons pour obtenir une rénovation de qualité.

Pour nous, cette démarche complète constitue un gage important de sérieux et permet d’apporter et d’entretenir un climat de confiance vis-à-vis de nos clients.

Et aussi..

* La société Camif Habitat avec une vingtaine de sites dans Les Pays de la Loire, dont une dizaine en Loire-Atlantique.

www.camif-habitat.fr

* La société I.Rénov avec 3 sites dans Les Pays de la Loire, en Loire-Atlantique. www.renovert.fr

* La société Logémaine, avec 1 site dans Les Pays de la Loire. www.logemaine.com

* La société Rénovert, titulaire de la certification depuis 2010, avec 4 sites dans Les Pays de la Loire. www.renovert.fr

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 06:48
Green Soluce, 1er Baromètre de la Certification Environnementale en France

Green Soluce, 1er Baromètre de la Certification Environnementale en France

À l’occasion de la France GBC Green Building Week 2014, Green Soluce, un cabinet de conseil associant ingénierie, management de projet & analyse du marché de la performance environnementale et énergétique des bâtiments tertiaires, a présenté les résultats du Baromètre 2014 de la Certification Environnementale en France.

1er état des lieux d’un rendez-vous annuel désormais proposé par le cabinet de conseil associant ingénierie, management de projet & analyse du marché de la performance environnementale et énergétique des bâtiments tertiaires, ce Baromètre porte sur les certifications de référence en France et à l’International : NF HQETM, BREEAM et LEED. L’édition 2014 se concentre sur les bâtiments de bureaux.

Comment s’organisent les certifications environnementales sur le marché français, en termes de couverture globale sur le segment du tertiaire et plus spécifiquement par activités, en termes de surfaces, etc. ? Observe-t-on une prédominance de la certification française NF HQETM ? Des tendances particulières se dégagent-elles pour l’Île-de-France ? Etc. Focus sur les principaux résultats du Baromètre élaboré par Green Soluce, en partenariat avec La Place de l’Immobilier.

Le Baromètre de la Certification Environnementale est la seule étude annuelle sur les certifications environnementales NF HQETM, BREEAM et LEED.

Réalisé par Green Soluce, en partenariat avec La Place de l’Immobilier, il vise à :

Fournir aux acteurs de l’immobilier des chiffres fiables et clairs sur le nombre de certifications, pour l’activité principale de bureaux en France ; Répondre ainsi à une attente forte des acteurs du marché de l’immobilier tertiaire : pouvoir situer leur bâtiment par rapport à l’ensemble des projets à hautes performances environnementales, et ainsi réaliser un benchmark pertinent sur les bâtiments similaires.

Il a été mené à partir des 3 bases de données publiques sur les bâtiments certifiés des organismes certificateurs, et intègre des chiffres arrêtés au 29 janvier 2014.

«Au-delà d’un accompagnement technique et managérial sur leurs projets immobiliers, nos clients exprimaient un réel besoin en termes d’analyse du marché du bâtiment tertiaire durable.

Sur ce segment, la certification s’étant imposée comme un levier de progression et de valorisation essentiel, notamment pour les grandes surfaces et projets d’envergure, nous avons souhaité leur apporter des éléments de réponse objectifs et factuels.

Nous avons donc élaboré, pour eux, et plus globalement, pour tous les acteurs du marché de l’immobilier tertiaire, le Baromètre 2014 de la Certification Environnementale.

1er État des lieux d’une longue série, je l’espère, puisque nous travaillons déjà à l’édition 2015. » explique Nicolas Régnier Président-Fondateur de Green Soluce.

Que révèle le Baromètre 2014 de la Certification Environnementale en France ?

Marché français, que constate-t-on ?

- 1 209 bâtiments tertiaires sont certifiés en France, dont 1 080 NF HQETM, soit 89% des bâtiments certifiés, 119 sont certifiés BREEAM, soit 10% des bâtiments certifiés, et 10 LEED, soit 1% des bâtiments certifiés. Pour l’activité bureaux uniquement, on recense 771 bâtiments de bureaux certifiés, dont 691 NF HQETM, soit 90% des bureaux certifiés, 72 BREEAM, soit 9% des bureaux certifiés et 8 LEED, soit 1% des bureaux certifiés. Quant à la répartition entre les opérations de rénovation et de neuf, on compte 109 bâtiments en rénovation certifiés (65% NF HQETM, 31% BREEAM et 4% LEED) et 662 bâtiments neufs certifiés (94% NF HQETM, 6% BREEAM)

- Si on compare la répartition des projets certifiés par certification, mais aussi par nature d’activité, on constate que NF HQETM et LEED l’emportent pour les actifs de bureaux, là où BREEAM est significativement privilégié pour les centres commerciaux.

Focus sur les bâtiments de bureaux

Avec 771 bâtiments certifiés, dont 662 en neuf, le bureau est le 1er type de bâtiment tertiaire certifié en France.

Par ailleurs, si la certification, aux stades de conception et de construction est très importante sur ce segment d’actifs, l’exploitation et la maintenance font également partie des préoccupations des acteurs de ce type d’immobilier : 73% des certifications délivrées en exploitation l’ont été pour les bâtiments de bureaux.

ª En Île-de-France :

- Les bureaux certifiés représentent seulement 3% du parc immobilier tertiaire de la région en termes de nombre de bâtiments, mais 16% en termes de surface.

- Comparativement au nombre total de permis de construire déposés pour des bâtiments de bureaux dans la région, le nombre de certifications délivrées reste sensiblement stable entre 2010 et 2013, aussi bien pour les bâtiments neufs que pour les bâtiments rénovés, autour de 11% en moyenne. Ce chiffre n’intègre pas les données de l’année 2012, qui faussent l’analyse, en raison d’une forte baisse ponctuelle cette année-là du nombre de permis de construire déposés pour l’activité de bureaux.

Quelles évolutions depuis 2005 pour les certifications de bureaux ?

Le Baromètre 2014 démontre une croissance importante de la certification française de référence, NF HQETM, sur le territoire, avec une progression s’élevant quasiment à 200% par an pour les projets de bureaux, à partir de 2007. Cette évolution s’explique notamment par l’ancienneté de la certification sur le marché français, les premières certifications ayant été délivrées en 2005, alors que LEED et BREEAM ne se sont respectivement implantés qu’en 2010 et 2011.

Notons que BREEAM, plus récente sur le territoire, connaît une évolution quasi-identique, entre 2011 et 2013, avec une progression légèrement supérieure à 200% par an.

Ce Baromètre 2014 démontre que la certification environnementale est une donnée importante pour les acteurs de l’immobilier tertiaire en France, en particulier pour le segment du bureau. D’autres tendances semblent également se dégager, telle que l’importance de la question de l’exploitation dans les stratégies immobilières durables.

La prochaine édition du Baromètre de la Certification Environnementale, réalisée en partenariat avec France GBC, dévoilée dans le courant du second semestre 2015, intègrera ainsi de nouveaux indicateurs et de nouveaux focus.

Quelle répartition des certifications de bureaux sur l’ensemble du territoire ?

Carte 1 : Répartition en France des bâtiments de bureaux certifiés LEED et BREEAM

Carte 1 : Répartition en France des bâtiments de bureaux certifiés LEED et BREEAM

Carte 2 : Répartition en France des bâtiments de bureaux certifiés NF HQETM

Carte 2 : Répartition en France des bâtiments de bureaux certifiés NF HQETM

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 06:52
Norme NF EN 14654-1 : les clés du bon entretien des réseaux d’assainissement sont disponibles !

Norme NF EN 14654-1 : les clés du bon entretien des réseaux d’assainissement sont disponibles !

A l'heure de la gestion patrimoniale des réseaux d'assainissement, l'entretien de ces derniers prend toute son importance. Patrimoine trop souvent délaissé parce qu'enterré et dont la préoccupation arrive trop souvent tardivement en cas de dysfonctionnement, les coûts de réhabilitation cependant annoncés font qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Tel est bien là le but de l'entretien de ces ouvrages : assurer d'une part leur performance effective mais aussi préserver des investissements qu'il n'est pas toujours aisé de renouveler.

Publiée dans sa première version en décembre 2005, la norme NF EN 14654-1 ‘Gestion et contrôle des opérations de nettoyage des canalisations d’évacuation et d’assainissement – Partie 1: Nettoyage des canalisations’ vient de paraitre dans sa version révisée. Le Syndicat National des Entreprises de services d’hygiène et d’Assainissement, SNEA, se félicite de l’aboutissement de cette révision à laquelle il a activement participé.

Rappelons que cette norme européenne donne les principes généraux de gestion et de contrôle des opérations d’exploitation des réseaux d’assainissement et établit les prescriptions pour le développement et la mise en œuvre de programmes de travaux de nettoyage pour la partie 1, et de réhabilitation pour la partie 2.

La norme révisée NF EN 14654-1 donne ainsi des lignes directrices pour permettre aux maitres d'ouvrage et gestionnaires de réseaux de prioriser leurs actions en vue d'un entretien efficace et pérenne des réseaux d'assainissement dont ils ont la charge .Elle donne, entre autres, des pistes sur la définition des tronçons à entretenir, la mise en place d’un plan d'actions, le choix d’un prestataire et les indicateurs visant à apprécier de la qualité du travail fourni.

Le SNEA appelle dès à présent les donneurs d’ordre à s’approprier cette norme méthodologique et à s’y référer dans le cadre de leurs futurs marchés.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 07:54
11e Journées Portes Ouvertes Maison Passive, 7/9 nov. 2014

11e Journées Portes Ouvertes Maison Passive, 7/9 nov. 2014

Ecologique et économique, le mode constructif de demain est à découvrir :

Avec 60% de la consommation finale d'électricité, le bâtiment est, de loin, le secteur le plus énergivore de France. Face à ce constat, la construction passive permet de réduire de 50% les consommations globales (du chauffage à l'électroménager) par rapport à un bâtiment BBC... Ecologique autant qu'économique ! Un habitat durable...

Les portes de près d'une centaine de bâtiments, neufs ou rénovés selon le standard Bâtiment Passif, des maisons individuelles, mais aussi des logements sociaux, des bureaux et des ateliers, seront ouverts à cette occasion dans toutes les régions françaises.

Alors qu'en France, un 1er bâtiment classé Monument Historique a été rénové au standard passif, que des surfaces de ventes passives se construisent à 600€ du m² et que le coût pour une maison individuelle avoisine les 1 500€ du m², il est toujours plus évident que la construction passive est le modèle de demain.

Avec plus de 30 000 constructions passives dans le monde, ce standard a fait un chemin remarquable ces 20 dernières années.

Tout en étant économiquement rentables, ces bâtiments minimisent l'impact sur l'environnement. Grâce à une isolation très performante et à un système de ventilation à récupération de chaleur, les constructions passives peuvent se passer de systèmes conventionnels de chauffage et de climatisation. Les gains potentiels en énergie de chauffage, comparés aux bâtiments existants, atteignent les 90%. Avec les constructions passives, il est possible de gérer un parc immobilier de manière soutenable, tout en contribuant de manière significative à la transition énergétique.

Les bâtiments passifs qui ouvrent leurs portes, du 7 au 9 novembre 2014, sont recensés sur le site de La Maison Passive France. Leurs visites sont assurées par les propriétaires qui les habitent au quotidien.

Plus d'informations sur le site : http://www.lamaisonpassive.fr/spip/spip.php?article177

Pour participer à cette opération :

· en tant que propriétaire d'un bâtiment passif : comm@lamaisonpassive.fr

· en tant que visiteur : s'inscrire directement auprès du propriétaire concerné dont les coordonnées sont disponibles sur le site www.lamaisonpassive.fr

Cet événement international, qui vise à informer le public sur les avantages de la construction passive, est organisé et coordonné en France par l'association La Maison Passive France. Cette année, l'action de La Maison Passive France est relayée par d'autres opérations qui se déroulent simultanément. C'est le cas notamment de la campagne "Portes DécOuvertes, les bâtiments performants, c'est maintenant" organisée en Haute-Savoie par Prioriterre.

Images : ©Vincent Delsine

Liste des bâtiments à visiter

ALSACE

Bas-Rhin (67) – Gries
Maison individuelle (nouvelle construction, maison occupée depuis juin 2013)

Informations complémentaires :
Panneaux solaires thermiques, ventilation double flux, puits canadien, matériaux écologiques, ossature bois
1ère maison en France à être labellisée MINERGIE-P, BBC-Effinergie et PassivHaus

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : p.weniger[at]free.fr

Site internet : www.architecture-kmo.fr



Bas-Rhin (67) - Hochfelden
Maison individuelle (nouvelle construction, habitée depuis août 2014)

Informations supplémentaire :
Ossature bois et isolant, ventilation double flux, puits géothermique à eau glycolée, utilisation de matériaux écologiques
Ouverture des portes le 7 novembre de 9h à 16h et le 8 novembre de 10h à 13h.

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : poinsotn[at]laposte.net

Site internet : 15kwhhochfelden.forumconstruire.com

Bas-Rhin (67) - Neuve Eglise
Bureaux (nouvelle construction, occupée depuis février 2012)

Informations supplémentaire :
Ossature bois et isolant, panneaux solaires photovoltaïques, ventilation double flux, puits canadien, utilisation de matériaux écologiques

Visites le 7 novembre de 9h à 16h et le 8 novembre de 10h à 13h. Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : maisonsvoegele[at]wanadoo.fr


AQUITAINE

Pyrénées-Atlantiques (64) – Arcangues
Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires : A l’occasion de ces journées portes ouvertes, le grand public aura la possibilité de visiter la première (et la seule à ce jour) maison passive certifiée en Aquitaine. Ventilation double flux, pompe à chaleur

Ouverture sur rendez-vous les 7 et 8 novembre, en s’inscrivant à l’adresse : l.bechiche[at]bam-renovation.com

Bâtiment certifié passif

Site internet : http://maison-passive-64.blogspot.fr/

 

BRETAGNE

Côtes d’Armor (22) - Lamballe Bureaux (nouvelle construction, occupée)

Informations complémentaires : Maçonnerie et isolant, ventilation double flux, siège social de la SARL Gautier Créations

Visites sur rendez-vous, en s’inscrivant à l’adresse : gautier-creations[at]wanadoo.fr

Site internet : www.gautier-creations.fr


Ille-et-Vilaine (35) - Gosne Maison individuelle (nouvelle construction, occupée depuis juin 2013)

Informations complémentaires : Bois massif et isolant, ventilation double flux, système compact Aérosmart pour VMC double flux et production d’eau chaude sanitaire

Visites sur rendez-vous, en s’inscrivant à l’adresse : gwennflachot[at]hotmail.com

Site internet : www.gwennflachot.com/index.php/realisations/maison-passive-f

Ille-et-Vilaine (35) - Rotheneuf Maison individuelle (nouvelle construction, occupée depuis octobre 2014)

Informations complémentaires : Bois massif et isolant, ventilation double flux, système compact Aérosmart pour VMC double flux et production d’eau chaude sanitaire

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : gwennflachot[at]hotmail.com

Site internet : www.gwennflachot.com/index.php/projets-en-cours/maison-passive-s—d


CENTRE

Cher (18) - Bourges
Maison individuelle (nouvelle construction, occupée depuis 2012)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, panneaux solaires thermiques, panneaux solaires photovoltaïques, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques
Visites : le vendredi 7 de 9h à 18h, le samedi de 13h à 17h, en vous inscrivant à l’adresse : jdouelle[at]free.fr

CHAMPAGNE-ARDENNE

Ardennes (08) - Sévigny-la-Forêt
Maison individuelle (rénovation, occupée depuis 2013)

Informations complémentaires : Ancien corps de ferme, d’environ un siècle rénové au standard passif. Ossature bois et remplissage torchis conservés, ventilation double flux avec récupération de chaleur, pompe à chaleur pour l’ECS (ballon thermodynamique), puits canadien, phytoépuration (en cours d’installation)

Visites sur inscription le 8 novembre à 10h et à 14h ; le 9 novembre à 10h et 14h et le 10 novembre à 14h. Pour s’inscrire aux visites, envoyez un e-mail à l’adresse : architecte[at]qga.fr

FRANCHE-COMTE

Doubs (25) - La Rivière Drugeon
Bureaux (nouvelle construction, occupée)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques, dalle en bois
Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : cbis[at]cbis.fr

Site internet : www.cbis.fr

HAUTE-NORMANDIE
Seine-Maritime (76) - Gaillefontaine
Bureaux (nouvelle construction, occupée depuis 2010)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, ventilation double flux, pompe à chaleur et utilisation de matériaux écologiques.

