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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 06:48
En octobre , l’entrée en vigueur de 4 mesures phares… :

En octobre, l’entrée en vigueur de 4 mesures en faveur de la construction… :

Lors de la présentation des mesures pour relancer la construction de logements annoncées l’été dernier, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, a rappelé qu’il fallait agir vite, de façon efficace et pragmatique pour relancer la construction.

Ces mesures visent à encourager l’investissement et favoriser l’accès à la propriété, à développer le logement intermédiaire et soutenir le logement social, à libérer le foncier public et privé, à simplifier les règles pour faire baisser les coûts, ainsi qu’à développer les travaux de rénovation.

Aujourd’hui, de nombreuses mesures sont déjà opérationnelles et quatre d’entre elles entrent en vigueur au 1er octobre.

* Renforcement du prêt à taux zéro

Pour permettre à plus de ménages primo-accédants de bénéficier du prêt a taux zéro (PTZ) :

- les plafonds de ressources qui déterminent les conditions de remboursement de prêt sont relevées en zones peu et moyennement tendues ;

- la durée du prêt pour certaines tranches de ressources est plus longue ;

- la durée du remboursement différé du PTZ est allongée ;

- le montant du prêt à taux zéro accordé aux ménages est relevé dans les zones moins tendues pour tenir compte de la réalité du marché. Ces dispositions permettront à 80 000 ménages (notamment modestes et de classe moyenne) par an de bénéficier du PTZ (contre 44 000 aujourd’hui), soit une augmentation de 80%.

Retrouvez le prêt à taux zéro

* Renforcement du Prêt Accession Sociale (PAS)

Afin de permettre à davantage de ménages modestes primo-accédants de bénéficier de la garantie publique de l’Etat sur leur prêt immobilier, les plafonds de ressources pour accéder au prêt d’accession sociale sont augmentés et harmonisés avec le prêt à taux zéro pour plus de cohérence et de simplicité.

* Nouveau zonage « A/B/C »

Le classement par zones « A/B/C » des communes de France permet de plafonner les loyers pour les investisseurs qui souhaitent bénéficier d’aides fiscales et de fixer des plafonds de prix et les conditions d’accès aux prêts aidés par l’Etat pour accéder à la propriété (PTZ et PAS). Le nouveau zonage, qui n’avait pas été modifié depuis 2009, tient compte de la réalité du marché immobilier et permet aux dispositifs d’être mieux adaptés. Il permet de renforcer le dispositif d’investissement locatif et la construction de logements intermédiaires, destinés aux classes moyennes, dans les zones tendues (comme Lyon, Lille et Marseille qui passent en zone A). Environ 1200 communes sont reclassées, concernant 10 millions d’habitants.

 

En octobre , l’entrée en vigueur de 4 mesures phares… :

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* Fixation des plafonds de ressources, de loyer et de prix pour le logement intermédiaire

Lorsque l’écart entre les loyers du parc social et ceux du parc privé est important, il est difficile pour les ménages des classes moyennes d’accéder à un logement. Pour répondre à ce besoin le gouvernement a décidé de créer une nouvelle offre de logements intermédiaires en zone très tendue.

Désormais, l’ensemble des dispositifs favorisant la production de logement intermédiaire est conditionné à des plafonds de ressources, de loyer et de prix en accession identiques. Pour les ressources et les loyers, ils correspondent aux plafonds applicables au dispositif d’investissement locatif pour les particuliers.

Cette clarification s’accompagne notamment, en plus du dispositif d’investissement locatif Pinel, qui permettra la construction de 50000 logements par an, d’un investissement de l’Etat de 1 milliard d’euros aux côtés de la Caisse des dépôts pour construire 25 000 logements en cinq ans.

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 06:42
Le titre II sur le bâtiment du projet de loi relatif à la transition énergétique est adopté

Le titre II sur le bâtiment du projet de loi relatif à la transition énergétique est adopté

2383 amendements au projet de loi sur la transition énergétique ont été examinés du 24 au 27 septembre par la commission spéciale. Les députés ont poursuivi la discussion sur le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte en commission spéciale de l’Assemblée nationale le jeudi 25 septembre. Le titre II sur le bâtiment a été adopté.

Après le vote du titre I mercredi, les députés ont longuement débattu en commission du titre II, consacré au bâtiment. C’est un des volets essentiels du projet de loi pour permettre aux Français de faire des économies sur leur facture d’énergie. Le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergie, devant les transports et l’industrie. Il est aussi fortement émetteur de gaz à effet de serre. Le projet de loi mobilise les outils techniques, juridiques et financiers nécessaires à une accélération rapide du chantier de la rénovation énergétique des logements, des bâtiments publics et des locaux d’activité. Il doit notamment permettre de rénover 500 000 logements par an. Les principales mesures sont :

* la levée des freins à l’isolation des bâtiments en matière d’urbanisme :

La rénovation énergétique des bâtiments doit être l’occasion de se saisir de la question de la rénovation acoustique de ceux-ci. Actuellement, les nuisances sonores engendrées par une mauvaise isolation acoustique des logements possèdent un impact non négligeable sur la santé et sur les relations sociales. Aussi est-il souhaitable d’augmenter, en même temps que l’isolation thermique des logements, leur isolation acoustique défend l’amendement n°896.

* la promotion des bâtiments à énergie positive ;

L’article 4 adopté promeut les bâtiments à énergie positive. Il précise que le plan local d’urbanisme peut imposer aux constructions, installations et aménagements de couvrir une part minimale de leur propre consommation d’énergie par leurs propres moyens de production d’énergie renouvelable. Il fixe une exigence d’exemplarité énergétique à tous les nouveaux bâtiments sous maîtrise d’ouvrage publique. Enfin il étend les bonus de constructibilité prévus à l’article L. 128-1 du code de l’urbanisme aux constructions à haute performance environnementale. Cette extension vise en particulier à permettre le développement de bâtiments à structure bois.

