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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 07:44
Les moins de 25 ans ont 4 fois plus d’accidents de travail que les autres tranches d’âge.

Les moins de 25 ans ont 4 fois plus d’accidents de travail que les autres tranches d’âge.

Selon les dernières statistiques du ministère du Travail, les moins de 25 ans ont quatre fois plus d’accidents que les autres tranches d’âge. 84 accidents du travail avec arrêt pour 1 000 salariés sont enregistrés chez les jeunes, contre 41 chez les plus âgés. Les accidents de trajet domicile-travail sont de 11,4 pour mille chez les jeunes face à 2,5 pour mille chez les plus de 25 ans.

« Les accidents arrivent souvent dans les trois mois qui suivent l’arrivée d’un jeune dans une entreprise, car il est alors totalement inexpérimenté », constate Gilles Mauduit, coordinateur prévention santé sécurité environnement au CFA de Rouen.

« La prise de risque fait partie de la culture des jeunes, qui ont tendance à se croire invulnérables », explique Arnaud Chaumont, responsable formation initiale à l’OPPBTP « ils ont surtout une méconnaissance des risques et de leurs conséquences. Un jeune n’a pas d’éléments de comparaison et a tendance à estimer que le risque fait partie du métier, sans possibilité de faire autrement.

Les risques les plus sous-estimés sont ceux à effet différé : troubles musculo-squelettiques (TMS), surdité, maladies professionnelles. Ils sont jeunes, en bonne santé, costauds, et se sentent très éloignés de ce qu’ils considèrent comme des « maladies de vieux ». Ils sont également victimes de dangers insidieux comme l’effondrement de tranchée avec ensevelissement, la mauvaise organisation de chantier, l’effondrement de matériaux dû à de mauvais stockages. »

L’influence des aînés

Les jeunes qui sont en apprentissage sur les chantiers côtoient des aînés qui ont leurs habitudes et n’ont pas toujours pris connaissance des dernières législations, ni des solutions qui existent pour éviter les risques.

Par exemple, un risque majeur est celui de la chute de hauteur (couverture, charpente). Les artisans ont souvent tendance à penser à mettre en place une protection individuelle, alors que les protections collectives (console ou échafaudage) sont plus protectrices.

Pour la 6e édition consécutive, l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) organise la campagne nationale de sensibilisation 100 minutes pour la vie dans les CFA et les lycées professionnels, en partenariat avec le Comité de concertation et de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP), la Fondation BTP PLUS, PRO BTP et les Services interentreprises de santé au travail (SIST-BTP).

Gilles Mauduit, coordinateur prévention santé sécurité environnement au CFA de Rouen

« Les jeunes commencent leur formation au CFA avec une réelle méconnaissance des risques présents sur les chantiers. C’est pourquoi leur formation intègre un module spécifique « Prévention santé environnement » (PSE), un enseignement théorique de 10 heures complété d’exercices pratiques en ateliers. Ces cours sont dispensés sur les deux années, avec validation de la formation en fin de cursus.

Nous travaillons particulièrement avec les nouveaux arrivants. Ils se sentent souvent invincibles, mais sont surtout victimes de leur inexpérience : chutes, mauvaises manipulations de charge sont fréquentes pendant leur trois premiers mois en entreprise. C’est pourquoi les interventions que l’OPPBTP propose dans le cadre des 100 minutes pour la vie sont importantes. Elles confirment aux apprentis ce que nous leur expliquons, et ce avec un impact d’autant plus important que l’information ne provient pas de professeurs mais de professionnels. De plus, elles sont appréciées par les apprentis car toujours présentées de façon ludique. Bien que ponctuelle, la rencontre a un impact pérenne : nous y faisons souvent référence en cours de PSE, en atelier, en contrôle, etc. Les apprentis réutilisent alors ce qu’ils ont vu et compris lors des 100 minutes.

Quant à l’impact auprès des entreprises, il est indirect : grâce à sa formation, l’apprenti apporte aux petites entreprises et artisans, qui n’ont pas toujours connaissance des dernières informations, les solutions et produits qu’il a découverts sur les 100 minutes pour la vie ou à l’école. Il devient ainsi force de proposition »

Les moins de 25 ans ont 4 fois plus d’accidents de travail que les autres tranches d’âge.

Retour sur la dernière édition:

Du 13 janvier au 21 février 2014, des conseillers et des animateurs de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) se sont déplacés dans les CFA et lycées professionnels afin de sensibiliser environ 22 000 apprentis à la prévention des risques. Avec plus de 400 sessions de formations 100 minutes pour la vie les 67 conseillers en prévention et animateurs de l’OPPBTP ont pu mobiliser des apprentis à travers une centaine de CFA et lycées professionnels dans toute la France.

Apprentis et CFA témoignent:

« Sur la forme, c’est assez bien fait. Cela nous permet de bien nous rendre compte des choses car tout semble vraiment se passer en temps réel. On ne se rendait pas forcément compte de tous ces risques et de tout ce qui peut se passer sur un chantier. Après les 100 minutes, mon comportement en entreprise a été modifié ». Camille Charmetant, apprentie de 22 ans en première année de CAP maçonnerie au CFA BTP de Rueil-Malmaison.

« 100 minutes pour la vie est aussi un réel complément à la formation dispensée par les CFA et lycées professionnels : cette campagne de sensibilisation rentre vraiment au cœur de tous les risques professionnels, ce que les CFA ne peuvent pas forcément reproduire ». Mario Deflers, adjoint de direction au BTP-CFA Evreux.

« Les apprentis ont ressenti un très fort intérêt pour cette nouvelle version de la campagne 100 minutes pour la vie. L’avantage de faire une telle campagne de sensibilisation en début de formation (première année) permet de poser les bases de la prévention dès le démarrage et d’être un complément à nos séquences de formations. Pierre Gomez, Directeur du CFA BTP de Rueil-Malmaison et membre du groupe de travail et de réflexion pour la campagne 100 minutes pour la vie.

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 07:48
Un Diplôme d'Université de Géothermie,  Gestion de projet en géothermie
Un Diplôme d'Université de Géothermie, Gestion de projet en géothermie

L'ENGEES, l'Ecole Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg, propose à partir de janvier 2015, dans le cadre d'un partenariat avec le labEx G-EAU-Thermie profonde de l'EOST (Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre) et la filiale ES-Géothermie du groupe ES (Electricité de Strasbourg), un Diplôme Universitaire (DU) de "Gestion de projets de Géothermie".

Ce DU sanctionnera une formation de 120 heures environ, ciblée vers les professionnels désireux de mieux connaitre le contexte technique, juridique et économique de la géothermie profonde ou de sub-surface, pour être en capacité de perfectionner leur pratique professionnelle ou de se reconvertir dans ce domaine des énergies renouvelables.

La formation est dispensée sur une série de quatre semaines, une par mois calendaire à partir du 12 janvier 2015.

Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 12 décembre 2014.

Les Objectifs de la formation revêtent 4 principales compétences :

Acquérir les bases scientifiques et techniques de toutes les formes de géothermie depuis la géothermie domestique (pompe à chaleur), en passant par l'exploitation des réservoirs basse température (<150°C) jusqu'à des projets haute énergie ou EGS (>150°C). Etre en capacité de concevoir un projet de géothermie, d'en construire le business plan et d'en organiser et gérer l'ensemble des différentes phases de réalisation, dans le respect des principes du développement durable et de l'acceptabilité des populations.

En terme de compétences professionnelles :

- Acquérir une culture générale sur le cycle de vie d'un projet de géothermie depuis les phases de concept des projets, sur les aspects sous-sol (exploration, forage, stimulation), exploitation et maintenance et enfin abandon de site.

- Acquérir un savoir-faire et notamment les bonnes pratiques dans les projets industriels de géothermie sur les aspects réglementaires et juridiques de la géothermie (Permis, code minier, marchés publics), les aspects environnementaux et les risques associés (risque sismique, analyse des différentes nuisances, acceptabilité sociale, zone Atex, ...).

- Acquérir une compétence opérationnelle en matière de conduite et gestion de projet en géothermie. Il s'agit de projet pluri-disciplinaire complexe et cela nécessite également d'acquérir les bonnes pratiques pour les aspects « sécurité et assurances » notamment dans le cas de chantier de forage.

- Etre capable de comprendre le modèle économique d'un projet de géothermie (Business Plan, ingénierie financière).

Personnes concernées

Cette formation à vocation exclusivement professionnelle cherchera à recruter des stagiaires Bac + 3 et des professionnels Bac + 2 au moins en recherche de spécialisation ou de reconversion.

Programme

- Méthodes d'ingénierie géothermique : contexte et environnement du projet, montage du projet, aspects techniques

- Analyse économique et management de projet de géothermie : analyse économique, techniques et outils de de management de projet

- Analyse environnementale

- Introduction au code des marchés publics.

Organisation pédagogique

La formation se déroule sur 4 modules de 5 jours en présentiel sur une année universitaire.

Nature et sanction de la formation

Cette formation constitue une action d'adaptation et de développement des compétences. Elle donne lieu à la délivrance d'une attestation de participation et d'un diplôme d'Université.

Une évaluation en fin de formation permet de mesurer la satisfaction des stagiaires, notamment concernant l'atteinte des objectifs pédagogiques.

Responsable scientifique

M. Frédéric MASSON, Professeur à l'Ecole & Observatoire des Sciences de la Terre.

Courriel : frederic.masson@unistra.fr

M. Pierre-Jean DESSEZ, Directeur de la Formation Continue à l'ENGEES

Courriel : pierre-jean.dessez@engees.unistra.fr

M. Albert GENTER, Adjoint au Directeur Général d'ES-Géothermie

Courriel : albert.genter@es-groupe.fr

Durée : 118 heures dont 73 à l'ENGEES de Strasbourg. 9 heures de visites de sites (3 1/2 journée) et 36 heures de travail personnel en projet.

En 2014/2015 :

Référence : SGY15-0893

4 modules d'une semaine

Lieu : ENGEES

1, quai Koch

67070 STRASBOURG

FRANCE

Frais de participation :

2800 €

Nombre de participants limité à 10.

Un stagiaire peut réaliser plusieurs DU géothermie dans l'année.

Code : 302

Renseignements et inscriptions :

Sophie GUY

Tél : 03 68 85 49 88

Sauf le mercredi

Fax : 03 68 85 49 29

s.guy@unistra.fr

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Published by LV_RM - dans Géothermie Emploi-Education ENGEES
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 07:44
Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Le Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du Commissariat général au développement durable (CGDD) a récemment publié une note sur les formations initiales en environnement en 2012. On y apprend que dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012 et 7,5 % de l’ensemble des effectifs du champ considéré. Le note observe également que même si les jeunes souhaitant suivre un parcours en environnement ont un large choix de formations dans l’enseignement supérieur, ils suivent majoritairement des formations de niveau Bac. Plus d’une formation sur deux a trait à la protection de la nature ou à la prévention des pollutions et des risques ; pour autant, le nombre de formations dans le domaine de l’énergie a doublé entre 2008 et 2012. L’énergie se révèle ainsi être le domaine le plus attractif avec près de 27 % des effectifs environnementaux en 2012. Plus globalement, l’attractivité des élèves et étudiants pour l’environnement se poursuit.

L’offre de formations initiales en environnement

En 2012, 1 120 formations initiales en environnement sont répertoriées, allant du CAP au diplôme d’ingénieur. Elles représentent 11,3 % de l’ensemble des formations prises en compte dans l’analyse. Cette liste n’est toutefois pas exhaustive (méthodologie).

L’offre de formations est analysée selon les niveaux de formation, les types de diplômes et les domaines environnementaux. Une appréciation du poids de l’environnement parmi les modules d’enseignements de chaque formation complète l’analyse.

Les formations de l’enseignement supérieur sont surreprésentées dans l’offre de formations initiales.

Chaque formation est identifiée dans les bases de données par un code diplôme. Le nombre de formations comptabilisées correspond au nombre de codes diplômes distincts. Ont été retenues les formations pour lesquelles un effectif a été enregistré en 2012. Les mêmes filtres ont été appliqués aux formations non environnementales (types de diplôme, effectifs en dernière année...) pour assurer la comparabilité des données.

Les diplômes de l’enseignement supérieur de niveaux I et II constituent près de 95 % de l’offre de formations initiales en environnement, dont plus des deux tiers sont des formations de niveau I. Cette surreprésentation des formations supérieures vaut également pour les formations non environnementales (93,7 %).

Les formations de niveaux III à V sont ainsi sous-représentées dans l’offre globale, qu’elle soit environnementale ou non. Les normes d’enregistrement des diplômes peuvent expliquer en partie cette structure : chaque diplôme est identifié par un numéro (code diplôme). Les diplômes de niveau III à V sont normalisés et comptabilisés une seule fois sur l’ensemble du territoire, à l’inverse des diplômes de l’enseignement supérieur tels que les licences et masters qui sont rattachés à des établissements. Ces derniers ont par ailleurs la possibilité d’adapter leur offre, démultipliant ainsi le nombre de formations offertes.

Les offres d’emplois « verts »
Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Les masters (62,5 %) et les licences professionnelles (24,3 %) sont les diplômes les plus représentés dans l’offre de formations initiales en environnement en 2012.

Analysée par niveau de diplôme, l’offre de formations environnementales présente diverses caractéristiques :

- les masters sont les diplômes les plus représentés parmi les formations de niveau I : 91,7 % dont une majorité de masters indifférenciés (51,8 %), 30,4 % de masters pro, 16,1 % de masters recherche et 1,6 % de masters ingénieur ;

- 90,1 % de l’offre de formations de niveau II porte sur des licences professionnelles (contre 72,1 % pour les formations non environnementales) ;

- les BTS sont prédominants dans l’offre de formation de niveau III : 76,5 % (contre 67,1 % pour les formations non environnementales) ;

- les Bac pro représentent 47,4 % de l’offre de formations de niveau IV, comme pour les autres formations ;

- 63,2 % de l’offre de formations de niveau V concerne les CAP (contre 91,2 % pour les formations non environnementales).

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Plus d’une formation sur deux porte sur la protection de la nature (31,8 %) ou la prévention et réduction des pollutions et risques (23,1 %).

Les domaines de la protection de la nature et de la prévention des pollutions sont « traditionnellement » au cœur des thématiques environnementales. Ils sont ainsi les plus représentés dans l’offre de formations initiales. Ces mêmes domaines présentent d’ailleurs le nombre le plus important de formations à dominante environnementale : respectivement 71,6 % et 72,2 %. Outre ces deux thématiques, on retrouve des formations liées à l’énergie (15 % de l’offre), l’aménagement du territoire et cadre de vie (14,3 %) et la gestion sociétale de l’environnement (11,3 %). Le domaine de l’hygiène, sécurité, santé, environnement (HSSE) est, quant à lui, faiblement représenté (4,6 %).

Le domaine de l’aménagement du territoire et du cadre de vie concentre à la fois le plus grand nombre de formations faiblement environnementales (14,9 %) mais aussi le plus petit nombre de formations aux enseignements environnementaux majoritaires (49,7 %) -.

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

L’offre de formations dans le domaine de l’énergie s’étoffe depuis 2008.

Même si les deux domaines « traditionnellement » environnementaux sont prédominants dans l’offre de formations, le poids que représente l’énergie a sensiblement évolué : en 2008, 8,9 % des formations environnementales étaient consacrés à l’énergie. En 2012, cette part s’élève à 15 % (graphique 5). Il s’agit de l’évolution la plus conséquente parmi les six domaines environnementaux. Le nombre de formations du domaine « maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables » a doublé en cinq ans : 84 étaient comptabilisées en 2008, 168 le sont en 2012.

Globalement, la base des formations initiales en environnement s’est enrichie de 175 formations entre 2008 et 2012, soit une augmentation de 18,5 %.

Cette évolution est liée à l’ajout de nouveaux diplômes dans le champ de l’environnement, mais aussi, dans une moindre mesure, à une révision du champ due à la mise à jour des données.

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Les effectifs inscrits en formations initiales en environnement

À la rentrée 2012-2013, 93 353 élèves et étudiants sont inscrits en dernière année de l’une des 1 120 formations initiales recensées en environnement. Ils représentent 7,5 % de l’ensemble des effectifs du champ considéré, tous domaines d’études confondus.

La répartition des inscrits par niveau et spécialités de formations diffère de l’offre proposée.

Avertissement : l’ajout de quatre nouveaux diplômes (Bac techno- logiques créés en 2010 dont les premiers effectifs en dernière année sont disponibles en 2012), pour lesquels plus de 23 700 élèves sont comptabilisés, explique la hausse de près de 27 % des effectifs environnementaux en 2012, mais aussi les changements en termes de répartition des effectifs par domaine, niveau de diplôme... De plus, le reclassement de certains diplômes (masters en particulier) dans le champ environnemental a légèrement modifié les volumes d’effectifs présentés les années précédentes (sur 2008-2011).

Les jeunes inscrits en environnement en 2012 suivent majoritairement (46,2 %) une formation de niveau Bac, alors que les formations de ce niveau ne représentent que 1,7 % de l’offre.

Leur poids est 1,5 fois plus important que parmi les formations non environnementales (27,6 %) -. Un quart des élèves et étudiants de l’environnement suivent une formation supérieure de niveau Bac + 4 et plus (contre 26,3 % pour les autres formations) ; 11,9 % sont inscrits en licence, généraliste ou professionnelle (contre 17,4 %). Moins d’un jeune sur dix inscrit en environnement suit un BTS ou un DUT (contre 16,2 %). Le faible volume d’élèves inscrits en niveau V (7,3 %) est à rapprocher de la réforme de la voie professionnelle mise en place en 2009 : les BEP ont été intégrés dans le cursus des bacs professionnels, qui se préparent désormais en trois ans. Seuls les CAP et brevets professionnels agricoles sont pris en compte dans les formations de niveau V depuis 2010.

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Selon les niveaux de formation, certains diplômes sont plus attractifs que d’autres.

Parmi les formations de niveau I, les masters restent les plus prisés avec 77,2 % des inscrits, dont 27,8 % suivent un master professionnel, 6,2 % un master recherche. Les diplômes d’ingénieurs représentent presque 20 % des effectifs.