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : contact[at]lesairelles.fr

Site internet : http://www.lesairelles.fr/

Eure (27) - Hauville
Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, panneaux solaires thermiques, ventilation double flux, puits canadien, utilisation de matériaux écologiques, récupération des eaux de pluies.

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : qud.kwh[at]gmail.com

Site internet : http://goodbye-kwh.com/

ILE-DE-FRANCE

Essonne (91) - Yerres
Bureaux (nouvelle construction, occupés depuis mai 2013)

Informations complémentaires : Préfabrication modulaire bois dont panneaux-sandwich SIP, panneaux solaires photovoltaïques, ventilation double flux, pompe à chaleur, utilisation de matériaux écologiques, Tour 4 en 1, domotique (gestion des occultations solaires à distance)

Maison totalement instrumentée : station-météo ; compteurs d’énergie ; capteurs ; et suivie par 2 organismes indépendants : CRITT Bois d’Epinal (BE) ; Philippe Ferlay (Chercheur-Thermicien)

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : laurent.riscala[at]ecoxia.com

Site internet : www.ecoxia.fr

Val d’Oise (95) - Cormeilles en Vexin
Maison individuelle (nouvelle construction, occupée depuis septembre 2012)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : reumaux[at]yahoo.fr

Yvelines (78) - Magny-les-Hameaux
Maison individuelle (rénovation)

Informations complémentaires : Première maison individuelle rénovée certifiée passive de France Maçonnerie et isolant, panneaux solaires photovoltaïques, ventilation double flux

Visites le vendredi à 14 heures et le samedi à 10 heures, en vous inscrivant à l’adresse : visite[at]renopassive.fr

Site internet : www.renopassive.fr

Yvelines (78) - Mareil Marly
Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires :
Ossature bois + isolant Ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques
Bâtiment certifié passif

Visite du bâtiment le samedi après-midi entre 15h et 17h. Pour vous inscrire, envoyez un e-mail à l’adresse : famevrard[at]gmail.com



Seine-et-Marne (77) Avon
Maison individuelle (rénovation)

Informations complémentaires : Rénovation passive d’une maison en pierre avec extension en bois Ossature bois et isolant, avec maçonnerie existante, panneaux solaires thermiques, chauffage d’appoint par poôele à pellet, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : h.hegemann[at]inoid.com

LORRAINE
Meuse (55) - Bar-le-Duc
Maison individuelle avec bureau professionnel (occupés depuis août 2013)

Informations supplémentaires : soubassement en béton et ossature bois à l’étage, panneaux solaires thermiques, ventilation double flux, puits canadien,utilisation de matériaux écologiques, enrochements et récupération d’eau de pluie

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : contact[at]gie-maisonpassive.com

Site internet : www.gie-mpp.com

MIDI-PYRENEES
Aveyron (12) - Rodez
Maison individuelle (nouvelle construction, actuellement en chantier)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, ventilation double flux Novus 300, chauffe-eau thermodynamique Maison en auto-construction
Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : vincent.frayssinet[at]gmail.com


Haute-Garonne (31) - Montlaur
Maison individuelle (nouvelle construction, occupée depuis 2010)

Informations complémentaires : Maçonnerie et isolant, panneaux solaires photovoltaïques, ventilation double flux, puits géothermique à eau glycolée, utilisation de matériaux écologiques, chauffage d’apport par pompe à chaleur

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : jean.lorrain[at]free.fr

Site internet : maison.passive.31.free.fr

NORD-PAS-DE-CALAIS

Nord (59) - Hallennes lez Haubourdin
Maison individuelle (en cours de construction)

Informations complémentaires : Ossature bois avec isolant, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques

Visite du bâtiment le dimanche exclusivement, sur rendez-vous en envoyant à l’adresse e-mail : alexandre.moreel[at]bati-bois-concept.com
 

Nord (59) - Leffrinckoucke
Maison individuelle (en cours de construction)

Informations complémentaires : Ossature bois avec isolant, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques

Visite du bâtiment le vendredi après-midi exclusivement, sur rendez-vous en envoyant à l’adresse e-mail : contact[at]ECOBATing.com
 

Nord (59) - Merignies
Maison individuelle (en cours de construction)

Informations complémentaires : Maison de plain-pied en bois et sur pilotis Ossature bois avec isolant, ventilation double flux, pompe à chaleur, utilisation de matériaux écologiques, cuve EP, mur en briques de terre crue

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : vincent.delsinne[at]orange.fr

Site internet : www.delsinnearchitecte.fr

Nord (59) - Tourmignies
Maison individuelle avec extension passive

Informations complémentaires : Ossature bois et paille, ventilation double flux, puits canadien, utilisation de matériaux écologiques

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : contact[at]energelio.fr



Nord (59) – Wervicq Sud Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires : Panneaux solaires thermiques, ventilation double flux matériaux écologiques, construction à ossature bois non traité, isolation laine de bois et ouate de cellulose, cloisonnement terre crue et Fermacell, menuiseries bois alu, ventilation double flux, ECS solaire, récupération de chaleur des eaux de douches, toilettes sèches, mare d’infiltration des EP
 

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : fboury[at]symoe.fr


Nord (59) – Watten
Maison individuelle (en cours de construction)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, chauffage d’appoint aux pellets, ventilation double flux, puits canadien, utilisation de matériaux écologiques. Visite en présence du bureau d’études le samedi.

Visites du bâtiment tout le week-end, en prenant rendez-vous à l’adresse : contact[at]ECOBATing.com

Pas-de-Calais (62) - Anzin Saint Aubin
Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires : Pavillon témoin, terminé fin septembre. Maison témoin étudiée pour être duplicable, commercialisable, avec des solutions techniques économiques. Maison déjà récompensée par de nombreux prix (concours Union des Maisons Françaises, EDF Bleu ciel...).
Beaucoup d’industriels (Adhérents de l’UMF) ont participé à la conception de ce projet et comptent l’utiliser en communication (ETC, EFISOL, XELLA, WEBER ET BROUTIN, PROFIL, ATLANTIC, VELUX, SOPREMA, DELTA DORE, SEAC…)

Pour visiter ce bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : l.leclercq[at]gitec-constructions.com

Pas-de-Calais (62) - Inxent
Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, panneaux solaires photovoltaïques, ventilation double flux, pompe à chaleur et puits canadien. La maison passive, en retrait sur la parcelle, est un espace ouvert. Les seuls murs existants cachent la salle de bains et le local technique.

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : dick[at]cooperpost.com

PAYS DE LA LOIRE

Loire-Atlantique (44) - Treillières
Maison individuelle (nouvelle construction, habitée depuis septembre 2012)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques, poêle à bois

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : john.debaize[at]gmail.com

Site internet : http://www.tektolab.fr/maison-d-treilliegraveres.html



Sarthe (72) - Arçonnay
Maison individuelle (nouvelle construction, habitée depuis mars 2013)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : lenas.sebastien[at]yahoo.fr


PICARDIE

Somme (80) - Amiens
Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires : Chauffe-eau thermodynamique, récupérateur d’eau de pluie

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : hicb[at]sfr.fr



Somme (80) - Pierregot
Maison individuelle (nouvelle construction, habitée)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, panneaux solaires thermiques, ventilation double flux, utilisation de matériaux écologiques

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à l’adresse : vdebeauvais[at]hotmail.com

POITOU-CHARENTES

Vienne (86) - Montreuil-Bonnin
Maison individuelle (nouvelle construction, en cours de chantier)

Informations complémentaires : Ossature bois et isolant, ventilation double flux, pompe à chaleur, récupération d’énergie sur eaux grises, maison réalisée en majeure partie en auto-construction

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à : guillaume.masseteau[at]effilios.fr

Site web : maisonpassive86.canalblog.com

Charente-Maritime (17) – Saint Palais sur mer
Maison individuelle (nouvelle construction, occupée depuis mai 2013)

Informations complémentaires :
Maçonnerie + isolant, panneaux solaires thermiques, ventilation double-flux, utilisation de matériaux écologiques

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à : paoli.danielle[at]wanadoo.fr

RHÔNE-ALPES

Drôme (26) - Allan
Maison individuelle (nouvelle construction)

Informations complémentaires : Maçonnerie et isolant, panneaux solaires thermiques, ventilation double flux, puits canadien Visites en présence de l’architecte de la maison.

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à : mail[at]ideatectum.eu

Loire (42) - Saint-Just-en-Chevalet
Rénovation d’une grange en pierre avec extension passive (chantier)

Informations complémentaires :
Panneaux solaires thermiques, ventilation double flux, matériaux écologiques et locaux
90 % auto-construction, phyto-épuration et eau de captage, protection contre les champs électromagnétiques
Propriétaire = maître d’ouvrage = maître d’œuvre = constructeur = Conseiller certifié CEPH

Visites le samedi et le dimanche à 15h. Pour un autre horaire, prenez rendez-vous en envoyant un e-mail à : julienvye[at]boisenforez.com

Savoie (73) - Le Châtelard
Bureaux (office de tourisme et pépinière) (rénovation, occupée depuis avril 2014)

Informations complémentaires :
Marçonnerie et isolant, ventilation double flux, chaufferie commune à plaquettes en réseau avec un autre bâtiment

Pour visiter le bâtiment, envoyez un e-mail à : info[at]architecte-vieuxbourg.com
Site internet : www.architecte-vieuxbourg.com/bureau/comcom-bauges.html

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 06:52
L'éco-conception dans le bâtiment, en 37 fiches-outils - Jean-Luc Menet, Ion Cosmin Gruescu

L'éco-conception dans le bâtiment, en 37 fiches-outils - Jean-Luc Menet, Ion Cosmin Gruescu

« Personne aujourd’hui ne peut décrire le monde qui pourrait naître d’une révolution de la durabilité, pas plus que les paysans de l’an 6 000 avant Jésus-Christ n’auraient pu imaginer les champs de maïs et de soja (…), ou les mineurs anglais du XIXe siècles une chaine de montage chez Toyota. » D. et D. Meadows, J. Randers ‘’Les limites à la croissance (dans un monde fini), the 30-Year Update, éditions Rue de l’échiquier, 2002.

Face aux enjeux énergétiques, climatiques et environnementaux, réduire la consommation de matières premières s’inscrit dans une évolution des modes de consommation et des systèmes économiques indispensable pour assurer un développement durable. La transition vers un fonctionnement plus circulaire de l’économie est déjà engagée par de nombreuses entreprises et soutenue par différents dispositifs publics.

La qualité environnementale d’un bâtiment est à la fois une préoccupation majeure et une contrainte qu’il faut intégrer dans le processus de conception. À ce titre, la notion cycle de vie est fondamentale. Cet ouvrage permet d’acquérir et de mettre en pratique la méthodologie de l’éco-conception dans le bâtiment à travers 5 dossiers :
Développement durable et éco-conception : méthodologie, cadre d’application, outils associés, principales réglementations.
Impacts environnementaux : définition et caractérisation.
Analyse du cycle de vie et communication environnementale : collecte et analyse des données, et valorisation à travers la certification.
Intégration de l’environnement dans la conception du bâtiment : choix des matériaux, management environnemental, évaluation de l’empreinte environnementale.
Construction responsable : recommandations, performance énergétique, habitat durable et éco-quartiers.
Découpé en 37 fiches-outils et traité de façon synthétique et pratique, il s’adresse aux professionnels du bâtiment (architectes, bureaux d’études, maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrages, entrepreneurs), ainsi qu’aux étudiants qui se spécialisent dans la conception, le bâtiment ou l’analyse du cycle de vie.

Sommaire

Matériaux et consommation de ressources. Developpement durable et construction durable. Matériaux de construction.

Eco-conception. Méthodologie. Cycle de vie. Bilan matière. Bilan énergétique. Recyclabilité.

Analyse du cyle de vie. Evaluation des impacts. Fiches de déclaration environnementales et sanitaire. Base de données Eco-Invent.

Choix des éléments et technologies de construction. Critère de choix. Elaboration et aspects énergétiques.HQE. Empreinte environnementale.

Produits de constructions naturels. Bois. Roches et minéraux. Métaux. Matériaux composites. Matériaux bio-sourcés.

Energie, eau et bâtiment. Chauffage. ER. EAU (ECS, récupération). Isolation thermique. Ventilation et climatisation.

Réglementation et labels. RT 2012. HQE.

Biographie des auteurs
Jean-Luc Menet - Maître de conférences, référent développement durable de l’école d’ingénieurs ENSIAME (Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis) et responsable du master Qualité Hygiène Sécurité Environnement (QHSE), spécialiste du développement durable, de l’environnement et des énergies renouvelables.
Ion Cosmin Gruescu - Maître de conférences, spécialisé en éco-conception, évaluation environnementale et analyse du cycle de vie. Responsable pédagogique de la licence professionnelle spécialité Éco-conception et produits innovants à l’IUT « A » de l’Université Lille 1 – Sciences et Technologies.

Publics

Architectes, bureaux d’études, maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrages, entrepreneurs

Jean-Luc Menet, Ion Cosmin Gruescu

Collection: Cahiers Techniques, Dunod
2014 - 392 pages - 190x240 mm
EAN13 : 9782100704156

Livres DUNOD

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 06:52
Du 22 au 26 septembre,  la France GBC Green Building Week 2014

Du 22 au 26 septembre, la France GBC Green Building Week 2014

Un événement majeur de la rentrée autour d’une quarantaine d’actions diversifiées réparties dans toute la France, des acteurs de plus en plus mobilisés en matière de bâtiment et de ville durables.

Organisé dans le cadre mondial de la World Green Building Week, la France GBC Green Building Week 2014 se tiendra du 22 au 26 septembre prochain.

Autour d’un parcours national et régional, tous les acteurs français de la construction durable se mobiliseront pour faire progresser et valoriser les savoir-faire et les techniques en matière de bâtiment, d’aménagement et d’immobilier durables.

Conférences, visites de sites, formations, expositions, etc. : c’est au total une quarantaine d’événements qui seront organisés pendant toute la semaine. Ce parcours sera officiellement lancé, par France GBC, le lundi 22 septembre lors d’une conférence de lancement, structurée autour de la remise des Trophées France GBC du « Reporting Environnemental – secteur construction & immobilier ».

Focus sur le Parcours de la France GBC Green Building Week 2014.

S’imposant comme le rendez-vous de la rentrée à ne pas manquer pour tous les acteurs de la filière bâtiment, immobilier et aménagement durables, la France GBC Green Building Week se tiendra du 22 au 26 septembre prochain dans toute la France. Mobilisant près de 30 acteurs différents1, le Parcours, à la fois national et régional, est composé de 46 événements structurés autour de :

* 12 conférences

* 9 visites de sites

* 19 formations

* 6 lancements ou trophées

Avec plus de 1 500 acteurs attendus sur l’ensemble de son Parcours, la France GBC Green Building Week a pour objectif d’illustrer parfaitement le savoir-faire de la France en matière de construction, de rénovation, d’aménagement, d’immobilier et d’exploitation... durables.

Le coup d’envoi de cette Semaine sera donné par France GBC donne le lundi 22 septembre avec notamment la remise des Trophées du « Reporting Environnemental ».