L’amendement n° 1007 tend à garantir que les modes de production d’énergies renouvelables collectifs ne soient pas exclus de la définition dans le PLU des bâtiments à énergie positive.

Amendement n°2371 : L’article L.128-1 du code de l’urbanisme permet d’accorder dans certains secteurs du PLU un « bonus » de constructibilité lorsque le bâtiment, objet du permis de construire, atteint un certain niveau de performance énergétique. Afin d’encourager à la réalisation des projets les plus exemplaires, il est proposé que ce bonus puisse être attribué pour des projets atteignant un certain niveau de performance environnementale (incluant la prise en compte, au-delà des aspects de seule performance énergétique, d’autres éléments tels que les émissions de CO2 ou « l’énergie grise » consommée lors de la construction du bâtiment) et pour les bâtiments à énergie positive.

L’amendement n°119 :enjoint l’État à donner aussi l’exemple en matière de performance environnementale en favorisant les constructions à haute valeur environnementale et les matériaux renouvelables. Cela favoriserait l’industrialisation de filières bio-sourcées, la montée en qualité et la baisse des coûts, facilitant ainsi l’acceptation de ces solutions de construction innovantes.

Afin d’encourager le développement des bâtiments à énergie positive, il est important que les aides financières octroyées par les collectivités territoriales puissent prendre en compte cet objectif explique l’amendement n°2373.

* l’exemplarité en matière énergétique et environnementale pour les bâtiments publics ;

* l’obligation d’améliorer significativement la performance énergétique à chaque fois que des travaux importants sont réalisés (ravalement, toiture…) pour tous les bâtiments ;

Les députés adoptent, l’article 5 du projet de loi sur la transition énergétique, qui prévoit d’imposer des exigences de performance énergétique pour certains travaux, sur certains bâtiments, qui seront précisés par décret.
L’amendement n°2194 précise que « le décret mentionné est pris dans un délai d’un an suivant la promulgation de la présente loi ».

L’amendement n°1460 fixe comme objectif de « disposer d’un parc immobilier dont l’ensemble des bâtiments sont rénovés en fonction des normes « bâtiment basse consommation » ou assimilé, à horizon 2050 en menant une politique de rénovation thermique des logements dont au moins la moitié est occupée par des ménages aux revenus modestes. »
Pour cela il faudra notamment « renforcer la formation aux problématiques et aux technologies de l’énergie de tous les professionnels impliqués dans les actions d’économie d’énergie, notamment par l’apprentissage » (amendement n° 1189) « Il est par exemple essentiel de pouvoir compter sur des artisans sachant bien maîtriser les techniques d’installation de panneaux solaires thermiques, ou des pompes à chaleur exploitant les calories résiduelles des eaux grises, pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs ou existants », précise l’exposé.
L’objectif de consommation finale devra « être conçu et mesuré en énergie primaire, seule manière de prendre en compte les diverses chaînes énergétiques de manière efficace » (amendement n°129). Cet amendement vise à établir un objectif pertinent pour répondre à l’ambition de réduire la consommation énergétique des énergies fossiles.
L’amendement n°978 a pour objet de fixer un objectif en proposant que « le niveau de performance des bâtiments rénovés se rapproche le plus possible des exigences applicables aux bâtiments neufs ».

Avec l’amendement n°1481, l’obligation de rénovation sera prolongée par périodes de 10 ans à partir de 2020 jusqu’en 2050 avec un niveau de performance à atteindre renforcée chaque décennie, de telle sorte que le parc global concerné vise à réduire ses consommations d’énergie finale d’au moins 60 % en 2050 par rapport à 2010, mesurées en valeur absolue de consommation pour l’ensemble du secteur. L’objectif de performance finale est fixé, afin que les acteurs économiques puissent anticiper la valorisation « verte » à long terme. Des décrets en Conseil d’État fixent régulièrement et longtemps à l’avance les obligations concrètement imposées au secteur.

* l’amélioration du dispositif du tiers financement pour faciliter le financement des travaux ;

A l’issue d’un débat tendu, la commission a adopté l’article 6 sur le tiers-financement. L’amendement n° 2191 institue un régime dérogatoire à celui des établissements de crédit pour les « sociétés de tiers financement » dans lesquelles sont impliquées des collectivités locales et qui font l’avance du coût de travaux, dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique. Le tiers financement permet à un organisme, qui n’est pas une banque, d’avancer l’argent nécessaire à un investisseur, qu’il remboursera sur les bénéfices réalisés sur son projet. Le texte de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal donne la possibilité à des sociétés d’économie mixte de financer de cette manière certains travaux de rénovation énergétique réalisés par les particuliers sur leurs logements, qui pourront les rembourser grâce aux économies d’énergie réalisées. Ce mécanisme suscite des réserves de la part des banques qui estiment qu’il ne faut pas le généraliser mais le réserver aux projets les plus risqués. Les pouvoirs publics et les professionnels de la construction y voient cependant un moyen de relancer un secteur du bâtiment en crise. Banquiers, collectivités et investisseurs publics ont travaillé dans le cadre de la Conférence bancaire et financière pour la transition énergétique à un mécanisme satisfaisant.

Ces EPL ne seront pas soumises aux conditions d’agrément des établissements de crédit et des sociétés de financement, mais pourront avancer l’argent aux ménages pour leurs travaux, en se remboursant sur les économies d’énergie réalisées. Ce mécanisme avait suscité la réserve des banques lors de la conférence bancaire et financière pour la transition énergétique, la Caisse des Dépôts avait même pointé mi-septembre les difficultés juridiques pour sa mise en place. Les députés n’ont d’ailleurs pas résolu ces problèmes, puisqu’ils ont renvoyé à un décret l’établissement du régime prudentiel applicable à ces sociétés qui seront toutefois soumises à la supervision de l’Autorité de contrôle prudentiel.

* l’installation de dispositifs de mesure de consommation individuelle de chaleur, de froid ou d’eau chaude dans les immeubles ;

Amendements à l’article 7 sur les compteurs intelligents (n°2366 et sous-amendement n°2404)

Amendement n°2366 : Afin que les consommateurs puissent bénéficier d’une meilleure connaissance de leur consommation, les gestionnaires de réseau d’électricité et de gaz doivent mettre à la disposition des consommateurs des données de consommation, mais également permettre à chaque consommateur de construire son propre système d’alerte lié aux évolutions de sa consommation. Ce système permettrait à chaque consommateur de se fixer des objectifs de consommation et d’être alerté en cas de risque de dépassement. Ces services ne doivent pas donner lieu à facturation.

Sous-amendement n°2404 : Ce sous-amendement précise que, pour les consommateurs bénéficiant du tarif social d’électricité ou de gaz, la mise à disposition des données de comptage s’effectue au moyen d’un boîtier situé dans l’habitation. Ce boîtier met à leur disposition des données exprimées en euros. La conversion de données de comptage en données de consommation ne pose pas de problème particulier : il suffit de multiplier la quantité d’énergie consommée sur une période donnée – par exemple horaire – par le niveau du tarif réglementé de vente pour obtenir une estimation de la facture heure par heure. Une telle installation permettra aux consommateurs en situation de précarité énergétique de suivre l’évolution de leur consommation en temps réel et, ainsi, de pouvoir agir sur leur facture.

Le dispositif prioritairement destiné aux populations en précarité énergétique sera progressivement proposé à l’ensemble des utilisateurs (sous amendement n°2404).

Les députés ont enrichi le texte de plusieurs amendements sur le titre II. Les principaux sont :

* le maintien des aides publiques dédiées aux travaux d’amélioration de la performance énergétique dans les bâtiments existants lorsqu’il y a obligation de travaux ;

A savoir : des aides pour les ménages
En marge du projet de loi, des mesures en faveur des ménages sont prévues pour les aider à financer leurs travaux : un crédit d’impôt, accessible à tous, propriétaires occupants comme locataires, qui permet le remboursement de 30 % du montant des travaux de rénovation énergétique (aide jusqu’à 8 000 euros pour une personne seule et 16 000 euros pour un couple) ; l’éco-prêt à taux zéro pour atteindre chaque année 100 000 prêts et générer 4 millions d’euros de travaux par an.

* l’inscription de la performance énergétique dans les critères de décence d’un logement ;

« Il est essentiel de faire évoluer les critères de décence des logements afin d’y intégrer la performance énergétique », affirme l’amendement n°2386. Afin de permettre une mise en application efficace de cette mesure, il est proposé une mise en œuvre progressive ; le seuil de performance exigé sera relevé au fur et à mesure des années. Un décret en Conseil d’Etat définira le critère minimal à respecter et un calendrier de mise en œuvre échelonné

L’amendement n°1956 propose qu’à l’horizon 2030, tous les bâtiments privés résidentiels dont la consommation en énergie primaire est supérieure à 330 kilowattheures équivalent pétrole par mètre carré et par an doivent avoir fait l’objet d’une rénovation énergétique. Les bâtiments dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) correspond aux classes F et G sont concernés.

* la création d’un fonds de garantie pour la rénovation énergétique pour faciliter les travaux dans les logements pour les ménages à revenus modestes ;

L’amendement gouvernemental n°2363 à l’article 5, voté à l’unanimité des députés présents, crée un « fonds de garantie pour la rénovation énergétique » afin de faciliter ces travaux dans les logements.

« Peuvent faire l’objet de la garantie les prêts accordés aux personnes à titre individuel dès lors qu’elles remplissent une condition de ressources ainsi que les prêts collectifs régis par la loi n°65 557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis.

* la mise en œuvre de plateformes territoriales de la rénovation énergétique pour accompagner les ménages dans leurs travaux ;
Le service public de la performance énergétique de l’habitat crée par la loi du 15 avril 2013 demeure inerte, à défaut de rapport du Gouvernement précisant son contenu et ses modalités de mise en œuvre. L’amendement n° 2193 propose d’asseoir ce service public sur des plateformes territoriales de la rénovation énergétique. Portées par des EPCI, ces structures ont vocation réunir différents aspects de l’accompagnement des ménages aujourd’hui très fragmentés. L’analyse des dispositifs d’accompagnement actuellement en vigueur montre en effet que plus le service proposé aux ménages est intégré, plus il de passages à l’acte. Les Régions et l’ADEME accompagnent actuellement la création d’une cinquantaine de ces plates-formes en 2014 et d’une cinquantaine supplémentaire en 2015. A terme, une couverture satisfaisante du territoire implique la création d’environ quatre-cent plates-formes.

* la création d’un carnet de santé pour améliorer la connaissance d’un logement par son propriétaire ou occupant et favoriser la réalisation de travaux de performance énergétique.

Le carnet de santé numérique du logement mentionne l’ensemble des informations utiles à la bonne utilisation du bâtiment, à son entretien et à l’amélioration progressive de sa performance énergétique. Le carnet de santé numérique est obligatoire pour toute construction neuve dont le permis de construire est déposé à compter du 1er janvier 2017. Il sera étendu à tous les logements existants à compter du 1er janvier 2025 impose l’amendement n°1961.

