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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 19:16
Une affaire de conduits de fumèes : solution adaptée pour la rénovation de logements collectifs pour garantir une étanchéité parfaite et un haut niveau de performance énergétique

Une affaire de conduits de fumées : solution adaptée pour la rénovation de logements collectifs pour garantir une étanchéité parfaite et un haut niveau de performance énergétique

La rénovation du parc existant représente depuis plusieurs années un défi majeur. Elle exige, en particulier dans le collectif, le remplacement des anciens appareils de chauffage et impose la réhabilitation des conduits de fumées pour garantir une étanchéité parfaite et un haut niveau de performance énergétique. Pour cela Ubbink, le spécialiste de la performance énergétique, propose le Rolux 3CEp Condensation Rénovation.

UNE SOLUTION CONFORME À LA RÉGLEMENTATION

Le Rolux 3CEp Rénovation s’installe dans un conduit existant, même de très faible dimension. Il assure le raccordement de plusieurs chaudières gaz à condensation au conduit. Il permet également l’évacuation des produits de combustion et l’arrivée d’air des appareils à condensation de type C4.

Le Rolux 3CEp convient parfaitement à la rénovation d’appareils de type B11 installés dans un conduit Shunt ou Alsace.

Le système Rolux 3CEp Rénovation est conforme à la réglementation en vigueur et dispose d’un Avis Technique DTA n°14/13-18 35.

ROLUX 3CEP : SIMPLICITÉ, ROBUSTESSE ET SÉCURITÉ

Le Rolux 3CEp Rénovation offre de nombreux avantages :

§ Simplicité

• Les conduits en polypropylène (PPTL) sont recoupables lors du montage ;

• Le système est livré sous forme de kit (un kit de base et plusieurs kits étage) pour faciliter le chantier.

§ Robustesse

• Les conduits résistent contre les chocs et les frottements dans le boisseau lors du montage.

§ Sécurité

• Les conduits en PPTL résistent très bien dans le temps aux agressions des condensats ;

• Le système de verrouillage du conduit de raccordement garantit une installation sûre et fiable ;

• Le té de raccordement permet, à chaque étage, de renvoyer les condensats vers la chaudière afin de ne pas assécher le système de l’appareil ;

• Les bouchons de maintenance obligatoires ferment le conduit en cas de montage ou de démontage de la chaudière.

Pour garantir l’étanchéité du système lors de l’arrêt de la chaudière, chaque appareil à condensation de type C doit être muni d’un clapet (intégré ou non).

Une affaire de conduits de fumèes : solution adaptée pour la rénovation de logements collectifs pour garantir une étanchéité parfaite et un haut niveau de performance énergétique

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 14:23

Chaudière granulé Okofen4La chaudière à granulés, alliance entre écologie et économie….

Avec le coût des énergies fossiles, le granulé offre une sérieuse économie. Le fioul, le gaz et l'électricité ne cessent d'augmenter. La différence de prix avec le granulé de bois atteint des sommets.

Propellet, association d’information sur le granulé regroupant des granulateurs, des distributeurs de chaudières à pellet et poêles et des installateurs, a publié un nouvel indicateur statistique régulièrement mis à jour, sur l'évolution du prix du granulé de bois en vrac pour les chaudières.

Cet indicateur reflète la réalité des prix sur le terrain en s'appuyant sur le prix à la livraison chez le client.

Fin mars 2011, le prix du granulé de bois est 78 % moins cher que le fioul domestique, de 32 % moins cher que le gaz de ville, de 163 % moins cher que le gaz propane et de 166 % moins cher que l'électricité. 

Chaudière granulé Okofen5

 

La surface des forêts françaises touche actuellement 15,9 millions d’hectares, soit une  couverture moyenne du territoire de 29%. Sur les vingt dernières années, la progression de la forêt est d’environ 12 % (IFN 2008). L’accroissement naturel de nos forêts représente un volume de 103 millions de mètres cubes chaque année. Seulement la moitié de cet accroissement annuel est exploité. La mobilisation de ces bois et leur valorisation notamment en bois énergie représente donc un enjeu considérable.

La filière de production de granulés de bois fait partie intégrante de la filière forêt-bois : elle tire son approvisionnement des produits connexes de scieries et de l’exploitation forestière, elle constitue donc un débouché économique non négligeable pour les économies forêt-bois locales dont les emplois ne sont pas délocalisables. L’utilisation du granulé de bois génère 3 à 4 fois plus d’activité économique locale que l’utilisation des énergies fossiles (source Ageden/Ademe).

Le volume de granulés de bois produit était de 345 000 tonnes en 2009. Il a évolué de 20 000 t environ en 2003 à 180 000 t en 2007 et 208 000 t en 2008 (source SNPGB). L’approvisionnement nécessaire à cette production se faisait jusque là majoritairement à partir de sciures de scieries, il est aujourd’hui en pleine mutation avec une diversification allant de la plaquette papetière de scierie à la plaquette forestière voire directement du rondin forestier. Les importations et exportations de granulés de bois représentent de l’ordre de 10% à 20 % de la production et de la consommation et jouent avant tout un rôle de régulation des marchés.

L’importance et l’augmentation des volumes font maintenant du chauffage au granulé un secteur qui n’est plus négligeable et qui est à prendre

La production de granulés de bois sert majoritairement un marché français du chauffage aux granulés de bois en plein essor, avec plus de 4 000 chaudières et près de 25 000 poêles à granulés vendus en France en 2009, et de nombreux emplois de service créés au cœur des territoires. Le marché porte essentiellement sur un secteur domestique ou l’utilisateur fait son choix plutôt face à d’autres solutions automatiques telles que le fioul, le gaz, ou les pompes à chaleur. Le choix se fait rarement face à la solution bois plaquette dont l’investissement et l’espace de stockage nécessaires ne sont pas du même ordre. Il est donc important de préciser que le positionnement du chauffage au pellet se fait de manière complémentaire aux autres énergies bois, et de manière concurrentielle aux autres énergies fissiles et fossiles.

Chaudière granulé Okofen1    

Le marché porte essentiellement sur le secteur domestique. Toutefois l’offre et la demande se développent aujourd’hui sur les secteurs collectifs et tertiaires avec des puissances allant jusqu’à 200 kW : le granulé de bois permet alors d’envisager le bois énergie sur de nombreux projets dont l’accès livraison et l’espace de stockage sont limités ou pour lesquels la capacité d’investissement ne permet pas de faire passer la solution bois plaquette face à une solution gaz ou fuel par exemple.

Ce marché très jeune (8 ans en France) reste encore peu développé au regard d’autres pays européens tels que l’Allemagne, l’Autriche ou même l’Italie. Les poêles à granulés représentent moins de 5% du marché des appareils indépendants au bois, les chaudières moins de 1% des systèmes de chauffage à eau vendus en 2009.

Le sondage réalisé par l’institut CSA pour Propellet en 2009 a montré que 60% des français n’ont jamais entendu parlé, ne serait-ce que de nom, du chauffage au pellet ou granulé de bois. Aux prix actuels des énergies « conventionnelles », le granulé de bois ne peut trouver sa place sans soutien.

ZOOM Rhône-Alpes : La Région Rhône-Alpes représente environ 1/3 du parc des appareils  au granulé installés et environ 1/3  de la production nationale de granulés de bois. La région Rhône-Alpes est la deuxième région forestière française après l'Aquitaine avec 1 650 000 ha et une couverture de 38 % de son territoire (IFN 2008). C’est aussi la région qui compte le plus grand nombre de scieries avec 450 unités. En termes de production, elle occupe la 2ème place avec 1,2 million de m3 de produits de sciage (sources FIBRA).

Le pellet est élaboré en séchant et compressant les sous-produits des scieries françaises et de la forêt, c’est donc la valorisation d’un déchet propre. Issu de forêts gérées durablement, le granulé de bois est une énergie renouvelable neutre en CO2 : il participe à la réduction des gaz à effet de serre. En France, le pellet est produit et consommé régionalement : il occasionne peu de transport.

Ce mode de chauffage apporte confort d’utilisation et autonomie, et il permet de réduire la facture de chauffage de 30 à 50%.

1 m3 de granulé = 3 à 4 stères de bois  -            2 tonnes de pellets = 1000 litres de fioul = 5000 kWh

Chaudière granulé Okofen2

 

L’Alliance entre le confort d’un chauffage central automatique et l’économie d’un chauffage au bois

Le spécialiste de la chaudière à granulés de bois propose la PELLEMATIC, une chaudière de référence la plus vendue en Europe.

Chaudière granulé Okofen6 

La chaudière à granulés PELLEMATIC d’ÖkoFEN assure un niveau de confort équivalent à une chaudière fioul, gaz ou électrique, tout en étant écologique et bien plus économique. Alimentée automatiquement en granulés de bois pendant un an, elle ne demande aucune intervention de chargement. Entièrement programmable et régulée électroniquement, elle répond précisément aux besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Compacte, la PELLEMATIC est une chaudière à granulés parmi les moins volumineuses du marché, et développée spécialement pour la maison individuelle. Le stockage du granulé de bois ne nécessite que quelques m2 de surface au sol pour une année d’autonomie, grâce à plus de 40 tailles différentes de silos en toile. Le nettoyage est entièrement automatisé et le cendrier de grande capacité ne doit être vidé que quelques fois par an. Economique, elle coûte à l’usage entre 30 à 70% moins cher que le fioul, le gaz ou l’électricité. Ecologique, elle est quasi neutre en CO2 et ses fumées sont jusqu’à 7500 fois plus propres qu’une simple cheminée de salon.

Performance :

Côté confort : alimentation automatique, nettoyage automatique, décendrage automatique, allumage automatique, autonomie jusqu’un un an, régulation électronique programmable, pilotage par internet, et très grande compacité de la chaufferie, la PELLEMATIC offre un chauffage central performant sans manutention et sans souci. La PELLEMATIC s’installe partout : maison individuelle, maison de ville, immeuble, bureaux, école, crèche ; en remplacement d’une chaudière fioul ou gaz sans aucun changement du réseau de radiateurs ou plancher chauffant ; ou dans une construction neuve.

Economique

Rendements exceptionnels et prix du granulé durablement bas : ces ingrédients font de la chaudière ÖkoFEN un moyen de chauffage très économique. A l’investissement : la PELLEMATIC ÖkoFEN est éligible au crédit d’impôt et à l’éco-prêt à taux 0 gouverne- mental. Au fonctionnement : entre 30% et 70% moins chère que le fioul, le gaz ou l’électricité.

Ecologique

La PELLEMATIC rejette en moyenne uniquement 10 g/kWh de CO2 contre 310 g/kWh pour une chaudière fioul ou 60 g/kWh pour une bonne pompe à chaleur. Elle utilise un combustible 100% bois fabriqué localement et distribué partout en France. Les fumées sont très propres, avec des taux de poussières entre 3 et 8 mg/MJ soit 1500 fois moins qu’une simple cheminée de salon.

Chaudière granulé Okofen 

 

Caractéristiques techniques :

Performance et fiabilité

            Puissance de 8 à 56 kW modulante, jusqu'à 224 kW en cascade

            Rendement 94,7 % (test TÜV 2009)

            Chambre de combustion en acier inoxydable

            Fumées propres

            Foyer volcan : fiabilité et performance

            Sonde flamme et pressostat : qualité de combustion

            Nettoyage automatique : rendement élevé constant

Confort d’utilisation

              Système d’alimentation automatique de la chaudière par vis ou aspiration des granulés

              Grand bac à cendres et/ou cendrier amovible : vidange rapide

              Régulation électronique

 

Chaudière compacte : (L*l*H) : 1013*691*1066 mm (en 8 kW)

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Published by Lucvieri - dans Chauffage-Refroidissement
12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 14:46
Pas forcément si idéal le chauffage par le sol !

Pas forcément si idéal le chauffage par le sol !

Si le plancher chauffant constitue une technologie très courante actuellement notamment dans les nouvelles constructions ou dans les rénovations d’envergure pour des questions de confort et d'économie d'énergie, et aussi pour des raisons d’une technique maîtrisée et efficace, Il s’avère, dans certains cas, incommodant ou énergivore à cause, principalement, de sa grande inertie.

Dans les bâtiments peu isolés et occupés de façon assez intensive, une inertie importante ne pose généralement pas de problème. Par contre, elle peut être à l'origine de surchauffes dans des bâtiments peu déperditifs, surtout quand il existe un apport solaire ou des apports internes importants. Par exemple, lors de belles journées de mi-saison, l'inertie du chauffage sol d'un plateau de bureaux largement vitré et ensoleillé fera en sorte que le sol apportera encore des calories bien que la température de consigne intérieure soit atteinte et que le chauffage soit coupé. On se retrouve dès lors dans une situation paradoxale : pour éviter la surchauffe, on ouvre les fenêtres ou, pire, la climatisation est mise en service.

Afin de limiter les risques de surchauffe, l’inertie thermique du plancher chauffant devra être la plus faible possible. Cette règle ne s’applique pas aux murs et plafonds non actifs (dépourvus d’éléments chauffants) car ils contribuent à « lisser » les variations thermiques. Pour limiter la surchauffe, on prévoira surtout des protections solaires efficaces.

L’inertie de ce genre de chauffage s’avère également gênante dans les bâtiments occupés de manière sporadique. En effet, il n’y est pas toujours facile d’anticiper les besoins en chaleur et de les gérer avec ces systèmes peu réactifs. Par exemple, dans une salle des fêtes : les horaires d'occupation sont généralement très irréguliers et parfois imprévisibles, il sera donc difficile d'anticiper de manière suffisamment précise l'heure optimale de la relance. En pratique, ceci risque de se traduire par le maintien d'un chauffage permanent.

De façon analogue, des occupations ponctuelles et régulières ne sont pas non plus optimales pour des systèmes inertiels. Par exemple, pour une bibliothèque communale occupée quelques heures réparties sur plusieurs jours de la semaine, il serait nécessaire, avec un chauffage sol inertiel, d'anticiper le fonctionnement du chauffage et, au final, de chauffer sur une période sensiblement plus importante que la durée d'occupation réelle. Dans ce cas, on ne réalisera certainement pas d'économies d'énergie.

Enfin, lorsque le plancher chauffant est placé au-dessus d'espaces non chauffés (caves ou vides ventilés, par exemple), les déperditions vers ces espaces seront plus importantes du fait de la température du sol. Ces déperditions pourront cependant être limitées par une isolation performante préalable à la pose du chauffage.

Il faut cependant préciser qu'un chauffage par le sol se combine idéalement avec un système de pompe à chaleur ou des chaudières à condensation car ce type d'émission permet de travailler avec des températures d'eau très basses. La pompe à chaleur ne devra pas vaincre une différence de température trop importante et sera donc performante, tandis que les retours "froids" favoriseront la condensation dans les chaudières exploitant cette technologie.

Récemment, de nouveaux systèmes de chauffage sol à faible inertie ont vu le jour. L’inertie de ces systèmes (± ½ heure) se rapproche plus d’un système de chauffage par radiateur et se distancie donc nettement des chauffages sols inertiels (plusieurs heures), ce qui évite la plupart des désagréments précités dans les cas spécifiques envisagés.

S’inscrivant dans un souci constant d'amélioration du confort en toutes saisons, a conduit au développement des systèmes de planchers chauffants/rafraîchissants aussi communément appelés planchers réversibles.

Le plancher chauffant/rafraîchissant assure deux fonctions :

􀂉 le chauffage en hiver,

􀂉 le rafraîchissement en été.

Ainsi, avec un fluide chaud, le plancher se comporte en émetteur l'hiver, et avec de l'eau rafraîchie en absorbeur durant l'été.

La technique du plancher rafraîchissant n’est en aucun cas un dispositif de climatisation mais plutôt un système permettant d’apporter un certain confort en abaissant la température ambiante de 3 à 5 K.

Mais là aussi, certaines recommandations doivent être prises en compte. Notamment sur l’inertie de la construction. Il est préférable que l’inertie du bâtiment soit forte. Pour les constructions sans inertie (type bardage double peau), l’efficacité du rafraîchissement n'est pas garantie.

Sur la surface de vitrage. Il faut que les surfaces de vitrage par rapport aux surfaces des murs extérieurs ne soient pas trop importantes (<20% de la surface des murs en limitant les expositions sud-sud ouest).

S’agissant de la protection solaire. L'usage estival des volets, stores et autres masques susceptibles d'équiper les ouvrages sont à conseiller à l'utilisateur, soucieux de son budget énergétique et de son confort.

Il est, par conséquent, indispensable d'occulter par l'extérieur les baies vitrées exposées à l'ensoleillement pour une meilleure protection contre les apports externes.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:27
Le moteur à commutation électronique pour réduire la consommation énergétique des installations CVC

Le moteur à commutation électronique pour réduire la consommation énergétique des installations CVC

La consommation énergétique des bâtiments est l’axe prioritaire des différentes réglementations. Le chauffage et la ventilation représentant un poste de dépense énergétique important, France Air généralise aujourd’hui l’utilisation des moteurs ECM à toutes ses gammes afin d’offrir des solutions innovantes, toujours plus performantes, qui diminuent considérablement la consommation énergétique des installations CVC (Climatisation Ventilation Chauffage).

Le moteur à commutation électronique "ECM" a un rendement élevé indépendant de sa vitesse de rotation. Il fonctionne de manière synchrone mais contrairement au simple moteur à courant continu, la commutation des pôles magnétiques du stator se fait de manière électronique et non pas mécanique. Les bobinages électriques du stator du moteur ECM sont alimentés alternativement par des tensions provenant d’un dispositif électronique appelé "contrôleur" qui détermine à l’aide de capteurs à induction (à effet HALL) ou optique, la position exacte du rotor. On parle de moteur "brushless" dont la durée de vie peut atteindre 70 000 heures suivant l’application.

Les ventilateurs des gammes ECM France Air ont été développés pour atteindre des niveaux de performances inconnus jusqu’alors dans le domaine CVC. La construction et l’assemblage des composants ont été réalisés avec soin afin d’optimiser le rendement global des ventilateurs quelles qu’en soient les conditions d’usage. La gain en terme de consommation électrique est supérieure à 60% par rapport à des ventilateurs à moteurs AC traditionnels.

Conformité avec la réglementation européenne

La directive ERP « Energy Related . Product » 2009/125/EC définit les exigences minimales en terme de performances auxquelles les ventilateurs doivent répondre depuis 2013. Elle se durcit en 2015 afin que seuls les ventilateurs de plus haute efficacité soient commercialisés en Europe. France Air anticipe cette directive et propose dès à présent des gammes de ventilateurs ECM conformes à l’ERP 2015.

Contribution au développement durable

Le fonctionnement peu énergivore des ventilateurs ECM France Air répond à la nécessité de minimiser les consommations en énergie primaire des bâtiments conformément aux exigences de la RT 2012. Ces ventilateurs disposent d’une faible empreinte carbone et s’inscrivent en cohérence avec la stratégie de développement durable mise en place au niveau national.

Confort et accessibilité.

Le pilotage des ventilateurs ECM est possible avec des télécommandes simples pour régler une allure fixe ou des régulateurs sophistiqués permettant des variations de débit en fonction de mesure de pression, de CO2, COV ou de température.

Qu’il s’agisse de nouveautés ou de produits historiques France Air, la majorité des gammes en ventilation, chauffage ou récupération d’énergie disposent de moteurs ECM.

Le moteur à commutation électronique pour réduire la consommation énergétique des installations CVC
Le moteur à commutation électronique pour réduire la consommation énergétique des installations CVC
Canal’air® ECM

Un nouveau ventilateur de gaine très basse consommation

Canal’air® ECM est un nouveau ventilateur centrifuge de gaine équipé d’un moteur très basse consommation. Compact et facile à installer, il est plus particulièrement destiné aux petits volumes tertiaires (petits commerces, agences bancaires...) et idéal pour la rénovation.