Du 22 au 26 septembre,  la France GBC Green Building Week 2014

Programme :

France GBC Green Building Week 2014

Parcours 2014

Gratuit sous réserve d’inscription sauf exception*. Informations et modalités d’inscription disponibles sur le site www.francegbc.fr

LUNDI 22

10 h

● Création d’une chaîne vidéo pour les acteurs de la construction et de la ville durables avec Construction 21 www.construction21.fr

17 h / 19 h

● Lancement du Parcours 2014 et remise des Trophées France GBC du « Reporting Environnemental » secteur construction & immobilier avec France GBC Auditorium GDF SUEZ,

1, place Samuel de Champlain, Faubourg de l’Arche - La Défense

MARDI 23

9 h 30 / 14 h 30

● Des véhicules 100 % électriques Made in France pour l’auto partage en copropriété : visite de l’usine COURB qui fabrique la C ZEN avec Icade 36, rue du Lyonnais, Saint-Priest

9 h 30 / 12 h 30

● Concevoir un projet avec l’expertise « habitante » : balade urbaine et visite virtuelle d’un chantier immobilier dans le futur éco- quartier de la Prairie au Duc sur l’île de Nantes avec îlink Association La Nizanerie, 1 Boulevard Babin Chevaye, Nantes

14 h / 19 h

● Ateliers techniques et formation autour de l’accompagnement des entreprises de rénovation énergétique avec l’Agglomération des 2 Rives de Seine et la Fabrique 21

Fabrique 21, avenue de l’Europe, Carrières-sous-Poissy

17 h 30 / 19 h

● La performance économique des immeubles responsables : vers un observatoire de la valeur immatérielle ? avec Gecina Gecina, 16 rue des Capucines, Paris 2ème

17 h / 19 h*

● Préfabrication : rencontre à 360° pour construire plus, mieux et moins cher avec Novabuild Salons d’Affaires, Centre des Salorges, CCI Nantes St Nazaire, 16, quai Ernest Renaud, Nantes

18 h / 19 h

● Travailler avec les territoires dans le cadre d’une opération de démolition/reconstruction au cœur d’une zone urbaine en pleine expansion : retour d’expériences sur un ancien centre de tri courrier avec Poste Immo et BNP Paribas Real Estate

Auditorium Poste Immo, 35 / 39, boulevard Romain Rolland, Paris 14ème

MERCREDI 24

9 h 30 / 12 h

● Bâtiment et biodiversité : des concepts aux réalisations avec l’Association HQE, le CIBI et OREE Tour Horizons, 30, cours de l’Ile Seguin, Boulogne-Billancourt

14 h 30 / 16 h 30

● Enjeux et contraintes d’une ambitieuse rénovation certifiée : conférence et visite du bâtiment de bureaux Newtime certifié NF HQETM, BREEAM et BBC-Effinergie avec Deerns et Züblin 52, boulevard du Parc, Neuilly-sur-Seine

DU MERCREDI 24 AU JEUDI 25

Horaires multiples*

Utilisation du bois dans la construction : visites, conférences et ateliers dans le cadre des Etats Généraux du Bois avec Atlanbois Parc des Expositions, Route de Paris, Angers

JEUDI 25

8 h 30 / 10 h 30

● Calcul des consommations énergétiques des logements neufs ou rénovés : petit-déjeuner autour de l’application web Energy Saver avec E-NERGY

Hôtel Best Western Ronceray Opéra, 10, boulevard Montmartre, Paris 9ème

8 h 30 / 11 h

● Réhabilitation d’un bâtiment de bureaux haussmannien : conférence et visite de l’opération « 24 rue de Prony » certifiée NF HQETM et BREEAM avec Covéa Immobilier et Sinteo 24, rue de Prony, Paris 17ème

9 h / 13 h 30

● Audition des 8 start-up nominées par le Grand Jury du Concours National de la Création d’Entreprise construction durable avec le Technopôle Domolandes

Salle Grande Arche, Icade, 35, rue de la Gare, Paris 19ème

10 h / 12 h

● Raccordement d’un ensemble immobilier mixte d’environ 26 000 m2 à un projet de réseau de chaleur privé issu a 70 % d’énergie renouvelable avec Icade

Maison du Projet des bassins à Flot, Hangar G2, Bassin à Flot n° 1, Quai Armand Lalande, Bordeaux

10 h / 12 h

● Transformation d’une enclave urbaine : visite de l’opération de reconversion des Entrepôts Macdonald certifiée NF HQETM avec Icade 195, boulevard Macdonald, Paris 19ème

10 h / 17 h

● Démarche environnementale des projets routiers : pré-lancement de la nouvelle version de la certification Route Durable avec Certivéa et le Conseil Général du Nord Certivéa, 4, avenue du Recteur Poincaré, Paris 16ème

14 h 30 / 15 h 45

● Contraintes techniques, écologiques et d’usage d’un bâtiment BEPOS : retour d’expériences et visite de l’immeuble de bureaux SOLARIS certifié NF HQETM avec Sercib 6, avenue Réaumur, Clamart

16 h 30 / 17 h 30 et 17 h 30 / 18 h 30

● Un bâtiment aux performances exceptionnelles : visite du chantier de l’ensemble immobilier de bureaux Zenora certifié NF HQETM et BREEAM avec Poste Immo et BNP Paribas Real Estate

179, quai de la Bataille de Stalingrad, Issy-les-Moulineaux

18 h 30 / 20 h 30

● Villes connectées : un nouveau défi pour les acteurs de l’immobilier et de la construction durables avec l’Ecole des Ponts Paris Tech Salle Léonard de Vinci, CSTB,

4, avenue du Recteur Poincaré, Paris 16ème

VENDREDI 26

8 h / 10 h 30

● Etat des lieux de la certification de bureaux en France : conférence autour du Baromètre 2014 de la Certification Environnementale avec Green Soluce AmCham France, 77 rue de Miromesnil, Paris 8ème

9 h / 11 h 30

● Un campus exemplaire : présentation et vue d’ensemble du chantier du Campus Eiffage certifié NF HQETM et BREEAM avec Eiffage Construction et Eiffage Energie 11, place de l’Europe, Vélizy-Villacoublay

9 h 30 / 11 h

● Mise en place d’un système de mesure de la performance énergétique dans le parc existant : retour d’expériences avec Gecina Gecina, 16, rue des Capucines, Paris 2ème

10 h / 18 h

● Favoriser la mobilité douce : lancement de l’action « Un appartement, un vélo électrique, pour des déplacements responsables » avec Icade Icade Store, 2, Rue René Viviani, Nantes

LUNDI 22 AU VENDREDI 26

Horaires multiples*

● Formations construction durable à des tarifs exceptionnels « Green Building Week » : NF HQETM, réglementation thermique, acoustique, ACV, performance énergétique... avec l’Association HQE en partenariat avec CSTB Formation, GAMBA, GEPA

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 06:54
ISO 14001 version 2015 : Enquête publique ouverte jusqu’au 20 octobre

ISO 14001 version 2015 : Enquête publique ouverte jusqu’au 20 octobre

C’est une étape importante qui donne la parole aux futurs utilisateurs. Du 28 août au 20 octobre, la proposition de nouvelle norme internationale de management de l’environnement est ouverte aux commentaires de tous, en ligne et gratuitement. La publication est attendue à l’été 2015.

Née en 1996 et révisée en 2004, l’ISO 14001 incite les organisations à améliorer durablement leurs pratiques environnementales. Adoptée par plus de 250 000 utilisateurs certifiés dans 155 pays et source d’amélioration de productivité pour les salariés[1], la nouvelle version soumise aujourd’hui à commentaires confirme ses fondamentaux, mais explore de nouvelles voies. Décryptage des principales évolutions.

Le management environnemental stratégique

Une nouvelle exigence a été introduite pour encourager les organisations à s’intéresser davantage au contexte mouvant dans lequel elles évoluent. Elles sont invitées à identifier les attentes de leurs parties intéressées et les conditions environnementales (locales, régionales ou globales) qui peuvent affecter ou être affectées par leurs activités. Un plan d’action opérationnel peut ensuite être déployé pour atténuer les risques ou exploiter les opportunités.

La protection de l’environnement

Au-delà de la limitation des nuisances et des dégradations, la nouvelle norme ISO 14001 demande aux organisations, dans leur contexte particulier, d’être proactives en matière de protection de l’environnement. Cela peut inclure la prévention des pollutions, l’utilisation des ressources durables, l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, la protection de la biodiversité et des écosystèmes.

La performance environnementale

La notion d’amélioration continue évolue vers celle d’amélioration de la performance environnementale, pour compenser un « manque d’ambition » reproché à la version précédente. Il devient important d’associer des objectifs et des résultats mesurables pour démontrer, in fine, une réelle avancée vers le développement durable. La future norme engagera ainsi l’organisation à plus s’interroger sur le niveau de ses résultats et sur les bénéfices de sa démarche.

Le cycle de vie

En complément des exigences actuelles, qui s’étendent de l’extraction des matières premières à la distribution, les organisations devront aller plus loin en intégrant la maitrise des impacts associés à l’utilisation des produits et à leur traitement en fin de vie, ou à leur élimination. Cela n’implique toutefois pas de réaliser une analyse de cycle de vie (ACV).

Implication de la direction et communication

Une nouvelle clause assigne des responsabilités spécifiques aux responsables de l’organisation pour promouvoir le management environnemental en interne. De même, le développement d’une stratégie de communication a été ajouté. Il s’agit d’un engagement à communiquer des informations fiables et d’établir des mécanismes pour que les salariés puissent suggérer des améliorations du système de

management environnemental. Pour l’externe, l’organisation décide de la communication mais doit considérer les exigences des autorités règlementaires et les attentes des autres parties intéressées.

Documentation

Pour tenir compte de l’utilisation d’outils informatiques dans la mise en œuvre des systèmes de management, la nouvelle version de la norme adopte le terme d’ « information documentée » plutôt que « documents » ou « enregistrements ». Afin de s’aligner avec l’ISO 9001, l’organisation déterminera quand des procédures seront nécessaires pour garantir la maitrise effective des processus.

Prochaines étapes avant publication

Suite à l’enquête publique, la commission de normalisation française (X30U) se réunira le 6 novembre , à Paris, pour examiner tous les commentaires reçus. Tous les contributeurs seront invités à cette réunion de dépouillement. Les contributions de chaque pays seront ensuite passées en revue par le groupe de travail ISO/TC207/SC1/WG5, en février 2015, afin de réviser le texte en fonction. Le projet sera enfin soumis au vote FDIS (Projet Final de Norme Internationale) avant publication de la NF EN ISO 14001: 2015, au 3ème trimestre 2015.

Participer à l’enquête publique ISO 14001 version 2015 :

La commission de normalisation AFNOR X30U « Outils d’aide au management environnemental »...

[1] Source : Chaire performance des organisations de Paris-Dauphine. Magali Delmas, économiste de l’environnement à l’Institut de l’Environnement de UCLA et Sanja Pekovic, chercheur au sein de l’Université Paris-Dauphine, ont prouvé par une menée auprès d’un échantillon de 4 929 salariés français, que les entreprises qui adoptent des normes environnementales telles que l’ISO 14001 ont des employés 16% plus productifs que celles qui s’en affranchissent.

Motivation accrue, développement personnel permis par un taux de formation supérieur à la moyenne, meilleures relations entre collègues…. Cette étude pionnière*, publiée dans le Journal of Organizational Behavior, démontre qu’agir en faveur de l’environnement permet également à une entreprise d’améliorer la productivité de ses salariés.

Les chercheurs ont déterminé la productivité de chaque entreprise en divisant la valeur ajoutée de l’entreprise par le nombre d’employés, obtenant ainsi la productivité moyenne par employé pour chaque entreprise. Les normes environnementales considérées sont l’ISO 14001 (norme internationale sur la management de l’environnement) et les labels “commerce équitable” et “agriculture biologique”.

Lorsqu’une entreprise fait certifier ses activités selon les exigences de la norme ISO 14001, ses salariés sont formés sur l’engagement environnemental de l’organisation, ce qui les conduit à travailler ensemble, avec d’autres départements, pour réduire l’impact de l’entreprise sur l’environnement. Cette démarche contribue au développement de leur sentiment d’appartenance à l’égard de leur entreprise. Elle constitue une réponse aux attentes, de plus en plus croissantes, des salariés qui veulent avoir, par leur travail, une influence positive sur le monde qui les entoure.

Il s’agit là d’une preuve scientifique de la démarche vertueuse induite par l’utilisation des normes environnementales. La certification de système de management ISO 14001 peut donc être utilisée par les managers pour améliorer la productivité de leurs équipes. Pour les chercheurs d’emplois, les engagements environnementaux d’une entreprise peuvent également être perçus comme des indicateurs d’un meilleur environnement de travail.

Plus d’informations.

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Published by LV_RM - dans Normes - HQE - BBC... Environnement ISO 14001
25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 06:50
« Appropriez-vous les Eurocodes », le 2 octobre 2014 à Paris
« Appropriez-vous les Eurocodes », le 2 octobre 2014 à Paris

Le contenu de toutes les normes européennes « Eurocodes structuraux » est soumis à examen jusqu'à fin septembre 2014. Les retours d'expérience des utilisateurs permettront de décider, au niveau européen,de l'opportunité de mettre à jour, ou non, ces documents utiles aux professionnels de la construction. Toutes les parties intéressées peuvent prendre part à ce travail collectif.

Une partie de la série d’Eurocodes structuraux, EN 1990 à EN 1999, soit une trentaine de normeseuropéennes d’application volontaire, est entrée dans sa phase d’examen systématique au niveau européen. Les experts français, via AFNOR, se mobilisent pour prendre en compte les retours d’expérience.

Quelles clauses exigent une correction rédactionnelle ou technique ? Quelles sont celles qui pourraient être clarifiées ? Le périmètre de la norme devrait-il être étendu ? Pourrait-on le réduire ? Certaines clauses mènent-elles à une construction non rentable ? Impliquent-elles un effort excessif de conception ? Autant de questions visant à améliorer les textes et faciliter leur utilisation dans la continuité, pour ne pas perturber leur appropriation.

Fin septembre 2014, les conclusions de ces examens permettront d'initier, si nécessaire, des mises à jour de ces Eurocodes, essentiellement réalisés au sein du comité technique européen CEN/TC 250. Au niveau français, la participation est assurée via AFNOR et les bureaux de normalisation sectoriels. La participation à ces travaux collectifs est ouverte à toutes les personnes morales intéressées.

Les Eurocodes, en bref :

Calcul des structures en béton, en acier, des structures en bois, en aluminium...Les Eurocodes constituent un ensemble de 58 normes européennes, d'application volontaire, harmonisant les méthodes de calcul utilisables pour concevoir et dimensionner des bâtiments ou ouvrages de génie civil, quels que soient les types d'ouvrages ou de matériaux. Ces normes européennes se substituent aux codes nationaux. Elles permettent notamment aux acteurs de la construction française d'accéder aux marchés des autres pays membres de l'Union européenne.

Une conférence AFNOR sur les Eurocodes

Pourquoi et comment s’appuyer sur les Eurocodes ? Quelles interactions avec la réglementation ? Que retenir des annexes nationales ? Quelles sont les dernières actualités et les nouveaux thèmes de travail ? Réponses le 2 octobre 2014 à Paris lors d'une conférence organisée par AFNOR Compétences.

Bureaux d'études, entreprises de construction, maîtres d'ouvrage publics et privés, architectes, ingénieurs structure, responsables travaux… AFNOR Compétences vous propose de faire le point sur les Eurocodes le 2 octobre 2014 à Paris. Au programme de la conférence : informations et actualités, interventions d’experts, témoignages concrets… pour vous accompagner au mieux dans votre appropriation des Eurocodes !

A l’occasion de l’examen systématique* sur la série d’Eurocodes structuraux (EN 1990 à EN 1999) qui mobilise actuellement les experts européens, dont les membres des commissions françaises, AFNOR Compétences organise une conférence dédiée aux Eurocodes afin que tous les professionnels de la construction s’approprient au mieux ces codes de conception et de calcul des ouvrages.

Calcul des structures en béton, en acier, des structures en bois, en aluminium… Les Eurocodes constituent un ensemble de 58 normes européennes, d'application volontaire, harmonisant les méthodes de calcul utilisables pour vérifier la stabilité et le dimensionnement des différents éléments constituant des bâtiments ou ouvrages de génie civil, quels que soient les types d'ouvrages ou de matériaux.

Les Rendez-Vous AFNOR proposés par AFNOR Compétences sont l’occasion d’échanger avec vos pairs sur des problématiques communes, de découvrir des témoignages concrets présentant la mise en œuvre réussie de projets proches des vôtres et de benchmarker vos pratiques avec des expériences pionnières.

L’inscription aux Rendez-Vous AFNOR est payante.

Objectifs
  • Comprendre pourquoi et comment s'appuyer sur les Eurocodes
  • Identifier leurs interactions avec la réglementation
  • Faire le point sur le rôle des annexes nationales
  • Améliorer l'intégration des Eurocodes dans les appels d'offre
Programme

9h - 9h30: Historique des Codes Français

9h30 - 10h: Principes généraux et architecture des Eurocodes

10h - 10h30: Rôle des annexes nationales pour la mise en œuvre des Eurocodes

10h50 - 11h20: Eurocodes et marchés publics : intégrer les normes dans les appels d’offre

11h20 - 11h50: Réglementation construction et conception parasismique

11h50 - 12h20: Application des parties "feu" des Eurocodes dans le cadre de la réglementation incendie

12h20 - 12h45: Usage des Eurocodes en dehors de l’Union Européenne

14h15 - 14h30: La réglementation des produits de construction : le marquage CE et le lien avec les Eurocodes

14h30 - 15h: Retour d'expérience sur l'utilisation des Eurocodes Béton et Métal pour les ponts et les bâtiments industriels: des outils pour enrichir sa pratique et faciliter l'approche des réglementations à l'international

15h - 15-30: Quels liens entre les normes d'exécution, les normes d'essais et les Eurocodes? L'exemple de l’Eurocode 7

15h50-16h30: L’appropriation des Eurocodes par les utilisateurs – l'exemple du Centre de Recherches de Michelin constuit en zone sismique

16h30 - 17: Application aux ponts et grands ouvrages: quels sont les outils à votre disposition?