* CEE :

Les députés ont refusé tous les amendements à l’article 8 sur les CEE, sauf deux amendements. Le premier (n°1488) flèche une partie du dispositif des CEE vers les ménages en précarité énergétique. Cette part sera déterminée par un arrêté. Le second propose de notifier, avant le 31 mars 2017, le montant de l’obligation pour la période 2018-20202.

(ndlr : les modalités qui régiront la 3e période des CEE débutant au 1er janvier prochain ne sont pas encore connues. Lors de l’examen parlementaire, Denis Baupin (EELV) et Bertrand Pancher (UDI) ont plaidé pour augmenter l’obligation 2015-2017, annoncée fin 2013 à 660 TWh cumac, dont une partie aura déjà réalisée au 31 décembre 2014, en tant que « surplus » de la 2e période. Alain Vidalies, représentant du gouvernement a clairement indiqué que le sujet était en cours d’arbitrage).

* Artisans
Aujourd’hui, les artisans et petites entreprises du bâtiment ont besoin d’une sécurisation juridique de la cotraitance pour recourir sans crainte à ce type de groupement afin de répondre aux besoins de leurs clients, et à la volonté du Gouvernement de rénover 500 000 logements. L’amendement n°1958 s’inscrit dans le prolongement des recommandations faites dans le cadre de la démarche de concertation « objectifs 500 000 ». Il prévoit un régime juridique protecteur en cas de cotraitance dans les marchés privés de travaux et de prestations de services d’un montant inférieur à 100 000 euros HT. Pour ces marchés, sont prévues des mentions obligatoires devant figurer dans le marché privé de travaux entreprises cotraitantes. Parmi ces mentions obligatoires figurent notamment l’exclusion de solidarité envers le maître de l’ouvrage ou la mission du mandataire commun, limitée à une mission de représentation des cotraitants – il aura pour rôle de transmettre les informations et de prévoir les interventions à réaliser avec les autres cotraitants pour la bonne gestion du marché signé en cotraitance, sans que cela constitue pour autant une mission de maîtrise d’oeuvre. L’objectif global est de permettre une modernisation du mode d’intervention et d’organisation des entreprises artisanales afin d’améliorer la compétitivité des entreprises et de les rendre plus solides face aux défis économiques actuels.

* Transports

Le développement et la diffusion de moyens de transport à faibles émissions de gaz à effet de serre et de polluants impliquent une politique de déploiement d’infrastructures dédiées. Le texte de loi fixe comme objectif l’installation, d’ici à 2030, d’au moins sept millions de points de charge installés sur les places de stationnement des ensemble d’habitations et autres types de bâtiments, ou sur des places de stationnement accessibles au public. Le déploiement de ces points de charge est favorisé en incitant les collectivités territoriales à poursuivre leurs plans de développement, en encourageant leur installation dans les bâtiments tertiaires et dans les bâtiments d’habitation et en accompagnant les initiatives privées visant à la mise en place d’un réseau à caractère national accessible, complémentaire du déploiement assuré par les collectivités.

Afin de réduire les impacts environnementaux de l’approvisionnement des villes et de leurs commerces, les expérimentations relatives à la problématique des « derniers kilomètres » seront soutenues et valorisées grâce à l’amendement n°881. Cela concerne notamment les créations d’espaces logistiques urbains, le transfert modal vers des modes doux : fer, fleuve pour les produits entrants, mais aussi transfret, fleuves et véhicules non polluant pour les échanges dans la ville.

L’amendement n°703 impose à l’État de définir une stratégie pour le développement des véhicules propres et des infrastructures d’avitaillement correspondantes. Cette stratégie concerne les véhicules fonctionnant à l’électricité, à l’hydrogène, aux biocarburants avancés, au gaz naturel dont le bio-méthane et le gaz naturel liquéfié, ainsi que le gaz de pétrole liquéfié. Elle est fixée par voie réglementaire et comporte une situation à date et fixe des objectifs de développement de ces véhicules et leurs infrastructures aux horizons de la programmation pluriannuelle de l’énergie. Elle définit des territoires et des réseaux routiers prioritaires pour le développement de ces infrastructures, cohérents avec une stratégie de déploiement ciblée pour certains types de véhicules propres.
La stratégie pour le développement des véhicules propres est soumise pour avis par le Gouvernement au Conseil national de la transition énergétique puis est transmise au Parlement.

Le développement et la diffusion des mobilités douces constituent une priorité au regard des exigences de la transition énergétique et impliquent une politique de déploiement d’infrastructures dédiées. Afin de permettre le recours du plus grand nombre à ces mobilités, la France se fixe un objectif de déploiement massif d’ici 2030 de voies de circulation douce et de stationnement dédié aux mobilités douces, en particulier de stationnement sécurisé pour les vélos. Le déploiement de ces mobilités douces est favorisé avec l’amendement n°160 : en incitant les collectivités territoriales à poursuivre leurs plans de développement, en encourageant les stationnements dédiés dans les bâtiments tertiaires et dans les bâtiments d’habitation.

Le titre II sur le bâtiment du projet de loi relatif à la transition énergétique est adopté

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 06:42
Nouveau crédit d’impôt développement durable très attractif…

Nouveau crédit d’impôt développement durable très attractif…

Dans le cadre du plan de relance de la construction de logement et plus particulièrement dans celui du projet de loi sur la transition énergétique, la ministre de l'écologie a annoncé une réforme du CIDD (Crédit d'Impôt Développement Durable) dès le 1er septembre 2014, avec un taux unique de réduction d’impôt de 30 %, au lieu de 15 ou 25 %, sans obligation de réaliser un bouquet de travaux.

