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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 17:49
Le Petit Pari(s) vu par Stéphane Malka

Le Petit Pari(s) vu par Stéphane Malka

Penser la ville, penser l’architecture.
Le Petit Pari(s) explore la métropole à travers 14 projets qui se réapproprient les espaces délaissés de la ville lumière. L’architecte Stéphane Malka part à la reconquête des toits, des murs pignons, des ponts... et les transforme pour permettre à tous de mieux vivre dans Paris.

Rethinking the city, healing its architecture. Le Petit Pari(s) explores the metropolis with fourteen projects that reclaim abandoned areas of the city of light. Architect Stephane Malka sets out to recover and transform the rooftops, blind walls and bridges, making Paris a better place to live for everyone.

« Le Petit Pari(s) a une identité singulière qui m’a immédiatement interpellé par sa force visuelle. »

« I was immédiately struck by the visual impact of Le Petit Pari(s). »

Stéphane Malka

Né à Marseille, Stéphane Malka est très tôt inspiré par les espaces urbains. À la fin des années 1980, il peint d’énormes fresques sur les ruines des bâtiments détruits, multiplie les graffitis, les pochoirs et les
collages sur « la peau des murs ». Un premier diplôme d’architecture en poche, il intègre à Paris les Ateliers Jean Nouvel où il développe des concours et des projets internationaux tels que la Torre Agbar, le Guthrie Theater, l’Expo 02 ou la scénographie de la rétrospective AJN au Centre Pompidou. Devenu architecte, il fonde sa société dans la foulée et exécute [Haut-Nid], le bar du toit-terrasse
panoramique des Galeries Lafayette, premier engagement construit du Petit Paris, installé et posé sur site dans des délais record (moins de 3 jours), recycle une station service en une boutique d’art au Palais de Tokyo, à Paris, et participe à des concours internationaux avec différents architectes, de Liebeskind à Kilo & Rem Koolhaas. Il expose désormais de Paris à Saint Petersbourg, fédère des équipes de travail interdisciplinaires vers un renouveau urbain au travers de projets d’urbanisme et d’architecture, de scénographies, d’installations et des conférences. Stéphane Malka bénéficie d’une très large audience de la presse et expose prochainement un module de son Petit Pari(s) à la friche de la Belle de mai à Marseille.

prix 49 € (notre prix -5% : 46,55 €)

format 21 x 27,5 cm
couverture cartonnée, reliure cousue
240 pages
ISBN : 978-2-35290-119-8

Le Petit Pari(s) vu par Stéphane Malka

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 17:50
« ARCHITECTURES AGRICOLES DE LA GIRONDE »

« ARCHITECTURES AGRICOLES DE LA GIRONDE »

4ème opus de la collection « Architectures et Paysages en Gironde »

Le mot du CAUE de la Gironde...

« Architectures agricoles de Gironde » - décembre 2014 co-édition CAUE de la Gironde / Le festin Prix de vente:20€

Le quatrième opus de la collection ARCHITECTURES ET PAYSAGES EN GIRONDE vous propose de partir à la rencontre de l’architecture agricole de la Gironde. Au delà d’une simple typologie du bâti, il s’agit ici d’envisager l’agriculture au sens large, de celle qui côtoie naturellement le domaine de l’architecture.

Ainsi s’intéresser aux lieux de travail ne serait se détacher des questions d’usage. Ce livre veille à concevoir une architecture adaptée pour des bâtiments fonctionnels, économiques, confortables, garants de l’hygiène et de la sécurité.

Il présente :

- Des bâtiments agricoles construits pour abriter des Hommes, stocker des marchandises, vendre ou promouvoir un produit...

- Leurs évolutions qui revisitent les formes et les fonctions lors de restauration, réhabilitation, réappropriation...

De nos jours, l’activité agricole regroupe de grandes exploitations intensives comme de petites productions relocalisées, en devant pourtant résister à une forte vague d’urbanisation en cours... Et si ce livre se posait simplement la question : quel avenir pour les bâtiments agricoles de Gironde ?

Les architectures agricoles, des lieux de travail et leurs réinterprétations contemporaines : autant de formes construites ponctuant nos paysages.

AU SOMMAIRE

CONSTRUIRE LES BÂTIMENTS AGRICOLES FAIRE ÉVOLUER LES BÂTIMENTS AGRICOLES

Granges, étables, serres, chais viticoles, carrelets, moulins, cabanes de résinier ou séchoirs à tabac... Ces bâtiments agricoles intimement liés au territoire girondin ont toujours été conçus pour leur fonctionnalité. D’abord des formes traditionnelles qui produisent aujourd’hui une nouvelle vague d’architectures contemporaines entre rénovations de chais et réalisations plus discrètes mêlant restaurations, réhabilitations, et réinterprétations.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:28
"Penser, Classer, Administrer" Pour une histoire croisée des collections scientifiques

"Penser, Classer, Administrer" Pour une histoire croisée des collections scientifiques

Les publications scientifiques du Muséum en coédition avec le CTHS ont publié en juin 2014 dans la collection « Archives » un ouvrage coordonné par Bertrand Daugeron, chercheur indépendant, et Armelle Le Goff, conservateur général du patrimoine aux archives nationales. « Penser, Classer, Administrer : pour une histoire croisée des collections scientifiques» est une publication académique consacrée à l’histoire des collections et des archives, à leurs aménagements et réagencements au cours de vies institutionnelles souvent multiséculaires.

« Penser, Classer, Administrer, pour une histoire croisée des collections » est le fruit d’une collaboration entre le programme interdisciplinaire de recherche « PCA Collections » financé par l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) et hébergé par le Centre Alexandre Koyré, le symposium « Aux sources de l’histoire de l’anthropologie de la fin du XVIIIe siècle à la veille de la première guerre mondiale : une anatomie des archives », organisé par les archives nationales en collaboration avec la Société française pour l’histoire des sciences de l’Homme.

Des pans entiers du patrimoine scientifique conservés aujourd’hui dans des institutions publiques connaissent des transformations, transferts ou restructurations. Si ces opérations semblent s’imposer, cette « impérieuse » nécessité de transformation n’est pas neutre. Dans les mouvements entre conditions de collecte, impératifs de rangement et logiques de classement menacent le désordre et la perte. Un musée conserve, mais il peut aussi détruire.

Bien que les collections s’inscrivent dans une histoire qui leur est propre entre la collecte, son contexte et leur exploitation, cette dimension du temps est comme effacée entre l’objet et sa documentation. Les conséquences scientifiques de ces transformations sont ici mises en lumière à partir de différents terrains — botanique, paléontologie, préhistoire, archéologie, anthropologie, ethnologie. Les auteurs s’attachent à reconstituer les logiques de rangements, d’écritures et de classements qui ont fait et défait les collections scientifiques.

Le regard interdisciplinaire permet de restituer la complexité de l’histoire des collections, et ainsi, de réaffirmer avec vigueur l’importance et les enjeux de la conservation du patrimoine scientifique, part du patrimoine de l’humanité.

Fruit de la collaboration de directeurs de collections, de préhistoriens, de paléoanthropologues, d’anthropologues, de scientifiques, de techniciens et d’autres chercheurs issus de différentes institutions patrimoniales les auteurs s’attachent à contextualiser les origines des sciences naturelles, des collectes effectuées en cette période de prémices et à conduire une réflexion sur leur propres matériaux d’étude.

L’ouvrage allie histoire du Muséum national d’Histoire naturelle, sciences et histoire des sciences. Comprenant de nombreuses illustrations (photographies, manuscrits originaux, gravures, dessins...) il s’adresse tant aux spécialistes qu’aux amateurs en relatant l’histoire passionnante d’une institution unique en son genre et celle de femmes et d’hommes d’envergure ayant enrichi les collections et posé aussi bien les fondements de nouvelles sciences que de façons de penser.

Cette recherche de fond est également ancrée dans l’actualité du Muséum (réhabilitation des collections de botanique de l’Herbier national, collections de Paléontologie et d’Anatomie Comparée, rénovation du Musée de l’Homme), celle du Musée d’Archéologie Nationale, ainsi que l’ouverture de nouveaux sites de conservation (Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine, Musée des Confluences à Lyon), et invite tout un chacun à penser les problématiques et opportunités inhérentes aux collections scientifiques.

  • Broché: 416 pages
  • Editeur : Muséum national d'Histoire naturelle(15 août 2014)
  • Langue : Anglais
  • ISBN-10 : 2856537464
  • ISBN-13 : 978-2856537466
  • Prix : 39,00 €
Galerie du Musée d’ethnographie du Trocadéro ©MNHN

Galerie du Musée d’ethnographie du Trocadéro ©MNHN

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:36
Énergie et prospérité. Les entrepreneurs au cœur de la transition

Énergie et prospérité. Les entrepreneurs au cœur de la transition

Deux professionnelles du bâtiment et de l’habitat Pauline Mispoulet et Raphaële Yon-Araud, proposent des solutions pour favoriser l’engagement des PME et des consommateurs dans la transition énergétique.

Hasard ou coïncidence, l’ouvrage, paru le 16 octobre dernier, est sorti au même moment ou la proposition de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte était adopté au Parlement après deux années de laborieuses discussions.

L’essai, préfacé par Gaël Giraud, se veut être un livre-témoignage des réalités du modèle économique et social qui sous-tend notre système énergétique

La transition énergétique c’est-à-dire la mutation d un système énergétique non soutenable vers un modèle adapté aux nouveaux enjeux climatiques n’est pas seulement une nécessité, c’est une chance.
Une chance pour retrouver la maîtrise de la question de l’énergie, afin de ne plus subir des choix qui nous entraînent où nous ne voulons pas aller (comme celui du nucléaire dominant). Une chance pour changer de modèle économique. Une chance pour assurer notre autonomie énergétique. Une chance pour développer l’activité des territoires et améliorer la qualité de vie des habitants.
Ce livre, écrit par deux professionnelles engagées sur le terrain, veut à donner à voir les besoins, identifier les obstacles, proposer des issues. Dans ce chantier d’avenir, nous disent-elles, les PME ont de nombreux atouts. Parce que ces entreprises sont le socle de notre économie, qu’elles se trouvent de fait au beau milieu des enjeux économiques, sociaux et environnementaux de l’époque, nous pouvons miser sur elles pour nous sortir de la crise et bâtir une prospérité partagée.

Pauline Mispoulet est PDG du Gesec, un GIE comptant plus de 350 PME de services et d’installation, spécialistes de la maîtrise de l’énergie, de l’air et de l’eau dans les bâtiments de l’habitat, tôt engagé sur la voie de la transition énergétique.
Raphaële Yon-Araud anime Greenopie, agence de design stratégique centrée sur la promotion d’une transition écologique et sociale de nos modes de vie. Elle conçoit et développe des projets-laboratoires de solutions innovantes.

Gaël Giraud est économiste, directeur de recherches au CNRS, directeur de la chaire Énergie et Prospérité.

· Broché : 208 pages

· Editeur : LES PETITS MATINS (16 octobre 2014)

· Collection : Essais

· Langue : Français

· ISBN-10 : 2363831500

· ISBN-13 : 978-2363831507

· Dimensions du produit : 20,8 x 16 x 1,4 cm

· Prix : 15 €

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 07:54
Voyage onirique dans les arts et la littérature avec Philippe Djian au Palais du Louvre

Voyage onirique dans les arts et la littérature avec Philippe Djian au Palais du Louvre

Au Louvre, jusqu'au 23 février 2015 dans l'Aile Sully, 2e étage, salles 20-23

Philippe Djian propose un voyage onirique dans les arts et la littérature. Si le goût pour l’Ailleurs, le désir de passer au-delà des frontières, a marqué la civilisation occidentale, dont l’un des premiers grands textes littéraires – L’Odyssée – est illustré par des antiques grecs choisis dans les collections du musée, des textes plus anciens illustrent un désir universel de découvrir de nouvelles terres.

Carnets de voyages, notes dessinées ou écrites, peintures, antiques et sculptures jalonnent le parcours de l’exposition et nous invitent à une confrontation avec des œuvres souvent issues de l’art sacré dans lesquelles la notion de voyage cède le pas à celle de la transhumance des âmes.

Car la curiosité pour l’au-delà des frontières du monde connu trahit souvent de façon symptomatique une universelle interrogation humaine sur l’avenir de l’individu ou de l’espèce. Et peut-être bien que la littérature, conçue comme le laboratoire d’un voyage intérieur, perpétue l’une des plus profondes pulsions de l’humanité qui est d’interroger son destin.

Le goût pour l’Ailleurs (salle 20)

Pour évoquer le désir de connaître un au-delà des frontières, la première salle accueille le Panorama de Constantinople de Prévost (1818), le Cratère des Prétendants du Peintre d’Ixion et l’Œnochoé à figures noires d’Ulysse et Polyphème du Peintre du Vatican. L’Odyssée offre le point de départ de la relation entre voyage et littérature. Au centre de la salle est présentée, sous vitrine, une accumulation de livres qui sont des relations de voyages (en Syrie, en Terre Sainte – par Jacques Callot – en Italie, en Egypte). Le thème du voyageur occidental est évoqué sous maints aspects par des estampes de Schongauer, un dessin de Dürer, des œuvres italiennes du XVe siècle montrant l’importance de la thématique du voyageur (ou du pèlerin) et son essor à partir de la seconde moitié du XVe siècle. Deux tablettes babyloniennes exceptionnelles apportent deux témoignages antiques inédits, l'un consacré à des conseils donnés à un roi voyageur en char, l'autre est sans doute l'un des premiers paysages littéraires (anonyme) d'un individu souhaitant monter aux cieux pour se rendre immortel et qui prend plaisir lors de son ascension à dresser un paysage aérien de Babylone et de l'Euphrate.

Le voyage comme transhumance des âmes (salle 21)

Y sont rassemblés des carnets de voyages d’artistes occidentaux des XVIIIe et XIXe siècles (Gros en Italie, Delacroix au Maroc, Gauguin à Tahiti), ainsi que des ouvrages renaissants qui ouvrent la perspective vers le voyage pris comme thème de culte ou de croyance liée ou non à la transhumance des âmes : le premier ouvrage illustré de la Comédie de Dante par Baccio Baldini et Sandro Botticelli, l’Hypnerotomachia Poliphili de Colonna, etc. Cette même salle accueille aussi un Livre des Morts de l’Ancienne Egypte tel le Livre des Morts anonyme (N 3073) ainsi qu’un modèle de bateau du Moyen Empire.

Le voyage intérieur. Le voyage forcé (salle 22)

Cette salle envisage le voyage non plus comme vue de l’ailleurs, non plus comme voyage cultuel ou mystique mais comme création littéraire, « voyage dans une chambre » pourrions-nous dire, ou dans une œuvre (nous présentons en trois planches la transformation du chef-d’œuvre d’Hercule Seghers – Tobie et l’ange – en un nouveau chef-d’œuvre gravé par Rembrandt : la Fuite en Egypte). Ici prennent place plusieurs registres de la création littéraire et artistique, autour de dessins de Victor Hugo, d’estampes d’Alechinsky ou de Louise Bourgeois, une grande encre d'Henri Michaux, enfin une œuvre contemporaine, du Collectif anonyme défendu par Vincent Sator, consacrée à la Cartographie littéraire de Guy Debord.

