Présentation

1 DON 1 RECOMPENSE

Recherche

Archives

TWITTER

Articles Récents

/ / /
AA1 - ACV (Analyse de Cycle de Vie)

ACV (Analyse de Cycle de Vie)

L’ACV permet de quantifier les impacts d’un «produit » (qu’il s’agisse d’un bien, d’un service voire d’un procédé), depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, en passant par les phases de distribution et d’utilisation, soit « du berceau à la tombe ».

En pratique, les flux de matières et d’énergies entrants et sortants à chaque étape du cycle de vie sont inventoriés (inventaire du cycle de vie : ICV) puis on procède à une évaluation des impacts environnementaux à partir de ces données grâce à des coefficients préétablis permettant de calculer la contribution de chaque flux aux divers impacts environnementaux étudiés 1. En fonction de l’objet de l’étude, les impacts couramment retenus sont l’effet de serre, l’acidification, l’épuisement des ressources naturelles, l’eutrophisation... Généralement, on retient également la somme de certains flux issue de l’inventaire : la quantité d’énergie, la quantité de déchets,....

La complexité des phénomènes en jeu et de leurs interactions est source d’incertitude sur la valeur réelle des impacts sur l’environnement (ex : non prise ne compte des effets de synergie ou d’antagonisme entre polluants, des caractéristiques particulières du milieu local, des effets de cinétique, ... etc.) : C’est à ce titre que le qualificatif « potentiel » est utilisé et on parle donc d’« impacts potentiels». Du fait que leurs conséquences réelles dépendent fortement des caracté- ristiques du milieu récepteur, le caractère «potentiel » du calcul des impacts locaux (eutrophisation par exemple) est plus marqué que celui des impacts globaux (effet de serre par exemple), dont les conséquences ne dépendent pas ou peu du milieu récepteur.

Les résultats d’une ACV sont ainsi exprimés sous forme d’une série de résultats qui présente à la fois des impacts potentiels (du type « X kg de d’équivalents CO2 pour l’effet de serre », « Y kg d’équivalents H+ pour l’acidification», ...) et des flux physiques («Z MJ d’énergies non renouvelables », «W kg de déchets banals », ...). Certains consultants ou logiciels vont jusqu’à pondérer les différents résultats obtenus afin d’obtenir une note unique, mais cette pratique est aujourd’hui rejetée par la majorité des acteurs français du fait de l’absence de consensus sur des coefficients permettant notamment d’additionner en les pondérant des impacts de nature différente (effet de serre, acidification, déchets...).

L'ENERGIE GRISE

CYCLE DE VIE

Partager cette page

Repost0
Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU -