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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 11:23

Heliotrop-2.pngLa mise sur le marché courant 2011 des modules photovoltaïques à concentration d'Heliotrop, baptisé « 900 soleils »

En test sur le site du CEA-Cadarache, Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives, les modules photovoltaïques à concentration (CPV) de la Start-up Heliotrop augurent une nouvelle avancée technologique quant à la production d’énergie au service de la durabilité.

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Points de détail :

Heliotrop, jeune entreprise qui a son siège à Lyon et ses bureaux à Paris, a installé son unité de production sur le site du CEA-Cadarache, une unité pour la production de panneau photovoltaïque à concentration, CPV. Des batteries de test sont en cours avant l’étape ultime, celle de la commercialisation attendue courant 2011 avec pour objectif un prix du kWh inférieur à 0,15 € et 20 % du marché mondial du CPV en 2015.

Lee modules photovoltaïques à concentration disposent d’un procédé qui intègre un concentrateur entre le soleil et la cellule photovoltaïque, ainsi la surface de la cellule peut-être réduite dont le rendement est supérieure aux cellules traditionnelles.

« Les modules CPV constituent une révolution dans le monde du photovoltaïque : la  technologie très haute concentration Heliotrop permet des coûts compétitifs et un rendement élevé, ce qui rapproche l’électricité solaire de la parité réseau dans les zones à fort ensoleillement » déclare Paul Bellavoine, Directeur Général de la société Heliotrop et cofondateur de l'entreprise, cet ancien conseil en stratégie pour les industriels de l'énergie est associé à Jean-Édouard de Salins, le président et le responsable de la R et D. La PME de cinq personnes, fondée en 2009, se fournit aux États-Unis en cellules photovoltaïques III-V triple jonction à fort rendement. « D’ici 5 ans, le marché mondial du CPV devrait peser 3 milliards d’euros et représenter 1 GW, soit plus de 10 % du marché du photovoltaïque ».

La genèse du CPV provient de la collaboration avec le CEA-Liten, Le Laboratoire d’Innovation pour les Technologies des Energies Nouvelles et les nanomatériaux, notamment ses équipes de l’INES et d’une PME internationale de mécanique, en Vendée. « Grâce à des lentilles de Fresnel, nous concentrons l’énergie du soleil par 900 sur des cellules à haut rendement (37 %) , utilisées depuis quatre décennies sur les satellites  car elles permettent de capturer une partie plus large du spectre de la lumière du soleil » explique Jean-Edouard de Salins, Président d‘Heliotrop. « Chaque unité CPV Génération 1 génère une puissance de 7kW et l’installation de plusieurs centaines d’unités permet donc de créer des centrales solaires de puissance supérieure à 10 MW, l’équivalent de la consommation électrique d’une ville de plus de 15.000 habitants ».  Comparé au CSP (Concentrating Solar Power), le CPV dispose d’un meilleur accès qualitatif : un apport d’eau beaucoup moins important, une grande flexibilité dans la taille des centrales et un temps de réponse de retour à la production beaucoup plus faible après un passage nuageux.

Heliotrop1-.jpg

Un besoin d’ensoleillement direct, les unités d’Heliotrop sont constituées de modules CPV élèvées sur un suiveur solaire deux axes permettant l’équilibrage de son orientation correspondant avec la trajectoire du soleil.

Par ailleurs, elles disposent d’un facteur peu sensible à la chaleur, leur sensibilité est 8 fois plus faible que les panneaux en silicium et présentent l’avantage de respecter l’environnement : les modules CPV étant montés sur un tracker, donc surélevés, il est possible de partager le terrain avec une exploitation agricole (élevage ovin, culture maraichère, etc. Des unités conçues pour une durée de vie largement supérieure à 25 ans, mesurée par des tests de vieillissement accéléré, qui en outre requierent, à puissance égale, moins d’espace qu’une centrale photovoltaïque classique.

« Nos unités CPV contribuent à la baisse du prix des centrales solaires puisqu’une concentration de 900 soleils signifie 900 fois moins de matériau semi-conducteur nécessaire» assure Paul Bellavoine. « Et le rendement total du système dépassera les 27 %, soit environ 2 fois celui des panneaux silicium et 3 fois celui des couches minces» ajoute Jean¬Edouard de Salins. Des systèmes à concentration qui pourront atteindre d’ici quelques années un rendement de l’ordre de 50 %.

A noter que la société Heliotrop a remporté le Grand Prix de l’Innovation, remis au cours d’une cérémonie à la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette, animée par Nicolas Doze de B FM, le 13 décembre dernier. Les Grands Prix de l’Innovation de la Ville de Paris ont pour vocation d'encourager, soutenir et valoriser les jeunes entreprises innovantes, qui développent une technologie, un procédé ou un service novateur qui peut faire l'objet d'une diffusion à grande échelle. Ils sont organisés par la Mairie de Paris, Paris-Développement et le Laboratoire Paris Région Innovation.

Ainsi, après le prix spécial de la Jeune Entreprise Eco-Innovante remporté le 9 décembre, Heliotrop voit à nouveau sa stratégie de filière industrielle et d’innovation (avec le CEA-LITEN) reconnue et félicitée. Le prix d’un montant de 15 000 euros est accompagné d’une place très appréciée au sein d’un incubateur de Paris Développement.

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Published by Lucvieri - dans Solaire
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 15:29
Nouvel onduleur triphasé pour les grandes toitures photovoltaïques

Nouvel onduleur triphasé pour les grandes toitures photovoltaïques

SMA Solar Technology (SMA), leader mondial dans le domaine des onduleurs photovoltaïques, un élément central de toute installation photovoltaïque, lance une nouvelle solution dédiée aux grandes toitures photovoltaïques. Déclinée en deux modèles de 20 kilowatts et 25 kilowatts, la nouvelle gamme d'onduleurs triphasés Sunny Tripower réduit le prix au watt des installations photovoltaïques sur grandes toitures. Associée aux outils de monitoring Sunny WebBox ou Cluster Controller, cette nouvelle solution garantit de surcroît une production maximale des installations photovoltaïques sur grandes toitures.

Possibilité de dimensionnement infinie

Les nouveaux onduleurs triphasés Sunny Tripower 20000TL et 25000TL sont parfaitement adaptés aux installations de 100 kW à 250 kW et au-delà. Avec un rendement maximal de 98,4 %, ils fournissent non seulement des rendements très élevés mais offrent aux professionnels une grande flexibilité de dimensionnement. Grâce au concept multistring, la présence de deux MPP trackers et une large plage de tension d'entrée jusqu'à 1 000 volts, les Sunny Tripower 20000TL et 25000TL affichent une compatibilité étendue avec de nombreux modules photovoltaïques.

Assurer la stabilité du réseau

Tournés vers l'avenir, les onduleurs Sunny Tripower 20000TL et 25000TL intègrent d'ores et déjà des fonctionnalités avancées de gestion du réseau. Capables par exemple de fournir à la demande de la puissance réactive 24 h/24, ils participent activement à l'équilibre et à la qualité du réseau.

« Cette nouvelle génération de Sunny Tripower encore plus puissants est optimisée pour les systèmes photovoltaïques jusqu'à 250 kilowatts. Cette solution a été conçue afin d'apporter le meilleur ratio performance/coût tout en intégrant les problématiques de gestion intelligente du réseau » explique Pascal Richard, Directeur Commercial chez SMA France.

À propos de SMA France

SMA France est la filiale française de SMA Solar Technology, le plus important fabricant mondial d'onduleurs solaires. Basée à Saint Priest, près de Lyon, SMA France commercialise l'ensemble de la gamme des produits SMA et assiste ses clients dans la réalisation et le suivi de leurs projets d'installations solaires. La société assure l'assistance technique des produits à travers un service d'experts en ligne et sur site. SMA France compte aujourd'hui quatre sites d'assistance technique décentralisée à Troyes, Toulouse, Aix-en-Provence et Lyon.

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Published by LV_RM - dans Photovoltaïque Solaire SMA
15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 07:48
RECORD MONDIAL POUR UNE CELLULE SOLAIRE : 46% D’EFFICACITE

RECORD MONDIAL POUR UNE CELLULE SOLAIRE : 46% D’EFFICACITE

Cette réussite, issue d’un partenariat franco-allemand entre Soitec, le CEA-Leti et l’institut Fraunhofer ISE, confirme la compétitivité de l’industrie photovoltaïque européenne.

L’Institut Fraunhofer des Systèmes Energétiques Solaires ISE, qui compte 1300 employés et dont le siège est à Fribourg en Allemagne, est le plus grand institut de recherche en énergie solaire d’Europe. Et l’Institut Carnot CEA-Leti fait le lien entre la recherche fondamentale et la production de micro et nanotechnologies dans le but d’améliorer la qualité de vie de chacun. Fort d’un portefeuille de 2 200 brevets, le Leti façonne des solutions avancées pour améliorer la compétitivité de ses partenaires industriels : grands groupes, PME ou startups.

Un nouveau record du monde vient d’être établi pour la conversion directe de la lumière du soleil en électricité. Une cellule solaire à multi-jonctions convertissant 46% du rayonnement solaire en électricité a été développée par Soitec et le CEA-Leti en France, et l’Institut Fraunhofer pour les Systèmes Energétiques Solaires (ISE) en Allemagne. Les cellules à multi-jonctions sont utilisées au cœur des systèmes photovoltaïques à concentration (CPV) pour produire une électricité à un coût compétitif, dans de grandes centrales solaires installées dans les régions qui bénéficient d’un ensoleillement direct élevé. L’atteinte d’un nouveau record un an après celui précédemment annoncé par ces partenaires français et allemands en septembre 2013 confirme la forte compétitivité de la recherche et de l’industrie photovoltaïques européennes.

Les cellules solaires à multi-jonctions sont basées sur des matériaux semi-conducteurs composés III-V. La cellule détenant le record mondial est une cellule à quatre jonctions, dont chaque sous-cellule convertit précisément un quart des photons compris dans une plage de longueur d’onde entre 300 et 1750 nm en courant électrique. Dans le cas du photovoltaïque à concentration, une lentille de Fresnel concentre la lumière du soleil sur cette cellule de très petite taille. L’efficacité record de 46,0% a été mesurée à un facteur de concentration de 508 soleils. Elle a été validée par l’institut japonais AIST (National Institute of Advanced Industrial Science and Technology), l’un des principaux centres indépendants de vérification des performances des cellules solaires, dans des conditions de test standard.

L’un des principaux défis à résoudre était d’atteindre une répartition exacte des photons dans les quatre sous-cellules. Cela a été rendu possible grâce à un réglage précis de la composition et de l’épaisseur de chaque couche à l’intérieur de la structure cellulaire. « Il s’agit d’une étape majeure de notre collaboration franco-allemande. Nous sommes extrêmement satisfaits de voir que notre résultat d’une efficacité de 46% est à présent confirmé de manière indépendante par AIST au Japon » explique le Dr. Frank Dimroth, chef de projet pour le développement de la cellule à l’Institut Fraunhofer pour les Systèmes Energétiques Solaires (ISE). « Le CPV est aujourd’hui la technologie solaire la plus efficace et la mieux adaptée pour tous les pays à fort taux d’ensoleillement direct ».

Jocelyne Wasselin, Vice-présidente chargée du développement produit des cellules solaires chez Soitec, une société dont le siège est situé en France et un leader mondial des matériaux semi-conducteurs d’extrêmes performances, indique : « Nous sommes très fiers de ce nouveau record. Cela confirme que nous avons fait le bon choix technologique en décidant de développer cette cellule solaire à quatre jonctions, et cela démontre clairement notre capacité à atteindre, dans un avenir proche, la barre de 50 % d’efficacité ».

Elle conclut : « Pour produire cette nouvelle génération de cellules, nous avons déjà installé une ligne en France, qui met en œuvre nos technologies de liaison et de transfert de couches et emploie déjà plus de 25 ingénieurs et techniciens. Je suis convaincue que la coopération avec nos partenaires français et allemands permettra d’améliorer encore l’efficacité et la compétitivité de la technologie CPV. Nous remercions l'Ademe pour le soutien aux efforts de recherche dans le cadre des Investissements d'Avenir ».

Image : ©Fraunhofer ISE/Photo Alexander Wekkeli

Caractéristiques IV de la nouvelle cellule solaire à jonction 4 avec un rendement de 46% à 50,8 W / cm2 ce qui correspond à une ration de concentration de 508 fois la AM1.5d solaire (ASTM E927-10) du spectre.

Caractéristiques IV de la nouvelle cellule solaire à jonction 4 avec un rendement de 46% à 50,8 W / cm2 ce qui correspond à une ration de concentration de 508 fois la AM1.5d solaire (ASTM E927-10) du spectre.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 07:42
L’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l’éolien et pour le solaire photovoltaïque

L’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l’éolien et pour le solaire photovoltaïque

Selon les chiffres publiés par le Commissariat général au développement durable (CGDD) à travers son tableau de bord trimestriel sur les énergies renouvelables, l’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l'éolien et le photovoltaïque.

S'agissant de la puissance du parc éolien français, il s’élève à 8 807 MW fin septembre 2014.

Dans l'analyse du CGDD, l’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l’éolien. La puissance raccordée de janvier à septembre 2014 atteint en effet près de 600 MW d’après des chiffres provisoires, contre 581 MW raccordés sur l’ensemble de l’année 2013. La baisse continue de la puissance raccordée chaque année depuis 2010 est ainsi stoppée. Cependant, le niveau de la puissance raccordée au troisième trimestre 2014 est inférieur à celui du second trimestre.

La note rajoute que la production éolienne atteint 11,6 TWh de janvier à septembre 2014, soit une progression de 16 % par rapport aux trois premiers trimestres 2013. Elle représente ainsi 3,5 % de la consommation électrique nationale sur la période.

Quant au parc solaire photovoltaïque, la note précise qu'il atteint une puissance de 5 412 MW fin septembre 2014. L’année 2014 sera également meilleure que la précédente pour le solaire photovoltaïque. La puissance raccordée ressort en hausse de 53 % de janvier à septembre 2014 par rapport à la période équivalente de 2013.

Par ailleurs, l'analyse observe que le rythme des raccordements accélère au fil des trimestres depuis janvier. La puissance raccordée au troisième trimestre 2014 devrait nettement dépasser les 300 MW une fois les chiffres provisoires consolidés. Pas loin des deux tiers de la puissance installée depuis janvier proviennent de gros projets, d’une puissance supérieure à 250 kW.

La note ajoute également que de janvier à septembre 2014, la production d’origine photovoltaïque progresse de 25 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2013 et représente désormais 1,4 % de la consommation électrique nationale.

Principaux résultats

Principaux résultats

Sur l'éolien, la note du CGDD mentionne que 600 MW ont été raccordés sur les trois premiers trimestres, soit plus que sur l’ensemble de l’année 2013.

Après une année 2013 marquée par un faible niveau de raccordements, l’année 2014 s’annonce meilleure pour l’éolien. En effet, la puissance raccordée en 2014 dépasse déjà, à fin septembre, le niveau de raccordements observé sur l’ensemble de l’année 2013. Après trois années de baisse, la puissance raccordée s’inscrira donc en hausse en 2014. Sauf coup d’arrêt brutal au quatrième trimestre, le niveau des raccordements sur l’ensemble de l’année 2014 devrait s’approcher des niveaux observés en 2011 et 2012.

Cependant les raccordements ont été moins dynamiques au troisième trimestre 2014, la puissance raccordée s’inscrivant en baisse par rapport au second trimestre.

La production éolienne affiche quant à elle une hausse de 16 % sur les trois premiers trimestres 2014, à 11,6 TWh, grâce notamment à une

production record au premier trimestre. La part de l’éolien dans la consommation électrique nationale atteint

3,5 % sur les trois premiers trimestres 2014, contre 2,8 % sur la période équivalente de 2013.