Une sculpture de Martin Salazar, artiste franco-péruvien contemporain, intitulée Exil, aborde le voyage forcé, en quelque sorte, venant faire écho au voyage mental de Victor Hugo, d’Allen Ginsberg ou de Michaux. Nous présentons aussi dans cette salle un cadavre-exquis vidéo d’une durée de 5 minutes tournant en boucle sur moniteur – moment de création libre par des cinéastes et artistes vidéo souhaitant mettre en scène la relation entre la feuille, la route, le voyage et la littérature.

Une installation vidéo de Bill Viola conclut l’exposition Voyages dans la salle 23.

Image : Anonyme vénitien, Vaisseau voguant à gauche. Vers 1470-1480. Burin. Épreuve unique. H. 22 cm ; L. 17,5 cm. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild. 3710 LR © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Adrien Didierjean

Louise Bourgeois (1911-2010), Lacs de montagne. 1997. Pointe sèche, burin, eau-forte et aquatinte sur cuivre. H. 45,5 ; L. 60,5 cm. Paris, musée du Louvre, départe- ment des Arts graphiques, Chalcographie. 11083 C © The Easton Foundation / ADAGP, Paris 2014

Louise Bourgeois (1911-2010), Lacs de montagne. 1997. Pointe sèche, burin, eau-forte et aquatinte sur cuivre. H. 45,5 ; L. 60,5 cm. Paris, musée du Louvre, départe- ment des Arts graphiques, Chalcographie. 11083 C © The Easton Foundation / ADAGP, Paris 2014

Informations pratiques

Adresse : Musée du Louvre, 75058 Paris - France

Téléphone : + 33 (0)1 40 20 53 17

Lieu : Aile Sully, 2e étage, salles 20 à 23

Horaires : Tous les jours de 9h à 17h30, sauf le mardi. Nocturne les mercredi et vendredi jusqu’à 21h30.

Tarifs : Accès avec le billet d’entrée au musée : 12 €.

Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de 26 ans résidents de l’U.E., les enseignants titulaires du pass education, les demandeurs d’emploi, les adhérents des cartes Louvre familles, Louvre jeunes, Louvre professionnels et Amis du Louvre, ainsi que le premier dimanche du mois pour tous.

Renseignements : www.louvre.fr

Peintre du Vatican, Œnochoé à figures noires. Athènes, vers 500-480 av. J.-C. H. 18,5 ; d. 9,8 cm. Paris, musée du Louvre, département	des	Antiquités	grecques, étrusques et romaines. A 482 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewan- dowski

Peintre du Vatican, Œnochoé à figures noires. Athènes, vers 500-480 av. J.-C. H. 18,5 ; d. 9,8 cm. Paris, musée du Louvre, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. A 482 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewan- dowski

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 06:50
Un guide pour les collectivités pour prendre en compte l’énergie dans les projets d’aménagement…

Un guide pour les collectivités pour prendre en compte l’énergie dans les projets d’aménagement…

La transition énergétique dépendra indéniablement des territoires et notamment de leur capacité à promouvoir des aménagements sobres en énergie recourant aux énergies locales et renouvelables. Or, force est de constater que les thèmes de l’énergie et du climat restent peu abordés dans les documents d’urbanisme. L’urbaniste reste le seul référent pour penser l’aménagement d’un territoire, la question de l’énergie n’étant traitée que dans un second temps par l’ingénieur à qui on demande de « faire avec » des choix qui peuvent s’avérer inadaptés.

Il apparaît urgent de réconcilier ces deux approches. Pour cela, il serait nécessaire, comme dans le bâtiment, d’intégrer des compétences en énergie dès les phases de conception des projets d’aménagement et d’urbanisme, ce qui soulève d’autres questions : comment y parvenir ? Quelles compétences intégrer ? Quels paramètres et indicateurs prendre en compte ? Dans quel cadre réglementaire est-il possible d’intervenir ?

L’équipe d’HESPUL a produit ce guide en se référant à des exemples pratiques, des cas concrets et des méthodologies éprouvées. Il est accompagné de cinq fiches pratiques :

  • Les chiffres clés de l’énergie dans un projet d’aménagement
  • Prise en compte du bio-climatisme et des apports solaires dans un projet d’aménagement
  • Photovoltaïque et optimisation des réseaux de distribution dans un projet d’aménagement
  • Bois-énergie et réseau de chaleur dans un projet d’aménagement
  • Exemple de cahier des charges d’une étude de faisabilité sur le potentiel EnR (prochainement disponible)

Sommaire

Introduction.......................................................................................................... p.4

1.Cible................................................................................................................. p.4

2.Objectifs........................................................................................................... p.4

3. Méthodologie pour réaliser le guide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .p.5

4.Organisation du guide..................................................................................... p.5

5. Phases clés de l’urbanisme de planification et de projets. . . . . . . . . . . . . . . p.6

6. Facteurs clés de l’énergie dans un projet d’aménagement . . . . . . . . . . . . . p.8

. .

Étape1: La planification urbaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13

1. Lien entre les différents outils et documents de planification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14

2. Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.15

3. Plan Local d’Urbanisme (PLU) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.15

4. Autres outils réglementaires permettant d’inciter la performance énergétique. . . . . . p.22

5. Évaluer l’impact des documents d’urbanisme sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) de son territoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22

6. Vers une approche planificatrice de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23

Étape 2: La Préfiguration du projet: études préalables et programmation. . . . . . . . . . . . . . p.27

1. Les pré-requis nécessaires à une bonne prise en compte de l’énergie en phase de préfiguration..................................................................................... p.28

2. Études préalables: étude de potentiel EnR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.31

3. L’AEU: Approche Environnementale de l’Urbanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.34

4. Le programme d’aménagement : définition des objectifs de la collectivité. . . . . . . . . . . . p.34

Étape 3: La définition ou conception du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.39

1. La sélection de l’aménageur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.40

2. Contractualisation avec l’aménageur : la concession d’aménagement et le suivi de l’aménageur. . . . . p.41

3. Quels sont les points sur lesquels il faut apporter une attention particulière?. . . . . . . p.43

Étape 4: La réalisation du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.45

1. Sélection de l’opérateur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.46

2. Contractualisation............................................................................................ p.46

3. Le suivi de l’opérateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.47

4. Pour aller plus loin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.48

Listes des Fiches Pratiques...................................................................................... p.49

Bibliographie : Pour aller plus loin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.50

Table des Acronymes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.52 Glossaire............................................................................................................... p.53

Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.54

Phases clés de l’urbanisme de planification et de projets

La frise chronologique ci-dessous présente de manière schématique, les grandes phases d’un projet d’aménagement et les acteurs clés qui vont intervenir tout au long de ce dernier.

Étape 1 : la phase de planification se décline au travers des outils de planification et des documents d’urbanisme qui constituent un socle de base pour la conception de tous les projets d’aménagement. À cette étape la collectivité est l’acteur clé qui va définir à l’échelle de son territoire, ou à une échelle intercommunale, la manière dont va être considérée la thématique de l’énergie. Le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) et le Plan Local d’Urbanisme (PLU) sont les principaux documents d’urbanisme sur lesquelles la collectivité doit accorder une attention toute particulière sur le traitement du thème de l’énergie.

Étape 2 : la phase de préfiguration permet de définir les besoins de l’opération et de les spatialiser. Les études préalables qui seront menées au cours de cette phase vont définir le contexte urbain, législatif, économique, social, environnemental et énergétique dans lequel le projet va voir le jour. En venant nourrir et argumenter les réflexions et échanges, elles permettront de définir les objectifs qui seront fixés dans le programme. La collectivité, dans le prolongement de l’étape de planification, doit maintenir son engagement et le traduire en objectifs opérationnels qui devront s’appliquer au projet urbain.

Étape 3 : la phase de définition ou de conception est composée des études pré-opérationnelles, de la planification des parcelles et des équipements et de réalisation des opérations nécessaires pour rendre les îlots aptes à la construction. Lorsqu’il y a concession d’aménagement, cette étape est caractérisée par le transfert de la compétence de « Maîtrise d’Ouvrage » entre une collectivité et un aménageur. Dans ce cas, l’aménageur est donc l’acteur clé en qui devra s’approprier les engagements de la collectivité en matière d’énergie.

Étape 4 : la phase de réalisation est l’étape à laquelle vont intervenir les opérateurs comme les promoteurs ou les bailleurs sociaux sur les différents îlots. À cette étape la collectivité et/ou l’aménageur doivent veiller à ce que les objectifs fixés par le programme soient respectés par les opérateurs.

Un guide pour les collectivités pour prendre en compte l’énergie dans les projets d’aménagement…

Liste des Fiches Pratiques

L’ensemble de ces fiches ainsi que la version pdf du présent guide sont téléchargeables sur le site d’HESPUL (www.hespul.org/publications)

Les chiffres clés de l’énergie dans un projet d’aménagement

Cette fiche a pour objectif de fournir au maître d’ouvrage et à leur AMO un socle de connais- sances minimal en énergie. Basée sur quelques ratios et raisonnements simples, elle devrait permettre, même à des non spécialistes, d’appréhender rapidement les enjeux de l’énergie dans les projets d’aménagement.

Fiche Prise en compte du bioclimatisme et des apports solaires dans un projet d’aménagement

Le but de cette fiche est de fournir aux maîtres d’ouvrages un socle de connaissances minimum permettant d’assurer la prise en compte des apports solaires passifs dans un projet d’amé- nagement. Ces connaissances se déclinent sous la forme de règles générales et d’outils qui permettent d’appréhender au mieux les apports solaires passifs et certains autres éléments de l’architecture bioclimatique.

Fiche Photovoltaïque et optimisation des réseaux de distribution dans un projet d’aménagement

Le but de cette fiche est de donner aux maîtres d’ouvrage d’aménagements urbains des indi- cations et des pistes de réflexion pour intégrer au mieux dans un projet d’aménagement la Production Décentralisée d’Énergie (PDE) et anticiper son raccordement au réseau public de distribution d’électricité. Pour illustrer la démarche et les concepts présentés dans cette fiche, il a été décidé de ne présenter que le cas d’une PDE à partir de systèmes photovoltaïques (PV) qui constitue la façon la plus répandue de produire de l’électricité d’origine renouvelable en milieu urbain.

Fiche Bois-énergie et réseau de chaleur dans un projet d’aménagement

Cette fiche a pour objectif d’apporter des éléments qui permettront au maître d’ouvrage de visualiser rapidement la pertinence de la création d’un réseau de chaleur dans un projet d’aménagement. Grâce au maniement de ratios et de calculs simples, l’objectif est d’identifier un périmètre pertinent pour réaliser un réseau de chaleur, implanter une chaufferie et le cas échéant lancer une étude de faisabilité d’un réseau de chaleur au bois sur le périmètre adéquat.

Exemple de Cahier des Charges d’une étude de faisabilité sur le potentiel en EnR:

Cette fiche présente un exemple de cahier des charges d’une étude de faisabilité sur le poten- tiel en EnR en complément du guide « Études sur les énergies renouvelables dans les nouveaux aménagements » (CETE de l’Ouest) qui explicite ce que doit contenir l’étude.

Prise en compte de l'énergie dans les projets d'aménagement

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 06:54
"GAZ DE SCHISTE, LE VRAI DU FAUX" par Olivier Blond

"GAZ DE SCHISTE, LE VRAI DU FAUX" par Olivier Blond

La virulence des positions sur les gaz de schiste montre l’importance du débat mais elle le rend aussi plus complexe à saisir. Car si le lobby pétrolier présente une version tronquée de la situation, de l’autre côté, certains militants déforment eux aussi la réalité. Les amalgames trompeurs s’ajoutent aux approximations tandis que persistent de très nombreuses inconnues.

1 LIVRE DE LA FONDATION GOODPLANET : GAZ DE SCHISTE, LE VRAI DU FAUX Pour permettre à chacun d’y voir plus clair, la Fondation GoodPlanet décrypte les principaux enjeux du sujet avec le livre dirigé par Olivier Blond : Gaz de schiste, le vrai du faux, en librairie à partir du 9 octobre.

Gaz de schiste, le vrai du faux se veut être une synthèse claire et accessible : Que se passe-t-il réellement aux USA ? Quels sont les impacts économiques, en termes d’emploi ou de PIB ? Quelles sont les conséquences écologiques et sanitaires de la « révolution des gaz de schiste » ? L’exemple américain est-il utile, ou plutôt trompeur, pour comprendre ce qui pourrait se passer en France ? En effet les deux pays sont radicalement différents, en terme de géologie, de droit de l’environnement, de traditions politiques...

Aujourd’hui, la fracturation hydraulique est interdite en France, mais cela ne clôt que provisoirement la question – les technologies comme les lois évoluent. Quel avenir peut-on imaginer pour la France alors que nous nous engageons dans « la transition énergétique » – cette transformation à long terme de notre politique énergétique ?

• Sortie du livre Gaz de schiste, le vrai du faux : le 9 octobre en librairie

• Éditions Delachaux et Niestlé, 144 pages – 12.90 € – 125 x 185 cm

Extrait de Gaz de schiste : le vrai du faux (Éditions Delachaux et Niestlé) - ici sur le Dakota où s’est produit une ruée vers le gaz.

"Il faut se méfier des généralisations trompeuses ou des simplifications abusives. « Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromages ? », demandait le Général de Gaulle. Il en existe en fait un peu plus de 400 dans le pays. Et fort peu aux États-Unis. Mais le pays d’Abraham Lincoln est grand comme dix-sept fois la France, et il est d’une complexité et d’une diversité considérables, très souvent sous-estimées de ce côté-ci de l’Atlantique. L’écart est gigantesque entre les gratte-ciel de la métropole cosmopolite qu’est New York, les villes européanisées de la côte Est, les cow-boys ou les mormons des plaines du centre, et les villes dynamiques et bronzées de la Silicon Valley.

De la même manière, la situation est plus variée qu’on ne peut le croire en ce qui concerne les gaz de schiste. Pour en donner une idée, nous évoquerons trois régions très différentes qui recèlent chacune des gisements importants de gaz de schiste : le Dakota du Nord, le Texas et la Pennsylvanie.

Les reportages qui se sont multipliés ces derniers temps dans les médias sur le boom des gaz des schiste se sont pour la plupart intéressés au Dakota du Nord, un État américain des plaines centrales, à la frontière du Canada. Un État de tout juste 670 000 habitants et dont le surnom est Peace Garden State, « le jardin de la paix ». C’est dans son sous-sol que s’étend, pour l’essentiel, la formation de Bakken (du nom d’un propriétaire terrien), qui, avec 520 000 km2 est presque aussi large que la France métropolitaine. Des quantités considérables de pétrole y ont été découvertes dès 1951, mais, avec les techniques de l’époque, elles n’étaient pas exploitables. Lorsque la fracturation hydraulique et le forage horizontal ont été développés, les gisements sont devenus économiquement intéressants. En 1995, les réserves exploitables étaient évaluées à 150 millions de barils. En 2007, les services géologiques des États-Unis multiplièrent par 25 cette estimation pour atteindre environ 3 milliards de barils. En 2013, les mêmes services portèrent leur évaluation à 7 milliards de barils. Une étude de l’État du Dakota du Nord (qui a tout intérêt à être optimiste, même déraisonnablement), évoque même le nombre de 200 milliards de barils possibles – presque autant que les réserves prouvées, elles, de l’Arabie Saoudite. Les esprits s’échauffent !