Placé directement le long du réseau de gaines, horizontalement ou verticalement, Canal’air® ECM insuffle ou extrait l’air sur une plage de débit allant jusqu’à 1900 m3/h avec une pression maximale de quasiment 800Pa.

Disponible en 8 tailles, Canal’air® ECM est doté d’un moteur à commutation électronique dernière génération et d’une turbine centrifuge haut rendement à aubes plastique ou acier selon les tailles.

Designé autour de l’ensemble moto turbine, Canal’air® ECM fait preuve d’une compacité remarquable particulièrement intéressante pour les montages en faux plafond.

En série, Canal’air® ECM est équipé d’un mini potentiomètre très utile lors de la mise en service pour caler un débit fixe ou l’ajuster au cours du fonctionnement.

Le gain en terme de consommation est garanti. Sur un chantier nécessitant la mise en place de plusieurs unités, il est possible d’obtenir un ROI très court (entre 2 et 3 ans) lorsqu’on exploite l’ensemble des avantages liés à la technologie ECM de France Air :

• variation de vitesse intégrée (aucun besoin de variateur de tension supplémentaire)

• conception brushless pour limitation des pertes par échauffement

• modulation de débit possible sur sonde de pression / COV / CO2 / température en stand alone ou avec un régulateur type EVOLYS MC010.

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Kana® ECM isolé

Un nouveau caisson de ventilation basse consommation qui conjugue isolation acoustique intégrée et faible hauteur

Kana® ECM isolé est un concentré de technologies caractérisé par :

• sa compacité avec un caisson ultra fin, idéal pour une installation en faux plafond ou en allège,

• sa haute performance grâce à une pression élevée et un bas niveau de consommation

• son isolation en laine minérale (50 ou 100mm d’épaisseur selon la taille) qui permet de réduire les nuisances sonores jusqu’à - 5dB par rapport à un caisson équivalent à casing classique.

Disponible en 3 tailles, Kana® ECM isolé permet de souffler ou d’extraire l’air de locaux tertiaire en silence et avec sobriété jusqu’à 750m3/h.

Kana® ECM isolé s’inscrit dans la tradition des produits ECM France Air avec une grande polyvalence en terme de pilotage lorsqu’il est associé à la nouvelle télécommande EVOLYS® MC010.

Kana® ECM version solée :

• 3 tailles disponibles : 125, 160 et 200 mm

• conforme ERP 2015

• ultra fin et silencieux

• idéal pour la rénovation en tertiaire

• débit ajustable par potentiomètre intégré jusqu’à 750 m3/h

• variation de débit et régulation sur température avec la télécommande Evolys® MC010

Le moteur à commutation électronique pour réduire la consommation énergétique des installations CVC
Evolys® MC010

Un nouveau régulateur de débit d’air pour ventilateurs ECM France Air

France Air propose une toute nouvelle télécommande adaptée à l’ensemble des ventilateurs ECM France Air. Baptisée Evolys® MC010, elle est spécialement dédiée au pilotage des axiaux muraux et tourelles basse consommation à moteur ECM. En effet, ces ventilateurs ayant la particularité de ne pas être gainés, il est impossible d’utiliser un dispositif associé à une sonde de pression différentielle afin de moduler la vitesse de ventilation.

Avec Evolys® MC010, il est désormais possible de faire varier le débit d’un ventilateur ECM non gainé en l’absence de sonde de pression et ce sur n’importe quel signal d’entrée analogique 0-10V.

Evolys® MC010 (pour multi capteur 0-10V) est compatible avec des sondes de température, COv, CO2 ou hygrométrie. Il fonctionne en intérieur comme en extérieur grâce à son boîtier IP54, dispose d’une interface type touchpad et d’un afficheur multi segments pour un paramétrage simple et rapide.

Evolys® MC010 :

• idéal sur les axiaux ou les tourelles à moteur ECM pour moduler les débits selon l’occupation des locaux

• compatible avec l’ensemble des ventilateurs ECM France Air

Le moteur à commutation électronique pour réduire la consommation énergétique des installations CVC
Kaolyx® BC

Le 1er aérotherme eau chaude basse consommation à moteur ECM

Toujours à la pointe de la technologie, France Air innove dans le domaine du chauffage industriel en lançant la première gamme d’aérothermes eau chaude intégrant des ventilateurs avec moteurs à commutation électronique. L’aérothermie se met donc à l’heure de la basse onsommation et de l’automatisation chez France Air avec une nouvelle gamme de produits.

La gamme Kaolyx® BC est composée de 3 modèles : Kaolyx® BC 25, Kaolyx® BC 50 et Kaolyx® BC 25 inox. Ces 3 aérothermes, associés à des thermostats paramétrables, possèdent d’excellentes capacités de modulation du débit d’air et de puissance calorifique.

Equipés de moteur ECM, la gamme Kaolyx® BC offre une réduction des consommations électriques pouvant atteindre 40% par rapport à celles des aérothermes à moteur standard. Les moteurs ECM brushless (sans balai) disposent de rendements électriques dépassant 95%, et sont équipés en standard de contrôleurs de vitesse sophistiqués. Ces derniers sont capables d’interpréter avec des temps de réaction très courts les informations en provenance de thermostats et autorisent une variation du débit sur une plage optimisée.

La gamme Kaolyx® BC permet de souffler jusqu’à 4400m3/h (version BC inox). Le pilotage se fait soit par le biais du Thermostat Kaolyx® BC à commandes rotatives soit en utilisant le Thermostat Kaolyx® BC LCD avec écran de contrôle et capacité Modbus pour contrôle et renvoi d’information vers un superviseur de GTC.

Pilotables en batterie (jusqu’à 10 unités en utilisant un boîtier additionnel disponible en option), la gamme Kaolyx® BC permet de générer des économies annuelles substantielles à l’échelle des bâtiments industriels.

Kaolyx® BC :

• 3 modèles disponibles : Kaolyx® BC 25, Kaolyx® BC 50 et Kaolyx® BC 25 inox

• conforme ERP 2015

• ultra fin et silencieux

• débit ajustable jusqu’à 4 400 m3/h

• variation de débit et régulation sur température avec Thermostat Kaolyx® BC ou Thermostat Kaolyx® BC LCD

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Published by LV_RM - dans Chauffage-Refroidissement
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 20:42
Un module thermique d’Appartement (MTA), haut confort en chauffage et une production d’eau chaude sanitaire de qualité

Un module thermique d’Appartement (MTA), haut confort en chauffage et une production d’eau chaude sanitaire de qualité

Viessmann, partenaire multi-spécialiste et interlocuteur unique pour les marchés du chauffage et des énergies renouvelables, de l’habitat individuel aux immeubles collectifs, du tertiaire à l’industrie, répond à toutes les configurations par une offre large de solutions multi-énergies et multi-fonctions...

Nouveau concept imaginé et développé par le Bureau d’Études Techniques CARDONNEL Ingénierie, le Smart Thermogène Grid® répond parfaitement aux besoins du résidentiel collectif, neuf ou rénové, pour une gestion efficiente du chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Il s’adapte aux différents systèmes de génération de chaleur collectifs (réseaux de chaleur, chaudières, énergies nouvelles), tout en gérant et recyclant les énergies fatales et renouvelables du bâtiment et de son environnement.

Le concept Smart Thermogène Grid® intègre notamment un Module Thermique d’Appartement (MTA), commercialisé par Viessmann, avec gestionnaire d’énergie et de confort, une boucle de distribution de chaleur unique à 60-65 °C et une génération de chaleur collective qui peut également être exploitée pour la mutualisation des énergies renouvelables et fatales (énergies récupérées en ventilation ou avant évacuation des eaux grises - bains, douches...).

Le MTA complète ainsi judicieusement les solutions Viessmann telles que les chaudières murales gaz à condensation Vitodens 200-W (en cascade jusqu’à 900 kW), les chaudières gaz à condensation Vitocrossal (jusqu’à 1 400 kW) ou fioul/gaz basse température Vitoplex (jusqu’à 2 000 kW) et les composants qui peuvent leur être associés tels que les capteurs solaires plans et à tubes Vitosol ou les ballons d’ECS et tampons Vitocell (jusqu’à 2 000 litres).

Facile à installer et à entretenir (l’accès à l’ensemble des composants se fait par l’avant), le module MTA du Smart Thermogène Grid® conjugue les attraits du chauffage collectif, les avantages du chauffage individuel et le bénéfice de la récupération d’énergie renouvelable.

Novateur, compact à l’instar d’une chaudière murale pour une intégration réussie dans les appartements, le MTA est alimenté en eau chaude à 60-65 °C, pour assurer le chauffage (radiateurs, planchers chauffants ou centrale de traitement de l’air), l’eau chaude sanitaire, la gestion et la répartition de l’énergie en fonction des besoins des utilisateurs.

Ces modules garantissent un haut confort en chauffage et une production d’eau chaude sanitaire de qualité : en effet, aucun stockage ne s’avère nécessaire, éliminant ainsi tout risque de profilération de bactéries dans les installations. À chaque demande de soutirage, le module produit instantanément l’eau chaude sanitaire.

Le bien-être et le confort des occupants sont assurés par un fonctionnement silencieux du chauffage modulé selon leurs besoins, le tout piloté par un thermostat d’ambiance et une régulation avec système de comptage d’énergie intégré, pour une gestion au doigt et à l’œil. Autre atout du concept, la sécurité dans les logements. En effet, avec le MTA, aucune combustion ne se fait dans les logements.

Avec une conception bioclimatique cohérente de l’enveloppe, une bonne gestion des apports gratuits et un équipement ventilation simple flux modulé performant, la mise en place du concept Smart Thermogène Grid® permet d’aboutir à des réalisations RT 2012 à basse consommation, assorties de coûts d’investissement et d’exploitation particulièrement pertinents. Il répond aux exigences de la RT 2012* dans le résidentiel collectif en intégrant un système de comptage de l’énergie.

Cette innovation, fabriquée en France, a déjà obtenu plusieurs récompenses professionnelles : l’Or au palmarès du Concours de l’Innovation Batimat Interclima 2013 dans la Catégorie Gestion intelligente de l’énergie et le Premier prix des Trophées de l’Ingénierie performante CFP-ICO. Des gages, s’il en fallait encore, d’une haute technicité au service de l’efficacité énergétique dans le résidentiel collectif !

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Published by LV_RM - dans Chauffage-Refroidissement
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 07:46
Le PCRBT, des valeurs de Variation Temporelle nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012

Le PCRBT, des valeurs de Variation Temporelle nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012

Qu’est-ce que la Variation Temporelle :

C’est le paramètre qui définit (en degré K) le caractère homogène de la température générée par l’émetteur concerné. La Variation Temporelle est directement liée au Cep final par le fait qu’elle qualifie l’aptitude du système à produire une température homogène en utilisant le minimum d’énergie.

La Variation Temporelle est aussi dépendante de l’émetteur considéré. Dans le cas du PCRBT, naturellement homogène, l’influence est encore plus grande (sur notre exemple, une variation temporelle de 0,6 en PCRBT équivaut à des performances égales à une Variation Temporelle de 0,3 avec des radiateurs à eau).

Selon le système de qualification, les valeurs de Variation Temporelle peuvent être :

- certifiées : on utilise la valeur directe

- justifiée : la valeur mesurée est augmentée de 0,5

- sinon, on utilise la valeur par défaut de la RT 2012, soit 1,8

Le CSTB qui vient de s'équiper d'un banc d'essai a permis de tester les régulations des équipements PCRBT (Plancher Chauffant/Rafraichissant Basse Température) et d’en déterminer leur Variation Temporelle. Résultats, le PCRBT est l'une des solutions thermique efficace répondant à la RT 2012 confirmée par les valeurs réelles et mesurées de la Variation Temporelle.

Les résultats des essais d’orientation réalisés par COCHEBAT, syndicat national des fabricants de composants et de systèmes intégrés de chauffage, rafraîchissement et sanitaires, au CSTB montrent que les valeurs de Variation Temporelle des systèmes testés sont dans tous les cas de figure nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012.

Parallèlement la performance du PCRBT est mise en exergue dans une étude commandée par COCHEBAT à BBS Slama (Bureau d’Études spécialisé dans les calculs thermiques et climatiques de précision) après simulation de 4 000 configurations différentes. A titre d’exemple, sur une maison de 150 m2 (R+1 - T5), l’étude réalisée avec le moteur de calcul RT 2012 fait ressortir qu’à variation temporelle égale le PCRBT procure un gain direct de Cep de 2 à 4 % par rapport à un radiateur à eau.

Pour atteindre les exigences de la RT 2012, les systèmes PCRBT sont donc des solutions performantes, notamment face aux autres solutions de chauffage à eau chaude utilisant d’autres types d’émetteurs dont les radiateurs.

La marque CERTITHERM intégrera, début 2015, les nouvelles valeurs de Variation Temporelle dans les certificats.

Avec ces travaux et études, le PCRBT s’impose une fois de plus comme la solution efficiente, économe et confortable aussi bien dans le logement que dans les chantiers tertiaires ou commerciaux.

Le PCRBT, des valeurs de Variation Temporelle nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:52
Pour homogénéiser la température du logement, une distribution d’air chaud pour foyer fermé
Pour homogénéiser la température du logement, une distribution d’air chaud pour foyer fermé

Premier équipement de chauffage au bois, la cheminée à foyer fermé offre une bonne production de chaleur, à un coût moindre que les chauffages utilisant les énergies fossiles. Pour optimiser son rendement, homogénéiser la température du logement et réaliser des économies d’énergie, Autogyre propose le système de distribution d’air chaud Chemin’Air® «Grand Confort». Compatible avec tout type de VMC, il va récupérer la chaleur du foyer pour la répartir dans toutes les pièces principales de la maison. Équipé d’une filtration intégrée aux bouches d’insufflation, le système est facile et moins onéreux à entretenir, et améliore la qualité de l’air intérieur.

Le complément indispensable des foyers fermés pour homogénéiser la chaleur

Le système Chemin’Air® «Grand Confort» récupère, par dépression, l’air chaud contenu dans la hotte d’un insert. Il le mélange à de l’air neuf, puis le redistribue dans les pièces principales de la maison (séjour, bureau, chambre) via un réseau de conduits et de bouches d’insufflation filtrantes.
Avant d’être redistribué, l’air chaud passe dans un té de mélange équipé d’une grille de prise d’air neuf extérieur. Le mélange d’air passe ensuite dans un caisson motorisé.
Ce té apporte de l’air neuf dans l’habitat (50 % du débit insufflé) et préserve une qualité d’air intérieur satisfaisante.
Il permet de maîtriser la température d’insufflation, en limitant les gênes thermiques et les salissures dues aux fortes températures, et de minimiser la dépression dans la hotte et dans le foyer, en garantissant le non refoulement des fumé
es dans les pièces.

Autogyre-BoucheFiltré-CheminairGrandconfort

Autogyre-BoucheFiltré-CheminairGrandconfort

Un système avec filtre pour une meilleure qualité d’air intérieur

Les recommandations CSTB 2012 imposent, notamment, que le système soit muni d’un filtre et qu’il préserve une qualité d’air intérieur satisfaisante dans l’habitat. Conforme à la norme NF DTU 24.2 et aux recommandations 2012 du CSTB, le système Chemin’Air® «Grand Confort» Autogyre dispose de l’Avis Technique (n° 14/12-1766).

Pour simplifier les interventions et l’entretien des filtres, le Chemin’Air® «Grand Confort» est équipé d’une filtration intégrée aux bouches d’insufflation. À l’arrière de la façade de la bouche sont insérés des disques filtrants amovibles classe F5 (filtration poussière, pollen, spore...). Ainsi, le remplacement de ces derniers s’effectue par accès direct depuis la pièce, par simple démontage de la façade de la bouche. La filtration intégrée aux bouches réduit les coûts d’achat et d’entretien.

Rappel réglementaire sur la distribution d’air chaud

Le DTU 24.2 concernant les travaux d’âtrerie, mis en application le 20 décembre 2006, impose que tout système de distribution d’air chaud commercialisé dispose d’un avis technique délivré par le CSTB.
Les nouvelles recommandations imposent, en autre, la filtration de l’air insufflé et généralisent le mélange air chaud/air
neuf.

Un système UNIVERSEL pour maîtriser ses dépenses énergétiques

Compatible avec tout type de foyer fermé, neuf ou existant, toute VMC et ventilation naturelle, le système Chemin’Air® «Grand Confort» d’Autogyre s’adapte à toute puissance de foyer, qu’elle soit minimale ou maximale.

Pour homogénéiser la température du logement, une distribution d’air chaud pour foyer fermé

Des avantages de taille :
• Economies d’énergie : la chaleur produite par le foyer fermé est répartie de manière homogène dans les pièces principales.
• Qualité d’air : la filtration de l’air insufflé et l’apport d’air neuf extérieur (50 % du débit insufflé), maîtrisé et permanent, garantissent une meilleure qualité d’air dans le logement et ne perturbent pas le système de ventilation.
Confort thermique : la chaleur diffusée est douce, confortable (50 à 70° C) et homogène dans les pièces principales. Les écarts de température entre l’air ambiant et l’air insufflé sont limités, et toute détérioration des matériaux environnants (jaunissement des murs et plafonds liés aux fortes températures) est minimisée.
Un thermostat à déclenchement préréglé en usine démarre le caisson motorisé à 40° et l’arrête à 30°.
• Sécurité accrue : le principe d’aspiration air chaud/air neuf mélangés limite la dépression autour de la hotte et évite les risques de refoulement des fumées et des gaz de combustion dans le système de distribution d’air.
• Performant : le moteur, très silencieux et à faible consommation, dispose de 2 vitesses : mi-saison, haute saison. Le système est décliné en 2 motorisations, en fonction du nombre de pièces à chauffer, avec une isolation acoustique renforcée.
• Efficace : pour profiter au mieux de la chaleur disponible, le système peut être raccordé directement sur le carénage du foyer. Il permet de fonctionner quand le foyer est en phase «feu continu», c’est à dire que le foyer est rempli, pour produire de la chaleur toute la nuit. L’apport d’air de combustion est limité et la durée du feu augmentée.

NOUVEAU : Sonde déportée

Autogyre lance une sonde déportée pour le système Chemin’air®. Elle permet de déplacer le thermostat de déclenchement (Marche 70° C et Arrêt 60° C) au plus près du foyer afin d’optimiser la mise en marche du caisson motorisé. Ce dernier se met en marche dès que la hotte atteint 70° et s’arrête dès que la température de l’air insufflé est inférieure à 30°.

Prix de vente conseillé : 30,54 euros TTC

Pour homogénéiser la température du logement, une distribution d’air chaud pour foyer fermé
Sonde déportée

Sonde déportée

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:58
Familles à Energie Positive : c’est reparti pour cet hiver !

Familles à Energie Positive : c’est reparti pour cet hiver !

Hausse des prix de l’énergie, forte préoccupation des ménages pour le confort de leur logement et notamment le confort thermique, mobilisation citoyenne sur les questions énergétiques et climatiques, l’énergie est au cœur des préoccupations des familles ! Des familles prêtes et désireuses d’agir ! Comment ? En participant à la nouvelle édition du Défi Famille à Energie positive.

Familles à énergie positive est un défi d’économies d’énergie pour tous les particuliers qui souhaitent agir à leur échelle pour réduire leurs dépenses énergétiques en apprenant dans la convivialité.

Pour répondre au défi, les familles, regroupées par équipes, auront 6 mois pour réduire de 8% leur consommation d’énergie par rapport à l’hiver dernier, uniquement par des gestes du quotidien. Le défi se base sur le progrès global des participants : peu importe d’où l’on part, l’essentiel est de progresser ensemble. C’est la somme de toutes les astuces choisies dans le guide des 100 éco‐gestes fourni qui fera la différence.

Le Concours « Familles à Energie Positive » existe depuis 7 ans à l’échelle nationale. Pour la troisième année consécutive, l’Aquitaine a choisi de participer à ce défi, porté par la direction régionale de l’ADEME. La Ville de Bordeaux et l’Agglomération du Grand Périgueux sont déjà dans la course !

Famille à Energie Positive : Qu’est-ce que c’est ?

Le principe est simple : mobiliser toute une famille sur les économies d’énergies de tous les jours sans affecter son confort. En bref, démontrer qu’il est facile d’agir de façon concrète, mesurable et conviviale. Pour le foyer, l’objectif est de réduire sa consommation d’énergie de 8% au minimum. Et pour que le challenge soit une vraie prise de conscience, l’opération se déroule en hiver, pendant la période de chauffage, soit du 1er décembre 2014 au 30 avril 2015.

Des résultats nationaux impressionnants

Depuis la première édition lancée en 2008 par l’ONG Prioriterre, plus de 15 000 foyers ont rejoint les Familles à Energies Positives soit plus de 40 000 personnes ! L’an dernier, les 7500 foyers participants ont réalisé une économie d’énergie de 13 000 000 Kwh, soit la consommation complète de 750 logements. A l’échelle d’un foyer, cela représente une économie moyenne de 200€ par an. Des chiffres qui forcent à réfléchir ...

L’Aquitaine suit la tendance

Pour sa seconde participation, l’Aquitaine a réalisé 18% d’économie (+4 points par rapport à 2013) tout comme la moyenne nationale soit environ 3 300 kWh/an économisés par foyer. Les 218 familles participantes ont réussi à réduire leur consommation énergétique de 400 000kWh (contre 280 000 l’année précédente) et par conséquent les émissions des gaz à effet de serre de 19% (soit 2 300 tonnes de CO2 évitées) soit les émissions annuelles de 300 habitants.

A Paris, le défi a réuni pour l’édition 2013-2014, 80 familles qui démontrent que les solutions sont à portée de main pour réduire sa facture d’énergie. 82% des familles ont dépassé l’objectif des 8% d’économies par rapport à l’hiver dernier. Ainsi, en moyenne, elles ont réalisé 22% d’économie sur les consommations d’énergie et réduit de 21% les émissions de CO2.

C’est 78 115 kWh économisés, et près de 16,6 Tonnes de CO2 évitées soit l’équivalent de 1 762 tours de périphérique !

Cette année, de nouveaux partenaires sont mobilisés avec déjà la participation et le soutien de 7 nouvelles Mairies d’arrondissement.

Comment participer ?

Le concours « Famille à Energie Positive », c’est avant tout un moment de convivialité et de partage. Entre collègues, voisins, amis... formez votre équipe. Cela est bien connu, à plusieurs on se motive ! Une fois votre équipe constituée, il ne vous reste plus qu’à vous inscrire jusqu’au 15 novembre sur http://aquitaine.familles-a-energie-positive.fr/ . Un animateur local reviendra vers vous pour un premier contact et vous accompagner tout au long de l’aventure.

Les familles qui souhaitent participer à la troisième édition du concours sur l’hiver 2014-2015 peuvent se rendre sur le site : www.aquitaine.familles-a-energie-positive.fr

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:48
Du solaire thermique haute température pour l’ecoquartier Vidailhan à Balma
Du solaire thermique haute température pour l’écoquartier Vidailhan à Balma

Sous l’impulsion de la Ville de Balma, du Grand Toulouse et de la société d’aménagement OPPIDEA, Cofely services a conçu, financé et réalisé un bouquet innovant d’énergies pour optimiser l’efficacité énergétique et environnementale du réseau urbain de l’écoquartier de Vidailhan. C’est un ensemble composé d’entreprises, de plusieurs petits îlots d'habitation, de commerces, de services, d’une école et d'une maison de quartier articulés autour d'un vaste jardin.

80 % des besoins énergétiques couverts par les énergies renouvelables

25 500 tonnes de CO2 évitées sur la durée du contrat pour une durée d’exploitation de 25 ans

Le recours aux capteurs solaires haute température combiné à une biomasse, le bois- énergie, couvrira plus de 80 % des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’écoquartier. Cette combinaison permettra par ailleurs d’éviter le rejet annuel de plus de 1 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, par rapport à une énergie fossile, soit la consommation moyenne de 5 500 voitures effectuant l’aller-retour Toulouse-Paris. Le gaz sera utilisé en appoint des énergies renouvelables.

Pour les occupants de l’éco-quartier, cette chaleur produite de manière centralisée permet de garantir des tarifs stables dans la durée, ainsi que le bénéfice d’une TVA à taux réduit à 5,5 %, grâce à une alimentation en énergies renouvelables supérieure à 50 %.

Une première en France : le solaire haute température

Le centre de recherche de Cofely, Cylergie, a travaillé en partenariat avec un bureau d’études pour proposer une nouvelle génération de capteurs solaires tubulaires sous vide de grande puissance. Ils amplifient le rayonnement solaire et permettent donc de produire une chaleur haute température. Contrairement aux capteurs solaires thermiques traditionnels qui assurent le chauffage de l’eau sanitaire, les capteurs solaires haute température produisent une eau surchauffée à 130° qui, via un échangeur, permet d’alimenter de fournir le chauffage des bâtiments reliés au réseau urbain.

Les capteurs sont installés dans l’enceinte du quartier, sur un «champ» solaire de 650 m2 parfaitement intégré à l’environnement.

L’investissement d’un montant de 3,5 millions d’euros, a obtenu le soutien financier de l’ADEME à hauteur de 1,3 million d’euros.

Les travaux ont été achevés à l’été 2014.

Image : © Christiane Wanaverbecq - Sur la ZAC de Vidailhan à Balma, en périphérie de Toulouse, Cofely Services a mis en service un champ de capteurs solaires «haute température» associé à une chaudière biomasse.

Ce quartier de Balma de 31 ha, au cœur d’une ZAC multisite de 106 ha, est situé à l’est de Toulouse, à 5 km de la place du Capitole. Une ligne de bus et des liaisons douces sont appelées à le relier au centre-ville de Balma et au métro. A terme, des bureaux et 1 230 logements de formes et typologies variées accueilleront 2 800 habitants et 2 600 emplois. Cette mixité sociale et fonctionnelle s’accompagne d’espaces végétalisés généreux qui confortent la végétation préexistante. En partie centrale, un vrai cœur de quartier regroupe commerces, centre social et grand parc. Un accent particulier a été mis sur une gouvernance participative large, inscrite dans la durée.

EPCI porteur : Communauté urbaine du Grand Toulouse 􏰀

Type de projet : Extension urbaine maîtrisée 􏰀

MOA : OPPIDEA 􏰀

Urbaniste et architecte-conseil : KCAP Architects & Planners / DROIT DE CITÉ / MUTABILIS paysage 􏰀

MOE / BET: A&P Dumons / MUTABILIS Paysage

AMO : SOCOTEC / EcoQuartier SCE /HOLISUD 􏰀

Partenaires opérationnels : TISSEO- SMTC, RTE, COFELY-GDF Suez

Du solaire thermique haute température pour l’ecoquartier Vidailhan à Balma

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 07:50
Pour se préparer, se former à  la directive ErP (Energy Related Product) CHAPPEE vous accompagne

Pour se préparer, se former à la directive ErP (Energy Related Product) CHAPPEE vous accompagne

Dans moins d'un an, le 26 septembre 2015, la directive ErP (Energy Related Product) s'appliquera aux dispositifs de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire.

En définissant de nouveaux objectifs de rendement énergétique, la nouvelle réglementation s'inscrit dans la mission de promotion de l'écoconception des équipements, afin d'améliorer l'efficacité énergétique et de protéger l'environnement. Elle concernera les pompes à chaleur y compris hybrides, les chaudières hors combustible solide / cogénération, les chauffe-eau et les ballons de stockage, qu'ils soient destinés à des applications collectives ou individuelles.

Figurant parmi les leaders en France dans le domaine des solutions de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire, Chappée ne cesse de développer des produits axés sur le confort et l'efficacité énergétique afin de répondre au mieux à ses engagements environnementaux. À la fois concepteur, constructeur et accompagnateur lors de la mise en service de ses produits, Chappée maîtrise donc toute la chaîne de valeurs de la production, lui permettant de proposer des solutions fiables et à des tarifs parmi les plus compétitifs du marché.

Chappée anticipe les exigences de la nouvelle réglementation en proposant des solutions conformes à la directive ErP, mais également un ensemble de services afin d'accompagner au mieux ses clients artisans installateurs et distributeurs à tirer profit de ce nouveau contexte marché.

DEUX DIRECTIVES ET DES CONTRAINTES SPÉCIFIQUES

La directive ErP est structurée autour de deux axes :

- La directive Ecodesign fixe des exigences d'écoconception et définit pour chaque catégorie de produit les limites de rendement énergétique et d'émissions polluantes ou sonores. Elle s'applique assez largement aux chaudières, pompes à chaleur, ballons d'eau chaude et à toutes les solutions disposant d'un circulateur intégré et concerne tous les produits de moins de 400 kW - ce qui représente environ 90% du marché - ainsi que tous les ballons jusqu'à 2 000 l.

- La directive Labelling concerne plus spécifiquement les produits domestiques. Elle vise à normaliser l'étiquetage des produits afin que leurs performances soient désormais « lisibles » pour le grand public. Les consommateurs pourront ainsi mieux s'orienter vers des solutions performantes. Ce labelling existe déjà pour les produits blancs, les ampoules, les voitures, les logements, les téléviseurs, et à partir du 26 septembre 2015, il concernera également les solutions de chauffage et d'eau chaude sanitaire. La directive Labelling concerne toutes les chaudières de moins de 70 kW et les ballons de moins de 500 l.

LA DIRECTIVE ErP, UNE OPPORTUNITÉ PLUS ENCORE QU'UNE CONTRAINTE

La directive ErP constitue indiscutablement un véritable bouleversement en termes de gammes de produits, puisque de nombreux produits et même des gammes toutes entières ne pourront plus être commercialisées après septembre 2015. Tous les fabricants de solutions de chauffage doivent donc se préparer à opérer cette transition. Chappée a notamment étudié l'adéquation de chacune de ses gammes avec les normes de la directive ErP. De nombreuses gammes de solutions répondent déjà aux exigences de la directive, telles que les pompes à chaleur et certaines chaudières (Luna

Platinum HTE, Bora Nova HTE) et Chappée continue de bénéficier des investissements du groupe BDR Thermea pour faire évoluer son offre de produits.

Chappée,qui est aujourd'hui plus que jamais une société reconnue par l'ensemble de la filière pour sa qualité de service, a entrepris une seconde phase d'anticipation, en communiquant auprès des professionnels du secteur.

La vérification de la conformité des produits suivant la directive Ecodesign ainsi que la classification suivant la directive labelling impliquent toutes les deux des calculs de performance basés sur des tests thermiques et tests de rendement sanitaire.

Ces tests sont réalisés sur des bancs de tests normalisés par les R&D du groupe BDR Thermea.

Or, si le niveau de performance d'un produit isolé est clairement affiché, l'association (« package ») de différentes solutions multi énergie telles que les associations « PAC + chaudière » ou « solaire + chaudière » est bien plus complexe à évaluer.

La directive ErP représente donc, pour les artisans notamment, de nouvelles tâches à accomplir et de nouvelles habitudes à prendre. Chappée prévoit donc de les accompagner dans chaque démarche, et de leur proposer des outils afin de répondre au mieux à ces nouvelles contraintes. Un outil en ligne sera mis à disposition des installateurs et leur permettra d'afficher l'étiquette énergétique de la solution proposée. Les installateurs appréhenderont plus facilement les nouvelles exigences ErP et pourront eux-mêmes proposer une offre de services complète.

« Avec la directive ErP disparaîtront des catégories de produits, telles que les chaudières basse température, au profit de technologies plus performantes, plus économiques, et respectueuses de l'environnement, commente Jean-Pascal Rabut, Directeur Marketing chez Chappée. Si la directive implique de nouvelles contraintes, elle doit surtout être perçue comme une opportunité de renouveler les gammes et de démocratiser notamment les produits à condensation, qui sont déjà la norme en Angleterre depuis une dizaine d'années. Mais c'est également une opportunité pour nousde consolider nos liens très forts avec nos partenaires distributeurs et les installateurs. Nous travaillons main dans la main avec les acteurs de la filière et mettons à leur disposition des outils afin d'appréhender au mieux la transition vers les exigences de la Directive ErP. »

Chappée figure parmi les leaders sur le marché français des solutions de chauffage et d'eau chaude sanitaire. La marque ne doit pas seulement son succès (+5 à 7 % sur le marché du collectif au cours des deux dernières années) aux produits qu'elle développe et commercialise depuis 150 ans, mais également à son offre de services enrichie et innovante. Ainsi, Chappée met aujourd'hui à la disposition des professionnels de nouveaux services à forte valeur ajoutée : un fond documentaire technique destiné à faciliter la saisie dans les moteurs de calcul des performances, une salle de formation Haute Puissance et une cellule de préconisation des produits de chauffage collectif et tertiaire. L'objectif est triple : Informer, Former et Accompagner en amont et tout au long de la mise en œuvrede solutions techniques.

INFORMER

1. LE FOND DOCUMENTAIRE

De nombreux professionnels déplorent un réel manque de données à forte valeur ajoutée (calculs de dimensionnement, schémas de principe, etc.) qu'ils pourraient consulter afin de décrire les produits avec davantage de précision et les intégrer à leurs propositions.

Les documents produits par les bureaux d'étude ne sont pas toujours mis à la disposition des exploitants et des installateurs lors de la réalisation du projet ; ce qui peut générer des problèmes de mise en œuvre.

Chappée a donc constitué un fond documentaire sur son site internet, accessible et téléchargeable à l'aide d'un simple mot de passe. Il ne s'agit pas seulement de fiches techniques et de mises en œuvre, mais également de tests d'essai, tests de rendement, tests acoustiques, etc., soit l'ensemble des données et informations qui structurent un dossier technique complet. Toutes ces données visent à faciliter la saisie dans les moteurs de calcul utilisés par les bureaux d'étude.

FORMER

2. LA SALLE DE FORMATION HP

La salle de formation Haute Puissance de Chappée invite tous les acteurs de la filière à se former aux solutions les plus techniques (telles que le solaire collectif) afin de monter en compétence.

Sur plus de 70 m2, Chappée présente l'ensemble de ses solutions, dont la nouvelle gamme de chaudières sol gaz - Power Evolution HTE. Sept postes de travail différents sont disposés au sein de la salle de formation et répondent à plusieurs applications. Depuis le début de l'année 2014, la salle Haute Puissance de Chappée a ainsi accueilli plus de 150 stagiaires (personnel de bureaux d'étude, exploitants, installateurs, etc.).

ACCOMPAGNER

3. LA CELLULE DE PRÉCONISATION

La cellule de préconisation a pour objectif d'aider les professionnels à optimiser les systèmes de chauffage collectif. Son originalité : les accompagner en amont et à chaque étape de la mise en œuvre.

Comment optimiser le rendement d'une chaufferie ? Comment réduire la consommation électrique ? Autant de questions qui trouvent des réponses concrètes auprès de la cellule de préconisation Chappée. Celle-ci soutient l'équipe prescription (composée d'une douzaine de personnes) qui visite les professionnels (bureaux d'études, maîtres d'ouvrages, exploitants...) et détermine avec eux les solutions les plus adaptées à leurs besoins. La cellule de préconisation intervient alors en deux étapes :

§ dans un premier temps, et suite à une première visite du chantier, la cellule de préconisation fournit le schéma de principe de l'installation idéale (calcul de dimensionnement, simplification des calculs d'accessoires, lignes de régulations, etc.) et établit le chiffrage pour optimiser la chaufferie, tout en rappelant les bonnes pratiques et les écueils à éviter,

§ dans un second temps, lorsque le projet entre en phase de réalisation, Chappée est en mesure de fournir toutes les préconisations et schémas de principe établis. Cet accompagnement permet également de se prémunir des erreurs d'interprétation du schéma de principe ou de mises en œuvre.

La cellule de préconisation Chappée s'appuie sur une quinzaine de techniciens qui supervisent la mise en œuvreau quotidien, et sur un vaste réseau de 500 stations techniques agréées Chappée à travers le territoire, dont 200 sont dédiées aux produits les plus techniques.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 06:54
Réduction de 69% des consommations énergétiques pour un centre socio-culturel à Rueil-Malmaison (92)

Réduction de 69% des consommations énergétiques pour un centre socio-culturel à Rueil-Malmaison (92)

La ville de Rueil-Malmaison est engagée depuis les années 2000 dans une démarche d’agenda 21. Ceci s’est notamment traduit par la réalisation d’un Bilan Carbone® sur le patrimoine communal suite auquel la ville a pris l’engagement de réduire ses consommations énergétiques.

Quand en 2005 l'usine de l’Institut Français du Pétrole cesse son activité, le terrain est scindé en trois lots : deux sont revendus à des promoteurs ; le troisième est donné pour un euro symbolique à la ville de Rueil-Malmaison. La ville fait le choix de conserver les bâtiments administratifs présents sur cette parcelle dans une volonté de valorisation patrimoniale et de regrouper les activités socio-culturelles du quartier en ouvrant cet équipement sur un square public. L'objectif environnemental souhaité et affiché par la municipalité est de réaliser une réhabilitation exemplaire en matière d’énergie et d’environnement.

Les services techniques de la ville sont chargés de la maîtrise d'œuvre du projet et, plus particulièrement, le service architecture et bâtiment qui s'associe avec des bureaux d'études spécialisés pour développer cinq cibles principales : la réduction de la consommation d'énergie, l'utilisation de l'énergie renouvelable, la récupération de l'eau de pluie, la qualité de l'air intérieur et l'accessibilité des personnes à mobilité réduite.

Ce projet s’inscrit dans les objectifs du label BBC réhabilitation 2005 avec la mise en place d'une isolation renforcée, l'utilisation de pompes à chaleur (PAC) sur nappe phréatique pour le chauffage et le rafraîchissement et la mise en œuvre d'une ventilation double-flux avec récupération de chaleur. D'autre part, un système de récupération d'eau de pluie est mis en place pour limiter les consommations d'eau potable. Ces dispositifs répondent aux préoccupations environnementales de la ville de Rueil-Malmaison, en cohérence avec une volonté de réduction des consommations et donc des coûts d'exploitation des bâtiments publics.

Les bâtiments représentent 75% de la facture énergétique d’une commune. Réduire leur consommation est donc un enjeu important celle-ci. Cette opération a été lauréate d'un appel à projets lancé par la Direction Régionale de l’ADEME et la région Ile-de-France, conduisant à un suivi des performances énergétiques sur une durée de trois ans.

Photo : Eclairage de nuit - © DST Rueil-Malmaison

Vue générale - © DST Rueil-Malmaison

Vue générale - © DST Rueil-Malmaison

Le chantier du projet débute en juin 2010 par le désamiantage des deux bâtiments existants. En novembre, l'opération proprement dite commence par la démolition-reconstruction des structures porteuses, trop faibles pour supporter la charge demandée, tout en conservant les façades existantes. La réception a lieu en décembre 2011. Pour atteindre l'objectif de consommation fixé durant les études, les travaux se sont portés principalement sur :

- Une isolation renforcée, par la pose de 10 à 20 cm de PSE (polystyrène expansé) à l’intérieur du bâtiment afin de conserver les façades existantes ;

- Un chauffage-rafraîchissement, par des forages géothermiques (35 m de profondeur) sur nappe phréatique alimentant des PAC reliées à une ventilation double-flux avec récupération de chaleur et à des planchers chauffants ;

- Un pilotage par GTB (Gestion Technique du Bâtiment, système électronique pour contrôler les équipements techniques d'un bâtiment) permettant de gérer le suivi des consommations, l'état et les horaires de fonctionnement des équipements.

D'autre part, un système de récupération d'eau de pluie est mis en place pour l'alimentation des chasses d'eau des sanitaires et l'arrosage. Le trop-plein résultant d'une forte pluie est infiltré gravitairement dans des casiers de récupération enterrés sous le jardin public.

Les travaux permettent de réduire les consommations énergétiques de 69% par rapport aux consommations initiales et de 42% par rapport au projet de référence. Une économie de 147 tonnes de CO2 est ainsi faite chaque année.

Bâtiment C - © DST Rueil-Malmaison

Bâtiment C - © DST Rueil-Malmaison

Focus

La qualité finale du projet provient d’un plan qualité mis en place par la mairie consistant à contrôler systématiquement chaque phase de la construction. Ces contrôles sont basés sur le respect des prescriptions du cahier des charges. Ce plan qualité a été sanctionné et vérifié en fin de chantier par une batterie de tests :

- test de perméabilité à l'air pour contrôler que le débit de fuite était inférieur à 3 m3/h/m2, (moyenne de 2,7 m3/h/m2 sur les deux bâtiments) ;

- test acoustique permettant, grâce à la pose de joints sur les huisseries, de compenser certains ponts phoniques entre pièce ;

- étude d'éclairement pour vérifier le respect des niveaux de luminosité.

Facteurs de reproductivité

Ce type d'opération permet :

- de familiariser l'ensemble de la chaîne décisionnelle (élus, directeurs généraux, services techniques, utilisateurs) à la performance énergétique.

- d'envoyer une image forte sur la manière de construire la ville et sur les intentions de la municipalité en matière de construction durable.

Les aides apportées par l'ADEME, la Région Île-de-France et le Conseil Général des Hauts-de-Seine pour ce projet, permettent le portage financier des surcoûts engendrés lors de la mise en œuvre de technologies nouvelles.

Centrale de traitement de l'air - © DST Rueil-Malmaison

Centrale de traitement de l'air - © DST Rueil-Malmaison

Organisme

Ville de Rueil-Malmaison

Partenaires

- ADEME Direction régionale Ile-de- France

- Conseil régional Ile-de-France

- Conseil général des Hauts-de-Seine

Coût

- Total des investissements : 6 500 k€ TTC

- Financements ADEME : 57,45 k€ HT

- Conseil Régional Ile-de-France : 57,45 k€ HT

- Conseil Général des Hauts-de-Seine: 200 k€ HT

Surface

- SHON : 876 m2 (Bâtiment B) + 273 m2 (Bâtiment C)

Bilan « Développement Durable » en chiffres

- Economie de 147,2 tonnes CO2/an par rapport à l'existant

- Diminution des consommations énergétiques de 69% par rapport aux consommations initiales

Dates clés

Décembre 2011

Bâtiment B - © DST Rueil-Malmaison

Bâtiment B - © DST Rueil-Malmaison

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 06:50
54 pieux thermoactifs au Centre de maintenance des tramways de Tours

54 pieux thermoactifs au Centre de maintenance des tramways de Tours

Le SITCAT est chargé d’organiser les transports en commun à l’échelle des 25 communes qui composent la communauté d’agglomération de Tours ainsi qu’à Tours même. A ce titre, elle est à l’origine du projet de construction d’un tramway destiné à répondre à l’augmentation des déplacements sur l’agglomération et rompre l’isolement de certains quartiers de la ville. La première ligne, inaugurée le 31 août 2013, dessert 62 000 habitants tout au long des 15 kilomètres de ligne, et une seconde ligne est à l’étude pour 2020. L’entretien et le remisage des 21 rames de tramways qui composent la flotte sont assurés par le centre de maintenance à l’extrémité nord de la ligne.

D’une surface totale de 7870 m2, ce centre est divisé en deux zones principales : une partie atelier, regroupant la station de lavage, la station-service, les installations d’entretien et le centre de remisage ; et une partie administration avec les bureaux, poste de commande centralisée, salles de formation, locaux pour le personnel...Au total, ce sont près de 200 salariés qui travaillent sur ce site capable d’accueillir jusqu’à 45 rames de tramways.

La construction de ce centre s’est faite selon une démarche BBC (Bâtiment Basse Consommation) : un soin particulier a été apporté au bâti (orientation, isolation et vitrages) et aux systèmes énergétiques, avec notamment l’installation de près de 1500 m2 de panneaux photovoltaïques et la mise en place d’un système géothermique pour le chauffage et le rafraîchissement des bureaux. Par ailleurs, les eaux de pluie sont récupérées pour le lavage des rames, les eaux sales étant ensuite recyclées.

La totalité des besoins de chauffage et de froid du centre est assurée par le système géothermique dont les tubes de captage sont directement intégrés aux fondations du bâtiment. C’est une installation très originale qui offre l’avantage de diminuer le coût d’investissement du système de chauffage. Il s’agit de l’un des premiers projets sur fondations thermoactives de la région Centre.

Le bâtiment compte 500 pieux dont 54 pieux thermoactifs espacés de 10 mètres, d’une longueur de 15 mètres, contenant chacun 4 tubes en PEHD. Ces pieux sont situés sous la zone de bureaux, qui supporte moins de poids que la partie atelier du centre de maintenance. Une pompe à chaleur extrait les calories du sol, puis la diffusion de chaleur ou de rafraîchissement dans les bureaux se fait grâce à des ventilo convecteurs, l’appoint étant assuré par une chaudière gaz. L’excédent de chaleur produite est utilisé pour chauffer les ateliers.

Par-rapport à la solution de référence avec une chaudière à gaz, l’installation géothermique permet une économie sur les charges d’exploitation de 1,10 € HT/m2. Le temps de retour sur investissement de cette installation est estimé à 8 ans, contre 11 ans dans le cas d’une chaudière gaz à condensation.

Par-rapport à une solution gaz, cette installation permet d’éviter le rejet annuel de 45 tonnes de CO2, et consomme 178 MWh d’énergie primaire de moins.

54 pieux thermoactifs au Centre de maintenance des tramways de Tours

Focus

En tant que système innovant, ce dispositif sur pieux énergétique a bénéficié d’une Appréciation Technique d’Expérimentation (ATEx) du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. L’ATEx vise à évaluer un procédé pour en faciliter les premières réalisations. Ici, l’incertitude concerne la réponse thermique du sol et le comportement du béton. Tous les paramètres de pression, température, débit sont suivis afin d’être analysés en détail. Suite à la réalisation de plusieurs opérations similaires, le CSTB a par ailleurs, émis un Avis technique qui intègre la conception et la mise en œuvre de ces systèmes.

Facteurs de reproductibilité

Ce système de pieux énergétiques intégrés aux fondations et donc sur lesquels repose la structure du bâtiment présente des coûts d’investissement attractifs : les sondes sont intégrées aux pieux lors de la construction de l’ouvrage, ce qui n’engendre ni coûts de travaux supplémentaires, ni coûts de forage. En revanche, une étude doit être soigneusement menée afin de s’assurer que les sondes ne perturbent pas la structure géologique du terrain sur lequel reposent les fondations.

Enseignements :

M. Jean-Baptiste Bernard, Associé Gérant Ecome Ingénierie : « Cette technique de captage de l’énergie géothermique par les pieux de fondation est à étudier dès la conception du bâtiment. Ce procédé fait désormais l’objet d’un Avis Technique du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), ce qui permet sa prise en charge par les assurances, et facilite la reproduction d’opérations mettant en œuvre des procédés similaires. Il est à noter que d’autres éléments de structure peuvent être activés tels que les dalles de fondation, les parois moulées ou les tunnels. »

Organisme

Maître d’ouvrage : SITCAT (Syndicat Intercommunal des Transports en Commun de l’Agglomération Tourangelle)

Maître d’ouvrage délégué : CITE TRAM

Partenaires

- Région Centre

- Communauté d’agglomération Tour(s)

Plus

- Etat

- Europe (FEDER)

Coût

145 k€ pour les opérations géothermiques, répartis entre :

- 75 k€ HT pour l’équipement thermoactif des pieux

- 50 k€ pour la PAC

Bilan en chiffres

- Environnement : 45 tCO2/an

- Energétique : 178 MWh/an d’énergie primaire

- Economie : 1,10 € HT/m2

Date de lancement

2012

54 pieux thermoactifs au Centre de maintenance des tramways de Tours

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 06:50
Un partenariat pour la formation des entreprises en chauffage-sanitaire

Un partenariat pour la formation des entreprises en chauffage-sanitaire

Accueillant et formant depuis des années les professionnels installateurs du monde du bâtiment sur son centre de formation technique de Cholet, Nicoll renforce encore son soutien auprès de ses partenaires. Face à un contexte concurrentiel de plus en plus difficile et impactant, Nicoll ambitionne en effet de développer encore plus sa stratégie de formation et d’investir dans des outils apportant une véritable valeur ajoutée à ses clients professionnels... Ainsi, le 8 juillet prochain a été inauguré un nouvel espace spécialement dédié aux formations Nicoll, au sein du CFA Eurespace, établissement dépendant de la CCI Maine-et-Loire.

Ce partenariat s’inscrit dans le prolongement logique d’une collaboration fructueuse instaurée depuis plusieurs années entre Nicoll et la CCI Maine-et-Loire ; en effet, Nicoll et Eurespace préparent notamment les candidats apprentis aux sélections régionales et nationales des Olympiades des Métiers dans le domaine du sanitaire et du chauffage pour lesquelles Nicoll met à disposition les produits et le matériel nécessaire à la réalisation des épreuves. Logique donc que ces deux entités établissent une nouvelle collaboration gagnante concernant cette fois la formation des professionnels du sanitaire et du chauffage (installateurs et négociants) du Grand Quart Nord Ouest de la France.

Les formations proposées sont une véritable garantie pour les professionnels d’actualiser leurs connaissances voire d’acquérir de nouveaux champs d’activité en élargissant leurs domaines de compétence. Sur l’ensemble des modules de formation proposés par Nicoll, 3 seront, dans un premier temps, dispensés dans le cadre du partenariat avec Eurespace : formations axées sur les risques et les responsabilités liés aux problèmes d’étanchéité des réseaux.

Faisant la part belle à la présentation du contexte environnemental, des normes, des matériaux et techniques en vigueur, comme des problématiques du quotidien, ces formations alliant théorie

et pratique, sont dispensées par deux professionnels : l’un, enseignant formateur permanent en génie climatique à Eurespace, apporte la connaissance et le contenu technique ; le second formateur technique Nicoll, apporte la mise en avant et en situation des solutions développées par Nicoll pour répondre à chaque problématique rencontrée.

Nicoll et Eurespace mettent ainsi à disposition des stagiaires une salle de formation dédiée ainsi qu’un espace spécifique mettant en scène, sur une plateforme technique, les solutions Nicoll les plus performantes et innovantes en plomberie, sanitaire et chauffage, permettant aux stagiaires de les tester et d’en apprécier les performances.

A noter que ces formations peuvent être imputées sur le budget de formation obligatoire des entreprises, car Nicoll, en qualité d’organisme de formation est habilité à conclure des conventions avec les entreprises.

L’objectif de ce dispositif étant de former la 1ère année plus de 300 professionnels.

Un partenariat qui devrait rapidement faire école puisque Nicoll souhaite offrir toujours plus de proximité à ses partenaires, en dupliquant cet exemple avec d’autres CFA implantés en régions.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 06:46
A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

Afin de surmonter les coûts liés aux consommations énergétiques, un réseau de chaleur et de refroidissement a été réalisé sur le toit d’un immeuble situé dans le quartier Jacques Cœur.

La Ville de Montpellier a donc fait appel à la SERM pour l’installation d’une climatisation solaire sur le toit de l’immeuble l’Arche Jacques Coeur, desservant ce bâtiment ainsi que la résidence l’Amiral (quartier Jacques Coeur), soit plus de 11 000 m² de bureaux, 3 000 m² de commerce et 170 logements.
Ce nouvel équipement permettra donc de réduire de 40 tonnes la production de CO2 par an, soit l’équivalent de 25 voitures roulant 10 000 km par an et permettra la production, à partir du soleil, de la climatisation et de l’eau chaude sanitaire.

Les conditions climatiques méditerranéennes représentent un atout et une contrainte au confort dans les bâtiments aussi bien tertiaires que d’habitation. Le confort d’été est ainsi une problématique à laquelle est confrontée la région montpelliéraine et la Société d’équipement de la Région Montpelliéraine (SERM) travaille depuis plus de 15 ans sur des solutions innovantes, de préférence à base d’énergie renouvelables, pour répondre aux besoins de rafraîchissement de la ville. C’est ainsi qu’en 2012, elle a mis en place une solution de climatisation solaire visant à valider l’intérêt de cette solution avant de l’étendre à d’autres projets.

Le quartier l’Arche Jacques Coeur avec deux bâtiments d’utilisation mixte tertiaire (11000 m²) et habitation (10 800 m² - 167 logements) et commerces (3000 m²) avait besoin d’être climatisé. Un travail a été fait en amont pour développer des solutions passives pour le confort d’été (ventilation naturelle), mais depuis 10 ans, force est de constater que les températures estivales poussent les habitants à installer leur propre climatisation à détente directe.

Des solutions passives permettant d’améliorer le confort d’été (ventilation naturelle) avaient été développées au préalable, mais l’augmentation des températures enregistrées sur la période 1980 – 2003 et surtout la moindre tolérance des habitants aux fortes chaleur a conduit à la multiplication des systèmes individuels de climatisation.
La climatisation solaire est destinée à remplacer partiellement les solutions existantes pour la production d’eau chaude sanitaire et la climatisation de cet ensemble de bâtiments. Elle permettra d’introduire une part d'énergie renouvelable dans le mix énergétique de la microcentrale qui alimente ces îlots d'immeubles.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme Emergence, initiative des professionnels du solaire, dont l’objectif est de favoriser le développement de projets de climatisation ou de chauffage solaire de qualité : les projets doivent répondre à une grille de critères sélective et intégrer un suivi rigoureux, moyennant quoi ils peuvent avoir accès à un soutien financier de l’Ademe.

Les critères techniques sont :
- la cohérence du projet : bâtiments cibles à faible consommation, énergie solaire utilisée pour le chauffage et pour la climatisation
- le niveau d’énergie utile calorifique (sur tout le territoire français) valorisé : 350 kWh/m².an au minimum
- l’efficacité frigorifique du système : COPélec supérieur à 5


Refroidisseurs adiabatiques

Fonctionnement

240 m2 de capteurs solaires thermiques haute efficacité (double vitrage) sont installés en toiture du bâtiment de bureaux et commerces. L’installation solaire est en système autovidangeable, c’est-à-dire que le circuit intègre une protection contre les surchauffes et le gel grâce à un ballon tampon.

Les capteurs solaires permettent le préchauffage de l’eau chaude sanitaire toute l’année ainsi que la production d’une partie de la climatisation en été. La climatisation est assurée par une machine à absorption d’une puissance nominale de 35 kW, fonctionnant à une température entre 70 et 95°C. Le cycle du fluide frigorigène est similaire à celui d’une climatisation électrique traditionnelle, à ceci près que la compression mécanique est remplacée par une « compression thermochimique » (plus précisément, une augmentation de la température et de la pression).

La climatisation est assurée par une machine à absorption à simple effet à Bromure de lithium, d’une puissance nominale de 35 kW fonctionnant à une température entre 70 et 95°C. Le cycle du fluide frigorigène est similaire à celui d’une climatisation électrique traditionnelle, à ceci près que la compression mécanique est remplacée par une « compression thermochimique » (plus précisément, une augmentation de la température et de la pression).

La chaleur est apportée à la machine à absorption par les capteurs solaires. L’évacuation de la chaleur produite par la climatisation est réalisée par un aérorefroidisseur adiabatique (efficacité plus grande qu’un système conventionnel impliquant des faibles consommations d’électricité et d’eau et non soumis à la réglementation anti-légionelles). Les frigories produites par le groupe à absorption empruntent le circuit d’eau glacée déjà présent dans les locaux, muni à ses extrémités de ventilo-convecteurs.

Les performances mesurées sont élevées : la pompe présente un coefficient de performance annuel de 16,6 (c’est-à-dire 16,6 kWh d’énergie produite à partir d’1 kWh électrique consommé) et l’installation globale une productivité solaire de 554 kWh/m2.an.

L’installation couvre ainsi 14% des besoins en eau chaude sanitaire et en froid. Elle permettra d’éviter le rejet de 40 tonnes de CO2 par an en comparaison avec une solution conventionnelle (groupe froid et chaudière gaz). Une campagne de mesure de deux ans, lancée en 2013, permettra de confirmer ces performances.

Résultats :

- COP électrique annuel prévu : 16,6 = ratio entre la production d'énergie thermique solaire (en climatisation et en production d'eau chaude sanitaire et la consommation d'énergie électrique des auxiliaires du système solaire.


- Productivité solaire : 554,8 kWh/m².an

- CO2 évité : 40 tonnes/an, soit l’équivalent de 25 voitures roulant 10 000 km/an (En comparaison avec une solution conventionnelle, groupe froid et chaudière gaz)

Climatisation solaire, enseignements

On notera qu'un climat sec et ensoleillé est largement favorable à cette technologie.

La climatisation solaire étant un système coûteux à l’investissement, des mesures pour réduire les besoins de froid doivent être envisagées en premier lieu.
Il doit y avoir de l’espace pour installer les capteurs solaires et un moyen d'évacuer la chaleur du circuit de refroidissement.
La surface nécessaire étant importante, un bâtiment de moins de 3 étages par exemple est favorable.
Pour que le taux de couverture des besoins par la climatisation solaire soit important, il faut que les besoins de climatisation aient lieu principalement entre 10h et 18h.
La technologie étant encore peu répandue, le coût d’investissement est très supérieur à celui d’un système classique. Il faut donc à la fois une capacité d’investissement et une motivation fortes du maître d’ouvrage.

Afin de garantir le bon fonctionnement de l’installation et son optimisation, le suivi de l’installation est nécessaire par un personnel compétent.

Les nouveaux projets de la SERM intègrent un système de production de froid par la mise en place de machines à absorption délocalisées dans les bâtiments ayant des besoins de froid (clinique, bureaux).
La chaleur nécessaire au fonctionnement des machines à absorption est issue d’énergies renouvelables à 85-95% :
- soit d’une usine de méthanisation
- soit d’une cogénération bois.

Les acteurs du projet

Concessionnaire du réseau Montpelliérain de chaleur et froid
SERM (Société d’Equipement de la Région Montpelliéraine)

Maître d'oeuvre
TECSOL

Délégataire du service public
Ville de Montpellier

Co-financeurs
SERM (42%)
ADEME (25%)
FEDER (19%)
Région Languedoc-Roussillon (14%)

Les chiffres clés

- Coût : 415 000 €

- Production de froid : 20 MWh

- Production d’eau chaude sanitaire : 113 MWh

- Volume de stockage ECS : 10 000 litres

- Consommation électrique : 8 MWh

- Taux de couverture des besoins en ECS et froid (moyenne annuelle) : 14%

- CO2 évité : 40 tonnes/an (équivalent 25 voitures roulant 10 000 km/an)

Source photographiques : Tecsol

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A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 06:48
Le cuivre pour combattre le fléau des maladies nosocomiales

Le cuivre pour combattre le fléau des maladies nosocomiales

L’efficacité du cuivre contre les bactéries confirmée : 2 hôpitaux français publient les résultats de leurs tests

A l’occasion du 25e congrès de la Société Française d'Hygiène Hospitalière, les centres hospitaliers de Rambouillet et d’Amiens ont dévoilé les résultats de deux expérimentations qui confirment l’efficacité du cuivre contre les bactéries en milieu hospitalier. Métal naturellement antibactérien, le cuivre a permis de faire baisser significativement la présence de bactéries au sein du service néo-natalité du CHU d’Amiens(1). A Rambouillet en région parisienne, le taux d’acquisition de bactéries multi-résistantes par les patients du service de réanimation a diminué pendant toute la durée de l’expérimentation(2). Ces 2 études françaises montrent que l’utilisation du cuivre est une piste de plus en plus concrète pour combattre le fléau des maladies nosocomiales qui tuent 3 500 personnes par an(3) en France. Dans cette même dynamique, cinq EHPAD de Champagne-Ardenne vont s’équiper de cuivre et donnent le coup d’envoi de la plus grande expérimentation menée à ce jour sur le cuivre en établissement de santé.

2 études françaises confortent l’efficacité du cuivre contre les bactéries à l’hôpital

Du 4 au 6 juin 2014, le 25e congrès de la Société Française d'Hygiène Hospitalière a réuni à Marseille la communauté scientifique spécialisée. A cette occasion, deux hôpitaux français ont dévoilé les résultats très positifs de leurs expérimentations sur l’utilisation du cuivre dans la prévention des infections nosocomiales. Le Centre Hospitalier de Rambouillet et le CHU d’Amiens se sont équipés en 2011 et en 2012 d’éléments en cuivre labellisés Antimicrobial Copper(4)(poignées de porte, rampes d’accès, interrupteurs, plaques de propretés, etc.). L’objectif : mesurer la capacité de ce métal naturellement antibactérien à éliminer les bactéries in situ, y compris multi-résistantes, et à protéger les patients. Les deux études parviennent à des conclusions très prometteuses : elles établissent l’impact positif des surfaces de contact en cuivre pour lutter contre la transmission des bactéries multi-résistantes.

Le docteur Patrick Pina, responsable de l’équipe opérationnelle d’hygiène du CH de Rambouillet et auteur de l’étude explique : « Nous sommes aujourd’hui confrontés à une "épidémie" mondiale de bactéries multi-résistantes, responsables d’infections nosocomiales de plus en plus difficiles à traiter. Les résultats prometteurs que nous avons obtenus à Rambouillet plaident en faveur de l’utilisation du cuivre, associé aux mesures ayant déjà fait leurs preuves telles que les solutions hydro alcooliques. Nous tenons avec le cuivre une piste sérieuse de prévention de la diffusion des bactéries multi-résistantes. Il faut poursuivre dans ce sens et intensifier les recherches. »

Selon l’OMS, dans les pays occidentaux, au moins 7 personnes hospitalisées sur 100 contractent une infection nosocomiale et jusqu’à 30% des patients dans les unités de soins intensifs(5). En France, le nombre de décès liés à ces maladies est estimé à 3 500 par an(3), un chiffre supérieur au nombre de tués sur la route(6). La facture pour la sécurité sociale a récemment été estimée entre 3 et 4 milliards d’euros(7).

Le cuivre pour combattre le fléau des maladies nosocomiales

Surfaces de contact en cuivre : le taux d’acquisition et la présence bactérienne diminuent

En 2011, une étude américaine révélait que l’utilisation de surfaces en cuivre permet de réduire de plus de 40 % le taux d’infections dans les hôpitaux(8). Démarrée en septembre 2011, l’expérimentation de l’hôpital de Rambouillet a été la première à se lancer en France pour confirmer les résultats obtenus dans d’autres pays. Le service de réanimation a été équipé de rampes, poignées, robinets, interrupteurs en cuivre ou alliages de cuivre. Pendant près de 2 ans, les patients évoluant dans cet environnement ont été testés à leur admission et à leur sortie pour mesurer l’acquisition de bactéries multi-résistantes.

Les résultats dévoilés ce jour montrent que sur la période expérimentale, ce taux d’acquisition a diminué par rapport aux prélèvements témoins effectués en 2010. Ce résultat est d’autant plus prometteur qu’entre les deux périodes, le nombre de patients porteurs de bactéries multi-résistantes admis dans le service a augmenté, accroissant ainsi le facteur risque(2).

En parallèle, les résultats de l’étude conduite en 2012 dans deux services pédiatriques (néo-natalité et réanimation pédiatrique polyvalente) du CHU d’Amiens Picardie sont publiés dans la revue Hygiènes(1). Là aussi, les conclusions sont positives. Durant 5 mois, 14 poignées de porte témoin en inox et 14 poignées en laiton, un alliage de cuivre spécialement développé par la société Favi, ont été testées régulièrement.

L’efficacité de l’alliage de cuivre est apparue à travers la différence de charge microbienne entre les deux matériaux: les poignées en laiton réduisent significativement la présence des bactéries par rapport à l’inox.

Les poignées de portes ont été installées dans les locaux où les problématiques infectieuses sont les plus importantes : consultation, toilettes, chambre de pédiatrie médicale, bureau des internes, box de soins intensifs, box de réanimation...

Cette étude a été co-pilotée par le laboratoire PériTox-INERIS, l’UFR de médecine de l’Université de Picardie Jules Verne et le CHU Picardie Amiens.

Le cuivre pour combattre le fléau des maladies nosocomiales

Coup d’envoi d’une expérimentation sans équivalent dans 5 EHPAD de Champagne-Ardenne

Convaincus du potentiel antibactérien du cuivre et de ses alliages, cinq établissements médico-sociaux(9) de Champagne-Ardenne (EHPAD ET MARPA) ont décidé de mettre en place le plus grand programme-test jamais conduit sur le sujet. Au total, 1000 poignées de porte et 1000 m de rampes en alliage de cuivre développé par Steriall/Le Bronze Industriel vont être installés. Les travaux ont déjà démarré dans l’EHPAD Wilson du CHU de Reims et s’achèveront cet été.

L’expérimentation se déroulera sur 3 ans maximum et mobilisera au total 600 résidents, 300 en chambres équipées de cuivre et 300 en chambres-témoins. Elle mesurera la capacité du cuivre à réduire le taux d’infections aigues au sein des maisons de retraite. Cette étude est pilotée par un comité scientifique composé de médecins et spécialistes des infections et a reçu le soutien financier de la région Champagne- Ardenne et de l’Union Européenne.

Le docteur Vincent Stoeckel, pilote du Comité scientifique explique : « Selon l’OMS, on s'achemine vers une ère post-antibiotiques, et les infections courantes pourraient devenir de plus en plus dangereuses pour les populations à risque comme les malades ou les personnes âgées. Le cuivre est une solution qui a déjà fait ses preuves, notamment aux Etats-Unis, et si cette expérimentation se révèle positive, elle pourrait permettre une avancée significative dans la lutte contre les bactéries dans les établissements de santé. »

(1) Etude de l’effet antimicrobien du laiton AB+® : pour une maîtrise des biocontaminations des équipes hospitaliers, A. Ruelle, M.

Sion, C. Damiani, A. Totet, C. Segard, A. Leke, M. Biendo, F. Telliez, V. Bach, H. Khorsi-Cauet, Hygiènes, Juin 2014, Vol XXII, n°2

(2) Intérêt de surfaces sèches en cuivre dans la prévention de la transmission des BMR en réanimation, Dr Patrick Pina, 25e congrès de la Société Française d'Hygiène Hospitalière, 2014

(3) Infections nosocomiales : nouvelles mesures de lutte et classement des établissements de santé & Mise en place des indicateurs de sécurité du patient et de qualité des soins, Ministère de la santé et des sports, Janvier 2009

(4) Lancée par l’International Copper Association (ICA) en mars 2010, la marque Antimicrobial CopperTM et son logo associé Cu+ distinguent les produits et surfaces de contact en cuivre ou alliages de cuivre à l’efficacité antibactérienne prouvée

(5) Infections nosocomiales : le respect de l’hygiène des mains par les agents de santé protège les patients, OMS, 2/05/2014, http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2014/hand-hygiene/fr/

(6) 3 250 victimes en 2013, chiffres issus du ministère de l’intérieur, janvier 2014

(7) Infections nosocomiales et trou de la sécu, (Dr) Philippe Garnier (épidémiologiste et biostatiticien), l’Harmattan, 2013

(8) Copper Surfaces Reduce the Rate of Healthcare-Acquired Infections Unit, Cassandra D Salgado, Kent A Sepkowitz, Joseph F John, J Robert Cantey, Hubert H Attaway, Katherine D Freeman, Peter A Sharpe, Harold T Michels, Michael G Schmidt Infection Control and Hospital Epidemiology, May 2013, Vol 34, No 5

(9) EHPAD Wilson à Reims, EHPAD Résidences d’Automne à Reims, EHPAD Sarrail à Châlons-en-Champagne, EHPAD Saint-Joseph à Châlons-en-Champagne, MARPA Les Charmilles à Courtisols

Le cuivre pour combattre le fléau des maladies nosocomiales

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 06:50
LES EXIGENCES DU LABEL FLAMME VERTE RENFORCEES

LES EXIGENCES DU LABEL FLAMME VERTE RENFORCEES

A l’occasion de la quatrième édition du Colloque National Biomasse du Syndicat des énergies renouvelables, organisé les 1er et 2 juillet 2014, le SER et l’ADEME ont signé, le 1er juillet, un nouvel accord sur les chartes d’engagements du label Flamme Verte qui intègre notamment des exigences renforcées en matière de rendement énergétique et d’émissions de polluants. De nouvelles classes de performance sont ainsi créées.

Ces chartes portent sur les engagements devant être appliqués par les industriels signataires pour les appareils indépendants(foyers fermés/inserts, poêles et cuisinières) et les chaudières domestiques (chargement manuel ou automatique). En permettant la diffusion d’équipements de chauffage au bois performants, le label Flamme Verte participe aux objectifs que s’est fixée la France dans son plan national de développement des énergies renouvelables : équiper 9 millions de foyers d’un dispositif de chauffage au bois à l’horizon 2020. A l’heure actuelle, plus de 7,4 millions de ménages se sont tournés vers cette énergie renouvelable, parmi les moins coûteuses actuellement et vecteur d’emplois locaux non-délocalisables.

« Les progrès techniques réalisés sur les appareils au bois depuis 2002 ont permis de réduire de plus de 90% les émissions de polluants et d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements. Il faut accélérer le renouvellement du parc de chauffage au bois vers ces équipements plus performants et Flamme Verte est un outil essentiel pour guider le consommateur » rappelle Virginie SCHWARZ, Directrice générale déléguée de l’ADEME. De son côté, Jean-Louis BAL, Président du SER, constate que « le label Flamme Verte guide l’ensemble de la filière du chauffage au bois domestique vers une dynamique de progrès avec des exigences de plus en plus fortes en matière de respect de la qualité de l’air et de performance énergétique. »Le label Flamme Verte regroupe aujourd’hui plus de 63 entreprises signataires du label pour un total de 90 marques commerciales actives sur le territoire français. L’année dernière, les ventes Flamme verte représentaient plus de 80 % des ventes enregistrées sur le territoire français.

Le label Flamme Verte a été lancé en 2000 par l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), et des fabricants d’appareils domestiques.

Sa vocation : promouvoir l’utilisation du bois par des appareils de chauffage performants dont la conception répond à une charte de qualité exigeante en termes de rendement énergétique et d’émissions polluantes, sur laquelle s'engagent les fabricants d'appareils signataires de la charte Flamme Verte. De plus, Flamme Verte apporte la garantie que ses appareils respectent l’environnement en émettant très peu de particules fines.
Géré par le Syndicat des énergies renouvelables, Flamme Verte labellise les appareils domestiques de chauffage au bois : inserts et foyers fermés, poêles, chaudières et cuisinières.

Le label est soutenu par l’ADEME afin de répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement :

  • Le Plan d’action national en faveur des énergies renouvelables (2009-2020), déposé par la France auprès de la Commission Européenne, fixe un objectif de 3 millions de logements supplémentaires chauffés au bois, à consommation constante.
  • Le Plan National Santé Environnement 2 (PNSE2), fixe pour objectif une diminution de 30% d’ici 2015 des concentrations de particules fines dans l’air ambiant (seuil de 15 µg/m3 pour les PM2.5 en 2015).

Les appareils Flamme Verte disposent des meilleures performances inscrites dans les normes européennes.

Depuis la création du label en 2000, le rendement des appareils indépendants Flamme Verte est passé de 40 en moyenne à plus de 70 %, voire 85 % pour certains. Quant aux émissions de monoxyde de carbone, elles ont été divisées par 8 sur les meilleurs appareils et se réduit aujourd’hui à moins de 0,3 % du volume des fumées tous les appareils Flamme Verte.

En ce qui concerne les chaudières, anticipant un projet de norme européenne, les signataires de la charte ont défini des classes de performances très exigeantes qui leur permettent de proposer des chaudières au rendement particulièrement élevé – de 80 à 85 % sur PCI (Pouvoir Calorifique Inférieur) – et émettant un minimum d’émissions polluantes. Certaines d’entre elles atteignent plus de 90 %.

Plus le rendement de l’appareil est performant, moins l’utilisateur consommera de bois, de granulés ou de plaquettes, pour la même qualité de chauffage.

Les performances énergétiques et environnementales des appareils Flamme Verte sont contrôlées dans des laboratoires, notifiés par la Commission européenne, dont les essais donnent, par ailleurs, accès au marquage CE.

Tout signataire de la charte Flamme Verte pour les appareils indépendants au bois est tenu de respecter des critères techniques et se soumet à des prélèvements de contrôle aléatoires de ses appareils.

De plus, tous les trois ans, pour chaque signataire de la charte « Appareils indépendants », un appareil choisi au hasard, est prélevé et confié à un laboratoire notifié qui vérifie si les performances indiquées sur l'étiquette correspondent aux annonces. Si tel n'est pas le cas, l'appareil est déclassé ou retiré des listes Flamme Verte.

Depuis 2010, une étiquette précise, sur tous les appareils indépendants labellisés Flamme Verte, la classe de performance environnementale de l’équipement.
Depuis le 1er janvier 2012, seuls les appareils possédant 4 ou 5 étoiles peuvent se présenter sous le label Flamme Verte.
Cette étiquette classe les appareils en cinq catégories, à la manière des étoiles pour les hôtels. Plus la performance globale de l’appareil est importante, plus le nombre d’étoiles affiché sur l’étiquette est élevé, avec un maximum de 5 étoiles.
Le nombre d’étoiles associé à chaque appareil est établi sur la base de trois critères : le rendement énergétique, le monoxyde de carbone (CO) émis dans l’atmosphère et, depuis le 1er janvier 2011, dans un souci d’amélioration constante des appareils et de préservation de la qualité de l’air, les émissions de particules fines pour les appareils 5 étoiles.
Ce système de classes de performance à étoiles est également applicable, depuis 2011, aux chaudières domestiques labellisées Flamme Verte en prenant en compte le rendement, les émissions de CO, de COV et les particules.

LES EXIGENCES DU LABEL FLAMME VERTE RENFORCEES

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Published by LV_RM - dans Flamme verte Biomasse Chauffage-Refroidissement
9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 06:42
En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

Ce constat est issu d’une enquête menée par le Service de l’observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable sur la Performance de l'Habitat, Équipements, Besoins et USages de l’énergie, dite « enquête Phébus » réalisée en France métropolitaine.

Une enquête menée en deux volets successifs :

• un premier volet consistant en une enquête intitulée Caractéristiques du logement, de ses occupants et dépenses énergétiques, soit « Phébus-Clode » ;

• un second volet correspondant à la réalisation de diagnostics de performance énergétique du logement, intitulé « Phébus-DPE ».

Ces deux volets sont complémentaires, ils permettent de croiser les caractéristiques techniques et thermiques du logement issus du second volet avec celles des ménages occupants (composition, revenus, catégorie socioprofessionnelle, consommation d’énergie...) issus du premier volet.

L’enquête Phébus a été effectuée au domicile de l'enquêté. Le premier volet est une enquête classique en face-à-face, faite par un enquêteur, alors que le second volet consiste à effectuer un diagnostic de performance énergétique officiel. Ce DPE a été réalisé par un diagnostiqueur certifié à cet effet.

L'enquête Phébus a porté sur un échantillon de 10 000 logements : 5 405 ménages ont répondu au premier volet parmi lesquels 2 399 ménages ont participé au second volet et reçu un DPE réglementaire.

L’enquête a permis d’améliorer la connaissance de l’état du parc des logements. un dispositif innovant associant enquête et diagnostic de performance énergétique a permis de fournir une photographie de l’état des résidences principales et de leurs performances énergétiques.

L'étude précise également que les diagnostics de performance énergétique (dpe), obligatoires depuis novembre 2006 pour la vente et juillet 2007 pour la location, donnent la mesure de la qualité thermique des logements. leur analyse montre qu’en 2012, plus de la moitié (53,6 %) du parc des logements en France métropolitaine consomme entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie (étiquette énergétique moyenne d ou e), contre seulement 14 % qui bénéficient d’étiquettes plus performantes (A, B ou C). en matière d’émissions de gaz à effet de serre, un tiers de ces logements sont classés en A, b ou C, et 40 % en d ou e. la date de construction du logement, sa taille, son statut d’occupation et surtout l’énergie de chauffage utilisée et la localisation géographique sont clivants : ainsi les studios ou deux pièces du secteur locatif privé sont les logements les plus énergivores.

L'enquête mentionne aussi que la performance énergétique se définit dans des conditions d’usage standard fixées et ne prend pas en compte les comportements des occupants. Elle tient compte cependant des conditions climatiques moyennes du logement liées à sa localisation : il s’agit d’une consommation dite conventionnelle et non d’une consommation réelle. Le DPE positionne le logement dans une échelle graduée de A à G, appelée « étiquette énergie » pour la consommation d’énergie et « étiquette GES » pour les émissions de gaz à effet de serre. Il comprend des recommandations de travaux pour améliorer la qualité thermique du logement.

Les étiquettes « énergie » et « GES » D ou E sont les plus fréquentes

Plus de la moitié (53,6 %) du parc des résidences principales en France métropolitaine a une étiquette énergétique moyenne (d ou e), ce qui correspond à une consommation comprise entre 151 et 330 kWhEP/m2/an (encadré méthodologique 3). Près d’un tiers offre une performance thermique faible (F ou G) et seulement 14 % des résidences principales sont classées dans les catégories les plus performantes, A, b ou C. La performance thermique des maisons individuelles est meilleure que celle des appartements : les logements très énergivores (F ou G) y sont nettement moins nombreux,

en part relative (28 % contre 35 %). Par ailleurs les appartements équipés d’un chauffage individuel sont plus performants que ceux équipés d’un chauffage collectif, au regard notamment des émissions de gaz à effet de serre (GES) .

En matière d’émissions de gaz à effet de serre, un tiers deslogementsestclasséenA,bouC,40%endoueet un peu plus du quart en F ou G. Les maisons individuelles émettent moins de GES que les appartements avec une proportion de logements classés en A, B ou C plus importante (36 % contre 28 %).

En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

L’impact mitigé des réglementations thermiques

Plus de 60 % des logements existants en 2012 ont été construits avant la première réglementation thermique (RT), la RT 1974 instaurée juste après le choc pétrolier de 1973. Cette réglementation, applicable aux logements construits à partir du 1er janvier 1975, poursuit un objectif de réduction de consommation énergétique en fixant des normes minimales de construction qui se durcissent au fil du temps avec les réglementations qui lui ont succédé en 1988, 2000, 2005 et 2012.

La RT 1974 marque un tournant dans la construction avec une diminution progressive (voire une disparition) des logements construits en classe F ou G au profit des classes b à e (graphiques 1 et 2). À partir de 2001, un peu moins de la moitié des logements construits sont en classes b ou C, contre moins de 10 % avant 1975. La classe A, correspondant aux normes de la RT 2012 avec une consommation

d’énergie inférieure à 50 kWhep/m2/an, reste toutefois l’exception : elle représente 0,3 % des logements, et un peu plus du double de cette proportion dans les logements construits à partir des années 1990.

Le DPE prend en compte la date de construction du logement sachant que celui-ci peut avoir depuis été réhabilité ou rénové et donc offrir une meilleure performance thermique. Inversement, le mauvais entretien de logements récents peut entraîner une dégradation précoce. Par ailleurs, à l’exception de la RT 2012, les réglementations précédentes n’imposaient pas de seuil maximal de consommation d’énergie. Enfin, les choix des énergies utilisées notamment pour le chauffage ont un impact sur la consommation d’énergie et le « tout électrique » dans les constructions plus récentes est plutôt énergivore.

Tous ces éléments combinés nuancent l’impact des réglementations thermiques sur la performance énergétique et expliquent l’absence de linéarité entre date de construction et consommation d’énergie.

C’est moins vrai pour les émissions de GES qui suivent historiquement le cycle des réglementations. Ceci est dû en partie à l’usage progressif de l’électricité qui émet peu ou pas de CO2 (notamment pour celle d’origine renouvelable ou nucléaire) à l’inverse du fioul domestique, du gaz et des autres combustibles fossiles.

En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

Les zones climatiques particulièrement clivantes

La distinction entre habitat rural et urbain (*) n’est pas très significative, même si les étiquettes « énergie » sont un peu moins favorables dans le rural. En revanche, l’impact de la zone climatique, bénéficiant d’un climat homogène, est très déterminant à la fois pour les consommations d’énergie et les émissions de GES. Ainsi, les logements performants en termes de consommation d’énergie (étiquettes A, B ou C) représentent 25,4 % du parc résidentiel en zone H3, le pourtour méditerranéen plus clément. Ils représentent 19 % dans la zone H2 plutôt tempérée de l’ouest du pays et de l’arrière-pays méditerranéen, et seulement 9,3 % dans la zone H1, la plus froide, située au nord et à l’est du pays.

Si la distribution des étiquettes « énergie » est très homogène dans la zone climatique H1 sur toute son étendue, il n’en n’est pas de même pour la zone H2 : des écarts importants existent notamment entre la Bretagne (H2a), où les logements les moins énergivores représentent 27,5 % du parc, du fait du climat océanique aux hivers doux, et la zone climatique de l’arrière-pays du Sud-Est (H2d), où, du fait des contreforts de montagne, la part des logements les plus performants tombe à 10,7 %.

Pour les émissions de GES les dispersions intra-zones sont assez fortes : ainsi dans la zone H1, la région centrale (H1c) est la moins émettrice, de même que la Bretagne et le Sud-Est (H2a et H2d) pour la zone H2.

En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

Des énergies de chauffage spécifiques selon les zones

Si la localisation géographique joue un rôle fondamental dans la consommation conventionnelle d’énergie, elle n’est pas seule en cause. Les énergies de chauffage utilisées, assez spécifiques selon les zones, expliquent aussi ces écarts : plus de gaz, de réseaux de chaleur et dans une moindre mesure de fioul en H1, plus d’électricité en H2 et surtout en H3 et bien sûr davantage de bois en H2 (tableau 3).

De surcroît, au sein des zones, les énergies de chauffage utilisées peuvent être très disparates : ainsi dans la zone H1a, on utilise plus le gaz naturel et les réseaux de chaleur et moins le fioul ; dans la zone H2a, davantage l’électricité et beaucoup moins le bois qu’en H2d notamment, et les poids des différentes énergies sont assez proches de celles de la zone H3.

Consommation d’énergie et émissions de GES : une corrélation pas toujours vérifiée

Le type d’énergie utilisé dans le logement a un impact déterminant sur les étiquettes « énergie » et « GES » selon le chauffage principal du logement (tableaux 4 et 5).

Cependant, il n’y a pas toujours corrélation entre consommation d’énergie et émission de GES : de faibles consommations d’énergie ne vont pas forcément de pair avec de moindres émissions de CO2, à l’exclusion des autres émissions de gaz à effet de serre et particules.

Les énergies utilisées dans les logements les moins énergivores, en particulier, ne sont pas forcément les moins émettrices : ainsi le gaz, utilisé dans plus de 22 % des logements avec une étiquette « énergie » en A, b ou C (contre 9 % pour les autres énergies), émet bien plus de GES que le bois ou l’électricité. Ces deux énergies atteignent respectivement 90 % et 66 % d’étiquettes GES en A, B ou C contre 5,4 % pour le gaz.

En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

Les petits logements gros consommateurs d’énergie

Si les petits logements (studios, deux pièces) consomment comparativement beaucoup plus d’énergie au mètre carré que les logements de plus grande taille, ils n’émettent pas plus de GES pour autant.

Ils sont pour plus de la moitié chauffés à l’électricité, énergie dont la part décroît avec la taille des logements (un tiers pour les logements

de trois pièces ou plus) au profit du gaz, et dans une moindre mesure du fioul.

Il s’agit principalement de logements loués par des bailleurs du secteur privé : la proportion de studios loués est trois fois plus élevée que celle de l’ensemble des logements et près de deux fois plus que celle des deux pièces.

Or, la qualité du parc est différente selon le statut d’occupation du logement (graphique 8). Si les logements occupés par leurs propriétaires sont comparables à ceux du parc locatif social (organismes HLM, sociétés d’économie mixte et certains organismes agréés), les locations du secteur privé sont plus « énergivores » avec une proportion d’étiquettes « énergie » performante (A, b ou C) inférieure de moitié.

En revanche, les émissions de GES sont plus élevées dans le parc locatif social en raison des énergies de chauffage utilisées : il s’agit majoritairement de gaz, alors que le chauffage électrique est relativement plus répandu dans le secteur locatif privé. Ces deux énergies sont présentes à égalité pour les logements occupés par leurs propriétaires.

En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

Des travaux plus conséquents pour les logements anciens

En plus de la description du bâti et du calcul des étiquettes, figurent dans le DPE des recommandations (liste de travaux) visant à réduire les consommations d’énergie du logement. Ces recommandations sont assorties d’indicateurs sur les économies réalisées, l’effort d’investissement ainsi que la rapidité de retour sur investissement consécutif à ces propositions de travaux.

Le nombre moyen de recommandations s’élève à 3,5 pour les maisons individuelles et 3,4 pour les appartements dotés d’un chauffage collectif ; il est ainsi légèrement supérieur à celui des appartements pourvus d’un chauffage individuel (3,1).

Ce nombre décroît avec la date de construction du logement sous l’incidence des réglementions thermiques successives, avec moins de deux mesures pour les logements construits après les années 2000 contre 4,1 pour ceux construits avant 1948.

Il varie aussi selon la zone climatique : ainsi la Bretagne (H2a) et le Centre-Est (H1c) arrivent en tête avec moins de trois mesures proposées en moyenne pour améliorer l’habitat. À l’opposé, se trouvent la zone H2d de contreforts montagneux (départements de la Lozère, de l’Ardèche, de la Drôme, des Alpes-de-Haute-Provence et du Vaucluse) et le nord de la France (H1a) avec un nombre de recommandations bien plus élevé.

La liste des recommandations préconisées par les diagnostiqueurs pour améliorer la performance énergétique est très concentrée : les dix premières mesures représentent plus des trois quarts de l’ensemble des recommandations émises et les vingt premières 90 % de l’ensemble des quelque quatre-vingts mesures possibles (tableau 8).

La date de construction n’a pas de réel impact sur le type de recommandations. La liste est très comparable pour l’ensemble des logements avec cependant des priorités différentes : ainsi, le

remplacement des vitrages passe d’un poids de 9,2 % à 2,9 % pour les logements construits après le 1er janvier 2006 et la nécessité d’isoler se fait de moins en moins sentir. Les deux premières mesures représentent 45,7 % de l’ensemble des recommandations pour les logements construits après le 1er janvier 2006 contre 23,3 % pour l’ensemble des logements. Des mesures liées aux énergies renouvelables apparaissent, telles que la mise en place d’un système de production d’eau chaude sanitaire (ECS) solaire ou l’installation d’une pompe à chaleur géothermique.

Dix ans en moyenne pour rentabiliser les travaux recommandés

L’effort moyen d’investissement recommandé pour améliorer la performance énergétique des logements est de l’ordre de 6 967 € TTC par logement. En retour les économies réalisées seraient de 690 € TTC par an, soit un temps moyen de retour sur investissement de l’ordre de dix ans.

Ces montants sont un peu plus élevés en maison individuelle (7 695 € TTC et 754 € TTC) qu’en appartement (5 977 € TTC et 604 € TTC) notamment dans ceux bénéficiant d’un chauffage individuel, mais la durée de retour sur investissement reste la même. Les logements construits avant la première réglementation thermique de 1974 nécessiteraient des travaux d’un montant équivalant presque au double de ceux construits après (8 473 € TTC contre 4 615 € TTC) pour une même durée de retour sur investissement.

En 2012, 53,6 % du parc des logements en France consomment entre 151 et 330 kWhep/m2/an d’énergie

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:46
BF 42, unité de production française de bois bûches haute performance

BF 42, unité de production française de bois bûches haute performance

Après l’usine BF 36, mise en service en 2011, le groupe Poujoulat, à travers sa filiale dédiée Euro Énergies, inaugure dans le Haut-Forez un nouveau site de production combustible bois bûches de haute qualité : BF 42. Ces deux usines « nouvelle génération » au process exclusif ont été conçues par le Groupe pour garantir un produit bois énergie de qualité constante toute l’année. Il n’y a pas si longtemps, le bois était perçu comme le combustible peu performant des plus modestes : peu coûteux, issu de circuits courts, de récupération ou d’autoconsommation. En une décennie, tout a changé.

Les équipements de chauffage ont gagné en performance et en design, les appareils les plus récents ne tolèrent plus de bois de chauffage de mauvaise qualité... et c’est tant mieux pour la protection de l’atmosphère et la qualité de l’air.

• Les générations nouvelles veulent des produits prêts à consommer, sans avoir besoin de « faire » leur bois de chauffage le week-end ! Et là encore, c’est tant mieux, car le bois « naturel », non écorcé et mal séché, n’est pas le meilleur des combustibles, contrairement à l’idée encore trop répandue.

Le bois se positionne désormais comme un vrai combustible, le plaisir de la flambée en plus ! Restait à structurer la filière bois pour mettre au point et produire une offre bois énergie lisible pour les consommateurs. Acteur central du marché, équipant 50 % des 7 millions de foyers français, le groupe Poujoulat a décidé de s’investir pour lever les principaux freins existants. Son objectif : obtenir la qualité, le volume et la disponibilité qui faisaient défaut sur ce marché encore peu structuré.

Euro Énergies, la filiale spécialisée que le Groupe a créée à cette fin en 2007, s’est dotée d’une gamme complète de combustibles bois de qualité vendu sous les deux marques Woodstock® et Crépito®. Elle a organisé une distribution efficace et a lancé un produit entièrement nouveau, le bois bûches haute performance.

D’ores et déjà, le groupe Poujoulat lance la construction de sa troisième usine, BF 70, à Demangevelle dans la Haute-Saône. À horizon 2016, la capacité de transformation annuelle d’Euro Énergies dépassera les 400 000 stères.

La réflexion du groupe Poujoulat sur le devenir du marché du chauffage au bois a été engagée dès 2005. Acteur historique de la filière bois, le groupe Poujoulat observait avec intérêt la forte évolution technologique des équipements, qui propulsait le chauffage au bois au même niveau de performance qu’un chauffage au fioul ou au gaz, avec en toile de fond l’évolution prévisible de la réglementation thermique (lancement du Grenelle Environnement mi-2007). Des rendements plus élevés dans des foyers de plus en plus petits, moins d’émissions, une meilleure régulation pour plus de confort, un design amélioré... de nombreux points forts étaient réunis pour favoriser l’expansion d’une offre de qualité, sauf un : le combustible.

Le secteur du bois de chauffage est resté globalement traditionnel avec de multiples acteurs locaux de petites tailles. Ils produisent un combustible non normalisé, avec des problèmes de volume et de continuité d’approvisionnement et une desserte géographique inégale affectant les secteurs urbains et péri-urbains notamment. Cette offre de bois énergie inadéquate risquait de freiner voire de mettre en péril le développement d’un marché pourtant prometteur..Les entreprises en capacité de faire évoluer positivement cette situation étaient rares, soit pour des raisons structurelles (par exemple les fabricants d’appareils de chauffage, liés à leur réseau de distribution) ou financières (capacité d’investissement limitée des producteurs de bois énergie).

Déjà présent dans 50 % des foyers bois français avec ses conduits et sorties de toit, le groupe Poujoulat a pensé qu’il était bien placé pour agir et a décidé d’investir pour contribuer à faire éclore une offre de bois énergie qualitative.

Et pour cela la rendre disponible en grande quantité sur tout le territoire national.

BF 42, unité de production française de bois bûches haute performance

En 2007, le groupe Poujoulat crée Euro Énergies S.A.S., une filiale destinée à porter sa stratégie dans le bois énergie.

La société Euro Énergies S.A.S. adopte dans un premier temps une posture de distributeur, se consacrant à la commercialisation de pellets (ou granulés de bois) et de bûches de bois densifié : des combustibles bois 100 % naturels issus des connexes de scieries, qui faisaient tout juste leur apparition en France. Elle s’appuie pour cela sur deux partenaires industriels français : la scierie Archimbaud et la société Aswood.

Deux canaux de distribution sont mis en place, avec deux marques correspondantes, qui proposent tous les produits de la gamme :

• Woodstock®, un produit à disposition des consommateurs, vendu en GSB, GSA, LSA et autres négoces spécialisés ;

• Crépito®, premier réseau national de livraison de combustibles bois à domicile via des grossistes spécialisés.

Ainsi, Euro Énergies se positionne tant auprès des consommateurs occasionnels de bois énergie que des consommateurs intensifs.

En 2010, le groupe Poujoulat veut élargir son offre au bois de chauffage. Aucun producteur français n’est structuré pour répondre à sa demande. Le Groupe décide alors d’investir et s’engage dans un nouveau projet : produire un combustible haut de gamme pour alimenter un marché en demande de qualité, le bois bûches haute performance.

À travers Euro Énergies, le groupe Poujoulat déploie alors une stratégie industrielle ambitieuse. Le cahier des charges définit un standard de qualité pour le produit « bois bûches haute performance » et les modalités de production correspondantes. Le process mis au point

(le séchage haute température), adapté de modèles existants dans l’industrie du bois transformé, doit garantir quantité et régularité. Un investissement de 11 M€ est consacré à l’achat du foncier et à

la fondation d’une première unité de production filialisée à Buzançais dans l’Indre, baptisée Bois-Factory 36. Lorsque cette première usine est lancée en 2011, Euro Énergies et le groupe Poujoulat ont ni plus ni moins inventé un nouveau produit et conçu un process adapté pour le produire (voir partie B).

Deux nouvelles filiales de production de bois bûche haute performance sont créées à la suite :

• BF 42 à Noirétable (Loire), active depuis juin

2013, pour un investissement global de 6 M€ ;

• BP 70 à Demangevelle (Haute-Saône), dont l’usine est en cours de construction, pour un investissement de 12 M€.

Au total, entre 2011 et 2015, le groupe Poujoulat aura investi 30 M€ dans la création de ses trois unités de production de bois bûches haute performance.

La production monte progressivement en cadence.

2011 ........... 25 000 stères

2013........... 80 000 stères

2014........... 140 à 150 000 stères

En 2015, BF 36 et BF 42 devraient tourner de façon quasi complète, BF 70 sera en phase de démarrage. En 2016, la capacité de transformation annuelle d’Euro Énergies dépassera les 400 000 stères.

Euro Énergies a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires consolidé de 32 M €, en progression de plus de 50 % par rapport à 2012, et emploie 51 personnes. Sa croissance moyenne annuelle devrait se situer au-dessus de 35 % sur les cinq prochaines saisons.

BF 42, unité de production française de bois bûches haute performance

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 06:50
Rafraîchissement par géocooling dans un Ehpad, « Le Champgarnier » à Meung-sur-Loire (45)

Rafraîchissement par géocooling dans un Ehpad, « Le Champgarnier » à Meung-sur-Loire (45)

L’EPHAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) « Le Champgarnier » situé à Meung-sur-Loire a lancé, en 2012, la construction d’un nouveau bâtiment en ayant recours à un Partenariat Public Privé, confié à BFC Groupe.

Achevé fin 2013, le nouvel EHPAD de Meung sur Loire a une capacité d’accueil de 132 places, dont 96 lits en hébergement polyvalent, 26 lits pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, et 10 places d’accueil de jour. A ces chambres s’ajoutent une cuisine, une salle de soins et une salle de vie. Enfin, une partie du bâtiment est réservée à l’administration. Au total, ce sont près de 6500 m2 qui doivent être chauffés.

BFC Groupe a souhaité investir dans un établissement vertueux offrant un bon confort d’été offert aux résidents. Ainsi, dès la phase de conception des bâtiments, le projet affiche des ambitions énergétiques élevées : il vise les performances d’un bâtiment niveau BBC (bâtiment basse consommation). Aussi les postes de chauffage-rafraîchissement et de production d’eau chaude sanitaire, très consommateurs en énergie (les besoins annuels sont estimés à 399 MWh en chaud, 22 MWh en froid et 235 MWh en eau chaude sanitaire), sont assurés par une solution géothermique, qui allie performances, fiabilité et faibles impacts environnementaux.

L’ADEME a soutenu ce projet dans le cadre du Fonds Chaleur qui a pour objectif de développer la production de chaleur à partir des énergies renouvelables (biomasse, géothermie, solaire thermique, méthanisation...). Ce fonds est destiné à l’habitat collectif, aux collectivités et à toutes les entreprises (agriculture, industrie, tertiaire).

L’installation géothermique sur nappe comprend 2 forages (un puits de production et un de réinjection) à 55 mètres de profondeur dans la nappe de calcaire de Beauce.

L’installation fonctionne toute l’année, durant 8 760 heures en production de chaleur et 960 heures en rafraîchissement. La PAC assure l’intermédiaire entre le réseau d’eau du sous-sol et le réseau de distribution de la chaleur ; elle développe 315 kW chaud pour les installations de chauffage par plancher chauffant (avec un coefficient de performance de 5,7) et 105 kW pour l’ECS (avec un coefficient de performance de 3,4).

Si un appoint par une chaudière gaz est prévu pour l’eau chaude sanitaire, la totalité des besoins en chauffage et en rafraîchissement sont en revanche couverts par la géothermie.

Le rafraîchissement se fait par géocooling, c’est-à-dire directement grâce à l’eau puisée sans fonctionnement de la PAC : les dépenses énergétiques et financières sont minimales et assurent néanmoins un niveau élevé de confort thermique à l’ensemble des résidents de l’établissement.

La diffusion de la chaleur et du froid se fait grâce à trois réseaux de planchers chauffants/rafraîchissants pour les chambres et les pièces de jour (salons, salle à manger, administration) ; un autre réseau à température constante assure la production d’eau chaude sanitaire ; enfin, un dernier réseau est dédié aux locaux logistiques par l’intermédiaire de radiateurs.

Rafraîchissement par géocooling dans un Ehpad, « Le Champgarnier » à Meung-sur-Loire (45)

Au niveau environnemental, cette installation géothermique permet d’éviter le rejet de près de 133 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année par- rapport à une solution au gaz naturel. En comparaison avec cette solution de référence, la géothermie représente un surcoût financier de 269 k€. L’installation permet toutefois une économie annuelle sur les charges d’exploitation de 13 215€ par rapport à la solution gaz.