Un peu plus de 500 projets d’éolien terrestre restent en file d’attente à fin septembre, pour une puissance annoncée en hausse, à 6 265 MW. La puissance des projets terrestres avec une convention de raccordement signée s’inscrit en revanche en légère baisse par rapport à fin juin. Une hausse du niveau des raccordements semble ainsi peu probable dans les trimestres à venir.

Concernant l’éolien en mer, les projets en file d’attente, d’une puissance totale de 3,1 GW, ne commenceront à produire qu’à partir de la fin de la décennie.

Éolien : nouveaux raccordements

Éolien : nouveaux raccordements

Quant au solaire photovoltaïque, l'analyse du CGDD précise que la puissance installée en 2014 en hausse de plus de 50 %.

La puissance installée sur les trois premiers trimestres de 2014 s’inscrit en hausse de plus de 50 % par rapport à la période équivalente de 2013.

Le rythme des raccordements observé au troisième trimestre 2014 est particulièrement dynamique. Ce rythme n’avait pas été observé depuis 2012, année qui avait été marquée par le net ralentissement des raccordements suite aux effets du moratoire sur le photovoltaïque de décembre 2010.

La puissance raccordée en 2014 dépasse désormais, à fin septembre, la puissance raccordée sur l’ensemble de l’année 2013. Après deux années de baisse, en 2012 et 2013, le niveau des raccordements repart ainsi à la hausse en 2014.

Les gros projets, d’une puissance supérieure à 250 kW, constituent 64 % de la puissance installée depuis le début de l’année. La puissance

moyenne des installations raccordées sur les trois premiers trimestres 2014 atteint près de 35 kW, contre 16 kW pour l’ensemble du parc.

Sur les trois premiers trimestres de 2014, la production d’origine photovoltaïque s’est élevée à 4,6 TWh, soit une augmentation de 25 % par rapport à la période équivalente de 2013. De janvier à septembre 2014, elle représente 1,4 % de la consommation électrique nationale, contre 1,0 % de janvier à septembre 2013.

Le nombre de projets en file d’attente s’inscrit en baisse par rapport au tableau de bord précédent. Cependant, la puissance globale des projets censés aboutir au cours des prochains mois, pour lesquels la convention de raccordement est déjà signée, augmente de 36 % par rapport à fin juin du fait de quelques gros projets. Cette hausse permet d’envisager la poursuite d’un bon niveau de puissance raccordée dans les trimestres à venir.

Solaire photovoltaïque : nouveaux raccordements

Solaire photovoltaïque : nouveaux raccordements

Au niveau régional, la note observe que pour l'éolien les régions Champagne-Ardenne et Picardie concentrent à elles seules 30 % de la puissance installée en France.

En 2014, la région Champagne-Ardenne se distingue et conforte sa première place avec une puissance supplémentaire raccordée de 195 MW sur les trois premiers trimestres. L’augmentation de la puissance raccordée reste plus modérée en Picardie (+ 51 MW).
Les raccordements sont également particulièrement dynamiques dans le Nord-Pas-de-Calais et en Poitou-Charentes, avec une puissance raccordée en hausse respectivement de 85 MW et de 74 MW sur la période.
Parmi les régions situées au sud de la Loire, seules Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon (+ 54 MW) accroissent leur parc de manière significative.
Dans les DOM, aucun nouveau projet n’a vu le jour depuis 2010. À fin septembre 2014, ils représentaient seulement 0,5 % de la puissance éolienne installée en France. Aucune éolienne de taille significative n’est présente en Aquitaine, ni à Mayotte ou en Guyane.

Pour le solaire photovoltaïque, l'étude du CGDD précise que près de 50 % de la puissance installée en métropole est située dans les quatre régions les plus méridionales de la France continentale, à savoir Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Sur les trois premiers trimestres de 2014, la région Paca confirme sa première place, avec 99 MW nouvellement raccordés. À la deuxième place, la région Aquitaine accélère et accroit son parc de 195 MW sur
la période. Les raccordements sont également dynamiques en Languedoc-
Roussillon (+ 74 MW), Midi-Pyrénées (+ 51 MW), Auvergne et Pays de la Loire (+ 47 MW dans chaque région).
Les DOM, qui bénéficient d’un ensoleillement important tout au long de l’année, représentent à fin septembre 2014 un peu moins de 7 % de la puissance photovoltaïque installée en France. La Réunion contribue à près de la moitié de la puissance installée dans les DOM.

L’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l’éolien et pour le solaire photovoltaïque

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 07:46
217 nouveaux lauréats d’installations photovoltaïques de moyenne puissance

217 nouveaux lauréats d’installations photovoltaïques de moyenne puissance

La Ministre de l’Ecologie et de l’Energie a désigné lundi 17 novembre les 217 lauréats de la troisième période de l’appel d’offres pour développer les installations photovoltaïques de moyenne puissance (100 à 250 kilowatts crête).

Le dispositif de soutien aux installations photovoltaïques prévoit un appel d’offres simplifié en 3 phases pour les installations de puissance intermédiaire (comprise entre 100 et 250 kilowatts crête), installées sur des bâtiments.

La Ministre désigne aujourd’hui les 217 lauréats de la troisième période de l’appel d’offres, qui apportent une puissance supplémentaire de 40,7 mégawatts crête.

Le prix de vente moyen s’élève à 153,2 €/MWh, en baisse de 7 % par rapport à la période précédente.

L’année 2014 a permis de retenir 587 projets photovoltaïques de moyenne puissance, qui entreront en service entre mi-2016 et mi-2017.

En 2014, cet appel d’offres a permis de sélectionner 587 projets, pour une puissance totale de 121,7 MWc , à un prix moyen de 162,2 €/MWh.

 

1ère période

2ième période

3ième période

Total

Date de notification

27 février 2014

27 juin 2014

17 novembre 2014

Année 2014

Nombre de lauréats

177

193

217

587 projets

Puissance (MWc)

40,3

40,7

40,7

121,7 MWc

Prix moyen (€/MWh)

168,3

165,2

153,2

162,2 €/MWh

Le dispositif d’appel d’offres par tranche a permis de tenir compte de la baisse d’environ 9 % des coûts en 9 mois, au bénéfice du consommateur final.


Par ailleurs, la ministre en a profité pour lancer une concertation pour finaliser le cahier des charges du nouvel appel d’offres pour l’année 2015.

Afin de maintenir le développement de ces capacités photovoltaïques, un nouvel appel d’offres pour les installations de moyenne puissance sera lancé avant la fin de l’année.

Ce nouvel appel d’offre s’inscrira dans la continuité du précédent avec trois périodes de candidature de 40 mégawatts crête chacune. La sélection des projets se fera comme précédemment sur la base des performances des projets en termes de bilan carbone et de prix.

Le cahier des charges a été modifié pour intégrer le retour d’expérience des appels d’offres précédents. Avant de lancer ce nouvel appel d’offres, Ségolène Royal a donc décidé de réaliser une dernière phase de concertation de 3 semaines avec l’ensemble des parties prenantes pour finaliser la rédaction du cahier des charges.

Lauréats de la troisième période de l'appel d'offres 2013/S 058-095352 portant sur la réalisation et l'exploitation d'installations photovoltaïques sur bâtiment de puissance crête comprise entre 100 et 250 kWc (classés par ordre alphabétique)

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Published by LV_RM - dans Photovoltaïque Solaire Appel d'offres
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 07:44
Les conditions du marché français du photovoltaïque demeurent inquiétantes.
Les conditions du marché français du photovoltaïque demeurent inquiétantes.

Le site plein-soleil a révélé les conclusions de la 11e édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque, première indication les conditions du secteur demeurent inquiétantes.

Le second trimestre 2014 a montré une inflexion de l’activité photovoltaïque avec une timide hausse : 221 MWc ont été raccordés au réseau et au cours des 12 derniers mois 786 MWc. Cette hausse ne doit pas cacher la situation préoccupante du secteur. D’abord ce résultat reste inférieur aux attentes si l’on tient compte des appels du volume des appels d’offre ; en particulier, les centrales lauréates des premiers appels d’offres ne sont pas au rendez-vous. Mais surtout il n’y a actuellement plus aucun appel d’offre de lancer ce qui laisse présager d’une rechute d’activité à venir. Tandis que le marché mondial du photovoltaïque explose et que le Royaume-Uni raccorde une capacité solaire photovoltaïques deux fois plus importante que la France, ces chiffres illustrent cruellement le dysfonctionnement du système français et le manque de réaction des pouvoirs publics devant une situation qui s’éternise.

Le système de tarifs d’achat est en train de disparaitre progressivement, même si le secteur résidentiel (inférieur à 9 kWc) résiste encore. Durant le second trimestre, les demandes de raccordement ont baissé de 40% par rapport au trimestre précèdent et de 70% par rapport au deuxième trimestre 2013 ! Les tarifs actuels hors résidentiel n’ont plus de pertinence économique puisqu’ils sont désormais inférieurs (de plus de 20%) aux tarifs obtenus par les lauréats des derniers Appels d’Offres, qu’il s’agisse des centrales en toitures ou des centrales au sol.

Le système des tarifs réglementés dans sa forme actuelle souffre de graves incohérences. Leur mécanisme d’évolution trimestrielle en constitue une édifiante illustration. Ce mécanisme prévoit en effet une indexation à la baisse des tarifs, corrélée au volume des demandes de raccordement et non aux raccordements effectivement réalisés. Or, plus de 50% des projets de centrales ayant émis une demande de raccordement ne verront jamais le jour, comme l’Observatoire l’avait constaté dans ses dernières éditions et comme vient de le confirmer une étude publiée par ERDF1. Ce mode de calcul a conduit à faire chuter le tarif des centrales en moyenne toiture (moins de 100 kWc) à 13,24 c€/kWh, alors qu’un calcul fondé sur les raccordements effectifs aurait aboutit à un tarif supérieur à 18c€/kWh. ERDF confirme ainsi de façon irréfutable des failles que la filière photovoltaïque française n’a eu de cesse de dénoncer depuis 3 ans.

Le marché hors résidentiel repose donc désormais quasi exclusivement sur les Appels d’Offres. Malheureusement, ces derniers ne présentent ni la régularité ni le volume qui seraient nécessaires pour permettre l’émergence d’une filière solide et pérenne. Sur le segment des grands projets (plus de 250 kWc), seuls 2 appels d’offres ont eu lieu en 4 ans, en dépit de l’engagement des pouvoirs publics de mettre en œuvre, a minima, un appel d’offre annuel. L’absence de toute visibilité sur le calendrier et le contenu du prochain appel d’offres contribue à rendre l’environnement économique de la filière défavorable aux investissements comme aux créations d’emplois. Le segment des moyennes toitures (100 à 250 kWc) pâtit des mêmes lacunes : le dernier appel d’offres simplifié a eu lieu le 30 juin, date au-delà de laquelle aucun dispositif n’est prévu ni annoncé.

Par ailleurs, l’Observatoire note qu’une partie importante des projets lauréats ne verront pas le jour ou seront hors délais pour leur mise en service. A titre d’exemple, les deux premiers appels d’offres simplifiés (moyennes toitures de 100 à 250 kWc) ont attribué 90 MWc devant être mis en service avant le 30 juin 2014. Pourtant, au 30 juin 2014 seuls 32 MWc ont été raccordés ! Selon l’Observatoire, c’est la preuve que le système de sélection n’est pas adapté.

La conclusion s’impose : cette réglementation excessivement restrictive est sur le point de détruire durablement la filière française. Et ce, alors que le photovoltaïque est devenu compétitif économiquement par rapport à toutes les sources d’électricité nouvellement installées. Les résultats des derniers appels d’offre ont fait ressortir des tarifs moyens pour les lauréats de 100 €/MWh pour les centrales au sol et de 150 €/MWh pour les centrales sur les toitures. Cette compétitivité du solaire a d’ailleurs provoqué une très forte croissance du marché mondial avec près de 40 GW installés en 2013 ce qui fait de l’énergie solaire la première énergie en terme de capacité construite dans le monde.

La loi sur la Transition Energétique est ambitieuse sur les objectifs pour les Energies Renouvelables. Mais les dispositifs actuels ne permettent pas d’atteindre ces objectifs. Il est primordial de les adapter pour les rendre conformes aux objectifs de la loi. C’est d’autant plus possible que les coûts supportés par la CSPE pour les nouvelles centrales sont de plus en plus faibles. Ainsi, les centrales, dont la demande de raccordement a été déposée au 3ème trimestre 2013, coûteront 3 fois moins chers à la CSPE que les mêmes centrales 2 ans plus tôt. Les résultats du dernier Appel d’Offres portant sur les grandes centrales (plus de 250 kWc) montrent que le coût annuel pour la CSPE de 100 MWc installés s’élève désormais à 6 M€ pour les centrales au sol lauréates et à 12 M€ pour les centrales en toitures lauréates.

Lancé début février 2012 au cœur du débat présidentiel sur la future politique énergétique, l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque a pour objectif de fournir des indicateurs sur le secteur photovoltaïque en France afin d’éclairer le débat public. Il vise notamment à publier une photographie trimestrielle du parc solaire photovoltaïque installé en France, et à mettre ces résultats en perspective au regard des autres pays européens. Enfin, il s’engage pour apporter davantage de transparence sur l’évolution du coût du financement public.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 07:46
UN PARTENARIAT POUR LA REALISATION DE PARCS SOLAIRES PHOTOVOLTAIQUES D’UNE PUISSANCE TOTALE DE 34 MW EN FRANCE

UN PARTENARIAT POUR LA REALISATION DE PARCS SOLAIRES PHOTOVOLTAIQUES D’UNE PUISSANCE TOTALE DE 34 MW EN FRANCE

GREEN CITY ENERGY et ARKOLIA ENERGIES partenaire pour la constrcution de 34 MW.

GREEN CITY ENERGY et ARKOLIA ENERGIES se sont associés en vue de la construction d’un ensemble de 8 centrales solaires au sol d’une puissance totale de 34 MW en France entre 2014 et 2015, totalisant un investissement de 38 M€. La coopération engagée autour du projet s’articulera autour de la construction et de l’exploitation des 8 sites à venir principalement dans le sud de la France. La combinaison des compétences de GREEN CITY ENERGY et d’ARKOLIA ENERGIES apportera une expertise et un savoir-faire sur toutes les phases du projet : du développement à la construction, en passant par l’exploitation et la prise en compte environnementale des zones d’implantation jusqu’au recyclage des modules en fin de vie.

Acteurs reconnus dans la promotion et le développement de projets d’énergies renouvelables en France et en Allemagne les deux compagnies s’uniront à travers une co-entreprise nommée Arkolia Solar Park regroupant l’ensemble des actifs.

Le projet s’inscrit au cœur des objectifs fixés par la France qui est de porter à 23% la consommation d’énergie à partir d’énergies renouvelables d’ici 2020. Bénéficiant d’un ensoleillement maximal et d’une intégration environnementale aboutie, l’accent est mis sur la fourniture locale d’une énergie décarbonée.

En marge du projet, il est également question de retombées économiques directes pour les communes et les communautés de communes. En effet, répartis sur différents sites des régions PACA, Languedoc Roussillon et Auvergne, l’emprise au sol est concentrée sur des terres inexploitables, principalement des anciennes décharges. Ce sont ainsi plusieurs centaines d’hectares qui contribueront à dynamiser les bassins économiques locaux.

Une fois mise en service, c’est 50 818 MWh qui seront produits chaque année, soit la consommation moyenne de 7 515 foyers par an. Ce projet d’envergure bénéficiera d’un tarif de rachat compris entre 7.55 cts et 10.51 cts par kWh sur 20 ans à compter des dates de raccordements fixées entre octobre 2014 et mars 2015.

Laurent Ruel, Directeur du Développement de GREEN CITY ENERGY France salue « un partenariat gagnant-gagnant, sur base d’un financement en partie participatif et citoyen, qui permettra de poursuivre les efforts engagés par la France en matière de production d’énergie renouvelable et de renforcer la position de GREEN CITY ENERGY sur le territoire Français».

Jean-Sébastien Bessière, Directeur associé d’ARKOLIA ENERGIES se réjouit « Cette association illustre, une fois de plus, la capacité de notre entreprise à développer des projets solaires produisant une électricité compétitive en France. Nous sommes très heureux de ce partenariat ouvrant d’importantes perspectives sur l’avenir».

GREEN CITY ENERGYdéveloppe, exploite et finance par le biais de fonds participatifs citoyens des installations produisant de l’électricité 100 % renouvelable. La société bénéficie de plus de 20 ans d’expérience dans la gestion de centrales photovoltaïques, éoliennes, biomasse et hydroélectriques. Fort de 90 salariés, GREEN CITYENERGY a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 42.8 M€.Elle gère à ce jour l’exploitation de 103 MWc et a créé plus de 23 fonds de financement participatifs représentant plus de 218 M€ d’investissement. Pour plus d’informations: www.greencity-energy.fr

ARKOLIA ENERGIES fondée en 2009, met en œuvre des offres clé en main en assurant la conception, le développement, l’ingénierie financière et l’exploitation de projets solaires, biomasse et éolien. La société dispose d’implantations en France et en Afrique et compte 35 collaborateurs pour un chiffre d’affairesde 35 M€. Elle a construit à ce jour 88 MWc et a levé plus de 110 M€ en financement de projets.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:48
Du solaire thermique haute température pour l’ecoquartier Vidailhan à Balma
Du solaire thermique haute température pour l’écoquartier Vidailhan à Balma

Sous l’impulsion de la Ville de Balma, du Grand Toulouse et de la société d’aménagement OPPIDEA, Cofely services a conçu, financé et réalisé un bouquet innovant d’énergies pour optimiser l’efficacité énergétique et environnementale du réseau urbain de l’écoquartier de Vidailhan. C’est un ensemble composé d’entreprises, de plusieurs petits îlots d'habitation, de commerces, de services, d’une école et d'une maison de quartier articulés autour d'un vaste jardin.

80 % des besoins énergétiques couverts par les énergies renouvelables

25 500 tonnes de CO2 évitées sur la durée du contrat pour une durée d’exploitation de 25 ans

Le recours aux capteurs solaires haute température combiné à une biomasse, le bois- énergie, couvrira plus de 80 % des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’écoquartier. Cette combinaison permettra par ailleurs d’éviter le rejet annuel de plus de 1 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, par rapport à une énergie fossile, soit la consommation moyenne de 5 500 voitures effectuant l’aller-retour Toulouse-Paris. Le gaz sera utilisé en appoint des énergies renouvelables.

Pour les occupants de l’éco-quartier, cette chaleur produite de manière centralisée permet de garantir des tarifs stables dans la durée, ainsi que le bénéfice d’une TVA à taux réduit à 5,5 %, grâce à une alimentation en énergies renouvelables supérieure à 50 %.

Une première en France : le solaire haute température

Le centre de recherche de Cofely, Cylergie, a travaillé en partenariat avec un bureau d’études pour proposer une nouvelle génération de capteurs solaires tubulaires sous vide de grande puissance. Ils amplifient le rayonnement solaire et permettent donc de produire une chaleur haute température. Contrairement aux capteurs solaires thermiques traditionnels qui assurent le chauffage de l’eau sanitaire, les capteurs solaires haute température produisent une eau surchauffée à 130° qui, via un échangeur, permet d’alimenter de fournir le chauffage des bâtiments reliés au réseau urbain.

Les capteurs sont installés dans l’enceinte du quartier, sur un «champ» solaire de 650 m2 parfaitement intégré à l’environnement.

L’investissement d’un montant de 3,5 millions d’euros, a obtenu le soutien financier de l’ADEME à hauteur de 1,3 million d’euros.

Les travaux ont été achevés à l’été 2014.

Image : © Christiane Wanaverbecq - Sur la ZAC de Vidailhan à Balma, en périphérie de Toulouse, Cofely Services a mis en service un champ de capteurs solaires «haute température» associé à une chaudière biomasse.

Ce quartier de Balma de 31 ha, au cœur d’une ZAC multisite de 106 ha, est situé à l’est de Toulouse, à 5 km de la place du Capitole. Une ligne de bus et des liaisons douces sont appelées à le relier au centre-ville de Balma et au métro. A terme, des bureaux et 1 230 logements de formes et typologies variées accueilleront 2 800 habitants et 2 600 emplois. Cette mixité sociale et fonctionnelle s’accompagne d’espaces végétalisés généreux qui confortent la végétation préexistante. En partie centrale, un vrai cœur de quartier regroupe commerces, centre social et grand parc. Un accent particulier a été mis sur une gouvernance participative large, inscrite dans la durée.

EPCI porteur : Communauté urbaine du Grand Toulouse 􏰀

Type de projet : Extension urbaine maîtrisée 􏰀

MOA : OPPIDEA 􏰀

Urbaniste et architecte-conseil : KCAP Architects & Planners / DROIT DE CITÉ / MUTABILIS paysage 􏰀

MOE / BET: A&P Dumons / MUTABILIS Paysage

AMO : SOCOTEC / EcoQuartier SCE /HOLISUD 􏰀

Partenaires opérationnels : TISSEO- SMTC, RTE, COFELY-GDF Suez

Du solaire thermique haute température pour l’ecoquartier Vidailhan à Balma

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:46
Des modules solaires blancs, une première au monde, une nouvelle révolution pour l’intégration architecturale…

Des modules solaires blancs, une première au monde, une nouvelle révolution pour l’intégration architecturale…

Le Centre Suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM), basé à Neufchatel, vient d’annoncer les tous premiers modules solaires de couleurs blanches, une première au monde.

Cette technologie innovante constitue tout particulièrement une révolution pour l'industrie du bâtiment où ces nouveaux éléments solaires peuvent se fondre dans l’enveloppe d'un bâtiment et devenir une nouvelle source d'énergie intégrable et architecturale. D’autres applications sont également attendues, notamment dans le secteur des biens de consommation.

Véritable solution novatrice architecturale puisque le marché manque actuellement de systèmes photovoltaïques (PV) intégrés, la plupart des modules PV, construit pour maximiser l'absorption de la lumière du soleil, apparaissent en bleu-noir difficilement adaptés pour l’enveloppe des bâtiments. En effet, les composants des modules, cellules et connecteurs, sont visuellement inesthétiques, compliquant l'intégration architecturale par les professionnels du bâtiment.

Alors que les architectes sont en attente, depuis des décennies, de solutions personnalisées, notamment sur la richesse textuelle de la peau d’un bâtiment, avec ces nouveaux modules, le catalogue s’enrichit et permet d’individualiser la couleur des éléments solaires photovoltaïques pour faire se fondre dans l’enveloppe du bâti.

Le blanc est une couleur particulièrement intéressante car il est largement utilisé pour son élégance, sa polyvalence, et son look. Malgré cette demande, personne n'a jamais été en mesure de réaliser un module solaire vraiment blanc ; croire naturellement qu'il était impossible de s’approprier la lumière avec la couleur blanche dont l’une de ses caractéristiques premières est de réfléchir la lumière, contrairement aux exigences de tous panneaux solaires.

Le CSEM a développé une nouvelle technologie permettant la fabrication de modules solaires blancs, uniformes, sans cellules ni connecteurs apparents. Il combine une technologie de cellule solaire monocristalline capable de convertir la lumière infrarouge solaire en énergie électrique et un filtre à diffusion sélective, qui disperse l'ensemble du spectre visible tout en transmettant la lumière infrarouge. Cette nouvelle technologie solaire à base de silicium cristallin peut maintenant être utilisé pour la fabrication de modules solaires blancs ou de toutes autres nuances de couleur.

La technologie peut être appliquée au-dessus d'un module existant ou être intégré dans un module lors du montage, sur des surfaces plates ou courbées. Outre sa principale application dans le marché de la construction, des applications pour des produits de grande consommation, comme des ordinateurs portables ou des voitures, sont à envisager.

Le fait qu'une surface blanche atteigne une température plus basse sous le soleil est un avantage supplémentaire. La lumière visible étant reflétée ne contribue pas à la chaleur, ainsi on s’attend à ce qu’une cellule solaire blanche fonctionne à des températures de 20-30 ° C plus basses que les modules photovoltaïques standards.

De plus, les Modules PV blancs peuvent également contribuer à accroître les économies d'énergie dans les bâtiments en gardant le refroidissement des espaces intérieurs et donc de réduire les coûts de climatisation. Plusieurs villes américaines ont commencé à peindre les toits blancs pour la même raison. Dans un proche avenir, de telles actions pourraient être remplacés par l'installation de modules solaires blancs.

Des modules solaires blancs, une première au monde, une nouvelle révolution pour l’intégration architecturale…

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 07:44
Au Japon, un conflit de taille entre les professionnels du solaire et l’oligopole électrique…

Au Japon, un conflit de taille entre les professionnels du solaire et l’oligopole électrique…

Rapporté du Journal des Energies renouvelables, un conflit de taille se profile entre l'oligopole des électriciens nippons, qui détient à la fois les moyens de production et les réseaux et les professionnels du solaire.

En effet, en septembre dernier le blog publiait l’extraordinaire hausse du marché du solaire nippon. Plus de 11 GW d'énergie renouvelable ont été installés lors des deux dernières années au Japon, depuis l'introduction de tarifs d'achat en juillet 2012. La quasi-totalité (98 %) de la puissance installée revient au solaire. Un rapport statistique du ministère de l'Économie (METI) indiquait en août que les trois quarts des nouvelles capacités installées l’avaient été hors du secteur résidentiel. Le Japon aurait par ailleurs déjà approuvé 71,8 GW de nouveaux projets, constitués à 96 % de centrales photovoltaïques, ce qui représente plus de deux fois la capacité installée à ce jour, toutes énergies renouvelables confondues (hors grande hydraulique). Alors qu'en dix ans, de 2001 à 2011, la part de l'électricité renouvelable progressait poussivement, passant de 0,7 % à 1,1 %, elle fait des bons depuis l'adoption de tarifs d'achat, jusqu'à s'établir à 4,4 % en mai dernier. En ajoutant les 8 % de l'électricité hydraulique, le total s'établit à 12,4 %, un chiffre assez significatif pour inquiéter les acteurs traditionnels du secteur électrique. L'oligopole des électriciens nippons, qui détient à la fois les moyens de production et les réseaux, fait ce qu'il peut pour restreindre l'accès au réseau de ces nouveaux arrivants sous le prétexte, déjà largement usé en Europe, qu'ils mettent en péril la stabilité du système. Il était déjà notoire que ces opérateurs recourent à des coûts ou délais de raccordement prohibitifs, qui expliquent notamment le faible développement de l'énergie éolienne dans le pays. Depuis peu, le conflit est sur la place publique.

Refus de raccorder

Fin septembre, la compagnie Kyushu Electric Power a annoncé qu'elle suspendait de façon unilatérale toute négociation pour le raccordement d'installations d'électricité renouvelable, à l'exception des systèmes résidentiels de moins de 10 kWc. La semaine suivante, six autres compagnies lui emboitaient le pas, aboutissant à ce que sept des dix électriciens du pays restreignent l'accès aux énergies renouvelables. Le METI a annoncé avoir monté un groupe de travail à la mi-octobre pour étudier les revendications des électriciens et vérifier que les risques pour les réseaux sont fondés. Selon l'agence Reuters, Seth Sulkin, PDG de Pacifica Capital KK, développeur de projets solaires situé à Tokyo, accuse « le METI et le lobby nucléaire [de vouloir] tuer l'industrie photovoltaïque ». Pour sa part, Tomas Kåberger, directeur exécutif de la Japan Renewable Energy Foundation, remarque : « Tant que le monde dépendait des énergies fossiles et de l'uranium pour satisfaire ses besoins énergétiques, le Japon était un pays pauvre en ressources, puisque le combustible nucléaire, le charbon, le pétrole et le gaz sont tous importés. À l'inverse, depuis que les technologies sont devenues économiquement accessibles pour exploiter les énergies renouvelables, le Japon peut devenir un des pays les plus riches au monde en ressources grâce au vent, au solaire, à la biomasse et à l'énergie géothermique disponibles dans ses îles ». Une évidence qui semble encore avoir du chemin à faire au sein du gouvernement nippon. Il serait temps que ce dernier se décide à séparer les activités de producteurs d'électricité de celles de gestionnaires de réseau, afin de garantir un traitement équitable aux nouvelles énergies.

Au Japon, un conflit de taille entre les professionnels du solaire et l’oligopole électrique…

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 07:42
En un an, la baisse des tarifs d'achat photovoltaïque oscille entre 5,4% et 5,5%

En un an, la baisse des tarifs d'achat photovoltaïque oscille entre 5,4% et 5,5%

Suite à la délibération de la Commission de régulation de l’énergie du 22 octobre 2014 portant communication au Gouvernement des valeurs des coefficients S14 et V14 définis dans l’arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie radiative du soleil, ceux-ci baisseront de 1,5% pour ce dernier trimestre 2014.

Au total, pour l'année 2014, les tarifs d'achat ont baissé de 5,4% pour les installations intégrées au bâti et de 5,5% pour les installations bénéficiant du tarif d'intégration simplifiée au bâti.

L’arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie radiative du soleil prévoit en son article 5 que « la Commission de régulation de l’énergie transmet aux ministres en charge de l’énergie et de l’économie, dans un délai de sept jours à compter de la réception des bilans mentionnés à l’article 4, les valeurs des coefficients SN et VN résultant de l’application de l’annexe 1 du présent arrêté, l’indice N représentant le trimestre sur lequel portent les bilans, ainsi que les données permettant de déterminer ces valeurs. Les ministres homologuent ces coefficients par arrêté.».

Les bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) totalisent, pour le trimestre d’indice N=14, à savoir du 1er juillet au 30 septembre 2014, une puissance crête cumulée de 28,9 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti, et de 11,7 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration simplifiée au bâti.

En application de l’annexe 1 de l’arrêté du 4 mars 2011 et en considérant les puissances crête cumulées des bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité dans le délai prévu par les dispositions de l’arrêté du 4 mars 2011 (avant le 15 octobre 2014), la valeur des coefficients S14 et V14 est fixée à 0,015.

Le niveau des tarifs définis dans l’arrêté du 4 mars 2011, en vigueur pour la période du 1er octobre au 31 décembre 2014, sera fixé par un arrêté d’homologation pris par les ministres en charge de l’économie et de l’énergie. Dans l’attente de leur publication, la CRE en informera les porteurs de projets par l’intermédiaire de son site Internet. Elle publiera la grille tarifaire dès que celle-ci lui aura été transmise par la Direction de l’énergie.

 

du 1/01/14 au 31/03/14

du 1/04/14 au 30/06/14

du 1/07/14 au 30/09/14

 

du 01/10/14 au 31/12/14

Baisse annuelle 2014

Intégration au bâti P ≤ 3kWc

3 kWc < P ≤ 9kWc

28,51 c€/kWh

27,94 c€/kWh

27,38 c€/kWh

26,97 c€/kWh

-5,4%

Intégration simplifiée au bâti P ≤ 36 kWc

14,54 c€/kWh

14,16 c€/kWh

13,95 c€/kWh

13,74 c€/kWh

- 5,5%

Intégration simplifiée au bâti 36 kWc < P ≤ 100 kWc

13,81 c€/kWh

13,45 c€/kWh

13,25 c€/kWh

13,05 c€/kWh

- 5,5%

Tout type d'installations [0-12MW]

7,36 c€/kWh

7,17 c€/kWh

6,98 c€/kWh

 

 

Nombre et puissance cumulée (en kWc) des demandes de raccordement complètes reçues au cours du trimestre.

Nombre et puissance cumulée (en kWc) des demandes de raccordement complètes reçues au cours du trimestre.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 07:48
Le module Honey monocristallin à haut rendement de Trina Solar établit un nouveau record du monde avec une puissance de sortie crête de 335,2 W
Le module Honey monocristallin à haut rendement de Trina Solar établit un nouveau record du monde avec une puissance de sortie crête de 335,2 W

Trina Solar Limited (NYSE : TSL) (« Trina Solar » ou la « Société »), le leader mondial des modules, solutions et services photovoltaïques (« PV »), a annoncé aujourd'hui que son module solaire Honey à haut rendement avait établi un nouveau record du monde de puissance crête pour les modules photovoltaïques en silicium monocristallin de type P, certifié indépendamment par TÜV Rheinland. Le module a été développé dans le laboratoire principal des sciences et de la technologie PV de la société. Il est composé de 60 cellules de 156 mm x 156 mm en silicium monocristallin à haut rendement. Il génère une puissance de sortie crête de 335,2 W, battant le précédent record du monde de 326,3 W établi en avril 2014 par module Honey d'origine de Trina Solar.

« Nous sommes ravis de battre une fois de plus le record du monde de puissance de sortie des modules PV en silicium monocristallin de type P, à peine six mois après l'avoir établi. Grâce à notre laboratoire principal des sciences et de la technologie PV, Trina Solar remplit ses engagements visant à être le leader de l'innovation dans le secteur », a déclaré M. Zhiqiang Feng, vice-président de la technologie et directeur du laboratoire principal des sciences et de la technologie PV de Trina Solar. « Le fait que nous ayons battu deux fois le record du monde en six mois seulement nous donne confiance dans l'énorme potentiel de commercialisation de modules bénéficiant d'un rendement accru, réduisant ainsi le coût de réalisation de la parité réseau et fournissant dans un avenir proche une énergie solaire avec un rendement élevé à davantage de foyers. »

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 07:46
Autoconsommation : nouvelle série d'onduleurs triphasés TP destinée au domaine des installations PV privées.

Autoconsommation : nouvelle série d'onduleurs triphasés TP destinée au domaine des installations PV privées.

SolarMax, société suisse Sputnik Engineering AG compte parmi les leaders mondiaux sur le marché des onduleurs solaires raccordés au réseau, commercialise désormais des onduleurs de branche TP triphasés pour les installations PV de faibles plages de puissance.

De nombreux propriétaires souhaitent pouvoir s'approvisionner en électricité de la façon la plus autonome possible grâce à leur propre installation PV, et ce, d'autant plus que les prix de l'énergie sont fortement croissants. Cependant, bon nombre d'exploitants de réseau exigent une injection de courant triphasée de l'installation, notamment en ce qui concerne l'auto-consommation. Pour répondre à cette demande du marché, SolarMax a ainsi présenté lors du salon Intersolar la nouvelle série d'onduleurs triphasés TP destinée au domaine des installations PV privées.

La nouvelle série TP triphasée de SolarMax (4–7 kW) a été spécialement conçue pour répondre aux besoins des installations PV privées. Les deux trackers MPP et la large plage de tensions d'entrée optimisent particulièrement les rendements des installations orientées Est-Ouest, dans une plage comprise entre 5 et 9 kWc. La nouveauté: des interfaces étendues et des fonctions intégrées pour la commande des flux d'énergie, qui permettent de commander des appareils (comme les pompes à chaleur ou les chauffe-eau) de façon intelligente et d'optimiser davantage l'autoconsommation.

Avec les onduleurs SolarMax série TP, un suivi à distance de votre installation sur ordinateur, tablette ou smartphone est maintenant possible gratuitement avec l’application MaxView. La solution gratuite de surveillance MaxView permet d'accéder directement à toutes les valeurs de puissance et rendements énergétiques ou à la consommation d'énergie, toutes les 15 minutes. Ainsi, il est possible de surveiller le bon fonctionnement de l'installation PV quel que soit le lieu et le moment, quasiment en temps réel. De plus, grâce à l'injection triphasée, la série TP répond aux exigences sans cesse croissantes des exploitants de réseau locaux pour le raccordement des petites installations PV.

La série TP est dès maintenant disponible.

La source d’électricité la moins chère : le photovoltaïque ...

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 06:50
Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Créé en 2010, le fonds de dotation Synergie Solaire avait pour objectif premier de mettre en place un dispositif visant à construire une « économie solidaire » fondée sur l’utilisation des énergies renouvelables.
Ce projet est né de trois constats :

Le premier vient du fait que l’énergie solaire est une ressource universelle par excellence qui représente un levier de développement considérable largement sous exploité.

Le deuxième montre qi’il existe, à travers le monde, des projets humanitaires qui ont besoin d’électrification décentralisée,

En France, le troisième constat note qu’en France, une filière solaire se développe en regroupant de nouveaux acteurs économiques qui se structurent.

Aujourd’hui, à l’heure de la Transition Energétique, les énergies renouvelables représentent plus que jamais un atout majeur pour améliorer les conditions de vie et l’économie locale des pays en voie de développement. Parmi elles, l’énergie solaire apparaît comme une solution durable et efficace pour des pays bénéficiant souvent d’un fort ensoleillement.

Par la mise en œuvre de solutions solaires, et en coopération avec des ONG, le fonds de dotation Synergie Solaire réunit chaque année un nombre croissant de donateurs, acteurs de la filière EnR française. Chaque partenaire peut alors participer à la construction d’une économie solidaire en soutenant des projets d’électrification et d’aide au développement liés à la santé, à l’éducation et à la nutrition, et améliorer ainsi les conditions de vie de millions d’individus.

Le fonds de dotation Synergie Solaire agit comme un véritable lien entre les entreprises et les ONG. Il permet la création de synergies et promeut des partenariats solidaires entre le monde du business et le monde de l’humanitaire. Ses missions consistent en l’accompagnement et le soutien de projets d’aide au développement liés à l’énergie solaire.

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Le bilan avec la présidente Hélène Demaegdt ! Interviews de Plein Soleil, webzine des EnR dans le bâtiment.

Plein Soleil : Vous avez créé Synergie Solaire il y a quatre ans, un fonds de dotation qui rassemble les professionnels de la filière française des énergies renouvelables et les sensibilise à des projets solaires d'accès à l'énergie à travers le monde, dans les pays émergents. Quel bilan tirez-vous de ces premières années ?

Hélène Demaegdt : Incontestablement, un bilan intéressant. Les chiffres clés font apparaître qu'à ce jour plus de 120 entreprises partenaires nous ont suivis dans notre projet. 12 ONG ont été accompagnées et 25 projets humanitaires concrétisés avec à la clé un soutien financier de l'ordre de 450 000 euros. A travers le monde, 250 000 personnes ont bénéficié des actions menées par Synergie Solaire notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé et du développement économique. Nous permettons la création d'emplois comme dans ce centre artisanal de couture au Sénégal que nous avons électrifié. Nous avons été à la source de l'éclosion d'une petite filière qui va de la récolte du coton à la fabrication puis à la vente de vêtements pour artisans du monde.

Mécénat de compétences : Une belle façon de valoriser les talents

PS : Effectuez-vous un suivi des actions menées ?
HD : Il est très important pour nous d'accompagner ces projets dans la durée. C'est notre raison d'être. Nous savons qu'il ne sert à rien de venir poser trois panneaux solaires et de s'en aller. Nous tissons des liens durables avec les ONG, nous les accompagnons en proposant nos services de formation et de maintenance. Nous avons par exemple été parmi les premiers à proposer des systèmes de monitoring. Nous essayons d'être les plus professionnels possibles à l'instar de ce que nos entreprises partenaires réalisent en Europe sur leur chantier. Seule l'échelle est différente pas la manière de faire. J'aime parler de « skill anthropy », ce terme qui définit le cœur même de notre mission : Mettre ses compétences et ses talents au service des autres.

PS : Justement, les temps sont durs pour certaines de vos entreprises partenaires en France. Quelle est leur intérêt de laisser partir une semaine ou dix jours des salariés sur des chantiers du bout du monde alors que la situation est tellement tendue en France ?
HD : Sur les difficultés financières des entreprises de la filière, nous le ressentons bien évidemment. Beaucoup nous disent qu'elles aimeraient effectuer des dons financiers mais qu'elles sont dans l'incapacité de le faire. En revanche, elles nous mettent volontiers à disposition des ressources humaines. Ce mécénat de compétences permet à des techniciens ou des ingénieurs de quitter leur quotidien pour une aventure qui marquera leur vie. L'entreprise paie le déplacement et les ONG les accueillent sur place. A leur retour, les collaborateurs qui ont été missionnés reviennent avec du « punch ». Les chefs d'entreprises nous disent qu'ils sont ravis de pouvoir ainsi valoriser ces talents d'une autre manière. Malgré la crise, ces valeurs humaines d'engagement sont porteuses de sens. Nous sommes un peu le rayon de soleil humaniste face à la morosité ambiante.

Un élan de solidarité qui fait boule de neige

PS : Au-delà du mécénat de compétences avec les PME de la filière, Synergie Solaire a su rassembler beaucoup plus largement des donateurs. Comment expliquez-vous cet attrait ?
HD : C'est un peu comme si cet élan de solidarité faisait boule de neige. Ainsi des banques ou des assurances ont en effet, elles aussi, souhaité apporter leur écot et un concours financier à notre démarche stimulées par la motivation de leurs salariés. Nous touchons, il est vrai, de plus en plus de monde. Quand on sait par ailleurs que l'ONU vient de lancer la « Décennie de l'énergie durable pour tous » (2014-2024), on voit bien que le solaire ne va pas tarder à sortir de la grisaille en France et qu'il est voué à un destin mondialisé.

PS : Vous participez également au Trophées du mécénat d'entreprise pour l'environnement et le développement durable porté par le Ministère de l'écologie.
HD : C'est exact. Nous avons déposé notre dossier de candidature le 26 septembre dernier. Le Fonds de dotation est parfaitement positionné notamment au travers de ses partenariats avec des entreprises françaises du secteur. Nous attendons les résultats pour le mois de décembre avec beaucoup d'espoir.

PS : Un mot pour finir de votre dîner caritatif ?
HD : La 4ème édition du Dîner caritatif Synergie Solaire se tiendra le 24 novembre 2014 à l'Institut du Monde Arabe (Paris). Il rassemblera 200 professionnels des EnR et une vingtaine de représentants d'ONG. Avec des moments forts plein d'émotions. Un événement fédérateur !
Encadré

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Les projets soutenus en 2014

Projet de GoodPlanet, en Inde

Le Ladakh est une province himalayenne située au Nord de l’Inde où le climat est rude. L’objectif du projet de Goodplanet, fondation créée par Yann Arthus-Bertrand porte sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments et la volonté de créer une école bioclimatique.

Ce projet comprend la construction de 2 salles de classe pour 60 élèves supplémentaires, et l’équipement en solaire thermique pour fournir de l’eau chaude à l’internat.

Projet de l’APEMC, au Burkina Faso

Alors que la principale ligne électrique du pays, reliant le Mali à la capitale burkinabé, passe juste au-dessus du village de Wolonkoto, celui-ci n’est pourtant pas électrifié. Afin d’assurer l’éclairage du collège, de la maternité et du dispensaire, une centrale photovoltaïque sera construite avec le soutien de Synergie Solaire.

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Projet de Jokkoo Ak Saloum, au Sénégal

Kobongoye est un village situé à 170 km de Dakar. Sa situation enclavée et le coût de l’acheminement de l’électricité trop élevé l’écarte des programmes d’électrification. L’ONG soutenue par Synergie Solaire a pour projet d’équiper le centre scolaire et l’espace santé du village d’une centrale photovoltaïque pour améliorer les conditions d’éducation et de santé.

Projet de la Fondation Ensemble, au Mozambique

La Fondation Ensemble et Synergie Solaire soutiennent le projet porté par l’ONG Humana People to People au Mozambique. A Changalane (province de Maputo), il n’y a pas de réseau électrique. L’objectif du projet est de fournir des kits PV à de petits entrepreneurs locaux pour qu’ils louent ou vendent à la population des lampes rechargeables utilisables également pour la recharge de portable.

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Retour sur des projets finalisés

Depuis 2010, de nombreux projets soutenus ont vu le jour. Synergie Solaire met un point d’honneur à accompagner des actions aux objectifs diverses afin de répondre à des besoins orientés dans plusieurs domaines :

• Amélioration des conditions de santé et d’accueil de personnes handicapées,

• Développement économique par des activités artisanales,

• Favoriser l’accès à l’éducation,

• Promouvoir l’éco-construction et l’efficacité énergétique dans les bâtiments.

Santé

Electrification solaire d’une maison d’accueil

Inde

ONG : Points Coeur

Problématique énergétique

Depuis sa création, le Jardin de la Miséricorde était confronté à des problèmes électriques (coupures, pannes, etc...) qui perturbaient le quotidien de la trentaine de résidents permanents du jardin et limitait les possibilités d’action des bénévoles. Les équipes de Synergie Solaire ont constaté en se rendant sur place que le réseau électrique était coupé 3 à 4 heures par jour et que le voltage sur la ligne variait de façon importante (de 120 à 400 V).

Solutions retenues

La préconisation de Synergie Solaire a été d’installer une électrification solaire qui alimenterait à 100% les équipements légers (type lampes) et qui se substituerait au réseau en cas de coupure pour les équipements lourds (type frigos et machines). Cette électrification solaire, qui s’est déroulée en trois phases (une centrale solaire au sol, une centrale solaire en toiture, l’installation d’éclairages et de meubles réfrigérants solaires) s’est achevée en juillet 2012 et a permis d’offrir de meilleures conditions d’accueil aux pensionnaires du village.

Chiffres clés du projet :

Nature de la mission 2012 : électrification d’une maison d’accueil en Inde, Tamil Nadu Budget total de la mission : 55 K€ Nature de la participation de Synergie Solaire : dons financiers et mécénat technique Don total de Synergie Solaire : 47 K€ en 2011-2012

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Développement économique

Electrification solaire d’un atelier d’artisanat

Sénégal

ONG : Panneaux solidaires

Problématique énergétique

Le village de Ndem est situé dans la région de Diourbel, dans le département de Bambey, à 180 km de Dakar, au Sénégal. Chaque année, pendant des mois, le réseau électrique n’est alimenté que 4 heures/24 heures mais à des horaires totalement imprévisibles chaque jour. Dans ces conditions, l’atelier d’artisanat développé par l’ONG Villageois de Ndem est dans l’incapacité de satisfaire le délai de ses commandes ce qui entraîne une perte de la solvabilité de l’entreprise.

Solutions envisagées

L’objectif principal du projet est d’installer un générateur photovoltaïque semi-autonome de 10 kWc permettant de :

• Sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’atelier de couture de la coopérative villageoise,

• Electrifier les appareils du centre de formation professionnelle du village.

Afin d’évaluer le bon fonctionnement de l’installation et grâce à la présence d’une connexion Internet sur le site, Panneaux Solidaires mettra en place un procédé de télésurveillance couplé à des compteurs de consommation permettant l’accès en instantané aux données de production et de consommation.