17h - 17h15: Actualité et nouveaux thèmes de travail des Eurocodes

17h15 - 17h30: Conclusion de la journée et perspectives

AFNOR Compétences vous propose une journée de conférence pour échanger avec des experts et découvrir des témoignages concrets d’utilisateurs.

Intervenants

(au 16 juin 2014, susceptible de modifications)

- Philippe Bisch, Président d’honneur de l'Association française de génie parasismique et représentant français Eurocode 8

- Emmanuel Bouchon, Chef de la division des grands ouvrages et de l’innovation, CEREMA

- Sébastien Burlon, Département Géotechnique, Eau, Risques et Sciences de la Terre, IFSTTAR

- Jean-Armand Calgaro, Professeur au CHEC, ancien président (2007-2013) du comité technique CEN/TC250

- Odile Caillat Magnabosco, Responsable développement, AFNOR Normalisation

- Etienne Cailleau, Chef de projet, Département construction et cycle de l'eau, AFNOR Normalisation

- Thierry Duclos, Directeur des Etudes des viaducs de la Nouvelle Route du Littoral à la Réunion, Vinci construction Grands Projets

- Roger Frank, Directeur de recherche CERMES, École des Ponts ParisTech et Président de la commission P06E

- Joël Kruppa, Ancien responsable du groupe horizontal "feu" du CEN TC 250

- Pierre Maitre, Directeur Agence Nationale Construction, SOCOTEC et Président de la commission de normalisation de la construction Métallique et Mixte (CNC2M), BNCM

- Evelyne Osmani, Directeur du B.E Structures, Eiffage Construction

- Michel Pernier, Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Ministère de l'écologie du Développement Durable et de l'Energie (MEDDE)

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 06:46
RAGE
RAGE

40 documents techniques à destination des professionnels, Programme RAGE.

Depuis le début de l’année 2014, une vingtaine de nouveaux documents techniques ont été publiés par le Programme d’accompagnement des professionnels du bâtiment RAGE.

40 documents sont désormais disponibles gratuitement sur le site Internet dédié au Programme RAGE, dont 25 documents de référence, de type Recommandations professionnelles ou Guides. Et d’ici la fin de l’été 2014, une dizaine de nouveaux référentiels techniques viendra compléter cette production qui est au cœur des enjeux énergétiques et environnementaux de la filière.

À terme (fin 2014), ce sont près de 60 documents de référence, représentant près de 120ouvrages distincts, qui seront disponibles sur une grande variété de solutions techniques clés, pour l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments neufs et existants, ainsi que 25 Rapports à vocation pédagogique.

Rappel sur le Programme RAGE

Initié en juin 2010, le Programme d’accompagnement des professionnels du bâtiment RAGE est, en 2014 dans une phase intensive de publication des différents documents techniques produits.

v Les différents documents produits

Les Recommandations professionnelles RAGE sont des documents techniques de référence, préfigurant un avant-projet NF DTU, sur une solution technique clé améliorant les performances énergétiques des bâtiments. Leur vocation est d’alimenter soit la révision d’un NF DTU en vigueur, soit la rédaction d’un nouveau NF DTU. Ces référentiels sont reconnus par les assureurs.

Les Guides RAGE sont des documents qui décrivent des solutions techniques innovantes améliorant les performances énergétiques des bâtiments. L'objectif de chacun de ces guides est de donner aux professionnels de la filière les règles à suivre pour assurer d'une part une bonne conception, d'autre part une bonne mise en œuvre de la solution technique considérée, puis d'assurer une maintenance adaptée.

Les Rapports RAGE présentent les résultats d’études conduites dans le but de doter les acteurs de la filière d’outils fiabilisés et pertinents, ou d’essais réalisés pour mener à bien la rédaction de nouveaux documents de référence.

v Des référentiels au cœur des enjeux de la rénovation énergétique

75 % de référentiels techniques produits par le Programme RAGE couvrent les travaux de rénovation du bâti existant, alors que ces travaux n’étaient visés par quasiment aucune Règle de l’art en vigueur.

v Des référentiels indispensables pour garantir la qualité des travaux

50 % des documents de référence produits couvrent des solutions techniques vierges jusqu’à présent de tout référentiel et 50% offrent une mise à jour de règles existantes obsolètes.

L’existence de ces référentiels à jour pour la conception, la mise en œuvre et l’entretien de solutions techniques clés pour l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments est une nécessité pour permettre la montée en compétences des professionnels et renforcer, in fine, la qualité des travaux exécutés en termes d’efficacité énergétique.

La qualité et l’utilité de ces productions ont été reconnues par les assureurs, qui ont décidé d’intégrer les Recommandations professionnelles RAGE dans leur définition des techniques courantes.

v Une mobilisation nationale de la filière sans précédent

Ces documents sont le fruit d’un important travail collaboratif associant notamment les centres techniques industriels de la profession (FCBA, CTMNC, CTICM, CERIB), le COSTIC, l’expertise scientifique du CSTB et les compétences de près de 150 professionnels de terrain (entreprises, artisans, BET, contrôleurs techniques) reconnus dans leur métiers. L’ensemble des syndicats d’industriels concernés et les représentants de la maîtrise d’œuvre et des assureurs ont également été consultés au cours du processus rédactionnel.

En pratique, ce sont plusieurs centaines d’acteurs, venant de toutes les disciplines de la filière et de tout le territoire national, qui ont été mobilisés, représentant plus de 25 000 jours/homme sur la durée du Programme.

v Bilan de l’activité sur le site Internet du Programme

Depuis 2012, 90000 téléchargements de documents techniques ont été comptabilisés sur le site Internet du Programme, avec une moyenne en 2014 de plus de 5000 téléchargements par mois. 35 000 personnes ont visité ce site Internet depuis sa mise en ligne et 10 % sont aujourd’hui abonnés en ligne aux publications du Programme.

Vingt nouvelles publications en 2014

www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

v 7 nouvelles Recommandations professionnelles RAGE

Depuis le début de l’année 2014, 7 nouvelles Recommandations professionnelles RAGE ont été publiées. Au total, ce sont 14 Recommandations professionnelles RAGE, représentant 28 ouvrages distincts, qui sont aujourd’hui déjà mis à la disposition des acteurs de la filière Bâtiment.

D’ici la fin de l’année 2014, 17 Recommandations professionnelles RAGE supplémentaires seront publiées.

40 documents techniques à destination des professionnels, Programme RAGE.

v 6 nouveaux Guides RAGE 6 nouveaux Guides RAGE ont été publiés en 2014. Ainsi, 10Guides, représentant

13 ouvrages distincts, sont désormais disponibles. D’ici la fin de l’année 2014, 17 Guides RAGE supplémentaires seront publiés.

40 documents techniques à destination des professionnels, Programme RAGE.

v 7 nouveaux Rapports RAGE Suite à la publication cette année de 7 nouveaux Rapports RAGE, ce sont aujourd’hui

13 Rapports RAGE mis à la disposition des acteurs de la filière Bâtiment. D’ici la fin de l’année 2014, 10 Rapports RAGE supplémentaires seront publiés.

40 documents techniques à destination des professionnels, Programme RAGE.
40 documents techniques à destination des professionnels, Programme RAGE.

Les trois dernières publications du Programme RAGE, le 15 juillet 2014

Recommandations professionnelles RAGE

Procédés d'isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène expansé

Ces Recommandations professionnelles traitent des travaux d’isolation thermique par l’extérieur des façades en béton ou en maçonnerie, en neuf comme en rénovation.

Les procédés d’isolation thermique visés sont des procédés sans lame d’air ventilée, mis en œuvre sur l’extérieur des parois, qui combinent un isolant en polystyrène expansé et un système d’enduit appliqué sur l’isolant. Ce sont les procédés d’isolation thermique extérieure les plus fréquemment employés.

La première partie des Recommandations (chapitres 1 à 3) précise le domaine d’application, les références, les termes et les définitions qui s’appliquent.

La deuxième partie de ces Recommandations (chapitres 4 et 5) décrit les composants à utiliser et leurs caractéristiques, ainsi que les performances que doivent présenter les procédés complets, en lien notamment avec les réglementations en vigueur.

Les supports admissibles et leur préparation, ainsi que la mise en œuvre des procédés en partie courante et aux points singuliers, constituent la troisième partie de ces Recommandations (chapitres 6 à 8). Ces techniques de mise en œuvre ne sont actuellement pas couvertes par un DTU.

Enfin la dernière partie du document (chapitres 9 et 10) est consacrée, d’une part, aux autocontrôles nécessaires de l’entreprise et, d’autre part, aux principales règles à respecter pour l’entretien et la rénovation des procédés.

40 documents techniques à destination des professionnels, Programme RAGE.

Rapport RAGE

Pompes à chaleur géothermiques Les opérations de forage et limites de prestations

Ce Rapport présente les différentes étapes de la réalisation d’un chantier de forage pour la mise en place de sondes géothermiques verticales ou de forage sur nappe aquifère.

Dans une première partie, les tâches de chaque intervenant (installateur, foreur, maître d’ouvrage) sont décrites pour chacune des étapes de réalisation. Cet état permet ainsi d’établir les responsabilités de chacun.

Dans une seconde partie, des exemples de fiches sont proposés afin de faciliter les coordinations techniques entre les différents intervenants et d’attester des tâches réalisées :

- Fiche récapitulative des opérations à réaliser pour les sondes géothermiques verticales ;

- Fiche récapitulative des opérations à réaliser pour les forages sur nappe ;

- Rapport de forage ;

- Profil de forage ;

- Protocole de pompage ;

- Fiche descriptive des travaux réalisés pour les sondes géothermiques verticales en individuel ;

- Fiche descriptive des travaux réalisés pour les forages sur nappe en individuel.

40 documents techniques à destination des professionnels, Programme RAGE.

Guide RAGE

Procédés de panneaux sandwichs – Panneaux béton isolé à peau extérieur librement dilatable

Les panneaux sandwichs lourds en béton sont des éléments de grande dimension (généralement 12 mètres de long et 4 mètres de hauteur maximum) entièrement préfabriqués en usine. Ils sont le fruit de l’évolution des murs préfabriqués classiques en béton visés dans le DTU 22.1.

Ces panneaux associent une paroi intérieure (de l’ordre de 10 à 25 cm d’épaisseur) préfabriquée en béton armé, une paroi extérieure mince (généralement de 7 cm d’épaisseur) également préfabriquée en béton armé et maintenue par un système de liaison permettant à la paroi de se dilater sous les variations de température et d’un matériau isolant (de l’ordre de 4 à 20 cm d’épaisseur) entre ces deux parois.

Le présent Guide rassemble les principales dispositions à connaître, depuis la phase de conception jusqu’à la mise en œuvre des panneaux sur chantier, permettant de garantir les performances et la durabilité des ouvrages réalisés avec ce procédé.

Les différentes dispositions décrites n’ont cependant pas vocation à se substituer ni à prévaloir sur les exigences contenues dans les Avis Techniques ou Document Techniques d’Application qui visent ces procédés.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 06:46
Une thérapie de choc face à l’immobilisme et aux freins réglementaires en matière d’économies d’énergies

Une thérapie de choc face à l’immobilisme et aux freins réglementaires en matière d’économies d’énergies

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a été saisi pour établir des informations quant au développement à attendre du secteur du bâtiment notamment en matière d’économies d’énergie. Intitulée « LES FREINS RÉGLEMENTAIRES À L’INNOVATION EN MATIÈRE D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE DANS LE BÂTIMENT », l’étude a été réalisée M. Jean-Yves LE DÉAUT, député, et M. Marcel DENEUX, sénateur et été rendue public le mercredi 9 juillet

Ce rapport d’une centaine de pages propose 20 recommandations pour lever « les freins réglementaires à l’innovation en matière d’économies d’énergie dans le bâtiment ». Des propositions, si elles devaient être suivies, constitueraient une thérapie du choc. Elles mettraient profondément en cause bien des acquis scientifiques, économiques et administratifs de la politique de rénovation énergétique des bâtiments.

L’étude débute par l’affaire de la ouate de cellulose, produit isolant fabriqué à partir de vieux papiers journaux. C’est un produit doublement écologique dans la mesure où, d’une part, il repose sur du recyclage, et d’autre part, il mobilise des ressources en bois, donc permet de stocker durablement du carbone. Il est utilisé depuis 70 ans aux États-Unis, depuis 40 ans en Allemagne, et c’est en profitant de cette expérience que le marché français a pu se développer rapidement. Jusqu’en 2008, ce produit était totalement importé. Face à une demande croissante sur le marché français, des usines se sont installées, huit au total, la majorité d’entre elles employant à peine 10 personnes.

La ouate de cellulose représente aujourd’hui moins de 5 % du marché français de l’isolation, mais connaît une croissance rapide, puisque la part de marché ne dépassait pas 1 % en 2009. Les industriels concernés sont des acteurs dynamiques du tissu industriel de leur département : les Landes pour Ouateco, les Vosges et le Puy-de-Dôme pour NrGaïa, l’Allier pour Isofloc, l’Hérault pour Ouattitude, la Vendée pour Igloo.

La ouate de cellulose a subi deux chocs normatifs en quelques mois, qui ont ballotté les petites entreprises concernées : le premier choc a concerné les intrants utilisés comme fongicides; le second choc portait sur les risques d’incendie du fait des spots lumineux.

S’en suit l’affaire des isolants minces, qui comme l’indique leur nom, les isolants minces sont des produits de faible épaisseur (5 à 30 millimètres) constitués généralement d’un ou plusieurs feuilles réfléchissantes (en aluminium ou en plastique métallisé) intercalés entre des couches de matériaux de nature alvéolaire permettant de piéger un certain volume d’air. Ces matériaux sont d’origines variées : mousse plastique, film à bulles, laine végétale, animale, minérale. Une controverse qui porte selon l’étude sur la pertinence respective, d’une part, des mesures de la performance intrinsèque des isolants en laboratoire, avec tout ce qu’elle comporte de théorique et, d’autre part, des mesures de leur performance effective en situation réelle, avec tout ce qu’elle comporte d’aléas. D’un côté, on peut critiquer une mesure qui ne tient aucun compte de la réalité pratique des conditions de pose, de l’autre, on peut critiquer une mesure qui viole le principe de la reproductibilité.

Des campagnes de mesure in situ ont été effectuées en France en 2005 par le CSTB et le CNRS, puis ailleurs en Europe par divers organismes : le BRE en Grande-Bretagne, le CSTC en Belgique, l’IBP en Allemagne, le BDA aux Pays- Bas. Sur la base d’une pose parfaite, qui seule peut garantir la reproductibilité de ces expériences, celles-ci confirment l’écart de performance théorique de 1 à 2 qui distingue les deux types de produits. Mais justement, toute l’argumentation de la société Actis repose sur le fait qu’il est plus facile de réaliser une mise en œuvre de qualité avec un isolant mince.

Ces premiers aléas et divers autres constats ne permettent pas de bien orienter les schémas de performances énergétiques cohérentes. le public, mais aussi les entreprises, perdent confiance dans un système opaque, bureaucratique et trop centralisé.

Yves Farge résume cette situation : « Pouvons-nous nous permettre ce luxe, dans un pays où il manque un million de logements, où il faudrait rénover 800 000 logements chaque année ? Nous ne pouvons plus nous contenter de changements à la marge. Il faut jeter de gros pavés dans la mare. Pour cela, il faut une volonté politique forte, capable de mettre au pas une administration vivant de la complexification règlementaire ... Nous sommes comme Byzance, inconscients du danger à nos portes ... Les réglementeurs et vérificateurs, leurs agents publics et alliés objectifs vont accroître ainsi la taille de leur marché, et contribueront une fois de plus à l’inflation réglementaire tout en plaidant l’obligation sociale. »

Les conclusions de l’enquête estime qu’il y a un précipice entre les intentions des gouvernements de Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls sur la nouvelle France industrielle, ses 34 plans de reconquête par l’innovation, et la réalité sur le terrain.

L’enquête partage ainsi le constat : un tiers des émissions de gaz à effet de serre provient du gaspillage énergétique du bâtiment.

L’étude explique qu’en France, une administration trop tatillonne tue l’innovation.