Parmi les étudiants inscrits en licence, un peu plus d’un sur deux (55,1 %) suit une licence professionnelle, les autres une licence généraliste.

Parmi les formations de niveau III, les BTS sont suivis par près de 72 % des étudiants.

Quant aux formations de niveau IV, le Bac techno est le diplôme le plus attractif avec 68,4 % des inscrits. Le Bac pro est suivi par 28 % des inscrits. La mention complémentaire représente à peine 1 % des inscrits.

Les effectifs inscrits en formation de niveau V sont très majoritairement en CAP (81 %).

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Les hommes sont surreprésentés parmi les élèves et étudiants de l’environnement.

Alors que la parité est quasi observée parmi les formations non environnementales, 71 % des inscrits en formations environnementales sont de sexe masculin. Ils représentent 81,4 % des élèves en formation de niveau IV et 88 % de ceux inscrits en formation de niveau V. La parité femmes-hommes s’observe cependant pour les formations supérieures de niveau I ; elle est un peu moins marquée sur les niveaux II (41,4 % des inscrits sont des femmes).

Les femmes sont majoritaires parmi les formations en HSSE (54,3 %) et gestion sociétale de l’environnement (57,4 %). Les formations du domaine de l’énergie sont presque exclusivement suivies par des hommes (93,3 %).

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Le nombre d’apprentis diminue parmi les jeunes inscrits en formations environnementales.

En 2012, 13,1 % des effectifs suivent une formation environnementale en apprentissage contre 15,2 % parmi les formations non environnementales). En 2008, les apprentis représentaient 15,8 % des effectifs environnementaux. Leur part diminue au sein des inscrits en formations environnementales alors qu’elle augmente de manière générale dans l’appareil de formation (en 2008, leur part était de 13,6 %).

Parmi les étudiants de l’enseignement supérieur (niveaux I et II), 4,2 % sont en apprentissage (2,8 % pour les formations non environnementales). Les diplômes les plus concernés sont les diplômes d’ingénieurs spécialisés (deux tiers des inscrits) et les masters professionnels (15,4 %).

Les apprentis sont finalement beaucoup plus présents parmi les formations de niveaux III à V ; les deux tiers des inscrits en formation de niveau V sont en apprentissage.

Les diplômes les plus concernés par l’apprentissage sont : le brevet professionnel (agricole ou non) qui est d’ailleurs constitué uniquement d’apprentis ; le CAP agricole (72,6 %) ; la MC (50,8 %) ; le BTS (41,5 %) ; le BTS agricole (29,4 %) ; le Bac Pro (19 %) ; le Bac Pro agricole (24,2 %) et le CAP (37,3 %).

Le domaine de l’énergie est le plus attractif des domaines environnementaux en 2012.

Alors que la protection de la nature et l’aménagement du territoire étaient les domaines les plus attractifs depuis 1997, en 2012, les formations liées à l’énergie concentrent le plus grand nombre d’élèves et étudiants (26,7 %). Près du quart des inscrits suivent une formation en protection de la nature, 21,8 % en prévention des pollutions.

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Ce changement de répartition résulte de l’intégration des quatre Bac technologiques dans la liste des formations environnementales. Relevant des domaines de l’énergie et de la prévention des pollutions, leur prise en compte explique également l’évolution des effectifs de ces deux domaines en 2012.

Les effectifs inscrits en 2012 en formations dans les domaines de l’énergie et de la prévention des pollutions sont presque trois fois plus nombreux qu’en 2011.

Il n’en demeure pas moins une réelle attractivité des formations du domaine de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables : le nombre d’inscrits a augmenté en moyenne de 18,7 % par an sur la période 2008-2011 (contre 2,6 % pour l’ensemble des formations environnementales) -.

Le domaine HSSE est celui qui perd le plus d’inscrits : - 33,5 % en cinq ans. L’aménagement du territoire en perd également, mais dans une moindre proportion (- 12,9 %). L’évolution des effectifs en protection de la nature est plutôt faible (+ 4 %) au regard des évolutions des autres domaines. Quant aux formations en gestion sociétale de l’environnement, leurs effectifs ont progressé de près de 31 % entre 2008 et 2012.

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

L’attractivité des formations environnementales se poursuit.

Entre 2008 et 2011, les effectifs inscrits en dernière année d’une formation initiale en environnement ont augmenté, en moyenne, de 2,6 % par an, alors qu’ils diminuaient quasiment d’autant pour les formations non environnementales. En 2012, ils connaissent une progression assez forte : + 26,8 %, toujours en raison de la comptabilisation des effectifs des quatre nouveaux Bac techno. Parallèlement, les effectifs des formations non environnementales continuent de baisser (- 8,8 %).

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

La hausse des effectifs en formations environnementales en 2012 est tirée par l’explosion du nombre d’élèves parmi les formations de niveau IV (+ 77,6 % par rapport à 2011), en l’occurrence parmi les Bac technologiques (graphique 12). L’évolution de ces effectifs est en effet déterminée par deux faits marquants : i. le report d’une partie des effectifs de niveau V parmi les Bac professionnels à la suite à de la réforme de la voie professionnelle et la disparition des BEP en 2009 ; la hausse des effectifs est visible en 2011 ii. La création en 2010 de quatre nouveaux Bac technologiques (STL Biotechnologies, STI2D Innovation technologique et éco-conception, STI2D Énergies et environnement, STI2D Architecture et construction) dont les premiers effectifs en dernière année (plus de 23 700) sont comptabilisés en 2012. La mise en place en 2010 de deux nouvelles mentions complémentaires (technicien en ENR) explique par ailleurs la multiplication par 3,5 du nombre d’élèves inscrits en mention complémentaire entre 2010 et 2011.

Les effectifs inscrits en formations environnementales de niveau I augmentent de 4,2 % en moyenne par an sur 2008-2012. Les élèves ingénieurs sont notamment plus nombreux : + 12,1 % en moyenne par an sur la période.

Ceux suivant une formation de niveau II connaissent une évolution similaire avec 4,6 % d’effectifs en plus en moyenne par an entre 2008 et 2012, les licences professionnelles étant le principal moteur (+ 7,3 % en moyenne par an).

Quant aux effectifs inscrits en formations de niveau III, leur progression est stable sur les cinq années. Les DUT perdent malgré tout des inscrits (- 2,3 % en moyenne par an).

Les élèves inscrits en formation de niveau V ont diminué d’environ 18 % par an en moyenne sur la période 2008-2012. Mais c’est en 2010 que l’effet de la réforme de la voie professionnelle est visible avec un pic de diminution des effectifs. Au-delà de la perte d’élèves liée à la suppression des BEP, les inscrits en BPA ont augmenté de 14,7 % en moyenne par an sur les cinq années, ceux en CAP de 3,5 %.

Dans le champ de la formation initiale, l’environnement représente 11,3 % de l’offre de formations en 2012

Les licences professionnelles sont très prisées des étudiants en environnement.

La licence professionnelle fait partie, avec les masters, des diplômes les plus répandus parmi l’offre de formation : elles représentent près du quart de l’offre de formations en environnement en 2012 (272 formations comptabilisées) alors que seulement 7 étaient identifiées en 2000. Le tiers de l’offre de formations concerne le domaine de l’énergie et 27,6 % celui de la prévention des pollutions. Le nombre de licences professionnelles dans le domaine de l’énergie a doublé entre 2008 et 2012.

En 2000, date de la mise en place des licences professionnelles, ils étaient 183 étudiants à suivre ce type de formation. Douze ans après, ils sont plus de 6 000, 33 fois plus nombreux. Les effectifs en licence professionnelle environnementale ont crû de près de 34 % en moyenne par an sur la période 2000-2012. Cette hausse s’élève à 22,1 % pour les effectifs inscrits en licence professionnelle ne relevant pas du champ environnemental.

Cependant, sur les cinq dernières années, la tendance à la hausse est moins forte (+ 7,3 % par an en moyenne).

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:52
EUROSKILLS LILLE 2014 - Des résultats record pour l’Équipe de France des métiers !

EUROSKILLS LILLE 2014 - Des résultats record pour l’Équipe de France des métiers !

La 4e édition des EuroSkills vient de s’achever dans un Zénith Arena en pleine effervescence ce soir à Lille. Après trois journées d’intense compétition, l’Équipe de France des Métiers EuroSkills 2014, composée de 34 jeunes ayant concouru dans 29 métiers différents, s’est classée 2e nation, juste derrière l’Autriche. Avec 7 médailles d’or, 3 médailles d’argent, 4 médailles de bronze et 5 médaillons d’excellence, les jeunes français ont réussi une performance inédite ! La région Nord-‐Pas de Calais est fière d’avoir co-organisé cet événement d’une ampleur européenne et félicite ses deux talents, Geoffroy Pira (Carrelage) et Caroline Liénart (Cuisine), médaillons d’excellence.

« Ce fut une belle occasion de mettre en avant notre région sur les plans culturel, économique et touristique, permettant d’ouvrir encore plus notre Euro-région sur l’Europe. J’ai pu rencontrer de véritables talents, des jeunes passionnés par leur métier. C’est une belle opportunité pour valoriser l’apprentissage et la formation professionnelle. » Christophe PILCH, Vice Président en charge de l’apprentissage.

Plus de 100 000 visiteurs se sont rendus à Lille Grand Palais pendant toute la durée des épreuves pour découvrir et soutenir ces jeunes concentrés et déterminés. Leur expertise et leur savoir-faire ont été récompensés à l'occasion d'une cérémonie de clôture exceptionnelle réunissant 2500 personnes et en présence de Monsieur Patrick KANNER, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

Les résultats de l’Équipe de France des Métiers

* Médailles d’or
Taille de pierre : Geoffrey BUBENDORFF – Alsace
Imprimerie : Damien KOOTZ – Centre
Peinture et Décoration : Baptiste GABIOT – Bourgogne
Ébénisterie : François HUBERT – Poitou-Charentes
Menuiserie : Clément VICARD – Rhônes-Alpes
Service en salle : Jonathan GABAY – Alsace
Technicien machine à bois: Sylvain FABRE – Midi-Pyrénées

* Médailles d’argent
DAO Dessin industriel : Tony FUHS – Languedoc Roussillon
Installations électriques : Julien SEILLER – Pays de la Loire
Couverture et bardage : Anthony BOIRON – Aquitaine

* Médailles de bronze
Fraisage : Jérémy MARTINI – Lorraine
Réfrigération technique : Kévin FOGELGESANG – Languedoc-‐Roussillon
Arts‐graphiques et pré-presse : Adeline Pongérard – Bretagne
Construction de routes : Jérémy Lagarde & Thomas Boué – Midi-Pyrénées

* Médaillons d’excellence
Plomberie et chauffage : Damien COLLOT – Midi-Pyrénées
Plâtrerie et construction sèche : Julien DESMET & Emmanuel LARROQUE – Midi-Pyrénées
Carrelage : Geoffroy PIRA – Nord-Pas de Calais
Cuisine : Caroline LIÉNART – Nord-Pas de Calais
Art floral : Aurélie RUETSCH & Élodie Cardouat – Alsace & Aquitaine

* Médailles par équipe
OR : Technologie machine à bois
ARGENT : MTC
BRONZE : Technologie de l’installation

Félicitations vous nous avez procuré beaucoup d'émotions !

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 06:44
57% des chefs d’entreprises artisanales du BTP en stress perpétuel

57% des chefs d’entreprises artisanales du BTP en stress perpétuel

1er Baromètre ARTI Santé BTP. La CAPEB tire la sonnette d’alarme sur le stress au travail et le risque de burn out dans les mois qui viennent.

La CAPEB, la CNATP, et le pôle d’innovation IRIS-ST ont dévoilé le 23 septembre dernier le 1er baromètre ARTI.

Santé BTP, enquête nationale dédiée à une meilleure connaissance sur la santé et la sécurité des chefs d’entreprises artisanales. Rythme et charge de travail, rapport entre vie professionnelle et vie personnelle, perception de l’activité, sécurité au travail et état de santé... autant de thèmes abordés dans cette grande enquête nationale, fournissant un véritable panorama de l’état de santé des artisans du bâtiment. Forts de ces résultats, la CAPEB, la CNATP et le pôle innovation de l’IRIS-ST entendent faire de ce baromètre un outil de suivi statistique annuel et un outil de pilotage qui, à terme, pourrait contribuer à la mise en place d’un suivi médical professionnel pour les artisans du BTP.

Un baromètre inédit au service de la branche du BTP

Les salariés ont historiquement fait l’objet de nombreuses études consacrées à leurs conditions de travail – une attention dont n’ont pas bénéficié jusqu’ici les chefs d’entreprises artisanales du BTP. A travers la réalisation du 1er baromètre ARTI Santé BTP, la CAPEB, la CNATP et le pôle d’innovation IRIS-ST se mobilisent pour livrer un panorama de l’état médical des artisans du bâtiment sur leurs conditions de travail. Avec plus de trois mille répondants, cette enquête nationale a suscité un engouement tout particulier auprès des artisans, confortant l’intérêt de cette étude, tant pour les acteurs de la Branche, que pour les artisans eux-mêmes.

Ce baromètre rappelle l’engagement de la CAPEB aux côtés de la CNATP et de l’IRIS-ST, toutes trois soucieuses de prendre le pouls de l’artisanat du bâtiment afin d’être forces de propositions pour améliorer les conditions de travail des chefs d’entreprises.

Patrick Liébus, Président de la CAPEB explique : « Les résultats du baromètre ARTI Santé BTP sont riches d’enseignements et vont être un outil de pilotage précieux pour améliorer encore et toujours les conditions dans lesquelles travaillent nos chefs d’entreprises. Oui nous aimons nos métiers, oui nous sommes fiers d’être indépendants et artisans ; cependant la passion du métier est aujourd’hui érodée par le stress lié à la fonction de dirigeant d’entreprise. Ce baromètre montre également les difficultés que rencontrent au quotidien les chefs d’entreprises, bien loin des idées reçues : ces hommes et femmes sont soumis à un stress qui s’est accru ces dernières années du fait du contexte économique très dégradé et qui devient chronique.»

Françoise Despret, Présidente de la CNATP : « la réalisation du baromètre ARTI Santé permet d’avoir une photographie de la perception des artisans de leur propre santé. Les artisans s’expriment peu sur leurs petits ou gros problèmes quotidiens qu’ils surmontent pourtant chaque jour, sans toujours se rendre compte que ça devient de plus en plus difficile au fil du temps. Ils considèreraient même que c’est normal de travailler beaucoup et qu’altérer leurs conditions de travail est naturel ! Préserver l’entreprise est plus important que se préserver soi. Les artisans des travaux publics et les paysagistes comme leurs collègues d’autres métiers sont par nature isolés, ils sont en première ligne face à tous les problèmes. Dans un contexte économique difficile, les structures collectives comme la CNATP et la CAPEB sont pleinement dans leurs missions pour accompagner et aider les entreprises. »

Julie Boisserie, Chef de projet d’IRIS-ST précise : « Cette population active avait besoin d’être analysée et le panel très renseigné a rendu cette étude très instructive. D’un autre côté, la forte mobilisation des artisans, qui se sont donné la peine de répondre à un long questionnaire, nous prouve que nous sommes dans le vrai et que cette démarche était nécessaire »

Stress et burn out : vous avez dit « bonne santé » ? Bien que la majorité des artisans du BTP s’estiment en bonne santé (80%), des indicateurs nous

alertent sur la fragilité de leur état de santé physique et psychologique.

Stress conjoncturel – Les artisans du bâtiment ne sont pas épargnés par le stress : plus d’1 artisan sur 2 estime être très régulièrement stressé. Une perception très proche des autres dirigeants de PME1. Le stress est directement lié aux problèmes de gestion de l’entreprise (trésorerie, fortes variations de l’activité et faible visibilité sur l’avenir, poids de l’administratif,...). Il résulte aussi de facteurs conjoncturels, en période de crise économique. Il a des effets multiples sur la santé des artisans, notamment sur leur sommeil : ils sont ainsi 45% à avoir une mauvaise qualité de sommeil et 59% à se déclarer fatigués, contre 46% des dirigeants tous secteurs confondus1. Un constat peu surprenant dans la mesure où 80% des artisans travaillent souvent, voire très souvent, dans l’urgence !

Un métier exigeant – Les artisans interrogés déclarent à 95% que leur activité est exigeante mentalement. Une perception issue de la diversité des tâches que l’artisan effectue tout au long de la journée sur le chantier ou en atelier mais aussi au bureau.

Absence de suivi médical - La santé physique et psychologique des artisans du bâtiment fait l’objet d’un suivi médical moindre auprès de la médecine de ville ; trois artisans sur quatre déclarent ne pas être suivis médicalement vis-à-vis de leur activité professionnelle... Contrairement aux salariés où le suivi médical est assuré de droit par un service de santé au travail, les artisans, en tant que travailleurs indépendants, ne bénéficient pas de dispositif spécifique. Il n’existe donc peu, voire pas, de suivi préventif : les consultations sont d’ordre curatif, la visite chez le médecin étant généralement motivée par une douleur manifeste...et donc parfois quand il est déjà trop tard.

Rythme de travail : plus de 60 heures par semaine, pour près d’un artisan sur cinq

Rythme de travail soutenu- En tant que chef d’entreprise, un artisan s’investit beaucoup dans son entreprise. Pour près d’un artisan sur cinq (21%), cet investissement est trop lourd, avec plus de 60 heures par semaine consacrées à l’entreprise, et plus de 50 heures pour un artisan sur deux. Les week-ends ne sont pas en reste, puisque 46% des artisans déclarent travailler régulièrement le week-end... Quant aux congés annuels, ils sont généralement de courte durée : un artisan sur trois prend deux semaines maximum.

Dans un contexte économique difficile où la visibilité est réduite et où les carnets de commande se remplissent à moins de 2 semaines, il n’est pas rare que les artisans décident de « sacrifier » des congés pour réaliser un chantier impromptu.

Emprise de la vie professionnelle sur la vie personnelle - 89% des artisans déclarent que leur vie professionnelle empiète sur leur vie personnelle et 82% regrettent de n’être pas suffisamment disponibles pour leur entourage du fait de leur activité professionnelle. 96% d’entre eux déclarent d’ailleurs garder un contact avec leur activité professionnelle pendant les congés ou week-ends, l’usage des nouvelles technologies favorisant la sensation exprimée par les artisans « d’avoir toujours un fil à la patte ! ».

Cette porosité permanente entre le bureau et la maison est un facteur de stress supplémentaire, alors qu’un cloisonnement étanche de la vie privée serait un facteur protecteur du stress.

Les conjointes d’artisans sont très impliquées dans la vie des entreprises artisanales (50% des entreprises interrogées). A ce titre, elles assument des missions inhérentes à la vie de l’entreprise : comptabilité, gestion des ressources humaines,... cette particularité de l’entreprise artisanale, de travailler en famille, induit un entremêlement des considérations professionnelles avec celles de la vie privée, ce qui peut être source de déséquilibre.

Comment améliorer les conditions de travail des artisans du BTP ?

A l’aune de ce premier état des lieux des conditions de travail des artisans du BTP, la CAPEB propose des pistes de travail et recommandations pour répondre à l’urgence d’une situation jusqu’ici mal appréhendée et méconnue :

- L’élaboration d’un dispositif national de suivi statistique des accidents du travail et des maladies professionnelles des travailleurs indépendants,

- La mise en place d’un suivi médical professionnel périodique pour les travailleurs indépendants en vue de détecter les maladies professionnelles et les premiers signes de souffrance au travail,

- L’élaboration d’un dispositif d’aide à la détection des signes de stress et de burn out pour les artisans et leurs conjoints, directement impliqués dans leurs activités professionnelles.

La sécurité, au cœur des préoccupations des artisans... qui n’hésitent pas à se mettre en danger eux-mêmes pour préserver leurs salariés !

Les artisans prennent la pleine mesure de leurs responsabilités en matière de prévention des risques professionnels. L’image de l’artisan ne se préoccupant pas des aspects de sécurité sur ses chantiers est donc bien révolue – en particulier en ce qui concerne ses salariés : 98% des artisans déclarent ainsi être attentifs aux questions de sécurité vis-à-vis de leurs salariés, tandis que 62% déclarent être attentifs aux questions de sécurité vis-à-vis d’eux-mêmes. Pour preuve, ils n’hésitent pas à préserver leurs salariés : 73% des artisans se réservent, en effet, les tâches les plus à risques. De plus, près de 3 artisans sur 4 déclarent disposer de leur DU (document unique) imposé à toutes les entreprises employant du personnel, contre 42% des entreprises de moins de 50 salariés, tous secteurs confondus. Ils sont également 76% à avoir investi au cours de deux dernières années pour améliorer la prévention.

57% des chefs d’entreprises artisanales du BTP en stress perpétuel

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 06:44
En 2013, baisse du nombre d’accidents du travail avec arrêt, -3,5%

En 2013, baisse du nombre d’accidents du travail avec arrêt, -3,5%

L'Assurance maladie – Risques professionnels a rendu public les statistiques 2013 des accidents du travail et des maladies professionnelles. En 2013, on observe une baisse du nombre d’accidents du travail avec arrêt (- 3,5 %), des décès (-3%) et des maladies professionnelles (-4,7%). Les accidents de trajet sont quant à eux en progression (3,6 %).

Les chiffres présentés sont extraits du rapport de gestion de l’Assurance Maladie - Risques Professionnels : sinistralité 2013. Sous la rubrique accident avec arrêt (AT avec arrêt) sont pris en compte l’ensemble des sinistres ayant entraîné l’imputation au compte employeur (ou au compte spécial) d’un premier règlement (indemnité journalière, indemnité en capital, capital rente ou capital décès) ; il s’agit donc de l’ensemble des sinistres en 1er règlement.

 

Tableau 1 - Principales grandeurs, 2012-2013

 

2012

2013

Évolution

Effectifs CTN

18 296 201

 

18 314 269

0,1%

Accidents travail (AT)

 

 

 

AT avec arrêt

640 891

618 263

-3,5%

AT avec incapacité permanente (IP)

40 136

39 078

-2,6%

décès

558

541

-3,0%

Jours d'incapacité temporaire (IT)

37 823 128

37 495 807

-0,9%

Durée moyenne IT

59,0

60,6

 

Indice de Fréquence (IF)

35,0

33,8

-3,6%

Taux de Fréquence (TF)

23,5

22,7

-3,4%

Taux de Gravité (TG)

1,4

1,4

0,0%

Indice de Gravité (IG)

15,3

14,7

-3,9%

Maladies professionnelles (MP)

 

 

 

MP réglées

54 015

51 452

-4,7%

MP avec incapacité permanente (IP)

29 267

27 450

-6,2%

Décès

523

430

-17,8%

Jours d'incapacité temporaire (IT)

 10 748 158

 10 196 080

 -5,1%

Accidents du trajet

 

 

 

Accidents avec arrêt

 90 092

 93 363

 3,6%

Accident avec IP

  8 103

  7 865

 -2,9%

Décès

323

 306

 -5,3%

Jours d'incapacité temporaire

6 102 853

 6 206 593

 1,7%

Durée IT

 67,7

  66,5

  - 1.8% 

En 2013 et par rapport à 2012, l’effectif salarié des Comités Techniques Nationaux augmente de + 0.1 %. Les accidents du travail avec arrêt s’établissent au nombre de 618 263, en baisse de -3.5 %. De cette évolution, il ressort que l’indice de fréquence recule à 33.8 accidents pour mille salariés. Le taux de fréquence en baisse de -3.4% passe de 23.5 à 22.7 accidents par million d’heures travaillées. Le nombre de journées d’incapacité temporaire diminue de -0.9% à 37.5 millions. Le nombre des décès se fixe à 541, en baisse de -3.0% par rapport à 2012. Les maladies professionnelles dénombrées désormais par syndromes sont au nombre de 51 452 cas en baisse de – 4.7 %. Les accidents de trajet au nombre de 93 363 progressent de +3.6 %.Accidents du travail.

Accidents du travail

Remarque : En ce qui concerne les causes et circonstances des accidents, les statistiques sont désormais établies conformément au modèle européen SEAT. Les accidents de plus de 4 jours sont décrits à travers 4 variables :

  • l’activité physique : ce que faisait la personne au moment de l’accident
  • la déviation : l’évènement anormal qui est survenu (ex : chute)
  • l’agent matériel de la déviation : outil, objet lié à la déviation (ex : échelle)
  • le contact : modalité de la blessure.

Pour cette année de mise en place du système, seuls 40% des accidents survenus en 2013 ont été codés aussi un examen descriptif n’est pas produit ici.
Un premier exemple d’approche sera présenté dans le rapport de gestion 2013 de la CNA
MTS.

En 2013, le nombre des accidents avec arrêt recule tandis que les effectifs salariés sont stables. Il en résulte une baisse de l’indice de fréquence qui atteint un plus bas de 33.8 accidents pour mille salariés. Ce recul de la fréquence des accidents du travail est observable dans tous les Comités Techniques Nationaux hormis le CTN Transport où elle est stable. Avec 39 078 accidents avec incapacité permanente, le nombre des accidents graves baisse de -2.6%, tandis que les décès reculent à 541 cas. En ce qui concerne les décès, on remarque une hausse dans les CTN BTP et Transports.

Tableau 2 a- Accidents du travail en 2013. Principaux indicateurs par CTN

Comités Techniques Nationaux (CTN)

salariés

AT-arrêt

AT-IP

Jours IT

Décès

Métallurgie

1 698 509

54 429

3 869

2 784 106

53

Bâtiment et TP

1 551 809

100 617

7 437

6 427 019

145

Transport,EGE,Livre,
Communication

2 082 423

91 150

5 799

6 040 519

120

Alimentation

2 317 422

107 884

5 558

6 072 473

41

Chimie Caoutchouc Plasturgie

419 253

11 203

811

637 557

11

Bois,Ameublement, Papier Carton,Textile,Vêtement,
Cuirs et peaux, Pierres et terres à feu

458 487

21 262

1 546

1 228 467

22

Commerce

2 225 512

49 783

3 226

3 129 363

38

Services I (Banques, assurances…)

4 334 283

42 835

2 402

2 101 666

34

Services II (santé) et travail temporaire

3 226 571

139 100

8 430

9 074 637

77

Total CTN

18 314 269

618 263

39 078

37 495 807

541

 

Comités Techniques Nationaux (CTN)

IF

TF

TG

IG

Métallurgie

32,0

20,5

1,0

14,1

Bâtiment et TP

64,8

42

2,7

36,9

Transport,EGE,Livre,
Communication

43,8

29,5

2,9

20,3

Alimentation

46,6

29.8

1,7

14,1

Chimie Caoutchouc Plasturgie

26,7

17,9

1,0

13,0

Bois,Ameublement, Papier Carton,Textile,Vêtement,Cuirs et peaux, Pierres et terres à feu

46,4

29,6

1,7

23,7

Commerce

22,4

14,8

0,9

9,5

Services I (Banques, assurances…)

9,9

7,2

0,4

4,0

Services II (santé) et travail temporaire

43,1

29,5

1,9

17,0

Total CTN

33,8

22,7

1,4

14,7

 

Maladies professionnelles

Pour les maladies professionnelles, l’inversion de tendance survenue en 2012 se poursuit en 2013 puisque les cas dénombrés par syndromes sont au nombre de 51 452 cas en baisse de -4.7%. Les affections périarticulaires qui avec 40 613 cas représentent toujours 79% des maladies professionnelles en recul de 1 535 cas. Cette baisse est surtout sensible s’agissant des syndromes de l’épaule. Pour les pathologies liées à l’amiante, on observe en baisse 3 168 cas au Tableau n° 30A et en baisse également 897 cas au Tableau n° 30B. Les affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes reculent à 2 892 cas.

Tableau 4 - Principales maladies professionnelles 2013         

n° tableau

intitulé

200

2010

2011

2012

2013

57

Affections périarticulaires

37 728

39 874

43 359

42 148

40 613

30

Affections provoquées par les poussières d'amiante

4 298

3 780

3 869

3 500

3168

98

Affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes

2 485

2 433

3 042

3 208

2892

30bis

Affections consécutives à l'inhalation des poussières d'amiante

981

964

1 008

1 031

897

42

Affections provoquées par les bruits

1 048

925

973

1 017

884

79

Lésions chroniques du ménisque

387

422

517

533

552

97

Affections chroniques du rachis lombaire dues aux vibrations

363

381

379

488

459

65

Lésions eczématiformes de mécanisme allergique

277

293

274

295

267

25

Pneumoconioses consécutives à l'inhalation de silice

222

2217

222

225

 241

66

Affections respiratoires de mécanisme allergique

308

232

248

275

 204

69

Affections provoquées par les vibrations de certaines machines-outils

162

131

144

160

 164

76

Maladies liées à des agents infectieux en milieu d'hospitalisation

84

77

89

136

107

47

Affections provoquées par les poussières de bois

27

29

43

74

79

16bis

Affections cancéreuses provoquées par les goudron,huiles,brais de houille

87

95

90

84

79

 

Autres tableaux de MP

884

835

802

841

886

 

Ensemble des maladies professionnelles

49 341

50 688

55 057

54 015

51 452

Tableau 5 -  Maladies professionnelles 2013 : répartition par CTN

MP-CTN

MP

MP-IP

Jours IT

Décès

Métallurgie

6 509

3 697

1 217 772

51

Bâtiment et TP

6 546

3 511

1 365 488

25

Transport,EGE,Livre,Communication

3 032

1 498

658 966

7

Alimentation

10 347

4 349

2 248 284

1

Chimie Caoutchouc Plasturgie

1 816

922

363 247

17

Bois,Ameublement, Papier Carton,Textile,Vêtement

 2 993

1 566

602 302

11

Commerce

2 574

1 293

525 341

3

Services I (Banques, assurances…)

1 885

888

332 396

3

Services II (santé) et travail temporaire

7 393

3 426

1 524 209

0

Total CTN

43 095

21 150

8 838 005

118

Bureaux et sièges sociaux

53

22

10 062

0

Compte spécial

7 609

5 921

1 231 394

312

Catégories professionnelles particulières

695

357

116 619

0

France

51 452

27 450

10 1968 080

430

Accidents de trajet

Avec 93 363 sinistres en 2013, le nombre des accidents de trajet progresse de +3.6 %. Le nombre des incapacités permanentes s’élève à 7 865, en baisse de -2.9 %. Les décès diminuent de -5.3% et sont au nombre de 306 en 2013.

Tableau 6 - Accidents de trajet 2013 : Répartition par CTN

AT-Trajet

AT-arrêt

AT-IP

Jours IT

Décès

Métallurgie

6 464

664

446 372

38

Bâtiment et TP

5 762

516

440 400

43

Transport,EGE,Livre,Communication

9 220

822

657 305

25

Alimentation

15 810

1 132

1 120 154

44

Chimie Caoutchouc Plasturgie

1 378

127

92 629

7

Bois,Ameublement, Papier Carton,Textile,Vêtement

1 698

173

133 968

12

Commerce

10 019

826

627 652

26

Services I (Banques, assurances…)

17 193

1 396

838 769

35

Services II (santé) et travail temporaire

23 690

1 911

1 675 887

65

Total CTN

91 234

7 567

6 033 136

295

Bureaux et sièges sociaux

457

36

24 173

1

catégories professionnelles particulières

91 691

7 603

6 057 309

296

France 

1 672

262

149 284

10

 

 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 06:50
Un partenariat pour la formation des entreprises en chauffage-sanitaire

Un partenariat pour la formation des entreprises en chauffage-sanitaire

Accueillant et formant depuis des années les professionnels installateurs du monde du bâtiment sur son centre de formation technique de Cholet, Nicoll renforce encore son soutien auprès de ses partenaires. Face à un contexte concurrentiel de plus en plus difficile et impactant, Nicoll ambitionne en effet de développer encore plus sa stratégie de formation et d’investir dans des outils apportant une véritable valeur ajoutée à ses clients professionnels... Ainsi, le 8 juillet prochain a été inauguré un nouvel espace spécialement dédié aux formations Nicoll, au sein du CFA Eurespace, établissement dépendant de la CCI Maine-et-Loire.

Ce partenariat s’inscrit dans le prolongement logique d’une collaboration fructueuse instaurée depuis plusieurs années entre Nicoll et la CCI Maine-et-Loire ; en effet, Nicoll et Eurespace préparent notamment les candidats apprentis aux sélections régionales et nationales des Olympiades des Métiers dans le domaine du sanitaire et du chauffage pour lesquelles Nicoll met à disposition les produits et le matériel nécessaire à la réalisation des épreuves. Logique donc que ces deux entités établissent une nouvelle collaboration gagnante concernant cette fois la formation des professionnels du sanitaire et du chauffage (installateurs et négociants) du Grand Quart Nord Ouest de la France.

Les formations proposées sont une véritable garantie pour les professionnels d’actualiser leurs connaissances voire d’acquérir de nouveaux champs d’activité en élargissant leurs domaines de compétence. Sur l’ensemble des modules de formation proposés par Nicoll, 3 seront, dans un premier temps, dispensés dans le cadre du partenariat avec Eurespace : formations axées sur les risques et les responsabilités liés aux problèmes d’étanchéité des réseaux.

Faisant la part belle à la présentation du contexte environnemental, des normes, des matériaux et techniques en vigueur, comme des problématiques du quotidien, ces formations alliant théorie

et pratique, sont dispensées par deux professionnels : l’un, enseignant formateur permanent en génie climatique à Eurespace, apporte la connaissance et le contenu technique ; le second formateur technique Nicoll, apporte la mise en avant et en situation des solutions développées par Nicoll pour répondre à chaque problématique rencontrée.

Nicoll et Eurespace mettent ainsi à disposition des stagiaires une salle de formation dédiée ainsi qu’un espace spécifique mettant en scène, sur une plateforme technique, les solutions Nicoll les plus performantes et innovantes en plomberie, sanitaire et chauffage, permettant aux stagiaires de les tester et d’en apprécier les performances.

A noter que ces formations peuvent être imputées sur le budget de formation obligatoire des entreprises, car Nicoll, en qualité d’organisme de formation est habilité à conclure des conventions avec les entreprises.

L’objectif de ce dispositif étant de former la 1ère année plus de 300 professionnels.

Un partenariat qui devrait rapidement faire école puisque Nicoll souhaite offrir toujours plus de proximité à ses partenaires, en dupliquant cet exemple avec d’autres CFA implantés en régions.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 06:54
«Le travail fait plus de victimes que la guerre»
«Le travail fait plus de victimes que la guerre»

Prônant une «culture de la tolérance zéro à l’égard des risques au travail», le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Guy Ryder, a rappelé à quelque 4000 participants au XXe Congrès mondial sur la sécurité et la santé au travail que la sécurité et la santé faisaient partie intégrante de l’action de l’OIT.

S’exprimant à Francfort, en Allemagne, devant des spécialistes de la sécurité au travail, des responsables politiques et des scientifiques de 141 pays dans le cadre du plus grand événement mondial dans le domaine de la sécurité au travail, M. Ryder a déclaré que les efforts de l’OIT visaient à peser davantage sur la culture mondiale de la sécurité et de la santé au travail et sur le terrain en milieu de travail.

«Le virus Ebola et les tragédies qu’il provoque fait la une des journaux – et c’est normal. Mais ce n’est pas le cas des décès liés au travail. Dès lors, il nous incombe d’établir une culture de la sensibilisation permanente», a ajouté M. Ryder.

M. Ryder a clairement réaffirmé que l’incapacité à garantir un lieu de travail sûr et sain constituait une forme de travail inacceptable: «Cela place la santé et la sécurité au travail au même niveau que le travail forcé, le travail des enfants, la liberté syndicale et la discrimination, qui sont au centre de la Déclaration de l’OIT sur les principes et droits fondamentaux au travail».

Il a ajouté que la sécurité et la santé feraient désormais partie intégrante de toutes les activités de l’OIT, avec un intérêt particulier pour les catégories invisibles et vulnérables des travailleurs de l’économie informelle, de l’économie rurale et pour les travailleurs migrants.

