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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 06:44
L'éolien, le photovoltaïque et les réseaux de chaleur au bois apportent des gains énergétiques peu coûteux pour la nation.

L'éolien, le photovoltaïque et les réseaux de chaleur au bois apportent des gains énergétiques peu coûteux pour la nation.

C’est à travers une étude réalisée en 2010 sur les différents dispositifs de soutiens financiers des énergies renouvelables et à la maîtrise de l’énergie que l’association AMORCE a souhaité la réactualiser notamment parce qu’en quatre ans est parue la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte s’apprête à tracer la politique énergétique française à l’horizon 2050. C’est donc dans un cadre posé autour des collectivités que l’étude s’est penchée. Etant au cœur de la problématique de la maîtrise d’énergie, les collectivités doivent avoir la possibilité de disposer d’indicateurs permettant de prioriser et d’arbitrer les soutiens locaux aux filières les mieux adaptées au territoire, dans un souci de résultat et d’efficacité.

Pour chaque filière, deux aspects sont particulièrement mis en avant :

• L’énergie primaire non renouvelable, qui caractérise le prélèvement irréversible d’énergie sur la planète ;

• Les gaz à effet de serre, dans une approche de lutte contre le dérèglement climatique.

Le coût du MWh d’énergie primaire non renouvelable économisée et le coût de la tonne de CO2 évitée sont donc les deux principaux indicateurs utilisés. L’analyse est ici réalisée du point de vue de la collectivité « dans son ensemble ». Le coût est celui des différentes aides et dispositions fiscales existantes pour refléter l’ensemble de l’effort national lié au développement de telle ou telle filière. Il est calculé en « cumulé – actualisé » pour prendre en compte l’ensemble de la dépense publique et des gains énergétiques sur la durée de vie des solutions. Cette approche est complétée par une analyse de la pertinence économique des solutions – avec et sans aides – pour le maître d’ouvrage. Cette dimension est en effet particulièrement importante pour structurer les dispositifs de soutien, puisque la rentabilité du projet pour le décideur est une condition nécessaire au développement d’une filière.

De nombreux autres éléments, plus délicats à quantifier mais également importants dans la définition d’une stratégie territoriale, pourraient venir éclairer ou tempérer certains résultats : l’énergie consommée (« énergie grise ») et les gaz à effet de serre émis tout au long du cycle de vie, l’activité économique générée et le potentiel de développement des filières, la quantité de déchets nucléaires évitée et les augmentations ou diminutions d’émissions de polluants locaux, les recettes ou économies pour l’Etat du développement de filière (TVA, création d’emplois, impôt sur les sociétés...), ainsi que les effets d’aubaines inhérents à la mise en place d’aides financières. Par souci de lisibilité, nous avons volontairement centré notre analyse sur les aspects énergétiques, climatiques et économiques de base.

Les filières suivantes sont analysées pour la maîtrise de l’énergie :

• isolation des toitures et des murs ;

• remplacement de fenêtres ;

• remplacement du système de chauffage par une chaudière gaz à condensation ou par une pompe à chaleur ;

• remplacement du système d’ECS (eau chaude sanitaire) par un chauffe-eau thermodynamique ;

Pour les énergies renouvelables thermiques et électriques :

• chauffage au bois ;

• solaire thermique (individuel et collectif) ;

• biogaz (injection dans le réseau de gaz et cogénération) ;

• éolien (terrestre et en mer) ;

• solaire photovoltaïque (individuel et centrale au sol avec trackers) ;

• petite hydroélectricité ;

• développement des réseaux de chaleur.

Afin d’alimenter la réflexion du lecteur, l’étude comporte aussi une approche des aspects énergétiques et émissions de CO2 du véhicule électrique, qui apporte quelques éléments quant à la pertinence de sa généralisation prévue par le Grenelle et renforcée par le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte.

C’est autour d’une réflexion suivant que s’est porté l’objet de l’étude : « Pour 1000€ d’effort public dépensés au travers des dispositifs de soutiens à la maîtrise de l’énergie et aux énergies renouvelables, combien d’énergie primaire non renouvelable est économisée et combien d’émissions de CO2 sont évitées ? »

Les dispositifs de soutiens pris en compte dans la dépense pour la collectivité sont :

• le Crédit d’impôt développement durable (CIDD) ;

• les Certificats d’économie d’énergie (CEE) ;

• le Fonds chaleur : aide à l’investissement pour les usages collectifs de la chaleur renouvelable ;

• la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) qui finance les tarifs d’achat de l’électricité produite par la cogénération et les énergies renouvelables ;

• la Contribution biométhane qui finance les tarifs d’achat du biométhane produit par les centrales biogaz ;

• la TVA à taux réduit de 5,5% sur le montant des travaux de rénovation énergétique, considérée comme un manque à gagner pour l’Etat par rapport au taux normalement appliqué de 10% sur les travaux réalisés dans les logements ;

• la TVA à taux réduit de 5,5% sur les ventes de chaleur au sein de réseaux alimentés à plus de

50% par des énergies renouvelables et de récupération, considérée comme un manque à gagner pour l’Etat par rapport au taux de 20% appliqué sur les autres énergies ;

• les pertes de recettes fiscales liées aux baisses de consommation ou changement d’énergie ;

• les coûts de renforcement des réseaux de transport et de distribution nécessaires pour accueillir le développement de l’éolien et du photovoltaïque et pour alimenter les nouveaux usages de l’électricité (pompes à chaleur, véhicules électriques).

Certaines actions génèrent de nouvelles sources de revenus pour les collectivités au travers des impôts locaux (Imposition fofaitaire sur les entreprises de réseaux ou IFER, Contribution économique territoriale ou CET, Taxe foncière sur les propriétés bâties ou TFPB) : ces recettes sont prises en compte comme moins-value dans le coût pour la collectivité.

L’économie en énergie finale est déterminée de la manière suivante :

• Pour les solutions de maîtrise de l’énergie, par différence entre la consommation d’énergie non renouvelable liée au chauffage et/ou à l’ECS avant et après l’action, en se basant sur un cas moyen de mix énergétique représentatif du parc de logements.

• Pour les cas de production d’énergie renouvelable, l’économie est simplement égale à la production de l’installation.

• Pour les actions sur réseaux de chaleur, par différence entre la consommation d’énergie non renouvelable avant et après l’action.

• Pour la voiture électrique, par comparaison avec une voiture moyenne représentative du parc actuel, à kilométrage annuel constant.

Le passage d’énergie finale (qui est celle facturée à l’usager) à énergie primaire (qui prend en compte toute la chaîne de transformation de l’énergie) et aux émissions de CO2 se fait à l’aide de coefficients propres à chaque source d’énergie et issus pour la plupart de la réglementation. (Pour plus de détails concernant les hypothèses de calculs, se référer à l’étude complète – réf. ENP34).

Pour apporter une vision globale, le montant total des aides ainsi que les gains en énergie primaire et en CO2 évité sont cumulés sur la durée de vie moyenne des solutions. Un coefficient d’actualisation de 4% est utilisé pour pondérer ce cumul, de manière à prendre en compte les gains à long terme – dans une logique de développement durable – tout en valorisant un peu plus les gains des premières années qui sont ceux qui facilitent les prises de décisions politiques.

Les premiers résultats conduisent au graphique page suivante.

L'éolien, le photovoltaïque et les réseaux de chaleur au bois apportent des gains énergétiques peu coûteux pour la nation.

À dépense identique (1000€) au travers des dispositifs de soutien publics existants, plus une filière se trouve à droite sur le graphique, plus elle permet d’économiser nos ressources en énergie primaire. Plus elle se trouve haute, plus elle évite du CO2. Se dégagent notamment sur ce graphique le raccordement d’un bâtiment à un réseau de chaleur vertueux et l’isolation de toiture. La chaudière à condensation présente elle un coût du MWh d’énergie primaire économisé faible, mais est moins intéressante en CO2. Attention, une filière qui apparaît comme « pas chère » montre un MWh économisé et une tonne de CO2 évitée peu gourmands en aides publiques, mais cela peut présenter deux réalités très différentes :

• Soit la filière n’est pas assez attractive du point de vue du maître d’ouvrage : dans ce cas, le dispositif est mal dimensionné et le gisement lié à cette filière n’est pas exploité. C’est le cas de l’isolation de toitures – qui est intrinsèquement peu coûteuse mais se développe peu – ou de la petite hydroélectricité.

• Soit elle est déjà suffisamment attractive (économiquement mais aussi parce qu’elle est bien portée par des réseaux commerciaux en place) pour que le maître d’ouvrage passe à l’action sans que l’aide ne soit importante: c’est le cas de la chaudière à condensation et du remplacement de fenêtres. Ces postes étant vus comme des dépenses incontournables, le « coup de pouce » nécessaire pour éviter au maître d’ouvrage de retenir des solutions bas de gamme en termes de performance énergétique est assez modeste.

À l’opposé, un prix élevé d’énergie primaire économisé et de CO2 évité par une filière peut provenir de deux aspects différents – et cumulables:

• L’action concernée ne permet ni d’économiser beaucoup d’énergie primaire, ni d’éviter beaucoup d’émission de CO2 : c’est le cas du véhicule électrique.

• L’aide apportée est importante : c’est le cas des chauffe-eaux solaires et du véhicule électrique.

L'éolien terrestre, le champ photovoltaïque et les réseaux de chaleur au bois représentent les filières pour lesquelles les aides semblent les mieux dimensionnées et les plus efficaces : elles se développent en apportant des gains énergétiques peu coûteux pour la nation.

Ce graphique ne peut à lui seul éclairer sur l’efficacité des dispositifs : l’étude complète présente une seconde analyse, menée du point de vue du maître d’ouvrage, éclairant d’une part sur la pertinence intrinsèque des filières sans aide et d’autre part sur la pertinence du calibrage des aides dans le cas où la rentabilité sans aide est insuffisante. Une approche du point de vue de l’équilibre de la balance commerciale de la France vient également compléter l’analyse (à titre d’exemple, 1000 € de Fonds chaleur investis dans la création d’un réseau de chaleur majoritairement alimenté par du bois permettent de réduire la facture énergétique de la France de 12 000 € sur 25 ans). Ainsi, les collectivités locales disposent d’une base de réflexion homogène et objective pour mieux construire et dimensionner leurs soutiens locaux.

Analyse des résultats et principales conclusions

Le rôle des collectivités est d’adapter voire de construire localement des dispositifs d’accompagnement pour développer les filières et faire en sorte que celles qui présentent des gisements intéressants sur leur territoire pour un coût relativement peu élevé soient exploitées en priorité. L’accompagnement peut prendre la forme d’une aide complémentaire, mais sera efficace surtout par une animation locale visible dans la durée pour amener les maîtres d’ouvrage à l’action et en s’assurant de la présence d’intervenants qualifiés pour répondre à la demande. Maîtrise de l’énergie, énergies renouvelables thermiques et électriques, réseaux de chaleur: les résultats obtenus révèlent des priorités de développement dans chaque filière.

Travaux domestiques MDE et EnR

De manière générale, les collectivités doivent inciter les particuliers à recourir aux meilleures pratiques disponibles : matériaux vertueux (faible impact environnememental sur tout le cycle de vie), performance technique élevée (Uw faible pour les fenêtres, COP machine élevé pour les PAC et chauffes-eau thermodynamiques, appareils à haut rendement et peu émetteurs de particules fines pour le chauffage au bois...) et main d’œuvre qualifiée. Dans le cas où des aides supplémentaires sont envisagées, il est important qu’elles soient attribuées en priorité aux personnes en difficulté.

Parmi les filières de MDE intégrées à l’étude, l’isolation de toiture est la filière qui présente à la fois un coût faible pour la collectivité dans son ensemble, et un gisement d’économie d’énergie important. Pourtant, le constat actuel est qu’elle se développe peu, traduisant un manque d’attractivité pour le maître d’ouvrage. Cette filière est donc à prioriser, en s’assurant de lui donner de la visibilité sur le territoire et éventuellement en levant la barrière de l’investissement initial (soit en facilitant l’accès au prêt, soit en proposant des aides supplémentaires – sans peur de trop donner). L’étude montre un coût plus élevé pour l’isolation des murs par l’extérieur, mais la filière présente un gisement d’économie important à moyen terme : elle est donc également à encourager. A minima, les collectivités locales en charge de l’urbanisme doivent s’assurer qu’elles n’empêchent pas l’isolation de toiture par l’extérieur par son règlement de voirie là ou cette solution ne présente aucune gêne.

Projets de production EnR thermique et électrique

Les résultats sont très hétérogènes suivant les filières : l’éolien terrestre et les champs photovoltaïques avec trackers présentent des coûts peu élevés et se développent, fiabilité technique et tarifs d’achat apportant à ces deux filières une garantie de rentabilité qui sécurise les investissements. Les collectivités ont ainsi tout intérêt à faciliter le développement de tels projets sur leur territoire et à s’assurer de bénéficier des meilleures retombées économiques (par exemple par la participation au montage de projet au travers d’une EPL ou intercommunalité de taille suffisante) afin de financer par exemple des opérations de MDE, dans une démarche globale cohérente de politique énergétique locale.

La petite hydroélectricité est également peu chère du point de vue de la collectivité dans son ensemble, mais le niveau de tarif d’achat actuel est trop faible pour exploiter le gisement restant, alors même qu’une hausse de ces tarifs placerait toujours la filière parmi les plus compétitives.

La filière biogaz (cogénération et injection) est encore en développement en France et présente un coût relativement élevé pour la collectivité, pour une rentabilité encore incertaine pour les maîtres d’ouvrage : une hausse des tarifs et un allongement de la durée des contrats sont à envisager au niveau national pour initier un développement à la hauteur de son potentiel. Contrairement à la petite hydroélectricité, la filière figurerait parmi les plus coûteuses, mais dans une vision à plus long terme le soutien à la filière pourrait accompagner la baisse des coûts, sans compter d’autres externalités positives telles que la diversification de l’activité économique des agriculteurs et une meilleure gestion des effluents sur les territoires. Les collectivités peuvent identifier les sites potentiels et accompagner et/ou participer à l’élaboration de projets territoriaux.

Réseaux de chaleur

Les collectivités autorités concédantes des réseaux de chaleur et les exploitants doivent veiller à ce qu’une démarche commerciale soit menée en amont pour que la solution réseau de chaleur soit connue et attractive pour les bâtiments situés dans le périmètre de desserte qui vont être construits prochainement ou dont le système de chauffage arrive en fin de vie. Les collectivités doivent également s’assurer que les aides locales des fournisseurs voire distributeurs d’énergie ne viennent pas en contradiction de ses objectifs de densification du réseau de chaleur.

Pour les réseaux déjà alimentés à plus de 50% par des EnRR, les collectivités ont désormais la possibilité de classer leur réseau sur simple délibération, ce qui entraîne alors l’obligation de raccordement des nouveaux bâtiments et bâtiments réhabilités lourdement sur la zone de desserte définie comme prioritaire. Cette disposition est très intéressante pour densifier et développer le réseau, et donc mieux amortir les investissements. Elle sera plus efficace qu’une aide financière directe.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:56
614 millions d’euros injectés par le Japon pour le développement du stockage d’énergie

614 millions d’euros injectés par le Japon pour le développement du stockage d’énergie

Le gouvernement nippon a décidé d’octroyer dans son budget 2015 une aide au stockage d'un montant équivalent à 614 millions d'euros (81 milliards de yens).

Cette aide, pilotée par le ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI), doit s'adresser aux entreprises, tout d’abord, puis aux ménages.

Depuis l'introduction d'un tarif d'achat en 2012, les installations d'énergies renouvelables se multiplient dans le pays, les systèmes photovoltaïques en particulier.

En moins de quatre ans, près de 900 000 ménages se sont équipés de modules et la puissance installée durant la seule année 2014 flirte avec les 8 GWc.

L'aide au stockage devrait permettre de faciliter l'intégration de l'énergie solaire dans le réseau.