Et les réserves de gaz sont proportionnelles. La production de gaz croît de manière presque exponentielle. Elle passe de 3 milliards de pieds cube par an en 2006 à 25 milliards en 2009, 64 milliards en 2010 et atteint en 2012 203 milliards de pieds cube.

Les chiffres sont conséquents, mais, en fait, tout cela reste modeste et correspond environ à la production du gisement de Lacq en France dans les bonnes années. Mais, comme on le voit déjà dans cet exemple, la révolution des gaz de schiste ne concerne pas seulement le gaz : elle concerne également la production de pétrole, ou d’hydrocarbures liquides appelés huiles de schiste. Ces derniers jouent parfois un rôle majeur. Et c’est le cas dans le Dakota du Nord.

Toujours est-il que cet État relativement méconnu il y a peu connaît actuellement une ruée vers l’or comme nous les racontent les romans ou les livres d’histoire. Car le phénomène n’a rien de nouveau en Amérique. L’or noir y a suscité au XIXe siècle non pas une mais plusieurs ruées. En Pennsylvanie, en Californie et en Alberta (au Canada), pour ne citer que ces trois Etats, des aventuriers ont senti l’odeur du pétrole ou du profit ; des fortunes, voire des empires se sont créés en moins d’une génération. L’histoire de Titusville, obscure bourgade de Pennsylvanie (sur la côte Est), en est l’exemple illustre. En 1850, elle comptait 243 habitants. Un jour, du pétrole y est découvert. Edwin Drake y fore le premier puits moderne avec trépan, et alors que le forage atteint la profondeur de 23 mètres, le pétrole jaillit. « Dès le premier jour, avec une production de l’ordre de huit ou dix barils, Drake multiplie la production mondiale de pétrole par… deux », raconte la légende. (Le baril est l’unité le plus couramment utilisée pour mesurer les volumes de pétrole. Il vaut environ 159 litres). Drake était plus un bricoleur qu’un homme d’affaire : il ne profitera pas beaucoup de sa découverte. C’est Jonathan Watson qui deviendra le premier millionnaire de la ville : il possédait le terrain sur lequel Drake fora son puits. C’est aussi dans cette ville que John Rockefeller, fils d’un marchand ambulant anglo-allemand, se lance dans l’extraction de pétrole. Il deviendra rapidement l’homme le plus riche de l’histoire des États-Unis. Titusville connaît un développement exceptionnel : sa population est multipliée par 40 en vingt ans et à un moment, cette petite ville concentra la plus forte densité de millionnaires du monde entier. Mais avec la fin du pétrole, Titusville retourne à sa léthargie. Sa population décline doucement depuis un siècle, et son petit musée de Drake ne donne plus aujourd’hui qu’une lointaine idée du dynamisme et de l’opulence de jadis.

L’histoire se répète aujourd’hui au Dakota. Alors que l’état somnolait à la 39e place sur 51 des états américains par son PIB par habitant, il grimpe grâce aux gaz de schiste à la 20e place en 2009, à la 10e en 2011. En 2012, le taux de croissance du PIB atteint 13,4 % ! Le chômage dans l’état descend en-dessous de 3 % ; il est depuis quelques années le plus bas de tous les États-Unis. Il y a même pénurie de travailleurs. La ruée vers l’or noir attire ainsi les journalistes : « n’importe qui peut trouver un emploi bien rémunéré dans les trois heures de son arrivée », raconte Le Figaro, par exemple : Une serveuse de la chaîne de restaurants Appelbee déclare au quotidien qu’elle gagne « 300 dollars par jour rien qu’en pourboires ». Les produits, articles et aliments s’arrachent si vite que plutôt que de réachalander ses rayons, Walmart pose désormais directement les palettes de marchandise dans les allées de l’hypermarché. Elles sont dévalisées illico. « J’ai essayé d’acheter une laitue pendant trois jours, sans succès », raconte un témoin qui ajoute : « La dernière fois que j’ai voulu faire une vidange à Watford – petite ville de l’État –, j’ai fait la queue pendant quatre heures et demie. C’est la même chose pour tous les services. La seule entreprise de nettoyage de moquette est si débordée qu’elle ne répond même plus au téléphone. »

Combien de temps durera cette ruée vers l’or ? Combien de personnes en profiteront ? Et que se passera-t-il le jour où les réserves s’épuiseront ? C’est l’une des questions les plus pressantes que pose l’exemple du Dakota du Nord. Les autorités locales ne sont pas les dernières à y réfléchir. Mais pour l’instant, personne n’a encore de réponse."

"GAZ DE SCHISTE, LE VRAI DU FAUX" par Olivier Blond

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 06:52
A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

C’est parce que l’incendie génère un certain stress, et le fait qu’il ravage des bâtiments, détruit parfois des vies humaines et qu’il engendre pour le moins des dégâts matériels importants et des pertes économiques considérables que le FCBA a proposé d’éditer un guide pratique sur les règles à conduire au niveau de la sécurité incendie à l’usage du menuisier-agenceur. Un guide à l’usage des professionnels, afin qu’ils puissent appréhender les chantiers de réhabilitation dépourvus de maîtrise d’œuvre sur lesquels ils interviennent le plus souvent.

Conscient, de la nécessité de protéger les biens et les personnes lorsque ce type de sinistre survient, le législateur a mis au point des textes règlementaires visant à imposer des règles constructives pour limiter la sinistralité mais également, pour contenir la propagation du feu et rendre ainsi possible, l’intervention des secours.

L’inconscient collectif véhicule bon nombre de lieux communs au sujet du comportement des matériaux de la construction vis-à-vis du feu. Le bois n’échappe pas à la règle et certains a priori freinent son usage. Pourtant, s’il est un matériau qui, correctement mis en œuvre, présente des atouts indéniables vis-à-vis de la sécurité incendie, c’est bien le bois. Les caractéristiques intrinsèques du matériau bois, son association avec d’autres matériaux et la multiplicité des solutions constructives proposées, en font un matériau qui peut, et qui doit répondre à de nombreuses configurations.

En effet, une intervention dans un tel contexte, engage naturellement la responsabilité de l’entrepreneur qui réalise les travaux à son juste niveau, complétée par une responsabilité de concepteur voire de maître d’œuvre ...

Ainsi, le guide sécurité incendie à l’usage des menuisiers agenceurs se limite-t-il volontairement aux règles afférentes aux habitations de la première à la 4ème famille et aux ERP de 5° catégorie. De plus, nous avons volontairement limité le champ d’action de ce guide aux travaux de rénovation intérieurs aux bâtiments. Force est de constater que ces chantiers font régulièrement l’objet de travaux sans qu’il y ait nécessairement de maître d’œuvre, ce qui engage d’autant plus la responsabilité des intervenants qui, en tant que sachant, ont obligation d’exercer pleinement leur devoir de conseil.

Les éléments présentés dans l’article qui suit sont des extraits du guide qui permettent d’en saisir l’esprit. Notons enfin que les schémas et informations de ce guide n’exonèrent pas le lecteur de sa propre responsabilité et de l’exercice de ses devoirs professionnels.

Réglementation des bâtiments d’habitation

La législation classe les bâtiments d’habitation et les logements-foyers dont le plancher bas du logement le plus haut est situé au plus à 50 m au-dessus du sol utilement accessible aux engins de secours et de lutte contre l’incendie en 4 familles. Lorsque le plancher bas du logement le plus haut est situé à plus de 50 m au dessus du sol, le bâtiment relève des règles applicables aux immeubles de grande hauteur et n’est pas traité dans ce document.

Les différentes familles

1ére famille :

· Habitations individuelles isolées ou jumelées à R + 1 (un étage sur rez-de-chaussée) au plus

· Habitations individuelles à rez-de-chaussée groupées en bande

· Habitations individuelles à R + 1 groupées en bande, lorsque les structures de chaque habitation sont indépendantes de celle de l’habitation contiguë

2ème famille :

· Habitations individuelles isolées ou jumelées de plus d’un étage sur rez-de-chaussée

· Habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée seulement, groupées en bande, lorsque les structures de chaque habitation concourant à la stabilité du bâtiment ne sont pas indépendantes des structures de l’habitation contiguë

· Habitations individuelles de plus d’un étage sur rez-de-chaussée groupées en bande

· Habitations collectives comportant au plus trois étages sur rez-de-chaussée (immeubles à usage exclusif d’habitation)

Cas particulier : 4ème niveau en duplex

Note: si R+3 et H de plus de 8 m, escalier encloisonné obligatoire.

3ème famille :

Immeuble à usage exclusif d’habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 m au plus du sol utilement accessible aux engins des services de secours et de lutte contre l’incendie.

Un duplex d’une seule pièce ayant accès au 7ème étage peut être admis.

3ème famille A :

· De R+4 à R+7 maximum (au plus 7 étages sur rez-de-chaussée),

· Moins de 7 m depuis la porte palière la plus éloignée d’un logement jusqu’à l’escalier le plus proche,

· Au rez-de-chaussée les accès aux escaliers sont atteints par la voie échelles (perpendiculaire ou parallèle).

3ème famille B :

Si une des 3 conditions pour être classée en 3ème famille A n’est pas respectée, le bâtiment est classé en 3ème famille B.

De plus :

· De R+4 à R+7 ne répondant pas à l’une des conditions de la famille 3 A (cf. ci-dessus),

· Supérieure à R + 7 mais inférieure à 28 m,

· Les accès aux escaliers doivent être situés à moins de 50 m d’une voie ouverte à la circulation

(voie-engins),

· Les bâtiments de plus de 7 étages sur rez-de-chaussée doivent être équipés de colonnes sèches.

Néanmoins, la famille B peut être déclassée A sur décision du Maire de la commune où est implanté le bâtiment si les services de secours et de lutte contre l’incendie sont dotés d’échelles aériennes de hauteur suffisante. La hauteur du plancher bas du logement le plus haut du bâtiment projeté doit correspondre à la hauteur susceptible d’être atteinte par les échelles, chaque logement doit pouvoir être atteint soit directement, soit pas un parcours sûr.

4ème famille :

Les habitations dont le plancher bas du logement le plushautestsituéàplusde28metà50mauplus au-dessus du niveau du sol utilement accessible aux engins des services de secours et de lutte contre l’incendie.

Les accès aux escaliers protégés doivent être situés à moins de 50 m d’une voie ouverte à la circulation (voie-engins).

Lorsqu’un immeuble de la 4ème famille contient des locaux à usage autre qu’habitation, cet immeuble entre dans la catégorie des immeubles de grande hauteur.

Cependant, certains bâtiments restent classés en 4ème famille lorsque les locaux le composant répondent à l’une des conditions :

· Les locaux affectés à une activité professionnelle font partie du même ensemble de pièces que celles où se déroule la vie familiale,

· Les locaux affectés à une activité professionnelle, de bureaux ou constituant un établissement recevant du public et dépendant d’une même personne physique ou morale :

* forment un seul ensemble de locaux contigus d’une surface de 200 m2 au plus, pouvant accueillir 2 personnes au plus à un même niveau,

* sont isolés des autres parties du bâtiment par des parois EI 60 et des blocs portes E30.

· Les locaux affectés à des activités professionnelles, de bureaux ou constituant des établissements recevant du public de 5ème catégorie répondent à l’ensemble des conditions suivantes :

* le plancher bas du niveau le plus haut occupé par ces locaux est toujours situé à 8 m au plus au-dessus du niveau du sol extérieur accessible aux piétons,

* chaque niveau occupé par ces locaux a au moins une façade en bordure d’une voie-engins,

* ces locaux et leurs dégagements sont isolés de la partie du bâtiment réservée à l’habitation par des parois REI 120 sans aucune intercommunication.

Note : La réglementation technique relative à l'accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées prise en application de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées est applicable depuis le 1er janvier 2007 aux bâtiments construits ou rénovés accueillant des établissements recevant du public ou des locaux d'habitation. Cet aspect règlementaire ne fait pas l’objet du présent article.

Le site : www.accessibilite-batiment.fr constitue une source d’informations concernant cette réglementation.

Les logements foyers :

Ils sont constitués de logements, d’unités de vie assimilées à des logements, des parties communes, des locaux de service, des locaux de services collectifs (salles de réunions par exemple).

Exigences réglementaires dans les locaux d’habitation

Les exigences réglementaires sont issues de l’Arrêté du 31 janvier 1986.

La réglementation incendie repose sur 5 principes de base: la réaction au feu des composants de la construction, la résistance au feu des structures et des composants, l’évacuation, le désenfumage et le compartimentage des locaux.

Le cas particulier façades, n’est pas traité dans le guide et fait l’objet d’une instruction spécifique IT 249 (arrêté du 24 mai 2010).

Réaction au feu

Les exigences réglementaires sont issues de l’Arrêté du 31 janvier 1986.

La réaction au feu d’une paroi dépend des produits ou matériaux qui la constituent. L’exigence de réaction au feu, concerne la paroi finie, sa face apparente recevant le flux thermique. (AM 2 arrêté du 24 septembre 2009).

Locaux d’habituation :

Pas d’exigences pour la réaction au feu, quelle que soit la famille, dans les locaux d’habitation.

Halls d’entrée :

en 2ème famille :

L’emploi du bois est autorisé dans les halls d’entrée lorsque l’escalier desservant les étages débouche directement à l’extérieur du bâtiment. Ainsi, en cas de sinistre dans le hall, l’évacuation des escaliers vers l’extérieur reste toujours possible sans passer par le hall.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Escaliers :

Exemple en 3ème famille :

Arrêté du 31 janvier 1986 modifié, art. 23 : dans les habitations collectives de la 2ème famille, les revêtements des parois verticales du rampant et des plafonds doivent être classés C-s3, d0. Aucune exigence n’est prescrite pour les revêtements de sols quel que soit leur mode de pose, ainsi que pour les revêtements collés ou fixés sur la face supérieure des marches.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Dégagements horizontaux protégés :

Seules les habitations des 3èmes familles B et de la 4ème famille sont concernées par les dégagements horizontaux protégés. Les dégagements horizontaux protégés sont soit à l’air libre, soit à l’abri des fumées (article 18 arrêté du 31 janvier 1986).

Un dégagement (circulation) est dit protégé lorsque les habitants sont à l’abri des flammes et de la fumée soit parce que le dégagement est encloisonné et ses parois ont un degré de résistance au feu et un classement de réaction au feu minimum imposés, soit parce que le dégagement est à l’air libre et un côté au moins est ouvert sur l’extérieur par la moitié de sa surface.

Circulation à l’air libre :

Les revêtements des murs et plafonds doivent être classés C-s3, d0 ou en bois.

Pas d’exigence pour les revêtements de sol.

Note : Il n’y a pas d’exigence de réaction au feu pour les dégagements horizontaux autres familles (2ème famille et 3ème famille A).