Chiffres clés du projet

Nature de la mission 2012 : électrification solaire de la coopérative villageoise et du centre de formation du village de Ndem (Sénégal) Budget total du projet : 35 K€ Nature de la participation de Synergie Solaire : don financier, don en nature

Valeur totale des dons de Synergie Solaire en 2012 : 16,8 K€ (11,8 K€ en don en nature, 5 K€ en don financier

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Education

Electrification solaire d’écoles de Brousse

Bénin

ONG : Lumières partagées

Problématique énergétique

Les régions rurales du Bénin dans lesquelles intervient Lumières Partagées ne sont généralement pas desservies en électricité, ce qui empêche les écoles de fonctionner correctement. Au Collège Marie Immaculée de Boukambé par exemple, les cours se terminent à 19h alors que la nuit tombe à 18h, et les enseignants ont donc du mal à terminer leur programme, d’autant que la plupart des élèves ne dispose pas non plus d’électricité à la maison.

Solutions retenues

Pour le Collège Marie Immaculée, l’association a souhaité installer des panneaux solaires pour alimenter l’éclairage pour les classes de 6e, 5e, 4e, 3e et du bâtiment administratif, soit 10 salles de classe, ainsi qu’un éclairage extérieur. Ce projet bénéficie à 200 élèves qui voient grâce à cet éclairage solaire leurs conditions d’apprentissage nettement améliorées. Par ailleurs, chacune des installations réalisées permet de créer un emploi de technicien de maintenance en charge de l’entretien des panneaux, ce qui participe à la lutte contre l’exode rural.

Chiffres clés du projet

Nature de la mission 2012 : électrification d’écoles de brousse au Bénin Budget total de la mission annuelle : 22 K€ Nature de la participation de Synergie Solaire : dons financiers et dons en nature Don annuel de Synergie Solaire : 10 K€ depuis 2010

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Solaire Passif

Installationn de serres solaires passives

Mongolie

ONG : Geres

Problématique énergétique

RETOUR SUR LES PROJETS FINALISÉS

Le secteur de l’agriculture mongol – maraîcher et horticole – est en croissance mais reste peu développé et diversifié. Pourtant, ce secteur représente un réel potentiel en termes de diversification des sources de revenus pour les familles sédentarisées. Il faut pour cela favoriser le développement de petites unités de production et de commercialisation associées à des pratiques agricoles durables, notamment de gestion de l’eau et des sols ainsi que des formations agricoles et entrepreneuriales. Dans un pays ensoleillé mais froid comme la Mongolie, les serres solaires passives permettent de doubler la saison culturale. Elles sont un outil innovant et durable pour la production agricole.

Solutions envisagées

Depuis 2010, le GERES a participé à l’introduction, la recherche et le développement de serres solaires en Mongolie en partenariat avec des organisations locales et le gouvernement mongol. Le projet de l’association vise à améliorer durablement les revenus et les conditions de vie de 45 foyers ruraux parmi les plus vulnérables, par la promotion d’’un petit entrepreneuriat agricole local. Pour ce faire, le GERES a choisi d’équiper de 2012 à 2015, 15 unités de production et de transformation et de les former à la production maraîchère et horticole (concombres, tomates, poivrons, épinards et radis) et à la commercialisation.

Chiffres clés du projet

Nature de la mission 2012 : construction de serres solaires en Mongolie Budget annuel du projet : 28 K€ sur 5 ans Nature de la participation de Synergie Solaire : don financier Valeur totale des dons de Synergie Solaire en 2012 : 10 K€

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:54
La centrale photovoltaïque de Belvesol offre une puissance cumulée de 20 MWc

La centrale photovoltaïque de Belvesol offre une puissance cumulée de 20 MWc

Tenergie et Altergie ont inauguré la centrale de Belvesol (20 MWc). Situées à Belvézet (Gard), les trois centrales photovoltaïques nommées Belvesol A, B et C ont été réalisées par Altergie et Tenergie, spécialistes des énergies renouvelables. Le parc mis en service au mois de mai offre une puissance cumulée de 20 MWc. Avec 78 700 panneaux répartis sur 32 hectares, il produit près de 29 GWh d’électricité par an, soit la consommation annuelle d’environ 20 000 habitants.

Cet ouvrage est issu d’une large concertation initiée dès 2010 entre la commune de Belvézet, les services de l’Etat et Altergie et intègre une composante développement durable exemplaire. A l’origine du projet, la commune de Belvézet, propriétaire d’un vaste domaine foncier, a exprimé une volonté forte de l’inclure dans une démarche environnementale globale en créant une zone de biodiversité protégée sur près de 600 ha.

Une charte de biodiversité, a été mise en place qui inclue la gestion de milieux ouverts et la restauration de l’agro-pastoralisme. Une convention de pâturage portant sur un total de 75 ha a été établie avec un éleveur local afin d’entretenir le site et ses abords en respectant les sols et la biodiversité. Des études naturalistes très poussées ont été menées avant la construction du parc et seront poursuivies pendant la durée d’exploitation des centrales. Les premiers résultats indiquent déjà clairement une recolonisation des milieux par de nombreuses espèces méditerranéennes.

Au-delà de la capacité du parc photovoltaïque de Belvesol à fournir une électricité locale et propre, cette réalisation reflète la détermination des différents acteurs impliqués à associer les énergies renouvelables à des actions menées à grande échelle en faveur de la biodiversité.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:52
TRITEC et Hareon Solar signent une convention de coopération sur 600 MW

TRITEC et Hareon Solar signent une convention de coopération sur 600 MW

Le leader suisse du photovoltaïque TRITEC et le fabricant de panneaux solaires haut de gamme chinois Hareon Solar renforcent leurs relations commerciales existantes par une convention de coopération pour la réalisation commune de projets solaires internationaux.

Au cours des trois années à venir, Hareon Solar fournira des panneaux PV pour une puissance globale de 600 MW que TRITEC, en collaboration avec ses partenaires installateurs qualifiés, mettra en œuvre dans des projets de centrales solaires en Suisse, en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, au Chili et aux USA.

L'objectif de TRITEC est de faire progresser la construction d'installations photovoltaïques indépendantes de haute efficacité et d'apporter son soutien actif, en tant que bureau d'études ou entreprise générale de construction, à ses quelques 1'500 partenaires installateurs de Suisse, d'Europe et d'outre-mer lors de la réalisation de divers projets. Dans le cadre de la convention signée entre Hareon Solar et TRITEC, celle-ci propose à ses partenaires des options de financement pour les centrales solaires.

Depuis mai 2014, Hareon Solar fait partie des producteurs «Tier 1» et se place ainsi parmi les plus grands producteurs chinois de wafer, de cellules et de panneaux avec sa capacité de production de cellules de 1,5 GW et de 1 GW pour les panneaux.

En 2013, TRITEC a réalisé la plus puissante centrale solaire de Suisse pour Migros. Pas moins de 20'000 panneaux Hareon Solar pour une puissance de 5,21 MWc (mégawatts crête) ont été installés sur les toits de la Migros-Verteilbetrieb Neuendorf AG.

Si en France la demande en autoconsommation peine, en Suisse elle s'accélère

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:50
La file d’attente de raccordement des installations photovoltaïques sur les réseaux est de 2 527 MW au 30 juin 2014

La file d’attente de raccordement des installations photovoltaïques sur les réseaux est de 2 527 MW au 30 juin 2014

Issu du panorama des énergies renouvelable du RTE, la file d’attente de raccordement des installations photovoltaïques sur les réseaux de RTE et d’ERDF est de 2 527 MW au 30 juin 2014 contre 2 415 MW au 31 décembre 2013. Le réseau d’ERDF concentre 80 % de ces puissances avec 2 024 MW contre 503 MW pour le réseau de RTE.

Les quatre régions du Sud de la France allant de l’Aquitaine à Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupent 77 % des installations photovoltaïques en attente de raccordement avec respectivement 894 MW, 158 MW, 342 MW et 553 MW.

Evolution de la file d’attente de raccordement sur le réseau d’ErDF depuis 2009 :

Ce graphique représente l’évolution mensuelle du nombre et de la puissance des projets photovoltaïques ayant fait l’objet de demandes de raccordement auprès d’ERDF depuis 2009. Plusieurs périodes sont identifiables :

Jusqu’au 12 janvier 2010, le tarif d’achat de l’énergie est fixé par l’arrêté tarifaire du 10 juillet 2006. Le nombre de demandes de raccordement n’a cessé de croître et a atteint en décembre 2009 un pic qui culmine à 15 863 demandes ;

Entre le 12 janvier 2010 et le 9 décembre 2010, plusieurs arrêtés tarifaires se sont succédés. On constate que le nombre de demandes de raccordement est élevé : en moyenne 11 000 par mois durant cette période ;

Entre le 9 décembre 2010 et le 11 mars 2011, période de moratoire, l’impossibilité de déposer une demande de raccordement pour les installations de plus de 3 kWc entraîne une diminution significative des demandes ;

Depuis mars 2011, l’arrêté tarifaire en vigueur prévoit une révision trimestrielle des différents tarifs d’achat (en fonction de la puissance et du degré d’intégration au bâti). Les pics de demandes, qui en moyenne culminent à plus de 5 500, correspondent au mois précédant chaque révision trimestrielle.

La file d’attente par rapport aux objectifs nationaux et régionaux :

La croissance du parc constatée ces dernières années laisse à penser que l’objectif PPI de 5 400 MW à l’horizon 2020 sera atteint avant cette échéance. Toutefois, la somme des ambitions SRCAE en matière de photovoltaïque étant trois fois plus élevée que l’objectif PPI, le rythme de croissance du parc photovoltaïque rendra l’atteinte de la somme des objectifs régionaux plus difficile. A l’échelle des régions administratives, il est à noter que d’ores et déjà, dans deux régions – Aquitaine et Auvergne – la somme du parc installé et de la file d’attente dépasse l’objectif SRCAE.

La file d’attente de raccordement des installations photovoltaïques sur les réseaux est de 2 527 MW au 30 juin 2014

Production et facteur de charge du parc photovoltaïque :

La production photovoltaïque du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 est de 5,5 TWh. Le pic de production a été atteint avec 3 762 MW le 17 mai à 13h30 pour un facteur de charge de 80 %. Le facteur de charge moyen du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 est, quant à lui, de 14 %.

Répartition régionale de la production et du facteur de charge :

La moitié de la production photovoltaïque de France métropolitaine du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 est assurée par quatre régions : Provence-Alpes-Côte d’Azur (935 GWh), Aquitaine (640 GWh), Midi-Pyrénées (624 GWh), Languedoc-Roussillon (556 GWh).

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur dispose du facteur de charge le plus élevé de France métropolitaine pour la période allant du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 avec 16,1 %. Elle est suivie par six autres régions ayant un facteur de charge compris entre 14 et 15 %.

Participation à la couverture de la consommation :

Le taux de couverture moyen de la consommation par la production photovoltaïque du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 s’élève à 1,2 %. Ce taux atteint 9 % le 18 mai 2014 à 14h00 en France continentale pour une production de 3 579 MW et une consommation de 41 503 MW.

Le taux de couverture moyen de la consommation par la production photovoltaïque du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 dépasse 3 % en Corse, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Il est compris entre 2 et 3 % dans cinq autres régions : Aquitaine, Auvergne, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Limousin et Poitou-Charentes.

La file d’attente de raccordement des installations photovoltaïques sur les réseaux est de 2 527 MW au 30 juin 2014
La file d’attente de raccordement des installations photovoltaïques sur les réseaux est de 2 527 MW au 30 juin 2014

Les caractéristiques de la production photovoltaïque :

La production photovoltaïque se caractérise par un profil de production ayant la forme d’une cloche centrée sur le midi solaire. Si la production d’une installation considérée indépendamment peut subir de brusques variations (son facteur de charge peut passer de 100% à 10% en moins d’une minute), les variations constatées sur un poste, ou à l’échelle d’une région et, a fortiori, à l’échelle nationale, sont lissées par l’effet de foisonnement. Le graphique ci-dessous illustre cet effet en comparant le profil de production photovoltaïque à différentes mailles : installation seule, Région et France.

La maîtrise des flux de production photovoltaïque :

Le profil de production journalier prend la forme d’une cloche avec le maximum de la production intervenant au midi solaire. Le niveau de la production dépend de facteurs tels que le rayonnement et la nébulosité.

La production photovoltaïque provient de plus de 310 000 installations, raccordées pour plus de 90% sur les réseaux de distribution, et pour lesquelles des téléinformations ne sont pas toutes disponibles en temps réel. Cette caractéristique de la production photovoltaïque a nécessité une adaptation des outils d’exploitation du réseau électrique permettant de disposer de prévisions de la production et d’une estimation de la puissance électrique injectée sur le réseau en temps réel.

C’est pourquoi, RTE a mis en place un système de prévisions, d’observation et d’estimation de la production photovoltaïque : «IPES».

Prévision de la production photovoltaïque en J-1 :

IPES héberge un modèle de prévisions de production photovoltaïque développé par RTE et opérationnel depuis 2012 : PHOSPHORE. Il s’appuie sur des données de prévision de température et de nébulosité fournies par Météo France.

La prévision effectuée la veille pour le lendemain par RTE est affinée de manière infra-journalière, jusqu’à un horizon d’une heure avant le temps réel, en se basant sur les dernières données météorologiques et les dernières données de télémesures.

Estimation de la production photovoltaïque en temps réel :

Le système IPES estime la puissance photovoltaïque produite en temps réel grâce à des télémesures réalisées par RTE ou transmises par d’autres acteurs dont ERDF. Au 30 juin 2014, 17 % de la puissance photovoltaïque produite est télémesurée en temps réel. La puissance produite par le reste du parc est estimée par des modèles numériques.

En pourcentage de la puissance installée, l’erreur quadratique entre l’estimation temps réel et la mesure sur cette période est de 2,8 %. Le biais de cet écart est faible, avec une estimation en moyenne légèrement sous-estimée (biais de -1 %). L’erreur quadratique et le biais ne sont calculés que sur les plages 8h-17h.

La qualité des prévisions et de l’estimation de la production photovoltaïque est étroitement liée à la qualité et à la précision des données disponibles. Depuis la création d’IPES, RTE poursuit sa démarche coopérative avec les gestionnaires de réseau de distribution et les producteurs photovoltaïques. Cette démarche permet de disposer de prévisions et d’estimations de production photovoltaïque de qualité. Les données temps réel sont rendues publiques par RTE via son site internet et son application éCO2mix.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:48
Le parc photovoltaïque de France métropolitaine s’élève à 4 763 MW, soit une progression de 9 % depuis décembre 2013

Le parc photovoltaïque de France métropolitaine s’élève à 4 763 MW, soit une progression de 9 % depuis décembre 2013

RTE, le SER, ERDF et l’ADEeF ont engagé ensemble une coopération pour la publication d’un état des lieux détaillé des principales filières de production de source renouvelable, tant à l’échelle nationale que régionale.

Le Panorama des EnR propose un ensemble d’indicateurs nationaux et régionaux mettant en évidence la contribution des énergies renouvelables à l’équilibre du système électrique, et illustrant certaines de leurs caractéristiques de variabilité et de foisonnement. Le chapitre photovoltaïque identifie également les évolutions technologiques concernant ces filières et présente les outils mis en œuvre pour assurer leur intégration dans le système électrique.

Révisé en mars 2011, le tarif d’achat est désormais indexé tous les trimestres en fonction du volume des projets entrés dans le mécanisme de soutien lors du trimestre précédent. Le tarif est également fonction du degré d’intégration des panneaux photovoltaïques dans le bâti et de la puissance de l’installation. Au-delà de 100 kWc, le système de soutien passe par des appels d’offres. La procédure est simplifiée pour le segment allant de 100 à 250 kW et ordinaire au-delà.