Plus motivant, le nouveau CIDD propose donc 30 % pour les travaux d’économie d’énergie sans aucune condition de ressources dès qu’on engage ces travaux.

Fixé à 25 % et conditionné à la réalisation d’un bouquet de travaux, le crédit d’impôt qui était en place depuis le 1er janvier 2014 disparaît donc de fait. Désormais c’est 30 % pour tout le monde et dès la première intervention, pour tous les travaux qui ouvrent droit au crédit d’impôt développement durable. Ce peut être le changement de chaudière, l’installation d’un poêle à bois, l’isolation des combles, le remplacement des fenêtres, la régulation du chauffage, ou toute autre intervention destinée à faire des économies d’énergie. Autre évolution, tous les ménages y ont droit, plus aucune condition de ressources n’est fixée.

Une facture qui s’allège de 30 %, ce nouveau crédit d’impôt devient à coup sûr très motivante.

L’association de Consommateurs Que Choisir appelle donc à la vigilance car il risque de susciter l’appétit des réseaux et des professionnels à l’affût de profits faciles. Le crédit d’impôt soumis à l’exigence du bouquet de travaux avait quelque peu calmé les ardeurs des spécialistes du démarchage téléphonique, de la vente à domicile et des prix prohibitifs. Celui-ci risque de relancer les effets d’aubaine, les équipements vendus pour la marge qu’ils procurent plus que pour répondre au besoin du client. L’important est d’engager les travaux les plus efficaces pour réduire sa facture de chauffage, il faut garder cet objectif à l’esprit en toutes circonstances, en particulier face à un commercial tenace et convaincant !

Le Crédit d’Impôt développement durable (CIDD)

Le crédit d’impôt développement durable est simplifié et renforcé à hauteur de 30 % du coût des travaux, jusqu’à 16 000 euros de travaux pour un couple, et dès la première opération ;

Accessible à tous (propriétaires occupants comme locataires), le crédit d'impôt développement durable (CIDD) vous permet de déduire de vos impôts une part des dépenses d’équipement et/ou de main d'oeuvre pour certains travaux de rénovation énergétique.

A compter du 1er janvier 2015, pour bénéficier de cette aide, vous devrez faire appel à des professionnels qualifiés RGE (Reconnu Garant de l'Environnement).

Vous serez ainsi assuré de la qualité des travaux. Pour trouver des professionnels RGE près de chez vous, nous vous invitons à utiliser le service d'annuaire des professionnels RGE.

Pour en savoir plus sur le CIDD, prenez rendez-vous avec un conseiller près de chez vous en appelant le 0 810 140 240 ou grâce à la carte des Points rénovation info service.

Les dépenses d’équipements concernés par le CIDD :

Le crédit d’impôt concerne les dépenses d’acquisition de certains équipements fournis par les entreprises ayant réalisé les travaux et/ou de main d’œuvre pour certains travaux d’isolation. Ces équipements et matériaux doivent satisfaire à des critères de performance.

- isolation des parois opaques (murs) ;

- isolation des parois opaques (toitures) ;

- isolation des parois vitrées ;

- équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire (ECS) fonctionnant au bois ou autre biomasse ;

- équipements de production d’ECS fonctionnant à l’énergie solaire ou avec une pompe à chaleur ;

- chaudières à condensation ou à micro-cogénération, équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (pompe à chaleur, énergie hydraulique ou biomasse, énergie éolienne).

D’autres équipements peuvent bénéficier d’aides sous conditions :

- isolation thermique des planchers bas ;

- volets isolants ou portes d’entrées donnant sur l’extérieur ;

- régulation et programmation du chauffage ;

- calorifugeage ;

- raccordement à un réseau de chaleur ;

- réalisation d’un diagnostic de performance énergétique (DPE).

Il a été étendu aux compteurs individuels de chauffage et d’eau chaude, pour permettre à chacun de mieux maîtriser ses consommations, ainsi qu’aux points de recharge de véhicules électriques, pour accompagner leur développement ;

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 06:42
Optimiser son investissement grâce à une acquisition hors taxe pour les installations solaires comprises entre 3 et 9 KWc

Optimiser son investissement grâce à une acquisition hors taxe pour les installations solaires comprises entre 3 et 9 KWc

Sur le site d’EDF ENR, dont l’activité est présente essentiellement sur le marché du solaire photovoltaïque en toitures, trône actuellement une campagne publicitaire dont l’argumentaire de vente formule un slogan choc : « L’Etat vous rembourse jusqu’à 7000 euros sur votre installation solaire ».

Au premier coup d’œil, cette présentation paraît attractive, mais à y regarder plus prêt, l’est-elle aussi alléchante.

Le petit astérisque à peine visible nous en dit plus et évoque notamment un crédit de TVA. Ces 7000 euros représenteraient donc un remboursement de TVA sur une installation de 9 kWc qui coûterait 35 000 euros TTC. Mais comment cela fonctionne ?

Nous avons demandé à Nicolas Priest, patron d’Inelys solaire, un cabinet spécialisé dans la gestion fiscale des producteurs d’énergies nouvelles, de nous expliquer le fonctionnement de cette optimisation fiscale qui a connu un trou d’air en début d’année 2014. En cause, l’avis d’une commission en décembre 2013 qui, dans le cadre d’une récupération de TVA, assimilait le producteur d’énergie solaire à un commerçant et donc soumis au RSI (Régime Spécial des Indépendant). Autant dire que l’avantage devenait un handicap insurmontable une fois soumis à cotisations sociales. Pendant deux mois, la profession a tremblé. Entre la baisse régulière des tarifs et cette option de récupération de TVA devenue caduque, le marché déjà déprimé devenait un véritable champ de ruines.