Plusieurs électriciens du pays, qui sont à la fois producteurs d'électricité et gestionnaires de réseaux, ont en effet argué que les énergies renouvelables risquaient de déstabiliser le système électrique national.

Toutefois, selon certains analystes, cette aide au stockage trouverait moins sa raison d'être dans la sécurité du réseau que dans une stratégie industrielle. Entre les interconnections, les stations de pompage-turbinage et la gestion de la demande, les gestionnaires de réseau ne manquent pas de solutions pour intégrer la production variable d'électricité. En revanche, le Japon a l'ambition d'être un leader mondial des solutions de stockage et ses industriels ont besoin d'un solide marché intérieur pour gagner leurs galons.

614 millions d’euros injectés par le Japon pour le développement du stockage d’énergie

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:00
4 vidéos lauréats pour la 5ème édition du Concours Cler-Obscur

4 vidéos lauréats pour la 5ème édition du Concours Cler-Obscur

La 5ème édition du concours CLER-Obscur a recueilli plus de 2 000 votes pour une vidéo de 6 minutes ou moins se focalisant sur une brève visite d’une maison passive, sur un soleil indigné par les énergies fossiles, sur un tutoriel pour fabriquer une machine à laver de camping, il vient de récompenser quatre court-métrages pour leur action en faveur de l’énergie durable.

L'objectif de cet événement étant de valoriser au format vidéo les thématiques liées aux énergies renouvelables, à la mobilité durable et à la transition énergétique. 4 courts-métrages ont donc été récompensés. La remise des prix s’est déroulé sur le plateau TV du salon Pollutec Horizons à Paris Nord Villepinte, le 4 décembre 2014, à 16h.

Pour cette 5ème édition, organisé par le CLER en partenariat avec l’ADEME, 23 courts-métrages ont concouru.

4 films ont été primés comme suit :

Le Cin’énergie

Sur leur vélo de France jusqu’en Argentine, Lucia Palenzuela et Maylis Mercat ont remporté le premier prix des internautes (1000 euros) avec leur film Le Cin’énergie. Pendant un long voyage de plus de 4000 kilomètres, elles projetent des films en lien avec les énergies renouvelables dans les villages où elles s’arrêtent. Mais pas question de faire appel à des installations électriques, pédaler suffit pour produire l’énergie nécessaire à faire fonctionner le petit projecteur. En ce moment en plein milieu de l’Atlantique, les deux aventurières apprendront qu’elles ont été primées une fois arrivées au Brésil.

Fabriquer une machine à laver de camping

Un seau, un débouche évier et quelques litres d’eau, c’est le concept écologique de la machine à laver de camping de Yannick Lecoeur, qui a remporté le deuxième prix des internautes (750 euros). Son film d’animation est parti du constat que laver le linge représente en moyenne 8% de la facture énergétique des ménages.

Bref, j’ai visité une maison passive

« Bref. J’en savais pas plus sur les maisons closes, mais j’avais une furieuse envie de connaitre les maisons passives. » A la manière de la célèbre série télévisée de Canal+, l’association belge la Plate-forme Maison Passive a présenté le concept de l’habitat à très faible consommation. Elle a remporté le troisième prix des internautes (500 euros).

Les Avertis, ...

Excédé de voir les terriens gaspiller les ressources fossiles et polluer la planète, le soleil décide de se mettre en grève. Au bout d’un mois, la Terre étant court d’énergie, le soleil exige du charbon, du gaz et du pétrole qu’ils laissent une place aux énergies renouvelables. Le conte de Georges Nivoix, de Canopé académie de Besançon, a reçu le prix spécial du jury (1000 euros).

LA TOTALE

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 07:50
Un accord de R&D pour le développement et la commercialisation de solutions de stockage d’énergie

Un accord de R&D pour le développement et la commercialisation de solutions de stockage d’énergie

Une nouvelle alliance vient de naître dans le domaine du stockage de l'énergie entre IFP Energies nouvelles et la PME EASYLI qui ont signé un accord de R&D aux côtés de Poitou-Charentes Innovation.

IFP Energies nouvelles (IFPEN) et la PME EASYLI viennent de signer un accord de R&D pour co-développer et commercialiser des solutions innovantes pour les batteries et les systèmes de stockage d’énergie électrique. En appui à ce partenariat, et pour permettre d’accélérer le développement d’EASYLI, IFPEN entre au capital de la PME à hauteur de 23 %.

Créée en 2011, EASYLI conçoit, produit et commercialise des batteries et des systèmes de stockage d’énergie électrique clés-en-main utilisant des technologies au Lithium pour des applications industrielles dans les domaines du transport, des énergies renouvelables et des véhicules spéciaux.

La conception-fabrication de systèmes batterie optimisés en fonction des exigences d’un cahier des charges client ou des besoins d’une application exigeante est donc au cœur du savoir-faire d’EASYLI. Par ailleurs, l’expertise d’EASYLI dans le domaine de l’électrochimie et des processus de production lui assure un avantage concurrentiel en matière de sélection de cellules Lithium de haute qualité, lesquelles sont qualifiées dans son laboratoire. Sur son site de Châtellerault, la société s’est dotée d’un environnement de R&D et de production de pointe : laboratoire de qualification électrochimique, moyens de conception électronique et de test, unité de production de produits de série.

Le partenariat EASYLI-IFPEN a pour ambition de concevoir et de développer des solutions compétitives pour améliorer les performances, la durabilité et la sécurité des systèmes batteries. Il s’appuie sur les compétences d’IFPEN en R&D qui couvrent à la fois le génie électrique, le contrôle/commande, la modélisation électrochimique et électronique, et la physico-chimie des batteries Lithium. Un premier développement de nouvelles générations d’électroniques d’équilibrage actif et de couplage de batteries est déjà bien avancé.

Compte tenu de leurs complémentarités, EASYLI et IFPEN voient dans ce partenariat une excellente opportunité pour mettre sur le marché des solutions de stockage d’énergie innovantes tant pour des applications stationnaires (autoconsommation résidentielle, tertiaire et industrielle, alimentation de sites isolés) que mobiles (véhicules électriques légers et véhicules spéciaux).

"Nous sommes heureux de la conclusion de ce partenariat avec la PME EASYLI. Notre entrée au capital permettra d’accélérer la mise sur le marché des solutions innovantes développées ensemble au service de l’éco-mobilité" déclare Eric Lafargue, directeur du Centre de résultats Développement industriel d’IFPEN.

"En entrant dans le capital d’EASYLI, et en signant un accord de partenariat technologique avec la société, IFPEN nous permet de renforcer notre capacité d’innovation et de proposer à nos clients français et internationaux des systèmes de stockage d’énergie à hautes performances au meilleur coût", souligne François Barsacq, Président d’EASYLI.

"L'entrée au capital d’IFPEN aux côtés de Poitou-Charentes Innovation (PCI) donne à Easyli les moyens de poursuivre son développement tout en renforçant la réputation de ses solutions dans le domaine de la mobilité électrique", indique Joël Mazet, Président de Poitou-Charentes Innovation.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 07:44
La chimère gaz de schiste cherche désespérément à convaincre …

La chimère gaz de schiste cherche désespérément à convaincre …

Alors qu’en Roumanie on cherche désespérément du gaz de schiste, ce nouvel or noir pour un futur désastre annoncé vient de faire l’objet d’une nouvelle étude qui révèle qu’il ne résoudra pas les questions de sécurité d'approvisionnement énergétique de l'Europe, selon le conseil européen de l'académie des sciences.

Alors que pour certains États membres, le gaz de schiste représente le nouvel or noir et un sésame vers l'indépendance énergétique. Un Graal qui prend l’aspect du miroir aux alouettes et surtout qui semble s'éloigner pour certains de ses partisans.

Et plus particulièrement en Roumanie, « il semblerait que nous n'avons pas de gaz de schiste, nous nous sommes démenés pour chercher quelque chose que nous n'avons pas », a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta, à la télévision roumaine Antena 3, alors en pleine campagne pour les élections présidentielles qui auront lieu le 16 novembre.

L’étude du conseil européen de l'académie des sciences (European Academies Science Advisory Council, ou EASAC) parue le 13 novembre montre que le potentiel d'extraction de gaz de schiste au sein de l'UE est « incertain », à cause des limites des données géologiques permettant d'évaluer l'accessibilité des réserves, ce qui douche les espoirs de certains de voir le gaz de schiste exploité à grande échelle sur le continent. Elle mentionne également que la situation géologie est en outre « plus compliquée » en Europe qu'aux États-Unis. Le rapport fait ainsi état de formations rocheuses « plus anciennes » et « plus fracturées », ce qui a des « conséquences sur la faisabilité technique et économique de l'extraction de gaz ».

« Seule une partie » des réserves existantes serait donc récupérable en Pologne, alors que la présence supposée de gaz de schiste dans le bassin parisien a été démentie par les dernières études géologiques.

L'EASAC est également sceptique quant aux déclarations selon lesquelles l'utilisation de gaz de schiste permettrait de ralentir le réchauffement climatique. Cela dépendrait en réalité de la qualité du processus d'extraction et de « l'intégrité des puits ».

Le gaz de schiste est un carburant fossile non conventionnel qui se retrouve dans des "ssures naturelles et des fractures du sol. Jusqu'à il y a peu, aucune méthode sûre pour l'acheminer vers la surface n'existait.

Le gaz de schiste est extrait de la surface grâce à la fracturation hydraulique. Ce processus consiste à briser des couches de schiste en injectant des liquides et un certain nombre d'additifs chimiques sous haute pression, ce qui libère les réserves de gaz.

Par ailleurs, la chimère du Gaz de schiste rencontre une situation cocasse et éloquente dans le pays qu’il l’a vu naître. En effet, dans la ville de Denton, lors des élections américaines de mi-mandat du 4 novembre dernier, 58 % des électeurs, ont voté l’interdiction de la fracturation hydraulique. Denton, connue pour être le lieu où est née la fracturation hydraulique, est située sur la formation géologique de schiste de Barnett (Barnett Shale) que l’entreprise Mitchell Energy a pour la première fois testé l’utilisation de la fracturation hydraulique. La ville Texane compte pas moins de 270 puits de forage.

Denton rejoint la longue liste des villes et comtés américains qui ont voté l’interdiction ou la restriction de l’usage de la fracturation hydraulique. De l’État de New York à la Californie, en passant par le Michigan et le Texas, ce sont aujourd’hui plusieurs centaines de villes et de comtés américains. Cette liste s’est encore allongée lors des élections du 4 novembre puisque la ville d’Athens dans l’Ohio, ainsi que les comtés de Mendocino et San Benito en Californie ont également voté l’interdiction [2].

La décision des électeurs de Denton ne plait pas du tout aux producteurs de pétrole et de gaz de la région. A peine douze heures après le vote, le General Land Office, qui gère notamment les recettes issues des droits octroyés aux exploitants pétroliers, et l’association des producteurs de pétrole et de gaz du Texas ont déposé des recours en justice contre cette décision démocratique. Pour ces deux institutions, les lois de l’État du Texas primeraient sur les lois locales. La décision des électeurs de la ville de Denton serait donc sans valeur légale. Comme le révèle le site Desmoblog, la famille Bush est aux manettes.

Pour les organisations écologistes, si la majorité des électeurs de Denton a rejeté l’exploitation des gaz de schiste, c’est la preuve qu’il faut poursuivre les initiatives en ce sens aux États-Unis : « Si, au cœur de l’industrie pétrolière et gazière, on ne peut pas vivre avec la fracturation, qui le peut ? », interrogent-elles. Selon un nouveau sondage réalisé après les élections de mi-mandat par le Pew Research Center, une majorité d’américains s’opposent désormais à l’utilisation de la fracturation hydraulique. Alors qu’ils étaient 48 % à être favorables à l’utilisation de cette technique en mars 2013, ils ne sont désormais plus que 41 % contre 47 % qui s’y opposent.

Sources : http://www.bastamag.net/L-exploitation-des-gaz-de-schiste

La chimère gaz de schiste cherche désespérément à convaincre …

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 07:44
Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

Si la puissance éolienne raccordée aux réseaux, fin 2013 atteint 8 575 MW, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux de RTE, d’ERDF et des ELD est de 9 805 MW au 30 juin 2014. Elle est constituée de 4 743 MW de puissances en attente de raccordement sur le réseau de RTE, de 4 484 MW pour le réseau d’ERDF et de 578 MW pour les réseaux des ELD.

On note une baisse des volumes en file d’attente durant le premier semestre de l’année 2014. Elle s’explique par des abandons de projets d’installations d’éoliennes offshore. Les puissances éoliennes offshore en attente de raccordement s’élèvent au 30 juin 2014 à 3 123 MW contre 4 153 MW au 31 décembre 2013. Toutefois, cette baisse de plus de 1 000 MW est compensée par une hausse des volumes éoliens terrestres en attente de raccordement sur le RPD.

File d’attente par rapport aux objectifs nationaux et régionaux :

Depuis le début du développement de l’énergie éolienne en France, le rythme annuel des raccordements n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2020. Au premier semestre 2014, 418 MW ont été raccordés ; ce chiffre est très inférieur au 1 549 MW qu’il faudrait désormais raccorder annuellement pour atteindre l’objectif PPI à 2020 en matière d’éolien terrestre.

De même, un retard est constaté en matière d’éolien offshore par rapport à l’objectif PPI de 6 000 MW. A ce jour, il n’existe aucun parc éolien offshore en service et 3 123 MW sont actuellement en file d’attente. Parmi ces dernières, 2 928 MW sont issus des appels d’offres lancés en juillet 2011 et janvier 2013. Les premières installations devraient être mises en service entre 2017 et 2019.

Au niveau régional, les objectifs de développement des énergies renouvelables sont fixés par les SRCAE. En matière d’éolien terrestre, ces objectifs régionaux contrastés sont liés en grande partie aux gisements de vent disponibles. Quatre régions affichent un objectif supérieur à 2 000 MW telles que Champagne-Ardenne et Picardie quand d’autres ont un objectif de quelques centaines de MW telles que l’Alsace et Ile-de-France avec respectivement 107 et 540 MW.

L’écart entre l’objectif régional et les capacités raccordées ou en file d’attente est variable d’une région à l’autre. Les capacités raccordées et en file d’attente représentent 95 % de l’objectif SRCAE en Champagne-Ardenne alors que ce taux est de 0 % en Aquitaine.

Production et facteur de charge du parc éolien :

La production éolienne du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 est de 17,5 TWh, soit une progression de 12 % par rapport à la période précédente. La production éolienne durant l’année a varié entre une puissance maximum de 6 531 MW (le 23 décembre 2013 à 21h) et un minimum de 50,7 MW (le 22 juillet 2013 à 12h).

Le facteur de charge moyen mensuel pour la période allant du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 est de 25 % contre 24 % pour la période précédente. L’observation des facteurs de charge moyens mensuels depuis 2011 révèle que ceux-ci varient entre un maximum de 45 % (février 2014) et un minimum de 13 % (août 2013). On remarque également que le facteur de charge est plus élevé durant les mois d’hiver. Il est passé de 15 % au troisième trimestre de l’année 2013 à 34 % au premier trimestre de l’année 2014.

Répartition régionale de la production et du facteur de charge :

Cinq régions contribuent à plus de 55 % de la production éolienne de France métropolitaine : la Champagne-Ardenne (2 833 GWh), la Picardie (2 446 GWh), le Centre (1 718 GWh), la Bretagne (1 470 GWh) et la Lorraine (1 302 GWh).

Les facteurs de charge régionaux moyens par trimestre témoignent d’un écart important entre le troisième trimestre de l’année 2013 entre janvier et juin, et les trois trimestres suivants. Ainsi, les facteurs de charge régionaux du troisième trimestre de l’année 2013 oscillent entre 11 et 21 % alors qu’ils varient entre 26 et 39 % pour le premier trimestre de l’année 2014.

Participation à la couverture de la consommation :

Le taux de couverture moyen de la consommation par la production éolienne a été en moyenne de 3,7 % du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014. Ce taux a atteint 16 % le 27 octobre à 5h avec une production éolienne de 5 505 MW et une consommation de 34 129 MW.