Par ailleurs, l’étude mentionne que MM. Bruno Sido et Jean-Yves Le Déaut avait déjà lancé un signal d’alerte dans leur rapport de septembre 2013 sur la « transition énergétique à l’aune de l’innovation et de la décentralisation », en affirmant qu’on ne pourra pas réussir la transition énergétique sans innovation ou sans rupture technologique. Or les auditions de l’enquête ont permis de constater que certains responsables des structures clefs de la gestion de la transition énergétique sont en réalité des adeptes de l’immobilisme et, qu’en pratique, les nouvelles technologies sont souvent freinées, car les acteurs dominants sur leur marché, qui n’ont aucun intérêt à ce que les choses évoluent, parviennent à faire prévaloir leurs vues.

Face à cet immobilisme, l’étude propose dans ses recommandations des modifications drastiques de nos pratiques. Elle estime notamment que si ces mesures ne sont pas rapidement mises en œuvre la France connaîtra de graves difficultés économiques et sociales.

Elle rajoute que l’État ne montre pas l’exemple, notamment avec un code des marchés publics qui ne prend pas en compte le coût complet d’un équipement sur son cycle de vie ; or le moins cher à l’installation n’est pas toujours le plus performant, car le coût d’entretien peut devenir exorbitant.

L’Allemagne, toujours citée comme modèle, dispose de deux atouts majeurs trop peu mentionnés : la décision publique se fait outre-Rhin sur le coût global d’une installation et de son entretien ; de surcroît, le niveau technique des acteurs opérationnels du bâtiment est bien meilleur, car le système allemand valorise le travail manuel.

Les vingt recommandations que l’étude formule définissent une nouvelle ligne directrice pour la politique du bâtiment. L’enquête stipule que la première tâche du Gouvernement devrait être de simplifier le maquis touffu des aides ciblées sur des techniques qui ne sont pas toujours installées à bon escient. Il faut évoluer progressivement vers des aides plus globales, qui garantissent mieux la bonne utilisation des ressources au service de la performance énergétique.

La RT2012 a constitué un progrès dans la réglementation, mais il faut que le système soit plus transparent. Son moteur de calcul est aujourd’hui une boîte noire. Il faut qu’il se transforme en aquarium.

L’étude propose donc des pistes d’amélioration, par exemple, rendre public le code de calcul informatique, pour que chaque requérant puisse vérifier si la transcription logicielle du fonctionnement de son équipement est correct. Dans tous les domaines industriels, le retour d’expérience est primordial. Le secteur du bâtiment ne devrait pas faire exception.

Cette enquête dans le monde du contrôle et de la réglementation énergétique du bâtiment a fait découvrir un système similaire à celui qui régissait le domaine nucléaire il y a une vingtaine d’années : mélange des genres entre recherche, évaluation, conseil, expertise et contrôle; combinaison désordonnée entre une centralisation à outrance des instances décisionnaires et une multiplicité d’opérateurs institutionnels travaillant plus en concurrence qu’en coopération; endogamie des acteurs décisionnels avec les responsables industriels ; distance marquée entre les universités, les écoles d’architecture et les centres techniques en charge des technologies du bâtiment ; aucune place dans le monde de la recherche pour la physique des bâtiments en tant que telle ; pas de réelle stratégie pour traiter la priorité absolue de la rénovation. Le bâtiment est considéré comme une discipline subalterne.

Le tableau peut paraître sévère, mais une thérapie de choc s’impose, car nous ne deviendrons pas les champions de demain si nous continuons à gérer l’innovation de manière technocratique. L’affaire de la liquidation judiciaire de l’entreprise NrGaïa, qui développait des technologies à base de ouate de cellulose, illustre les effets destructeurs des à-coups réglementaires.

Or il faut se mettre en position d’anticiper les marchés futurs. Les Allemands et les Autrichiens l’ont bien compris. Ils donnent une réelle priorité à la recherche dans la physique des bâtiments, la gestion active de l’énergie, la récupération de calories dans la masse du bâti. Le principe est simple : « récupérer toutes les formes de chaleur quand elle est gratuite, la restituer quand on en a besoin ».

La maison passive sera la maison de demain.

Trois types de freins identifiés, la France a tous les atouts pour relever le défi de la transition énergétique. Il faut pour cela simplifier, débureaucratiser, rendre le système plus transparent, soutenir la formation de tous les acteurs, du maître d’œuvre à l’artisan en passant par l’architecte et l’ingénieur de bureau d’études, ouvrir le système vers les universités, organiser l’audit et l’expertise et évaluer a posteriori les techniques mises en œuvre.

Les recommandations de ce rapport doivent être prises en compte dans la future loi sur la transition énergétique, car le secteur du bâtiment constitue l’un des principaux gisements pour permettre à la France de respecter ses engagements pour relancer l’économie après la crise, pour créer 300 000 emplois, pour nous donner des avantages compétitifs en développant la recherche, l’innovation.

Plus d’un million cent mille personnes, auxquelles il faut ajouter 385000artisans, sont salariées dans le secteur du bâtiment. Les travaux du bâtiment représentent un chiffre d’affaires de 126 milliards par an, dont 42milliards sont affectés aux travaux d’entretien et d’amélioration dans le logement. Cette valeur doit être doublée si on veut tenir nos engagements. Si on considère que les logements recouvrent 3 milliards de mètres carrés, leur rénovation, au coût couramment admis de 300 euros le mètre carré, correspond à une dépense totale de 900 milliards d’euros. D’ici 2030, donc sur 15 ans, cela représente un effort de 60 milliards par an. Même si nous n’atteignons que la moitié de cet objectif, soit 30 milliards, cela représente 300000 emplois supplémentaires par an.— 84 —

Ainsi pour l’étude, la transition énergétique doit être vue comme un formidable défi scientifique, technologique et social puisqu’il va profondément transformer notre quotidien.

Une thérapie de choc face à l’immobilisme et aux freins réglementaires en matière d’économies d’énergies

RECOMMANDATIONS

I. METTRE FIN À LA SITUATION DE « PRESCRIPTEUR PRESTATAIRE » DU CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BÂTIMENT (CSTB)

1. Transférer la gestion des laboratoires du CSTB à une entité nouvelle, juridiquement distincte : «Les laboratoires de la physique du bâtiment», reprenant toutes les activités de recherche et de prestations techniques associées à l’utilisation des équipements des laboratoires.

2. Intégrer « Les laboratoires de la physique du bâtiment » au sein d’un réseau regroupant tous les centres français de recherche sur les matériaux, les techniques et les systèmes du bâtiment, y compris les huit plateformes technologiques du plan « Bâtiment durable ».

3. Recentrer le CSTB sur ses missions d’évaluation technique, d’expertise, et d’information et lui assurer, sous le contrôle du Parlement, un financement autonome à partir d’une contribution prélevée sur les primes d’assurance versées dans le cadre de la couverture obligatoire prévue par la responsabilité décennale. Élargir son conseil d’administration à deux personnalités qualifiées désignées par l’OPECST.

II.REFONDER LA GESTION DU MOTEUR DE CALCUL DE LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE

4. Confier les décisions relatives à l’évolution du moteur de calcul à un «Haut conseil de l’efficacité énergétique» représentant les universités, les organismes de recherche et toutes les parties prenantes du bâtiment à travers des collèges nommés par décret sur proposition des instances représentatives pertinentes. La DHUP en assurerait le secrétariat. Le Gouvernement et l’OPECST y désigneraient des personnalités qualifiées. Le président du « Haut conseil » serait nommé en conseil des ministres après avis public de la commission permanente compétente de chaque assemblée, dans le cadre de la procédure prévue par l’article 13 de la Constitution. Il faudra permettre systématiquement aux demandeurs de l’ajout d’un système innovant au moteur de calcul de la réglementation thermique (par la procédure dite du « Titre V ») de présenter leur dossier devant le « Haut conseil ».

5. Corriger régulièrement le critère de performance énergétique d’un bâtiment, sur la base de l’énergie réelle consommée annuellement dans le cadre d’une utilisation normale. Établir un critère de performance énergétique indiquant, en plus de la consommation en énergie primaire, un plafond numérique d’émission de CO2 et une part minimale d’énergie renouvelable utilisée localement.

6. Introduire l’obligation de gérer les intermittences d’occupation, la variabilité des usages de certains bâtiments et d’installer les instruments de mesure correspondants.

7. Gérer la transcription informatique du moteur de calcul en mode d’accès ouvert et gratuit aux sources, de manière à permettre d’en modifier les hypothèses et les paramètres, le CSTB prenant en charge l’animation du réseau des contributeurs et l’édition des versions nouvelles.

III. ARTICULER LA RÉGLEMENTATION FRANÇAISE AVEC LES LABELS EUROPÉENS EXIGEANTS

8. Promouvoir un label visant une consommation d’énergie primaire faible ou nulle et respectant un plafond d’émission de CO2 grâce à une optimisation de l’utilisation locale des apports d’énergie renouvelable selon le principe de la maison passive. Fixer un nombre minimal de bâtiments devant respecter ce label par rapport au nombre annuel de bâtiments construits.

9. Étudier dans quelles conditions les labels « Passivhaus » et « Minergie Plus », et éventuellement d’autres labels conçus pour certifier, en construction ou en rénovation, des bâtiments dont la consommation d’énergie est faible ou nulle, pourraient être intégrés à la règlementation française.

IV. SIMPLIFIER LA JUNGLE DÉSORDONNÉE DES AIDES, EN LES GLOBALISANT ET EN LES ORIENTANT PAR PRIORITÉ VERS LES PROJETS DE RÉNOVATION LES PLUS STRUCTURÉS

10. Inscrire les aides fiscales dans la durée. Mettre en extinction progressive, selon un échéancier annoncé, les aides accordées pour l’installation au coup par coup de nouveaux équipements, hors de tout audit d’ensemble des besoins de rénovation.

11. Conditionner l’accès aux aides à l’établissement préalable d’un plan global de rénovation, un « passeport rénovation », validé par un « conseiller à la rénovation » certifié. Allouer les aides par étape, selon l’échéancier des opérations prévues par le « passeport rénovation », afin d’inciter à la réalisation complète du plan.

12. Organiser un financement public de la rénovation, via la Caisse des dépôts et consignations, sur la base d’un viager partiel permettant un remboursement du principal lors de toute mutation juridique du bien rénové (vente, donation, héritage).

13. Supprimer la possibilité d’obtenir des certificats d’économie d’énergie en lien avec l’installation d’équipements sans projet de rénovation d’ensemble, et orienter une part des certificats d’économie d’énergie vers le financement des programmes de recherche et d’expérimentation en matière de performance énergétique.

V. RENFORCER LA FORMATION À LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE ET Y ASSOCIER L’UNIVERSITÉ

14. Créer un réseau de « conseillers à la rénovation » certifiés, contrôlés par l’ADEME, compétents pour définir un projet global de rénovation, astreints à des mises à niveau périodiques de formation, et dont l’intervention conditionne l’obtention des aides.

15. Développer les formations initiales et continues aux technologies du bâtiment dans les lycées professionnels, accroître les moyens et le nombre des centres de formation des apprentis aux métiers du bâtiment, encourager l’installation de plateformes expérimentales permettant de certifier les performances, et de progresser dans la mesure in situ.

16. Instituer une nouvelle filière universitaire de formation initiale, continue et professionnelle centrée sur la performance énergétique pour diplômer, puis maintenir à niveau par des stages sanctionnés par un examen, les « conseillers à la rénovation ».

VI. SOUTENIR LA QUALITÉ AU SEIN DES FILIÈRES INDUSTRIELLES DU BÂTIMENT PAR UNE COMMANDE PUBLIQUE EXEMPLAIRE ET UN RENFORCEMENT DE L’EFFORT DE RECHERCHE

17. Imposer, sous peine de nullité, que tout contrat conclu pour assurer une prestation d’efficacité énergétique, qu’il s’agisse de l’installation d’un équipement, d’une construction ou d’une rénovation globale, précise si le prestataire fait, ou non, une allégation de performance.

18. Introduire dans les appels d’offre publics d’équipements énergétiques, pour l’État comme pour les collectivités locales, l’obligation de considérer non le prix d’achat, mais le coût cumulé des produits sur la totalité du cycle de vie (y compris la maintenance).

19. Faire de l’efficacité énergétique et du secteur de la « physique des bâtiments » un axe majeur de la stratégie nationale de la recherche. Accompagner la mise en place des plateformes technologiques du plan « Bâtiment durable » via un rapprochement des pôles régionaux de compétitivité sur des thèmes voisins pour créer des pôles nationaux à vocation internationale (par exemple, rapprocher Énergivie d’Alsace, le Pôle fibre de Lorraine, et Xylofutur d’Aquitaine pour la filière bois et l’efficacité énergétique).

20. Donner un droit d’expérimentation aux régions, en lien avec le Haut Conseil de l’efficacité énergétique et les assureurs, pour tester des solutions innovantes améliorant l’efficacité énergétique.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 06:54
Performance énergétique des bâtiments : Colloque AFNOR sur l'évolution des normes - Lundi 30 juin de 14h30 à 17h30 à Saint-Denis (93)

Performance énergétique des bâtiments : Colloque AFNOR sur l'évolution des normes - Lundi 30 juin de 14h30 à 17h30 à Saint-Denis (93)

La Commission européenne soutient le développement des normes volontaires, par les professionnels concernés, pour renforcer l'efficacité de la directive « Performance Energétique des Bâtiments » (2010/31/UE) et développer une offre européenne compétitive.

Ce colloque est organisé pour présenter les orientations prises par les travaux pilotés par AFNOR. Objectifs : développer la cohérence des pratiques nationales afin de faciliter l'adoption d'une méthode commune, en Europe, pour évaluer la performance énergétique des bâtiments.

Les perspectives réglementaires et la cohérence avec la normalisation européenne seront également présentés, de façon didactique et transparente.

Inscription gratuite et en ligne

Programme :

Le programme de normalisation mandaté par la Commission Européenne : Florent TROCHU, chef de projet – AFNOR Normalisation

Présentation générale du contexte (exigences EPBD Recast), du mandat de la Commission européenne et planning des travaux. Objectif et actions de la Commission Européenne, coordination avec les États membres.

Approche holistique, indicateurs de performance dans le projet de norme prEN 15603 « Performance énergétique des bâtiments » : Johann ZIRNGIBL, CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)

Présentation générale de la norme cadre EN 15603. La prise en compte des énergies renouvelables. Bâtiments à énergie positive, domaine d'application ("on site/ nearby" distance) et avancement notable demandé par la directive.

Enjeux sectoriels et les apports de la normalisation pour les secteurs

Performance thermique (CEN/TC 89) - Alain KOENEN - LNE Ventilation (CEN/TC 156) Lumière et éclairage (CEN/TC 169) - Bernard DUVAL - AFE Systèmes de chauffage et refroidissement (CEN/TC 228) - Johan ZIRNGIBL - CSTB Gestion Technique des Bâtiments et régulation (CEN/TC 247) - Dan NAPAR - SIEMENS.

Perspectives réglementaires à l'horizon 2020 : contribution au « choc de simplification » Perspectives économiques, environnementales et sociales : la contribution du secteur de la construction à l'objectif sociétal de transition énergétique : Dan NAPAR - SIEMENS

Développement du marché européen puis international, circulation des produits, "agir pour ne pas subir", cohérence et ressource.

Date et lieu

Lundi 30 juin 2014 de 14h30 à 17h30 Groupe AFNOR - 11, rue Francis de Pressensé - 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex

Qu'est-ce qu'une norme ?

Une norme est un document de référence publié par AFNOR, élaboré à la demande et avec le concours actifs des parties intéressées, fédérées de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales...). Co-construite de manière itérative, une norme fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. 33 399 normes volontaires étaient disponibles à fin 2013, dont 1% rendues d’application obligatoire par la réglementation. Les normes volontaires vivent : elles sont revues systématiquement et a minima tous les cinq ans. Les utilisateurs décident de leur maintien, leur mise à jour ou leur annulation. 2 194 nouvelles normes ont été publiées en 2013, dont 1 250 mises à jour. 1936 ont été supprimées.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 06:48
Céquami améliore son référentiel NF Maison Rénovée RGE

Céquami améliore son référentiel NF Maison Rénovée RGE

Après QUALIBAT, Céquami fait évoluer son référentiel NF Maison Rénovée RGE pour répondre plus que jamais aux nouvelles règles du jeu. Celles qui à partir du 1er juillet 2014, seuls les particuliers qui feront appel à un professionnel de la rénovation portant la mention RGE - Reconnu Garant de l’Environnement – pourront bénéficier de l’éco conditionnalité.