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Circulation à l’abri des fumées :

Les revêtements des parois doivent être classés :

· B-s3, d0 s'ils sont collés ou tendus en plafond,

· C-s3, d0 s'ils sont collés ou tendus sur les parois verticales,

· Cfl-s2 s'ils sont collés ou tendus sur le sol.

Note : La distance logement escalier ne doit pas dépasser 15m. La circulation doit être désenfumée.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Gaines techniques :

Exemple de lien entre les exigences de la paroi de la gaine et les exigences du plancher traversé : la paroi de la gaine et de degré coupe feu moitié de celui du plancher traversé.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Locaux à risques particuliers :

Les parois des garages doivent être composées des matériaux dotés des réactions suivantes :

· Chaufferies situées dans le bâtiment,

· Réaction au feu des murs latéraux et planchers haut et bas : A2-s1,d0,

· Résistance au feu REI 120 (sauf pour ouvertures nécessaires à la ventilation).

Note : dans le cas d’habitations individuelles des 1ères et 2èmes familles jumelées ou réunies en bandes, les parois séparatives doivent être EI 15.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Résistance au feu

La résistance s’applique aux structures des bâtiments mais aussi à certains équipements comme les cloisons séparatives, les portes, les fenêtres, les gaines...

Eléments de la structure

La structure des bâtiments doit respecter les exigences suivantes :

Type d’ouvrage

1ère famille

 

2ème famille

 

3ème famille

 

4ème famille

 

Planchers*

 

REI 15 pour plancher haut du sous sol

 

REI 30

 

REI 60

 

REI 90

 

Eléments porteurs verticaux (murs - poteaux)

R 15

 

R 30

 

R 60

 

R 90

 

Parois verticales de l’enveloppe du logement à l’exclusion des façades

Pas d’exigence

EI 30

EI 30

EI 60

 

 

 

Escaliers en partie commune

Exemple en 3ème famille :

Les escaliers des bâtiments d’habitation collectifs de trois étages sur rez-de-chaussée dont le plancher bas du logement le plus haut est à plus de 8 m du sol doivent être encloisonnés.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Conditions de positions de baies sur une façade

Les parties de parois, baies ou fenêtres qui ne seraient pas RE 30 ou E30 pour les baies et fenêtres, doivent être situées :

· A 2 mètres au moins des parois de la façade située dans un même plan (en vertical ou en horizontal),

· A 4 mètres au moins des fenêtres d’une façade en retour,

· A 8 mètres au moins des fenêtres d’une façade en vis-à-vis.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Locaux à risques particuliers :

Lorsqu’ils sont inclus dans les bâtiments d’habitation, les garages ou ensemble de boxes pouvant réunir plus de cinq véhicules automobiles (ou de plus de 100m2), les chaufferies collectives et leurs soutes à combustibles doivent être séparées du reste de la construction, quelle qu’en soit la famille, par des murs et planchers en dur.

Ces garages doivent être séparés du reste de la construction par des éléments EI 60 en 2ème famille et EI 120 en 3ème ou 4ème famille; leur communication éventuelle avec les dégagements de l’immeuble doit être réalisée à l’aide d’un sas, de 3 m2 minimum, à deux portes pare-flammes de degré 1⁄2 heure (E 30), à ferme porte, s’ouvrant toutes les deux vers l’intérieur du sas.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Réglementation Etablissements Recevant du Public (ERP)

Type et catégorie des établissements

Les exigences réglementaires sont issues de l’Arrêté du 25 juin 1980.

Un établissement recevant du public (ERP) est un bâtiment, un local ou une enceinte dans laquelle des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitations, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à quelque titre que ce soit : les visiteurs et le personnel.

Le classement d’un ERP permet de moduler les exigences de sécurité en fonction des risques des divers établissements.

Pour classer un ERP il convient de déterminer son type et sa catégorie.

 

Les types :                                                                                                                                               

Le type est établi suivant la nature de l’exploitation.

Rez-de- chaussée

Sous-sol ou 1er étage

2ème étage

3ème étage et plus

2 personnes par m2

1 personne par m2

1 personne pour 2 m2

1 personne pour 5 m2

Les catégories :

Elles se caractérisent par le nombre de personnes potentiellement admises dans l’établissement.

· Calculer l’effectif des personnes admises dans l’établissement (personnel + public) pour classer selon 4 catégories allant de plus de 1500 personnes pour la 1ère catégorie jusqu’au seuil de la 5ème catégorie,

· Les bâtiments sont classés en 5ème catégorie (petits établissements) suivant l’effectif du public seul. Cet effectif ne doit pas dépasser un seuil défini pour chaque type d’établissement,

1ère catégorie : au-dessus de 1 500 personnes;

2ème catégorie : de 701 à 1 500 personnes;

3ème catégorie : de 301 à 700 personnes;

4ème catégorie : moins de 300 personnes, à l’exception des établissements compris dans la 5e catégorie;

5ème catégorie : établissements faisant l’objet de l’article R. 123-14 dans lesquels l’effectif n’atteint pas le chiffre fixé par le règlement de sécurité pour chaque type d’exploitation.

Pour les magasins de vente : l’effectif théorique du public susceptible d’être admis dans les locaux de vente proprement dits est déterminé en fonction de la surface réservée au public selon le tableau suivant :

Si la surface réservée au public n’est pas définie par l’exploitant, celle-ci est forfaitairement calculée sur la base du tiers de la surface totale de l’établissement à laquelle le public a accès.

Exemple: pour un commerce situé en rez-de-chaussée de surface totale accessible au public de 66 m2, l’effectif admissible sera de (66/3) x 2 = 44 personnes.

Le guide se limite volontairement à l’étude des établissements classés en 5ème catégorie puisque cette catégorie n’est pas toujours encadrée par une équipe de maîtrise d’œuvre dans le cadre de chantiers de rénovation.

 

En 5ème catégorie :

· En cours de travaux les vérifications techniques ne sont imposées qu’aux établissements comprenant des locaux destinés au sommeil ; elles concernent les installations techniques, de détection automatique d’incendie, de désenfumage et les installations électriques,

· A l’ouverture de l’établissement aucune visite n’est systématiquement imposée mais l’autorité de police habilitée (le maire, en général) peut prescrire une visite préalable.

Pour les établissements de 5ème catégorie avec locaux destinés au sommeil, l’ouverture se fait dans les mêmes conditions que pour les ERP du 1er groupe. Le 1er groupe est constitué des catégories 1 à 4.

Les dispositions ci-dessus montrent qu’en 5ème catégorie, la responsabilité des professionnels qui interviennent n’est que plus engagée.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Exigences réglementaires dans les ERP

La réglementation incendie repose sur 5 principes de base: la réaction au feu des composants de la construction, la résistance au feu des structures et des composants, l’évacuation, le désenfumage et le compartimentage des locaux.

Le cas particulier des façades, n’est pas traité dans ce guide et fait l’objet d’une instruction technique spécifique IT 249 (arrêté du 24 mai 2010).

Les locaux :

Ce sont les pièces de l’ERP dans lesquelles le public est admis.

Les revêtements intérieurs, éléments de décoration et mobilier de ces pièces doivent être classés en réaction au feu dans les mêmes conditions quelque soit le type d’établissement.

Exigences de résistance au feu des établissements de 5ème catégorie

En règle générale, un ERP doit être isolé par rapport à un bâtiment tiers (exemple : logement au-dessus d’un commerce) par une séparation (mur ou plancher) REI 60.

Cas particulier : les établissements recevant au plus 19 personnes et sans locaux à sommeil, n’ont pas d’exigences de résistance au feu (arrêté du 16 juillet 2007 PE 2).

Résistance au feu des structures :

Structure : enveloppe du bâtiment + murs séparatifs.

Pas d’exigence de stabilité au feu si h (hauteur du dernier plancher bas) est au plus égal à 8 m. Si la hauteur (h = hauteur du bâtiment consacrée à l’ERP) est supérieure à 8 m et/ou s’il existe des locaux réservés au sommeil, la structure du bâtiment doit répondre à des exigences de résistance au feu.

· Cas des bâtiments sans locaux réservés au sommeil

h inférieur ou égal à 8 m

h supérieur à 8 m

Pas d’exigence

Structure R 60

Planchers REI 60

· Cas particulier des ERP comportant des locaux réservés au sommeil :

Dans le cas où il y a des locaux réservés au sommeil au-dessus du rez-de-chaussée et au plus à 8 m du sol, alors la structure est R 30 et les planchers REI 30.

Les cloisons (distribution intérieure) séparant les locaux réservés au sommeil, ainsi que celles séparant ces mêmes locaux d’autres locaux ou circulations horizontales communes, doivent être coupe-feu du même degré que celui exigé pour la stabilité de la structure.

Exemple : pour un ERP dont la structure est R 30 et les planchers REI 30, toutes les cloisons devront être EI 30.

Dans le cas des établissements à seul rez-de- chaussée comportant des locaux réservés au sommeil, l’exigence ne porte que sur les cloisons qui doivent être EI 30.

· Règles spécifiques aux établissements de soins :

Les structures des établissements situés à rez-de- chaussée doivent être R30. Les cloisons doivent être EI 30 et les portes des locaux réservés au sommeil doivent être E30 et peuvent ne pas être munies de ferme porte.

Résistance au feu des blocs portes intérieurs

Le tableau ci-dessous précise la résistance au feu des blocs portes (vantail + huisserie) intérieurs.

Type d’ouvrage

5ème catégorie

Portes sur cage d’escalier encloisonné

E 30 C

Portes sur cuisines isolées des locaux accessibles au public

E 30 C

Portes de local de ventilation mécanique contrôlée

EI 30 C

Portes de local poubelles

EI 30 C

Séparation par rapport aux tiers

EI 30 C

Portes des locaux réservés au sommeil

E 30 C

C : portes munies de ferme porte, sens d’ouverture de la porte dans le sens de la sortie sauf pour les sas sur parking où les portes s’ouvrent vers l’intérieur du sas.

Des portes de communication entre un ERP et un tiers peuvent être aménagées sous réserve d’être EI 30 et munie d’un ferme-porte.

Toutes les portes des locaux pouvant recevoir plus de 50 personnes doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie. Ces portes doivent pouvoir s’ouvrir par simple poussée ou par manœuvre facile du dispositif d’ouverture.

Toutes les portes des escaliers doivent s’ouvrir dans le sens de l’évacuation.

Les portes, quel que soit l’effectif des occupants du local desservi, doivent être disposées de manière à ne former aucune saillie dans le dégagement, à l’exception des portes pouvant se développer jusqu’à la paroi.

Les portes de recoupement des circulations horizontales utilisées dans les deux sens pour gagner une sortie vers l’extérieur doivent obligatoirement s’ouvrir en va-et-vient.

Les informations relatives aux largeurs de passage sont traitées au paragraphe 3.

Résistance au feu des conduits, des gaines et de leurs trappes :

Les parois des conduits et gaines reliant plusieurs niveaux doivent être réalisées en matériaux d'un degré coupe-feu égal à la moitié de celui retenu pour les planchers avec un minimum de 1⁄4 d'heure.

Les trappes doivent être pare-flammes de même degré.

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Evacuations

Principes généraux concernant les dégagements

Le nombre et la largeur des dégagements d’un ERP sont déterminés par l’effectif théorique du public et du personnel.

Le sens de l’ouverture des portes se fait toujours dans le sens de l’évacuation (sauf pour le cas particulier des sas d’accès aux parkings).

Calcul du nombre de dégagements

Unité de passage (UP) : l’unité de passage type a une largeur de 0,60 m. Toutefois, si le dégagement ne comporte qu’une unité de passage, cette largeur est portée à 0,90m (et non 0,60m) et si le dégagement ne comporte que deux unités de passage, cette largeur est portée à 1,40m (et non 1,20 m).

Aucune saillie ou dépôt ne doit réduire la largeur réglementaire des dégagements. Les aménagements fixes sont admis jusqu’à une hauteur maximale de 1,10 m à condition qu’ils ne fassent pas saillie de plus de 0,10 m.

A partir de 2 unités de passage, les dispositions de l’article CO 37 admettent des saillies de 0,10 m de chaque côté dans la largeur réglementaire des dégagements jusqu’à une hauteur de 1,10 m. Pour les portes, les dispositions de l’article CO 44 prévoient une tolérance de 5% afin de permettre l’utilisation des portes normalisées

Lorsqu’un dégagement ne comporte qu’une unité de passage, 1UP = 0.90 m. Lorsqu’un dégagement comporte deux unités de passage, 2UP = 1,40 m.

Le nombre et la largeur des unités de passage des dégagements normaux sont établis essentiellement en fonction du nombre de personne à évacuer et du niveau du compartiment ou secteur de l’établissement.

Les dégagements doivent permettre une évacuation rapide et sûre du public. Les parties du bâtiments à considérer sont : portes, sorties, issues, circulations horizontales, zones de circulations, escaliers, couloirs, rampes. En résumé toute partie de la construction permettant un cheminement d’évacuation.

Signalétique : menuiseries vitrées (voir DTU 59 partie 5).

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie

Exemple d’étude de Cas

Performances des murs et plafonds d’un local commercial et rez-de-chaussée + logement R+1 ou logement contigu

Résistance au feu : dans tous les cas, un ERP doit être isolé par rapport à un bâtiment tiers (exemple : logement au-dessus d’un commerce) par une séparation (mur ou plancher) REI 60. Dans le cadre de l’aménagement d’un magasin dans un bâtiment collectif à usage d’habitation existant, il est nécessaire de vérifier, le cas échéant par un bureau d’études spécialisé, la résistance au feu des murs et des plafonds du magasin (séparatifs entre magasin et logements).

Réaction au feu de l’ERP : cas général = règle du DCB sols-murs-plafonds

Les sols doivent être classés Dfl-s2,

Les parois verticales C-s3, d0,

Les plafonds B-s3, d0

A l’usage du menuisier-agenceur, un guide pratique sur les règles de la sécurité incendie
Solutions potentielles dans lesquelles le bois peut être mis en œuvre

Solutions potentielles dans lesquelles le bois peut être mis en œuvre

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 06:52
L'éco-conception dans le bâtiment, en 37 fiches-outils - Jean-Luc Menet, Ion Cosmin Gruescu

L'éco-conception dans le bâtiment, en 37 fiches-outils - Jean-Luc Menet, Ion Cosmin Gruescu

« Personne aujourd’hui ne peut décrire le monde qui pourrait naître d’une révolution de la durabilité, pas plus que les paysans de l’an 6 000 avant Jésus-Christ n’auraient pu imaginer les champs de maïs et de soja (…), ou les mineurs anglais du XIXe siècles une chaine de montage chez Toyota. » D. et D. Meadows, J. Randers ‘’Les limites à la croissance (dans un monde fini), the 30-Year Update, éditions Rue de l’échiquier, 2002.

Face aux enjeux énergétiques, climatiques et environnementaux, réduire la consommation de matières premières s’inscrit dans une évolution des modes de consommation et des systèmes économiques indispensable pour assurer un développement durable. La transition vers un fonctionnement plus circulaire de l’économie est déjà engagée par de nombreuses entreprises et soutenue par différents dispositifs publics.