La production éolienne du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 a couvert plus d’un quart de la consommation en Champagne-Ardenne et plus de 5 % de la consommation dans cinq autres régions.

Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

Une production variable avec de fortes disparités régionales :

Contrairement à la production de la filière photovoltaïque, il n’existe pas de profil journalier type de production éolienne, que ce soit à l’échelle nationale ou régionale. La production éolienne peut être stable au cours d’une journée ou connaître une grande variabilité. Néanmoins le profil de production annuel de la filière éolienne est similaire d’une année sur l’autre : la production est généralement plus élevée durant les mois les plus froids (voir paragraphe 4.2).

De fortes variations de la production éolienne au cours d’une journée La production injectée sur le réseau peut varier fortement d’un jour à l’autre, mais également au sein d’une même journée. Les volumes journaliers produits sont compris entre 6 531 MW et 51 MW du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014. La puissance de production éolienne peut varier de plusieurs milliers de MW en quelques heures. Ainsi, le 31 janvier 2014, la puissance de production éolienne a connu une progression continue et importante passant de 308 MW à 2h30, à 5 886 MW à 23h30 (voir graphique ci-dessous).

De même, la production éolienne du 26 janvier a connu d’importantes variations, tout d’abord une diminution de la puissance de plus de 2 000 MW en début de journée, puis une croissance rapide jusqu’à 6 400 MW à 19h00.

Des productions éoliennes régionales décorrélées :

La France dispose de plusieurs régimes de vent décorrélés, ce qui engendre un effet de foisonnement de la production éolienne. La production éolienne peut varier d’une région à l’autre. Elle peut être, au même instant, très importante dans l’une et quasi nulle dans l’autre. Les réseaux permettent la mutualisation de ces productions régionales.

Les journées des 27 et 28 février 2014 permettent d’illustrer l’absence de corrélation entre des productions éoliennes régionales. Sur ces deux journées, les régimes de vent sur les régions Picardie et Languedoc-Roussillon sont décorrélés.

Ces deux journées illustrent également la complémentarité que peuvent avoir ces productions régionales. La production éolienne des régions du sud de la France (Midi-Pyrénées et Languedoc- Roussillon) a compensé la baisse de production du nord (Picardie et Champagne-Ardenne), notamment le 27 février à partir 16 h et le 28 février à partir de 11 h.

Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 07:42
La puissance éolienne raccordée aux réseaux, à fin 2013, est de 8 575 MW.

La puissance éolienne raccordée aux réseaux, à fin 2013, est de 8 575 MW.

RTE, le SER, ERDF et l’ADEeF ont engagé ensemble une coopération pour la publication d’un état des lieux détaillé des principales filières de production de source renouvelable, tant à l’échelle nationale que régionale.

Le Panorama des EnR propose un ensemble d’indicateurs nationaux et régionaux mettant en évidence la contribution des énergies renouvelables à l’équilibre du système électrique, et illustrant certaines de leurs caractéristiques de variabilité et de foisonnement. Le chapitre éolien identifie également les évolutions technologiques concernant ces filières et présente les outils mis en œuvre pour assurer leur intégration dans le système électrique.

La loi n°2013-312 visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l’eau et sur les éoliennes, dite « Loi Brottes », est entrée en vigueur le 17 avril 2013. Elle prévoit plusieurs dispositions visant à simplifier le cadre législatif de l’éolien. Parmi les mesures les plus importantes, figurent :

La suppression du dispositif des zones de développement de l’éolien. A l’intérieur de ces zones, les projets éoliens avaient droit à l’obligation d’achat. Ce dispositif s’est avéré lourd et source de contentieux ;

La suppression de la règle des 5 mâts qui imposait pour tout nouveau parc d’être constitué d’au moins 5 éoliennes ; La création d’un lien de prise en compte du SRE (Schéma Régional Eolien ) par l’autorisation ICPE (Installations Classées pour le Protection de l’Environnement) afin de redonner un rôle de planification au SRE ;

La possibilité d’implanter des éoliennes, après autorisation, qui ne se situent pas en continuité d’urbanisation dans les communes des DOM soumises à la loi Littoral ; La possibilité de faire passer, après autorisation, des câbles électriques nécessaires au raccordement des énergies renouvelables (notamment les câbles de raccordement des installations de production d’énergie marine) dans les espaces remarquables du littoral.

Par ailleurs, dans le cadre de la loi du 2 janvier 2014 habilitant le Gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises, des procédures simplifiées innovantes sont expérimentées depuis mars 2014 dans plusieurs régions, avant leur probable extension à tout le territoire, selon la volonté de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. En particulier, une procédure d’autorisation unique doit permettre d’accélérer les délais d’instructions des dossiers.

D’autres dispositions réglementaires devraient prochainement entrer en vigueur et permettre davantage de simplification administrative.

D’autre part, quelques jours après l’annulation par le Conseil d’Etat, de l’arrêté tarifaire éolien de 2008, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a signé le 5 juin 2014 le nouvel arrêté tarifaire éolien (arrêté du 17 juin 2014), ultime étape ayant marqué la fin d’une très longue période d’incertitudes pour la filière éolienne et le mécanisme d’obligation d’achat tel qu’il existe France – et dans de nombreux autres pays européens. Cette mesure encourageante a permis la remise en place d’un cadre économique stable pour la filière.

L’ensemble de ces mesures est de nature à redynamiser la filière éolienne qui connaît, depuis 2011, un fort ralentissement.

Parc éolien raccordé au 30 juin 2014 :

La puissance éolienne raccordée aux réseaux électriques au 31 décembre 2013 est de 8 575 MW dont 414 MW pour le réseau de RTE, 7 709 MW pour le réseau d’ERDF, 434 MW pour les réseaux des ELD et 18 MW sur le réseau d’EDF-SEI en Corse.

Si pour le parc photovoltaïque concernant le volume raccordé a progressé de 9 %, s'agissant du parc éolien sa progression n'est que de 5 % au premier semestre de l’année 2014 avec 418 MW nouvellement raccordés contre 248 MW au premier semestre 2013.

Répartition régionale du parc éolien :

Cinq régions (Champagne-Ardenne, Picardie, Bretagne, Centre et Lorraine) dotées de plus de 700 MW chacune représentent 57 % du parc total installé en France métropolitaine. Champagne-Ardenne reste la région qui dispose du parc éolien le plus important avec 1 418 MW, suivie par la Picardie avec 1 207 MW. A l’inverse, six régions de France métropolitaine possèdent un parc éolien inférieur à 50 MW et totalisent moins de 2 % des capacités raccordées.

Trois régions ont connu une croissance de leur parc éolien supérieure à 50 MW au cours du premier semestre de l’année. Champagne-Ardenne a connu la croissance la plus importante avec 136 MW de capacités éoliennes supplémentaires. Suivent les régions Picardie et Poitou-Charentes avec chacune 55 MW de puissances supplémentaires par rapport au 31 décembre 2013. Ces trois régions concentrent 58 % des capacités raccordées au cours du premier semestre. A l’inverse, les régions Rhône-Alpes et Ile-de-France n’ont pas accueilli de nouvelles puissances depuis 2011 et l’Aquitaine ne dispose d’aucun parc éolien.

La puissance éolienne raccordée aux réseaux, à fin 2013, est de 8 575 MW.

Les technologies de production éolienne :

Caractéristiques et fonctionnement d’une éolienne :

La technologie éolienne transforme l’énergie du vent en énergie électrique. Le vent met en mouvement le rotor permettant sa transformation en énergie mécanique. La vitesse de rotation de l’arbre entraîné par le mouvement des pales (5 à 15 tours par minute) est accélérée par un multiplicateur (technologie asynchrone). Cette énergie mécanique est transmise au générateur qui la transforme en énergie électrique. Dans le cas d’un générateur synchrone, l’énergie mécanique est directement transmise au générateur sans passer par un multiplicateur.

L’électricité produite par une éolienne transite par un transformateur situé dans la nacelle ou au pied du mât qui en élève la tension. Un parc éolien est constitué de plusieurs aérogénérateurs, espacés de plusieurs centaines de mètres, connectés entre eux par un réseau interne souterrain et raccordés au réseau public par l’intermédiaire d’un poste de livraison.

S’agissant de l’évolution des caractéristiques des machines, si au début des années 2000, la hauteur moyenne des mâts installés en France se situait aux environs de 50 mètres(*), ce chiffre a régulièrement évolué pour atteindre 90 mètres(*) en moyenne aujourd’hui. Le diamètre du rotor dépend quant à lui de la technologie de chaque aérogénérateur, mais également d’une adaptation des pales aux conditions de vent propres à chaque site (pour un site peu venté, on utilisera des pales d’une surface importante afin de capter le maximum de puissance).

Technologies de production

Les turbines actuellement proposées sur le marché se répartissent en deux grandes familles suivant l’architecture de leur système de production : celles équipées d’un générateur asynchrone (environ 80 % du marché(*)), et celles équipées d’un générateur synchrone (environ 20 % du marché(*)). Ces derniers modèles sont généralement dépourvus de multiplicateurs mais une gamme de générateurs synchrones équipés de multiplicateurs tend à se développer.

Puissance des éoliennes

Les éoliennes installées aujourd’hui sont généralement d’une puissance de 2 à 3 MW en éolien terrestre et de 6 MW ou plus en éolien offshore. Cette puissance unitaire a été en augmentation constante au cours des dernières années en raison des avancées technologiques qu’a connue la filière. Les éoliennes installées sont ainsi passées d’une puissance de moins d’1 MW au début des années 2000 à près de 2,2 MW en moyenne aujourd’hui. Plusieurs modèles de turbines actuellement commercialisées dépassent les 3 MW unitaires. On pourrait ainsi s’attendre à une poursuite de l’augmentation de la puissance moyenne des éoliennes dans les prochaines années. Néanmoins, les contraintes de transport et d’installation d’éoliennes de grande dimension pourraient atténuer cette tendance.

On assiste également à un développement des gammes d’éoliennes équipées d’un rotor (pales) de diamètre de plus en plus important par rapport à leur puissance nominale, en raison des progrès technologiques liés à la fabrication des pales, et de la demande concernant l’équipement de sites plus faiblement ventés.

Raccordement d’un parc éolien

Les turbines éoliennes constituant le parc sont chacune équipées d’un transformateur qui élève la tension de sortie des générateurs, généralement de 400 ou 690 V, à une tension de niveau HTA (20 kV). Le réseau interne du parc éolien connecte les éoliennes du parc entre elles jusqu’au point de livraison, interface entre l’installation de production et le réseau public. Dans le cas d’une installation de production raccordée au RPT, le réseau interne intègre un poste de transformation HTA/HTB permettant d’élever la tension au niveau de celle du réseau de transport.

La puissance éolienne raccordée aux réseaux, à fin 2013, est de 8 575 MW.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:58
Familles à Energie Positive : c’est reparti pour cet hiver !

Familles à Energie Positive : c’est reparti pour cet hiver !

Hausse des prix de l’énergie, forte préoccupation des ménages pour le confort de leur logement et notamment le confort thermique, mobilisation citoyenne sur les questions énergétiques et climatiques, l’énergie est au cœur des préoccupations des familles ! Des familles prêtes et désireuses d’agir ! Comment ? En participant à la nouvelle édition du Défi Famille à Energie positive.

Familles à énergie positive est un défi d’économies d’énergie pour tous les particuliers qui souhaitent agir à leur échelle pour réduire leurs dépenses énergétiques en apprenant dans la convivialité.

Pour répondre au défi, les familles, regroupées par équipes, auront 6 mois pour réduire de 8% leur consommation d’énergie par rapport à l’hiver dernier, uniquement par des gestes du quotidien. Le défi se base sur le progrès global des participants : peu importe d’où l’on part, l’essentiel est de progresser ensemble. C’est la somme de toutes les astuces choisies dans le guide des 100 éco‐gestes fourni qui fera la différence.

Le Concours « Familles à Energie Positive » existe depuis 7 ans à l’échelle nationale. Pour la troisième année consécutive, l’Aquitaine a choisi de participer à ce défi, porté par la direction régionale de l’ADEME. La Ville de Bordeaux et l’Agglomération du Grand Périgueux sont déjà dans la course !

Famille à Energie Positive : Qu’est-ce que c’est ?

Le principe est simple : mobiliser toute une famille sur les économies d’énergies de tous les jours sans affecter son confort. En bref, démontrer qu’il est facile d’agir de façon concrète, mesurable et conviviale. Pour le foyer, l’objectif est de réduire sa consommation d’énergie de 8% au minimum. Et pour que le challenge soit une vraie prise de conscience, l’opération se déroule en hiver, pendant la période de chauffage, soit du 1er décembre 2014 au 30 avril 2015.

Des résultats nationaux impressionnants

Depuis la première édition lancée en 2008 par l’ONG Prioriterre, plus de 15 000 foyers ont rejoint les Familles à Energies Positives soit plus de 40 000 personnes ! L’an dernier, les 7500 foyers participants ont réalisé une économie d’énergie de 13 000 000 Kwh, soit la consommation complète de 750 logements. A l’échelle d’un foyer, cela représente une économie moyenne de 200€ par an. Des chiffres qui forcent à réfléchir ...

L’Aquitaine suit la tendance

Pour sa seconde participation, l’Aquitaine a réalisé 18% d’économie (+4 points par rapport à 2013) tout comme la moyenne nationale soit environ 3 300 kWh/an économisés par foyer. Les 218 familles participantes ont réussi à réduire leur consommation énergétique de 400 000kWh (contre 280 000 l’année précédente) et par conséquent les émissions des gaz à effet de serre de 19% (soit 2 300 tonnes de CO2 évitées) soit les émissions annuelles de 300 habitants.

A Paris, le défi a réuni pour l’édition 2013-2014, 80 familles qui démontrent que les solutions sont à portée de main pour réduire sa facture d’énergie. 82% des familles ont dépassé l’objectif des 8% d’économies par rapport à l’hiver dernier. Ainsi, en moyenne, elles ont réalisé 22% d’économie sur les consommations d’énergie et réduit de 21% les émissions de CO2.

C’est 78 115 kWh économisés, et près de 16,6 Tonnes de CO2 évitées soit l’équivalent de 1 762 tours de périphérique !

Cette année, de nouveaux partenaires sont mobilisés avec déjà la participation et le soutien de 7 nouvelles Mairies d’arrondissement.

Comment participer ?

Le concours « Famille à Energie Positive », c’est avant tout un moment de convivialité et de partage. Entre collègues, voisins, amis... formez votre équipe. Cela est bien connu, à plusieurs on se motive ! Une fois votre équipe constituée, il ne vous reste plus qu’à vous inscrire jusqu’au 15 novembre sur http://aquitaine.familles-a-energie-positive.fr/ . Un animateur local reviendra vers vous pour un premier contact et vous accompagner tout au long de l’aventure.

Les familles qui souhaitent participer à la troisième édition du concours sur l’hiver 2014-2015 peuvent se rendre sur le site : www.aquitaine.familles-a-energie-positive.fr

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:42
LES EnR NE METTENT PAS EN CAUSE LE BON FONCTIONNEMENT DU SYSTEME ELECTRIQUE

LES EnR NE METTENT PAS EN CAUSE LE BON FONCTIONNEMENT DU SYSTEME ELECTRIQUE

Le Syndicat des Energies Renouvelables, (SER) a souhaité répondre ce que la presse a relayé ces derniers jours concernant les conclusions d’un rapport qui semble mettre en cause les énergies renouvelables dans la sécurité du système électrique.

Les énergies renouvelables variables représentent aujourd’hui près de 5 % de notre consommation électrique. Ces formes d’énergie sont largement réparties sur le territoire et ce foisonnement leur permet, malgré les aléas météorologiques, de garantir l’apport d’énergie aux réseaux.

Par ailleurs, le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) a mis en place, depuis plusieurs années, un outil (IPES) qui lui permet de prévoir à moins de 24 heures la production attendue des énergies renouvelables.