La maîtrise des consommations et l’amélioration de la qualité globale des maisons s’imposent comme des priorités publiques. La recherche de confort, de bien-être, d’espace et de lumière constitue quant à elle la motivation première des particuliers qui souhaitent réaliser des travaux. La certification NF Maison Rénovée RGE répond à ces deux préoccupations.

Elle est la seule certification qui fait l’objet de contrôles sur l’organisation, les services et la qualité technique de la maison, et dans laquelle le professionnel s’engage sur le résultat défini avec le particulier. NF Maison Rénovée RGE constitue ainsi le repère le plus fiable pour identifier et choisir le professionnel capable de réaliser une rénovation globale de qualité.

Les nouveaux atouts de la certification NF Maison Rénovée RGE pour le consommateur :

* Des exigences techniques resserrées autour des 3 priorités phares : Économie – Santé – Confort d’usage ;

* L’intégration des critères liés au dispositif RGE, nouveau passeport, voire passage obligé, pour tous les professionnels qui souhaitent permettre à leurs clients de bénéficier des aides publiques.

“ Avec 13 millions de maisons individuelles, les enjeux de la rénovation sont considérables : maîtrise des consommations d’énergie, réduction des émissions de gaz à effet de serre, amélioration du confort intérieur... Face à cette nouvelle donne, Céquami se doit d’accompagner au mieux les professionnels comme les particuliers, en leur apportant des outils en phase avec leurs attentes, leurs contraintes et leurs réalités. C’est dans cet esprit que nous avons développé le nouveau Référentiel NF Maison Rénovée RGE. ” Patrick Nossent, Président de Céquami.

Ce nouveau millésime renforce les atouts et valeurs ajoutées de NF Maison Rénovée RGE : interlocuteur et contrat uniques, diagnostics, évaluation et bilan énergétique de l’existant, prix et délais convenus, DPE après travaux, etc.

À noter que la certification NF Maison Rénovée RGE permet d’accéder aux labels de performance énergétique, dont BBC-effinergie rénovation.

La certification NF Maison Rénovée RGE concerne tout professionnel (architecte, artisan, entreprise générale, constructeur) qui réalise les travaux de rénovation et / ou d’agrandissement d’une maison individuelle. Ce professionnel intervient en contractant général, interlocuteur unique qui conçoit, réalise et coordonne le projet de rénovation.

La certification s’adresse au client final qui a un projet de rénovation de sa maison pour l’améliorer et/ou l’agrandir.

Qu’est-ce qui est certifié : la maison ou le professionnel ?

La marque NF Maison Rénovée RGE reconnait les professionnels de la rénovation globale : c’est le professionnel qui demande la certification. S’il répond à toutes les exigences, Céquami lui délivre un certificat lui permettant d’utiliser la marque.

C’est la maison qui est certifiée. Seules les maisons qui atteignent après travaux le niveau C de l’étiquette énergie du Diagnostic de Performance Energétique, ou D si le point de départ est situé à G, peuvent être certifiées. Une attestation nominative est délivrée au particulier à la réception des travaux.

Le professionnel s’engage sur le résultat défini avec le client, maître d’ouvrage. Ce résultat est attesté par la certification.

Quelles sont les exigences de cette certification ?

Les exigences de la certification sont décrites dans un référentiel élaboré par des consommateurs et des professionnels, dont l’UCI-FFB, la CAPEB, l’Association Thermorenov.

Ces exigences portent sur :

* La qualité d’organisation du professionnel de la rénovation (management, autocontrôles, etc.) ;

* La qualité du service aux clients (depuis la commercialisation jusqu’au terme de l’année de parfait achèvement) ;

* La qualité technique de la maison rénovée couvrant tout ou partie des thèmes suivants : Économie- Santé - Confort d’usage. Inclue le bilan énergétique avant travaux et le DPE en fin de travaux.

Quels sont les contrôles ?

Le professionnel NF Maison Rénovée accepte de se soumettre, pour obtenir, conserver et renouveler le droit d’usage de la marque, à des contrôles, audits et vérifications de chantiers. Céquami vérifie des chantiers tout au long de la vie de la certification (4 ans).

Quels sont les atouts pour le client final ?

Pour le client final, la marque NF Maison Rénovée donne l’assurance des moyens mis en œuvre et des résultats obtenus en matière de qualité globale, de performances environnementales, énergétiques et de confort d’usage avec notamment :

* Un bilan initial avec la réalisation d’une évaluation de la performance énergétique et la préconisation des travaux de rénovation à prévoir, tous corps de métiers confondus.

* Un projet de rénovation précis et détaillé, l’accompagnement aux démarches administratives, l’évaluation financière tenant compte des aides (CIDD, éco prêt à taux zéro,...), des subventions...

* Un contrat de rénovation clair et précis incluant l’engagement de performance énergétique (niveau C à atteindre sur l’étiquette énergie ou D si étiquette G avant travaux), un descriptif précis et détaillé des travaux avec le prix global.

* La coordination de tous les intervenants et le contrôle de l’exécution des travaux : conformité au contrat, respect des réglementations, respect des délais, suivi de chantier et visites de chantiers.

* Un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) après travaux.

* La visite détaillée avec un dossier de réception complet dont l’attestation nominative de conformité NF Maison Rénovée, un service après-vente organisé et la mesure de la satisfaction client.

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 06:46
XP C08-100-1 norme pour harmoniser les déclarations environnementales d’équipements électriques, électrotechniques et de génie climatique

XP C08-100-1 norme pour harmoniser les déclarations environnementales d’équipements électriques, électrotechniques et de génie climatique

AFNOR vient de publier la norme XP C08-100-1, voulue et créée par les professionnels en quête de méthodes de référence, afin de délivrer des déclarations environnementales fiables et comparables pour les équipements électriques, électroniques et de génie climatique des bâtiments.

Les professionnels du secteur électrique, électronique et de génie climatique se sont mobilisés pour définir des méthodes harmonisées afin de proposer des données environnementales fiables, transparentes, comparables et vérifiées, comme le souhaitent les acheteurs et prescripteurs du secteur du bâtiment. La disponibilité et la qualité des informations environnementales des constituants du bâtiment sont devenus essentielles, comme le témoignent le développement de labels et de la règlementation.

La norme XP C08-100-1 délivre l’ensemble des indicateurs environnementaux et le format de déclaration nécessaire à leur restitution sous forme de profil environnemental. Compatibles avec les pratiques déjà répandues, notamment les méthodologies du programme PEP ecopassport, qui délivre depuis 2007 un cadre de référence, les procédures et les règles des Catégories de Produit (PCR) spécifiques pour ces matériels, elles se basent sur la norme NF EN ISO 14025, qui précise les principes et modes opératoires des déclarations environnementales de type III.

Cette norme s’adresse plus spécifiquement aux responsables environnement/produits, expert en Analyse Cycle de Vie (ACV) des entreprises en charge de l’élaboration des Profil Environnement Produit (PEP) ou vérificateurs en charge de l’évaluation de la conformité des PEP. Elle leur permettra d’avoir une approche spécifique pour les équipements, qui se différencient des produits de construction [Les méthodes de références pour les déclarations environnementales des produits de construction sont traitées dans la norme européenne NF EN 15804] par :

une grande variété des produits avec des applications multiples nécessitant des définitions d’unité fonctionnelle et de scenarios d’usage spécifiques ; leur constitution avec de nombreux composants et une chaine de fournisseur amont d’une grande complexité ;

unimpactenvironnementalprépondérantenphaseutilisationalorsquecelle-cin’est qu’optionnelle pour les produits ce construction ; un contexte législatif « environnement » dédié, avec entre autres les directives basse-tension, RoHS, WEEE et en particulier la directive ERP « Ecoconception des produits liés à l’énergie ».

Une norme à vocation européenne

Cette norme a été réalisée en cohérence avec la norme européenne NF EN 15978 pour permettre la consolidation des indicateurs environnementaux au niveau du bâtiment (voir le schéma). Elle a le statut de norme expérimentale, au sens où ses recommandations seront remises en question plus rapidement qu’à l’accoutumée, pour tenir compte de la grande évolutivité des besoins et des pratiques. Les professionnels à l’origine de la norme sont mobilisés pour la porter au niveau européen, afin d’établir un référentiel harmonisé, à l’instar de la norme NF EN 15804 relatives aux produits de construction.

Elle alimentera également les travaux européens aujourd’hui envisagés afin d’établir des règles communes applicables a l’ensemble des équipements Electriques ou de génie climatique.

Les professionnels à l’origine de la norme XP C08-100-1

AFNOR, FIF (Fédération des Industries Ferroviaires) ; GIMELEC (Groupement des industries de l'Equipement Electrique, du contrôle-commande et des services associés) ; GIFAM (Groupement interprofessionnel des fabricants d'appareils d'équipement ménager) ; BNPP (Bureau de normalisation des plastiques et de la plasturgie) ; ministère de la Défense, FIEEC (fédération des industries électriques, électroniques et de communication) ; France Telecom ; GIXEL (Groupement des industries de l'interconnexion, des composants et des sous-ensembles électroniques) ; IGNES (Groupement des industries du génie numérique énergétique et sécuritaire) ; LCIE (Laboratoire central des industries électriques) ; SFIB (Syndicat des fabricants de matériels informatiques et bureautiques) ; SYCABEL (syndicat professionnel des fabricants de fils et câbles électriques et de communication) ; Plastic Europe ; FEDEREC (Fédération des entreprises du recyclage).

XP C08-100-1 norme pour harmoniser les déclarations environnementales d’équipements électriques, électrotechniques et de génie climatique

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 07:48
Effinergie + et Bepos Effinergie 2013, accessibles aux bâtiments non résidentiels

Effinergie + et Bepos Effinergie 2013, accessibles aux bâtiments non résidentiels

Les nouveaux labels de performance énergétique, Effinergie + et Bepos Effinergie 2013, sont aujourd’hui accessibles aux bâtiments non résidentiels.

Certivéa renforce son rôle d’accompagnateur du marché avec cette capacité désormais acquise à délivrer les plus hauts niveaux de labels de performance énergétique pour les bâtiments non résidentiels : « Effinergie + » et « Bepos Effinergie 2013 ».

Les bâtiments non résidentiels peuvent désormais attester de performances supérieures à la réglementation actuelle et ainsi afficher leur exemplarité.

Certivéa vient de signer une convention avec le collectif Effinergie afin d’être habilité à délivrer les plus hauts niveaux de labels de performance énergétique à tous les acteurs des bâtiments non résidentiels :

Ce label permet un gain d’au moins 20% par rapport à la RT 2012. Ce label reprend les exigences de « Effinergie + » et va plus loin pour se rapprocher des bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire ceux qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment.

« Effinergie + » et « Bepos Effinergie 2013 » affichent ainsi un niveau de performance supérieur à la performance fixée par la Règlementation Thermique 2012. Ils permettent notamment de :

réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mettre en avant l’exemplarité de certains bâtiments non résidentiels en termes notamment de consommations énergétiques, obtenir des financements dans les régions où les programmes d’éco-conditionnalités mis en place le prévoient, préparer les acteurs à la future Réglementation Thermique de 2020, rendre plus pérennes les investissements des acteurs engagés dans la réalisation de leurs bâtiments neufs, faire attester de la performance atteinte par un organisme accrédité par le Comité français d’accréditation, le Cofrac.

Ces labels viennent compléter l’offre de labels de Haute Performance Energétique proposée par Certivéa, dont HPE, THPE, BBC- Effinergie, etc., et sont délivrés en association avec la certification NF HQETM ou avec une certification allégée NF portant sur les qualités associées à la performance énergétique.

A noter : la demande de label peut être réalisée au moment de la conception du projet et jusqu’à 6 mois après la réception des travaux. L’obtention de ces labels ne sera ensuite effective qu’après des vérifications documentaires et un audit sur site en phase réalisation par un expert indépendant et impartial.

Les donneurs d’ordre recourant à un bureau d’études certifié NF Etudes Thermiques peuvent bénéficier d’un coût réduit de 25 % environ pour l’obtention d’un label de performance énergique délivré par Certivéa : si un maître d’ouvrage fait appel à un bureau d’études certifié, un allègement de la vérification des exigences d’un label est accordé par Certivéa en phase conception.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 07:48
Et un label de plus… Biodivercity…

Et un label de plus… Biodivercity…

Alors que récemment le blog a relayé une étude menée par le CERTU intitulée ‘’Qualités urbaines, quels labels ?’’ dans laquelle elle précisait que le foisonnement de label génère un certain scepticisme, un nouveau label vient de naître Biodivercity..

L’étude du CERTU a donc permis d’éclairer les enjeux d’une labellisation portant sur les notions de qualité urbaine. L’étude y a pu relevé une multiplication des labellisations de qualité urbaine.

Ce foisonnement en tous genres montre l’intérêt croissant des différents acteurs, aussi bien par les promoteurs d’opérations immobilières, des aménageurs de quartiers nouveaux ou même des élus de grands territoires.

Utilisé à des fins marketing, ces multitudes d’outils de valorisation urbaine génèrent une certaine confusion et il faut bien le dire on peine à s’y retrouver...

Qu’en est-il de ce nouveau label Biodivercity ?

Lors du Salon de l’immobilier d’entreprise à Paris (SIMI), le Conseil International Biodiversité & Immobilier (CIBI) vient de lancer le label BiodiverCityTM, un label international pour la prise en compte de la biodiversité dans les projets immobiliers de construction et de rénovation. L’objectif de ce label, adossé à un référentiel technique, est d’évaluer et de promouvoir les opérations immobilières qui prennent en compte et valorisent la biodiversité dans les îlots bâtis, pour le bien-être des citadins.

Comme pourrait le faire une étiquette énergétique, le label évalue et affiche la performance écologique des bâtiments autour de quatre grands axes :

1. L’engagement : la connaissance et la compréhension de la biodiversité sur et autour du site à construire. Pour le maître d’ouvrage, il s’agit de se donner les moyens de travailler ce sujet de façon professionnelle et formalisée, en s’entourant des compétences appropriées et à travers un système de management de la biodiversité ;

2. Le projet : la recherche par la maîtrise d’œuvre d’une architecture écologique qui valorise le site biologique et le vivant, avec un plan masse qui intègre les continuité écologiques locales, des façades et toits vivants, ainsi qu’un rapport intérieur-extérieur optimisé ;

3. Le potentiel écologique de la parcelle : l’évaluation par l’écologue des facteurs scientifiques qui feront la valeur écologique du projet ;

4. Les services rendus et les aménités : les bénéfices tirés par les futurs usagers et riverains du site, en termes de bien-être, d’esthétique et d’apprentissage de la nature.

Avec 80% d'urbains à l'horizon 2050, favoriser la biodiversité urbaine intégrée aux ensembles bâtis est un enjeu pour l’environnement et le bien-être des citadins. C'est aussi une nouvelle valeur ajoutée (immatérielle) pour les immeubles et un enjeu économique pour une filière immobilière élargie aux acteurs de l'écologie et du vivant.

A l’heure actuelle, une part croissante de projets immobiliers est évaluée et valorisée suivant les certifications environnementales internationales (BREEAM©, LEED© et HQE©). Ces certifications ont commencé à intégrer la question de la biodiversité dans les projets immobiliers, mais sans faire l'objet d'une évaluation approfondie.

Le nouveau label BiodiverCityTM répond à la nécessité d'évaluations dédiées à la biodiversité, récompensant les meilleures opérations. Ce besoin est exprimé par les acteurs du secteur (maîtres d'ouvrage, constructeurs, foncières, écologues, paysagistes, etc.) qui voient également dans ce label un nouveau critère visible et pertinent pour la valorisation d’un bien immobilier.

Le référentiel technique, à partir duquel le label BiodiverCityTM est attribué, sera libre de droit et accessible sur Internet. Il a déjà été utilisé sur de premières opérations tests comme la rénovation de Challenger, siège social de Bouygues Construction à Guyancourt (78). L’évaluation de la conformité du projet immobilier au label sera réalisée par une tierce partie indépendante.

Le label est porté et remis par le CIBI, association à but non lucratif composée de collèges représentatifs de différents secteurs : investisseurs, promoteurs, foncières, bureaux d’études, constructeurs, fournis- seurs d’équipement et espaces verts.

Les membres fondateurs du CIBI sont Bolloré Logistics, Les Jardins de Gally, le groupe Caisse des Dépôts, Gecina, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, Bouygues Construction et Elan.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 06:48

Simplification.jpgChoc de simplification. AFNOR passe en revue les normes rendues d'application obligatoire par les pouvoirs publics dans le secteur de la construction

AFNOR contribue aux réflexions du gouvernement en proposant un examen des 1% des normes AFNOR rendues obligatoires par la règlementation et souligne toute l’importance des normes volontaires pour simplifier les textes réglementaires relatifs à la construction.