La qualité environnementale d’un bâtiment est à la fois une préoccupation majeure et une contrainte qu’il faut intégrer dans le processus de conception. À ce titre, la notion cycle de vie est fondamentale. Cet ouvrage permet d’acquérir et de mettre en pratique la méthodologie de l’éco-conception dans le bâtiment à travers 5 dossiers :
Développement durable et éco-conception : méthodologie, cadre d’application, outils associés, principales réglementations.
Impacts environnementaux : définition et caractérisation.
Analyse du cycle de vie et communication environnementale : collecte et analyse des données, et valorisation à travers la certification.
Intégration de l’environnement dans la conception du bâtiment : choix des matériaux, management environnemental, évaluation de l’empreinte environnementale.
Construction responsable : recommandations, performance énergétique, habitat durable et éco-quartiers.
Découpé en 37 fiches-outils et traité de façon synthétique et pratique, il s’adresse aux professionnels du bâtiment (architectes, bureaux d’études, maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrages, entrepreneurs), ainsi qu’aux étudiants qui se spécialisent dans la conception, le bâtiment ou l’analyse du cycle de vie.

Sommaire

Matériaux et consommation de ressources. Developpement durable et construction durable. Matériaux de construction.

Eco-conception. Méthodologie. Cycle de vie. Bilan matière. Bilan énergétique. Recyclabilité.

Analyse du cyle de vie. Evaluation des impacts. Fiches de déclaration environnementales et sanitaire. Base de données Eco-Invent.

Choix des éléments et technologies de construction. Critère de choix. Elaboration et aspects énergétiques.HQE. Empreinte environnementale.

Produits de constructions naturels. Bois. Roches et minéraux. Métaux. Matériaux composites. Matériaux bio-sourcés.

Energie, eau et bâtiment. Chauffage. ER. EAU (ECS, récupération). Isolation thermique. Ventilation et climatisation.

Réglementation et labels. RT 2012. HQE.

Biographie des auteurs
Jean-Luc Menet - Maître de conférences, référent développement durable de l’école d’ingénieurs ENSIAME (Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis) et responsable du master Qualité Hygiène Sécurité Environnement (QHSE), spécialiste du développement durable, de l’environnement et des énergies renouvelables.
Ion Cosmin Gruescu - Maître de conférences, spécialisé en éco-conception, évaluation environnementale et analyse du cycle de vie. Responsable pédagogique de la licence professionnelle spécialité Éco-conception et produits innovants à l’IUT « A » de l’Université Lille 1 – Sciences et Technologies.

Publics

Architectes, bureaux d’études, maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrages, entrepreneurs

Jean-Luc Menet, Ion Cosmin Gruescu

Collection: Cahiers Techniques, Dunod
2014 - 392 pages - 190x240 mm
EAN13 : 9782100704156

Livres DUNOD

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 06:56
Un guide visuel sur les styles en architecture d’Owen Hopkins

Un guide visuel sur les styles en architecture d’Owen Hopkins

Un merveilleux ouvrage qui identifie à travers plus de 300 photos les principaux courants et styles architecturaux qui jalonnent notre histoire humaine.

Les caractéristiques des bâtiments patrimoniaux permettent de les situer dans la perspective des traditions architecturales. Neuf courants stylistiques sont présentés de façon chronologique, illustrés par des bâtiments existants.

Étant donné que les bâtiments constituent rarement des exemples purs ou complets d’un style ou d’un courant en particulier, on parle davantage d’esprit, d’influence ou d’inspiration quand certains éléments sont empruntés ou vaguement apparentés à tel ou tel style.

Ce guide visuel permet de constater les premières heures de l’architecture bien représentées par plusieurs caractéristiques remontant à nos origines.

Face à la façade d’un vieil édifice, vous vous êtes peut-être déjà demandé comment reconnaître au premier coup d’œil son style ou ce qui le distingue, du gothique rayonnant au gothique flamboyant, ce guide visuel est donc fait pour vous.
Avec près de 300 photos, il dresse un panorama des grandes périodes de l’architecture et de leurs styles. Chacun d’eux est défini en fonction de spécificités communes (formelles, géographiques, culturelles ou idéologiques) puis identifié grâce à six caractéristiques clés (un certain type de fenêtre ou de moulure décorative, un choix spécifique de matériaux…), toutes illustrées par un édifice emblématique.

Un ouvrage en quelque sorte sacrée comme la plupart des œuvres architecturales qui y sont décrites. L'amplitude et la conformation de ces joyaux sont assujettis aux règles invariables en corrélation avec la construction du monde, et en particulier dirigé vers le ciel. Des demeures architecturales que tous les peuples et toutes les civilisations ont assigné à un art invisible et éternel…

Sommaire

Introduction.

Style classique. Antiquité grecque. Antiquité romaine.

Débuts de l’architecture chrétienne. Style byzantin. Style roman.

Style gothique et architecture médiévale. Premier gothique. Gothique rayonnant. Gothique flamboyant. Gothique vénitien. Architecture gothique civile. Châteaux forts.

Renaissance et maniérisme. Première Renaissance. Haute Renaissance. Renaissance septentrionale. Maniérisme.

Baroque et rococo. Baroque italien. Baroque d’Allemagne et d’Europe de l’Est. Baroque espagnol et latino-américain. Baroque français. Baroque anglais. Rococo.

Néoclassicisme. Palladianisme. Renouveau du classique. Renouveau grec. Style Empire. Pittoresque. Sublime.

Éclectisme. Néogothique. Orientalisme. Beaux-Arts. Arts and Crafts. Art nouveau. Art déco.

Modernisme. École de Chicago. Expressionnisme. Nouvelle objectivité. Style international. Fonctionnalisme. Constructivisme. Réactions totalitaires. Essentialisme. Brutalisme. Métabolisme. High-tech.

Après le modernisme. Régionalisme. Postmodernisme. Déconstructivisme. Éco-architecture. Rationalisme expressif. Contextualisme.

Post-scriptum.

Pour aller plus loin.

Glossaire.

Index

Biographie des auteurs
Owen Hopkins - Historien de l’art spécialisé en architecture, commissaire d’expositions au sein du département d’architecture de la Royal Academy of Arts de Londres.

Publics

Architectes (étudiants et professionnels), grand public intéressé par l'architecture.

Owen Hopkins

Collection: Hors collection, Dunod
2014 - 240 pages - 175x230 mm
EAN13 : 9782100706891

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 06:52
Smart Home - Habitat connecté, installations domotiques et multimédia / Méziane Boudellal

Smart Home - Habitat connecté, installations domotiques et multimédia / Méziane Boudellal

Smart home, l’habitat au service des occupants via des technologies domestiques, est une approche globale permettant un développement ou une extension de l’installation.
L’ouvrage décrit les principaux protocoles de communication. Les fonctions de l’habitat pilotées ou automatisées sont abordées par les différentes solutions disponibles. Les aspects annexes comme la sécurité informatique, les rayonnements électromagnétiques, la connectivité par Internet sont aussi traités. L’adaptation de l’habitat pour faciliter la vie quotidienne des personnes dépendantes est présentée.
Des exemples illustrent enfin les possibilités actuelles pour l’habitat individuel ou résidentiel, aussi applicables aux PME, au commerce…
Cet ouvrage permet de découvrir les différentes facettes du smart home pour se documenter, réaliser ou faire réaliser une installation. Il aidera les installateurs, promoteurs, architectes… à proposer la meilleure solution technologique. Il s’adresse enfin à tous ceux oeuvrant pour une efficacité énergétique, grâce à des outils de gestion des énergies.

Sommaire Définitions. De la cybernétique au Smart Home en passant par la domotique. Evolutions technologiques. Smart Home.

Caractéristiques de l'habitat. Neuf ou rénovation. Otpimisation de l'énergie. Autonomie.

Gestion globale. Structure générale. Mode de gestion globale. Connectivité. Fonctions contrôlables directement. Protocoles standards. Protocoles propriétaires. Systèmes multi-protocoles. Fiabilité des systèmes. Comparaison des systèmes.

Gestion des fonctions. Classification des fonctions. Equipements domestiques intégrables au Smart Home. Multimédia et Smart Home.

L'habitat connecté. Connexion internet. Sécurité informatiques.

Autres aspcets liés au Smart Home. Smart Building : une approche différente du Smart Home. Ambient Assisted Living (AAL). Robots et assissatnce. Smart technologies, Smart Objects. Smart Grid, Smart Meter et production décentralisée. Emissions electromagnétiques.

Installations et exemples. Mon Smart Home. Exemples d'installations : laboratoires. Exemples d'installations existantes.

Biographie de Méziane Boudellal –

Méziane Boudellal est docteur en chimie physique. Il a été chercheur en Allemagne dans le secteur de la chimie et de l’électronique (R&D et applications), puis en France dans le secteur automobile (catalyse et capteurs). Il contribue également à la revue de l’ATEE, Energie Plus.

Smart Home - Habitat connecté, installations domotiques et multimédia

Méziane Boudellal -

Collection: Technique et Ingénierie, Dunod
2014 - 376 pages - 170x240 mm
EAN13 : 9782100703739

Prix : 55,00 €

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 06:56
La Grande Librairie - La Valise idéale – Jeudi 29 mai 2014 à 20h35

La Grande Librairie - La Valise idéale – Jeudi 29 mai 2014 à 20h35

Pour la dernière de la saison, La Grande Librairie se délocalise à Rouen, à la librairie L’Armitière. François Busnel y accueille des écrivains mais aussi des journalistes spécialisés et des libraires qui livrent leurs coups de cœur littéraires.

L’été arrive à grands pas et, avec lui, les délices d’un temps retrouvé pour se plonger dans les livres que l’on emportera par dizaines dans ses bagages. Afin de remplir idéalement sa valise, François Busnel propose une émission spéciale, de quatre-vingt-dix minutes, en compagnie de quinze invités. Pendant la première heure, cinq écrivains, dont Régine Detambel, Cécile Ladjali, Erik Orsenna, Gérard Mordillat et Eric-Emmanuel Schmitt, défendent leur classique préféré, celui sur lequel ils se sont construits. Mais, parce qu’en littérature tout ne se vaut pas, ils parlent aussi du classique qu’ils n’ont jamais terminé, celui qui leur tombe des mains. Bien évidemment, ces choix ne font pas l’unanimité et donnent lieux à des échanges contradictoires et souvent drôles ! Un reportage de trois minutes suit cette première partie : on y découvre la valise des libraires. A leur tour, cinq journalistes littéraires interviennent en confiant leur coup de cœur dans l’actualité littéraire. La dernière demi-heure permet à cinq libraires en plateau de défendre les ouvrages qui les ont enthousiasmés cette année, en littérature française ou étrangère. Seront ainsi présents Matthieu de Montchalin, président du Syndicat de la librairie française et libraire de L’Armitière à Rouen, Lucille Fracy de la librairie L’Heure des mamans à Versailles, Valérie Le Louarn de la Librairie du Renard à Paimpol et Inès Lavigne de la librairie Bookstore à Biarritz. De quoi se préparer un bel été de lectures !

Magazine
Durée 90’
Présentation François Busnel
Réalisation Adrien Soland
Production Rosebud Productions, avec la participation de France Télévisions

La Grande Librairie - La Valise idéale – Jeudi 29 mai 2014 à 20h35

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 06:52
« Social Bâtiment » respect du droit du travail dans le secteur du BTP en toute simplicité

« Social Bâtiment » respect du droit du travail dans le secteur du BTP en toute simplicité

Les Éditions Tissot, marque du groupe européen Weka Business Information, proposent depuis plus de 40 ans des solutions innovantes et en phase avec leur époque pour faciliter l’application du droit en entreprise. Couvrant un large champ juridique (droit du travail, paie, comptabilité et fiscalité, santé-sécurité, management etc.), elles permettent à tout type de public de comprendre le droit pour mieux l’appliquer. Parce que chaque milieu professionnel est spécifique, les Éditions Tissot ont depuis longtemps compris la nécessité de créer un outil propre aux secteurs d’activité, notamment celui du BTP : c’est ainsi qu’est né en 1972 le produit « Social Bâtiment », un ouvrage fondateur et pionnier en la matière, aujourd’hui repensé pour demeurer un outil incontournable en matière de droit ! Un nouveau souffle prometteur pour aborder avec sérénité les sujets relatifs à la gestion sociale dans le Bâtiment.

Depuis 1972, le guide « Social Bâtiment », référence du secteur, fait bénéficier les entreprises du BTP de son savoir-faire unique pour leur simplifier la gestion du personnel. Fortes de cette expertise, les Éditions Tissot modernisent avec succès cet ouvrage fondateur pour une édition 2014 ultra performante ! Un outil-clé qui accompagne les professionnels du Bâtiment dans l’évolution de leur secteur.

Le respect du droit du travail en toute simplicité dans le secteur du BTP

Depuis de nombreuses années, les Éditions Tissot œuvrent en faveur de l’accessibilité du droit pour les entreprises et les non-experts ayant à l’appliquer et à gérer du personnel. Après la création du guide « Social Bâtiment », ouvrage fondateur en matière de réglementation dans le secteur du Bâtiment, les Éditions Tissot ont élargi leur gamme BTP et actualisent en permanence leur offre afin de répondre à l’évolution des besoins des clients.

Ainsi, les Éditions Tissot proposent aujourd’hui une large palette de produits et de services à destination des entreprises du Bâtiment et des Travaux publics : des documentations juridiques en droit social, paie, comptabilité, fiscalité, santé et sécurité, spécifiques au BTP ; des formations en droit social et en paie adaptées au secteur, ainsi qu’un service d’audit financier pouvant intéresser les entreprises du BTP. L’ensemble de l’offre vise à permettre aux dirigeants de gérer leur personnel en toute simplicité et l’entreprise avec rigueur et sérénité.

« Social Bâtiment », un ouvrage fondateur repensé rendant le droit encore plus accessible

Face à un secteur BTP en constante évolution, les Éditions Tissot proposent une nouvelle version de leur ouvrage fondateur « Social Bâtiment » afin de mieux répondre aux attentes des clients. Disponible en abonnement Internet ou en pack abonnement Internet + version papier, la documentation « Social Bâtiment » a été revisitée sur le fond et sur la forme pour offrir un outil complet, spécifique et accessible. Un véritable mode d’emploi pour gérer le personnel du secteur BTP en toute simplicité !

Dotée de nombreux modèles supplémentaires et enrichie d’avis d’experts, la nouvelle version du guide « Social Bâtiment » répond, de manière exhaustive, à toutes les questions en matière de gestion sociale dans le BTP.

« Social Bâtiment » propose un discours adapté : il intègre l’ensemble des spécificités des conventions collectives nationales du Bâtiment et offre des chiffres et des informations détaillés et actualisés sur toute la réglementation sociale du secteur. Il fait référence aux dispositions générales du Code du travail, du Code de la Sécurité sociale et s’appuie sur des cas concrets de jurisprudences ainsi que sur des avis d’experts.