Le SER rappelle que le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) fonde ses prévisions de l’équilibre offre/demande sur les trajectoires de développement fixées par les programmations pluriannuelles des investissements et décide de ses investissements en fonction de ces objectifs.

Contrairement à ce que laissent entendre certaines voix, la mise à l’arrêt de groupes thermiques, en particulier des centrales à gaz, résultent de deux facteurs :

- une conjoncture économique très détériorée dans laquelle la demande électrique stagne - la compétitivité retrouvée du charbon due à la montée en puissance des gaz de schiste américains qui ont créé des surcapacités de production de charbon écoulées en Europe à un coût moindre que celui du gaz.

Le trop faible prix du CO2 ne constitue pas, à cet égard, un moyen d’écarter l’utilisation de cette énergie très polluante.

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 07:46
Les sources d’énergies, de récupération de chaleur renouvelables plébiscitées par les architectes européens…

Les sources d’énergies, de récupération de chaleur renouvelables plébiscitées par les architectes européens…

Si l’influence des architectes intervient dans le processus décisionnel dans le choix des matériaux, ils déclarent s'attendre à ce que les technologies apparues pendant les quelques dernières années, mais qui demeurent encore relativement peu répandues, soient davantage utilisées dans les années à venir. Les éclairages DEL et les panneaux solaires deviendront encore plus courants. Ce sont quelques-uns des résultats du rapport du Baromètre européen d'architecture pour le 2e trimestre 2014, avec comme sujet principal « Tendances en design architectural et en technologie ».

Les exigences d'efficacité énergétique et d'utilisation de sources d'énergie renouvelables continuent de motiver les innovations et le développement de nouveaux produits dans le secteur des installations. Certaines des solutions proposées sont rapidement adoptées par le marché, tandis que d'autres doivent encore convaincre les rédacteurs de devis, les installateurs et les consommateurs afin de pouvoir prendre des parts de marché aux solutions plus traditionnelles.

Quand on leur demande leur avis sur les solutions d'installation qui seront utilisées dans les années à venir, les architectes européens s'attendent à ce que les nouvelles technologies de chauffage progressent par rapport aux méthodes conventionnelles pendant les 5 prochaines années. Dans tous les pays, la majorité des architectes pense qu'un nombre croissant de pompes à chaleur et de solutions de récupération de chaleur seront installées. Les planchers chauffants seront également davantage utilisés au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Belgique et en Pologne.

Aux Pays-Bas, les solutions de plancher chauffant sont déjà relativement répandues, mais une autre tendance émerge : les architectes néerlandais prévoient une augmentation de la population des planchers rafraîchissants. Cette tendance ne se retrouve pas de manière significative dans les autres pays.

Les éclairages DEL et l'utilisation de panneaux solaires pour générer de l'électricité (panneaux photovoltaïques) feront partie de notre quotidien.

Ces résultats, ainsi que de nombreux autres résultats et tendances de l'évolution du marché européen de la construction, figurent dans le Baromètre européen d’architecture, une étude de marché internationale réalisée auprès de 1 600 architectes en Europe. Cette étude est réalisée par Arch-Vision quatre fois par an en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en Pologne. En dehors des indicateurs prévoyant les volumes de construction en Europe, un sujet spécifique est mis en évidence chaque trimestre. Le sujet du deuxième trimestre 2014 était « Tendances en design architectural et en technologie ». Les architectes représentent non seulement une source fiable d'informations relatives aux volumes de construction futurs, mais leur rôle est également très important étant donné qu'ils influencent considérablement la manière dont les projets sont réalisés et quels matériaux sont utilisés.

Les sources d’énergies, de récupération de chaleur renouvelables plébiscitées par les architectes européens…

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 07:46
La Réunion vers une autonomie énergétique avec un réseau de chaleur unique au monde, le SWAC Urbain

La Réunion vers une autonomie énergétique avec un réseau de chaleur unique au monde, le SWAC Urbain

Avec la signature le lundi 27 octobre dernier d’un octobre d’un « small business act » permettant d’ouvrir un marché de 150 millions d’euros aux petites entreprises de l’île de la Réunion sur la réalisation d’un vaste réseau urbain de climatisation à l’eau de mer déployé sur l’île .

Souhaitant tirer profit de sa situation géographique et du contexte d’insularité, l’île de la Réunion tente résolument vers un objectif d’autonomie énergétique à l’horizon 2030 avec un projet de réseau urbain de climatisation à l’eau de mer, unique au monde par son ampleur.

Déjà utilisé à Hawaï ou en Polynésie, le procédé de climatisation SWAC (« Sea Water Air Conditionning » ou climatisation à l’eau naturellement froide) réside dans l’exploitation de la température des profondeurs de l’océan indien afin de climatiser un ensemble de bâtiments.

Le système de climatisation SWAC pompera l’eau d’origine polaire dans les profondeurs de la mer (une température de 5°C se situant à plus de 1.100 mètres de profondeur) afin de refroidir, à l’aide d’un échangeur thermique, un circuit d’eau douce qui alimente un système de climatisation. Résultat, une économie de 75 % d’électricité économisée.

Coordonné par le Syndicat Intercommunal d’exploitation Des Eaux Océaniques (SIDEO) et ses partenaires (État, Région, Ademe et GDF Suez), le projet doit permettre le déploiement d’un vaste réseau urbain de climatisation à l’eau de mer (le plus grand au monde) à La Réunion.

Le projet ambitionne de climatiser une soixantaine de bâtiments (université, centre commerciaux, aéroport…) dans les villes de Saint-Denis et de Sainte-Marie par le biais du procédé SWAC. Un projet de 150 millions d’euros (90 millions financés par l’État) qui devrait se terminer à l’horizon 2017 et permettre d’économiser 75% d’électricité par rapport aux systèmes de climatisation traditionnels.

De 300 à 400 emplois devrait être créés grâce à ce chantier qui débutera l’année prochaine. Une grande partie de cette main d’œuvre sera notamment en charge de creuser les 23 kilomètres de tranchées nécessaires à l’enfouissement des canalisations (dont 7 kilomètres serviront à acheminer l’eau de mer jusqu’à la côte, et 1 kilomètre pour la rejeter en mer après usage). Un marché conséquent qui offre ainsi d’importantes perspectives économiques sur une île qui compte plus de 135.000 chômeurs.

« Quel beau symbole, quel bel exemple de ce qu’on peut faire ensemble! C’est une commande essentielle pour le secteur du BTP », a déclaré Jean-Lou Bachier, médiateur des marchés publics, à propos de l’ouverture du marché aux entreprises locales (directement ou en sous-traitance).

Système électrique insulaire, La Réunion tire aujourd’hui une grande partie de sa production des combustibles fossiles polluants (un tiers du mix électrique de ce Département d’Outre-Mer provient du charbon et du fuel). Face aux enjeux de la transition énergétique, l’île affiche résolument sa marche vers l’autonomie énergétique par des moyens plus respectueux de l’environnement.

Au total, huit projets fondés sur l’exploitation de l’énergie marine (houle, énergie thermique, climatisation, osmose) ont été mis à l’étude dans le cadre de la stratégie initiée par la Région et le Grenelle de l’environnement, visant à atteindre l’autonomie énergétique de l’île en 2030.

L’ETM (Energie thermique des mers) pourrait assurer à cette date 20% des besoins électriques de base et remplacer l’équivalent de l’importation actuelle de charbon.

Deux tiers de la production électrique de la Réunion sont aujourd’hui d’origine fossile (charbon et fuel). Environ 20% proviennent des centrales hydrauliques et 10% à 15% de la bagasse (résidus ligneux de la canne), de l’éolien et du solaire.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 07:44
McPhy Energy spécialiste de solutions hydrogène sur site dédiées aux industriels s'exporte en Australie

McPhy Energy spécialiste de solutions hydrogène sur site dédiées aux industriels s'exporte en Australie

Après les succès remportés lors des grands projets de démonstration, ce contrat vient confirmer la pertinence commerciale de l’offre McPhy dans le power to power.

McPhy Energy, spécialiste des équipements de production et de stockage d'hydrogène pour les marchés de l'industrie et de l'énergie, vient de signer la vente d’une solution intégrée de production/stockage à Petawatt® Energy - Electrygen Pty Ltd développeur et exploitant indépendant de sites de production d’hydrogène-énergie d’origine solaire, éolienne et hydraulique.

En associant la solution intégrée McPhy Energy à la pile à combustible qu’elle a développée, Petawatt® Energy achèvera la construction de son premier système stationnaire de production d’hydrogène-énergie d’origine solaire, hydraulique ou éolienne. Il a été conçu pour les sites isolés comme pour les sites raccordés au réseau en Australie et en Océanie

Ce premier système test sera installé sur le site de démonstration client de Petawatt® Energy dans l’Etat du Queensland en Australie. Il sera équipé d’une solution de stockage d’hydrogène sous forme solide de petite capacité (4 kg) permettant de stocker 130 kWh.

Colin Salmond, le directeur de Petawatt® Energy vient de conclure un contrat d’achat avec une société de sa région portant notamment sur la production d’électricité, d’eau chaude, d’hydrogène-énergie et de certificats d’électricité verte issue de 15 sites dans le Queensland.

« Après les succès remportés lors de grands projets de démonstration à l’image de celui de la station-service multi-énergie de Schönefeld en Allemagne, ce premier contrat conclu avec Petawatt® Energy confirme la renommée et surtout le potentiel commercial de notre solution intégrée de production et de stockage d’hydrogène sous forme solide sur le marché de l’énergie dans le monde entier », conclut Pascal Mauberger, Président du Directoire de McPhy Energy.

Solutions intégrées

Afin de répondre à des profils de consommation d’hydrogène variables, McPhy propose de coupler générateur d’hydrogène avec capacité de stockage afin d’optimiser l’investissement de la solution hydrogène.

Ci-dessous, voici des exemples de profils de consommation discontinus où coupler générateur d’hydrogène et stockage d’hydrogène peut permettre d’atteindre un optimum économique.

Business cases

Business case 1 : Un industriel utilisant l’hydrogène dans un procédé par batch

Considérons un procédé par batch fonctionnant par période de 14 heures à 100 Nm3/h, 5 jours/7 et ne fonctionnant pas le reste du temps (10 heures/j en semaine et tout le week-end).

Deux solutions s’offrent à cet industriel pour répondre à son besoin par une production d’hydrogène sur site :

  • Investir dans un électrolyseur de 100 Nm3/h qui fonctionnera à son débit nominal pendant les batch et sera arrêté le reste du temps. Ce qui représente un CAPEX relativement important pour une durée totale d’utilisation limitée (3 500 heures par an).
  • Opter pour une solution intégrée McPhy qui fournira 100 Nm3/h en mode combiné (électrolyseur + stockage) lors des sessions de production par batch et qui, pendant les temps d’arrêt de la production, régénérera son stock d’hydrogène. Cela permet d’avoir un coût d’investissement initial réduit et de faire fonctionner en permanence l’électrolyseur à son débit nominal (Cf. schéma).
McPhy Energy spécialiste de solutions hydrogène sur site dédiées aux industriels s'exporte en Australie
Business case 2 : Un industriel ayant des gros écarts de consommation entre son débit d’hydrogène moyen et son débit maximal

Comme pour le premier business case, l’industriel aura deux choix pour produire son hydrogène sur site :

  • Soit il investit dans un électrolyseur surdimensionné afin de passer ses pics de consommation. Cependant l’équipement fonctionnera la plupart du temps bien en deçà de sa capacité maximale.
  • Soit il choisit une solution intégrée McPhy qui lui permet de passer les plus gros pics de consommation tout en ayant un électrolyseur avec un débit nominal plus faible que la première solution proposée et donc plus proche du débit moyen d’hydrogène consommé. Le stock d’hydrogène se régénérant lors des baisses ou arrêts de production (Cf. schéma).
McPhy Energy spécialiste de solutions hydrogène sur site dédiées aux industriels s'exporte en Australie

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Published by LV_RM - dans Hydrogène McPhy Energy Energie...
23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:42
6 projets pour accélérer le déploiement de la filière française des énergies marines renouvelables

6 projets pour accélérer le déploiement de la filière française des énergies marines renouvelables

Dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir (PIA), l’ADEME a lancé en 2013 un Appel à manifestations d’intérêt « Énergies marines renouvelables : briques et démonstrateurs ». Après 2 premiers projets lauréats retenus en avril 2014, ce sont aujourd’hui 4 nouveaux projets qui sont soutenus par l'État.

L’aide du PIA s’élève au total à 33,3 millions d’euros pour ces 6 projets pour un montant total d’investissement de 93,5 millions d’euros. Cet appel à manifestation d’intérêt contribue à faire des énergies marines une filière industrielle émergente stratégique pour la France.

Les projets sélectionnés permettront de tester la fiabilité et les performances de 3 technologies innovantes pour en démontrer la compétitivité, au service de la transition énergétique pour la croissance verte :

L’énergie hydrolienne marine, issue des courants marins ;

L’éolien flottant, exploitant l’énergie du vent à des distances éloignées des côtes ;

L’énergie thermique des mers, issue des différences de température entre les eaux de

surface et les eaux profondes.

L’engagement du Gouvernement pour les énergies marines se concrétise notamment au travers des appels d’offres pour les parcs d’éoliennes off-shore et l’appel à manifestation d’intérêt pour des fermes pilotes hydroliennes en cours d’analyse. Les technologies françaises sont également à l’honneur dans les appels à projets européens, à l’image du programme NER 300.

Le Programme des Investissements d'Avenir permet de consolider par l'innovation les filières émergentes du nouveau modèle énergétique français en profitant des atouts du territoire national, sur le continent et dans les outre-mer.

Paris, le 22 octobre 2014Avec une surface maritime de 11 millions de km2, la France dispose d’un potentiel économique issu de la mer parmi les plus importants au monde. Ce potentiel se double d’une solide base industrielle et scientifique dans les secteurs maritimes et énergétiques avec la présence de grands groupes mondiaux, de laboratoires d’excellence et de PME innovantes.

4 nouveaux projets pour faciliter le déploiement des énergies marines renouvelables

Les 4 nouveaux projets retenus dans le cadre de l'Appel à manifestations d'intérêt « Energies marines renouvelables - briques et démonstrateurs » permettront d’assurer le déploiement de ces énergies à grande échelle.

SeaTC : Permettre le transport d’électricité sous l’eau

OCEAGEN : Participer au développement de l’éolien flottant à moindre coût

SEA REED : Développer une éolienne flottante spécifique aux champs éloignés et profonds

MARLIN : Permettre le développement de l’Energie Thermique des Mers (ETM)

Ces 4 nouveaux projets rejoignent deux autres projets soutenus dans le cadre de l’Appel à manifestations d’intérêt « Energies Marines Renouvelables – Briques et Démonstrateurs » :

Prismer : Porté par Alstom, le projet Prismer propose une architecture électrique spécifique et à coût limité pour les fermes hydroliennes par l’utilisation d’un nœud d’interconnexion entre le transformateur sous-marin et plusieurs hydroliennes ;

Pile & Tide : Coordonné par GEOCEAN, le projet Pile & Tide souhaite développer une solution technico-économique fiable pour la préparation des fonds marins et la fixation des fondations sous-marines dans le cadre du développement des hydroliennes.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 06:50
Un guide pour les collectivités pour prendre en compte l’énergie dans les projets d’aménagement…

Un guide pour les collectivités pour prendre en compte l’énergie dans les projets d’aménagement…

La transition énergétique dépendra indéniablement des territoires et notamment de leur capacité à promouvoir des aménagements sobres en énergie recourant aux énergies locales et renouvelables. Or, force est de constater que les thèmes de l’énergie et du climat restent peu abordés dans les documents d’urbanisme. L’urbaniste reste le seul référent pour penser l’aménagement d’un territoire, la question de l’énergie n’étant traitée que dans un second temps par l’ingénieur à qui on demande de « faire avec » des choix qui peuvent s’avérer inadaptés.