La géothermie est actuellement la seule énergie capable d’effectuer le rafraîchissement de bâtiments à moindres coûts économiques et écologiques. En effet, seules les pompes de circulation, peu consommatrices, fonctionnent en géocooling. De plus, la fraîcheur diffusée par géothermie est douce comparée à un émetteur de type climatiseur, beaucoup plus froid en sortie de bouche, et la diffusion de froid (et de chaud) par les planchers chauffants rafraîchissant est particulièrement adaptée aux établissements recevant des personnes fragiles, parfois incommodées par les mouvements d’air et les écarts de température trop importants.

D’autres établissements de santé et de soins, comme des hôpitaux ou des maisons d’accueil de personnes handicapées, ont fait le choix d’un système géothermique pour assurer leurs besoins en chauffage et en rafraîchissement. Souvent très consommateurs en énergie, ces structures doivent bénéficier d’un fonctionnement parfait de leurs installations de chauffage. La géothermie répond à des critères exigeants, en tant qu’énergie fiable indépendante des conditions atmosphériques, disponible localement et peu énergivore.

Bâtiment Force Centre :

« La géothermie sur nappe nous a permis de nous démarquer et d’apporter une réelle plus-value à la personne publique : qualité environnementale, gain sur les consommations et confort d’été par le rafraichissement de tous les locaux de l’EHPAD. La volonté d’utiliser la géothermie a été renforcée par la participation financière et technique de l’ADEME.

Il est absolument nécessaire de constituer une équipe performante avec l’hydrogéologue (Archambault) le foreur (EXEAU) le BE (LBE) et l’entreprise (Mollière).L’investissement de tous de l’étude de faisabilité jusqu’aux mises en route et suivis est primordiale.

Point négatif pour une opération de type PPP : les délais administratifs sont trop longs comparativement aux travaux. Ils induisent des risques importants pour le titulaire du marché (obtention des autorisations trop proche de la date de mise à disposition de l’EHPAD)

Actuellement l’installation donne pleine satisfaction. »

Organisme

Maître d’ouvrage : SNC Meung sur Loire EHPAD (BFC Groupe)

Partenaire

ADEME Direction Régionale Centre

Coût

Coût total : 388 k€ dont :

- Capteurs sous-sol et liaison forages/PAC : 138,3 k€

- Equipements de surface (pompe à chaleur, pompes de circulation...): 106,7 k€

- Production ECS : 86,1 k€

- Comptage, métrologie : 1,9 k€

- Ingénierie, conception et réalisation : 54,8 k€ Financement ADEME : 113,5 k€ (29.3%)

Bilan en chiffres

- Environnement : 132,8 tCO2 évitées /an et 45 Tep EnR valorisées/an

- Economies annuelles d’exploitation: 13 215 € HT

Date de lancement

2012

Rafraîchissement par géocooling dans un Ehpad, « Le Champgarnier » à Meung-sur-Loire (45)

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 06:44
13GWh d’économisés par les familles à énergie positive

13GWh d’économisés par les familles à énergie positive

7500 familles – accompagnées par 110 Espaces INFO->ÉNERGIE (EIE) - ont participé cette année au défi « Familles à énergies positives », soutenu par l’ADEME et coordonné par l’ONG Prioriterre.

Objectif : diminuer de 8 % leur consommation d’énergie par rapport à l’hiver précédent, grâce à des actions sur le chauffage, l’eau chaude, les équipements électriques…

Avec une moyenne d’économies de 15 % , soit près de 13GWh sur une année et un gain sur la facture d’environ 200 euros, l’objectif est largement atteint ! Ils étaient cette année 50 % d’inscrits en plus par rapport à l’édition 2012-2013.

Une réussite qui incite certains à aller plus loin : un tiers des familles a investi dans des appareils de chauffage plus performants, de la régulation ou encore l’isolation et plus de la moitié des participants envisage des travaux à plus long-terme pour pérenniser les économies réalisées et, pourquoi pas, en réaliser encore davantage.

Au-delà d’un intérêt économique, le défi « Familles à énergies positives » a conduit surtout à une prise de conscience qu’il est possible de réduire sa consommation d’énergie, et donc sa facture, avec quelques bonnes habitudes. Appareils branchés sur des multiprises éteintes la nuit, volets fermés pour conserver la chaleur, minuteur dans la douche pour économiser l’eau chaude : c’est tout le quotidien de ces familles qui a été revu pour consommer moins sans réduire le niveau de confort.

Chaque participant a bénéficié d’un suivi attentif des conseillers des EIE : mesures des consommations actuelles, formation, guide de bonnes pratiques…

De l’avis de tous, la motivation et l’envie de se surpasser naît aussi de la possibilité de comparer ces résultats entre familles. Depuis le lancement de l’initiative en 2008, ce sont 16 000 familles qui ont relevé le Défi.

Le principe du défi "Familles à énergie positive" ?

Regroupés en équipes d'une dizaine de personnes (voisins, collègues de travail, adhérents d'une association, etc.), coachés et accompagnés par un capitaine formé par prioriterre, les volontaires vont relever le défi pendant tout un hiver pour réduire d'au moins 8% leurs consommations d'énergie. Et ceci simplement en changeant leurs habitudes et en appliquant des gestes simples. Un site internet dédié permet de suivre en direct les progrès réalisés.
... Ensemble, atteignons et dépassons l'objectif de Kyoto de faire 8% d'économie d'énergie !

Comment participer ?

Ill suffit de s'inscrire sur le site www.familles-a-energie-positive.fr ou de contacter à contact@prioriterre.org ou par téléphone au 04 50 67 17 54.
> Vous avez jusqu'au 1er décembre pour vous inscrire !
La participation est GRATUITE et OUVERTE à TOUS (locataire, propriétaire, personnes vivant seules, en couple, en familles, en colocation, etc) et se déroule en hiver pour l'habitat, et au printemps pour les déplacements !
Alors, n'hésitez plus !

Vous n'êtes pas encore convaincu ?

3 bonnes raisons de participer au défi

  • Bénéficier de conseils de professionnels sur les économies d'énergie
  • Diminuer vos consommations d'énergie et réaliser jusqu'à 200€ d'économie sur vos factures d'énergie
  • Rejoindre l'aventure et apporter votre pierre à l'édifice


Depuis 2008, 9000 foyers se sont lancés dans le défi et ont économisé près de 20 millions de kWh, soit la consommation d'une ville de 15 000 habitants.

Chaque geste compte, pourquoi pas le(s) votre(s) ?

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 06:52
L’eau chaude solaire à petit prix en un clic en PACA : Vivonsolairenpaca.fr

L’eau chaude solaire à petit prix en un clic en PACA : Vivonsolairenpaca.fr

Pour relancer la filière solaire thermique en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les acteurs régionaux et les professionnels lancent le dispositif innovant Vivonsolairenpaca.fr. Vivonsolairenpaca.fr est la plateforme qui accompagne les particuliers dans l’acquisition d’un chauffe-eau solaire individuel avec un engagement qualité-prix des professionnels en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Vivonsolairenpaca.fr met en relation les particuliers avec les professionnels engagés (installateurs avec industriels et assimilés) pour leur proposer des offres compétitives de chauffe-eau solaires installés (selon configurations standards) avec des équipements et prestations de qualité.

COMMENT FONCTIONNE LA PLATEFORME ?

Vivonsolairenpaca.fr est la plateforme qui accompagne les particuliers dans l’acquisition d’un chauffe-eau solaire individuel avec un engagement qualité-prix en Provence-Alpes- Côte d’Azur. Elle permet au plus grand nombre d’accéder à l’eau chaude solaire, en bénéficiant de l’engagement des professionnels mobilisés par le dispositif Vivonsolairenpaca. C’est un bon plan pour améliorer le confort et la performance de sa maison.

Vivonsolairenpaca.fr est très simple à utiliser. L’outil en ligne accompagne le particulier depuis la prise d’information jusqu'à l’utilisation du chauffe-eau solaire individuel. On trouve en quelques clics toutes les informations et conseils pratiques avant d’investir. On compare les offres de chauffe-eau solaires installés, proposées par des installateurs à proximité de chez soi.

1- Envie d’un chauffe-eau solaire ? Des informations, des explications, des conseils pour tout comprendre. Je trouve toutes les informations pour comprendre le système et être conseillé sur mon achat.

2- Mes besoins ?

Une aide pour choisir un système adapté à mes besoins en optimisant mon investissement. Je réponds à un questionnaire sur mon projet pour évaluer mes besoins et pré-dimensionner mon système.

3- Mes offres

La possibilité de comparer les meilleures offres proposées par des professionnels qualifiés et engagés. J'accède aux offres correspondant à ma situation, je compare les systèmes et les prix, je repère les professionnels à proximité.

4- Mon devis

Je fais appel au professionnel de mon choix pour m'accompagner dans mon projet. Je sélectionne un ou plusieurs installateur(s), je compare les devis et je choisis un professionnel.

5- Mon installation

Une installation dans les règles de l'art, un fonctionnement et des garanties expliquées lors de la mise en route. Les professionnels s'engagent à des prestations de qualité et des garanties sur le matériel et la mise en œuvre.

J'assiste à la mise en service, je comprends les règles d'utilisation, les conditions de garanties et de maintenance.

6- Je vis solaire

Je profite de mon eau chaude « solaire », des économies d'énergie et du confort. J'utilise mon installation selon les préconisations des professionnels et je continue d'avoir un usage modéré de l'eau chaude dans ma maison.

Des gestes simples et un suivi régulier permettent un fonctionnement optimal du système pour des économies réelles et un impact sur l'environnement.

QUI SONT LES PROFESSIONNELS REFERENCES PAR VIVONSOLAIRENPACA.FR ?

Les installateurs de chauffe-eau solaires référencés par la plateforme sont qualifiés dans une des appellations « Reconnues Garant de l’Environnement » (RGE), « Qualisol » ou « Qualibat système solaire » qui imposent de respecter les règles de l’art et la réglementation avec un contrôle par un tiers. A noter que ces appellations RGE seront obligatoires à compter du 1er juillet 2014 pour pou- voir bénéficier de l’éco-prêt-à-taux-zéro (EPTZ) et du crédit d’impôt développement durable (CIDD). Les installateurs proposent avec la plateforme des systèmes conformes aux normes et exigences de qualité en vigueur, fournis par des industriels et assimilés œuvrant sur le marché français des équipements de chaleur solaire. Les installateurs avec leurs fournisseurs de matériel, s’engagent à proposer un chauffe-eau solaire installé au meilleur rapport qualité-prix.

Avec la plateforme « Vivonsolairenpaca.fr », c’est toute la filière qui s’engage! Ces professionnels compétents et de proximité accompagnent le particulier dans ses démarches pour lui permettre de profiter de l’eau-chaude économique et écologique.

Tout professionnel de la filière peut proposer une offre sur la plateforme, s’il respecte les exigences réglementaires et s’engage sur des équipements et des prestations de qualité.

QUI PEUT BENEFICIER DE CES OFFRES ?

Toute personne résidant ou souhaitant équiper un logement situé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur peut trouver son chauffe-eau solaire individuel sur la plateforme. Toutes les informations et liens utiles figurent sur le site pour répondre aux interrogations des particuliers qui souhaitent s’équiper.

Cette opération est portée par l’association UFC Que Choisir, ENERPLAN (syndicat des professionnels de l’énergie solaire), la Fédération Régionale du Bâtiment, Qualit’EnR et QualiBat avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec la participation du réseau des Espaces Info Énergie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’appui de l’ADEME Provence-Alpes-Côte d’Azur et des collectivités locales.

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est engagée résolument vers la transition énergétique. A travers sa démarche AGIR+, le Schéma Régional Climat Air Energie, le Plan Climat Energie Régional... la Région agit en faveur de la réduction

des gaz à effet de serre, de la maîtrise des consommations énergétiques, du développement des énergies renouvelables. C’est à ce titre qu’elle apporte son soutien à la plateforme Vivonsolairenpa- ca.fr, un outil innovant pour relancer la filière solaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur. www.regionpaca.fr

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 06:44
Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

La FEDENE, Fédération des Services Energie Environnement, représente les opérateurs d’efficacité énergétique. Elle souhaite à ce titre être force de proposition dans le cadre du projet de loi Transition Energétique notamment sur le thème de la rénovation énergétique des bâtiments.

Forte de cet engagement, la FEDENE a mandaté CARDONNEL Ingénierie pour la réalisation d’une étude nationale qui, au travers de cas concrets et représentatifs du parc immobilier français, présente des feuilles de routes pragmatiques visant à réduire la consommation énergétique des 5 millions de logements privés et publics avec chauffage collectif. L’objectif à terme est de tendre en 2050 vers le niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation) pour l’ensemble du parc immobilier collectif existant.

Avec près de 44 % de l’énergie finale* nationale consommée et 21 % de gaz à effet de serre* généré, le secteur du bâtiment est énergivore. De plus, la part thermique pèse 78% des consommations dans l’habitat*. Aussi, en amont du projet de loi Transition Energétique, le gouvernement a lancé une opération de rénovation de 500 000 logements par an pour répondre aux objectifs français pour 2020 puis 2050.

En dehors de la démarche « Objectif 500 000 logements », les copropriétés ont déjà comme obligations réglementaires à ce jour :

< la réalisation d’un audit énergétique ou d’un DPE avant fin 2016,

< et l’année suivante, la présentation à l’assemblée générale des copropriétaires d’un plan de travaux d’économies d’énergie ou d’un contrat de performance énergétique,... mais sans obligation, ni guide dédié, pour la réalisation de ces rénovations.

En confiant une étude nationale pour renforcer la démarche « Objectif 500 000 logements » à Cardonnel ingénierie, Bureau d’études reconnu pour son expertise dans le confort durable du bâtiment, la FEDENE souhaite proposer des feuilles de routes au service de la rénovation énergétique des logements équipés de chauffage collectif. L’objectif consiste à mettre en valeur les solutions et les moyens les plus adaptés pour atteindre progressivement les objectifs de performance énergétique à travers une approche pragmatique.

L’étude s’est concentrée sur :

* Trois zones géographiques et climatiques différentes, représentatives de la diversité des contextes climatiques :

< la 1ère est continentale avec un climat rude (ville de référence : Nancy - H1b),

< la 2ème zone est plus tempérée avec une influence océanique plus prononcée (ville de référence : La Rochelle - H2b),

< la 3ème zone présente des climats plus cléments avec de fortes chaleurs en été (ville de référence : Nice - H3).

* Trois types de bâtiments de taille moyenne (entre 20 et 27 logements) et de périodes de construction différentes afin d’assurer une représentativité optimale :

< avant 1948, type Haussmannien (soit 53 % des copropriétés en France et 61 % des résidences principales à Paris), caractérisé par une absence d’isolation intérieure, une densité et épaisseur importantes des murs extérieurs, une forte inertie thermique, peu de ponts thermiques, une chaudière des années 80 et une consommation énergétique de référence de 253 kWh/m2.an (en zone climatique rude),

Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

< 1948 - 1975, datant des 30 Glorieuses (20 à 25 % des copropriétés en France et 50 à 60 % des logements HLM en France), avec une faible étanchéité à l’air, une chaudière des années 80 et une consommation énergétique de référence de 398 kWh/m2.an,

Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

< dans les années 80 (16 % des copropriétés et 14 % des logements HLM), doté d’une isolation par l’intérieure, d’une isolation de la toiture terrasse, avec une chaudière des années 80, d’importants ponts thermiques et une consommation énergétique de référence de 230 kWh/m2.an.

Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

Sur cet échantillonnage varié, CARDONNEL Ingénierie a simulé plusieurs solutions, combinaisons d’actions sur les équipements thermiques (changement d’équipements) et/ou sur l’enveloppe (isolation).

Rarement étudié, un dernier mode d’action a été mis en évidence dans cette étude : le pilotage et la maintenance des installations qui, à elles seules, peuvent générer une économie d’énergie de l’ordre de 20 % !

Des feuilles de route pour tendre vers plus de performance énergétique :

A travers cette étude, une approche au cas par cas s’est avérée nécessaire, afin d’identifier la stratégie de rénovation appropriée au type et à l’état initial du bâtiment.

En conclusion de l’étude, la FEDENE et CARDONNEL Ingénierie préconisent l’établissement de feuilles de routes pragmatiques, dans la mesure où il n’existe pas de solution unique tant la diversité des bâtiments est importante. A ce titre, l’étude réalisée donne des orientations fondamentales sur les « packages » de rénovation les plus adaptés par typologies de bâtiments et guidera les décideurs vers des combinaisons pertinentes de solutions existantes et éprouvées.

* Temps de Retour Brut

Pour les bâtiments d’avant 1948, les actions sur les équipements thermiques (changement de chaudière, isolation des réseaux en volume non chauffé, mise en place de robinets thermostatiques et équilibrage des réseaux hydrauliques) et une isolation du plancher bas sont plus adaptés.

Pour les bâtiments des 30 Glorieuses, les actions les plus pertinentes dépendent très largement de l’état constaté. Toutefois les stratégies de rénovation les plus adaptées consistent à agir sur l’enveloppe (avec un effort financier conséquent) ou à combiner des opérations sur les équipements thermiques (changement de chaudière, etc.).

Pour les bâtiments construits dans les années 80, il est possible de réduire la consommation énergétique en combinant plusieurs actions sur l’enveloppe ou en agissant uniquement sur les équipements thermiques.

Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

Les services de pilotage et de maintenance, un gage d’efficacité énergétique et de pérennité des équipements

L’étude révèle par ailleurs l’importance d’un pilotage et d’une maintenance de qualité des installations thermiques soit pour accompagner le processus de rénovation, quelle que soit la feuille de route choisie, soit en attendant de pouvoir rénover les installations.

Plusieurs constats mettent en lumière la rentabilité énergétique et financière des services de maintenance et de pilotage dans le temps (maintien du rendement du brûleur, réglage de la température d’eau chaude, équilibrage du réseau de distribution, télégestion, système d’alertes...) :

< Sur des installations rénovées, l’absence de pilotage et de maintenance génère une surconsommation croissante au cours des années.

< Sur des installations existantes non rénovées, ces prestations peuvent générer des gains importants par rapport à un entretien minimal obligatoire (gain de l’ordre de 20 %).

< Pour l’ensemble des habitats collectifs étudiés, les gains liés à ces services croissent de manière de plus en plus importante au fil du temps et le surcoût lié à un pilotage et une maintenance efficaces de l’installation se voit très rapidement amorti.

Le pilotage et la maintenance des installations apportent ainsi une remarquable rentabilité financière et énergétique en plus d’une réduction des émissions de CO2. Elles permettent à elles seules de réaliser jusqu’à 20 % d’économies d’énergie, évitent les dérives, sources de gaspillage, et garantissent la performance du système dans le temps.

Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

Des pistes de réflexion et d’actions pour tous...

Ces feuilles de route, au-delà de la démarche novatrice qu’elles proposent aux pouvoirs publics, intéressent différentes catégories de personnes et d’entités, toutes concernées par les enjeux de la rénovation énergétique.

Elles coïncident avec les intérêts des locataires et utilisateurs en quête de confort, d’économies et de maîtrise de charges. Elles coïncident aussi avec les intérêts des propriétaires de logements publics (bailleurs sociaux...) et privés, à savoir garder le locataire et augmenter la valeur verte du bâtiment favorisant la location. Enfin, elles questionnent le comportement des habitants, plus efficient grâce au rôle important de sensibilisation et de conseil des opérateurs d’efficacité énergétique présents sur le terrain dans la durée.

A la lumière de cette étude, la FEDENE propose d’accompagner avec efficacité la rénovation énergétique des logements équipés de chauffage collectif :

< en encourageant la définition d’une feuille route avec un objectif intermédiaire à 2025 (en kWh/m2.an) incitant à réaliser des actions pour atteindre à terme l’objectif fixé de 2050.