Il demeure toutefois très accessible grâce à ses qualités didactiques : un langage simple et des explications approfondies au service des utilisateurs, spécialistes ou non du droit. « Social Bâtiment » utilise des codes graphiques permettant d’identifier rapidement les sections destinées tantôt aux cadres, tantôt aux ETAM, tantôt aux ouvriers.

Les modifications de forme ajoutent de la pertinence et une réelle facilité de recherche, que ce soit sur la version papier ou sur Internet. Un moteur de recherche complet (Internet) et un index détaillé (ouvrage papier) donnent une vision d’ensemble de l’outil et de sa haute performance. La réorganisation des contenus et leur mise en valeur graphique rendent la lecture des données et la recherche des informations faciles et agréables.

CAS PRATIQUE n° 1

Lorsque je recrute un nouveau salarié, je recherche systématiquement quelle période d’essai je dois mentionner dans le contrat. Avec la documentation Social Bâtiment, je retrouve très facilement toutes les dispositions applicables en matière de période d’essai aux salariés du Bâtiment selon leur catégorie professionnelle. Je peux alors, d’une part, compléter mes contrats de travail et, d’autre part, me créer des alertes pour vérifier la bonne intégration du salarié avant la fin de l’essai. Pas de panique si l’essai ne se révèle pas concluant, la documentation Social Bâtiment me fournit la méthode détaillée pour procéder dans les règles à la rupture du contrat, ainsi que des modèles de courriers prêts à l’emploi.

CAS PRATIQUE n° 2 :

Je ne comprends pas toujours ce que veulent dire toutes les lignes des bulletins de paie réalisés par mon expert-comptable. J’aime pouvoir être sûr que rien ne manque ou, à l’inverse, que je ne paie pas trop de charges. Avec ma documentation Social Bâtiment, je dispose de différents modèles de bulletin de paie propres au secteur du Bâtiment. Je regarde alors celui qui correspond le mieux à ma situation pour vérifier. Les explications qui l’accompagnent sont rédigées de façon claire et pratique. Je peux même accéder aux dernières grilles de salaire négociées nationalement ou localement par les partenaires sociaux, pour m’assurer qu’il n’y a pas d’erreur.

CAS PRATIQUE n° 3 :

Le droit social évoluant en permanence, comment trouver rapidement les réponses à mes questions ? Par exemple, mes cadres sont embauchés au forfait jours, or j’ai entendu dire récemment que la légalité de dispositif était remise en cause. Puis-je encore y recourir ? Je consulte ma documentation Social Bâtiment avant même de faire une recherche sur Internet. Je gagne du temps en obtenant immédiatement ma réponse. J’apprends ainsi qu’il est toujours possible de mettre en place des forfaits jours dans le Bâtiment. Mis à jour en permanence sur Internet, Social Bâtiment intègre toutes les évolutions réglementaires et conventionnelles. Et lorsqu’il y a des points techniques importants pour les entreprises du Bâtiment, la documentation me guide vers la meilleure solution.

Spécifique : toute la réglementation sociale du Bâtiment, les chiffres et informations actualisés, des centaines d’avis d’expert.

Complète : les sujets sont traités de manière exhaustive pour obtenir les réponses à toutes vos interrogations.

Accessible : pas de jargon juridique ! Les informations sont claires, pas besoin d’interpréter les textes.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 06:52
Regards sur la Terre 2014 : Les promesses de l'innovation durable

Regards sur la Terre 2014 : Les promesses de l'innovation durable

Regards sur la Terre décrypte la complexité des processus qui composent le développement durable et en révèle toute la richesse.

La première partie dresse le bilan de l’année 2013 : retour sur les dates, les lieux et rapports clés qui ont structuré les débats et l’action en faveur d’un développement plus durable ; analyse des événements marquants, identification des acteurs majeurs, des enjeux et des perspectives dans les domaines du développement, de l’agro-écologie, de la biodiversité, du climat, de la gouvernance, etc.

Le Dossier 2014 a pour ambition de décortiquer et analyser les rouages de l’innovation, considérée comme la nouvelle clé du développement durable. Véhicules électriques, agriculture biologique, énergies renouvelables, e-learning : l’essor de ces technologies émergentes et modèles alternatifs génère l’espoir d’un développement plus décentralisé, frugal, flexible et démocratique, que les modèles déployés au cours du XXe siècle. L’innovation s’impose comme mot d’ordre des organisations internationales, gouvernements, entreprises, universités et de la société civile pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux de la planète. Quel est le véritable potentiel de ces innovations ? Comment et où se diffusent-elles ? Comment bousculent-elles les modèles conventionnels, dans l’agriculture, l’approvisionnement en eau et en énergie, les transports, l’éducation ? Leur ascension fulgurante, dans toutes les régions du monde, tient-elle ses promesses d’avènement d’une société plus durable et inclusive ? Au-delà de la technologie, quelles innovations institutionnelles sont nécessaires pour atteindre cet objectif ?

Fruit d’une coopération entre l’AFD (Agence française de développement), l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et le TERI (The Energy and Resources Institute), Regards sur la Terre constitue un outil d’information et de compréhension indispensable.

Sommaire :

L’après-2015 a déjà commencé
(Jean-Yves GROSCLAUDE, Laurence TUBIANA, Rajendra K. PACHAURI)

REGARDS SUR 2013 : BILAN D’UNE ANNÉE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Agendas 2013
Tendances, acteurs, faits marquants
Entre Rio+20 et l’agenda post-2015 : les objectifs de développem
ent durable (Henry DE CAZOTTE, Pap TALLA)
Climat : quel message pour Paris 2015 ? (Michel COLOMBIER)
La prise en compte du religieux : émergence, retour ou résilience ? (François JAY)
Crises et conflits au Sahel : état des lieux et enjeux économiques (Jean-Bernard VÉRON)
Le futur des villes par le prisme de la durabilité et des crises (Louis-Jacques VAILLAN)
Le commerce mondial après l’accord de l’OMC conclu à Bali (Tancrède VOITURIEZ)
Du braconnage artisanal à la criminalité organisée : un cri d’alarme négligé (Lucien CHABASON, Tiphaine LEMÉNAGER, Cynthia RATSIMBAZAFY)
Les trois chantiers des océans (Julien ROCHETTE, Élisabeth DRUEL)
L’agro-écologie ou le retour de la raison dans le développement agricole (Anne LEGILE, Sébastien TREYER)
L’énergie durable pour tous dans les pays en développement et émergents (Christian DE GROMARD)
L’accès à l’énergie soutenable pour tous (Lucas CHANCEL, Michel COLOMBIER)
Les bailleurs émergents et le Partenariat mondial (Laëtitia MARTINET, Armand RIOUST DE LARGENTAYE)
Les trois révolutions (potentielles) du Fonds vert pour le climat (Alexis BONNEL)

DOSSIER 2014 : LES PROMESSES DE L'INNOVATION DURABLE
(Damien DEMAILLY, Raphaël JOZAN, Sanjivi SUNDAR)

Chapitre 1. Mutation économique à long terme : technologie, mondialisation et environnement (Carlota PEREZ)
FOCUS : La révolution des technologies vertes ? (Damien DEMAILLY, Patrick VERLEY)
Chapitre 2. Les TIC, moteur d’un développement durable ? (Fabrice FLIPO)
FOCUS : Technologies de l’information et des télécommunications en Afrique : une possible révolution ? (Warigia BOWMAN, Marianne MENSAH, Kevin URAMA)
Chapitre 3. L’espoir technologique pour la planète bleue (Alfred NORDMANN)
FOCUS : Écologie et technologie : de la technophobie à la technophilie (Grégory QUÉNET)
Chapitre 4. Réorganiser la ville pour une mobilité durable (David BANISTER)
Chapitre 5. La ville post-réseau (Olivier COUTARD, Jonathan RUTHERFORD, Daniel FLORENTIN)
Chapitre 6. L’innovation durable dans l’agro-alimentaire (Stéphane FOURNIER, Marcelo CHAMPREDONDE)
FOCUS : L’innovation en agriculture, terre d’alliances et de controverses (Frédéric GOULET)
Chapitre 7. Assiste-t-on à l’émergence de nouveaux modes de consommation ? (Alison ARMSTRONG)
FOCUS : Est-ce plus durable de partager ? (Anne-Sophie NOVEL)
Chapitre 8. Comprendre le débat sur le libre accès pour relever les défis mondiaux (Sélim LOUAFI, Eric WELCH)
FOCUS : Le logiciel libre : une innovation sociale et économique (Gaël DEPOORTER)
Chapitre 9. L’innovation politique au service d’une utopie concrète (Lucien CHABASON)
FOCUS : L’innovation dans le financement de la biodiversité (Irène ALVAREZ, Ray VICTURINE, Julien Calas)
Chapitre 10. Quelle innovation institutionnelle pour la gouvernance de la durabilité ? (Jon Marco CHURCH)
FOCUS : Nouvelles technologies et consultations citoyennes : quelle contribution à la gouvernance globale du développement durable ? (Carole-Anne SÉNIT)
Chapitre 11. Interaction entre services publics et ressources en eau dans les grandes métropoles (Bernard BARRAQUÉ, Rosa FORMIGA-JOHNSSON)
FOCUS : Quel usage des modèles pour une gestion durable des ressources naturelles ? Le cas de l’eau en Asie centrale post-soviétique (Raphaël JOZAN)
Chapitre 12. L’innovation frugale : une stratégie pionnière venue du Sud (Navi RADJOU)
FOCUS : Les banques de développement, catalyseurs de l’innovation pour le développement durable ? (Henry DE CAZOTTE, Raphaël JOZAN, Mustapha KLEICHE)
Chapitre 13. Investissements étrangers et systèmes nationaux d’innovation : l’expérience des BRICS (José E. CASSIOLATO)
FOCUS : Le rôle des autorités nationales dans la production et la diffusion de l’innovation : l’expérience indienne (Sunil MANI)
Chapitre 14. Chine : comment la transition économique redessine l’innovation (Wei ZHAO, Joël RUET)
Chapitre 15. L’avantage du précurseur peut-il perdurer à l’heure de la mondialisation ? (Tancrède VOITURIEZ, Xin WANG)
FOCUS : Développement vert, innovation et droits de propriété intellectuelle (John MATHEWS, Keun LEE)

Auteur(s) :

Jean-Yves Grosclaude, Rajendra Kumar Pachauri, Laurence Tubiana

Collection :

Hors collection

Format :

Brochée avec rabats - 384 pages

Dimension (en cm) :

18 x 22

EAN13 :

9782200289577

Public :

Chercheurs, GRAND PUBLIC

Domaines :

Actualité, Milieux et environnement , Science politique

Date de parution :

09/04/2014

Regards sur la Terre 2014 : Les promesses de l'innovation durable

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Published by LV_RM - dans Livres - Presse Regards sur la Terre
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:56
Concevoir et construire des logements sociaux - Bâtiments d’habitation collectifs - Michel Platzer

Concevoir et construire des logements sociaux - Bâtiments d’habitation collectifs - Michel Platzer

Le livre pratique pour construire des logements sociaux

L’urgence de construire davantage de logements sociaux se heurte à la complexité des impératifs réglementaires et méthodologiques accentuée par les exigences en matière de développement durable. Plus que jamais, la construction d’un immeuble social doit anticiper les usages et la mixité sociale, s’insérer dans la ville et aboutir à un bâtiment fonctionnel à long terme.

Cet ouvrage présente de façon simple et approfondie les éléments nécessaires pour comprendre l’intervention des bailleurs sociaux en France aujourd’hui. Il détaille également la programmation, la conception et la construction des bâtiments d’habitation collectifs locatifs sociaux autour de 5 parties, qui traitent :

– des composantes historiques et réglementaires du logement social ;

– de l’écosystème urbain, social et financier qui détermine tout projet ;

– des critères de qualité du logement, des freins à l’innovation et des perspectives d’évolution ;

– de la programmation par thématiques (service rendu, impacts sanitaires et environnementaux, compacité), par ouvrages (structure, façade, menuiserie, toiture, prolongement extérieur), par types d’espace (rez-de-chaussée, duplex, pièces principales, pièces de service, halls, circulations, locaux communs, espaces extérieurs, etc.) ;

– des différentes phases de l’opération, de la prospection foncière à la fin du parfait achèvement, en distinguant la maîtrise d’ouvrage classique, la conception-réalisation et la vente en état futur d’achèvement (VEFA).

Enfin, des réalisations exemplaires récentes de maîtres d’ouvrage sociaux, dont 3F, Valophis-Expansiel, Élogie, Batigère, Domofrance, Osica, sont exposées dans une cinquantaine de pages en couleurs.

Ce guide est destiné aux maîtres d’ouvrage sociaux, qui l’utiliseront comme un outil d’aide à la programmation. Il s’adresse également aux architectes et maîtres d’œuvre, élus locaux, ingénieurs et techniciens qui ont en charge ou participent à la conception du projet.

Sommaire

Contours d’un projet de logement social

Définitions – Acteurs – Histoire

Écosystème du logement social

Répondre aux besoins – Place dans la ville – Équilibre financier

Quel logement pour demain ?

Espaces et surfaces – L’innovation à l’épreuve – Pistes de progrès

Programmation du logement locatif collectif

Programmation thématique – Programmation par ouvrages – Programmation

par types d’espace – Programmation en VEFA

Processus du logement locatif social collectif

Maîtrise d’ouvrage – Conception-réalisation – Achat en VEFA

Exemples de réalisations

Postures urbaines – Abords et entrées – Façades et ouvertures – Halls et

distributions – Intérieurs, balcons, terrasses

Michel Platzer

Ingénieur civil des Ponts et Chaussées, ancien responsable du développement durable d’Icade. Il est l’auteur, aux éditions du Moniteur, de La Technique du bâtiment – Tous corps d’état (avec Daniel Montharry) et Mesurer la qualité environnementale des bâtiments (2009).

Caractéristiques

Editions Le Moniteur

Collection : Concevoir et construire

432 pages

24 X 24 cm

72 €

EAN : 978-2-281-11613-7

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 06:52
Comprendre simplement l’acoustique des bâtiments 3e édition Loïc Hamayon

Comprendre simplement l’acoustique des bâtiments 3e édition Loïc Hamayon

Maîtriser rapidement les principes de l’acoustique

Pour concevoir et construire un bâtiment conforme aux exigences acoustiques, il faut comprendre et sentir les phénomènes acoustiques, pour mieux utiliser les matériaux et mieux appréhender les systèmes constructifs.

L’acoustique architecturale cherche à favoriser l’écoute ou à protéger du bruit. Dans les deux cas, il est nécessaire de savoir comment le son se propage dans l’espace afin d’en maîtriser le cheminement et la réception.

Comprendre simplement l’acoustique des bâtiments initie à cette problématique et explique les grandes règles de l’isolation et les techniques de base mais aussi les dernières avancées les plus innovantes, conformes aux exigences réglementaires toujours plus contraignantes.

De l’exercice de la musique chez soi jusqu’au calcul des écrans antibruit, en passant par la conception des passages entre deux espaces clos, les questions techniques concrètes trouvent leur explication théorique et leurs solutions pratiques dans cet ouvrage de vulgarisation professionnelle.

Ce livre est avant tout un outil précieux d’aide à la conception pour tous les acteurs de la construction, architectes, entrepreneurs, ingénieurs de bureaux d’études, concepteurs et étudiants.