Suppression de la bonification tarifaire pour les installations inférieures à 100 KWc

En janvier 2013, une bonification tarifaire allant jusqu’à 10 % a été mise en place pour les installations de puissance inférieure à 100 kWc qui comportent des modules dont les étapes clés de fabrication sont localisées en Europe. Cette bonification a été supprimée en avril 2014 suite à une mise en demeure de l’Etat français par la Commission européenne. Cette bonification a participé à la hausse des raccordements constatée au premier semestre 2014. Depuis son annulation, le segment résidentiel accuse un net ralentissement, et le segment professionnel inférieur à 100 kWc est à l’arrêt, le niveau des tarifs seuls étant désormais trop bas pour développer de nouveau projets. Néanmoins une revalorisation du tarif pour les installations inférieures à 100 kWc est attendue pour le quatrième trimestre 2014.

Appel d’offres pour les installations supérieures à 100 KWc

De nouveaux appels d’offres sont annoncés d’ici fin 2014 pour relancer la filière. Depuis 2011, le volume total lancé par appel d’offres pour les installations supérieures à 100 KWc a été de 1 270 MW, soit environ 420 MW par an. La durée observée entre le lancement de deux appels d’offres successifs (puissance supérieure à 250 kWc) est actuellement d’environ 18 mois.

Parc photovoltaïque raccordé au 30 juin 2014 :

Le parc photovoltaïque de France métropolitaine s’élève à 4 763 MW, soit une progression de 9 % depuis décembre 2013. Le volume raccordé au premier semestre est de 397 MW. Ce volume correspond à un doublement de la capacité raccordée par rapport au premier semestre de 2013.

Le parc photovoltaïque est en majorité raccordé sur le réseau public de distribution (93 %) avec 4 133 MW sur le réseau d’ERDF, 227 MW sur les réseaux des ELD et 93 MW sur le réseau d’EDF- SEI en Corse. Le réseau de RTE accueille, avec 311 MW, 7% de la puissance photovoltaïque installée.

Répartition régionale du parc photovoltaïque :

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur accueille le parc photovoltaïque le plus important avec 727 MW, suivie par l’Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon qui dépassent les 400 MW raccordés chacune. Les régions de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Pays de la Loire concentrent 62 % de la puissance photovoltaïque raccordée en France métropolitaine.

Cinq régions concentrent plus de 65 % des nouvelles capacités raccordées au premier semestre 2014, soit 264 MW sur 397 MW raccordés en France métropolitaine. Avec 86 MW installés, la région Aquitaine est celle dont le parc photovoltaïque a le plus augmenté au premier semestre 2014.

Répartition des installations par tranche de puissance :

Le parc installé se segmente en trois niveaux de puissance correspondant à la nature de l’installation :

Les installations de puissance inférieure ou égale à 36 kVA : ces installations sont raccordées sur le réseau BT et sont principalement situées sur des habitations. Elles représentent en nombre plus de 96 % du parc total et en puissance 27 % ; La puissance moyenne de ces installations est de 4 kW.

Les installations de puissance comprise entre 36 et 250 kVA : ces installations sont raccordées sur le réseau BT et sont principalement situées sur des bâtiments industriels de grandes tailles ou des parkings par exemple. Elles représentent en puissance 30 % du parc total. La puissance moyenne de ces installations est de 116 kW ; Les installations de puissance supérieure à 250 kVA : ces installations sont raccordées sur le réseau HTA ou HTB. Ce sont des installations au sol occupant plusieurs hectares. Elles représentent en puissance plus de 43 % du parc total. Pour celles raccordées au réseau HTA, leur puissance moyenne est de 2 MW.

Cinq régions concentrent la moitié de la puissance installée en BT : Midi-Pyrénées (313 MW), Pays de la Loire (282 MW), Provence-Alpes-Côte d’Azur (216 MW), Rhône-Alpes (222 MW) et Aquitaine (213 MW).

La répartition des parcs régionaux par type d’installations varie fortement d’une région à l’autre. Ainsi, la région PACA, qui présente le parc le plus important, compte, par exemple, une forte majorité d’installations au sol (supérieures 250 kVA). A contrario, la région Pays de la Loire possède une forte majorité d’installations sur le bâti.

Le parc photovoltaïque de France métropolitaine s’élève à 4 763 MW, soit une progression de 9 % depuis décembre 2013

Les technologies de production photovoltaïque :

L’effet photovoltaïque désigne la propriété de certains semi-conducteurs qui génèrent un courant électrique quand ils sont exposés à la lumière du soleil. Ces propriétés sont mises en œuvre dans la production d’électricité à partir d’installations solaires photovoltaïques.

Caractérisation et composants d’une installation photovoltaïque

Les composants clés d’une installation photovoltaïque sont :

* Les cellules photovoltaïques (le plus petit élément de production d’électricité) ;

* Les modules photovoltaïques (ensemble de cellules interconnectées et isolées de l’environnement extérieur, encore désigné par les termes « panneaux solaires ») ;

* Les onduleurs (dont la fonction est de transformer en courant alternatif le courant continu généré par les modules) ;

* Les autres matériels électriques et électroniques (acheminement du courant, protection des biens et des personnes, monitoring, batteries le cas échéant, etc.) ;

* Les structures du support.

Une installation photovoltaïque peut être implantée sur des bâtiments de toute nature ou au sol, et peut être raccordée au réseau électrique. La taille des installations varie de quelques kW (segment résidentiel par exemple), à plusieurs centaines de kW (segment des bâtiments professionnels de taille moyenne à grande) ou plusieurs MW (très grands bâtiments ou parcs au sol).

Les familles de cellules photovoltaïques

* Les cellules en silicium cristallin :

Ce type de cellule est constitué de fines plaques de silicium, élément chimique abondant et qui s’extrait notamment du sable ou du quartz. Le silicium est obtenu à partir d’un seul cristal ou de plusieurs cristaux : on parle alors de cellules monocristallines ou multicristallines. Les cellules en silicium cristallin sont d’un bon rendement (le rendement est le rapport entre l’énergie solaire captée et l’énergie électrique produite) (de 14 à 15 % pour le multicristallin et de près de 16 à 21 % pour le monocristallin). Elles représentent près de 90 % du marché actuel.

* Les cellules en couches minces

Les cellules en couches minces sont fabriquées en déposant une ou plusieurs couches semi-conductrices et photosensibles sur un support de verre, de plastique ou d’acier. Cette technologie permet de diminuer le coût de fabrication, mais son rendement est inférieur à celui des cellules en silicium cristallin (il est de l’ordre de 5 à 13 %). Les cellules en couches minces les plus répandues sont en silicium amorphe, composées de silicium projeté sur un matériel souple. La technologie des cellules en couches minces connaît actuellement un fort développement, sa part de marché étant passée de 2 %, il y a quelques années, à plus de 10 %(**) aujourd’hui.

* Les autres types de cellules

- Les cellules à concentration : elles sont placées au sein d’un foyer optique qui concentre la lumière. Leur rendement est élevé, de l’ordre de 20 à 30 %, mais elles doivent absolument être placées sur un support mobile afin d’être constamment positionnées face au soleil.

- Les cellules organiques : composées de semi-conducteurs organiques déposés sur un substrat de plastique ou de verre, ces cellules, encore au stade expérimental, offrent un rendement moyennement élevé (de l’ordre de 5 à 10 %) mais présentent des perspectives intéressantes de réduction de coûts.

Raccordement d’une installation photovoltaïque

L’électricité produite par l’effet photovoltaïque au niveau des modules étant en courant continu, le réseau interne de l’installation de production intègre systématiquement un ou plusieurs onduleurs, afin de convertir cette électricité en courant alternatif, lui permettant d’être injectée sur le réseau public. L’architecture de ce réseau interne varie selon le type d’installation (bâtiment résidentiel ou tertiaire, centrale au sol...), selon la tension de raccordement et selon le choix du producteur.

* Raccordement d’une installation résidentielle

Une installation photovoltaïque résidentielle, d’une puissance installée d’environ 3 kW, est composée d’une dizaine de modules connectés entre eux sur la toiture et raccordés au réseau public par l’intermédiaire d’un onduleur unique.

* Raccordement d’une installation « commerciale »

Une installation sur toiture « commerciale » suit le même principe, mais est composée d’un nombre beaucoup plus important de modules photovoltaïques, généralement regroupés en chaînes (« strings ») de dizaines de modules. La puissance installée se situe généralement entre 10 et 250 kW, voire plus.

* Raccordement d’une centrale au sol

La puissance d’une centrale photovoltaïque « au sol » va de quelques centaines de kW à plusieurs MW. Le réseau interne de l’installation intègre un ou plusieurs onduleurs (onduleur central versus onduleurs « strings ») permettant de produire un courant alternatif, ainsi qu’un transformateur dont le rôle est d’élever la tension de sortie des onduleurs à la tension de raccordement (HTA, généralement 20 kV).

Le parc photovoltaïque de France métropolitaine s’élève à 4 763 MW, soit une progression de 9 % depuis décembre 2013

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 06:48
Le solaire, énergie de demain, qui pourrait être la plus grande source d'électricité en 2050

Le solaire, énergie de demain, qui pourrait être la plus grande source d'électricité en 2050


Le soleil pourrait être la plus importante source mondiale d'électricité d'ici à 2050, avant les combustibles fossiles, le vent, l'hydroélectricité et le nucléaire, selon deux rapports publiés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les deux feuilles de route technologiques centrées sur le photovoltaïque et le thermique de l'AIE montrent comment l'énergie solaire photovoltaïque (PV) pourraient générer jusqu'à 16% de l'électricité mondiale d'ici à 2050 tandis que l'électricité solaire thermique (STE) de l'énergie solaire concentrée (CSP) pourrait fournir un montant supplémentaire de 11%. Ensemble, ces technologies solaires pourraient ainsi éviter l'émission de plus de 6 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an d'ici à 2050 - soit plus de toutes les émissions de CO2 liées à l'énergie actuels des États-Unis ou la quasi-totalité des émissions directes du secteur des transports dans le monde entier aujourd'hui.

"La baisse des coûts rapide de modules et de systèmes photovoltaïques au cours des dernières années a ouvert de nouvelles perspectives pour l'utilisation de l'énergie solaire comme une source majeure d'électricité dans les années et décennies à venir", a déclaré le directeur exécutif de l'AIE Maria van der Hoeven. "Toutefois, les deux technologies sont très capitalistiques : presque toutes les dépenses sont prises en amont. Abaisser le coût du capital est donc d'une importance primordiale pour la réalisation de la vision dans ces feuilles de route ".

Le Directeur exécutif a également souligné que les deux rapports ne constituent pas une prévision. Comme avec les autres feuilles de route technologiques de l'AIE, ils détaillent les objectifs d'amélioration de la technologie attendus et les actions politiques nécessaires pour réaliser cette vision en 2050, mettant en évidence les actions prioritaires et des étapes pour les intervenants des gouvernements, de la recherche et de l'industrie.

Un message central dans les deux publications traite de la nécessité de signaux clairs, crédibles et cohérents des décideurs, pouvant réduire les risques de déploiement pour les investisseurs et insuffler crédibilité. "En revanche", a déclaré Mme Van der Hoeven, "où il y a un enregistrement de l'incohérence de la politique, la confusion des signaux ou stop-and-go cycles politiques, les investisseurs finissent par payer plus pour leur investissement, les consommateurs paie plus pour leur énergie, et certains projets qui sont nécessaires ne pourront tout simplement pas aller de l'avant. "

Les deux documents soulignent le rôle complémentaire des deux technologies. Avec 137 GW de capacité installée dans le monde entier à la fin de 2013 et en ajoutant jusqu'à 100 MW chaque jour, le déploiement du photovoltaïque (PV) a été jusqu'ici beaucoup plus rapide que celle du solaire thermique, principalement grâce à des réductions de coûts massifs. Dans le scénario décrit dans les feuilles de route, la croissance de l'électricité solaire provient du photovoltaïque jusqu'en 2030. Le déploiement massif à grande échelle du solaire thermique (STE) pourrait décoller grâce au stockage intégré des centrales thermiques CSP, qui permet de générer de l'électricité pendant les pics de demande en fin d'après midi et dans la soirée, complétant ainsi la production du PV.

Les rapports poursuivent et notent que le photovoltaïque se développe à l'échelle mondiale, la Chine étant de loin le premier pays, suivie par les États-Unis. Plus de la moitié de la capacité totale est situé à la place des consommateurs finaux - les ménages, les centres commerciaux ou l'industries. Quant au solaire thermique, il se développe dans des régions très ensoleillées avec un ciel clair, devenant ainsi une opportunité majeure pour l'Afrique, l'Inde, le Moyen-Orient et les États-Unis.

Les deux feuilles de route offrent une vision pour le déploiement basé sur la modélisation mise à jour des résultats conformes Energy Technology Perspectives de l'AIE 2014 et son scénario de climat "high énergies renouvelables". Chaque publication propose également un ensemble de mesures clés pour les décideurs politiques pour les cinq prochaines années. Pour les deux PV solaire et STE thermique, ces actions-clés comprennent : la mise à jour des objectifs à long terme pour le déploiement ; l'élaboration de procédures simplifiées pour la délivrance de permis et d'une connexion ; et la mise en œuvre des systèmes de rémunération qui reflètent la vraie valeur pour les systèmes électriques.

La feuille de route technologique: énergie solaire photovoltaïque

La feuille de route technologique: l'électricité solaire thermique

La production régionale de l'électricité photovoltaïque prévu dans la feuille de route

La production régionale de l'électricité photovoltaïque prévu dans la feuille de route

La production d'électricité régional de l'électricité solaire thermique prévu dans la feuille de route

La production d'électricité régional de l'électricité solaire thermique prévu dans la feuille de route

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 06:46
Marché de l’électricité : Adapter le marché pour intégrer les EnR, et non l’inverse

Marché de l’électricité : Adapter le marché pour intégrer les EnR, et non l’inverse

France Énergie Éolienne (FEE) et le cabinet-conseil Pöyry Managing Consultants publient aujourd’hui une étude sur la réforme nécessaire du marché de l’électricité. Les propositions visent à alimenter le débat parlementaire qui s’engage sur le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte. Pour FEE, de nouvelles conditions de marché s’imposent pour permettre aux EnR de s’intégrer au marché comme le prévoit le projet de loi.

En Europe comme en France, la tendance ces derniers mois vise à intégrer de manière poussée les énergies renouvelables au marché électrique. Cette évolution s’apparente à une révolution pour les producteurs qui verront les règles de vente de leur électricité changer radicalement. France Energie Eolienne a anticipé ce mouvement et propose aujourd’hui les adaptations indispensables du cadre actuel pour que cette transition soit réussie pour les consommateurs comme pour les producteurs.

Frédéric Lanoë, Président de FEE : «Nous avons atteint une période charnière, nous devons réinventer un système électrique aujourd’hui dépassé. Nous, professionnels éoliens voulons être moteur de changement ».

Aujourd’hui 80% de l’électricité est vendu hors marché, un parc éolien a parfois besoin de plusieurs années pour se raccorder au réseau et les compteurs intelligents n’en sont encore qu’à leur début. Pourtant, les solutions sont à portée de main pour adapter le système.

Le cabinet conseil Pöyry a identifié 6 domaines où les réformes sont nécessaires : l’accès au réseau, le marché de gros, l’équilibrage, le mécanisme de rémunération des énergies renouvelables, la gestion de la demande et le marché du carbone.