< en inscrivant dans le projet de loi relatif à la transition énergétique la garantie de performance réelle, ce qui constituerait un moyen supplémentaire pour renforcer cet élan.

< en insistant, dans le cadre de la révision de la réglementation thermique « batiments existants », sur l’obligation d’entreprendre des actions de performance énergétique à l’occasion de grands travaux sur le bâtiment (ex : isolation en lien avec un ravalement, équilibrage hydraulique en liaison avec l’isolation de la toiture...).

...pour quels résultats concrets ?

Pour impulser la rénovation énergétique de logements équipés de chauffage collectif, des feuilles de route à son service

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 06:48
Quant aux parts de marché des PCRBT, ils progressent…

Quant aux parts de marché des PCRBT, ils progressent…

Si les chiffres du marché sont, sans surprise, en baisse sur l’ensemble du secteur de la construction, notamment celui du génie climatique, on constate cependant une tendance positive : la mise en avant de la qualité. COCHEBAT, syndicat national des fabricants de composants et de systèmes intégrés de chauffage, rafraîchissement et sanitaires, a en effet observé en 2013 une augmentation significative des parts de marché des planchers chauffants/rafraichissants basse température (PCRBT) reconnus par la marque de qualité CERTITHERM. Ces systèmes, contrôlés et admis sous la marque CERTITHERM pour leurs performances énergétiques, représentent 31% des installations de PCRBT en 2013, contre 25% en 2012.

Ces chiffres démontrent clairement le choix des prescripteurs et des propriétaires à se tourner vers des systèmes efficients énergétiquement et plus économes dans le temps. Outre l’aspect environnemental, les atouts économiques des équipements de chauffage moins énergivores ne sont plus à prouver. En optant pour un PCRBT à la marque CERTITHERM, les occupants sont sûrs de maîtriser leurs consommations et de bénéficier d’un confort thermique homogène.

Dans un contexte en difficulté, les choix de solutions pérennes et avantageuses sur le long terme prennent tous leurs sens. C’est ce que l’on observe sur l’ensemble du marché du PCRBT qui, malgré un recul de l’ordre de 15% (source Cochebat), conserve une part de marché stable sur les installations de chauffage (38%).

Pour les équipements hydrocâblés (plomberie et chauffage), autre spécificité du syndicat, COCHEBAT constate une croissance des tubes PER (polyéthylène réticulé) de l’ordre de 17%, en partie justifiée par le développement des radiateurs hydrauliques, en remplacement des radiateurs électriques. Pour la partie multicouches, qui a connu une croissance significative depuis son lancement sur le marché, les chiffres démontrent cette année une stabilité dans le secteur avec un chiffre d’affaires global de l’ordre de 40 millions d’euros.

Lancée en 2011 par COCHEBAT, CERTITHERM est la première marque de qualité en France à garantir le niveau de performances thermiques des systèmes de planchers, murs ou plafonds chauffants/rafraichissants basse température. Avec CERTITHERM, c’est l’ensemble du PCRBT qui peut être pris en compte dans le calcul des consommations globales du bâtiment. Destinée à garantir un niveau de performance des installations, CERTITHERM est une marque proposée à toutes les entreprises systèmistes du marché. Pour chaque demande soumise au comité de marque CERTITHERM, des vérifications au niveau du système et de ses composants, ainsi que des calculs thermiques sont réalisés et validés par un instructeur indépendant.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 06:46
Génie climatique, triste année 2013 et 2014 difficile…

Génie climatique, triste année 2013 et 2014 difficile…

Le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques a fait paraître le bilan 2013 et ses perspectives sur l’année 2014

Triste année 2013 et l’année 2014 s’annonce comme étant chargée d’incertitudes et très perturbée pour Uniclima. Une année « difficile » aussi bien en résidentiel qu’en tertiaire.

L’analyse par secteur notamment pour les chaudières à eau chaude (gaz et fioul), en 2013, les livraisons ont reculé de 8% en appareils gaz ou fioul classiques, à 279000 unités. En revanche concernant les chaudières à condensation les livraisons ont progressé de 9%, à 319 000 pièces. Au total, le marché de 2013 en chaudières gaz/fioul se porte 598 000 unités (dont environ 100 000 au sol), + 0,5% par rapport à 2012. A noter que les chaudières individuelles fioul enregistrent une baisse de 7%, soit environ à 54 000 unités. Celles à condensation fioul, là aussi la baisse est importante avec une diminution de 10% (contre + 9,5% en chaudières gaz à condensation). Leurs taux de pénétration ont ainsi été portés à 53% pour les chaudières gaz et fioul individuelles et à 72% pour les chaudières collectives >70 kW. En outre, le recul des chaudières fioul condensation (-10 %) est lié à l’effet de la crise économique, qui incite les utilisateurs à opter pour des solutions moins coûteuses.

Pour 2014, sur le marché des chaudières, les perspectives ne sont pas bonnes en rénovation et, si la construction neuve ne vient pas dynamiser le marché, celui-ci reculera cette année, a estimé Jean-Paul Ouin, délégué général d’Uniclima. De son côté, Joseph Le Jollec (De Dietrich Thermique), l’un des dirigeants d’Uniclima, a souligné que « le gaz avait pris le pouvoir sur le marché, aussi bien en chaudières murales qu’en chaudières au sol ». Il a estimé que cette tendance se renforcerait dans les années qui viennent.
Concernant le marché 2013 des brûleurs à air soufflé livrés en caisse est en forte hausse par rapport à 2012, même si il a baissé en gaz, -5,7% (à 7 800 unités), il a progressé en fioul : +10%, à 60 000 pièces.

S’agissant des radiateurs de chauffage central à eau chaude, le marché global des radiateurs en 2013 est stable : ~ -0,1% après une année 2012 remarquable grâce aux logements neufs. L’atonie du marché de la rénovation n’a pas permis de maintenir cette évolution positive.

Génie climatique, triste année 2013 et 2014 difficile…

Concernant le volet énergies renouvelables, sur le solaire thermique les chiffres font paraître que le marché global des radiateurs en 2013 est stable : ~ -0,1% après une année 2012 remarquable grâce aux logements neufs. L’atonie du marché de la rénovation n’a pas permis de maintenir cette évolution positive. Le marché des capteurs solaires thermiques s’est établi à 190 300 m2 en 2013 contre 250 600 m2 en 2012. Après une année de relative stabilisation en 2012, le marché repart à la baisse de manière significative, de 24%.

Les livraisons de chauffe-eau solaires individuels (CESI) ont représenté 20 500 unités contre près de 25 900 en 2012, soit une baisse de 21%. Toutefois, il faut noter que seules les colonnes solaires (ou chaudières compactes associées avec un CESI) se sont stabilisées. Ces équipements, qui représentent plus de 25% du marché du CESI, sont particulièrement présents dans la maison neuve.

Côté SSC (système solaire combiné), le marché poursuit sa chute, avec une baisse de 21% par rapport à 2012. Avec 1100 pièces en 2013, ce marché devient un marché de niche. Cet équipement ne trouve sa place ni dans le neuf ni dans l’existant en France, alors qu’il est très développé Outre-Rhin.

La surface moyenne de capteur par équipement individuel continue de diminuer, poussée par l’optimisation des systèmes : 4 m2 pour le CESI et 10,6 m2 pour le SSC.

Les livraisons de capteurs, destinées aux immeubles collectifs ou tertiaires, ont également pris le chemin de la baisse pour représenter 97 500 m2 de capteurs en 2013, soit une baisse de 24%. Ce secteur représente désormais 51% du marché des capteurs solaires thermiques. Seul point positif, la part de ce secteur est en légère hausse par rapport à 2012 où elle était de 50%. Ce secteur est principalement porté par le neuf.

L’année 2013 marque le retour du marché solaire thermique à la baisse. Ce marché est désormais porté par le secteur collectif à 51%. Toutefois, le secteur collectif connaît un retournement en 2013 après une hausse continue depuis 2006, n’étant plus porté par la construction neuve depuis l’application de la RT2012 qui est défavorable au solaire collectif. Uniclima rappelle qu’il avait d’ailleurs annoncé cette évolution lors de sa conférence de presse de l’an passé. Les perspectives concernant l’année 2014, la poursuite de la période transitoire de la RT 2012 pour le collectif ne permettra pas de faire entrer le solaire thermique dans les immeubles d’habitation collectifs comme c’était le cas dans les bâtiments BBC.

Cette période transitoire prévoit d’accorder un « droit à consommer » supplémentaire au logement collectif par rapport à la maison individuelle de 15% soit une consommation moyenne admissible de 57.5 kWh EP/m2.an au lieu de 50 kWh EP/m2.an, jusqu’au 31 décembre 2014.

Une prolongation de cette période transitoire serait dramatique pour le solaire thermique. Concernant le logement individuel, Uniclima a démarré en 2013 les travaux d’élaboration de PEP - Profil Environnemental Produit - sur le CESI, le capteur solaire et le ballon solaire. Communs à plusieurs industriels, ils devraient voir le jour d’ici l’été.

Génie climatique, triste année 2013 et 2014 difficile…

Le marché des PAC air/eau affiche une hausse de 2% en 2013. En termes de puissance, l’essentiel du marché se situe sur les segments de 5 à 10 kW et de 10 à 20 kW qui représentent respectivement 41% et 56% du marché total. Les petites tailles de PAC, monoblocs et biblocs confondues, ont quant à elles augmenté de 14% sur la période janvier/décembre, impact lié à la RT2012 et au marché de la maison individuelle neuve. Concernant les PAC haute température (> 60°C), on note également une augmentation de 5.6%, supérieure à celle du marché (+2.7%). Ce segment résiste tout de même plutôt bien dans le contexte économique actuel. Sur la période janvier/décembre, elles représentent 28% du marché total des PAC air/eau.

Le marché des pompes à chaleur géothermiques ne cesse de baisser et connait cette année une baisse encore plus importante que les années précédentes, -24% par rapport à 2012.

Le marché des chauffe-eau thermodynamiques est de 45 950 pièces et connaît une hausse de 32% par rapport à 2012, croissance qui est à peu près la même que celle de l’année dernière. Peut-on prévoir encore de bons résultats pour 2014 ? Au vue des réglementations et de la demande on peut penser que le marché des chauffe-eau thermodynamiques a encore de beaux jours devant lui.

Les perspectives 2014 présentent qu’excepté pour les pompes à chaleur géothermiques, le marché est reparti à la hausse pour les PAC. La prochaine application d’Eco Design et Labelling induit des travaux importants sur les performances saisonnières, qui seront disponibles dans la certification NF PAC d’ici mi 2015.

La certification des PAC double service est effective depuis début 2013 et comprend 14 marques pour 227 produits. Elle devrait poursuivre sa croissance en réponse à la demande importante en maison individuelle neuve. Un nouveau chantier a démarré en 2013, celui de la certification européenne des PAC. Le travail doit se poursuivre en 2014 et se concrétiser d’ici l’application d’Eco design et du Labelling en septembre 2015.

Génie climatique, triste année 2013 et 2014 difficile…
Génie climatique, triste année 2013 et 2014 difficile…

En chaudières bois, le marché global progresse de 18%. L’année 2013 marque un retour à la croissance.

Les chaudières à chargement manuel régressent de 6% par rapport à 2012. Elles deviennent désormais minoritaires sur le marché des chaudières bois.

En revanche, les chaudières à chargement automatique, et plus particulièrement les chaudières à granulés, progressent fortement de plus de 70% par rapport à 2012. Elles représentent aujourd’hui plus de la moitié du marché total. Ce type de chaudières vient souvent en remplacement de chaudières fioul et bénéficie d’un coût au kWh beaucoup plus économique. Depuis le début de 2014, observe-t-on à Uniclima, le marché des chaudières bois dans son ensemble est « fortement impacté », et de façon très négative, par les nouvelles exigences de classe 5 du CIDD ; le syndicat évoque un « retournement brutal » du marché en quelques semaines et il craint un marché 2014 en baisse sensible.

Génie climatique, triste année 2013 et 2014 difficile…
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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 06:48

Chauffage-a--Eau-Chaude.jpgLe Chauffage à eau chaude  des atouts pour la basse température

Le Grenelle de l’Environnement et certaines directives européennes, portant sur la performance énergétique des bâtiments et l’éco-conception des produits consommateurs d’énergie, s’inscrivent dans une approche ambitieuse et contraignante d’économie d’énergie et de protection de l’environnement. La France s’est ainsi fixé l’objectif de réduire ses émissions de CO2 d’au moins 38% d’ici 2020. La rénovation énergétique des bâtiments est donc au coeur de la mise en oeuvre du bâtiment responsable de 2020 et des directives européennes. D’autres dispositions réglementaires, comme l’entretien obligatoire des chaudières ou des incitations financières (éco-prêt à taux zéro, crédit d’impôt...) constituent autant d’aides et de soutiens contribuant à atteindre cet objectif.

Aujourd’hui, le niveau moyen de consommation énergétique du parc est de 240 kWhep/m2/an. La réglementation thermique 2012 prévoit des exigences dans la construction neuve de 50 kWhep/m2/an pour les cinq usages : chauffage, eau chaude sanitaire (ECS), climatisation, éclairage et consommation des auxiliaires. De même, deux labels de performance énergétique ont été mis en place pour la rénovation : le label HPE rénovation à 150 kWhep/m2/an et le label BBC rénovation à 80 kWhep/m2/an.

Dans ce contexte, le comité stratégique Radiateurs d’Uniclima, représenté par les principaux industriels de la profession, a analysé les atouts majeurs du radiateur dans la basse température, et livre ici ses conclusions :

Idéal pour optimiser la performance énergétique et le confort thermique d’une installation de chauffage, les radiateurs constituent une solution à la fois performante, économique, flexible et durable qui a largement fait ses preuves.

Les radiateurs ont avant tout l’avantage de pouvoir être installés avec n’importe quel générateur, chaudière à condensation ou PAC. Ensemble, ils offrent un meilleur rendement, notamment en demi-saison. C’est pourquoi, lorsqu’on remplace un générateur, il est souvent plus efficace de remplacer également les anciens radiateurs par des équipements de nouvelle génération, afin d’être au rendez-vous de la performance énergétique.

En effet, quelle que soit la performance du générateur, l’optimisation de l’efficacité énergétique d’une installation de chauffage à eau chaude ne peut être obtenue qu’avec le remplacement des radiateurs, en veillant à ce qu’ils soient correctement dimensionnés.

On appelle radiateur basse température un radiateur dont le régime d’eau (température d’entrée et de sortie de la chaudière) moyen est de 30° au-dessus de la température ambiante. Lorsqu’on remplace un générateur par un autre, plus performant, il est donc avisé de penser à redimensionner les radiateurs, c’est-à-dire à trouver la bonne température d’émission, en fonction du régime d’eau de l’installation de chauffage.

Pour obtenir à la fois une performance optimale et le meilleur confort thermique ( Le confort thermique est défini comme un état de satisfaction vis à vis de l'environnement thermique. Il est déterminé par l'équilibre dynamique établi par échange thermique entre le corps et son environnement. Le confort thermique dépend de 6 paramètres : le métabolisme (production de chaleur interne au corps humain permettant de maintenir celui-ci autour de 36,7 °C) ; l'habillement (résistance thermique aux échanges de chaleur entre la surface de la peau et l'environnement) ; la température ambiante de l’air Ta ; la température des parois Tp ; l'humidité relative de l'air (HR) et la vitesse de l'air, qui influence les échanges de chaleur par convection. ), il faut donc étudier, avant tout remplacement, l’installation dans son ensemble, notamment le débit d’eau et la température de départ.

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L’efficacité énergétique du radiateur dépend également d’autres facteurs essentiels :

Grâce à son robinet thermostatique, il est particulièrement réactif, pour réguler immédiatement et automatiquement les émissions de chaleur en fonction des apports liés à l’ensoleillement extérieur ou aux activités humaines.

Sa réactivité est également remarquable lors des relances (remises en marche après arrêt), la puissance de l’installation étant modulable.

Grâce à sa tête thermostatique sensible et très précise, il permet de réguler le débit d’eau et, par conséquent, la température.

Sa surface de chauffe plus importante favorise une circulation homogène de la chaleur.

De plus, les coûts d’achat, d’installation et de maintenance des radiateurs sont faibles, pour un cycle de vie particulièrement long.

Ces caractéristiques particulières font donc du radiateur une solution moderne et performante qui constitue un investissement rentable.

Outre le fait qu’il s’adapte à tous les générateurs, le radiateur est aussi facile à installer qu’à remplacer, offrant ainsi à l’installateur un véritable gain de temps. L'échange des radiateurs anciens, grâce à la standardisation des équipements, est aisé et rapide.

De plus, le raccordement n’est aujourd’hui plus un frein, puisqu’il existe à présent toutes sortes de kits d’adaptation pour les différents entraxes, diamètres.

Flexible en taille comme en emplacement, le radiateur est facile à déplacer dans une pièce ou d’une pièce à l’autre, sans entraîner de travaux lourds ni de dégâts. Il constitue également un émetteur idéal pour compléter une installation, comme par exemple pour l’aménagement de combles.

Enfin, ces radiateurs peuvent remplir des fonctions annexes très utiles : sèche-serviette, miroir, patère, agencement d’espace (rambarde, claustra)….

Le radiateur assisté par ventilateurs Développé récemment, le radiateur assisté par ventilateurs permet de maximiser la réactivité, grâce à la convection forcée (échange de chaleur par convection).

Cet émetteur actif met en œuvre des ventilateurs silencieux qui augmentent l’émission de chaleur par convection, permettant ainsi d’optimiser la performance du radiateur sans augmenter son dimensionnement. En associant le confort du rayonnement et la puissance de la convection, le radiateur assisté par ventilateurs permet de chauffer efficacement les grands volumes.

Facile à installer, le radiateur assisté par ventilateurs constitue un émetteur idéal en neuf et également en rénovation, lorsqu’il est associé à un générateur basse température comme une chaudière à condensation ou une pompe à chaleur.

100% recyclables, les radiateurs, fabriqués en acier, sont conçus dans une démarche de développement durable, pour mieux protéger l’environnement et réduire les émissions de CO2. Faciles à nettoyer, ils favorisent l’hygiène et la protection de la santé.

La qualité et la performance des radiateurs sont certifiées par des normes et certifications. Ainsi Certita, organisme de certification du génie climatique, assure-t-il la fiabilité des caractéristiques des produits, grâce à des essais, audits et évaluations, dans l’objectif de garantir leur comparaison objective et d’établir une confiance concrète entre fabricants, prescripteurs et utilisateurs. Les radiateurs certifiés offrent notamment :

Une indication exacte de la puissance thermique (selon la norme EN 442), certifiée par un laboratoire de test indépendant. Une conformité des matériaux au moins égale aux exigences de la norme EN 442-1 (la norme NF EN 442 fixe un référentiel pour mesurer les puissances thermiques des radiateurs à eau chaude. Le delta T y est calculé en faisant la différence entre la moyenne des températures d’entrée et de sortie de chauffage du radiateur et la température ambiante de la pièce (Delta T 50 K : ([75°+65°)/2]-20°=50K).

Les travaux du comité stratégique Radiateurs d’Uniclima ont donc permis d’établir que le radiateur constituait une solution technique moderne, performante, fiable et éprouvée. Les nouveaux équipements basse température, comme les radiateurs assistés par ventilateurs, offrent également un confort et un bien-être appréciés des utilisateurs, notamment grâce à la sensation de chaleur douce qu’ils procurent, ainsi qu’à la répartition homogène de la chaleur induite par ses vastes surfaces d’émission.

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Published by LV_RM - dans Chauffage-Refroidissement
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