Epargner des vies humaines, économiser de l’argent

«Le défi auquel nous sommes confrontés est immense. Le travail fait davantage de victimes que la guerre à travers le monde: on estime que 2,3 millions de travailleurs meurent chaque année d’accidents du travail ou de maladies professionnelles», a déclaré M. Ryder.

Il a également fait référence aux coûts directs et indirects des maladies et accidents liés au travail que l’OIT évalue à 2800 milliards de dollars au niveau mondial. Il a souligné qu’investir dans la sécurité et la santé au travail était rentable. «Chaque dollar investi paie».

M. Ryder a aussi souligné la nécessité vitale de disposer de données fiables: «Nous vivons à l’ère de l’information où les responsables politiques ont accès à des données sur toutes les questions. Mais en matière de santé et de sécurité au travail nous manquons de données pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes fondés sur des données factuelles. C’est un échec — un manque de volonté politique également».

Toutefois, le Directeur de l’OIT perçoit aussi des signes encourageants. «L’importance d’une protection efficace de la main-d’œuvre gagne du terrain dans les priorités stratégiques mondiales. Lors du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg en 2013, les dirigeants avaient demandé au groupe de travail du G20 sur l’emploi de s’associer à l’OIT pour étudier comment le G20 pourrait contribuer à créer des lieux de travail plus sûrs».

Depuis des décennies, l’OIT est le porte-drapeau mondial pour l’établissement et la promotion des normes internationales en matière de sécurité et santé au travail – avec 40 conventions sur la SST – et une référence pour la production et la diffusion des connaissances sur la sécurité et la santé des travailleurs et des lieux de travail.

Ce Congrès triennal mondial sur la sécurité et la santé au travail est co-organisé par l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) et accueilli cette année par l’Assurance sociale allemande des accidents du travail et des maladies professionnelles (DGUV).

DES ENFANTS SACRIFIÉS - Mardi 29 mai à 20.40 - Arte

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 06:42
Le Languedoc-Roussillon se mobilise contre le travail illégal  avec sa 1ère unité

Le Languedoc-Roussillon se mobilise contre le travail illégal avec sa 1ère unité

Le 1er septembre 2014, la réforme du système d’inspection du travail modifie l’organisation de l’inspection du travail chargée du contrôle des 81 000 établissements employant au moins un salarié en Languedoc-Roussillon, en créant des unités de contrôle. Favoriser un travail plus collectif et organisé, sans remettre en cause les spécificités et les pouvoirs d’appréciation des agents de contrôle : tel est l’objet de cette réforme.

8 unités de contrôle pour l’inspection du travail

Au sein des 5 unités territoriales de la Direccte Languedoc-Roussillon, ce sont 8 unités de contrôle qui seront mises en place, regroupant 76 inspecteurs et contrôleurs du travail placés sous l’autorité d’un responsable d’unité de contrôle. L’unité territoriale du Gard comptera deux unités de contrôle, et celle de l’Hérault trois, les autres comptant une unité de contrôle départementale.

L’unité de contrôle est constituée d’un ensemble de sections d’inspection du travail, correspondant à la zone de compétence de chacun des agents de contrôle.

Une unité régionale de contrôle de lutte contre le travail illégal

Une unité régionale de lutte contre le travail illégal complète cette organisation. Forte de 5 agents, elle travaillera avec les unités de contrôle territoriales et dans le cadre des comités départementaux de lutte anti-fraude, plus particulièrement sur les infractions complexes liées à toutes les formes de travail illégal, dont le détournement des prestations de service internationales.

Elle collaborera avec les services européens de l’inspection du travail : en particulier elle intègre le bureau de liaison de Perpignan chargé des relations avec les services de l’inspection du travail compétents en Catalogne.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 06:48
+ de 7000 jeunes ont participé aux sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition

+ de 7000 jeunes ont participé aux sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition

Les sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition touchent à leur fin. À l’issue de 6 mois de sélections intenses, 840 jeunes (131 filles et 709 garçons) ont déjà décroché leur ticket pour défendre les couleurs de leur région lors des Finales Nationales, qui se tiendront du 28 au 31 janvier 2015, au Parc des Expositions du Wacken à Strasbourg (Alsace). À terme, plus de 880 jeunes sont attendus pour participer aux trois jours d’épreuves pleines de suspens... (Chiffre prévisionnel dans l’attente des sélections régionales décalées à automne 2014 pour : Guadeloupe & Polynésie française)

Cette 43e édition des Finales Nationales de Strasbourg s’annonce inédite, avec une mobilisation sans précédent de toutes les régions de France et notamment l’arrivée d’une nouvelle région participante : la Polynésie Française. Un nouveau métier fait également son entrée dans la compétition : le métier de solier-moquettiste. Une première pour cette grande fête des jeunes et des métiers qui mobilise chaque année partenaires, organisateurs, régions, bénévoles et acteurs du secteur de la formation professionnelle autour d’un même événement !

Au total, ce sont plus de 7000 jeunes qui ont participé aux sélections régionales de la WorldSkills Competition pour pouvoir prétendre à une place lors des Finales Nationales dans leur métier. Sur les jeunes sélectionnés, on observe un rajeunissement majeur des participants (+ 14% de jeunes de moins de18 ans, et autant pour les jeunes entre 18 et 20 ans). 96% des jeunes auront donc moins de 20 ans lors de ces 43e Finales Nationales, preuve que la valeur n’attend pas le nombre des années !

Préparés pour donner le meilleur d’eux-mêmes, chacun aura à cœur de se dépasser lors de ces épreuves de haut-niveau. À la clef : une qualification en Équipe de France des Métiers et l’opportunité de défendre les couleurs de la France au niveau international lors de la WorldSkills Competition qui se tiendra du 10 au 16 août prochain à São Paulo (Brésil) !

+ de 7000 jeunes ont participé aux sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition
+ de 7000 jeunes ont participé aux sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition
+ de 7000 jeunes ont participé aux sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition
+ de 7000 jeunes ont participé aux sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 06:42
Fort recul d’activité pour l’artisanat du bâtiment en 2014

Fort recul d’activité pour l’artisanat du bâtiment en 2014

La conjoncture du 2e trimestre 2014 marque un fort recul d’activité pour l’artisanat du bâtiment.

Le 16 juillet, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment a présenté les résultats conjoncturels du 2e trimestre. L’activité de l’artisanat du bâtiment se caractérise, une nouvelle fois par un recul global de -1,5% en volume. Si l’entretien-rénovation affiche une croissance nulle ce trimestre (0%), c’est la dégringolade pour le neuf qui accuse une baisse de -4%. Les travaux d’Amélioration de la Performance Energétique, quant à eux, font figure d’oasis avec une progression de 0,5%.

2e trimestre 2014 : 9éme trimestre de baisse consécutif d’activité dans l’artisanat du bâtiment

Au 2e Trimestre 2014, le volume d’activité des artisans du bâtiment recule de -1,5% par rapport au même trimestre de l’année précédente. L’activité de la construction neuve enregistre une sévère dégradation (-4%) tandis que celle de de l’entretien-rénovation affiche une croissance nulle (0%) après 7 trimestres de baisse. Solde positif en revanche pour le volume des travaux d’Amélioration de la Performance Energétique des logements, qui progresse de 0,5% ce 2e trimestre (contre 0% au 2e trimestre 2013).

 

Les chiffres-clés pour l’Artisanat du Bâtiment (évolution en volume) :

 

 

1er trimestre 2014

2e trimestre 2014

Prévisions 2014

Activité globale

-1,5 %

Activité globale

-1,5%

Activité globale

-1,5%

Neuf

-2,5%

Neuf

-4%

Neuf

-3%

Entretien-rénovation

-0,5 %

Entretien-rénovation

0%

Entretien-rénovation

0%

APEL

+ 1 %

APEL

 +0,5%

APEL

+ 2 %

 

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 20142 :-1,5%

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 20142 :-1,5%

L’entretien rénovation sort du rouge - Après deux années consécutives de baisse, l’activité de l’entretien-amélioration est atone ce trimestre (0%). Cela s’explique pour différentes raisons. Tout d’abord par l’amélioration progressive du marché immobilier dans l’ancien, qui affiche un volume de ventes de logements en hausse de 11% sur un an (avril 2014 – avril 2013) et par le relatif soutien des travaux de performance énergétique notamment à travers la TVA à 5,5 %. Egalement, les crédits destinés aux travaux d’entretien-amélioration enregistrent une hausse de 35,3%, ce qui laisse entrevoir des perspectives encourageantes. Notons que le niveau atteint est historiquement bas puisque l’activité en rénovation est au niveau de l’année 2006. Les prévisions des carnets de commandes en entretien-amélioration, bien qu’encore dégradées sont toutefois plus étoffées que l’année dernière, 28 % des entreprises artisanales déclarent un recul de l’activité au deuxième trimestre 2014 contre 45 % au même trimestre de l’année précédente

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 2014 en entretien-rénovation : 0%

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 2014 en entretien-rénovation : 0%

Contre-performance dans le neuf sans perspective de reprise - La construction neuve est à son plus bas niveau avec seulement 312 000 logements et tous les indicateurs sont au rouge. Les mises en chantiers accusent une baisse de -8,5% en un an. Idem du côté des permis de construire, qui reculent de -20,7% sur un an, soit seulement 389 000 logements autorisés à fin mai 2014, et du volume de carnets de commandes qui connaissent une nouvelle détérioration avec un tiers des entreprises artisanales qui déclarent une baisse de leur plan de charge. Cette situation est extrêmement préoccupante.

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 2014 en construction neuve : -4%

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 2014 en construction neuve : -4%

Priorité à la rénovation énergétique des Bâtiments - Alors que la baisse de la production dans la construction est estimée à 2,6% en 2014, la Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable a déclaré le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments prioritaire.

Patrick Liébus, Président de la CAPEB déclare : « Il faut être conscient que l’activité du bâtiment est une composante essentielle de l’économie française. Face à cette situation dégradée, il est temps d’agir. Sylvia Pinel a perçu l’urgence et la gravité de la situation en prenant des mesures en faveur de la rénovation énergétique des logements. La CAPEB soutient cette orientation, et défend particulièrement les axes prioritaires que constituent le renforcement du prêt à taux zéro, l’ouverture à l’ancien du PTZ+ et le chèque énergie, qui seront présentés par la Ministre Ségolène Royal à la rentrée parlementaire dans le cadre de son projet de loi sur la transition énergétique. Mais attention, le marché de la rénovation énergétique n’est toujours pas mature et nécessite d’être soutenu pour accompagner les particuliers, dans une situation économique difficile, à se lancer dans des travaux ambitieux de rénovation énergétique».

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 2014 en Amélioration de la Performance énergétique des logements (APEL) : 0,5%

© Capeb - Evolution du volume d’activité des entreprises artisanales au 2e trimestre 2014 en Amélioration de la Performance énergétique des logements (APEL) : 0,5%

Trésorerie, carnets de commande, commandes publiques… les indices d’une santé fébrile

  • Trésorerie des entreprises artisanales : aucun signe d’amélioration notoire, 29% des professionnels font état d’une détérioration de leur trésorerie, conte seulement 7% d’une amélioration. Des résultats inquiétants, d’autant qu’au 2e trimestre 2014, 40% des entreprises font état de besoins de trésorerie, dont le montant moyen se porte à 18 000€. Pour pallier les problèmes de trésorerie, les artisans du bâtiment se mobilisent et attentent toujours que des solutions concrètes leur soient apportées par les réseaux bancaires.
  • · Corps de métier : activité en recul pour tous - Selon les corps de métiers, la dégradation du volume d’activité oscille entre -0,5% et -2%. Les travaux de maçonnerie, d’électricité et de menuiserie sont les plus impactés ce trimestre, avec une baisse de -2%.
  • Entreprises de moins de 10 salariés - Ce sont les plus petits qui sont les plus touchés. La baisse d’activité est de -1,5% pour les moins de 10, contre -0,5% pour les entreprises de 10 à 20 salariés.
  • Carnets de commandes - La détérioration se traduit par un volume de 75 jours de travail au 2e trimestre 2014, contre 82 jours auparavant. Applicable à l’ensemble des entreprises, elle concerne plus sensiblement le secteur du neuf, et les entreprises de 10 à 20 salariés.
  • Découpage régional - Bien que négative, l’activité des régions enregistre une moindre baisse, exceptés pour le Nord, l’Ouest et l’Est qui accusent un nouveau repli. Le renouvellement des carnets de commandes reste difficile sur l’ensemble de l’hexagone, plus particulièrement dans l’Ouest, le Nord et le Sud-Ouest.
  • Commandes publiques : les entreprises artisanales subissent un marché atone avec des prix à la baisse – L’activité avec les collectivités territoriales plonge au 2e trimestre : 25% des entreprises enregistrent une baisse de leur chiffre d’affaires alors qu’elles sont 10% à constater une hausse. Cette baisse de la demande s’explique notamment par les changements d’équipes post élections municipales.

Patrick Liébus conclut : «Même si l’entretien rénovation arrête de reculer, la majorité des indicateurs témoignent de la mauvaise santé des entreprises artisanales. Je rappelle que les prévisions annuelles sont pour le moment assez sombres avec une baisse de -1,5% pour l’activité globale. Si les dernières annonces gouvernementales vont dans le bon sens, il faut être conscient qu’elles ne suffiront pas. Pour redynamiser l’activité dans le bâtiment l’élaboration rapide d’un plan de relance globale est plus que jamais nécessaire. »

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 06:52
EuroSkills 2014 : l’Équipe de France des Métiers

EuroSkills 2014 : l’Équipe de France des Métiers

WorldSkills France et la Région Nord-Pas de Calais ont présenté le vendredi 11 juillet, à l’Hôtel de Région du Nord-Pas de Calais, les 35 jeunes membres de l’Équipe de France des Métiers EuroSkills 2014. Composée de 26 jeunes hommes et de 9 jeunes femmes, cette équipe de jeunes professionnels concourra dans 29 métiers, du 2 au 4 octobre prochain lors de la compétition EuroSkills, organisée pour la première fois en France à Lille Grand Palais. Le parrain de cette Équipe de France des Métiers 2014, Florent Ladeyn (finaliste Top Chef 2013) était présent pour l’occasion afin de marquer son soutien auprès des jeunes.

À deux mois du début des épreuves de la compétition EuroSkills 2014, la présentation de l’Équipe de France des Métiers a été l’occasion pour les jeunes de présenter leurs compétences, leur passion et leurs métiers. En individuel ou par équipe, ils auront 3 jours pour aller au bout d’eux-mêmes et se placer sur la plus haute marche européenne face aux concurrents des 27 pays participants.

Michel Guisembert, Président de WorldSkills France a salué l’implication et l’engagement de ces jeunes pleins d’avenir, issus de la formation professionnelle pour la plupart : « Le travail, la persévérance et la réussite doivent être récompensés comme il se doit. Vous mettre en lumière, c’est rendre hommage à ce que vous représentez : le talent et l’espoir. À travers les EuroSkills et la WorldSkills Competition, notre association s’efforce d’encourager des jeunes filles et des jeunes gens à s’engager dans ces filières, certes exigeantes, mais sources de très grandes satisfactions. Exercer les métiers de menuisier, contrôleur industriel, fleuriste..., c’est la chance de vivre sa passion et d’en vivre. »

Les jeunes ont suivi un entraînement digne de sportifs de haut niveau : préparation physique et mentale afin de révéler tout leur potentiel lors de la compétition. Ce rassemblement a été également pour eux l’occasion de rencontrer le parrain de cette compétition EuroSkills 2014, Florent Ladeyn (finaliste de la compétition TOP Chef 2013), qui a pu partager avec eux à la fois son expérience de compétiteur et son expertise métier.

Équipe de France des Métiers EuroSkills 2014

Construction et Technologie du Bâtiment

• Taille de pierre : Geoffrey BUBENDORFF

• Installations électriques : Julien SELLIER

• Plomberie et chauffage 1 : Damien COLLOT

• Réfrigération technique 1 : Kévin FOGELGESANG

• Solier-moquettiste : Kévin TARGOSZ

• Ébénisterie 2 : François HUBERT

• Menuiserie 2 : Clément VICARD

• Technicien machine à bois 2 : Sylvain FABRE

• Construction de routes : Jérémy LAGARDE et Thomas BOUÉ

• Plâtrerie et construction sèche : Julien DESMET et Emmanuel LARROQUE

• Maçonnerie : Mathieu ROUZÉ

• Couverture et bardage : Anthony BOIRON

• Peinture et décoration : Baptiste GABIOT

• Carrelage : Geoffroy PIRA

Transports et Logistique

• Maintenance des matériels agricoles : Julien BARNETCHE

• Technologie automobile : Antoine GIRARD

Industrie

• Contrôle industriel : Jordan HIRON

• Soudage : Gaëtan BEAUDRY

• Fraisage 3 : Jérémy Martini

• DAO-Dessin industriel 3 : Tony FUHS

• Robotique mobile : Thomas DANEL et Romain KRIKORIAN

Technologie de l’information et de la communication

• Arts graphiques et pré-presse 4 : Adeline PONGÉRARD

• Web Design 4 : Morganne BOROWCZYK

Arts créatifs et Mode

• Art floral : Élodie CARDOUAT et Aurélie RUETSCH

• Merchandising visuel : Camille DUBRON et Louise VERCAEMER

Services

• Imprimerie : Damien KOOTZ

• Cuisine 5 : Caroline LIÉNART

• Service en salle 5 : Jonathan GABAY

• Aide à la personne : Clémence PARSY et Marine TIRMARCHE

1, 2, 3, 4, 5 Métiers concourant groupés respectivement (façon équipe de métiers) à la compétition EuroSkills

Photo : © Jean-Luc Cornu

EuroSkills 2014 : l’Équipe de France des Métiers

Informations pratiques

• Date : du 2 au 4 octobre 2014

• Lieu : Lille Grand Palais - 1 Boulevard des Cités Unies, 59800 Lille

• Site web de l’événement : www.euroskills2014.org

EuroSkills 2014 : du 2 au 4 octobre 2014, Lille Grand Palais

EuroSkills est une compétition professionnelle européenne pour les jeunes de moins de 25 ans (apprentis, lycéens, étudiants et salariés) et qui, tous les 2 ans, fait la promotion des métiers dans l’un des 27 pays membres de WorldSkills Europe. Cette année, c’est la ville de Lille qui accueillera cet événement, organisé conjointement par WorldSkills France, WorldSkills Europe et la région Nord-Pas de Calais. Plus de 100 000 visiteurs sont attendus.