« Heureusement, au bout de deux mois, nous avons eu la confirmation de Bercy qu’il ne fallait pas tenir compte de cet avis. Au début du mois de mars, la procédure de récupération de TVA pour les particuliers qui s’équipaient avec des installations entre 3 et 9 kWc a pu reprendre au grand soulagement de la profession » confie Nicolas Priest. Le particulier qui acquiert des générateurs solaires d’une puissance comprise entre 3 KWc et 9 KWc peut ainsi récupérer la TVA sur son investissement. « La demande de remboursement de TVA est faite trimestriellement par notre cabinet. Le montant de la TVA est viré directement par le centre des impôts sur le compte bancaire de l’investisseur. Les équipes d’Inelys Solaire se chargent d’accomplir toutes les démarches auprès des impôts » poursuit-il.

Pour récupérer la TVA, le particulier qui investit s’affilie au régime fiscal BIC non professionnel via quelques formalités. Ce régime permet d’être assujetti à la TVA et donc de la récupérer tout au long de la vie de l’installation sur l’ensemble des factures émises (monitoring, maintenance, comptabilité etc.). Il permet également de déduire les amortissements des panneaux solaires et les intérêts d’emprunt qui génèrent une production déficitaire, ce qui exonère l’investisseur d’impôt et de CSG-RDS au moins pendant les dix premières années (dans le cas d’un prêt sur dix ans). Seul inconvénient de ce régime, le propriétaire de l’installation doit chaque année produire une liasse fiscale à l’administration. Cette prestation réalisée par un cabinet comptable peut-être récupérable sous la forme d’une réduction d’impôt. « C’est pourquoi nous ne préconisons ce régime qu’aux personnes imposables à l’IR à hauteur de plus de 500 euros annuels. Pour les retraités non imposés par exemple, ce régime n’est absolument pas pertinent même s’il permet de récupérer la TVA dans un premier temps, il grève ensuite les revenus de l’installation sur le long terme » informe Nicolas Priest. Avant de se lancer dans une quelconque optimisation fiscale, il est plus prudent de consulter des spécialistes !

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 06:44
Accession à la propriété : renforcement du prêt à taux zéro

Accession à la propriété : renforcement du prêt à taux zéro

Dans le cadre des mesures de relance de la construction annoncées le 25 juin dernier, Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires, a publié ce jour un décret pour renforcer le prêt à taux zéro (PTZ) à partir du 1er octobre prochain dans les zones où son effet de levier est le plus grand.


Les conditions d'attribution et les modalités des prêts à taux zéro pour la primo-accession à la propriété sont revues afin de rééquilibrer l'aide entre les différentes zones géographiques. Sont ainsi modifiés les plafonds de ressources, les quotités de prêt, les plafonds d'opération ainsi que les profils de remboursement, avec notamment pour effet de renforcer l'aide dans les zones B1, B2 et C et d'augmenter le nombre de bénéficiaires dans les zones B2 et C.


Le décret est accompagné de l'étude d'impact prévue à l'article 244 quater V du code général des impôts. Cette étude montre que les modifications applicables aux prêts à taux zéro émis à compter du 1er octobre 2014 assurent, pour l'année 2014, le respect du plafond de dépense générationnelle fixé à 820 M€.


Les nouvelles dispositions prévoient ainsi l’augmentation du plafond de ressources selon la composition du ménage. Pour apprécier l’éligibilité du ménage au PTZ en zones peu et moyennement tendues, le plafond de ressources est augmenté afin d’élargir l’accès au dispositif à plus de ménages. Ainsi, dans une zone moyennement tendue, le plafond de ressources pour une famille de 4 personnes passe de 40.000 à 48.000 euros.


De nouveaux barèmes vont permettre aux emprunteurs de bénéficier d’un prêt plus avantageux. Les tranches des ressources qui déterminent les conditions de remboursement de prêt sont relevées en zones peu et moyennement tendues. De plus, la durée du prêt pour certaines tranches de ressources sera plus longue que dans le dispositif précédent, et la période pendant laquelle le début du remboursement du PTZ est différé sera allongée.


Le relèvement des montants du prêt à taux zéro accordé aux ménages dans les zones moins tendues tient compte de la réalité des coûts de l’accession. A titre d’exemple, les plafonds applicables pour une famille de 4 personnes passent de 158.000 € à 200.000 € en zone C, de 172.000 € à 220.000 € en zone B2, de 234.000 € à 270.000 € en zone B1.


Ces améliorations permettront de passer de 44.000 à 75.000 PTZ par an et de bénéficier à un plus grand nombre de ménages modestes et de classe moyenne.

En pratique : le nouveau prêt à taux zéro :

À Saint-Étienne, une famille de trois enfants avec 5 000 euros de revenus par mois pourra bénéficier du prêt à taux zéro pour acquérir une maison d’une valeur de 260 000€ (ils n’étaient pas éligibles avant).

Elle pourra emprunter 53 000 euros à 0% d’intérêt sur 12 ans Le coût total de leurs emprunts baissera de 11 700 euros sur 18 ans. Par ailleurs, le projet d’accession des ménages pourra être sécurisé par une garantie sur le prêt à taux zéro.
A partir du 1er janvier 2015, le prêt à taux zéro sera ouvert à l’achat de logements anciens sur quelques zones ciblées pour favoriser la revitalisation des bourgs ruraux. Ce dispositif sera conditionné à des travaux de rénovation, afin de permettre l’acquisition et la réhabilitation d’un logement existant. Cette évolution nécessite des modifications du cadre législatif qui seront proposées au Parlement à l’automne dans le cadre du projet de loi de finances pour 2015.