Il apparaît urgent de réconcilier ces deux approches. Pour cela, il serait nécessaire, comme dans le bâtiment, d’intégrer des compétences en énergie dès les phases de conception des projets d’aménagement et d’urbanisme, ce qui soulève d’autres questions : comment y parvenir ? Quelles compétences intégrer ? Quels paramètres et indicateurs prendre en compte ? Dans quel cadre réglementaire est-il possible d’intervenir ?

L’équipe d’HESPUL a produit ce guide en se référant à des exemples pratiques, des cas concrets et des méthodologies éprouvées. Il est accompagné de cinq fiches pratiques :

  • Les chiffres clés de l’énergie dans un projet d’aménagement
  • Prise en compte du bio-climatisme et des apports solaires dans un projet d’aménagement
  • Photovoltaïque et optimisation des réseaux de distribution dans un projet d’aménagement
  • Bois-énergie et réseau de chaleur dans un projet d’aménagement
  • Exemple de cahier des charges d’une étude de faisabilité sur le potentiel EnR (prochainement disponible)

Sommaire

Introduction.......................................................................................................... p.4

1.Cible................................................................................................................. p.4

2.Objectifs........................................................................................................... p.4

3. Méthodologie pour réaliser le guide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .p.5

4.Organisation du guide..................................................................................... p.5

5. Phases clés de l’urbanisme de planification et de projets. . . . . . . . . . . . . . . p.6

6. Facteurs clés de l’énergie dans un projet d’aménagement . . . . . . . . . . . . . p.8

. .

Étape1: La planification urbaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13

1. Lien entre les différents outils et documents de planification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14

2. Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.15

3. Plan Local d’Urbanisme (PLU) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.15

4. Autres outils réglementaires permettant d’inciter la performance énergétique. . . . . . p.22

5. Évaluer l’impact des documents d’urbanisme sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) de son territoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22

6. Vers une approche planificatrice de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23

Étape 2: La Préfiguration du projet: études préalables et programmation. . . . . . . . . . . . . . p.27

1. Les pré-requis nécessaires à une bonne prise en compte de l’énergie en phase de préfiguration..................................................................................... p.28

2. Études préalables: étude de potentiel EnR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.31

3. L’AEU: Approche Environnementale de l’Urbanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.34

4. Le programme d’aménagement : définition des objectifs de la collectivité. . . . . . . . . . . . p.34

Étape 3: La définition ou conception du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.39

1. La sélection de l’aménageur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.40

2. Contractualisation avec l’aménageur : la concession d’aménagement et le suivi de l’aménageur. . . . . p.41

3. Quels sont les points sur lesquels il faut apporter une attention particulière?. . . . . . . p.43

Étape 4: La réalisation du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.45

1. Sélection de l’opérateur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.46

2. Contractualisation............................................................................................ p.46

3. Le suivi de l’opérateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.47

4. Pour aller plus loin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.48

Listes des Fiches Pratiques...................................................................................... p.49

Bibliographie : Pour aller plus loin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.50

Table des Acronymes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.52 Glossaire............................................................................................................... p.53

Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.54

Phases clés de l’urbanisme de planification et de projets

La frise chronologique ci-dessous présente de manière schématique, les grandes phases d’un projet d’aménagement et les acteurs clés qui vont intervenir tout au long de ce dernier.

Étape 1 : la phase de planification se décline au travers des outils de planification et des documents d’urbanisme qui constituent un socle de base pour la conception de tous les projets d’aménagement. À cette étape la collectivité est l’acteur clé qui va définir à l’échelle de son territoire, ou à une échelle intercommunale, la manière dont va être considérée la thématique de l’énergie. Le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) et le Plan Local d’Urbanisme (PLU) sont les principaux documents d’urbanisme sur lesquelles la collectivité doit accorder une attention toute particulière sur le traitement du thème de l’énergie.

Étape 2 : la phase de préfiguration permet de définir les besoins de l’opération et de les spatialiser. Les études préalables qui seront menées au cours de cette phase vont définir le contexte urbain, législatif, économique, social, environnemental et énergétique dans lequel le projet va voir le jour. En venant nourrir et argumenter les réflexions et échanges, elles permettront de définir les objectifs qui seront fixés dans le programme. La collectivité, dans le prolongement de l’étape de planification, doit maintenir son engagement et le traduire en objectifs opérationnels qui devront s’appliquer au projet urbain.

Étape 3 : la phase de définition ou de conception est composée des études pré-opérationnelles, de la planification des parcelles et des équipements et de réalisation des opérations nécessaires pour rendre les îlots aptes à la construction. Lorsqu’il y a concession d’aménagement, cette étape est caractérisée par le transfert de la compétence de « Maîtrise d’Ouvrage » entre une collectivité et un aménageur. Dans ce cas, l’aménageur est donc l’acteur clé en qui devra s’approprier les engagements de la collectivité en matière d’énergie.

Étape 4 : la phase de réalisation est l’étape à laquelle vont intervenir les opérateurs comme les promoteurs ou les bailleurs sociaux sur les différents îlots. À cette étape la collectivité et/ou l’aménageur doivent veiller à ce que les objectifs fixés par le programme soient respectés par les opérateurs.

Un guide pour les collectivités pour prendre en compte l’énergie dans les projets d’aménagement…

Liste des Fiches Pratiques

L’ensemble de ces fiches ainsi que la version pdf du présent guide sont téléchargeables sur le site d’HESPUL (www.hespul.org/publications)

Les chiffres clés de l’énergie dans un projet d’aménagement

Cette fiche a pour objectif de fournir au maître d’ouvrage et à leur AMO un socle de connais- sances minimal en énergie. Basée sur quelques ratios et raisonnements simples, elle devrait permettre, même à des non spécialistes, d’appréhender rapidement les enjeux de l’énergie dans les projets d’aménagement.

Fiche Prise en compte du bioclimatisme et des apports solaires dans un projet d’aménagement

Le but de cette fiche est de fournir aux maîtres d’ouvrages un socle de connaissances minimum permettant d’assurer la prise en compte des apports solaires passifs dans un projet d’amé- nagement. Ces connaissances se déclinent sous la forme de règles générales et d’outils qui permettent d’appréhender au mieux les apports solaires passifs et certains autres éléments de l’architecture bioclimatique.

Fiche Photovoltaïque et optimisation des réseaux de distribution dans un projet d’aménagement

Le but de cette fiche est de donner aux maîtres d’ouvrage d’aménagements urbains des indi- cations et des pistes de réflexion pour intégrer au mieux dans un projet d’aménagement la Production Décentralisée d’Énergie (PDE) et anticiper son raccordement au réseau public de distribution d’électricité. Pour illustrer la démarche et les concepts présentés dans cette fiche, il a été décidé de ne présenter que le cas d’une PDE à partir de systèmes photovoltaïques (PV) qui constitue la façon la plus répandue de produire de l’électricité d’origine renouvelable en milieu urbain.

Fiche Bois-énergie et réseau de chaleur dans un projet d’aménagement

Cette fiche a pour objectif d’apporter des éléments qui permettront au maître d’ouvrage de visualiser rapidement la pertinence de la création d’un réseau de chaleur dans un projet d’aménagement. Grâce au maniement de ratios et de calculs simples, l’objectif est d’identifier un périmètre pertinent pour réaliser un réseau de chaleur, implanter une chaufferie et le cas échéant lancer une étude de faisabilité d’un réseau de chaleur au bois sur le périmètre adéquat.

Exemple de Cahier des Charges d’une étude de faisabilité sur le potentiel en EnR:

Cette fiche présente un exemple de cahier des charges d’une étude de faisabilité sur le poten- tiel en EnR en complément du guide « Études sur les énergies renouvelables dans les nouveaux aménagements » (CETE de l’Ouest) qui explicite ce que doit contenir l’étude.

Prise en compte de l'énergie dans les projets d'aménagement

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 06:44
Quel éclairage sur l’île de Sein ???

Quel éclairage sur l’île de Sein ???

Alors que le projet de loi sur la transition énergétique a été amendé et adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, trois amendements avaient été déposés pour les petites îles non interconnectées (ZNI) de moins de 2 000 clients. Ces trois amendements ont fait l’objet d’un avis défavorable par la rapporteure ainsi que par la Ministre. Ces décisions surprenantes vont à l’encontre d’un projet de transition énergétique déjà bien terne.

Une lettre ouverte adressée à la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie par IDSEnergies montre l’exaspération des zones insulaires…

« Objet : Loi sur la transition énergétique - rejet de l’amendement 2122

Les zones insulaires non interconnectées au réseau électrique métropolitain français (ZNI) de moins de 2 000 clients représentent de très petites consommations d’énergie qui n’encouragent pas les opérateurs de grande taille à étudier de nouveaux systèmes, notamment la production d’énergies renouvelables, pourtant abondantes dans ces régions (énergies marine, solaire et éolienne).

Non connectées au réseau, ces îles pourraient sans problème dépasser le seuil de 30 % de renouvelables actuellement défini pour éviter les perturbations du réseau de distribution. En effet, comme le prévoit l’arrêté du 23 avril 2008 mis en avant par l’opérateur EDF, ces zones disposent déjà de fait des capacités de stockage dépassant 100 % des besoins électriques, le premier stockage étant le fioul.

Par ailleurs, dans ces petites îles entièrement dépendantes à ce jour des importations de fioul pour toute leur énergie (chaleur, mobilité, électricité), dont dépend aussi en grande partie leur alimentation en eau potable (dessalement), l’innovation ne peut pas porter uniquement sur la production, mais doit couvrir tout le système énergétique. Cette question est au centre du projet de territoire de ces îles, mais elle leur échappe à ce jour : les décisions appartiennent au seul opérateur EDF, qui investit dans ces territoires dans de nouveaux générateurs au fioul et n’envisage pas d’évolution notable.

Cette production d’électricité au fioul entraîne des surcoûts très élevés qui sont compensés par la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE). Selon la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), en 2014, 1,65 milliard € (soit 27 % du produit de la CSPE) a servi à financer l’achat de fioul pour approvisionner l’ensemble des ZNI.

L’amendement proposé vise à donner aux territoires insulaires non interconnectés de moins de 2 000 habitants la possibilité d’opter pour un autre opérateur qu’EDF, afin de pouvoir y mener des expériences alternatives à la production coûteuse et polluante du fioul.

Désigné par le Ministre chargé de l’énergie après avis de la CRE, cet opérateur devrait accepter les contraintes du service public, mais bénéficierait en contrepartie de la CSPE. Un tel opérateur s’affranchirait des limites d’intervention de l’opérateur historique (électricité) et pourrait aborder techniquement toutes les évolutions en rapport avec l’énergie (chauffage, mobilité terrestre et maritime, électricité, production d’eau potable, réseaux intelligents).

Ne concernant de fait que cinq îles ou archipel de France métropolitaine, ce projet n’aurait qu’un impact très limité. Le contrôle par la CRE garantit le bénéfice à terme pour la collectivité nationale.

Les risques techniques sont également extrêmement limités.

Le bénéfice pour le pays de ces expérimentations en vraie grandeur serait considérable en matière de transition énergétique (production d’énergies renouvelables en particulier les énergies marines, stockage, conversion, régulation).

Par ailleurs, le marché mondial pour des petits systèmes énergétiques autonomes est très important : des milliers d’îles et de zones insulaires non interconnectées pourraient bénéficier du savoir-faire développé pour ces projets. Le prix de l’énergie dans ces zones étant déjà aujourd’hui plusieurs fois supérieur au prix du marché de l’électricité en Europe, un développement à l’exportation basé sur l’expérience en ZNI nationale ne nécessiterait aucune subvention.

L’île de Sein, la preuve par l’exemple

Il y a une vingtaine d’années, les élus de l’île de Sein demandent à EDF de produire un peu d’électricité avec du renouvelable. Une étude est alors réalisée en 1998 avec un résultat sans équivoque : on peut produire 50 % de l’électricité de l’île avec du renouvelable et faire par la même occasion 350 000 F d’économie par an (économie de fioul). EDF ne fait rien. Les élus insistent. Une nouvelle étude est réalisée. Plus complète, elle arrive à un résultat encore plus flagrant : on peut produire 75 % avec du renouvelable. EDF engage alors « une action de grande envergure » : le changement de quelques ampoules !

Les nouveaux élus de 2008 ne sont pas convaincus. Et ils commencent à se dire qu’il faudrait installer eux-mêmes, avec les habitants, du renouvelable. La réponse d’EDF est claire : c’est impossible.

Finalement, les élus décident à l’unanimité de lancer un projet local en juillet 2012. La population se mobilise, crée une société locale dès juillet 2013 avec une gouvernance locale et remporte une exceptionnelle adhésion : plus de 25 % de la population est actionnaire !

Aujourd’hui, un projet techniquement et eacute;conomiquement fiable est prêt. Ce projet est soutenu par des Députés locaux, la Région Bretagne (qui a décidé de mettre l’énergie dans les îles au premier rang de ses priorités !)...Ce projet est aussi reconnu par la recherche, l’enseignement supérieur et des industriels, prêts à participer à sa mise en œuvre et à réaliser des expérimentations et des innovations. Il permettrait de plus de diminuer les taxes que paye chaque consommateur d’électricité en France et qui sont utilisées par EDF pour bruler du fioul (27% de la CSPE).

Le blocage que l’entreprise EDF opère sur l’île de Sein est constaté sur toutes les petites îles (voir le cas de Saint-Pierre et Miquelon où EDF, privilégiant le fioul, bien que plus cher, en dehors de toute justification technique, a entrainé la démolition des éoliennes installées depuis 2000)

Un amendement conforme à vos convictions, mais rejeté... Nous vous avons à plusieurs reprises entendue dire que « les îles sont des territoires d’innovation », « il faut favoriser les projets participatifs et l’implication des citoyens », « l’implication est nécessaire pour la réussite de la transition », « réduire les énergies carbonées », « réduire les taxes », « expérimentation », «rôle des collectivités territoriales » etc. En totale contradiction, vous balayez une initiative locale répondant à l’ensemble de ces critères. Qui plus est, l’expérimentation proposée par cet amendement ne comporte strictement aucun risque technique supplémentaire et ne peut qu’entrainer des économies financières.

Pour rejeter cet amendement, votre premier argument est qu’EDF n’a aucune rentabilité dans ces petites ZNI. Nous pensons au contraire que c’est parce que la société EDF a beaucoup trop à perdre dans cette affaire que vos conseillers vous ont transmis ces arguments. Et d’ailleurs, si comme vous le dites, Sein était une charge pour l’entreprise EDF, ne serait-elle pas heureuse de s’en débarrasser ?

Votre deuxième argument est que personne d’autre qu’EDF ne souhaite intervenir sur ces petites ZNI. Le minimum que l’on pourrait attendre d’une Ministre serait au moins qu’elle respecte les petites sociétés et les populations qui se bagarrent pour défendre leur territoire et l’intérêt général depuis de nombreuses années, à Sein et ailleurs. Qu’elle respecte les collectivités locales comme les Régions qui soutiennent ce type de projet. Sans compter que nous avons rencontré votre cabinet et que vous avez reçu notre dossier au moins à deux reprises. En l’occultant ainsi, vous affichez votre mépris pour les habitants de Sein et leur initiative.

Quant à la rapporteure Madame Bareigts qui émet un avis défavorable de la commission, bien que la commission n’ait pas émis d’avis, elle oppose un argument totalement surréaliste comme quoi cela casserait la péréquation tarifaire. C’est vrai qu’après une journée et une nuit complète, à 6h14, on peut être fatigué. Nous avions pourtant été auditionnés par Madame Bareigts... Les iliens seraient-ils assez stupides pour demander la fin de la CSPE ? Bien évidemment non ! Il n’a jamais été préconisé de supprimer la péréquation, il est juste proposé de passer par une autre structure qu’EDF, cette entreprise gérant aujourd’hui la CSPE selon ses volontés et sans aucun contrôle, au détriment de l’intérêt général.