Près de 500 jeunes vont concourir dans une quarantaine de métiers. Les 35 membres qui composent l’Équipe de France (9 femmes et 26 hommes) représenteront le savoir-faire français dans 29 métiers regroupés dans les 6 pôles de la compétition :

• Transport et Logistique : Maintenance des matériels agricoles, Technologie automobile ;

• Construction et technologie du bâtiment : Taille de pierre, Installations électriques, Plomberie et chauffage, Réfrigération technique, Plâtrerie et construction sèche, Construction de routes, Solier-moquettiste, Ébénisterie, Menuiserie, Technicien machine à bois, Maçonnerie, Couverture et bardage, Peinture et décoration, Carrelage ;

• Industrie : Contrôle industriel, Soudage, Fraisage, DAO-Dessin industriel, Robotique Mobile

• Arts Créatifs et mode : Art floral, Merchandising visuel ;

• Technologie de l’information et de la communication : Arts graphiques et pré-presse, Web design, Imprimerie ;

• Services : Cuisine, Service en salle, Aide à la personne.

Sélectionnés sur leurs compétences, leur motivation et leur expertise, ces jeunes professionnels auront pour objectif de donner le meilleur d’eux-mêmes, seuls ou en équipe, afin de gravir la plus haute marche du podium.

Informations pratiques

– 11 juillet 2014 : Présentation officielle de l’Équipe de France des Métiers EuroSkills 2014 à l’Hôtel de Région du Nord-Pas de CalaisA

– EuroSkills 2014 : du 2 au 4 octobre 2014 à Lille Grand Palais (de 9h à 17h30 les 2 & 3 octobre, de 9h à 13h le 4 octobre) ; Entrée gratuite

– Pour plus d’informations : www.euroskills2014.org

43es Finales

Nationales des Olympiades des Métiers

WorldSkills Competition

Finales Nationales : du 29 au 31 janvier 2015, à Strasbourg (Parc des Expositions)

Près de 900 jeunes sont attendus à Strasbourg pour défendre les couleurs de leur région et leur savoir-faire. Les délégations ont rendez-vous au Parc des Expositions du Wacken pour 3 journées d’intense compétition. Concentration et excellence seront de rigueur pour ces jeunes talents qui vont tenter de décrocher leur place pour la compétition internationale. Le site de 40 000 m2 devrait accueillir plus de 100 000 visiteurs venus voir en direct les jeunes lors des épreuves.

– Finales Nationales : du 29 au 31 janvier (Parc des expositions du Wacken - 7 Place Adrien Zeller 67007 Strasbourg) ; Entrée gratuite.

– Cérémonies organisées au Zénith de Strasbourg : cérémonie d’ouverture le mercredi 28 janvier (de 20h30 à 22h) et cérémonie de clôture le samedi 31 janvier (de 20h30 à 23h30)

– Pour plus d’informations : www.worldskills-france.org

Compétition internationale : du 10 au 16 août 2015, à São Paulo (Brésil)

À l’issue des Finales Nationales, les jeunes de l’Equipe de France des Métiers auront 6 mois pour se préparer techniquement et physiquement aux épreuves de l’ultime étape du concours : la WorldSkills Competition. Tous les deux ans, cette compétition rassemble, sous l’égide de WorldSkills International, près de 1000 candidats de moins de 23 ans et venus des cinq continents pour s’affronter dans une quarantaine de métiers allant du Végétal aux Nouvelles Technologies, en passant par l’Industrie, l’Automobile, l’Alimentation, les Services, la Maintenance ou en- core les métiers du Bâtiment & Travaux Publics. Ce rendez-vous international des métiers est une occasion unique pour ces jeunes de décrocher un titre mondial. Lors de la 42e édition, la France s’est classé 8e nation sur 53, avec 8 médailles et 16 médaillons d’excellence. Objectif pour la future équipe de France : décrocher plus de médailles que lors de la précédente édition !

– Pour plus d’informations : www.worldskills.org

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 06:46
100% d’insertion dans le secteur du BTP, 96% des diplômés en activité au moment de la remise du diplôme

100% d’insertion dans le secteur du BTP, 96% des diplômés en activité au moment de la remise du diplôme

Selon les résultats de l’enquête insertion de la Conférence des Grandes Ecoles : 100% d’insertion dans le secteur du BTP, 96% des diplômés en activité au moment de la remise du diplôme.

L’enquête 1er emploi de la « Conférence des Grandes Ecoles » (CGE), menée en janvier 2014 auprès des 100 diplômés de la promotion ESITC Caen 2013, vient d’être publiée. Les résultats confirment la très bonne insertion des jeunes ingénieurs ESITC Caen. 96% d’entre eux étaient en activité au moment de la remise de leur diplôme et 100% dans le secteur du BTP. Les délais de recherche d’emploi sont très courts puisque 7 diplômés sur 10 ont trouvé leur 1er emploi avant la fin de leurs études avec un salaire moyen annuel brut de 35 450 €*. Cette demande croissante d’ingénieurs spécialisés dans le domaine de la construction, concerne le territoire français mais pas seulement : 16% des diplômés travaillent en relation avec l’international. Enfin, 27% des diplômés sont des femmes. Avec un taux de réponse de 92%, cette enquête insertion témoigne aussi de l’attachement des diplômés ESITC Caen à leur école qui leur assure un avenir dans un secteur à forte valeur ajoutée pourtant encore mal connu du grand public.

Le BTP : des métiers pour contribuer à la construction de notre futur cadre de vie

Avec plus d'un million de salariés et une pyramide des âges en faveur de la relève, le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) est le premier employeur de France. Ainsi, 59 % des diplômés de l’ESITC Caen travaillent au sein  des grands groupes du BTP (Vinci, Bouygues, Eiffage) et 31 % dans des PME du secteur. « Cette demande toujours grandissante d’ingénieurs spécialisés BTP justifie l’augmentation de 60% de nos effectifs à l‘horizon 2017. Ce projet de développement, validé par la Cti, a été rendu possible grâce à l’extension de nos locaux dont la partie enseignement sera opérationnelle pour la rentrée 2015 », explique Hélène Grimault-Duc, Directrice de l'ESITC Caen.

 

De la conception à l’expertise en passant par la réalisation, les postes occupés par les jeunes ingénieurs ESITC Caen sont riches et diversifiés. Parmi les fonctions exercées, l’enquête insertion de la CGE relève que 68% commencent par des postes de terrain (ingénieurs travaux), 18% lui préfèrent les bureaux d’études ; les autres 14% se placent dans le BTP principalement en ingénierie, maîtrise d’œuvre ou maîtrise d’ouvrage.

Le métier d’ingénieurs travaux s’exerce sur des chantiers de plus en plus complexes, de constructions neuves ou de réhabilitation. Ces managers de talent, réels chefs d’orchestres, doivent chaque jour relever des défis pour mener à bien leurs missions (intempéries, approvisionnement,  management de la sécurité, programmation en site occupé,…), en respectant le contrat (qualité, coût, délais).

Les ingénieurs d’études ou de méthode interviennent principalement sur les projets en amont des travaux. Le contexte actuel nécessite de créer les ouvrages dans la durée, en prenant en compte leur cycle de vie, leur impact sur l’environnement et en en facilitant les phases : « construction, utilisation, maintenance ». De nouveaux outils tels que l’utilisation de  maquettes numériques révolutionnent ces pratiques.

 

Dans tous les cas, être ingénieur du BTP c’est être à la fois un homme ou une femme d'études et d'action qui possède une capacité à anticiper et à analyser les situations. Pour développer les infrastructures d'une région ou d'un pays, concevoir des ponts, des barrages, des bâtiments ou  des routes, l'ingénieur du BTP doit  combiner compétences techniques, capacités d'analyse et d’organisation et un bon sens du relationnel. La formation dispensée à ESITC Caen permet aux élèves ingénieurs d’acquérir le savoir, le savoir-faire et le savoir-être indispensables à l’exercice de ces fonctions passionnantes mais exigeantes.

 

L’ingénieur ESITC Caen s’insère mieux que la moyenne des diplômés enquêtés par la CGE.

Malgré un contexte économique général tendu, les résultats de la 22ème édition de l’enquête insertion menée par la CGE auprès de 161 écoles (enquête CGE 2014), ne montrent pas de grandes évolutions par rapport aux deux années précédentes. Il est néanmoins à noter qu’un délai plus long est nécessaire pour trouver un emploi, que les salaires sont en léger repli et  que la disparité entre femmes et hommes se poursuit. « Les diplômés des Grandes écoles résistent bien dans un contexte économique tendu », s’est réjoui le président de la CGE, Philippe Jamet.

Avec des métiers de plus en plus techniques, des chantiers de plus en plus complexes, avec des  profils affutés sur les problématiques de constructions durables, les ouvrages maritimes et portuaires ou des ouvrages liés aux EMR (Energie Marine Renouvelable), les ingénieurs ESITC Caen apportent des compétences recherchées des entreprises. Et c’est certainement parce qu’ils sont également ouverts aux autres, polyvalents et à l’écoute, qu’ils s’insèrent très bien dans le monde professionnel.

 

 

Témoignage d’une diplômée 2013

 

Violette Doat, Ingénieur génie civil en travaux subaquatiques pour le groupe Technip.

« L’eau est mon élément. Quand j’ai appris que Technip, l’une des entreprises leader en matière d’ingénierie avait un département subsea, c’est tout naturellement que je leur ai proposé ma candidature. J’ai été embauchée dès la sortie de l’école. Aujourd’hui je travaille sur un projet de réhabilitation d’une spoolbase (usine d’assemblage de conduites rigides avant installation en mer) ».

 

100% d’insertion dans le secteur du BTP, 96% des diplômés en activité au moment de la remise du diplôme

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 06:41
L’Assemblée adopte une proposition de loi contre le dumping social

L’Assemblée adopte une proposition de loi contre le dumping social

Le Parlement a adopté définitivement, jeudi, par un ultime vote de l'Assemblée, une proposition de loi PS contre le dumping social, afin de renforcer les contrôles et les sanctions contre les entreprises ayant recours de manière abusive à des travailleurs détachés.

Ce texte de "lutte contre la concurrence sociale déloyale" a été voté par les députés socialistes, écologistes, radicaux de gauche et centristes, tandis que les élus du Front de gauche et de l'UMP se sont abstenus.

La proposition de loi vise à traduire par anticipation en droit français le compromis survenu en décembre dernier au niveau européen à propos du renforcement de la directive travailleurs détachés.

Cette directive de 1996 prévoit que le "noyau dur" des règles du pays d'accueil s'applique (salaires, conditions de travail...) lors du détachement d'un travailleur dans un pays de l'UE même si les cotisations sociales restent dues dans le pays d'origine. Mais elle fait l'objet de fraudes croissantes de toutes sortes qui créent des cas de concurrence déloyale.

La proposition de loi instaure, comme dans l'accord européen, le principe de "responsabilité solidaire" qui permettra de poursuivre un donneur d'ordres pour des fraudes relevant d'un de ses sous-traitants ayant recours à des travailleurs détachés. Mais elle va au-delà, puisque la responsabilité solidaire couvrira non seulement le BTP mais aussi tous les autres secteurs fortement concernés par le détachement (agroalimentaire, transport, etc.), ce qui n'est que facultatif dans le compromis européen.

Le texte met aussi en place une liste noire sur internet, où pourront figurer pendant deux ans, sur décision du juge, les entreprises ayant été condamnées pour "travail illégal" à une amende.

Le juge pourra interdire le versement d'aides publiques pendant cinq ans à une entreprise condamnée pour travail illégal.

Un dispositif unique de solidarité financière est aussi créé, applicable au donneur d'ordre et au maître d'ouvrage, en cas de non-paiement du salaire minimum à un salarié d'un sous-traitant, qu'il soit détaché ou non.

Le rapporteur (PS) de la proposition de loi, Gilles Savary, a salué les dispositions "équilibrées" de ce texte "inspiré" par les organisations patronales, avec l'approbation des organisations syndicales.

Au nom du gouvernement, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, a jugé que "la France pousse son avantage en Europe" avec cette loi, face à un "dumping social inacceptable".

Les députés UMP, bien que n'étant pas "opposés au coeur du texte", se sont abstenus, estimant que les santions encourues par les entreprises étaient trop lourdes, a justifié au nom du groupe Patrick Hetzel.

Abstention également du Front de gauche qui a jugé par la voix de Jacqueline Fraysse que, si "responsabiliser le donneur d'ordres est une bonne disposition", "ce qui est proposé relève du cosmétique". Elle a plaidé pour "une directive contraignante" au niveau européen.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 06:52
Pour préparer les espoirs français des centres d’excellences WorldSkills France

Pour préparer les espoirs français des centres d’excellences WorldSkills France

À travers la mise en place d’un réseau de Centres d’Excellence, WorldSkills France passe à la vitesse supérieure pour construire un encadrement de haut niveau dédié à l’optimisation de la préparation des jeunes de l’Équipe de France des Métiers. À ce jour, 22 établissements (CFA, lycées privés ou publics, instituts,...) ont été labellisés pour préparer les prochaines échéances internationales.

Sélectionnés pour la qualité de leur formation et la performance de leurs équipements, les “Centres d’Excellence WorldSkills France” ont pour objectif de préparer les candidats français et de contribuer à classer la France parmi les meilleures nations mondiales et européennes dans une quarantaine de métiers.

Des sites adaptés à la préparation des jeunes champions :

Chaque établissement, labellisé pour un, voire plusieurs métiers, accueillera les jeunes sélectionnés ainsi que leurs experts afin de les préparer, dans des conditions optimales, aux épreuves internationales. Mettant à disposition les machines et les matériaux nécessaires à leur entraînement, les Centres d’Excellence WorldSkills France assurent également l’hébergement ainsi que la restauration des jeunes et de leurs experts. En répondant aux sollicitations émanant du réseau WorldSkills International, les Centres d’Excellence WorldSkills France seront également prêts à accueillir des jeunes candidats d’autres pays.

Les prochains stages, dédiés à l’apprentissage des techniques spécifiques à chaque métier, s’y dérouleront de la manière suivante :

• WorldSkills Competition : 3 semaines (non consécutives) de formation technique de 35 heures chacune.

• EuroSkills : 2 semaines (non consécutives) de formation technique de 35 heures chacune.

Un encadrement sur-mesure

Les Centres d’Excellence WorldSkills France contribuent, grâce à des sessions de formation qualifiées et personnalisées, au perfectionnement des jeunes. Sur place, les candidats bénéficieront d’un encadrement spécifique et des conseils avisés de l’équipe pédagogique, dont la vocation est d’accompagner l’expert métier dans l’exercice de sa mission auprès du jeune. Véritable soutien technique et moral pendant toute la période de préparation à la compétition internationale mais aussi durant les épreuves, l’expert métier est un professionnel reconnu dont la mission est de préparer le jeune en lui apportant son savoir-faire et son expérience.

Le regroupement de l’expert métier et de l’équipe pédagogique sur un seul site vise à donner à chaque compétiteur, selon son expérience et ses compétences, un accompagnement sur-mesure, pour lui permettre d’exprimer le meilleur de lui-même durant les épreuves.

L’obtention du label “Centre d’Excellence WorldSkills France” permettra au centre labellisé d’organiser les formations techniques pour deux éditions de la compétition WorldSkills (2014-2015 et 2016-2017) et une compétition EuroSkills (2016).

Centres d’Excellence WorldSkills France retenus pour les 43e et 44e WorldSkills Competitions

• Arts graphiques et pré-presse : Les Gobelins - l’école de l’image à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis)

• Carrelage : BTP CFA (AFORBAT) de la Roche-sur-Yon (Vendée)

• Charpente : CFA des Compagnons du Devoir de Gennevilliers (Hauts-de-Seine)

• Chaudronnerie : CFAI Aquitaine de Bruges (Gironde)

• Cuisine : CEFRAL (Centre Européen de Formation à la res- tauration et à l’alimentation du Littoral) de Dunkerque (Nord)

• Ébénisterie : Lycée des Métiers de l’Ameublement de Saint- Quentin (Aisne)

• Fraisage : CFAI Centre d’Am- boise (Indre-et-Loire)

• Imprimerie : Lycée Gutenberg d’ Illkirch (Bas-Rhin)

• Installation électrique : CFA Bâtiment de Saint-Grégoire (Ille-et- Vilaine)

• Jardinier-Paysagiste : Lycée Le Fresnes d’Angers (Maine-et-Loire)

• Maçonnerie : CFA des Compagnons du Devoir de Muizon (Marne)

• Maintenance aéronautique : Aérocampus Aquitaine de Latresne (Gironde)

• Mécatronique & Robotique mobile : entreprise FESTO de Bry- sur-Marne (Val-de-Marne)

• Menuiserie : CFA des Compagnons du Devoir d’Albi (Tarn)

• Métallerie : CFA des Compagnons du Devoir de Marseille (Bouches-du-Rhône)

• Peinture et décoration : Lycée Pierre-Joël Bonté à Riom (Puy-de- Dôme)

• Plâtrerie et construction sè- che : BTP CFA de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle)

• Plomberie et Chauffage : CFA Eurespace Formation de Cholet (Maine-et-Loire)

• Soins esthétiques : École Peyrefitte / ITCC de Lyon (Rhône) • Soudage : Institut de Soudure de Latresne (Gironde) • Taille de Pierre : CFA des

Compagnons du Devoir de Rodez (Aveyron)

• Tôlerie-carrosserie & Peinture automobile : Lycée Beau de Rochas de Bordeaux (Gironde)

Dates clés

WorldSkills Competition 2015

• Sélections régionales : de janvier à mai 2014*, dans 27 régions de France

• Finales Nationales : du 29 au 31 janvier 2015, à Strasbourg (Alsace)

• WorldSkills Competition : du 10 au 16 août 2015, à São Paulo (Brésil)

EuroSkills 2014 & 2016

• EuroSkills 2014 : du 2 au 4 octobre 2014, Lille (France)

• EuroSkills 2016 : Göteborg (Suède)

Bordeaux pour les Finales Nationales de la WorldSkills Competition en 2017

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 06:48
L’AFPA et IMEYRIS s’associent pour offrir Une formation Evolukit destiné aux couvreurs pour le photovoltaïque

L’AFPA et IMEYRIS s’associent pour offrir Une formation Evolukit destiné aux couvreurs pour le photovoltaïque

IMERYS Toiture, leader des tuiles en terre cuite, vient de signer un partenariat avec l’AFPA afin de proposer une formation spécialisée dans la pose et la couverture photovoltaïque.