Le nombre de formules mathématiques est limité, au profit de tableaux explicatifs et de plus de 200 schémas très pédagogiques, les plus simples et explicites possible. Des études de cas concrets de réhabilitation sont également détaillées.

Sommaire

Principes généraux d’acoustique

Physique de l’acoustique – Physiologie de l’acoustique – Psychosociologie de l’acoustique

Principes de l’acoustique architecturale

Correction acoustique des locaux – Isolation acoustique des locaux contre les bruits aériens – Protection contre les bruits solidiens

Équilibre acoustique des bâtiments

Grandes règles de mise en œuvre – Réhabilitation – De la haute qualité environnementale au paysage sonore – Études de cas

Annexes Utilisation des logarithmes de base 10 – Atténuation du son dans l’air – Exemples de valeurs du coefficient d’absorption α – Exemples de valeurs de l’indice d’évaluation de l’absorption αw

L’auteur

Loïc Hamayon

Il a enseigné l'acoustique à l'université Pierre et Marie Curie (Paris VI), à l'École d'architecture de Paris-la-Défense et à l'École spéciale d'architecture (ESA). Il a dirigé de nombreuses équipes de recherche dans le domaine de l'acoustique architecturale. À la tête d'une agence d'architecture, il a construit près de 350 logements expérimentaux. En tant que conseil en acoustique, il a participé à de nombreuses constructions de bâtiments d'habitation et d'établissements d'enseignement et de santé. Il est également l’auteur de l’ouvrage Réussir l’acoustique d’un bâtiment (Éditions du Moniteur).

Caractéristiques

Collection : Comprendre simplement

248 pages

24 X 24 cm

52 €

EAN : 978-2-281-11682-3

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:00
ROLAND SCHWEITZER ‘UN PARCOURS D’ARCHITECTE’ – 1954 / 2014

ROLAND SCHWEITZER ‘UN PARCOURS D’ARCHITECTE’ – 1954 / 2014

L’auteur, architecte, urbaniste, enseignant, inscrit sa création architecturale depuis 60 ans dans une continuité prenant en compte l’évolution de l’art de bâtir de la préhistoire à nos jours. Il s’inspire du passé, notamment de l’architecture vernaculaire à travers le monde, étudie longuement le Japon traditionnel, retient les apports des quatre grands maîtres du 20ème siècle, recherche le contact avec l’environnement naturel ou urbain dans un état d’équilibre et une lisibilité des composants de l’espace bâti.

Dans l’histoire des hommes l’architecture est le fruit d’une cristallisation en progrès dont le commencement et la fin sont indissociables. Roland SCHWEITZER, loin des objets solitaires, contribue à une architecture contemporaine qui appelle la participation en suscitant le dialogue homme-environnement (ordre ouvert).

A l’occasion de la sortie du livre, l’Académie d’architecture organise une conférence Conférence de Roland Schweitzer : "1954-2014 : 60 ans d'architecture" - "Un parcours d'architecte / An architect's path", le mardi 8 avril 2014 à 18h30.

Entrée libre
l'Académie d'Architecture
9, place des Vosges
75004 PARIS
www.aa.archi.fr

For 60 years, the author, an architect, urban designer and teacher, has embedded his architectural creation in a continuum that reflects the evolution of the art of building from prehistory to the present day. He draws inspiration from the past, in particular vernacular architecture across the world, has devoted long study to Japanese tradition, has internalised the contributions of the 20th century’s four great masters, seeking balance and intelligibility where the components of built space interact with the natural or urban environment.

In human history, architecture is the fruit of an ongoing process of crystallisation, whose beginning and end are inseparable. No builder of solitary objects, Roland SCHWEITZER, contributes to a contemporary architecture that demands participation by stimulating the dialogue between man and environment (open order).

ROLAND SCHWEITZER UN PARCOURS D’ARCHITECTE / AN ARCHITECT’S PATH

PREFACE / Foreword : FRANCOIS CHASLIN

TEMOIGNAGE / TesTimony : DANIEL LE COUEDIC

POSTFACE / AFTerword : ALBERT DUBLER

PRESENTE / PresenTs : 84 OPERATIONS / 84 PROJECTS

PAGES : 467

ILLUSTRATIONS : 1152

FORMAT : 23X31 CM

PRIX / PriCe : 78€

AUTEUR / AUTHor : ROLAND SCHWEITZER

COORDINATEURS / CoordinATors : A. GUITTON & O. DELAHYE

TRADUCTEUR / TRADUCTOR : JOHN CRISP

ARSIGN EDITIONS / 113 RUE DE JAVEL 75015 PARIS

ISBN : 978-2-9546597-0-1 DEPOT LEGAL AVRIL 2014

ROLAND SCHWEITZER ‘UN PARCOURS D’ARCHITECTE’ – 1954 / 2014
ROLAND SCHWEITZER ‘UN PARCOURS D’ARCHITECTE’ – 1954 / 2014

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:00
Voirie et réseaux divers Eau, électricité, assainissement, ANC, … Un guide pour réaliser des travaux de raccordement…

Voirie et réseaux divers Eau, électricité, assainissement, ANC, … Un guide pour réaliser des travaux de raccordement…

Le guide pour parfaitement réaliser des travaux de raccordement.

Ce guide traite de la mise en place des réseaux secs et humides raccordés aux bâtiments. Il détaille les dispositions constructives des réseaux d’alimentation en électricité et de distribution d’eau, des réseaux publics et privés de collecte des eaux pluviales et des eaux usées, et des installations d’assainissement non collectif. Ainsi, il :

• décrit chaque étape de création d’un réseau enterré d’eau, des études hydraulique et environnementale du projet à la réception des ouvrages, en passant par le choix des matériaux et l’exigence de potabilité ;

• définit la démarche de conception d’un réseau d’assainissement, précise les spécificités des ouvrages, décrit les caractéristiques dimensionnelles et le comportement mécanique des matériaux soumis aux actions du sol environnant ;

• synthétise les principes de l’ANC et les dispositions techniques de mise en œuvre, d’entretien et d’exploitation des différentes filières visées par la nouvelle norme NF DTU 64.1 ;

• rappelle les règles de construction des postes de livraison d’énergie et des locaux de service, définit les conditions de mise en œuvre des canalisations, et fournit des recommandations relatives aux chaufferies non classées, à la pénétration des réseaux, etc.

Véritable guide de mise en œuvre, ce manuel pratique est destiné aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, architectes et bureaux d’études, amenés à réaliser des travaux de raccordement.

La collection « Guide des bonnes pratiques » analyse pour chaque corps d’état les exigences réglementaires et les prescriptions techniques des derniers DTU et normes parus. Elle expose avec rigueur les règles de l’art, depuis les systèmes traditionnels jusqu’aux produits les plus innovants. Les mises en œuvre sont synthétisées pour fournir aux professionnels un véritable outil pratique. Cette collection décrypte précisément les données d’un savoir-faire concret vérifié.

L’auteur :

Bureau Veritas contrôle la conformité des projets et fournit une assistance technique à toutes les étapes de la construction, en évaluant les performances dans les domaines de la qualité, de la sécurité, de la santé et de la protection de l’environnement. Proches de la réalité du terrain à travers les nombreux chantiers qu’ils contrôlent, ses ingénieurs sont à même de répondre aux questionnements les plus divers dans le souci de la gestion des risques et de l’amélioration des performances.

Sommaire :

Voirie

Typologie des chaussées et trafic – Nomenclature des structures de chaussées – Fondations de chaussées

Alimentation en eau

Généralités – Conception hydraulique du projet – Conception environnementale du projet – Potabilité – Canalisations en fonte – Canalisations en polyéthylène – Construction d’un réseau – Contrôles et réception du réseau

Réseaux d’assainissement

Principes de conception – Démarche de la conception hydraulique – Ouvrages principaux : choix des tuyaux – Ouvrages principaux : résistance mécanique des tuyaux – Ouvrages annexes

Assainissement non collectif

Principes généraux de l’assainissement non collectif domestique – Installations domestiques (DBO5 ≤ 1,2 kg/j) – Assainissement non collectif d’ensembles immobiliers (DBO5 > 1,2 kg/j) – Dimensionnement d’un épandage

Alimentation en électricité

Poste de livraison d’énergie ou d’abonné et éléments de construction – Canalisations enterrées – Prises de terre – Locaux de service électrique – Chaufferies non classées – Canalisations aériennes – Adduction et pénétration des canalisations dans les bâtiments – Installations de protection contre la foudre

Caractéristiques :

Collection : Guide des bonnes pratiques

202 pages

Format : 17 X 24 cm

Prix : 42 €

EAN : 978-2-281-11681-6

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 07:48
« Bâtiments et aménagement durable - Bien-être, vie urbaine et écoquartier » Un livre de  Jean Hetzel

« Bâtiments et aménagement durable - Bien-être, vie urbaine et écoquartier » Un livre de Jean Hetzel

Dans la continuité du livre Bâtiment HQE et développement durable déjà paru aux éditions AFNOR, ce nouvel opus de Jean Hetzel montre les liens étroits entre bâtiment et ville : la mise en œuvre de l’approche de développement durable de l’un nourrit celle de l’autre.

Un livre qui allie retour d’expériences et approche prospective, utile à tous les urbanistes, élus, architectes, promoteurs et constructeurs d’ouvrages d’art.

L’usage d’une ville, d’un quartier repose sur la disponibilité à une échelle humaine accessible des moyens nécessaires pour vivre ensemble. Comme pour le bâtiment, l’aménagement durable répond à la logique de l’usage.

Le livre aborde les enjeux de l’aménagement durable en liaison avec le bâtiment. Jean Hetzel ne peut concevoir un ensemble sans déterminer les éléments à prendre en compte et dessiner les objectifs qui font consensus. Un retour d’expérience sur différents projets d’écoquartiers reprend ensuite les phases indispensables pour construire la démarche et en rechercher les points d’optimisation.

Des fiches d’action sont proposées autour des thèmes majeurs constitutifs des projets d’aménagement durable. Enfin dans une approche prospective, les thèmes de l’évolution de l’habitat urbain sont abordés en s’inspirant d’une étude conduite pour des SPLA – sociétés publiques locales d’aménagement – du Grand-Ouest.

Ce livre visionnaire construit notre avenir : il fait émerger de nouvelles pratiques et trace de nouveaux chemins !

A propos de l’auteur

Jean Hetzel est pionnier en matière d’évaluations financières et environnementales des pollutions. De multiples projets en matière d’écoquartiers l’ont conduit à animer un groupe de réflexion et d’innovation dans le sein de CINOV OUEST, dont il assure la présidence. Il participe aux débats nationaux et internationaux sur les évaluations environnementales et en matière de développement durable (il est responsable d’audit ISO 9001, ISO 14001 & OHSAS 18001 et vérificateur GHG – gaz à effet de serre). Il dirige le cabinet JOHANSON à Nantes, Paris et Toulouse et il est associé à FUTUREPAST, Washington DC. Jean Hetzel est expert auprès du Comité Technique 268 « aménagement durable des communautés et sustainable de l’ISO.

Pour commander le livre Bâtiments et aménagement durable - Bien-être, vie urbaine et écoquartier - ISBN: 978-2-12-465432-1 - Réf. : 3465432

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:00
Les Erreurs dans l’architecture - Antoine Vigne

Les Erreurs dans l’architecture - Antoine Vigne

Un ouvrage sur différents égarements, étourderies architecturales. Des inadvertances, des erreurs de calculs, sur des technologies inappropriées, aux malheureux accidents de chantiers, qui relèvent d’erreurs politiques.

Monuments sans destin, cités utopiques, pastiches et folies, effondrements spectaculaires, ouvrages démesurés. L’histoire de l’architecture qui est habituellement observée du point de vue des ses plus grandes réalisations est ici revisitée. Calculs erronés, techniques inadaptées, accidents de chantier et impairs psychologiques forment la trame de ce parcours à travers les siècles et les civilisations, offrant un panorama décalé de l’une des plus grandes passions de l’homme : bâtir.

« En architecture, une erreur, ça peut durer longtemps », cite Renzo Piano, et c’est donc à travers cette thématique qu’Antoine Vigne rend compte du décalage entre le dessin et la réalité.

Un autre regard aux visions multiples, de l’esthétisme architectural au contrainte urbanistique, les erreurs se dissimulent un peu partout, et notamment sur les aspects techniques, des calculs erronés, le choix de mauvais matériaux.

Des inadvertances parfois lourdes de conséquences comme l’effondrement des gradins du stade de Fidenae à Rome en 27 et moindres qui révèlent un caractère unique comme la tout de Pise ou comme les pyramides à l’aspect non lissé comme à Méïdoum. Des erreurs géographiques lorsque le site présente des zones à risques notamment inondables dont l’auteur rappele les tragédies de Xynthia et de Fukushima

A travers le visuel, l’auteur rappelle les mégardes entre l’esthétique avec l’existant et cite plusieurs exemples comme des perspectives non abouties comme la basilique Saint-Pierre de Rome ou disproportionnées comme Notre-Dame de la Paix à Yamoussoukro dans un contexte local.

Par ailleurs, l’auteur montre que l’erreur, c’est aussi des gouffres financiers, des désastres écologiques, des besoins mal évalués, une absence d’entretien ou encore une gestion difficile. A l’heure des JO d’Hiver à Sochi, les erreurs peuvent entrainer des gouffres financiers. Mais les erreurs ou oublis sur l’après construction notamment comme l’impossibilité de prendre en charge par les égouts des 15 tonnes quotidiennes de déchets des habitants de la tour Burj Khalifa d’où l’important arsenal de camions devant se relayer pour les évacuer ;

Des erreurs de jugements laissant presque vide une tour à Caracas suite aux crises immobilières.

L’auteur porte sa réflexion sur quelques grandes questions de fond théoriques comme l’utopie doit-elle être considérée comme une erreur architecturale si le projet n’est pas voué à aboutir (cas de la Tour de Babel notamment) ? La restauration peut-elle, elle aussi, être vue comme une erreur si l’on n’a pas cherché à trahir la pensée du créateur initial ?, Antoine Vigne livre d’autres messages caractérisant les perceptions sociales concrètes notamment sur le « fantasme des murs de protection » (mur de Berlin, frontière Etats-Unis/Mexique) ou le « désastre des grands ensembles », rappelant que, malgré l’échec de Drancy, ce modèle générateur de l’exclusion, allait devenir une référence.

D’autres éléments accentuent la thématique de l’erreur notamment sur l’architecture culturelle, l’architecture tyrannique, l’éphémère qui devint pérenne comme l’Atomium de Bruxelles ou notre chère Tour Eiffel…) que l’on pourra qualifier de tout à fait réussi : sous une plume claire et une mise en page soignée, les exemples apparaissent donc nombreux et variés, permettant donc d’engager une réflexion de portée générale en histoire et en géographie même si quelques conseils pratiques pourront interpeller tout personne faisant des travaux à domicile. La villa Savoye (« machine à émouvoir » signée Le Corbusier) n’affichait-elle pas quelques gênes au quotidien (étanchéité des fenêtres, couinement du vasistas ou encore insuffisance du système de chauffage) ?