Madame la Ministre, permettez-nous de vous dire que votre décision entraine un grand gâchis pour notre petite île mais aussi pour la France :

► La CSPE va continuer à augmenter car, en soutenant l’entreprise EDF, vous soutenez le fioul pour de nombreuses années, fioul qui augmentera inéluctablement ;

► Vous découragez des habitants motivés pour engager la transition énergétique et découragez par avance beaucoup d’autres groupes de personnes et collectivités qui aimeraient s’investir ;

► Vous faites perdre encore de nombreuses années à des industriels français, en particulier dans le domaine des énergies marines et des smart grid qui attendaient cette loi pour pouvoir enfin installer leur prototype à Sein. Devront-ils attendre la prochaine loi dans dix ans ?

► Vous laissez mourir à petit feu notre île pour qui la transition énergétique était une occasion unique de développement local et territorial, et ce, sans demander de nouvelles subventions à la collectivité nationale.

► Vous laissez passer une belle occasion pour la France d’avoir un projet exemplaire sur un site idéal pour l’innovation et qui pourrait servir à terme à l’ensemble du territoire national et des ZNI .

Madame la Ministre, si vous voulez être mise au courant, au lieu de vous adresser à EDF, adressez-vous à IDSE. »

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Published by LV_RM - dans CSPE Energie... EnR Electricité île de Sein ZNI
17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 06:42
Avec une capacité installée de 25 434 MW, la filière hydraulique est la deuxième source d’électricité française

Avec une capacité installée de 25 434 MW, la filière hydraulique est la deuxième source d’électricité française

RTE, le SER, ERDF et l’ADEeF ont engagé ensemble une coopération pour la publication d’un état des lieux détaillé des principales filières de production de source renouvelable, tant à l’échelle nationale que régionale.

Le Panorama des EnR propose un ensemble d’indicateurs nationaux et régionaux mettant en évidence la contribution des énergies renouvelables à l’équilibre du système électrique, et illustrant certaines de leurs caractéristiques de variabilité et de foisonnement. Après publié le panorama sur l’éolien et le photovoltaïque, le chapitre hydraulique donne les chiffres clés et le contexte institutionnel..

Expérimentation d’une autorisation unique :

Dans le cadre de la loi du 2 janvier 2014 habilitant le Gouvernement à légiférer par ordonnances pour simplifier et sécuriser la vie des entreprises, une procédure d’autorisation unique pour les installations, ouvrages travaux et activités (IOTA) soumis à la loi sur l’eau sera expérimentée dans l’ensemble des départements des régions Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon pour une durée de trois ans. Cette procédure doit permettre d’accélérer l’instruction des dossiers.

Augmentation des débits réservés :

L’article L.214-18 du code de l’environnement impose à tout ouvrage transversal dans le lit mineur d’un cours (seuils et barrages) de laisser dans le cours d’eau à l’aval, un débit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces présentes, communément appelé « débit réservé » ou « débit minimal ». Conformément à l’article L. 214-18 du code de l’environnement, modifié par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 (LEMA), les débits réservés ont été augmentés pour l’ensemble des ouvrages existants avant le 1er janvier 2014. Cette modification devrait avoir un impact important sur la production hydroélectrique estimé à une baisse annuelle de près de 4 TWh.

Potentiel de développement de l’hydroélectricité :

Dans le cadre de la convention pour le développement d’une hydroélectricité durable, un travail de normalisation des méthodes d’évaluation et de convergence du potentiel hydroélectrique de création de nouveaux sites ou d’équipement de seuils existants a été mené au 1er semestre 2013 par la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC), la Direction de l’Eau et de la Biodiversité (DEB), les Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) et les producteurs.

Ce travail a consisté à confronter les différentes études de potentiel hydroélectrique existantes et les avis des experts sur la liste des projets réalisables techniquement et la liste des tronçons exploitables afin de disposer in fine d’une vision partagée du potentiel hydroélectrique français. Il en ressort un potentiel « convergé » de 10 TWh/an(*) de production supplémentaire, répartis entre des installations nouvelles (9 TWh/an)(*) et l’équipement de seuils existants (1 TWh/an).

Classement des cours d’eau :

Le classement des cours d’eau, prévu par l’article L. 214-17-1 du code de l’environnement, issu de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA), prévoit l’établissement de deux listes distinctes de cours d’eau. La première concerne les cours d’eau sur lesquels aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s’ils constituent un obstacle à la continuité écologique. La seconde liste a trait aux cours d’eau sur lesquels il est nécessaire d’assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs. L’inscription sur l’une ou l’autre de ces listes a pour conséquence d’imposer des obligations particulières qui tendent à préserver la continuité écologique sur des cours d’eau à valeur écologique reconnue. Les arrêtés de classement en liste 1 sur les 6 bassins hydrologiques français (Adour Garonne, Artois Picardie, Seine Normandie, Rhin Meuse, Loire Bretagne, et Rhône Méditerranée) ont été adoptés en 2012 et 2013. Ils auront un impact fort sur l’exploitation du potentiel hydroélectrique : les producteurs estiment ainsi que près des trois-quarts du potentiel identifié pourraient être obérés du fait des seuls classements en liste 1.

Renouvellement des concessions hydroélectriques :

Le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte, présenté par Ségolène ROYAL en juillet 2014, prévoit la création d’une nouvelle catégorie de sociétés d’économie mixte (SEM), dont l’objet est d’exploiter des contrats de concessions hydroélectriques sur une vallée. Cette disposition permettrait, selon l’exposé des motifs du projet de loi, de mieux associer les collectivités territoriales à la gestion des usages de l’eau, et de renforcer le contrôle public sur le patrimoine commun que constitue le parc hydroélectrique français. Pour l’attribution de certaines concessions, l’État pourra ainsi décider de recourir à la création d’une SEM, à laquelle il pourra associer d’autres personnes publiques (collectivités locales mais également d’éventuels investisseurs publics). Le ou les actionnaire(s) privé(s) seront sélectionnés à l’issue d’une procédure de mise en concurrence qui permettra simultanément d’attribuer le contrat de concession à la SEM nouvellement créée. Le projet de loi est actuellement examiné à l’Assemblée nationale.

Répartition régionale du parc hydraulique :

La Région Rhône-Alpes accueille le parc hydraulique le plus important avec 10 524 MW de capacités raccordées, soit près de 41 % du parc installé en France métropolitaine. Elle est suivie de

Midi-Pyrénées et de Provence-Alpes-Côte d’Azur avec respectivement 4 663 MW et 3 270 MW. Ces trois régions concentrent plus de 70 % du parc hydraulique.

Répartition du parc hydraulique en puissance :

Le parc hydraulique français compte plus de 2 300 centrales hydrauliques dont 95 d’une puissance comprise entre 50 et 600 MW, qui concentrent 58 % de la capacité de production.

Près de 1 600 installations, représentant 1,7 % de la capacité installée, sont d’une puissance inférieure à 1 MW.

Avec une capacité installée de 25 434 MW, la filière hydraulique est la deuxième source d’électricité française

Parc hydraulique et types de centrales :

Avec une capacité installée de 25 434 MW, la filière hydraulique est la deuxième source d’électricité française, et la première parmi les sources renouvelables. Le parc hydraulique est réparti entre 23 684 MW raccordés au réseau de transport et 1 750 MW aux réseaux de distribution (dont 222 MW sur le réseau d’EDF-SEI en Corse).

Après une croissance historique soutenue depuis les années 1950, la capacité du parc hydraulique s’est stabilisée au tournant des années 1990 autour de 25 000 MW. Aucune évolution significative n’a été enregistrée depuis.

Les « centrales lacs », situées dans les lacs en aval des moyennes et hautes montagnes, ont une durée de remplissage de réservoir supérieure à 400 heures et permettent un stockage saisonnier.

Les « centrales éclusées », situées principalement dans les lacs en aval des moyennes montagnes, ont une durée de remplissage de réservoir comprise entre 2 et 400 heures et assurent une fonction de modulation journalière, voire hebdomadaire (pic de consommation journalière, entre les jours ouvrés et non ouvrés...).

Les « centrales fil de l’eau », situées principalement dans les plaines, présentent une retenue de faible hauteur et ont une durée de remplissage inférieure à 2 heures. Elles ont donc des capacités faibles de modulations par le stockage et leur production dépend du débit des fleuves.

Par ailleurs, les centrales dites « stEP » (les stations de transfert d’énergie par pompage), fonctionnant en cycles pompage- turbinage entre un réservoir inférieur et un réservoir supérieur, grâce à des turbines-pompes réversibles, constituent un outil de stockage efficace contribuant à l’équilibre du système électrique. Les réservoirs peuvent être alimentés dans certains cas par des apports naturels significatifs.

Avec une capacité installée de 25 434 MW, la filière hydraulique est la deuxième source d’électricité française

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:42
Adoption du titre I sur les enjeux du projet de loi sur la transition énergétique : baisse de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025.

Adoption du titre I sur les enjeux du projet de loi sur la transition énergétique : baisse de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025.

Après le titre II sur le bâtiment, et les titres III (Transports), IV (Economie Circulaire), VI (Sûreté Nucléaire), les députés ont adopté, le vendredi 10 octobre, le titre I du projet de loi sur la transition énergétique qui vise à définir des objectifs communs pour réussir la transition énergétique.


Titre I : Définir les objectifs communs pour réussir la transition énergétique, renforcer l'indépendance énergétique de la France et lutter contre le changement climatique

_ réduire de 40% nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 et les diviser par quatre en 2050, par rapport à 1990 ;

_ réduire de moitié la consommation d’énergie à l’horizon 2050 par rapport à 2012 ;

_ porter la production d’énergie renouvelable à 32% de notre consommation

énergétique finale ;

_ diversifier la production d’électricité et baisser la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025. Par ailleurs, pour la première fois le terme de « croissance verte » est inscrit dans notre droit national et le concept de territoire à énergie positive créé.

Le projet de loi en mouvement :

Pour le titre I sur les objectifs communs, ont été adoptés en séance publique les amendements portant sur :

_ la diminution de notre consommation d’énergie de -20 % en 2030 ;

_ un objectif de performance énergétique de l’ensemble du parc de logement à 2050.

_ l’accès de tous à l’énergie « sans coût excessif au regard des ressources des ménages » ;

_ le principe de lutte contre la précarité énergétique » inscrit dans la liste des objectifs communs ;

_ un objectif de réduction de nos importations énergétiques.

En accompagnement de la loi...

La France chef de file en Europe pour la lutte contre le dérèglement climatique

L’Union européenne doit adopter en 2014 de nouveaux objectifs pour l’énergie et le climat à l’horizon 2030. Les ministres européens ainsi que les chefs d’Etat et de gouvernement se mobilisent depuis plusieurs mois pour parvenir à un accord au Conseil européen des 23 et 24 octobre prochains.

Avec le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, la France est l’un des Etats membres de l’Union européenne les plus engagés dans la transition énergétique et la lutte contre le dérèglement climatique.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 06:54
La Fête de l’Energie du 09 au 12 octobre 2014

La Fête de l’Energie du 09 au 12 octobre 2014

Du 9 au 12 octobre, c’est la Fête de l’énergie ! A cette occasion, les conseillers info>énergie, membres du réseau rénovation info service se mobilisent partout en France pour vous aider à réaliser des économies d’énergie.

Pendant ces 4 jours, venez visiter des logements rénovés et des bâtiments basse consommation (BBC), discuter avec des experts de la rénovation énergétique, échanger avec des familles qui vous raconteront leurs expériences de travaux de rénovation... et participer à de nombreuses animations.

La Fête de l’Energie revient pour la 5ème année consécutive ! Energies renouvelables, travaux de rénovation, équipements électriques... pour les Français, nombreux à se poser des questions dès lors qu’ils veulent réaliser des économies d’énergie, ce sont quatre jours de conseils et d’échanges à portée de main.

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France. Il représente 43 % de la consommation en énergie finale, dont 2/3 dans le secteur résidentiel et plus du quart des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les dépenses d’énergie constituent en moyenne 6 % du budget des ménages, atteignant jusqu’à 10 % du budget des ménages les plus âgés et 8 % pour les plus modestes.

Sensibiliser à la réduction des consommations d’énergie dans l’habitat et vous accompagner dans les démarches à suivre constituent donc des enjeux importants, auxquels peuvent répondre les conseillers info énergie, membres du réseau « renovation info service ».

Du 9 au 12 octobre 2014, près de 500 conseillers info énergie sont mobilisés partout en France pour la fête de l'énergie et organisent des manifestations gratuites : visites de sites, animations pédagogiques, conférences, expositions ou encore improvisations théâtrales, sur le thème des économies d’énergie dans l’habitat.

Cette manifestation est l’occasion de bénéficier de conseils gratuits, objectifs et de qualité sur des thématiques très variées et notamment sur la rénovation énergétique des logements :
travaux pour l'habitat : isolation, chauffage , ventilation...
aides financières ;
énergies renouvelables ;
équipements électriques.

La Fête de l'énergie est avant tout un événement ludique et convivial : les conseillers sont là pour vous rencontrer et vous donner envie d’agir afin de réduire votre consommation d’énergie et alléger votre facture.

Découvrez le programme de votre région !

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 06:48
Le solaire, énergie de demain, qui pourrait être la plus grande source d'électricité en 2050

Le solaire, énergie de demain, qui pourrait être la plus grande source d'électricité en 2050


Le soleil pourrait être la plus importante source mondiale d'électricité d'ici à 2050, avant les combustibles fossiles, le vent, l'hydroélectricité et le nucléaire, selon deux rapports publiés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les deux feuilles de route technologiques centrées sur le photovoltaïque et le thermique de l'AIE montrent comment l'énergie solaire photovoltaïque (PV) pourraient générer jusqu'à 16% de l'électricité mondiale d'ici à 2050 tandis que l'électricité solaire thermique (STE) de l'énergie solaire concentrée (CSP) pourrait fournir un montant supplémentaire de 11%. Ensemble, ces technologies solaires pourraient ainsi éviter l'émission de plus de 6 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an d'ici à 2050 - soit plus de toutes les émissions de CO2 liées à l'énergie actuels des États-Unis ou la quasi-totalité des émissions directes du secteur des transports dans le monde entier aujourd'hui.

"La baisse des coûts rapide de modules et de systèmes photovoltaïques au cours des dernières années a ouvert de nouvelles perspectives pour l'utilisation de l'énergie solaire comme une source majeure d'électricité dans les années et décennies à venir", a déclaré le directeur exécutif de l'AIE Maria van der Hoeven. "Toutefois, les deux technologies sont très capitalistiques : presque toutes les dépenses sont prises en amont. Abaisser le coût du capital est donc d'une importance primordiale pour la réalisation de la vision dans ces feuilles de route ".

Le Directeur exécutif a également souligné que les deux rapports ne constituent pas une prévision. Comme avec les autres feuilles de route technologiques de l'AIE, ils détaillent les objectifs d'amélioration de la technologie attendus et les actions politiques nécessaires pour réaliser cette vision en 2050, mettant en évidence les actions prioritaires et des étapes pour les intervenants des gouvernements, de la recherche et de l'industrie.

Un message central dans les deux publications traite de la nécessité de signaux clairs, crédibles et cohérents des décideurs, pouvant réduire les risques de déploiement pour les investisseurs et insuffler crédibilité. "En revanche", a déclaré Mme Van der Hoeven, "où il y a un enregistrement de l'incohérence de la politique, la confusion des signaux ou stop-and-go cycles politiques, les investisseurs finissent par payer plus pour leur investissement, les consommateurs paie plus pour leur énergie, et certains projets qui sont nécessaires ne pourront tout simplement pas aller de l'avant. "

Les deux documents soulignent le rôle complémentaire des deux technologies. Avec 137 GW de capacité installée dans le monde entier à la fin de 2013 et en ajoutant jusqu'à 100 MW chaque jour, le déploiement du photovoltaïque (PV) a été jusqu'ici beaucoup plus rapide que celle du solaire thermique, principalement grâce à des réductions de coûts massifs. Dans le scénario décrit dans les feuilles de route, la croissance de l'électricité solaire provient du photovoltaïque jusqu'en 2030. Le déploiement massif à grande échelle du solaire thermique (STE) pourrait décoller grâce au stockage intégré des centrales thermiques CSP, qui permet de générer de l'électricité pendant les pics de demande en fin d'après midi et dans la soirée, complétant ainsi la production du PV.