Cette formation, dédiée aux couvreurs permet à travers ce nouveau service proposé à ses clients, de développer son offre Evolukit, premier kit photovoltaïque en autoconsommation, répondant aux normes RT 2012.

Pour répondre à une demande croissante, IMERYS Toiture a souhaité accompagner son offre de toiture photovoltaïque Evolukit d’une formation de pose spécialisée et sécurisée. Les couvreurs pourront ainsi proposer une pose de tuiles photovoltaïques composé d’un système autonome et sans entretien et générant ainsi des économies de main d’œuvre non négligeables !

Des couvreurs formés et spécialisés dans la toiture photovoltaïque :

Dans cette démarche, IMERYS Toiture a signé un partenariat avec l’AFPA afin de bénéficier d’une formation théorique et pratique dédiée à la couverture photovoltaïque pour l’ensemble de ses couvreurs.

Cette formation a pour objectifs d’initier les couvreurs à la pose de cette offre Evolukit selon les règles de l’art, le respect des prescriptions et de l’avis technique mais aussi de les préparer à l’habilitation électrique BP pour le personnel non électricien, réalisant la pose de modules photovoltaïques. « Cette formation, dispensée à travers des exercices concrets de pose, nous a permis de bien appréhender ces nouvelles techniques et de proposer à nos clients une pose parfaite de tuiles photovoltaïques pour leur toiture » expliquent Alain et Adrien Fargal, gérant et employé de l’entreprise familiale FARGAL.

Cette formation alternant cours théoriques et pratiques est dispensée aux centres d’Albi, Bordeaux, Le Mans, Limoges, Nancy, Quincieux, Salon de Provence et Saint-Germer.

Parmi les thèmes abordés :

- le principe d’une installation photovoltaïque et ses composants ;

- le danger et le risque électrique ;

- l’habilitation du personnel et la réglementation ;

- les activités du poseur photovoltaïques et les règles de sécurité associées ;

- la pose des tuiles photovoltaïques IMERYS sur son support.

À l’issue des 16 heures d’activités, l’ensemble des participants dispose d’une attestation de stage confirmant les compétences pratiques dédiée à l’installation en toute sécurité d’Evolukit ainsi que de l’habilitation BP nécessaire.

Evolukit est une solution simple et économique qui permet de répondre aux normes RT 2012 tout en garantissant aux particuliers jusqu’à 30% d’économies annuelles en électricité.

Evolukit se compose de 10 tuiles photovoltaïques IMERYS Toiture qui garatissent la production électrique et remplissent la fonction d’étanchéité de la toiture.

Ce kit offre une performance totale de 660 Wc. Une console Plug&Play est également incluse, regroupant un coffret de protection DC, un onduleur ainsi qu’un coffret de protection AC.

Ce nouveau système pré-cablé tout-en-un assure ainsi un gain de temps à la pose.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 06:46
Parce que Qualibois impose un taux maximal de recours à la sous-traitance, le SER quitte l’association Qualit’EnR

Parce que Qualibois impose un taux maximal de recours à la sous-traitance, le SER quitte l’association Qualit’EnR

Membre fondateur de l’association, le Syndicat des énergies renouvelables prend acte des décisions, plusieurs fois réitérées, de Qualit’EnR d’imposer un taux maximal de recours à la sous-traitance pour les appellations de qualité d’installation et décide de quitter Qualit’EnR ce jour.

De nombreuses entreprises, membres du Syndicat des énergies renouvelables (SER), ont participé activement ces dernières années à la mise en place de la formation « Qualibois » au sein de l’association Qualit’EnR. L’appellation « Qualibois » est une formation dont l’objectif est de former des professionnels au métier de l’installation d’appareils de chauffage au bois. A partir du 1er juillet 2014, l’obtention des aides publiques d’abord de l’ECOPTZ, puis, au 1er janvier 2015, du Crédit d’impôt développement durable (CIDD) sera conditionnée à la pose de l’appareil de chauffage par un professionnel « Reconnu Garant de l’Environnement » (RGE). La formation « Qualibois » fait partie des formations reconnues « RGE ».

Cependant, dans le cadre de cette démarche «Reconnu Garant de l’Environnement», les professionnels du chauffage au bois ont pris acte du règlement d’usage de la formation « Qualibois », mentionnant que : « L’entreprise ne doit pas sous‐traiter plus de 30% de l’activité du champ de la qualification à un tiers ».

Le principe de retenir un seuil maximal de sous-traitance suscite une totale incompréhension chez les professionnels industriels et dans leurs réseaux professionnels.

En effet, ce seuil d’éligibilité est particulièrement inadapté au fonctionnement du marché des équipements de chauffage au bois, qui se caractérise par la saisonnalité des ventes d’appareils. Cette saisonnalité oblige les distributeurs, dont les équipes de pose sont très sollicitées, à avoir recours, à la sous-traitance durant une période précise dans l’année.

Il va de soi que cette sous-traitance doit s’accompagner de gages de qualité. C’est pourquoi, les professionnels de la filière se sont toujours dits favorables à l’exigence systématique de la certification pour les professionnels et leurs sous-traitants.

Ainsi, sans perturber le marché, l’objectif consistant à réserver les aides publiques aux installations réalisées dans le respect des règles de l’art sera atteint.

Face à ce constat d’échec et souhaitant soutenir les réseaux de vente traditionnels, qui ont pour la plupart passé les qualifications, pensant s’inscrire dans un « process qualité » impartial, le SER s’attache donc désormais à ouvrir toute piste lui permettant :

- De proposer aux réseaux traditionnels de ventes une qualification RGE permettant, dans le respect des règles de la qualité (formation, audit), de ne pas privilégier un mode de distribution plutôt qu’un autre ;

- D’envisager toute action juridique afin d’éviter des distorsions de concurrence reposant sur l’attribution partiale de signes de qualité octroyant des avantages fiscaux

Les entreprises membres de la commission chauffage au bois domestique du SER sont les sociétés suivantes : Arpegy, Ateliers Dominique Imbert, Ateliers France turbo, Axis integral fire, Brisach SAS, Cheminées de Chazelles, Cheminées Philippe, Deville, Dovre France, Edilkamin, Elynes, Flam'Espace, Fondis, Fonte Flamme, France Flamme - JCMT, Godin, Hase France, Invicta, Jotul France SAS, Lorflam, MCZ, Nibe foyers France, oliger France, Palazzetti Lelio, Panadero Denia, Ruegg cheminées SAS, Seguin-Duteriez, Stuv, Supra SA, TOTEM Fire Tulikivi et Turbo Fonte. L'industrie et la filière française du chauffage au bois domestique représente plus de 15 000 emplois directs dans l'industrie, la distribution et l'installation d'appareils de chauffage au bois.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 06:42
Signature FEE Bat : Débloquage du mécanisme de financements des organismes de formation jusqu’en 2017

Signature FEE Bat : Débloquage du mécanisme de financements des organismes de formation jusqu’en 2017

Ségolène ROYAL, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et Sylvia PINEL, ministre du Logement et de l’Égalité des territoires, ont tenu une table ronde de la filière bâtiment et signé la convention sur la formation des professionnels du secteur aux économies d’énergie (FEEBAT).

Les ministres ont souhaité pouvoir échanger avec les acteurs d’un secteur stratégique pour la transition écologique et dans la bataille pour l’emploi, afin de recueillir leurs attentes et de les mobiliser autour de leur objectif : accélérer les travaux de rénovation énergétique.

• Le Plan de rénovation énergétique de l’habitat ambitionne un rythme de rénovation de 500 000 logements par an d’ici à 2017.

• Il vise à faire diminuer de 38 % la consommation d’énergie dans le secteur du bâtiment à horizon 2020 et réduire les factures d’énergie qui pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat des Français.

• L’un des volets de ce plan porte sur la montée en compétence des professionnels, car il est nécessaire d’accompagner la transition écologique dans le secteur du bâtiment.

La convention signée ce jour renforce le programme de formation aux économies d’énergie des artisans et entreprises du bâtiment pour la période 2014-2017. Avec ce nouvel engagement, 25 000 professionnels pourront se former chaque année entre 2014 et 2017.

En renforçant un savoir-faire professionnel de qualité et en développant des emplois nouveaux, durables et non délocalisables, ces formations et le développement de l’apprentissage sont des indispensables pour que le Plan de rénovation énergétique de l’habitat atteigne son objectif de 500 000 logements rénovés par an d’ici à 2017.

Pleinement opérationnel depuis septembre 2013, ce plan comporte des aides financières (nouvelles primes et subvention pour les familles les plus modestes) qui ont été considérablement renforcées. Avec le soutien des collectivités, au premier rang desquelles les régions, les familles modestes voient le montant de leurs travaux (dans une enveloppe de 15 000 euros) pris en charge par les aides publiques jusqu’à 80 %, voire parfois 100 %.

Conscient de ces échéances, le secteur du bâtiment s’est déjà mobilisé : le nombre de professionnels RGE est passé de moins de 11 000 en juin 2013 (chiffre en stagnation depuis 18 mois) à plus de 15 000 aujourd’hui. L’obtention du RGE dans le domaine de l’efficacité énergétique passe notamment par le suivi d’une formation FEEBat. A cet effet, le programme FEEBat s’est vu complété d’un nouveau module de formation spécifique au RGE, à coûts et durée maîtrisés pour répondre au besoin des professionnels. Le dispositif est co-financé par EDF, en échange de certificats d’économie d’énergie, pour un montant de 50 millions d’euros. Les organismes de formations habilités au FEEBat font l’objet de conditions de remboursement privilégiées pour les stagiaire, artisans et employés d’entreprises, grâce à cet apport financier d’EDF, en partenariat avec les organismes paritaires collecteurs agréés et les fonds d’assurance de la formation.

FEE Bat :

Objectif du programme FEE Bat

En réponse aux enjeux de la rénovation énergétique des bâtiments, le programme FEE Bat vise à permettre la montée en compétence des professionnels de la construction tant pour les travaux portant sur l’enveloppe et les équipements du bâtiment que la maîtrise d’œuvre associée. Il traduit l’engagement des signataires à porter ou soutenir financièrement des modules de formation répondant à cet objectif cadre.

Le contexte de l’éco-conditionnalité des aides publiques de l’Etat aux travaux d’amélioration de la performance énergétique du bâtiment demande de prioriser les financements et permettre notamment au plus grand nombre d’entreprises et artisans de suivre des formations leur permettant d’accéder au marché concerné par les aides publiques de l’Etat et à celui concerné par le dispositif des CEE.

L’atteinte des objectifs de performance énergétique en rénovation requiert de la part des professionnels du bâtiment la compréhension du caractère global de la performance énergétique d’un bâtiment et l’intégration de ses implications en termes de mise en œuvre de qualité et de contrôle.

Dans ce cadre, les signataires retiennent les priorités suivantes :

1- Appuyer en premier lieu la formation permettant aux salariés des entreprises et artisans du bâtiment de répondre aux exigences de compétences du responsable technique en vue de l’obtention de la mention RGE au sens de la charte rappelée en préambule et des dispositions réglementaires en préparation dans le cadre de la mise en place de l’écoconditionnalité des politiques publiques. Les signataires s’engagent à accentuer la simplification de ce parcours, à qualité constante et à coût maîtrisé, et à améliorer sa visibilité.

2- Accompagner les salariés des entreprises et artisans du bâtiment déjà engagés dans un parcours de formation du responsable technique en vue de l’obtention de la mention RGE à la date d’entrée en vigueur de la Convention en leur permettant de l’achever rapidement.

Les autres objectifs poursuivis par le programme sont de :

3- Pérenniser, consolider et développer des modules de perfectionnement et de maintien de compétences, par exemple en expérimentant voire en développant des modules dédiés aux opérateurs de chantiers sur la base d’une formation pratique réalisée sur plateaux techniques, ou en renforçant les compétences amont des entreprises et artisans à l’aide de modules spécifiques à l’utilisation des logiciels d’évaluation de la performance énergétique des bâtiments ou à l’offre globale de rénovation énergétique.

4- Développer l’ingénierie de compétences, à partir des travaux menés dans le cadre du programme RAGE tel que défini par la convention du 14 juin 2010 complétée par la convention du 23 décembre 2011, visant à contribuer à mettre à jour les référentiels métiers existants, les référentiels de formation initiale et continue, les outils d’accompagnement, d’information et d’évaluation en matière de compétences des entreprises et artisans.

5- Consolider les acquis et/ou développer un parcours-phare orienté vers les prestations d’études et d’ingénierie et destiné à soutenir l’offre globale de travaux de rénovation énergétique.

Engagements des parties

Engagements de l’Etat

L’Etat s’engage à :

− délivrer des certificats d'économies d’énergie à EDF à hauteur de 1 kWh cumac tous les 0,004 euros engagés dans le programme FEE Bat à partir du 1er janvier 2014 et sur la durée de la Convention, et conformément au financement d’EDF détaillé à l’article 2.2 ;

− délivrer des certificats d'économies d’énergie à EDF à hauteur de 1 kWh cumac tous les 0,004 euros engagés dans le programme FEE Bat par la mise à disposition de moyens humains à hauteur d’un équivalent temps plein à partir du 1er janvier 2014 et sur la durée de la Convention. Pour chaque année civile de la Convention, les moyens humains mis à disposition seront valorisés lors de la dernière demande annuelle de certificats d’économies d’énergie réalisée par EDF sur le programme FEE Bat, par le biais d’une attestation sur l’honneur établie par EDF ;

− modifier dans les meilleurs délais la fiche du programme PRO-FOR-01 par arrêté ministériel pour tenir compte des deux alinéas précédents.

Les certificats d'économies d'énergie délivrés dans le cadre du présent article permettront à EDF de remplir une part de son obligation telle qu'elle découle du paragraphe « Evolution 3 – un même mode de répartition des obligations entre obligés » du document de mise en œuvre de la troisième période (2015-2017) publié le 13 décembre 2013 par le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie.

Engagements d’EDF

EDF renouvelle et renforce ses engagements aux côtés de la filière du bâtiment qu’il soutient depuis 2008 par sa contribution au dispositif de formation aux économies d’énergie des professionnels du bâtiment. A fin 2013, EDF a financé FEE Bat à hauteur de 43 millions d’euros HT ou net de taxe pour 66 000 stagiaires formés depuis l’origine.

Le maintien et le renforcement de l’engagement d’EDF dans le programme FEE Bat jusque fin 2017 sont conditionnés par son obligation CEE telle qu’elle découle du paragraphe « Evolution 3 » - un même mode de répartition des obligations entre obligés » du document de mise en œuvre de la troisième période (2015-2017) publié le 13 décembre 2013 par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

EDF s’engage au titre de la convention à :

− financer le programme FEE Bat pour un montant maximum de 50 millions d’euros HT (cinquante millions d’euros hors taxe) ou net de taxe sur la durée de la Convention, soit :

− en 2014, pour un montant maximal de 15,6 millions d’euros HT (quinze millions et six cent mille euros hors taxe) ou net de taxe, conformément aux dispositions financières de l’article 4 ;

− pour la période 2015-2017, pour un montant maximal de 34,4 millions d’euros HT (trente quatre millions et quatre cent mille euros hors taxe) ou net de taxe, conformément aux dispositions financières de l’article 4.

− reconduire les conventions de financement de FEE Bat avec les organismes collecteurs agréés et FAF de la filière professionnelle du bâtiment qui auront été définis par le comité de pilotage du Programme ;

− mettre à disposition un équivalent temps plein au service du programme ;

− cofinancer avec la FFB, la CAPEB et la FEDERATION SCOP BTP la maintenance du site internet autoportant « feebat.org » lié au site « atee.fr » de l’ATEE associé à une plateforme de travail interactive accessible uniquement aux membres du dispositif. Ce développement fera l’objet d’une convention ad hoc ou de commandes signées ultérieurement par les parties concernées.

Engagements de la CAPEB, de la FFB et de la FEDERATION SCOP BTP

Les organisations professionnelles du bâtiment signataires s’engagent à :

− contribuer au pilotage et la mise en œuvre du programme FEE Bat à travers les instances de gouvernance dont ils sont membres, et à mener le Programme à son terme ;

− mettre à disposition des ressources humaines au service du programme

− cofinancer avec EDF la maintenance du site internet autoportant « feebat.org » lié au site « atee.fr » de l’ATEE associé à une plateforme de travail interactive accessible uniquement aux membres du dispositif ;

− faire la promotion de la formation FEE Bat auprès de leurs adhérents et mobiliser leurs réseaux territoriaux ;

− mobiliser et animer les réseaux de formation territoriaux avec lesquelles ils travaillent.

Engagements de l’ADEME

L’ADEME s’engage à :

− apporter son expertise et contribuer à la communication sur FEE Bat en collaboration avec les partenaires du programme et sous contrôle du comité de pilotage ;

− relayer la communication auprès des Points Rénovation Info Service (Espaces

Info-Energie de l’ADEME, délégations territoriales de l’ANAH (DDT, collectivités), ADIL, plate-forme locales de la rénovation portées par les collectivités) et assurer la promotion du dispositif lors des salons grand public au sein desquels elle participe, en coordination avec les campagnes de communication « j’écorénove- j’économise » du gouvernement qu’elle soutient également ;

− contribuer au pilotage et la mise en œuvre du programme FEE Bat ;

− s’impliquer avec les membres de la cellule opérationnelle dans les travaux visant à développer le dispositif et de nouveaux modules formation.