AFNOR participe à l’analyse des possibilités d’assouplissement, voire d’abrogation de « normes »  réglementaires touchant au secteur de la construction et du logement, sur proposition de Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du Logement. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement pour le logement présenté par le Président de la République le 21 mars dernier.

Les normes publiées par AFNOR sont construites sur demande et par les parties intéressées elles-mêmes, selon les règles du consensus, afin de répondre à des besoins collectifs et clairement identifiés. Elles sont d’application volontaire à 99% : seules 1% sont rendues obligatoires du fait de la règlementation.

Le patrimoine normatif AFNOR du secteur de la construction est relativement stable : autour de 3 800 documents. 280 documents ont été publiés en 2012, dont près de 80% étaient des mises à jour. 230 ont également été supprimés, car ils ne répondaient plus aux attentes des utilisateurs. AFNOR et les bureaux de normalisation du secteur de la construction sont soucieux de la pertinence, de l'utilité des normes qu'ils développent et poursuivent leurs actions dans le sens de la rationalisation de la collection de normes volontaires.

En appui des efforts des fédérations professionnelles du secteur de la construction, AFNOR apporte sa contribution au travail de simplification des textes réglementaires en axant ses actions sur les normes rendues d'application obligatoire par les pouvoirs publics et sur l'adoption d'une nouvelle approche réglementation / normalisation.

Analyse critique des normes d'application obligatoire :

AFNOR propose de passer en revue les normes rendues d'application obligatoire par les pouvoirs publics dans le secteur de la construction. Une analyse critique devrait conduire à des propositions d'évolution, en laissant par exemple une part plus importante aux normes volontaires. Une option pourrait être de scinder en deux le contenu des normes AFNOR rendues obligatoires, avec :

Une partie listant des exigences relevant directement de la réglementation, qui resterait d'application obligatoire, pour la santé et la sécurité des personnes et des biens par exemple.

Une partie d’application volontaire, reprenant les aspects relevant par exemple du confort d’usage.

La "nouvelle approche" :

Pour l’avenir, AFNOR propose de mettre en œuvre une  démarche de type "nouvelle approche" – mise en place par l’Union Européenne depuis 1985 – qui constitue une alternative efficace au "tout réglementaire". Objectif : limiter les risques de sur-réglementation et de sur-transposition de directives européennes. Une  démarche à deux niveaux pourrait être opérée :

Confier au corps réglementaire la définition d’exigences essentielles, sous forme d’obligations de résultats.

Laisser les acteurs concernés s’organiser, en aval, par l’élaboration de normes volontaires, pour définir des moyens de mise en œuvre et de présomption de conformité à la règlementation.

Les normes volontaires créent de la confiance. Elles suscitent l’innovation et permettent d’améliorer les méthodes de travail, de se différencier, de limiter les responsabilités. Ce sont des éléments de bon sens optionnels, mais légitimes.

Les normes volontaires, en chiffres :

33 141 normes volontaires sont aujourd’hui en vigueur en France, dont 3 166 internationales (ISO), 20 643 européennes (CEN) et 9 332 franco-françaises (AFNOR). Revues systématiquement et a minima tous les cinq ans pour lutter contre toute obsolescence, les professionnels décident de leur maintien, mise à jour ou annulation. Sur les 1 942 nouveaux documents publiés par AFNOR en 2012, 1 224 étaient des révisions. 1 543 normes ont été retirées des collections.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 06:44

Cerway.jpgCERWAY, une offre référentielle du mouvement HQETM pour de nouvelles contrées…

Dans le cadre de la présentation de «Vivapolis», marque française de la ville durable à l’export, sur Ecocity, Sommet Mondial de la Ville Durable, à Nantes, Madame Nicole Bricq, Ministre du commerce extérieur, a annoncé la naissance de Cerway, entité spécifiquement créée pour asseoir et développer encore plus la notoriété internationale du mouvement HQETM.

La mission première de cette filiale commune aux deux leaders français de la certification du bâtiment non résidentiel, des territoires et du logement, Certivéa et CERQUAL, sera ainsi de porter une offre HQETM globale internationale.

Forte d’un champ de couverture et d’un éventail de services très larges, cette nouvelle offre, d’ores et déjà opérationnelle dans 8 pays européens, américains, africains et asiatiques, permettra de fournir aux acteurs un accompagnement optimal, clés en mains.

Avec la naissance de Cerway, le mouvement HQETM, déjà bien implanté et reconnu sur la scène internationale, entre ainsi dans une nouvelle dimension.

À l’heure où la construction durable se développe plus que jamais dans les pays industrialisés, associant aux évolutions techniques et sociétales engendrées, de forts enjeux économiques, HQETM a su s’imposer sur la scène internationale comme une référence : dépassant le seul cadre de la certification, elle représente désormais un mouvement d’ampleur, fédérant de multiples acteurs autour de la haute qualité environnementale des bâtiments et des territoires.

Un grand nombre de pays industrialisés sont aujourd’hui pleinement engagés dans une dynamique de développement durable, et notamment depuis la signature des Accords de Kyoto en 1997, protocole international visant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dues à l’activité humaine.

Parmi tous les secteurs concernés par ces objectifs ambitieux, le bâtiment est une priorité : en France par exemple, il est le 1er consommateur d’énergie et il produit près d'un quart des émissions nationales de CO2. C’est également un gros consommateur de ressources non renouvelables et d’eau, ainsi qu’un grand producteur de déchets tant de construction que d’activité.

Pour réduire ces impacts, le bâtiment se doit d’être « durable », c’est-à-dire, sain et confortable, énergétiquement performant, avec des impacts environnementaux et économiques mieux maîtrisés dans son contexte territorial et sur l’ensemble de son cycle de vie. Un grand nombre d’acteurs, en Europe, aux Etats-Unis, en Asie, etc. l’ont compris et se sont engagés dans cette voie. Conception bioclimatique, nouveaux process de construction, bâti performant, innovations industrielles, sensibilisation massive des professionnels et du grand public, implication des pouvoirs publics : c’est une dynamique globale et mondiale qui est aujourd’hui en marche.

Pour accompagner ce mouvement, un outil est aujourd’hui largement plébiscité : la certification. Démarche volontaire, elle permet aux professionnels de valoriser leurs réalisations et de s’inscrire dans une démarche de développement durable. Dans ce domaine, la certification HQETM, d’origine française, présente sur la scène internationale, fait partie intégrante des quelques certifications de référence dans le monde.

Si HQETM est aujourd’hui un mouvement de référence, c’est parce qu’elle se distingue des autres certifications du bâtiment et des territoires durables à travers le monde, et ce à différents niveaux :

- Des exigences globales et multicritères

- Il s’agit d’une approche globale et multicritère : HQETM place l’efficacité énergétique, le respect de l’environnement, la santé et le confort des usagers au centre de toutes ses préoccupations. Dans sa recherche de performance durable, elle laisse également une large place à l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) à l’échelle des bâtiments ;

- C’est une démarche qualitative et non prescriptive : aucune solution n’est imposée et l’équipe du projet fait ses propres choix pour les adapter au contexte ;

- Elle est adaptable aux différents contextes (techniques, locaux, etc.), n’imposant aucune solution et tenant compte des impératifs de souplesse indispensables aux applications à l’international notamment ;

- Elle constitue la certification la plus exigeante en termes de technicité : conçue par des experts et des professionnels reconnus, HQETM s’appuie à la fois sur des fondements scientifiques et techniques solides, mais aussi sur l’exigence et la recherche de progrès permanentes ;

- C’est une démarche performancielle : le système de certification HQETM stimule l’intelligence collective et collaborative, au service de la performance, laquelle est évaluée, par une tierce partie totalement indépendante et impartiale, sous tous ses aspects clés (environnement, énergie, santé et confort) ;

- Elle place l’humain au cœur de ses priorités, que ce soit dans le système même de certification (management, accompagnement...) ou dans sa finalité (impacts et confort des ouvrages...) ;

- Elle propose un accompagnement expert tout au long des projets. Ainsi conçue et reconnue, HQETM a su s’imposer sur la scène internationale des certifications du bâtiment durable.

 

Les opérateurs de la certification HQETM en France sont CERQUAL pour les bâtiments résidentiels, Céquami pour les maisons individuelles et Certivéa pour les bâtiments non résidentiels et les territoires.

Fin 2012, Certivéa marquait le coup d’envoi du développement international de la certification HQETM, pour les bâtiments non résidentiels.

Cette certification de référence en France a commencé à se développer à l’échelle mondiale. Plusieurs milliers d’acteurs : architectes, ingénieurs, promoteurs, investisseurs, usagers, consommateurs, institutions et collectivités locales.

Elle représente aujourd’hui dans le monde :

- Plus de 230 000 opérations certifiées

- Plus de 36 millions de m2 certifiés

À ce jour, il y a des opérations certifiées HQETM dans 8 pays : France, Belgique, Luxembourg, Italie, Allemagne, Algérie, Maroc et Brésil via la marque AQUA.

Ce premier bilan démontre les enjeux économiques forts, pour la France, de l’export de HQETM à l’International et témoigne de la reconnaissance et du crédit que lui accordent les opérateurs français et étrangers. HQETM est perçue comme l’une des certifications les plus complètes, techniquement très exigeante, avec une forte dimension d’accompagnement.

Fort de cet accueil et de cette image, le mouvement HQETM franchit aujourd’hui une nouvelle étape. Pour asseoir et développer encore plus sa notoriété dans le monde, une entité dédiée est aujourd’hui créée, Cerway. Objectif : porter une offre HQETM globale internationale.

Une offre HQETM globale et mondiale, basée sur la notion de progrès partagé, portée par une filiale commune : Cerway

Le mouvement HQETM franchit aujourd’hui une nouvelle étape de son développement à l’international avec Cerway.

Forte du soutien de l’Association HQE et de France GBC, cette filiale commune à Certivéa et CERQUAL, leaders français de la certification du bâtiment non résidentiel, des territoires et du logement, est chargée d’asseoir et de renforcer la dynamique HQETM à l’export.

Dans cette dynamique, Cerway, nouvel opérateur de la certification HQETM pour l’International, porte une offre globale, globalité tenant à la fois à son champ de couverture mais aussi à l’étendue des services proposés :

- L’offre portée par Cerway couvre :

- Les bâtiments résidentiels et non résidentiels en construction

- La construction, la rénovation et l’exploitation

- Les opérations d’aménagement durable

 

- Elle intègre :

- La certification HQETM

- L’accompagnement, par des experts, tout au long du projet

- La formation des professionnels, qu’ils soient des acteurs de projets HQETM ou des Référents certification HQETM accompagnant ces acteurs

- La reconnaissance des référents certification HQETM pour l’international

Elle s’adresse à tous les acteurs des projets pour les bâtiments et territoires :

- Architectes et ingénieurs

- Promoteurs et investisseurs

- Usagers et consommateurs

- Institutions et collectivités locales

- Aménageurs

Elle poursuit des objectifs de progrès sur la qualité, en termes :

- De gestion des projets et de contribution de leurs acteurs

- De réalisations

- De bien-être des usagers et de respect de l’environnement

Cette offre s’appuie sur l’expertise mais aussi les valeurs ajoutées de HQETM, à commencer par l’adaptabilité : les référentiels Cerway reconnaissent le savoir-faire propre à chaque pays et à chaque porteur de projet. Ils ont été conçus pour s’adapter précisément aux contraintes et spécificités locales : climat, réglementation, habitudes de construction, systèmes d’organisation...

La certification HQETM donne aussi la possibilité aux demandeurs de proposer des principes d’équivalence pour attester des performances de façon différente du référentiel. Ces demandes sont étudiées par un réseau d’experts pour s’assurer de leur pertinence et du respect du niveau de performance. Elle permet ainsi une meilleure prise en compte des besoins dans le respect des principes et de l’esprit de la HQETM.

 

L’accompagnement et la formation au cœur de l’offre de Cerway

Cerway entend offrir aux acteurs un accompagnement optimal, clés en mains. Pour cela, outre l’expertise éprouvée du système HQETM, différents outils seront proposés :

Les Référents certification HQETM pour l’International sont un appui à la réalisation de projets HQETM

- Des formations HQETM :

- Découvrir HQETM et en acquérir les bases

- Perfectionner sa connaissance HQETM et sa mise en pratique

- Etc.

Ces formations sont organisées en partenariat avec des acteurs globaux ou locaux (consultants, spécialistes, organismes de certification in situ, organismes de recherche technique et scientifique reconnus dans leurs pays ou leur zone géographique, etc..), lesquels pratiquent des principes d’équivalence pour leur pays et peuvent aussi aider à la mise en œuvre du référentiel.

 

- Les Référents certification HQETM pour l’international : ces professionnels consultants ont suivi une formation et ont passé un examen spécifique au statut de Référent HQETM. Ce cursus leur permet d’être reconnus par Cerway et d’intervenir en renfort auprès des différents acteurs pour les accompagner dans la réalisation de leur projet HQETM. Sont admis au sein de ce dispositif :

- Les professionnels diplômés d’architecture, d’ingénieur, d’urbanisme, etc. ;

- Les professionnels justifiant d’une expérience de plus de 10 ans à un poste de chef de projet dans le domaine de la construction, de l’exploitation ou de l’aménagement. Ce recours à un référent certification HQETM pour l’international est optionnel et à la charge du Maître d’ouvrage.

 

Les perspectives de développement opérationnel et géographique

Pour mener à bien ses missions, Cerway dispose aujourd’hui, aux côtés de Patrick Nossent, Président, et de Corinne Block-Raguin, Directrice exécutive, d’une équipe dédiée, basée à Paris. Ces experts de la certification et du bâtiment durable accompagnent les clients internationaux partout dans le monde.

Pour cela, ils disposent, dès à présent, d’un réseau de partenaires dans certains pays cibles. Ils s’appuient également sur les experts de Certivéa et de CERQUAL, notamment de leurs Directions techniques, ainsi que du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment).

Cette équipe, qui se verra renforcée à moyen terme, s’impliquera tout particulièrement dans le développement de la certification sur quelques pays européens, africains et américains, pour lesquels a été identifié un potentiel important pour HQETM.

Par ailleurs, Cerway a vocation à accompagner partout dans le monde les acteurs français de la construction et de l’aménagement durables, notamment sur les grands projets urbains où le savoir-faire français est reconnu et porté par des opérateurs engagés dans le mouvement HQETM (Canada, Russie, Chine...).

Cerway bénéficie également, dans ce cadre, du soutien de France GBC, maillon français du réseau international du World Green Building Council (WGBC).

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 06:44

effinergie-renovationEffinergie s’impatiente

L’association Collectif qui regroupe la quasi-totalité des régions des associations, des fédérations de professionnels et d’industriels, ainsi que d’experts a adressé deux courriers à destination des ministères de l’Ecologie et du Logement.

L’association s’étonne que les labels d'Etat relatifs à l'efficacité énergétique ne soient toujours pas parus. Ces retards bloquent le développement des innovations pour les bâtiments d'avenir.

Effinergie demande donc une parution immédiate de cet arrêté.

L’association estime que la montée en compétence des professionnels par l’appellation Reconnu Grenelle Environnement montre leurs engagements à l’égard de la nouvelle réglementation. Ils souhaitent désormais pouvoir concrétiser cette accélération par les nouveaux labels.

L’Association Effinergie ne comprend pas la posture du gouvernement. Trouvant inconcevable que cet arrêté relatif aux labels de performance énergétique soit prêt depuis de long mois déjà, attendu de toute la profession, et toujours en attente de parution.

Une inattention, qui selon Effinergie occasionne des initiatives de pseudo labels, d’allégations diverses qui créent une confusion générale chez les principaux acteurs et plus particulièrement chez les maîtres d’ouvrage.

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 06:44

Peinture-Norme-DTU.jpgNouvelle esquisse du DTU 59.1, intitulé  "Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais"

Après deux années d’élaboration, la commission de normalisation a rendu la nouvelle publication concernant la révision du NF DTU 59.1 s’inscrivant dans le cadre du Plan Europe destiné à remettre les documents normatifs conformes aux textes européens. Le nouveau DTU intitulé  "Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais", a été homologué le 22 juin 2013. Opposable à tous les acteurs de la profession, il est indispensable à tout professionnel de la peinture.
Le texte, enrichi, vise désormais tous les systèmes décoratifs : lasures, peintures films minces, revêtements semi-épais (RSE) et revêtements plastiques épais (RPE). A noter que le DTU 59.2 "Travaux de revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques" cesse d'exister, les produits d'imperméabilité I1, I2 et I3 étant traités dans le DTU 42.1 "Réfection de façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères". Le DTU 59.1 révisé se subdivise en trois parties : un cahier de clauses techniques, des critères généraux de choix des matériaux et un cahier des clauses administratives spéciales.