Les rapports poursuivent et notent que le photovoltaïque se développe à l'échelle mondiale, la Chine étant de loin le premier pays, suivie par les États-Unis. Plus de la moitié de la capacité totale est situé à la place des consommateurs finaux - les ménages, les centres commerciaux ou l'industries. Quant au solaire thermique, il se développe dans des régions très ensoleillées avec un ciel clair, devenant ainsi une opportunité majeure pour l'Afrique, l'Inde, le Moyen-Orient et les États-Unis.

Les deux feuilles de route offrent une vision pour le déploiement basé sur la modélisation mise à jour des résultats conformes Energy Technology Perspectives de l'AIE 2014 et son scénario de climat "high énergies renouvelables". Chaque publication propose également un ensemble de mesures clés pour les décideurs politiques pour les cinq prochaines années. Pour les deux PV solaire et STE thermique, ces actions-clés comprennent : la mise à jour des objectifs à long terme pour le déploiement ; l'élaboration de procédures simplifiées pour la délivrance de permis et d'une connexion ; et la mise en œuvre des systèmes de rémunération qui reflètent la vraie valeur pour les systèmes électriques.

La feuille de route technologique: énergie solaire photovoltaïque

La feuille de route technologique: l'électricité solaire thermique

La production régionale de l'électricité photovoltaïque prévu dans la feuille de route

La production régionale de l'électricité photovoltaïque prévu dans la feuille de route

La production d'électricité régional de l'électricité solaire thermique prévu dans la feuille de route

La production d'électricité régional de l'électricité solaire thermique prévu dans la feuille de route

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 06:46
Le mix énergétique en France et en Allemagne devrait accorder plus de place aux énergies renouvelables et moins aux énergies fossiles.

Le mix énergétique en France et en Allemagne devrait accorder plus de place aux énergies renouvelables et moins aux énergies fossiles.

Cet enseignement est issu d’un sondage réalisé par Harris Interactive avec Euros Agency pour The European Climate Foundation sur les regards croisés de dirigeants d’entreprise français et allemands sur la transition énergétique.

Cette enquête réalisée principalement en septembre 2014 auprès de 1000 dirigeant français et allemands a permis d’établir une réflexion sur la politique énergétique de l’entreprise et sur la transition énergétique.

La France et l’Allemagne sont toutes deux engagées sur le chemin de la transition énergétique :

§ En Allemagne, l’abandon progressif du nucléaire a été décidé et la part d’électricité renouvelable est déjà passée en 10 ans de 6% à 25%, avec un objectif de 40% d’ici 2020 ;

§ En France, le projet de loi pour « un nouveau modèle énergétique » a été présenté fin juillet et est actuellement examiné au Parlement : il prévoit notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 et de porter à 32% la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale en 2030.

Dans les deux pays, il s’agit de modifier les équilibres énergétiques, en réduisant la part du nucléaire ou en l’abandonnant, en diminuant la dépendance aux énergies fossiles, en développant les énergies renouvelables et en rendant le pays plus sobre en agissant notamment sur les transports, le logement, etc.

La France et l’Allemagne sont toutes deux engagées sur le chemin de la transition énergétique :

§ En Allemagne, l’abandon progressif du nucléaire a été décidé et la part d’électricité renouvelable est déjà passée en 10 ans de 6% à 25%, avec un objectif de 40% d’ici 2020 ;

§ En France, le projet de loi pour « un nouveau modèle énergétique » a été présenté fin juillet et est actuellement examiné au Parlement : il prévoit notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 et de porter à 32% la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale en 2030.

Dans les deux pays, il s’agit de modifier les équilibres énergétiques, en réduisant la part du nucléaire ou en l’abandonnant, en diminuant la dépendance aux énergies fossiles, en développant les énergies renouvelables et en rendant le pays plus sobre en agissant notamment sur les transports, le logement, etc.

Principaux enseignements de cette étude ?

§ Si leurs réponses diffèrent parfois dans le reste de l’enquête, dirigeants d’entreprise français et allemands s’accordent pour estimer urgente une politique de transition énergétique.

§ Pour eux, le mix énergétique de leur pays devrait accorder plus de place aux énergies renouvelables et moins aux énergies fossiles. Si ces souhaits sont partagés des deux côtés du Rhin, notons que les chefs d’entreprise allemands plaident davantage que leurs homologues français pour un abandon du nucléaire mais un peu moins pour un abandon du charbon, ces différences s’éclairant au regard du mix énergétique actuel des deux pays. Ni en France ni en Allemagne, les dirigeants d’entreprise ne semblent particulièrement soutenir le développement du gaz de schiste.

§ Une majorité des dirigeants d’entreprise des deux pays envisage des retombées positives de la transition énergétique concernant l’innovation technologique et l’efficacité énergétique des entreprises. Si les dirigeants français espèrent également majoritairement un impact positif en matière de croissance, de sécurité d’approvisionnement et même d’emploi, les dirigeants allemands sont un peu plus sceptiques. L’inquiétude des dirigeants d’entreprise repose sur l’anticipation d’un impact négatif sur les coûts globaux d’approvisionnement en énergie et la facture d’électricité des entreprises, surtout en Allemagne. Au final, 30% des dirigeants allemands et 47% des dirigeants français pensent qu’ils ont « plus à gagner qu’à perdre » dans le processus de transition énergétique, et peu craignent d’y perdre quelque chose.

§ Les dirigeants français sont également un peu plus nombreux à penser avoir un rôle important à jouer dans la transition énergétique que leurs alter-ego allemands (63% contre 52%). Mais dans les deux pays, les responsables en entreprise, particulièrement dans les grandes entreprises, se montrent assez ouverts à des solutions pour promouvoir la transition en entreprise, y compris via des investissements modérés ou importants pour améliorer leur efficacité énergétique.

§ Si les dirigeants français sont plus optimistes sur les conséquences de la transition énergétique, ils se montrent en revanche plus critiques que les allemands sur la politique menée dans leur pays à ce considèrent pas comme réalistes, fixés à un rythme adaptés, clairs ou encore concertés. Les dirigeants allemands s’interrogent sur le calendrier et la coordination avec d’autres pays, mais sont une majorité à juger les objectifs fixés par le gouvernement d’Angela Merkel ambitieux, réalistes et concertés.

§ Les aides financières constituent aux yeux des dirigeants les principaux leviers identifiés de la transition énergétique en entreprise, même si une majorité d’entre eux estiment qu’ils seraient également encouragés par un cadre politique et réglementaire plus contraignant.

§ Selon les responsables en entreprise, le meilleur niveau pour mener la transition énergétique se situe à un niveau national voire supra-national plutôt qu’à un niveau local. Dans ce contexte, ils souhaitent plus de coopération franco-allemande, quand bien même ils se sentent assez mal informés sur ce qui se passe outre-Rhin en matière de transition énergétique. Notons que les dirigeants français sont un peu plus volontaires en termes de coopération (79% contre 65% des dirigeants allemands). Peut-être parce qu’ils considèrent que l’Allemagne a plus de chance que la France de mener à bien la transition énergétique, ce qui est également l’avis des répondants allemands.

§ Cette coopération accrue serait selon eux efficace si elle reposait sur des efforts communs en matière de recherche et développement, mais aussi en matière d’industrie et de politique. Ils semblent également soutenir l’idée d’un accès facilité des entreprises françaises au marché allemand de la transition énergétique et vice-versa.

§ Au final, les dirigeants des deux pays partagent une conception commune de l’urgence et des principes de la transition énergétique. Mais les dirigeants allemands, peut-être du fait de l’avancement de leur pays sur la voie de la transition énergétique, semblent aujourd’hui moins espérer que leurs homologues français des retombées positives pour les entreprises en général et leur entreprise en particulier. Les dirigeants français semblent plus optimistes mais dans le même temps plus critiques à l’encontre de leur gouvernement, considérant dès lors que l’Allemagne a plus de chance que la France de mener à bien la transition énergétique. Les uns comme les autres se rejoignent pour considérer positivement une plus grande coopération franco-allemande, dont l’efficacité reposerait sur des projets de Recherche & Développement et des réalisations industrielles communes.

Le mix énergétique en France et en Allemagne devrait accorder plus de place aux énergies renouvelables et moins aux énergies fossiles.

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 06:54
Rencontres européennes de l'énergie citoyenne le 3 octobre à Lille

Rencontres européennes de l'énergie citoyenne le 3 octobre à Lille

Renforcer la participation des citoyens pour la transition énergétique en Europe

La Fédération européenne des coopératives d'énergie renouvelable (REScoop.eu) lance le 3 octobre 2014 à Lille les premières rencontres européennes de l'énergie citoyenne. Cette conférence, organisée par la coopérative Enercoop, sera l'occasion pour porteurs de projets citoyens, représentants des pouvoirs publics et chercheurs de débattre ensemble du rôle des citoyens dans le futur système énergétique européen.

Aujourd'hui de nombreux citoyens s'unissent à travers l'Europe pour investir dans des projets d'énergie renouvelable et promouvoir une utilisation plus rationnelle de l'énergie. Plus de 2 400 initiatives ont été identifiées ces dernières années. En France, la loi relative à la transition énergétique qui sera débattue à l'Assemblée Nationale cet automne ouvre de nouvelles perspectives dans un pays où ce type de projets peine encore à voir le jour.

C'est dans ce contexte que s'inscrivent les rencontres européennes de l'énergie citoyenne, qui ont pour but de renforcer la coopération entre acteurs du secteur de l'énergie renouvelable, en vue de soutenir l'engagement des citoyens dans la transition énergétique. Autre intérêt majeur de l'événement pour les initiatives naissantes : entrer en contact avec des projets aboutis afin de bénéficier de leur expérience.

La conférence se déroule dans le cadre du projet REScoop 20-20-20, projet soutenu par le programme européen Energie Intelligente pour l'Europe et porté par les membres fondateurs de la Fédération REScoop.eu. L'objectif de REScoop 20-20-20 est de promouvoir le modèle citoyen dans les projets d'énergie renouvelable.

Dirk Vansintjan, président de la Fédération REScoop.eu et co-fondateur d'Ecopower (Belgique) : « Le futur marché de l'énergie sera dominé par les citoyens, de manière individuelle ou collective. Afin de faciliter cette transition, nous avons besoin d'une forte coopération multidisciplinaire entre citoyens, chercheurs et pouvoirs publics. Cette conférence est un pas de plus pour consolider cette coopération. »

Julien Noé, membre du Bureau de la Fédération REScoop.eu et co-fondateur d'Enercoop (France) : « Alors que la France s'apprête à voter le projet de loi sur la transition énergétique, cette conférence nous offre une opportunité unique de replacer le citoyen au cœur des enjeux de l'énergie. Enercoop est particulièrement fière de piloter cet événement qui se veut source d'inspiration pour un modèle énergétique français innovant et durable. »

Enercoop – Fournisseur d'électricité d'origine 100% renouvelable, membre fondateur de REScoop.eu

Enercoop est un fournisseur d'électricité d'origine 100% renouvelable créé en 2005, qui compte actuellement 20 000 clients et une centaine de producteurs. La structure d'Enercoop en SCIC (Société Coopérative d'Intérêt Collectif) permet de rassembler dans sa gouvernance des acteurs engagés dans la transition énergétique, tels que les consommateurs, les producteurs, les collectivités territoriales, etc. Au-delà de la fourniture d'électricité, Enercoop répond aux ambitions suivantes : promouvoir l'énergie renouvelable, encourager la maîtrise de la consommation, décentraliser la production et offrir à chaque citoyen la possibilité de s'approprier la question énergétique.

REScoop.eu – La Fédération européenne des coopératives et groupes de citoyens pour l'énergie renouvelable

Lancée en décembre 2013, la Fédération a pour objectif de soutenir les projets citoyens d'énergie renouvelable à l'aide d'un projet d'éducation, d'information, de recherche et de partage d'expériences et en proposant des solutions nouvelles aux barrières financières et bancaires. Cette Fédération représente ses membres aux niveaux nationaux, régionaux et avant tout européen, afin de favoriser l'émergence et le développement des coopératives d'énergie renouvelable. Plus d'information à info@rescoop.eu

Les membres de la Fédération REScoop.eu :

Ecopower, fournisseur et producteur, Belgique Enercoop, fournisseur, France De Windvogel, producteur, Pays-Bas Somenergia, fournisseur et producteur, Espagne REScoop.be, réseau de producteurs, Belgique ODE, réseau de producteurs, Pays-Bas Energy4All, producteur, Royaume-Uni

Avanzi, think tank, Italie EMES, réseau de chercheurs, Europe ALIenergy, agence de l'énergie, Royaume-Uni Middelgrunden, producteur, Danemark Goiener, producteur, Pays basque Sifnos Island Cooperative, projet de production, Grèce Coopérnico, producteur, Portugal

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 06:42
8 600 points de charge accessibles aux automobilistes français, mais...

8 600 points de charge accessibles aux automobilistes français, mais...

GIREVE et la filière mobilité électrique, représentée par l’Avere-France, se sont mobilisés pour réaliser un recensement exhaustif des points de charge accessibles au public. Aujourd’hui, non moins de 8 600 points de charge sont accessibles aux automobilistes français. Un chiffre en constante augmentation, notamment grâce aux nombreux projets des collectivités territoriales et des opérateurs privés.

Un maillage dense

C’est logiquement dans les zones offrant des services d’autopartage qu’on observe la plus forte densité de solutions de recharge. La plupart de ces stations sont en effet ouvertes aux véhicules des particuliers, comme à Paris, Lyon, Bordeaux ou encore à Nice.

La variété des vitesses de recharge proposée répond quant à elle aux besoins des usagers : stationnement de longue durée, arrêt ponctuel ou trajet en cours.

Un réseau en développement

Si certains territoires sont particulièrement avancés dans le déploiement d’un maillage efficace, l’implication constante de l’Etat, des collectivités territoriales et des acteurs privés devrait permettre de voir émerger un déploiement plus équilibré à travers le pays.

Ainsi, on constate non seulement une augmentation permanente des points de charge installés sur l’espace public, qui représentent aujourd’hui 63 % du total, mais aussi dans les enseignes commerciales 23% et les parkings souterrains 13%.

Malgré tout, on observe encore de fortes disparités territoriales qui tendent encore à limiter l’accès de tous à la mobilité électrique. Etoffer ce maillage reste donc une condition sine qua non à son développement en France. Il est également impératif de relier intelligemment ces différentes initiatives afin de garantir à chaque automobiliste un accès simplifié aux services de l’ensemble des stations.

8 600 points de charge accessibles aux automobilistes français, mais...

Issu du plan de la Nouvelle France Industrielle, le déploiement des bornes électriques de recharge permettra donc de couvrir l'ensemble du territoire d'un réseau complet de recharge afin d'alimenter les véhicules électriques. Annoncé comme purement écologique, puisque la mobilité électrique n’émet aucun polluant, la production électrique elle n'est pas purement écologique.

En effet, si la voiture électrique est rechargée sur le réseau par un opérateur « traditionnel », on roule donc à 73 % d’énergie nucléaire et 8 % de carburants fossiles (fioul lourd, charbon, gaz). Contrairement à d’autres pays qui ouvrent la voie, en France la part des renouvelables reste trop faible, à moins de 19 % : 14 % hydraulique et 5 % éolien et photovoltaïque.

Constructeurs condamnés pour publicité mensongère !