Engagements de l’ATEE

L’ATEE a déposé le logo FEE Bat auprès de l’INPI et le nom de domaine du site internet « feebat.org ». Elle apparaît comme l’éditeur du site « feebat.org ».

L’ATEE s’engage à :

- continuer d’assurer la présidence du comité de pilotage ainsi que le secrétariat des réunions du comité de pilotage, et du bureau;

- appuyer techniquement la cellule opérationnelle ;

- communiquer sur FEE Bat dans le cadre de son site internet « atee.fr » lié au site « feebat.org ».

Si des missions d’exécution de décisions du comité de pilotage devaient être confiées a l’ATEE, celles-ci devront faire l’objet d’une convention de mandat signées entre les membres du comité de pilotage et l’ATEE et dans les conditions adoptées lors des réunions du comité de pilotage.

Dispositions financières

Le préambule rappelle les objectifs fixés en termes de nombre annuel de stagiaires à former en vue de l’accès de leur entreprise à la mention RGE.

Dans ce cadre, EDF contribue significativement à l’effort collectif pour la montée en compétence des professionnels du bâtiment et à la montée en puissance des entreprises RGE souhaitée par l’Etat, et renforce sa contribution au financement des modules de formation en particulier durant 2014 et 2015 selon la trajectoire financière pluriannuelle décrite ci-dessous :

Signature FEE Bat : Débloquage du mécanisme de financements des organismes de formation jusqu’en 2017

(1) Coût pédagogique moyen estimé à 810 € (base de 3 jours de formation par module en moyenne et 7 heures de formation par jour et d’un coût pédagogique de 38,6 € par heure de formation), incluant le financement prioritaire de la formation de 3 jours requise pour accéder à la mention RGE (priorité 1)

(2) Les organisations professionnelles concernées solliciteront les partenaires sociaux pour aboutir à un accord de cofinancement par les fonds de la formation professionnelle dans le cadre du financement de la formation continue.

Cette trajectoire financière peut être revue annuellement par avenant à la Convention, afin notamment d’organiser le report des financements non consommés.

Dans le cadre de cette trajectoire et notamment eu égard au coût pédagogique moyen fixé dans le tableau ci-dessus, le comité de pilotage définit pour chacun des objectifs de l’Article 1, les prix plafonds ainsi que le nombre de jours par module de formation conditionnant leur financement par EDF dans le cadre de la Convention.

Le comité de pilotage veille à une gestion de l’enveloppe financière du Programme permettant d’une part de répondre en priorité à l’objectif de former, en vue de l’accès à la mention RGE, 28 000 (vingt huit mille) nouveaux stagiaires, artisans et salariés d’entreprises du bâtiment, en moyenne par an entre 2014 et 2017, et d’autre part de respecter la ventilation des engagements d’EDF tels qu’ils figurent au présent article et a l’Article 2.2.

Le Programme finance les sessions de formations de la priorité 2 jusqu’au 31 décembre 2014 : au-delà de cette période de transition, seuls les parcours complets de formation, répondant aux critères de contenu, de durée et de prix fixés par le comité de pilotage seront financés. Le comité de pilotage veille à la bonne orientation des stagiaires et prends les dispositions nécessaires au bon déroulement de cette période transitoire.

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Published by LV_RM - dans FeeBat Emploi-Education Economies d'Energies
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 06:44
Traite d’êtres humains, travail illégal et conditions d’habitats indigne pour des ouvriers en Vendée…

Traite d’êtres humains, travail illégal et conditions d’habitats indigne pour des ouvriers en Vendée…

Deux gérants de société, qui exploitaient jour et nuit une dizaine d'ouvriers d'origine asiatique dans des conditions "indignes", sur le chantier d'un restaurant à Fontenay-le-Comte en Vendée, ont été interpellés et placés en garde à vue, a-t-on appris ce lundi auprès de la gendarmerie.

Le gérant du restaurant Gourmet d'Asie de Fontenay-le-Comte et celui d'une entreprise italienne qui a réalisé les travaux d'aménagement du restaurant seront jugés, le 30 juin prochain, par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon. Les infractions sont graves puisqu'ils devront répondre de traite d'êtres humains, prêt illicite de main-d’œuvre, marchandage, travail illégal et conditions d'hébergement indignes. Ils sont suspectés d'avoir exploité, nuit et jour, une dizaine d'ouvriers d'origine asiatique. Les gendarmes, qui effectuaient un banal contrôle de chantier dans le cadre de la lutte contre le travail illégal, ont découvert huit ouvriers d'origine asiatique, "totalement exploités" et vivant "dans des conditions déplorables, logés et se nourrissant sur place, à même le chantier, au milieu de la poussière et des gravats".

Les ouvriers, arrivés d'Italie, travaillaient pour le compte d'une société italienne créée exclusivement pour construire le restaurant en deux mois, à un prix "imbattable", ont précisé les gendarmes.

Les ouvriers étaient ainsi obligés "à un travail quasi permanent, jour et nuit, digne des siècles passés".

Le contrôle a été effectué en novembre dernier mais l'audition du gérant de la société italienne s'est déroulée la semaine dernière.

Ce dernier, ainsi que le donneur d'ordre, également gérant du restaurant, sont poursuivis notamment pour "traite d'êtres humains", "travail illégal" et "conditions d'hébergement indignes". Ils seront convoqués le 30 juin devant le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 07:52
L’élite des soliers de demain aux Worldskills France avec Tarkett

L’élite des soliers de demain aux Worldskills France avec Tarkett

Tarkett France, leader mondial des solutions innovantes de revêtements de sol et de surfaces sportives, signera le 8 avril prochain une convention de partenariat avec WorldSkills France, l’association en charge de la promotion des jeunes et des métiers à travers l’organisation de la WorldSkills Competition (plus connue sous le nom des Olympiades des Métiers).

La signature de ce partenariat entérine l’entrée du métier de solier(ière)-moquettiste dans la compétition et constitue un engagement fort de Tarkett France en faveur de la promotion du métier et la formation des jeunes talents de demain !

Un partenariat ambitieux avec WorldSkills France

Marc Cangelosi, Directeur général de Tarkett France et Michel Guisembert, Président de WorldSkills France seront réunis mardi 8 avril 2014, à 11h au Tarkett Studio afin de signer une convention de partenariat décisive pour le métier de solier.

À travers ce partenariat, Tarkett France s’engage à accompagner les jeunes français sélectionnés au niveau régional et national, non seulement en leur fournissant le matériel indispensable à leurs épreuves mais aussi en leur permettant de se préparer au mieux. Ces derniers pourront notamment profiter des centres de formation de Tarkett France pour faire des stages de perfectionnement et s’entraîner dans les meilleures conditions en vue des Finales Nationales de la WorldSkills Competition en janvier 2015 à Strasbourg.

Organisée tous les deux ans, la WorldSkills Competition rassemble, sous l’égide de WorldSkills International, près de 1000 candidats de moins de 23 ans, venus des cinq continents, pour s’affronter dans une quarantaine de métiers allant du Végétal aux Nouvelles Technologies, en passant par l’Industrie, l’Automobile, l’Alimentation, les Services, la Maintenance ou encore les métiers du Bâtiment & Travaux Publics.

En France, l’événement international est préparé par WorldSkills France qui coordonne les processus de sélection régionaux puis nationaux afin d’aboutir à la constitution d’une Équipe de France des Métiers qui défendra les couleurs de la France lors de la compétition internationale.

Grâce à ce partenariat, le métier de solier(ière)-moquettiste, jusqu’alors absent de cette compétition, intègre le niveau national et devrait à terme, accéder aux épreuves internationales. Une belle récompense pour ces jeunes passionnés qui désirent avant tout faire connaître leur métier et défendre le savoir-faire français.

Pour Tarkett France, ce nouveau partenariat constitue une réelle opportunité de faire connaître le métier de solier : « WorldSkills France permet de faire découvrir le métier de solier et de lui donner une image valorisante », explique Daniel Gille, Directeur des centres de formation Tarkett.

Tarkett-Formation : l’expertise du métier de solier(ière)

Fort de 130 années d’expérience en revêtements de sol, le groupe français Tarkett propose des solutions novatrices, originales et de qualité pour le revêtement des sols et des murs chez les particuliers autant que les professionnels. Conseil, pose mais aussi formation de jeunes et de professionnels, le groupe a su transmettre son héritage et ses compétences au fil des années.

Tarkett-Formation, créée en 1993, a qualifié depuis ses débuts 320 jeunes au métier de solier(ière) dans ses écoles de pose. Situées à Paris, Sedan et Toulouse, ces écoles proposent aux jeunes de suivre une formation dans des conditions optimales. Accessible dès 16 ans, elle donne la possibilité aux jeunes d’apprendre un métier d’avenir en se formant sur des matériaux de qualité. À l’issue de leur formation dans ces centres, ce sont plus de 95% jeunes qui trouvent un emploi en CDI !

La création de ces centres de formation a été nécessaire pour faire face à un constat alarmant à cette période, comme le souligne Daniel Gille : « Les produits sont devenus au fil des années de plus en plus techniques avec des règles très strictes de poses qui n’étaient pas toujours respectées par les poseurs. Nous avons donc créé nos propres écoles de pose afin de pallier au manque de main d’œuvre qualifiée. Notre réseau compte aujourd’hui 8 centres de formation et pourtant chaque année ce sont près de 300 poseurs qualifiés qui manquent en France ! »

Informations pratiques

Signature de la convention de partenariat le mardi 8 avril 2014 à 11h Tarkett Studio – Bâtiment 267 Le Parc des Portes de Paris 45 avenue Victor Hugo 93300 Aubervilliers

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 07:46
La Chaire éco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures renouvelée pour 5 ans

La Chaire éco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures renouvelée pour 5 ans

VINCI et ParisTech, Etablissement Public de Coopération Scientifique, ont noué en 2008 un partenariat de 5 ans sur le thème de l'éco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures grâce à un mécénat inédit auprès de trois grandes écoles d'ingénieurs (MINES ParisTech, Ecole des Ponts ParisTech et AgroParisTech). Ce partenariat s'est concrétisé par la création d'une chaire qui a fait émerger de nouveaux concepts et outils au service de l'éco-urbanisme et de la biodiversité notamment en créant une quinzaine d'outils de mesure et de méthodologies qui aujourd'hui font référence comme nova-Equer(1), Biodi(v)strict(2) ou ParkCap(3).

De 2008 à 2013, les thèmes prioritaires de cette chaire ont été les éco-quartiers, la réhabilitation des ensembles bâtis, les analyses de cycle de vie des matériaux, la biodiversité et la mobilité durable. Les filiales de VINCI ont servi de terrains d'expérimentations, proposant des sites pilotes, accueillant des chercheurs et des stagiaires. Les collaborateurs du Groupe ont également participé à la conception de modules à destination des étudiants. Ces travaux ont été mis à la disposition des acteurs de la ville (concepteurs, constructeurs, exploitants et utilisateurs) notamment par l'organisation de près de 25 conférences.

VINCI renouvelle jusqu'en 2018 ce partenariat et son financement, pour un montant qui passe de 3 à 4 millions d'euros sur 5 ans. Dans cette seconde séquence de recherche les travaux seront encore plus appliqués et sur un périmètre encore plus international notamment grâce à la présence dans les instances de gouvernance d'experts européens anglais et suisses. Les thèmes principaux sur cette nouvelle période se concentreront sur la performance énergétique, l'agriculture urbaine, les smart grids, les smart cities, les énergies renouvelables, le recyclage mais aussi, par exemple, les impacts socio-économiques des gares du Grand Paris.

La politique de recherche & développement de VINCI recouvre les grands enjeux qui sont au coeur de ses métiers: l'éco-conception, la performance énergétique, la durabilité des infrastructures, les nouveaux services de mobilité. Inventer un urbanisme plus respectueux de l’environnement est une ambition partagée, mais dont la mise en œuvre est complexe. Tous les acteurs qui pensent et font la ville sont concernés : urbanistes, architectes, responsables politiques, chercheurs et, bien sûr, entreprises de construction, d’exploitation et de concession.

La réalisation de cette ambition passe par la mise en œuvre de l’éco‐conception dans les projets urbains. Cela sous entend de concevoir des ouvrages et des aménagements en intégrant la problématique de préservation de l’environnement. Cela oblige également les entreprises à repenser leurs méthodes et leurs métiers.

C’est pour relever ces défis que trois écoles de ParisTech – MINES ParisTech, École des Ponts ParisTech et AgroParisTech – se sont associées à VINCI, premier groupe mondial de concession‐ construction et ont initié la première Chaire sur l’éco‐conception des ensembles bâtis et des infrastructures. En assurant une fertilisation croisée sur ces sujets, ce partenariat vise à créer des outils de diagnostic et de simulation qui soient de vrais instruments d’aide à la décision.


(1) Application à l'échelle du quartier de Equer, outil d'analyse de cycle de vie des bâtiments qui permet d'évaluer l'empreinte environnementale d'un bâtiment à partir de 10 indicateurs environnementaux (consommation d'énergie, matériaux, consommations d'eau, procédés constructifs mis en oeuvre, déchets, etc.) pour éviter la substitution d'une pollution par une autre et ce sur l'ensemble du cycle de vie du projet (construction, exploitation, rénovation, démolition). Nova Equer traite plusieurs bâtiments et les espaces publics d'un quartier (espaces verts, éclairage public, etc.). Il permet notamment d'évaluer l'influence d'un plan masse sur la performance énergétique et environnementale d'un « morceau de ville ».

(2)Outil d'évaluation de la biodiversité en milieu urbain, il établit un diagnostic des surfaces propices à la biodiversité. Des indices de biodiversité sont évalués grâce aux relevés d'espèces représentatives (oiseaux nicheurs, reptiles, papillon). A partir de ces indices, l'équipe en charge du projet peut proposer des aménagements pertinents.

(3) Modèle de simulation du stationnement sur un territoire dans lequel les capacités de transport des divers moyens (véhicules, infrastructures de circulation, places de stationnement) sont mises en évidence, et confrontées aux besoins de mobilité sur un territoire d'étude. Les niveaux d'usage simulés permettent de tirer un ensemble de conséquences sur les temps de parcours et le confort de circulation, sur la qualité du service rendu à l'usager, sur l'environnement. En particulier, la simulation des parcours de recherche d'une place de stationnement dans une zone très chargée est une innovation originale qui permet d'évaluer les besoins en termes de dimensionnement et de tarification de l'offre de stationnement.

Former des ingénieurs et chercheurs spécialistes

En s’intégrant au cursus des élèves ingénieurs, des candidats au Mastère Spécialisé et des doctorants des trois écoles, cette chaire contribuera au développement d’un noyau de chercheurs spécialistes, aussi bien pour le réseau ParisTech que pour VINCI. Elle permettra également d’offrir aux étudiants des compétences indispensables sur le marché de l’emploi.

La Chaire s’appuie sur un ensemble de formations existantes :

► Cycle ingénieur :

• Cours de Maîtrise des ambiances (Ecole des Ponts ParisTech)

• Cours Impact des infrastructures sur l’environnement (Ecole des Ponts ParisTech)

► Master :

Transport et Développement Durable (ParisTech – Fondation Renault, Ecole Polytechnique,

MINES ParisTech, Ecole des Ponts ParisTech)

Ecologie, Biodiversité, Evolution (Paris XI, AgroParisTech, MNHN)

► Mastère Spécialisé :

Ingénierie et Gestion de l’environnement (MINES ParisTech)

► Ecole Doctorale :

Ville, Transports et Territoires (Université Paris Est, dont fait partie l’Ecole des Ponts ParisTech)

De nouvelles formations seront ensuite développées en adéquation avec les problématiques traitées.

► Partage de connaissances

La Chaire permet un partage des connaissances entre le milieu de la recherche et les terrains d’application de VINCI. Le transfert passe par des publications dans des revues scientifiques et techniques, un parrainage des projets d’étude par les opérationnels de VINCI, et des événements en direction des professionnels. Cette Chaire offre à VINCI un avantage pré‐compétitif, grâce à un accès privilégié aux travaux et à la capacité qui lui est donnée de les orienter.

► Rayonnement international

La Chaire diffuse ses travaux aux niveaux européen et international. Elle remplit un rôle d’observatoire pour mieux connaître les activités de recherche réalisées dans le domaine de l’éco‐conception appliquée aux domaines de la construction et de la gestion des ensembles bâtis et des infrastructures. Chaque année, un colloque international sur ces thématiques est organisé dans le cadre de la Chaire.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 07:42
L’insertion des apprentis en baisse de 5,7 points dans les métiers du bâtiment par rapport à 2012…

L’insertion des apprentis en baisse de 5,7 points dans les métiers du bâtiment par rapport à 2012…

La dernière enquête Insertion professionnelle des apprentis (IPA) de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) qui rend compte de la première insertion professionnelle des sortants des formations professionnelles d’apprentissage, sept mois après la fin de leur formation révèle que deux tiers (65%) des jeunes apprentis avaient trouvé un emploi en février 2013, soit 4 points de moins qu’en février 2012. Concernant les métiers du bâtiments, la baisse est particulièrement sensible : – 5,7 points en moyenne.

En février 2013, sept mois après la fin de leurs études professionnelles en CFA, 65 % des apprentis ont un emploi, 30 % sont au chômage et 5 % sont inactifs.

L’étude en question précise que le climat économique se ressent sur l’emploi des jeunes : le taux d’emploi des apprentis baisse de nouveau en 2013 (- 4 points par rapport à 2012), après une petite amélioration en 2011 et 2012. Elle détaille que lorsqu’ils travaillent, une grande majorité des jeunes ont un emploi à durée indéterminée (EDI, 59 %) ou à durée déterminée (EDD, 26 %), et plus rarement un emploi aidé (8 %) ou exercé dans le cadre d’un contrat d’intérim (7 %).