Les nouveaux plafonds de ressources selon la composition des ménages :

 

NOMBRE DE PERSONNES

ZONE A

ZONE B1

ZONE B2

ZONE C

1

36 000 €

26 000 €

24 000 €

22 000 €

2

50 400 €

36 400 €

33 600 €

30 800 €

3

61 200 €

44 200 €

40 800 €

37 400 €

4

72 000 €

52 000 €

48 000 €

44 000 €

5

82 800 €

59 800 €

55 200 €

50 600 €

6

93 600 €

67 600 €

62 400 €

57 200 €

7

104 400 €

75 400 €

69 600 €

63 800 €

8 et plus

115 200 €

83 200 €

76 800 €

70 400 €

 

Les nouveaux seuils des tranches seront à titre d’exemple les suivants pour les personnes célibataires :

 

TRANCHE

ZONE A

ZONE B1

ZONE B2

ZONE C

1

<= 20 000 €

<= 18 000 €

<= 15 000 €

<= 13 000 €

2

<= 22 000 €

<= 19 500 €

<= 16 500 €

<= 14 000 €

3

<= 25 000 €

<= 21 500 €

<= 18 000 €

<= 15 000 €

4

<= 28 000 €

<= 23 500 €

<= 20 000 €

<= 18 500 €

5

<= 36 000 €

<= 26 000 €

<= 24 000 €

<= 22 000 €

 

Les nouveaux profils de remboursement seront les suivants :

 

TRANCHE

CAPITAL DIFFÉRÉ

DURÉE DE LA PÉRIODE 1

DURÉE DE LA PÉRIODE 2

1

100 %

14 ans

11 ans

2

100 %

7 ans

18 ans

3

100 %

5 ans

15 ans

4

0 %

16 ans

?

5

0 %

12 ans

?

 

Les nouveaux plafonds d’opération selon la zone et la composition des ménages :

 

NOMBRE DE PERSONNES

ZONE A

ZONE B1

ZONE B2

ZONE C

1

150 000 €

135 000 €

110 000 €

100 000 €

2

210 000 €

189 000 €

154 000 €

140 000 €

3

255 000 €

230 000 €

187 000 €

170 000 €

4

300 000 €

270 000 €

220 000 €

200 000 €

5 et plus

345 000 €

311 000 €

253 000 €

230 000 €

 

Décret n° 2014-889 du 1er août 2014 relatif aux prêts ne portant pas intérêt consentis pour financer la primo-accession à la propriété (JORF n°0180 du 6 août 2014 page 13026 - texte n° 52)

 

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 06:42
Zonage «A/B/C» dans le cadre de la relance de la construction de logements

Zonage «A/B/C» dans le cadre de la relance de la construction de logements

Le Ministère du Logement et de l’Égalité des territoires a publié ce jour l'arrêté de révision classant les communes par zones géographiques dites A/B/C, applicable à certaines aides au logement dont l’application entrera en vigueur dès le 1er octobre prochain.

Le zonage ABC concerne plusieurs dispositifs du logement, dont les paramètres varient en fonction de chaque zone. Figurent parmi ces dispositifs notamment l’investissement locatif, le logement intermédiaire, le Prêt à Taux Zéro (PTZ), le Prêt Social Accession Location (PSLA) et le prêt d’accession sociale (PAS) à la propriété.

Néanmoins, les démarches dont le permis de construire aurait été déposé avant le 1er octobre 2014 ne sont pas remises en cause et pourront bénéficier du dispositif d'aide à l'investissement locatif pour les particuliers dans les communes qui seraient déclassées en zone B1 ou B2, avec, pour les communes déclassées en B2, un délai complémentaire de trois mois.


Ce nouveau zonage sera effectif au 1er janvier 2015 concernant le bénéfice des aides de l'Agence nationale de l'habitat, le « Borloo ancien », le prêt locatif intermédiaire, la TVA réduite en zone ANRU, les dispositifs liés à la promotion HLM, et l'appréciation des plafonds de ressources pour les nouveaux logements intermédiaires détenus par les organismes HLM dans le cadre de leur service d'intérêt économique général. Il sera enfin applicable pour les agréments de prêt social de location-accession au 1er février 2015.

La révision du zonage permet à ces dispositifs d’être mieux adaptés aux réalités du marché. Environ 1200 communes (représentant une population de 10 millions d’habitants) se retrouvent reclassées, notamment Lyon, Lille et Marseille (reclassées en zones A).


A titre d'exemple, ce nouveau zonage permettra de renforcer le dispositif d'investissement locatif et la construction de logements intermédiaires dans les zones tendues destinés aux classes moyennes.


Arrêté du 1er août 2014 pris en application de l'article R. 304-1 du code de la construction et de l'habitation (JORF n°0180 du 6 août 2014 page 13029 - texte n° 54)

Télécharger la liste des communes simplifiée (Excel- 5.1 Mo)

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 06:42
La signature du décret sonne l’entrée en vigueur du dispositif d’éco-conditionnalité (Eco-PTZ et CIDD)

La signature du décret sonne l’entrée en vigueur du dispositif d’éco-conditionnalité (Eco-PTZ et CIDD)

Ségolène Royal et Sylvia Pinel ont signé le décret n° 2014-812 du 16 juillet 2014 qui permet l’entrée en vigueur du dispositif d’éco-conditionnalité pour les aides publiques de l’Etat destinées aux travaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments anciens. À partir du 1er septembre pour l’Eco-PTZ, et du 1er janvier 2015 pour le CIDD.