En 2014, suite à la plainte déposée par l’Observatoire du nucléaire le Jury de déontologie publicitaire (JDP) a condamné les publicités de Citroën, Renault, Bolloré, Opel ... En effet le véhicule électrique n’est ni « vert », ni « écolo », ni « propre » ! Grâce à cette jurisprudence, BME ose seulement écrire « Zéro émission locale », ce qui valide bien le fait que la pollution est émise ailleurs, dans les centrales nucléaires et les centrales fioul lourd, charbon et gaz. Et la fabrication de la voiture électrique nécessite aussi énormément de métaux lourds et terres rares.

L’énergie nucléaire est faussement qualifiée par EDF, AREVA, certains élus comme étant « décarbonée ». Comme si le nucléaire ne consommait pas d’énergie d’origine carbonée pour l’extraction des minerais, la gestion des déchets dont les plus dangereux sur 100.000 ans..., la construction ou déconstruction des centrales, les transports démultipliés de produits radioactifs, etc.

Une dépendance énergétique et des pics de consommation non résolus.

Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) souligne que la recharge des voitures électriques augmente les pointes de consommation électrique. Ces pointes sont déjà énormes en regard de celles de bien des pays européens du fait de notre dépendance en France à l’énergie électrique pour le chauffage individuel. Certaines voitures électriques semblent une aberration totale : la Bluecar, utilisée en auto-partage par plusieurs villes est une voiture qui consomme à l’arrêt ! Sa batterie doit être chauffée à 80 degrés ! C’est comme si vous laissiez votre moteur tourner toute la nuit pour être prêt à partir le lendemain !

8 600 points de charge accessibles aux automobilistes français, mais...

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 06:46
Une Prime Energi€ lancé par GEO PLC et Leroy Merlin

Une Prime Energi€ lancé par GEO PLC et Leroy Merlin

GEO PLC et Leroy Merlin lancent l’opération d’automne « Rénovation énergétique » qui permet de faire bénéficier les clients de la Prime Énergi€ directement sous forme de déduction lors du passage aux caisses.

Leroy Merlin et GEO PLC transforment à nouveau les économies d’énergie directement en pouvoir d’achat. Jusqu’au 13 octobre 2014, les clients de Leroy Merlin peuvent bénéficier en magasin d’une opération spéciale « Rénovation Energétique » :

  • Les particuliers bénéficient de la Prime Energi€ sous forme de déduction directe lors de leur passage en caisse – au lieu d’une carte cadeau délivrée à l’issue des travaux
  • De manière exceptionnelle, la Prime Energi€ est également accordée lors de l’achat d’ampoules à basse consommation

A noter également que pour inciter les clients à concrétiser leurs projets, le montant de la Prime Energi€ sera plus élevé pour chaque opération entreprise avant le 31 décembre 2014 : ainsi, par exemple, pour la pose d’une chaudière individuelle de type condensation dans une maison de 200 m² à Paris, la Prime Energi€ s’élèvera 507 €, au lieu de 493 €.

Depuis 2010, à travers le programme Prime Energi€, nous accompagnons financièrement les clients de Leroy Merlin dans leurs projets de rénovation énergétique » explique Christophe Février, PDG de GEO PLC. « Nous avons voulu, à travers cette nouvelle opération d’envergure, réaffirmer notre engagement autour de la Prime Energi€ et contribuer à démontrer aux clients de Leroy Merlin que des économies conséquentes pouvaient être réalisées tout en améliorant leur confort et en valorisant leur bien immobilier.

Le dispositif Prime Energi€, l’offre globale d’accompagnement aux travaux de rénovation énergétique, a été créé et lancée par GEO PLC en 2010 avec Leroy Merlin Pour accompagner les clients, des outils en ligne ont été créés.

* Un simulateur de diagnostic énergétique permet aux particuliers d’évaluer le profil énergétique de leur habitation et de recevoir des conseils sur les travaux d’amélioration à entreprendre et des scenarii de financement :

1 Votre habitat

Renseignez vos informations et recevez immédiatement votre diagnostic par mail.

2 Vos solutions

Obtenez des solutions complètes et adaptées de travaux de rénovation énergétique à effectuer en fonction de votre profil énergétique.

3 Votre budget et vos aides

Retrouvez l'estimation du coût de vos travaux et les aides dont vous pouvez bénéficier.

4 Votre accompagnement

Créez votre dossier et bénéficier d'un accompagnement à chaque étape de votre projet.

* Ensuite via un simulateur de prime, les vendeurs Leroy Merlin peuvent accompagner les clients dans leurs démarches. Les particuliers peuvent aussi, directement, évaluer leurs projets de rénovation énergétique et obtenir des informations et conseils dédiés sur les aspects techniques et réglementaires et le financement.

Une Prime Energi€ lancé par GEO PLC et Leroy Merlin

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 06:44
Un comparateur énergie pour fouiller les multiples offres tarifaires de l’énergie

Un comparateur énergie pour fouiller les multiples offres tarifaires de l’énergie

Alors que les tarifs de l’énergie sont la première préoccupation des consommateurs, que les tarifs du gaz et de l’électricité vont très prochainement augmenter, l’UFC-Que Choisir lance officiellement son comparateur énergie permettant aux consommateurs d’analyser les différentes offres (fixes, indexées, etc.) et de choisir la plus attractive au vu de leur profil.

Après avoir vivement dénoncé les parasites que sont les « comparateurs », partiels et partiaux, lancés par certains opérateurs rémunérés par certains fournisseurs, l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui sur son site Internet un comparateur totalement indépendant et exhaustif sur les deux marchés «gaz» et « électricité ». Au-delà des données tarifaires, également disponibles sur le site du Médiateur de l’Energie, le comparateur de l’association offre une information sur les conditions contractuelles favorables ou défavorables des différents fournisseurs.

Cet outil exclusif doit ainsi permettre aux consommateurs, noyés dans un imbroglio tarifaire et toujours victimes d’idées reçues sur la libéralisation et le changement de fournisseur, de connaître précisément chacun des deux marchés, d’appréhender le montant de leur facture pour chacune des offres, en précisant l’économie ou le surcoût qu’elle représente par rapport au tarif réglementé. De même, en consultant le « palmarès des fournisseurs », les consommateurs peuvent avoir accès à l’analyse juridique des contrats ainsi qu’à l'expertise de l’UFC-Que Choisir.

Alors que l’Autorité de la Concurrence a intimé l’ordre à GDF-Suez d’ouvrir ses fichiers à la concurrence (décision faisant l’objet d’un appel), avec le risque d’une démultiplication des campagnes de démarchage agressif, il importe plus que jamais d’offrir aux consommateurs l’information indispensable pour leur permettre de réaliser des économies substantielles et de démêler le vrai du faux. Si le comparateur de l’UFC-Que Choisir souligne le réel intérêt des consommateurs à faire jouer la concurrence sur le marché du gaz avec un réel gain en pouvoir d’achat à la clé (plus de 200 euros pour un consommateur parisien avec une consommation moyenne de 19 000kwh), il permet également de souligner l’avantage structurel que constitue le tarif réglementé de vente d’électricité, les offres de marché étant rarement compétitives.

Au vu de ces éléments, et décidée à ce que les consommateurs soient les régulateurs des marchés « énergie » par une information libre et non biaisée, l’association met gratuitement à la disposition des consommateurs l’intégralité de son comparateur énergie jusqu’au 7 octobre, le volet « contractuel » étant ensuite réservé à ses abonnés.

Comparatif Fournisseurs d'électricité

Test - 10 opérateurs

92 % des usagers de l’électricité sont encore clients d’EDF au tarif réglementé. Pourtant, depuis que le marché de l’énergie est ouvert à la concurrence, 9 fournisseurs différents commercialisent l’électricité à prix de marché, c’est-à-dire à un tarif librement fixé par chacun d’entre eux. Alors dans un contexte où le prix du kWh électrique est appelé à augmenter, est-il judicieux de quitter le tarif réglementé d’EDF ? Pour vous aider à faire le bon choix, Que Choisir a recensé toutes les offres commerciales des opérateurs et les a analysées. Le comparateur vous permet de connaître le montant annuel que vous paieriez avec chacune des offres, en fonction de votre consommation. Il vous précise l’économie ou le surcoût que représente chaque proposition commerciale par rapport au montant qui vous est facturé en tarif réglementé. Mais la durée du contrat, le tarif fixe, ou indexé, sont aussi des éléments importants.

10 fiches trouvées

 
Comparez jusqu'à 6 produits  
  Nom du produit Note du contrat Appréciation
Lampiris Lampiris   16   appreciation bon  
EDF - Tarif réglementé de vente EDF - Tarif réglementé de vente   15   appreciation bon  
EDF - Tarif libre EDF - Tarif libre   13   appreciation bon  
Direct Énergie Direct Énergie   12   appreciation moyen  
GDF Suez GDF Suez   12   appreciation moyen  
Enercoop Enercoop   8   appreciation mediocre  
Proxelia Proxelia   8   appreciation mediocre  
Alterna Alterna   7   appreciation mediocre  
Planète Oui Planète Oui   7   appreciation mediocre  
Energem Energem   5   appreciation mediocre  
 
 

Fonctionnement

Ce test comparatif est un outil exclusif proposé par « Que Choisir » à ses abonnés en ligne. Grâce aux différents filtres, il vous permet de sélectionner et comparer les produits ou services qui vous intéressent afin d'obtenir une information objective (rapport qualité/prix, coût/efficacité, innocuité, consommation d'énergie, etc.) avant d'acheter. Les produits et services sont testés ou répertoriés le plus régulièrement possible, parfois tous les mois pour les produits sujets à un fort renouvellement.

Comparatif Fournisseurs de gaz

Test - 8 opérateurs

Rester au tarif réglementé du gaz chez GDF Suez ? Lui préférer une de ses offres en prix de marché ou encore passer chez un fournisseur alternatif de gaz ? Pas facile de s’y retrouver, l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence a sérieusement compliqué la donne pour les consommateurs. D’autant que si on décide de quitter le tarif réglementé, il faut choisir entre prix fixe et prix indexé, durée libre ou contrat sur 1 an, 2 ans voire 3 ans. Pour vous aider à trouver le tarif de gaz le plus compétitif et le meilleur contrat, Que Choisir a recensé toutes les offres commerciales des fournisseurs de gaz présents sur le marché du particulier. Le comparateur vous fournit le montant de votre facture pour chacune de ces offres, en précisant l’économie ou le surcoût qu’elle représente par rapport à ce que vous payez en tarif réglementé. 

 

8 fiches trouvées

 
Comparez jusqu'à 6 produits  
  Nom du produit Note du contrat Appréciation
Lampiris Lampiris    15   appreciation bon  
Direct Énergie Direct Énergie   13   appreciation bon  
Eni Eni   13   appreciation bon  
GDF Suez - Tarif réglementé de vente GDF Suez - Tarif réglementé de vente   13   appreciation bon  
EDF EDF   12   appreciation moyen  
Antargaz Antargaz   11   appreciation moyen  
Alterna Alterna   9   appreciation moyen  
GDF Suez - Tarif libre GDF Suez - Tarif libre   7   appreciation mediocre  
 
 

Fonctionnement

Ce test comparatif est un outil exclusif proposé par « Que Choisir » à ses abonnés en ligne. Grâce aux différents filtres, il vous permet de sélectionner et comparer les produits ou services qui vous intéressent afin d'obtenir une information objective (rapport qualité/prix, coût/efficacité, innocuité, consommation d'énergie, etc.) avant d'acheter. Les produits et services sont testés ou répertoriés le plus régulièrement possible, parfois tous les mois pour les produits sujets à un fort renouvellement.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 06:42
En électricité 71% de la consommation aux tarifs réglementés, en gaz seulement 32 % de la consommation.

En électricité 71% de la consommation aux tarifs réglementés, en gaz seulement 32 % de la consommation.

La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a publié le 17 septembre dernier son Observatoire des marchés de l’électricité et du gaz naturel du 2ème trimestre.

Les marchés de l’électricité restent dominés par les tarifs réglementés : au 30 juin 2014, 90 % des sites toutes catégories confondues, soit 71 % de la consommation, sont aux tarifs réglementés en électricité.

Sur le marché du gaz naturel, au 30 juin 2014, 70 % des sites sont au tarif réglementé de vente, ce qui représente 32 % de la consommation.

Sur le marché de l’électricité, le prix de l’offre de marché indexée sur le tarif réglementé la moins chère proposée à Paris est inférieure de 5 % au tarif réglementé de vente TTC, qu’il s’agisse d’un client moyen au tarif base 6 kVA consommant 2,4 MWh/an ou d’un client moyen au tarif1 heures pleines/heures creuses 9 kVA consommant 8,5 MWh/an. Pour ces mêmes clients, l’offre à prix fixe la moins chère permet une économie similaire par rapport au tarif réglementé de vente actuel, mais offre au surplus une stabilité du prix dans le temps.

Sur le marché du gaz naturel, l’offre de marché indexée sur le tarif réglementé la moins chère, proposée à Paris, d’une part à un client type consommant 750 kWh/an (Base Cuisson) et d’autre part à un client type consommant 17 MWh/an (B1 Chauffage au gaz) est inférieure respectivement de 41 % et de 6 % au tarif réglementé de vente TTC. Pour ces mêmes clients, le niveau de l’offre à prix fixe la moins chère reste significativement plus bas que celui du tarif réglementé de vente actuel. (Le prix HT est bloqué sur une période d’au moins un an.)

Répartition des sites par type d’offres au 30 juin 2014

Répartition des sites par type d’offres au 30 juin 2014

Clients résidentiels : la part des offres de marché augmente de 4,9 % en électricité et de 8,2 % en gaz

En électricité, l’ouverture du marché se poursuit avec 127 000 clients supplémentaires (soit +4,9 %) en offre de marché à la fin du deuxième trimestre 2014, contre 135 000 au premier trimestre 2014. C’est également le cas en gaz naturel avec 226 000 clients supplémentaires en offre de marché contre 263 000 au premier trimestre 2014 (soit une hausse de 8,2 %).

En électricité, 2 738 000 sites sur un total de 31,2 millions sont en offre de marché, dont 2 731 000 chez un fournisseur alternatif. En gaz naturel, 2 976 000 sites sur un total de 10,6 millions sont en offre de marché, dont 1 616 000 chez un fournisseur alternatif.

Nombre de clients résidentiels en offre de marche (source cre)

Nombre de clients résidentiels en offre de marche (source cre)

Clients non résidentiels : la part des offres de marché diminue de 0,4 % en électricité et augmente de 1,8 % en gaz

En électricité, on observe un léger recul du nombre de sites en offre de marché au deuxième trimestre 2014 (-0,4 % par rapport au trimestre précédent). En gaz naturel, l’ouverture du marché se poursuit avec 6 000 clients supplémentaires en offre de marché (soit +1,8 %) à la fin du deuxième trimestre 2014 contre 9 000 au premier trimestre 2014.

En électricité, 681 000 sites sur un total de 5,0 millions sont en offre de marché, dont 424 000 chez un fournisseur alternatif. En gaz naturel, 354 000 sites sur un total de 669 000 sont en offre de marché, dont 180 000 chez un fournisseur alternatif.

Pour rappel : Le 19 juin 2014, les tarifs réglementés de vente de gaz naturel pour les sites non résidentiels raccordés au réseau de transport ont été supprimés. Sur ce segment de clientèle, la totalité des sites est désormais en offre de marché.

Définitions

Depuis l’ouverture du marché pour l’ensemble des consommateurs le 1er juillet 2007, les clients peuvent souscrire au choix à deux types d’offre :

Les contrats aux tarifs réglementés de vente proposés uniquement par les fournisseurs historiques sur leurs territoires respectifs.

Les contrats en offre de marché, proposés par les fournisseurs historiques et par les fournisseurs alternatifs, qui en déterminent librement les prix.

Le marché se divise en deux segments de clientèle :

Les clients résidentiels ;

Les clients non résidentiels, qui regroupent tous les autres clients : petits professionnels, entreprises, industries, administrations, etc.

Nombre de clients non résidentiels en offre de marche (source cre)

Nombre de clients non résidentiels en offre de marche (source cre)

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Published by LV_RM - dans Energie... Electricité Gaz Consommations CRE
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