L’enquête rapporte que cette répartition identique à celle de 2012 est différente de celle observée avant la crise. La part des EDI était alors de 65 % et celle des EDD de 20 %. L’intérim, premier levier d’ajustement des emplois en période de conjoncture défavorable, ne varie pas beaucoup dans l’emploi des sortants d’apprentissage, que ce soit avant ou après la crise. Malgré l’augmentation des entrées en emploi aidé marchand ou non marchand en 2012, les apprentis sont proportionnellement moins nombreux à en être bénéficiaires en 2013. Les diplômés de BTS sont ceux qui profitent le plus de ce type de contrats parmi les sortants d’apprentissage ; ils sont les seuls dont la part augmente en 2013.

L’enquête montre également le faible taux d’emploi récurrent pour les peu diplômés. Aussi quelques mois après la fin des études, 35 % des sortants de CFA sans aucun diplôme ont un emploi en 2013. L’étude rajoute que cette proportion baisse moins en 2013 que celles de l’ensemble des sortants d’apprentissage. Elle constate que la baisse la plus forte concerne les sortants avec le seul brevet (DNB), dont le taux d’emploi perd 11 points et qui ont, de ce fait, en 2013, un taux d’emploi équivalent aux sans diplôme. Ils sont également les plus touchés par l’inactivité : 10 % des moins diplômés sont sans emploi et n’en recherchent pas. Ce n’est qu’à partir d’un diplôme de CAP ou de BEP que le taux d’emploi dépasse 50 %, atteignant plus de 70 % pour les titulaires du baccalauréat et près de 80 % pour les diplômés d’un BTS ou de niveau I ou II.

Un peu plus d’un jeune sur deux (55 %), sortant d’apprentissage sans diplôme ou possédant uniquement le brevet des collèges, est au chômage (sans emploi et en recherchant un) en 2013.

L’étude qui se concentre aussi au niveau sectoriel montre que le taux d’emploi le plus favorable se situe dans les métiers de services. Elle révèle que parmi les sortants d’une formation en apprentissage, le taux d’emploi après une formation dans le secteur des services (67 %) est globalement supérieur à celui après une formation dans le secteur de la production (64 %). C’était l’inverse avant la crise : les taux d’emploi s’établissaient respectivement à 74 % et 77 % en 2008.

Le secteur de la production est le premier touché en cas de difficultés. De fait, le taux d’emploi des jeunes apprentis a davantage baissé pour ceux ayant une formation dans la production (- 4,3 points) que dans les services (- 3,5 points). Cela est dû au fait que les jeunes sortent plus souvent sans diplôme d’une spécialité de la production. Inversement, le secteur des services est celui qui embauche le plus les jeunes les moins diplômés : le taux d’emploi est proche de 40 % pour les non-diplômés et pour les diplômés du brevet. Les filles sont beaucoup plus nombreuses dans le secteur des services que dans la production (85 % contre 15 %). À niveau de diplôme donné, leur taux d’emploi est plus faible avec un diplôme de la production. Les garçons sont, eux, beaucoup plus nombreux à avoir suivi une formation dans la production que dans les services (74 % contre 26 %). De plus, leur situation d’insertion varie selon le diplôme. En 2013, les garçons sortant avec un CAP ont les mêmes chances d’avoir un emploi après une formation du secteur de la production que des services. Ceux ayant au moins le baccalauréat ont plus souvent un emploi après une formation du secteur de la production. C’est l’inverse pour les garçons sans diplôme ou avec seulement le brevet, qui ont plus souvent un emploi après une formation dans les services. Sept mois après la fin des études, les filles sont légèrement moins en emploi en 2013 que les garçons (64 % contre 66 %). Le moindre emploi des filles s’observe dans les deux secteurs de formation et pour tous les diplômes, à l’exception des titulaires d’un baccalauréat technologique.

L’étude mentionne également que le taux d’emploi sept mois après la fin des études dépend fortement non seulement du niveau de diplôme préparé mais aussi de sa spécialité. Par exemple, parmi les sortants de formation dans la production, le taux d’emploi des jeunes ayant un baccalauréat professionnel varie de 65 % pour la spécialité des technologies industrielles à 82 % dans la spécialité du bâtiment ou celle du génie civil.

L’enquête observe que pour une spécialité donnée, l’insertion peut être très favorable pour un niveau de diplôme et faible pour un autre. Ainsi, pour les formations en « Structures métalliques », le taux d’emploi est un des plus élevés pour les apprentis titulaires d’un BTS (87 %), alors que le baccalauréat professionnel dans la même spécialité a un des taux d’emploi les plus faibles parmi l’ensemble des titulaires d’un baccalauréat professionnel en production.

Elle fait le même constat parmi les spécialités des services. Deux spécialités ont des taux d’emploi nettement supérieurs à la moyenne : l’informatique (82 %) et la santé (85 %). La première offre des taux d’emploi supérieurs à la moyenne avec un BTS ou un diplôme plus élevé, mais forme peu de jeunes en deçà du BTS. La seconde offre des taux d’emploi plus favorables que la moyenne à partir d’un CAP.

Enfin, l’étude remarque que parmi l’ensemble des démarches effectuées pour trouver le poste que les jeunes occupent actuellement, reprendre contact avec son ancien employeur est la démarche la plus souvent citée (32 %). Viennent ensuite les candidatures spontanées (18 %), devant les relations personnelles (12 %) et l’inscription à Pôle Emploi (12 %). Pour les apprentis diplômés du seul brevet des collèges, les candidatures spontanées et l’inscription à Pôle Emploi constituent d’aussi bons moyens pour obtenir un emploi que la reprise de contact avec leur ancienne entreprise (respectivement 19 %, 18 % et 22 % des démarches ayant

abouti à un emploi). En revanche, pour les diplômés d’un BTS ou d’un diplôme plus élevé, la reprise de contact est de loin la démarche la plus fructueuse. Les filles ont plus recours à la candidature spontanée pour trouver un emploi que les garçons (22 % contre 16 %).

L’insertion des apprentis en baisse de 5,7 points dans les métiers du bâtiment par rapport à 2012…

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Published by LV_RM - dans Emploi-Education Formation Apprentissage
24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 07:50
7000  inscrits aux sélections régionales du WorldSkills Competition 2015

7000 inscrits aux sélections régionales du WorldSkills Competition 2015

Les inscriptions aux sélections régionales, ouvertes depuis septembre 2013 dans 28 régions de France, s’achèvent bientôt. Avec d’ores et déjà 6600 participants, la 43e édition de la WorldSkills Competition (plus connue en France sous le nom “Olympiades des Métiers”) est en bonne voie pour atteindre les 7000 inscriptions attendues et confirmer, cette année encore, son statut de rendez-vous incontournable de la jeunesse française et des métiers !

La WorldSkills Competition rassemble tous les deux ans, sous l’égide de WorldSkills International, près de 1000 candidats de moins de 23 ans, venus des cinq continents, pour s’affronter dans une quarantaine de métiers allant du Végétal aux Nouvelles Technologies, en passant par l’Industrie, l’Automobile, l’Alimentation, les Services, la Maintenance ou encore les métiers du Bâtiment & Travaux Publics. Une occasion unique pour ces jeunes de mesurer leurs compétences à l’international et de donner une image juste, vivante et dynamique des métiers d’aujourd’hui.

Pour participer, aucun diplôme n’est requis : seuls le talent et la motivation comptent pour ces jeunes professionnels qui doivent être âgés de moins de 23 ans. Ils sont plusieurs milliers, de tous horizons, à tenter leur chance, avec pour objectif d’intégrer l’Équipe de France des Métiers et de représenter le savoir-faire français lors de la WorldSkills Competition, la plus grande compétition mondiale de la jeunesse et des métiers.

Pour cette première étape du processus de qualification, les jeunes choisissent leur région d’inscription selon 3 critères possibles : la région où ils sont installés, celle où ils travaillent, ou bien encore celle où ils suivent leur formation. C’est sous l’œil expert d’un jury de professionnels que les candidats testeront leurs compétences et leur savoir-faire, avec en point de mire la prochaine étape de la compétition : les Finales Nationales qui se dérouleront du 29 au 31 janvier 2015, à Strasbourg.

En 10 ans, WorldSkills France a vu le nombre d’inscrits aux sélections régionales être multiplié par 6, passant de plus de 1000 à plus de 7000 jeunes ! Une progression constante qui démontre le véritable engouement des jeunes pour cette compétition singulière qui touche une cinquantaine de métiers différents (taille de pierre, chaudronnerie, coiffure, cuisine, robotique mobile, arts graphiques et pré-presse, ...).

Pour tous les jeunes qui souhaitent participer, les inscriptions sont encore ouvertes dans une dizaine de régions françaises. Rendez-vous sur le site : www.worldskills-france.org.

En France, l’événement international est préparé, relayé et coordonné par WorldSkills France et soutenu par de nombreux partenaires : pouvoirs publics nationaux, régionaux, partenaires sociaux, entreprises, établissements et organismes de formation. WorldSkills France coordonne les processus de sélection régionaux puis nationaux qui aboutissent à la constitution de l’Équipe de France des Métiers qui défendra les couleurs de la France lors de la compétition internationale.

Par sa forte implication dans le réseau international de WorldSkills, WorldSkills France contribue activement à valoriser le niveau de compétences et à renforcer l’image de marque des métiers et de la formation professionnelle qualifiante.

7000  inscrits aux sélections régionales du WorldSkills Competition 2015
7000  inscrits aux sélections régionales du WorldSkills Competition 2015

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 07:52
En France, 1 salarié sur 3 déclare avoir été victime de discrimination

En France, 1 salarié sur 3 déclare avoir été victime de discrimination

Selon une étude conjointe de l'Organisation internationale du Travail (OIT) et du Défenseur des droits, un salarié sur trois déclare avoir été victime de discrimination au travail. Outre l’âge, le sexe, le handicap ou l'origine ethnique qui représentent encore les principaux critères de discrimination à l'embauche, l'apparence physique apparaît comme un nouveau facteur.

La 7e édition du baromètre sur la perception des discriminations au travail, réalisée par l’IFOP et publiée conjointement par le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail, révèle que la question des discriminations est toujours aussi importante dans le domaine de l’emploi.

Environ 30 pour cent des salariés (des secteurs privé et public) affirment avoir été victimes de discrimination au travail en 2013, une proportion qui n'a pas vraiment régressé ces dernières années.

Le rapport souligne également l’impact de la crise sur le risque de discrimination parallèlement à l’apparition de nouveaux facteurs et sources de discriminations, plus nombreux et diffus, notamment liés à l’aspect physique.

  • Les principaux critères de discriminations cités par les victimes renvoient avant tout au genre (29 % dans le public, 31 % dans le privé) et à la grossesse ou la maternité (19 % et 20 %).
  • Le contexte de crise économique et de chômage est perçu massivement comme un facteur susceptible de favoriser les discriminations (78 % dans le public, 82 % dans le privé).
  • Comme les années précédentes, les femmes et les seniors sont perçus comme les principales victimes de discrimination à l’embauche: plus de 81 % des salariés jugent que le fait d’ «être une femme» ou «être âgé de plus de 55 ans» sont des inconvénients pour obtenir un travail.
  • L’apparence physique est mise en avant par près d’un tiers des témoins (30 % dans le public, 31 % dans le privé).
  • La majorité des actifs estime qu’ils sont concernés de la même manière par les discriminations, qu’ils soient agents de la fonction publique ou salariés du privé (57 % dans le public, 53 % dans le privé).

Un volet de l’étude portant plus spécifiquement sur les discriminations à l’égard des jeunes (moins de 35 ans) indique que:

  • Les jeunes se révèlent un peu moins méfiants que leurs aînés sur certaines caractéristiques potentiellement discriminantes (être syndiqué, …).
  • Si le fait d’être jeune n’est pas perçu comme un inconvénient en soi, une apparence physique non conventionnelle est considérée par les actifs comme le principal inconvénient pour l’embauche et l’évolution professionnelle d’un jeune (71 % des agents de la fonction publique, 73 % des salariés du privé).
  • Presque tous les actifs estiment qu’exposer sa vie privée sur les réseaux sociaux présente un risque dans le travail (92 % des agents, 89 % des salariés du privé).

Selon les actifs, les jeunes seraient principalement victimes de discrimination au moment de leur embauche, ceux-ci témoignant en premier lieu de recrutement d’un jeune sur un emploi inférieur à ses compétences et/ou son niveau de qualification (43 % des agents, 39 % des salariés du privé notamment au sein d’entreprises de 250 salariés et plus, 46 à 49 %) ou de recours abusif à de jeunes stagiaires pour effectuer des tâches normalement confiées aux salariés de l’entreprise ou aux agents de l’administration (35 % des agents, 39 % des salariés du privé, notamment au sein d’entreprises de 250 salariés et plus, 52 %).

Ainsi, l’étude rapporte de fortes attentes en matière de lutte contre les discriminations dont sont victimes les jeunes dans l’emploi. Sur ce point, les actifs s’entendent sur l’efficacité d’actions directement dirigées vers les jeunes, à commencer par l’alternance de périodes de formation et de travail.


(*) Enquête réalisée par téléphone, selon la méthode des quotas, du 25 novembre au 12 décembre 2013, auprès d’un échantillon de 501 salariés du secteur privé et de 500 agents de la fonction publique, représentatifs de la population française.

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Published by LV_RM - dans OIT Travail Emploi-Education discrimination
30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 07:54
INSA Strasbourg : un nouveau parcours de formation pour une double culture : architecte + ingénieur

INSA Strasbourg : un nouveau parcours de formation pour une double culture : architecte + ingénieur

L’INSA Strasbourg, grande école supérieure d’architectes et d’ingénieurs, placée sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui forme de 1700 étudiants dans ses locaux aux métiers d’ingénierie, vient de proposer un nouveau parcours de formation : Former en 6 ans des experts avec une double culture

architecte et ingénieur

* Diplôme d’architecte avec certificat d’établissement en ingénierie

* Diplôme d’ingénieur avec certificat d’établissement en architecture

Depuis plus de 100 ans, l’INSA de Strasbourg est la seule école nationale supérieure en France à former, et à diplômer, à la fois des ingénieurs et des architectes. Cette proximité crée une synergie entre les deux métiers, recherchée dans le monde du travail et le milieu professionnel de la construction.

Aujourd’hui, l’école renforce cette double culture :

- d’une part, en faisant évoluer sa formation d’architecte pour valoriser les enseignements en ingénierie et délivrer, en plus du diplôme d’architecte INSA de grade master (bac+6), un diplôme en ingénierie de niveau licence.

- d’autre part, en créant un double cursus de 6 ans pour les élèves ingénieurs souhaitant se former à l’architecture. Il conduit à la délivrance, en plus du diplôme d’ingénieur, d’un diplôme en architecture de niveau licence.

Ainsi, 100% des étudiants en architecture à l’INSA de Strasbourg obtiendront, en plus de leur diplôme d’architecte, un équivalent de licence en ingénierie, et 20 % des élèves ingénieurs dans les spécialités de la construction (génie civil, génie climatique et énergétique) obtiendront, en plus de leur diplôme d’ingénieur, un équivalent de licence en architecture.

Pour ces deux parcours, la durée des études post-bac est de 6 ans. Les trois premières années, ainsi que le diplôme d’établissement en architecture et ingénierie, sont communs aux architectes et aux ingénieurs en double cursus, à quelques enseignements spécifiques près, liés à leur spécialité. Enfin, les étudiants qui le souhaitent pourront, comme précédemment, poursuivre leurs études et obtenir en 7 ans le double diplôme d’architecte et d’ingénieur.

En créant ces nouveaux parcours de formation, l’INSA de Strasbourg souhaite répondre à la forte demande des étudiants et aux besoins du monde professionnel tout en renforçant sa double culture. Ces nouveaux parcours facilitent les passerelles et la mobilité des parcours des élèves souhaitant se former aux méthodes et pratiques du métier complémentaire au leur.

Ce nouveau parcours de formation entrera en vigueur à la rentrée 2014. Chaque année, l’INSA de Strasbourg accueillera 32 étudiants en architecture et 24 élèves ingénieurs en double cursus.

Placée sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l’Insa de Strasbourg est la seule école d’ingénieurs en France à former à la fois des ingénieurs et des architectes, et ce, depuis plus de 100 ans. L’INSA de Strasbourg cultive cette proximité comme un atout, pour favoriser la compréhension et les échanges entre les deux pratiques professionnelles.

Métiers complémentaires, aux approches différentes, ingénieurs et architectes travaillent pourtant ensemble au quotidien. La culture du dialogue et les échanges sont nécessaires à l’exercice de ces deux professions proches et complexes.

Renforcer la double compétence architecte et ingénieur

Chaque année, 5 à 7 étudiants suivent le parcours conduisant au double diplôme d’ingénieur et architecte en 7 ans, un parcours exigeant et relativement long. Seule école supérieure en France à proposer ce double cursus au sein du même établissement, l’INSA de Strasbourg a souhaité étendre cette convergence entre les deux approches pédagogiques à un plus grand nombre d’étudiants, constatant à la fois la forte demande des élèves, ingénieurs et architectes, et celle du marché du travail.

Aligner la formation d’architecte avec les normes européennes (crédits ECTS)

L’INSA de Strasbourg a souhaité revoir son parcours de formation d’architecte (300 crédits ECTS au total), pour aligner les volumes horaires annuels avec les normes européennes qui sont de 60 crédits ECTS par an. Ainsi, le parcours en 4 ans devient un parcours en 5 ans (après réussite au concours d’entrée de niveau bac+1), à raison de 60 crédits ECTS par an (contre 75 précédemment). Le diplôme d’architecte INSA de Strasbourg, de grade master, sera obtenu à bac + 6.

Renforcer l’identité et la double culture historique de l’établissement

Depuis ses origines en 1875, la formation conjointe d’ingénieurs et d’architectes au sein du même établissement est l’une des caractéristiques et l’un des atouts de l’INSA de Strasbourg. En faisant évoluer ses parcours, l’école cultive sa différence, les points forts et la singularité de sa formation.

INSA Strasbourg : un nouveau parcours de formation pour une double culture : architecte + ingénieur
INSA Strasbourg : un nouveau parcours de formation pour une double culture : architecte + ingénieur

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