« Les recommandations que nous produisons aujourd’hui sont relativement simples à mettre en œuvre, elles sont indissociables et elles sont un préalable indispensable avant de changer le système actuel de rémunération des énergies renouvelables. » conclut Frédéric Lanoe

A travers toute l’Europe, les marchés de l'électricité sont en mutation. Le mix de production évolue avec la contribution croissante des sources d'énergies renouvelables (EnR), telles que l’éolien et le solaire. La production d’électricité conventionnelle fait face à une diminution de son taux de charge et à une rentabilité plus faible ; elle est à la recherche de nouvelles sources de revenus. Parallèlement, les progrès des technologies «smart» renferment le potentiel pour changer les schémas de demande.

Le modèle traditionnel de l’architecture du marché de l'électricité qui était basé sur un dispatching à grande échelle, et une production thermique commandée pour répondre à une demande prévisible est de moins en moins pertinent. Les règles de marché doivent évoluer pour refléter le nouvel ordre dans lequel les énergies renouvelables constituent une composante dominante du mix de production, la production conventionnelle joue un rôle de soutien et la demande s’adapte aux besoins du système. Ainsi, les énergies renouvelables et la demande doivent être pleinement intégrées aux marchés de l’électricité du futur.

Le « Target Model » pour les échanges d'électricité transfrontaliers ainsi que les lignes directrices sur les aides d'État récemment adoptés par la Commission Européenne (CE) donnent un élan supplémentaire à cette transition, nécessitant d’une part une adaptation de la conception des règles de négoce d'électricité sur le marché (y compris la responsabilité d’équilibre pour les EnR comme étape cruciale de leur intégration) et d’autre part des mécanismes de soutien aux productions d’électricité d’origine renouvelable.

Il existe deux objectifs indissociables pour écrire les futures règles du marché de l'électricité : intégrer les EnR au sein du marché et faire que ce marché s’adapte à un fort développement de ces énergies. Pour contribuer à la réalisation de ces objectifs, l’étude propose une série de recommandations qui couvrent le marché du carbone et la rémunération des énergies renouvelables, l'accès au réseau, les règles du marché de gros et du marché de détail.

Ce rapport présente des recommandations pour une architecture de marché qui œuvre à la poursuite de ces objectifs en France, à travers une série de modules thématiques qui contribuent à une architecture globale. Ces recommandations ne sont pas spécifiques à l’énergie éolienne : elles n’ont pas été conçues pour favoriser cette technologie ou ces acteurs au détriment d’autres, mais avec l’objectif d’améliorer l'efficacité de l'ensemble du marché.

Les recommandations sont présentées comme un ensemble de mesures complémentaires et indissociables à mettre en œuvre en parallèle pour soutenir l'intégration des EnR au marché. Elles sont des compléments indispensables à l’exposition au marché de gros de la production renouvelable. Elles améliorent les mécanismes de marché pour permettre aux producteurs d'énergie renouvelable de gérer les risques liés au marché et à la responsabilité d'équilibre. Sans cet ensemble de recommandations, les acteurs auront une capacité réduite à gérer leurs risques, ce qui est susceptible de contrecarrer le bon fonctionnement du marché et d'augmenter les prix pour les consommateurs.

Les recommandations portent sur des règles applicables aux projets futurs (nouvelles capacités). Les règles applicables aux projets existants (capacités déjà en exploitation) devraient continuer à s’appliquer comme actuellement, pour éviter tout changement rétroactif et son effet déstabilisateur pour les investisseurs. Par conséquent, il est essentiel que les règles de soutien existantes (le tarif de rachat) soient considérées comme acquises pour les projets en développement ayant été décidés avant la date d’application des nouvelles.

Recommandations :

Nos recommandations couvrent un certain nombre de questions. Prises ensemble, elles représentent un modèle de marché global pour les énergies renouvelables et conventionnelles ainsi que pour la demande :

* Accès au réseau : bases pour le raccordement et l'accès au réseau ;

* Marché de gros : disponibilité des produits et liquidité pour le négoce ;

* Règles d’ajustement : nature du risque de déséquilibre et options de gestion ;

* Rémunération complémentaire pour les EnR : bases pour une rémunération complémentaire des EnR, compatible avec l'intégration au marché ;

* Marché de détail : rôle de la gestion dynamique de la demande et prise en compte des préférences des consommateurs ; et

* Marché du carbone : détails sur un cadre plus large de tarification du carbone.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 06:46
Au pays du soleil levant, la forte hausse du marché solaire

Au pays du soleil levant, la forte hausse du marché solaire

Le bulletin électronique (veille technologique de l’ambassade de France au Japon) annonce que les derniers développements de l’énergie solaire au pays du soleil levant montre une très forte hausse du marché solaire.

Parce qu’il y a un an le Japon mettait à l’arrêt le dernier réacteur encore en fonctionnement dans le pays (Ohi 4, dans la préfecture de Fukui), les efforts réalisés par la population en matière d’efficacité énergétique et d’économies d’énergie se sont traduits par une baisse de la demande en électricité équivalant à la production de 13 réacteurs nucléaires. Dans le même temps, les Japonais ont installé des milliers de micro panneaux solaires photovoltaïques (23 000 foyers s’équipent chaque mois). Le solaire photovoltaïque a connu un essor massif et rapide dans le pays : en 2013, le Japon est devenu le 2ème marché national dans le monde, derrière la Chine.

Forte hausse du marché solaire japonais :

Le marché solaire global japonais a augmenté de 670 milliards de Yens en 2011 à environ 2500 milliards de Yens (environ 18 milliards d'euros) durant l'année fiscale 2013, (+273 %). Cette information a été délivrée par l'association Japonaise pour l’énergie photovoltaïque le 8 août dernier lors du sous-comité New and Renewable Energy, organisé par le ministère de l’industrie (METI). D'après l'association, cette forte hausse, qui est principalement due à la mise en place d’un tarif d’achat, a également entrainé une augmentation du nombre d'emplois dans le secteur. Plus d’infos

Un nouveau panneau solaire autonettoyant :

Quattroe Japan a conçu un panneau solaire anti-poussière. Le panneau est équipé d'une vitre spéciale pouvant faire couler de l'eau périodiquement afin d'enlever les diverses poussières présentes. Ce système permet à la fois de réduire la température du panneau mais également de supprimer les poussières qui diminuent le rendement. Ce produit devrait être mis sur le marché dans le courant de l'année 2014. Plus d’infos en japonais

Limite des installations de panneau solaire atteinte à Okinawa :
Okinawa Electric Power Co Inc (OEPC) a annoncé le 31 juillet dernier que la connexion au réseau de centrales solaires serait plus complexe à partir du mois d'août. Les installations ayant fait la demande de raccordement jusqu'en juillet 2014 devraient pouvoir être intégrées grâce à la possibilité de faire fonctionner les centrales thermiques à leur plus bas niveau, à l'arrêt des centrales d'énergies renouvelables détenues par OEPC et à l'utilisation par le solaire de la capacité restante dite « connectable » d'éolien. Plus d’infos

Au pays du soleil levant, la forte hausse du marché solaire

L’objectif d’un Japon ambitieux, s’est traduit en 2012 par un aboutissement des raccordements au réseau électrique à 2 GW seulement pour une puissance totale cumulée de 7 GW. Le pays souhaite qu’à l’horizon 2030, le photovoltaïque représente à lui seul 10 % de la production électrique, pour atteindre 100 GW.

Le gouvernement a donc obligé les opérateurs locaux d’énergie à racheter la production électrique pour offrir une garantie aux investisseurs afin d’attirer un maximum d’entreprises et de projets pour pouvoir atteindre les objectifs fixés.

L’activité du solaire en 2013 et 2014 :

Durant 2013 en 8 mois seulement, 4580 MW (4,58 GW) de capacité PV ont été installés au Japon soit environ 7 fois plus pour la même période qu’en France au cours des 12 mois de 2013. L’investissement dans ce secteur au Japon a été d’environ 29 milliards de dollars en 2013 avec une augmentation de 80%. Dès janvier 2014 plus d’1 GW de centrales solaires étaient déjà en cours de construction selon RTS Corporation.

Pour plusieurs cabinets indépendants, depuis le début de l’année 2014 la demande photovoltaique dans le monde a augmenté considérablement. Il a été prévu pour cette année une progression du marché PV de 22 %, avec la Chine et le Japon qui représentent à eux seuls 44 % des prévisions totales.
Pour 2014, il est envisagé entre 7 GW et 9 GW d’installation photovoltaique au Japon, soit pratiquement 2 fois plus qu’en 2013. Auparavant la grande majorité des installations étaient de type résidentiel et depuis 2013 la tendance s’inverse pour s’orienter sur le marché des projets commerciaux.

La durée des contrats d’achat est validée par la METI, Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie japonaise :

- 10 ans pour des projets résidentiels de 10 kW ou moins

- 20 ans pour des centrales non résidentielles de plus de 10 kW

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 06:42
Le parc éolien français atteint une puissance installée de 8 592 MW, celui du photovoltaïque le cap des 5 GW

Le parc éolien français atteint une puissance installée de 8 592 MW, celui du photovoltaïque le cap des 5 GW

Le Tableau de bord éolien-photovoltaïque publié par le Service de l'observation et des statistiques (SOeS) du Commissariat général au développement durable (CGDD) montre que le parc éolien français atteint une puissance installée de 8 592 MW fin juin 2014.

L’année 2014 démarre à un rythme beaucoup plus soutenu pour l’éolien, avec une puissance raccordée au premier semestre quasiment multipliée par deux par rapport à la période équivalente de 2013.

Le tableau de bord précise que les raccordements ont été particulièrement nombreux au second trimestre, qui devrait compter près de 300 MW raccordés une fois les chiffres provisoires révisés.

Il observe par ailleurs que la production éolienne atteint ainsi 9 TWh au premier semestre 2014, soit une progression de 19 % par rapport au premier semestre 2013. Elle représente ainsi 3,8 % de la consommation électrique nationale sur la période.

Quant à la puissance installée du parc solaire photovoltaïque, le tableau de bord explique qu’elle franchit le cap des 5 GW et atteint 5 095 MW fin juin 2014.

Ensuite le tableau de bord rajoute que le rythme des raccordements est relativement stable depuis juillet 2013. Cependant la puissance installée au second trimestre 2014 devrait sensiblement dépasser 200 MW après consolidation des chiffres provisoires.

Enfin, il note que sur l’ensemble du semestre, la puissance photovoltaïque raccordée s’inscrit en forte hausse de 57 % par rapport au premier semestre 2013, compte tenu d’une base de comparaison particulièrement favorable. Au premier semestre 2014, la production d’origine photovoltaïque progresse de 27 % par rapport au premier semestre 2013 et représente désormais plus de 1 % de la consommation électrique nationale.

Le parc éolien français atteint une puissance installée de 8 592 MW, celui du photovoltaïque le cap des 5 GW

Éolien : un niveau de raccordements en forte hausse au premier semestre

Après un faible niveau de raccordements observé en 2013, l’année 2014 démarre à un rythme beaucoup plus soutenu pour l’éolien. En effet, la puissance raccordée au premier semestre est quasiment multipliée par deux comparée au premier semestre 2013.

De 2010 à 2013, le niveau annuel des raccordements s’est inscrit en baisse continue. Le rythme observé au premier semestre, qui se rapproche de celui observé en 2010 et 2011, laisse augurer, sauf revirement, une nette reprise de la puissance raccordée cette année. Cette hausse des raccordements est principalement à imputer au second trimestre 2014.

La production éolienne affiche une hausse de 19 % au premier semestre 2014, à plus de 9 TWh, malgré une production inférieure sur le second trimestre.

Grâce à un excellent premier trimestre, la part de l’éolien dans la consommation électrique nationale atteint 3,8 % sur le semestre, contre 2,9 % au premier semestre 2013.

Un peu plus de 500 projets d’éolien terrestre sont en file d’attente à fin juin, pour une puissance annoncée en hausse, à 6 367 MW. La puissance des projets terrestres avec une convention de raccordement signée s’inscrit en légère hausse par rapport à fin mars. Une baisse du niveau des raccordements semble ainsi peu probable dans les trimestres à venir.

Concernant l’éolien offshore, la file d’attente diminue à nouveau de 420 MW d’après les chiffres communiqués par RTE. La plupart des projets éoliens offshore ne commenceront à produire qu’à partir de la fin de la décennie.

Le parc éolien français atteint une puissance installée de 8 592 MW, celui du photovoltaïque le cap des 5 GW

Solaire photovoltaïque : la puissance installée franchit le cap des 5 GW

Le niveau des raccordements au second trimestre 2014 est légèrement supérieur à celui des trois trimestres précédents.

Sur l’ensemble du premier semestre, la puissance photovoltaïque raccordée s’inscrit en hausse de 57 % par rapport à la période équivalente de 2013, compte tenu d’une base de comparaison particulièrement favorable. Les raccordements avaient en effet été particulièrement peu nombreux en début d’année 2013. Pour le solaire photovoltaïque, l’année 2014 devrait ainsi être meilleure que la précédente, les chiffres provisoires du premier semestre représentant déjà quasiment 60 % de l’ensemble de la puissance raccordée en 2013.

Les installations de grande taille, supérieures à 250 kW, constituent près de 60 % de la puissance installée sur le semestre. La puissance moyenne des installations raccordées au premier semestre atteint près de 28 kW, contre 15 kW pour l’ensemble du parc.

Au premier semestre 2014, la production d’origine photovoltaïque s’est élevée à 2,7 TWh, soit une augmentation de 27 % par rapport à la période équivalente de 2013. Elle représente sur les six premiers mois plus de 1,1 % de la consommation électrique nationale, contre 0,8 % sur la période équivalente de 2013.

Le nombre de projets en file d’attente s’inscrit en baisse par rapport au tableau de bord précédent. La puissance globale des projets censés aboutir au cours des prochains mois, pour lesquels la convention de raccordement est déjà signée, diminue de 18 % par rapport à fin mars. Une hausse des raccordements ne semble ainsi pas être à envisager dans un avenir proche.

Le parc éolien français atteint une puissance installée de 8 592 MW, celui du photovoltaïque le cap des 5 GW

Résultats régionaux

En matière d’éolien, les régions Champagne-Ardenne et Picardie concentrent à elles seules 30 % de la puissance installée en France.

Au premier semestre 2014, la région Champagne-Ardenne accélère avec une puissance de 136 MW nouvellement raccordée. Sur la période, cela représente 35 % de la puissance raccordée sur l’ensemble du territoire national. A contrario, les raccordements ralentissent en Picardie, dont la puissance du parc s’accroît de 27 MW.

Outre Champagne-Ardenne, la puissance installée s’accroit de plus de 10 % dans trois régions : Bourgogne (+ 18 %), Poitou-Charentes (+ 15 %) et Basse-Normandie (+ 13 %).

Parmi les régions les plus méridionales, seul le Languedoc-Roussillon accroît son parc de manière significative (+ 31 MW) et franchit le cap des 500 MW installés.

À fin juin 2014, les DOM représentent seulement 0,5 % de la puissance éolienne installée en France, aucun nouveau projet n’ayant vu le jour depuis 2010. L’Aquitaine, l’île de Mayotte et la Guyane ne comportent à ce jour aucune éolienne de taille significative.

Concernant le solaire photovoltaïque, 45 % de la puissance installée sur le territoire est située dans les quatre régions les plus méridionales de la France continentale, à savoir Paca, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Sur le semestre, le parc s’accroit de 17 % en Aquitaine, avec 85 MW supplémentaires. La région conforte ainsi sa seconde place avec une puissance installée de 573 MW à fin juin, contre 724 MW en Provence- Alpes-Côte d’Azur. Outre la région Aquitaine, la progression du parc est supérieure ou égale à 10 % dans trois autres régions : Auvergne, Limousin et Rhône-Alpes.