Prix 40 €
format 24,3 x 28 cm
couverture cartonnée reliure cousue
144 pages
ISBN : 978-2-35290-117-4

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 07:52
Michael Wolf - Architecture of Density

Michael Wolf - Architecture of Density

Dans le dédale urbain de Hong Kong, Michael Wolf nous offre une vision sinueuse d’une mégalopole ou l’on s’égare en raison d’un espace à la fois dense mais parcimonieux. S’égarer dans les colonnes architecturales de Hong Kong nous procurent à la fois un sentiment étrange teinté d’oppression mais aussi d’éblouissement. Cette forte densité conquise sur la mer offre un panorama captivant dans lequel Michael Wolf s'est immiscer.

©Michael Wolf – Architecture of Density

©Michael Wolf – Architecture of Density

©Michael Wolf – Architecture of Density

Située à l'embouchure du delta de la Rivière des perles sur la côte méridionale de la Chine, Hong Kong est un carrefour entre Orient et Occident qui lui a valu de devenir un point névralgique du commerce international. Reflet de sa position privilégiée, le coeur de la ville mondiale d'Asie a toujours été le port de Victoria, aussi animé que majestueux. L'île de Hong Kong est située au sud du port, tandis que la péninsule de Kowloon forme sa rive nord. Au nord de Kowloon se situent les Nouveaux territoires, qui s'étendent jusqu'en Chine continentale. Hong Kong compte également plus de 200 îles, dont l'île de Lantau, où se situe l'aéroport international.

©Michael Wolf – Architecture of Density

©Michael Wolf – Architecture of Density

Expérimentation urbaines, Hong Kong est associé à un laboratoire où théoriciens expérimentent un processus de métropolisation. L'intensité et l'efficacité de l'occupation de l'espace urbain correspondent au concept de la «ville compacte». La ville compacte connue pour être plus performante en terme de rentabilité économique et écologique redevient un idéal d'urbanisation.

La signature stylistique de la ville est surtout issue de la conjugaison de paramètres économiques et géographiques. À l'origine les rives n'étaient pas très larges et la majeure partie de l'île se résumait à des pentes abruptes et une végétation ultra-dense.

©Michael Wolf – Architecture of Density

©Michael Wolf – Architecture of Density

Hong Kong, contraint dans un périmètre constructible strictement délimitée (entre la mer et la montagne) ne peut s'étendre que verticalement. Cette contrainte a forgé son apparence. Aux côtes ultra-urbanisées se juxtapose une nature dense. La verticalité n'est pas un phénomène cantonné à un quartier spécifique, mais une caractéristique de l'ensemble du territoire constructible. C'est cela qui rend Hong Kong unique.

À la compacité et l'ultra-densité s'ajoute un caractère tridimensionnel de la ville. Les voiries se superposent et les usages s'additionnent. Lorsque vous êtes à Hong Kong, vous ne pouvez pas comprendre l'espace seulement horizontalement, vous devez l'appréhender également dans sa verticalité. Les façades des bâtiments ne coïncident pas nécessairement avec les activités qu'elles abritent. Figurez-vous un bâtiment comme une rue ou un quartier. Parfois, dans le même niveau se juxtaposent un magasin de disques, un cabinet d'avocat ou une galerie d'art.

©Michael Wolf – Architecture of Density

©Michael Wolf – Architecture of Density

C’est dans cette intention que le photographe allemand Michael Wolf, double vainqueur du WorldPress Photo en 2005 et 2010 a entrepris de capturer ces paysages captivants dans une métropole où l’urbanité parait exacerbée.

Hong Kong. Sept millions d’habitants. Une densité qui atteint les 53 000 âmes vivant au kilomètre carré dans le quartier de Kwun Tong, la salubrité des logements décriés, de cette rencontre est née la série Architecture of Density qui a fait l’objet d’un livre paru en 2012.

©Michael Wolf – Architecture of Density

©Michael Wolf – Architecture of Density

· Relié : 128 pages

· Editeur : Peperoni Books (1 octobre 2012)

· Langue : Anglais

· ISBN-10 : 3941825054

· ISBN-13 : 978-3941825055

· Dimensions du produit: 31 x 24,2 x 1,4 cm

· Prix : 48,50 €

©Michael Wolf – Architecture of Density

©Michael Wolf – Architecture of Density

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Published by LV_RM - dans Michael Wolf Livres - Presse Hong Kong
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 07:50
Questions internationales N° 65, janvier-février - Energie : les nouvelles frontières

Questions internationales N° 65, janvier-février - Energie : les nouvelles frontières

Face à l’explosion de la demande énergétique - celle des pays émergents, de la Chine en particulier - et aux perspectives d’épuisement des énergies fossiles conventionnelles, les alternatives interrogent parfois quant à leur impact environnemental (gaz de schiste, nucléaire) tandis que les énergies renouvelables peinent à s’imposer. Ce numéro de Questions internationales analyse la question énergétique et ses enjeux dans différentes régions du monde en s’attachant à rendre accessible un sujet complexe, technique et fragmenté.

  • Date de parution : 15/01/14
  • Editeur : Documentation Française (La)
  • ISBN : 330-3-331-60065-7
  • EAN : 3303331600657
  • Présentation : Broché
  • Nb. de pages : 128 pages
  • Poids : 0,3 Kg
  • Dimensions : 19,0 cm × 25,0 cm × 0,5 cm

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:00
La maison à ossature bois par les schémas - Manuel de construction visuel

La maison à ossature bois par les schémas - Manuel de construction visuel

Après avoir publié l’ouvrage ‘’Construction de maisons à ossature bois - 4e édition conforme à la RT 2012’’ le même Auteur Yves Benoit a fait paraître ‘’La maison à ossature bois par les schémas - Manuel de construction visuel’’

Sous une forme délibérément visuelle, à l’appui de schémas en trois dimensions et de photographies techniques révélant l’apparence concrète de chaque réalisation, ce guide pratique nous montre en détail et en couleurs toutes les étapes de la construction d’une maison à ossature bois.

Spécialiste du sujet, auteur ou coauteur de plusieurs livres de référence, Yves Benoit a méthodiquement réuni pour ses lecteurs l’intégralité de ce qu’il faut savoir. On verra que les nouveaux matériaux et les méthodes de construction actuelles font notamment l’objet d’une attention particulière. Ce sont ainsi plus de 600 schémas, dessins et photographies qui offrent en un volume compact une vision précise, claire et rapide de chaque étape de la construction.

• 1. Les matériaux et les produits pour l’ossature bois

• 2. La réglementation thermique 2012 (pour une maison économique et respectueuse de l’environnement)

• 3. Le support de la maison (des fondations jusqu’à la dalle)

• 4. La dalle bois et la lisse basse (support garantissant une excellente isolation)

•5. Les murs (types de paroi, rôle des composants, fixation)

• 6. Le plancher (résistance, isolation, trémies)

• 7. La toiture (types de charpente, toiture terrasse, tables de calcul)

• 8. Les menuiseries extérieures (choix, RT 2012, mise en œuvre)

• 9. Les revêtements extérieurs (bardages bois et autres matériaux)

• 10. Le bois, complice de l’environnement et ami des pompiers

Professeur au lycée des Métiers du bâtiment (LMB) à Felletin, dans la Creuse, Yves Benoit dispense des cours en BTS Systèmes constructifs bois et habitat. Il est également formateur auprès des entreprises.

Qu’ils soient amateurs ou professionnels, artisans ou ingénieurs, ses lecteurs partagent tous avec lui la passion du bois, considéré comme un matériau de construction aux innombrables ressources.

Entre autres livres illustrant les différents registres du travail du bois, tous parus chez Eyrolles, on lui doit Construction de maisons à ossature bois (coédition FCBA) devenu un grand classique (4e édition, 2014) et les deux manuels coédités avec l’Afnor dans la collection « Eurocode » : Dimensionner les barres et les assemblages en bois (artisans) et Calcul des structures en bois (ingénieurs).

On ne saurait oublier le Guide des essences de bois (coédition FCBA), non plus que les ouvrages s’adressant à tous comme le Coffret de reconnaissance des bois de France (coédition FCBA) ou encore Le Grand livre de la machine à bois combinée.

La maison à ossature bois par les schémas - Manuel de construction visuel

  • Auteur(s) : Yves Benoit
  • Editeur(s) : Eyrolles
  • Nombre de pages : 368 pages
  • Date de parution : 08/11/2013 (4e édition)
  • EAN13 : 9782212137842
  • Prix : 38 €

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:54
Construction de maisons à ossature bois - 4e édition conforme à la RT 2012

Construction de maisons à ossature bois - 4e édition conforme à la RT 2012

Moins onéreuse que les autres techniques, la maison à ossature bois de type plate-forme est la plus répandue ; elle s’adapte aux différents styles régionaux en répondant aux exigences de la construction : durabilité, résistance au feu, isolation thermique et acoustique, confort.

Ce manuel de construction contient toutes les techniques, toutes les connaissances et tous les savoir-faire nécessaires à la réalisation des maisons à ossature bois, de la conception à la mise en œuvre. Régulièrement mis à jour, illustré de photos et de schémas en couleurs auxquels s’ajoutent de nombreux tableaux et un lexique du vocabulaire spécialisé, Construction de maisons à ossature bois est devenu la référence dans son domaine. On y trouvera notamment toutes les informations requises touchant au développement durable et à l’application de la réglementation thermique 2012.

L’offre de marché :

1. Les différents types de maisons à ossature bois

2. Composants bois pour la structure

3. Menuiseries extérieures et intérieures

4. Assemblages

5. Isolation et étanchéité Conception et mise en œuvre :

6. Finition et préservation

7. Types de construction et principes de base

8. Ouvrages de fondation, lisse basse d’assise et dalle en bois

9. Parois verticales et plancher d’étage

10. Toitures et couvertures

11. Menuiseries et parements extérieurs

12. Revêtements intérieurs

13. Étanchéité à l’air du bâtiment

14. Finition du bois Foire aux questions :

15. Maison à ossature bois et environnement

16. Insectes et champignons lignivores

17. Le feu.

18. Isolation thermique

19. Isolation phonique

20. Entretien et normes Lexique

Professeur au sein du lycée des Métiers du bâtiment (LMB) à Felletin, dans la Creuse, Yves Benoit dispense des cours en BTS Systèmes constructifs bois et habitat. Il est également formateur auprès des entreprises. Qu’ils soient amateurs ou professionnels, artisans ou ingénieurs, ses lecteurs partagent tous avec lui la passion du bois, considéré comme un matériau de construction aux innombrables ressources.

Entre autres livres illustrant les différents registres du travail du bois, tous parus chez Eyrolles, on lui doit les deux manuels coédités avec l’Afnor dans la collection « Eurocode » : Dimensionner les barres et les assemblages en bois (artisans) et Calcul des structures en bois (ingénieurs), rédigés en collaboration avec Bernard Legrand et Vincent Tastet, ainsi que La maison à ossature bois par les schémas, un manuel novateur qui, sous une forme délibérément visuelle, montre en détail toutes les étapes de la construction.

On ne saurait oublier le Guide des essences de bois (coédition FCBA), non plus que les ouvrages s’adressant à tous, comme le Coffret de reconnaissance des bois de France (coédition FCBA) ou encore Le Grand livre de la machine à bois combinée.

Diplômé de l’École nationale supérieure des technologies et industries du bois, Thierry Paradis a travaillé dans des entreprises de la construction bois avant d’occuper la fonction d’ingénieur construction au sein du pôle Industries/Bois/Construction de FCBA, où il était notamment chargé de la veille technologique ainsi que de la formation et du conseil aux entreprises pour l’ensemble des systèmes constructifs. Il est désormais cogérant du bureau d’études B.ing ingénierie BOIS, qui se charge de l’ensemble des missions liées à la réalisation ou à la rénovation de bâtiments et d’ouvrages en bois.

Construction de maisons à ossature bois

4e édition conforme à la RT 2012

  • Auteur(s) : Yves Benoit, Thierry Paradis
  • Editeur(s) : Eyrolles
  • Nombre de pages : 336 pages
  • Date de parution : 02/12/2013 (4e édition)
  • EAN13 : 9782212138672

Prix : 39 €

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 06:50

Sur-les-traces-de-filippo-brunelleschi-jean-francois-devemy.jpg« Sur les traces de Filippo Brunelleschi. L’invention de la coupole de Santa Maria del  Fiore à Florence » JeanFrançois Devémy           

De 1420 à 1436, les habitants de la ville de Florence virent, avec effroi et admiration, s’élever au dessus du vide l’immense coupole de leur nouvelle cathédrale, Santa Maria del Fiore.

Filippo Brunelleschi a conçu et réalisé son chef d’œuvre voilà près de six siècles ; depuis, architectes, géomètres, mécaniciens, experts en structures n’ont cessé de scruter cette grande construction pour qu’elle leur livre le secret de son inventeur. De nombreuses études visent notamment à retrouver les principes gouvernant la construction sans cintres et les procédés correspondants sur le chantier ; elles aboutissent parfois à des lectures très pertinentes de l’ouvrage. Leurs auteurs ont recours à des éclairages divers qui laissent pourtant dans l’ombre des questions fondamentales.

Brunelleschi déclarait aux autorités de l’Œuvre de Santa Maria del Fiore que l’on ne pouvait réaliser la couverture du chœur de la cathédrale autrement qu’il le proposait. Dès lors, pour retrouver les principes utilisés, ne faut‐il pas se replacer dans les conditions où se trouvait lui-même l’inventeur de la coupole ?

A Cette fin, l’auteur nous propose de reconstruire la coupole par la pensée : au cours de cette expérience, le lecteur peut voir se dessiner le chemin – unique parce que nécessaire – emprunté six cents ans plus tôt par Brunelleschi.

Cette démarche se situe aux confins de l’histoire de l’art, de l’histoire des sciences, de la géométrie et de la mécanique ; sa nature – hybride – procède de celle de l’énigme elle‐même, fameuse pour avoir si longtemps déroutée historiens, géomètres et mécaniciens. Les résultats obtenus constituent une avancée décisive dans la compréhension du fonctionnement et de la genèse de cette grande construction.

C’est à une recréation architecturale et à une récréation mathématique et mécanique que le lecteur est invité.           

              

Jean-François Devémy, Ingénieur général des mines, ancien élève de l’École Polytechnique et de Télécom Paris, a exercé son activité professionnelle dans le domaine des radiocommunications, fixes et mobiles, terrestres et spatiales.

Les recherches dont le présent ouvrage est l’aboutissement ont été pour lui l’occasion de renouer avec ses disciplines de prédilection.

           

Sur les traces de Filippo Brunelleschi. L’invention de la coupole de Santa Maria del Fiore à  Florence par Jean-François Devémy             

Pagination : 322 pages dont 106 pages couleurs  

ISBN : 978‐2‐312‐01329-9             

Format : 210 x 297 mm             

Publié en septembre 2013 aux Éditions du Net – www.leseditionsdunet.com  

Prix de vente public ‐ Version papier : 42 € / PDF : 27 €           

             

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Published by LV_RM - dans Livres - Presse
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