Dans un communiqué, la Fédération française du bâtiment (FFB) a précisé les principales modifications. La FFB a expliqué que les rédacteurs de la norme ont actualisé le document d’origine qui datait de 2000 en tenant compte de la réalité économique sur le terrain.

Ainsi, la FFB note que le document concerne les systèmes dits « décoratifs », c'est-à-dire les lasures, les peintures films minces, les revêtements semi-épais (RSE) et les revêtements plastiques épais (RPE). Par conséquent, le NF DTU 59.2 relatif aux travaux de revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques n’existe plus.

Dans les évolutions apportées, des étapes « optionnelles » sont intégrées dans la description des travaux. Critères permettant aux professionnels de mener à bien comme ils le souhaitent certaines phases dans la mise en œuvre des travaux tout en répondant à la finition demandée.
De nombreux changements ont été apportées à la nouvelle version du document qui concerne notamment une partie consacrée aux subjectiles (surfaces sur lesquelles sont appliquées des couches d'enduit, de peinture ou de vernis) complétée de cinq nouveaux tableaux qui précisent les prestations relatives aux travaux d'entretien des anciens fonds peints suivant leur nature (plâtre, maçonnerie, bois, métal, etc.). De même, la liste des travaux préparatoires et de finition intègre les étapes facultatives (enduit repassé et révision). Les grands principes de réception des travaux sont explicités : le texte spécifie que le contrôle de l'état de finition doit s'effectuer à 2 mètres, avec un éclairage incident normal (angle compris entre 70° et 100°). Le type d'éclairage est très précisément décrit : non rasant et non halogène, situé à plus de 2 mètres de distance, un peu en arrière au-dessus de l'observateur, d'une puissance maximale de 100 W.
S’agissant de la polychromie, la tolérance des teintes désormais limitée à 4 sur un chantier de moins de 1.000 m². Il n'y aura, par pièce, qu'une couleur au plafond, deux teintes sur les murs maximum et une teinte sur les menuiseries. Pour les chantiers particuliers (établissements hospitaliers ou d'enseignement) sept teintes seront acceptées par étage.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 09:47

N-HQE-Tertiaire-exploitation.jpgNF HQE™ Bâtiments Tertiaires en Exploitation, nouvelle version

A l’occasion du petit-déjeuner organisé le mardi 4 juin par l’Association HQE, en présence de l’AFNOR, de l’ASERG, du Plan Bâtiment Durable et du SYPEMI, Certivéa a présenté la nouvelle version de sa certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation.

Dans une dynamique d’adaptation toujours plus proche et anticipative aux nouvelles attentes des parties prenantes, cette version 2013 permet notamment à chaque acteur concerné par l’exploitation des bâtiments non résidentiels d’accéder à la certification, en son nom propre : les propriétaires pour l’axe « Bâtiment durable », les exploitants ou donneurs d’ordre de l’exploitation pour l’axe « Gestion durable » et les utilisateurs pour l’axe « Utilisation durable ».

Qu’est-ce que la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation ?

La certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation permet de distinguer des bâtiments en exploitation, en France comme à l’international, dont les performances environnementales et énergétiques correspondent aux meilleures pratiques actuelles.

Elle s’adresse ainsi à tous les types de bâtiments non résidentiels hors santé et équipements sportifs (bureau, enseignement, logistique, hôtellerie, commerce, etc.), qu’ils aient été ou pas certifiés NF HQETM en construction ou en rénovation.

Lancée en 2009, la certification NF HQETM en Exploitation a été délivrée à plus de 105 bâtiments ou sites, représentant ainsi près de 5 millions de m2.

Fort de ce retour d’expériences très significatif, pour répondre aux nouvelles attentes sociétales et des acteurs et pour anticiper les évolutions réglementaires en la matière, Certivéa a choisi de revoir totalement le schéma de cette certification : un appel à commentaires a ainsi été lancé début 2013 auprès des parties prenantes et donne aujourd’hui naissance à une nouvelle version de la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation.

 

Les Bâtiments non résidentiels, gros consommateurs d’énergie en exploitation, sont sources de pollutions et de consommations de ressources impactant l’environnement. L’exploitation des bâtiments est donc aujourd’hui devenue un enjeu important dans les stratégies de développement durable des entreprises, des collectivités publiques et des administrations.

Lancée en 2009 et gérée par l’organisme certificateur Certivéa, la certification NF HQETM Bâtiments

Tertiaires en Exploitation constitue l’un des principaux outils pour faire progresser et certifier les performances environnementales d’un bâtiment en termes d’énergie, de santé et de confort.

Pour répondre au plus près des nouvelles attentes des acteurs et anticiper les prochaines évolutions règlementaires, Certivéa lance aujourd’hui une nouvelle version de cette certification.

Quelles sont les évolutions de la nouvelle version NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation ?

A l’occasion d’un petit-déjeuner organisé ce mardi 4 juin, Certivéa a présenté la nouvelle version de la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation.

- La séparation des interventions de chaque acteur

Parmi les axes majeurs de développement, cette nouvelle version offre désormais la possibilité de séparer les champs d’action et la reconnaissance individualisée de chaque acteur. Délivrée pour 5 ans, elle peut ainsi être demandée indépendamment par le propriétaire, par l’exploitant / donneur d’ordre de l’exploitation ou par l’utilisateur / locataire via 3 axes distincts :

* Axe « Bâtiment Durable » pour le propriétaire, qui atteste de la performance intrinsèque du bâtiment existant, et ce, indépendamment de sa gestion ou de son utilisation. Véritable atout dans les négociations locatives ou de cession, la certification NF HQETM en Exploitation est une réelle démarche de progrès qui peut s’adapter à tous les projets du propriétaire d’un bâtiment.

* Axe « Gestion Durable » pour l’exploitant de bâtiment ou le donneur d’ordre de l’exploitation, qui atteste de la performance environnementale relative à la gestion d’un bâtiment en termes de prestations techniques et de services associés. La certification NF HQETM en Exploitation permet à l’exploitant de démontrer sa capacité à maîtriser les consommations d’énergie et d’eau, à optimiser la gestion des déchets et à améliorer le confort et la santé des occupants.

* Axe «Utilisation Durable» pour l’utilisateur ou le locataire, qui atteste de la qualité environnementale de l’utilisation des espaces privatifs d’un ou de plusieurs des bâtiments. La qualité de vie des occupants est ainsi considérablement augmentée en termes d’acoustique, d’ambiances lumineuses, de qualité de l’air, etc.

La certification NF HQETM en Exploitation permet en outre de maîtriser les consommations d’énergie, d’eau et optimiser la gestion des déchets.

Ces différents axes peuvent être demandés indépendamment les uns des autres et un bâtiment peut ainsi être certifié NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation sur 1, 2 ou 3 axes différents.

- Le choix préalable du niveau de performance global

Avec la certification NF HQETM en Exploitation, le professionnel part du niveau de performance qu’il souhaite atteindre : Pass, Bon, Très Bon, Excellent, Exceptionnel.

Il décide en conséquence des solutions à mettre en œuvre pour les atteindre : plus le niveau demandé est important, plus les exigences sont élevées.

Les exigences de la qualité environnementales sont déclinées autour de 4 thèmes : énergie, environnement, santé et confort. Les niveaux atteints sur chacun de ces thèmes sont visibles de tous via l’Attestation de Conformité et les différents marquages proposés.

 

L’outil on-line pour réaliser une étude personnalisée sur la certification d’un bâtiment

A l’occasion du petit-déjeuner organisé ce mardi 4 juin,Certivéa a également présenté CertiEssential, un nouvel outil on-line permettant à tous les professionnels de découvrir la certification NF HQETM Bâtiments Tertiaires en Exploitation.

CertiEssential permet à tous d’obtenir gratuitement un bilan personnalisé complet pour la certification d’un bâtiment neuf ou rénové. Il suffit simplement de se connecter au service sur www.certivea.fr et de répondre, en quelques clics, à des questions portant sur les caractéristiques du bâtiment à certifier.

Un rapport détaillé est instantanément envoyé par email permettant de mieux comprendre la certification et de vérifier sa pertinence pour un projet précis.

Les résultats indiquent notamment : la certification adaptée au bâtiment testé et au profil d'acteur, les avantages dont le professionnel peut bénéficier, un planning estimatif pour obtenir la certification, un prix estimatif pour aller dans la démarche, et bien d'autres informations très utiles.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 06:40

eurocodes-millau.jpgAdapter et faire évoluer les 58 normes Eurocodes

Ces normes européennes de conception, de dimensionnement et de justification des structures de bâtiment et de génie civil, établissent un ensemble de règles techniques, dans le but de faire évoluer leur état en un statut de normes européennes et pallier l'absence d'harmonisation entre ces règles à travers l'Europe. Ceci apparaissait en effet comme un obstacle au libre accès des entreprises de travaux ou des bureaux d'études techniques aux marchés des autres états membres.

Véritable principe de conception des structures de bâtiments et ouvrages de Génie Civil, les Eurocodes revêt donc une importance essentielle à la fois pour le secteur de la conception des ouvrages et pour l'industrie du bâtiment et des Travaux Publics.

Utilisé à travers les états Membres, la collection des Eurocode constitue donc un ensemble normatif pour la conception et le calcul des bâtiments et des ouvrages de génie civil.

Jean-Armand Calagaro, du Conseil général de l’environnement et du développement durable du ministère de l’Écologie, témoigne du travail de maintenance réalisé et de l’extension du domaine d’application déjà à l’ordre du jour.

Les Eurocodes constituent un ensemble de 58 normes européennes (séries EN 1990 à 1999), d’application volontaire, harmonisant les méthodes de calcul utilisables pour vérifier la stabilité et le dimensionnement des éléments constituant des bâtiments ou ouvrages de génie civil. Et ce quels que soient les types d’ouvrages (bâtiments, ponts, silos et réservoirs) réalisés dans différents matériaux de construction (structures en béton, en métal, structures mixtes acier-béton, maçonnerie, structures en bois, structures en aluminium). Chaque Eurocode matériau comporte une partie comportement au feu. Des normes communes complètent les normes matériau : bases de calcul, actions sur les structures, actions géotechniques et actions sismiques.

Les Eurocodes ont été élaborés par des experts du domaine public et privé, dans le cadre des activités du comité technique européen Cen/TC 250 Eurocodes structuraux, présidé par Jean-Armand Calgaro, du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) du ministère de l’Écologie, et animé par l’institut de normalisation britannique, le British Standards Institution (BSI). La prochaine réunion du Cen/TC 250, qui aura lieu fin mai à Copenhague (Danemark), pourrait d’ailleurs voir évoluer la gouvernance de ce comité technique, tout comme les stratégies d’influence y afférentes.

Les acteurs européens de la construction s’approprient les Eurocodes de façon progressive. La maintenance, qui intègre les retours d’expérience des utilisateurs, a d’abord pris la forme d’amendements. Aujourd’hui, les différents sous-comités du Cen/TC 250 compilent les retours d’expérience, les propositions d’évolution, en vue de la révision des documents – l’examen systématique des normes pourra débuter cette année et se poursuivre jusqu’en 2015. Un document important devrait orienter les démarches : le mandat M/515 pour l’amendement des Eurocodes existants et pour l’extension du domaine d’application des Eurocodes structuraux.

Aider à la compréhension des normes

Les travaux préparatoires à la prochaine génération d’Eurocodes visent à améliorer les normes existantes, à intégrer de façon coordonnée des aspects transverses et à se pencher sur de nouveaux matériaux et techniques constructives, comme les structures membranaires (structures tendues, structures gonflables) ou les polymères renforcés de fibres. La question des annexes nationales sera posée. L’aide à la compréhension ou à l’interprétation des normes, en appui aux utilisateurs, est également un enjeu important.

« On a inventé, via la normalisation, des concepts et un langage qui deviennent universels », considère Jean-Armand Calagaro, président du Cen/TC 250 Eurocodes structuraux, cité en « paroles d’expert ».

« Ces normes européennes (EN), reprises dans la collection française (NF), demeurent des normes d’application volontaire. Elles ne peuvent être rendues obligatoires que par un texte réglementaire : c’est le cas pour les normes qui traitent du risque sismique et de l’incendie, avec des périodes de recouvrement concernant les normes nationales. Ainsi, le calcul relatif au séisme devait être effectué avec l’Eurocode 8 et le nouveau zonage du territoire français au 31 octobre 2012 : la période de recouvrement a été prolongée jusqu’au 1er janvier 2014. Idem pour le feu. Mais le mouvement est irréversible. Il faut donner du temps au temps, laisser les gens s’approprier les nouveaux textes. »

« Dès les années 1970, il était admis que les différents pays resteraient maîtres des niveaux de fiabilité de leurs constructions, que les États fixeraient certains paramètres, comme les coefficients de sécurité. Ces données ont donc été placées dans les annexes nationales, avec les cartes de neige, de température, le zonage sismique... L’annexe nationale est obligatoire avec l’application de l’Eurocode dans un pays donné. L’Eurocode fournit quand même une valeur recommandée, mais qui n’est pas normative, pour les coefficients de sécurité. Elle permet d’effectuer les calculs. Dans la nouvelle génération d’Eurocodes, prévue à l’horizon 2015-2020, la Commission souhaite la limitation des paramètres à détermination nationale. Mais on ne pourra s’en passer. »

Eurocodes.jpg

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 06:46

plomberie.jpgUn DTU revu et corrigé le NF DTU 60.1

Si il est clair que le gouvernement souhaite miter le cahier de normes pour ne garder que celles indispensables, lorsque qu’il s’agit du secteur du bâtiment la légitimité des normes s’impose naturellement. Revues et corrigées, les normes intègrent des retours d’expérience, des procédés innovants, et tiennent compte des évolutions des réglementations, sans elles pas d’évolution, ni progrès… 

Surtout quand l'eau est précieuse, un nouveau document technique unifié (DTU) relatif aux travaux de plomberie vient de paraître. Sa dernière version datait de 1959 et son dernier amendement de 2000. Le document avait donc besoin d’une révision en profondeur. Après un travail d’experts qui a duré de longs mois, le nouveau NF DTU a été publié fin décembre 20121.

Plus complet, mais aussi plus général, innovant et prenant en compte de nombreux aspects ayant trait à la qualité de l’eau ou à la consommation énergétique, voilà comment pourrait être décrite cette nouvelle mouture. Avant d’y consacre un dossier entier, voici un petit avant-goût de ce que contient la dernière version du document de référence de l’installateur.

Le NF DTU 60.1 se décompose en 5 parties : trois cahiers des clauses techniques (réseaux d’alimentation, réseaux d’évacuation et appareils sanitaires et de production d’ECS), un cahier de critères généraux de choix des matériaux et un cahier des clauses spéciales. Pour ce qui concerne l’alimentation en eau froide et chaude sanitaire, il s’adresse d’une manière générale à tous les bâtiments alors que la précédente édition se limitait aux seuls bâtiments d’habitation. Il étend également son domaine d’application aux canalisations d’eau froide sanitaire pour les jonctions entre bâtiments, pour les branchements, ainsi que pour les alimentations de réseaux extérieurs d’arrosage et de puisage.

Il intègre des points importants concernant des retours de terrain au sujet de la compatibilité des matériaux entre eux, les règles de protection des réseaux d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine, des limitations des effets de gel, le maintien en température des boucles ECS et les vitesses de circulation.

Le nouveau NF DTU reprend naturellement les règles essentielles de pose : façonnage et assemblage des canalisations, règles de mise en place des fourreaux, pose en apparent ou dissimulé, prescriptions sur les traversées de parois et l’encastrement ; il intègre, à présent, non seulement la mise en œuvre des éléments raccordés (pompes de circulation, réducteurs de pression, vannes et robinets de réglage, etc.) mais aussi les dispositions de mise en service des réseaux. Enfin, il comprend également l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales à l’intérieur des bâtiments et la pose des appareils sanitaires et de production d’eau chaude.

À noter également : le NF DTU 60.11 sur le dimensionnement et le NF DTU 65.12 sur le solaire thermique devraient paraître cette année.

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