Les DOM, qui bénéficient d’un ensoleillement généreux tout au long de l’année, représentent à fin juin 2014 un peu moins de 7 % de la puissance photovoltaïque installée en France.

Le parc éolien français atteint une puissance installée de 8 592 MW, celui du photovoltaïque le cap des 5 GW

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 06:48
Un dispositif expérimental de stockage d'énergie de la taille d'un container maritime raccordé au Parc solaire Romande Energie – EPFL

Un dispositif expérimental de stockage d'énergie de la taille d'un container maritime raccordé au Parc solaire Romande Energie – EPFL

Raccordé au Parc solaire Romande Energie - EPFL, un dispositif expérimental de stockage d'énergie de la taille d'un container maritime, développé par Leclanché, sera installée sur le campus de l'Ecole, grâce au soutien financier de l'Etat de Vaud. Un pas de plus dans la recherche de nouvelles solutions pour le stockage des énergies renouvelables.

Dans le cadre de son programme « 100 millions pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique », l’Etat de Vaud alloue quelque deux millions de francs au Laboratoire des systèmes électriques distribués du Professeur Mario Paolone de l’EPFL, afin de mettre en place un vaste système de stockage d’énergie.

Les scientifiques veulent étudier des solutions inédites de type industriel pour stocker l’énergie solaire et pouvoir ensuite la distribuer de façon optimale lors des pics de consommation pendant la journée. Le cœur du dispositif développé par Leclanché reposera sur une batterie Lithium-ion titanate novatrice, qui utilise du titanate au lieu du traditionnel graphite. Elle fonctionnera en lien avec le parc solaire de Romande Energie à l’EPFL, l’une des plus grandes installations solaires électriques de Suisse Romande. Ce projet pilote réunit l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Leclanché S.A. (SIX Swiss Exchange: LECN), Romande Energie ainsi que l’Etat de Vaud.

« Le stockage de l’énergie électrique à travers l’utilisation de batteries de grande capacité et longue durée de vie est un véritable défi qui conditionne l’intégration massive des énergies renouvelables destinées à la production d’électricité. Ce partenariat va nous permettre de valider les technologies utilisées pour stocker l’énergie solaire à une échelle industrielle, explique le Professeur Paolone. L’enjeu est donc très important. »

Un laboratoire sur le campus

De la taille d’un container maritime, le dispositif de stockage de Leclanché sera connecté à l’installation photovoltaïque mise en place par l’EPFL et Romande Energie sur une surface de 15’000 m2. Le container sera équipé de cellules Lithium-ion titanate hautement performantes de Leclanché disposant d’une très longue durée de vie, avec environ 15’000 cycles de charge-décharge, contre 3’000 habituellement. Pour accroître la sécurité du dispositif, un séparateur en céramique breveté par Leclanché constituera un des éléments clé. Le tout sera complété par un système de gestion sophistiqué.

« Nous nous réjouissons de cette collaboration, ajoute Fabrizio Marzolini, Directeur du développement des systèmes de stockage d’énergie chez Leclanché SA. C’est la meilleure façon de mutualiser la haute technologie développée chez Leclanché et la recherche scientifique pour nous permettre de rester à la pointe des innovations qui serviront l’indispensable transition énergétique. » Jacqueline de Quattro, cheffe du Département du territoire et de l’environnement du Canton de Vaud, se félicite pour sa part «que l’argent public soit judicieusement investi dans un projet novateur qui va dans le sens de notre stratégie de soutien aux énergies renouvelables».

Véritable banc d’essai, cette unité de stockage de taille industrielle, pourra stocker jusqu’à 500 kWh, soit l’équivalent de la production électrique de 2’500 mètres carrés de panneaux solaires en une heure ou la consommation d’une centaine de ménages durant sur une journée, tout en gérant les variations de puissance liées à l’ensoleillement.

« Cette recherche conjointe permettra de développer la contribution du photovoltaïque à l’approvisionnement énergétique suisse, conclut Christian Frère, Directeur Unité d’affaires Energie de Romande Energie. »

Les recherches liées au container dureront 23 mois et permettront d’optimiser le fonctionnement des différents composants.

Image: GÉRALD BOSSHARD - A

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 06:46
A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

Afin de surmonter les coûts liés aux consommations énergétiques, un réseau de chaleur et de refroidissement a été réalisé sur le toit d’un immeuble situé dans le quartier Jacques Cœur.

La Ville de Montpellier a donc fait appel à la SERM pour l’installation d’une climatisation solaire sur le toit de l’immeuble l’Arche Jacques Coeur, desservant ce bâtiment ainsi que la résidence l’Amiral (quartier Jacques Coeur), soit plus de 11 000 m² de bureaux, 3 000 m² de commerce et 170 logements.
Ce nouvel équipement permettra donc de réduire de 40 tonnes la production de CO2 par an, soit l’équivalent de 25 voitures roulant 10 000 km par an et permettra la production, à partir du soleil, de la climatisation et de l’eau chaude sanitaire.

Les conditions climatiques méditerranéennes représentent un atout et une contrainte au confort dans les bâtiments aussi bien tertiaires que d’habitation. Le confort d’été est ainsi une problématique à laquelle est confrontée la région montpelliéraine et la Société d’équipement de la Région Montpelliéraine (SERM) travaille depuis plus de 15 ans sur des solutions innovantes, de préférence à base d’énergie renouvelables, pour répondre aux besoins de rafraîchissement de la ville. C’est ainsi qu’en 2012, elle a mis en place une solution de climatisation solaire visant à valider l’intérêt de cette solution avant de l’étendre à d’autres projets.

Le quartier l’Arche Jacques Coeur avec deux bâtiments d’utilisation mixte tertiaire (11000 m²) et habitation (10 800 m² - 167 logements) et commerces (3000 m²) avait besoin d’être climatisé. Un travail a été fait en amont pour développer des solutions passives pour le confort d’été (ventilation naturelle), mais depuis 10 ans, force est de constater que les températures estivales poussent les habitants à installer leur propre climatisation à détente directe.

Des solutions passives permettant d’améliorer le confort d’été (ventilation naturelle) avaient été développées au préalable, mais l’augmentation des températures enregistrées sur la période 1980 – 2003 et surtout la moindre tolérance des habitants aux fortes chaleur a conduit à la multiplication des systèmes individuels de climatisation.
La climatisation solaire est destinée à remplacer partiellement les solutions existantes pour la production d’eau chaude sanitaire et la climatisation de cet ensemble de bâtiments. Elle permettra d’introduire une part d'énergie renouvelable dans le mix énergétique de la microcentrale qui alimente ces îlots d'immeubles.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme Emergence, initiative des professionnels du solaire, dont l’objectif est de favoriser le développement de projets de climatisation ou de chauffage solaire de qualité : les projets doivent répondre à une grille de critères sélective et intégrer un suivi rigoureux, moyennant quoi ils peuvent avoir accès à un soutien financier de l’Ademe.

Les critères techniques sont :
- la cohérence du projet : bâtiments cibles à faible consommation, énergie solaire utilisée pour le chauffage et pour la climatisation
- le niveau d’énergie utile calorifique (sur tout le territoire français) valorisé : 350 kWh/m².an au minimum
- l’efficacité frigorifique du système : COPélec supérieur à 5


Refroidisseurs adiabatiques

Fonctionnement

240 m2 de capteurs solaires thermiques haute efficacité (double vitrage) sont installés en toiture du bâtiment de bureaux et commerces. L’installation solaire est en système autovidangeable, c’est-à-dire que le circuit intègre une protection contre les surchauffes et le gel grâce à un ballon tampon.

Les capteurs solaires permettent le préchauffage de l’eau chaude sanitaire toute l’année ainsi que la production d’une partie de la climatisation en été. La climatisation est assurée par une machine à absorption d’une puissance nominale de 35 kW, fonctionnant à une température entre 70 et 95°C. Le cycle du fluide frigorigène est similaire à celui d’une climatisation électrique traditionnelle, à ceci près que la compression mécanique est remplacée par une « compression thermochimique » (plus précisément, une augmentation de la température et de la pression).

La climatisation est assurée par une machine à absorption à simple effet à Bromure de lithium, d’une puissance nominale de 35 kW fonctionnant à une température entre 70 et 95°C. Le cycle du fluide frigorigène est similaire à celui d’une climatisation électrique traditionnelle, à ceci près que la compression mécanique est remplacée par une « compression thermochimique » (plus précisément, une augmentation de la température et de la pression).

La chaleur est apportée à la machine à absorption par les capteurs solaires. L’évacuation de la chaleur produite par la climatisation est réalisée par un aérorefroidisseur adiabatique (efficacité plus grande qu’un système conventionnel impliquant des faibles consommations d’électricité et d’eau et non soumis à la réglementation anti-légionelles). Les frigories produites par le groupe à absorption empruntent le circuit d’eau glacée déjà présent dans les locaux, muni à ses extrémités de ventilo-convecteurs.

Les performances mesurées sont élevées : la pompe présente un coefficient de performance annuel de 16,6 (c’est-à-dire 16,6 kWh d’énergie produite à partir d’1 kWh électrique consommé) et l’installation globale une productivité solaire de 554 kWh/m2.an.

L’installation couvre ainsi 14% des besoins en eau chaude sanitaire et en froid. Elle permettra d’éviter le rejet de 40 tonnes de CO2 par an en comparaison avec une solution conventionnelle (groupe froid et chaudière gaz). Une campagne de mesure de deux ans, lancée en 2013, permettra de confirmer ces performances.

Résultats :

- COP électrique annuel prévu : 16,6 = ratio entre la production d'énergie thermique solaire (en climatisation et en production d'eau chaude sanitaire et la consommation d'énergie électrique des auxiliaires du système solaire.


- Productivité solaire : 554,8 kWh/m².an

- CO2 évité : 40 tonnes/an, soit l’équivalent de 25 voitures roulant 10 000 km/an (En comparaison avec une solution conventionnelle, groupe froid et chaudière gaz)

Climatisation solaire, enseignements

On notera qu'un climat sec et ensoleillé est largement favorable à cette technologie.

La climatisation solaire étant un système coûteux à l’investissement, des mesures pour réduire les besoins de froid doivent être envisagées en premier lieu.
Il doit y avoir de l’espace pour installer les capteurs solaires et un moyen d'évacuer la chaleur du circuit de refroidissement.
La surface nécessaire étant importante, un bâtiment de moins de 3 étages par exemple est favorable.
Pour que le taux de couverture des besoins par la climatisation solaire soit important, il faut que les besoins de climatisation aient lieu principalement entre 10h et 18h.
La technologie étant encore peu répandue, le coût d’investissement est très supérieur à celui d’un système classique. Il faut donc à la fois une capacité d’investissement et une motivation fortes du maître d’ouvrage.

Afin de garantir le bon fonctionnement de l’installation et son optimisation, le suivi de l’installation est nécessaire par un personnel compétent.

Les nouveaux projets de la SERM intègrent un système de production de froid par la mise en place de machines à absorption délocalisées dans les bâtiments ayant des besoins de froid (clinique, bureaux).
La chaleur nécessaire au fonctionnement des machines à absorption est issue d’énergies renouvelables à 85-95% :
- soit d’une usine de méthanisation
- soit d’une cogénération bois.

Les acteurs du projet

Concessionnaire du réseau Montpelliérain de chaleur et froid
SERM (Société d’Equipement de la Région Montpelliéraine)

Maître d'oeuvre
TECSOL

Délégataire du service public
Ville de Montpellier

Co-financeurs
SERM (42%)
ADEME (25%)
FEDER (19%)
Région Languedoc-Roussillon (14%)

Les chiffres clés

- Coût : 415 000 €

- Production de froid : 20 MWh

- Production d’eau chaude sanitaire : 113 MWh

- Volume de stockage ECS : 10 000 litres

- Consommation électrique : 8 MWh

- Taux de couverture des besoins en ECS et froid (moyenne annuelle) : 14%

- CO2 évité : 40 tonnes/an (équivalent 25 voitures roulant 10 000 km/an)

Source photographiques : Tecsol

A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…
A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 06:42
Optimiser son investissement grâce à une acquisition hors taxe pour les installations solaires comprises entre 3 et 9 KWc

Optimiser son investissement grâce à une acquisition hors taxe pour les installations solaires comprises entre 3 et 9 KWc

Sur le site d’EDF ENR, dont l’activité est présente essentiellement sur le marché du solaire photovoltaïque en toitures, trône actuellement une campagne publicitaire dont l’argumentaire de vente formule un slogan choc : « L’Etat vous rembourse jusqu’à 7000 euros sur votre installation solaire ».

Au premier coup d’œil, cette présentation paraît attractive, mais à y regarder plus prêt, l’est-elle aussi alléchante.

Le petit astérisque à peine visible nous en dit plus et évoque notamment un crédit de TVA. Ces 7000 euros représenteraient donc un remboursement de TVA sur une installation de 9 kWc qui coûterait 35 000 euros TTC. Mais comment cela fonctionne ?

Nous avons demandé à Nicolas Priest, patron d’Inelys solaire, un cabinet spécialisé dans la gestion fiscale des producteurs d’énergies nouvelles, de nous expliquer le fonctionnement de cette optimisation fiscale qui a connu un trou d’air en début d’année 2014. En cause, l’avis d’une commission en décembre 2013 qui, dans le cadre d’une récupération de TVA, assimilait le producteur d’énergie solaire à un commerçant et donc soumis au RSI (Régime Spécial des Indépendant). Autant dire que l’avantage devenait un handicap insurmontable une fois soumis à cotisations sociales. Pendant deux mois, la profession a tremblé. Entre la baisse régulière des tarifs et cette option de récupération de TVA devenue caduque, le marché déjà déprimé devenait un véritable champ de ruines.

« Heureusement, au bout de deux mois, nous avons eu la confirmation de Bercy qu’il ne fallait pas tenir compte de cet avis. Au début du mois de mars, la procédure de récupération de TVA pour les particuliers qui s’équipaient avec des installations entre 3 et 9 kWc a pu reprendre au grand soulagement de la profession » confie Nicolas Priest. Le particulier qui acquiert des générateurs solaires d’une puissance comprise entre 3 KWc et 9 KWc peut ainsi récupérer la TVA sur son investissement. « La demande de remboursement de TVA est faite trimestriellement par notre cabinet. Le montant de la TVA est viré directement par le centre des impôts sur le compte bancaire de l’investisseur. Les équipes d’Inelys Solaire se chargent d’accomplir toutes les démarches auprès des impôts » poursuit-il.

Pour récupérer la TVA, le particulier qui investit s’affilie au régime fiscal BIC non professionnel via quelques formalités. Ce régime permet d’être assujetti à la TVA et donc de la récupérer tout au long de la vie de l’installation sur l’ensemble des factures émises (monitoring, maintenance, comptabilité etc.). Il permet également de déduire les amortissements des panneaux solaires et les intérêts d’emprunt qui génèrent une production déficitaire, ce qui exonère l’investisseur d’impôt et de CSG-RDS au moins pendant les dix premières années (dans le cas d’un prêt sur dix ans). Seul inconvénient de ce régime, le propriétaire de l’installation doit chaque année produire une liasse fiscale à l’administration. Cette prestation réalisée par un cabinet comptable peut-être récupérable sous la forme d’une réduction d’impôt. « C’est pourquoi nous ne préconisons ce régime qu’aux personnes imposables à l’IR à hauteur de plus de 500 euros annuels. Pour les retraités non imposés par exemple, ce régime n’est absolument pas pertinent même s’il permet de récupérer la TVA dans un premier temps, il grève ensuite les revenus de l’installation sur le long terme » informe Nicolas Priest. Avant de se lancer dans une quelconque optimisation fiscale, il est plus prudent de consulter des spécialistes !

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