Attendu depuis quelques semaines, les textes mettant en place l’éco-conditionnalité des aides publiques à la rénovation thermique des logements sont enfin parus. Le décret n° 2014-812 du 16 juillet 2014 « pris pour l’application du second alinéa du 2 de l’article 200 quater du code général des impôts et du dernier alinéa du 2 du I de l’article 244 quater U du code général des impôtsCrédit d’impôt / travaux » et les deux arrêtés du 16 juillet l’un « relatif aux conditions d’application de dispositions concernant les avances remboursables sans intérêts destinées au financement de travaux de rénovation » (Eco-Ptz) et l’autre « relatif aux critères de qualifications requis pour le bénéfice du crédit d’impôt développement durable et des avances remboursables sans intérêts » (le CIDD ) ont été publiés au Journal Officiel du 17 juillet.

Ségolène ROYAL et Sylvia PINEL ont signé un décret qui permet l’entrée en vigueur du dispositif d’éco-conditionnalité pour les aides publiques de l’Etat destinés aux travaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments anciens.

Les objectifs de cette mesure :

- sécuriser les particuliers qui souhaitent s’engager dans des travaux d’économies d’énergie sur la qualité et la compétence des professionnels ;

- soutenir la formation des artisans et professionnels aux travaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments anciens.

Pour bénéficier des aides, et être assurés de la qualité des travaux effectués, les particuliers devront faire appel aux professionnels qualifiés « Reconnu garant de l’environnement » (RGE).

Pour l’éco-PTZ, cette obligation s’appliquera à partir du 1er septembre 2014. L’objectif du gouvernement est de faciliter la distribution de ces éco-prêts à taux zéro (« éco-PTZ ») en simplifiant les procédures bancaires, et de passer de 30 000 à 100 000 prêts distribués par an.

Pour le crédit d’impôt développement durable (CIDD), à compter du 1er janvier 2015. En Outre mer, l’éco-conditionnalité entrera en vigueur au 1er octobre 2015 pour les deux aides.

Les ménages engageant un projet de rénovation sont donc invités à choisir des professionnels RGE dès cet été.

Comme Ségolène Royal l’a annoncé le 18 juin lors de la présentation du projet de loi de programmation pour un nouveau modèle énergétique français, les aides publiques vont être renforcées :

- pour les travaux engagés entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre 2015, l’allègement fiscal sera simplifié et renforcé à hauteur de 30 % du montant de ces travaux, dès la première opération réalisée (dans la limite de 8 000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple) ;

- un « chèque énergie » va venir compléter le programme « Habiter mieux » de l’Anah pour aider les ménages aux revenus modestes à faire face à leurs factures d’énergie ;

- le tiers-financement sera facilité : les sociétés régionales seront mobilisées pour permettre d’avancer le coût des travaux aux particuliers.

Sylvia Pinel a par ailleurs annoncé que :

- les artisans RGE, désormais en mesure d’attester de l’éligibilité de ces travaux qu’ils réalisent, pourront, s’ils le souhaitent, recourir à un tiers-vérificateur ;

- le microcrédit accompagné de rénovation énergétique pour les ménages modestes sera expérimenté d’ici la fin de l’année dans plusieurs départements, en partenariat avec le réseau des Sociétés anonymes coopératives d’intérêt collectif pour l’accession à la propriété (SACICAP) ;

- le cadre juridique des sociétés de tiers-financement, prévu par la loi ALUR, sera prochainement précisé par décret.

Un annuaire en ligne pour identifier les professionnels RGE sur renovation-info-service.gouv.fr :

Aujourd’hui, environ 18 000 entreprises sous le signe RGE sont réparties en France. Pour être titulaire d’un signe de qualité, l’entreprise de travaux doit disposer d’une qualification professionnelle, démontrer sa compétence en efficacité énergétique et se soumettre à des contrôles.

Sur le site renovation-info-service.gouv.fr, un annuaire regroupant les coordonnées de tous les professionnels et artisans qualifiés « RGE » a été mis en ligne. Il s’agit d’un outil pratique et facile à utiliser pour les particuliers, avec des entrées par zone géographique, par typologie de travaux, ou encore un annuaire inversé qui permet de savoir dans quel domaine une entreprise est compétente.

Cet annuaire permet de trouver des entreprises à même de proposer une offre globale afin de mener à bien un projet complet de rénovation, comprenant :

- un état des lieux technique du bâtiment existant et une évaluation de la performance énergétique avant travaux ;

- la conception, le suivi, le contrôle et la coordination de l’ensemble des travaux ;

- la réalisation d’une évaluation de la performance énergétique après travaux attestant de l’amélioration obtenue.

L’annuaire est mis à jour en temps réel par les cinq organismes de qualification accrédités à délivrer la marque RGE : Qualibat, Qualiy’ENR, Qualifelec, Certibat et Cequami.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 06:42
Quelles priorités pour relancer un secteur du bâtiment proche du déclin….

Quelles priorités pour relancer un secteur du bâtiment proche du déclin….

Alors que les services statistiques du ministère du développement durable, (SOeS), viennent de publier les chiffres alarmants sur les mises en chantier de logements neufs en France qui poursuivent leurs longues décroissances, Sylvia Pinel, ministre du Logement, a présenté en Conseil des ministres une série de dispositifs visant à relancer le secteur de la construction.

© Source : SOeS, Sit@del2 - Cumulés sur douze mois, le nombre de logements autorisés à la construction (389 400 unités) diminue de 20,7 %.

© Source : SOeS, Sit@del2 - Cumulés sur douze mois, le nombre de logements autorisés à la construction (389 400 unités) diminue de 20,7 %.

PRIORITÉ 1 : FAVORISER L’ACCESSION À LA PROPRIÉTE

* Renforcer le prêt à taux zéro (PTZ) sur les zones où son effet de levier est le plus grand pour les classes moyennes et modestes. Le montant de l’achat pris en compte et la quotité du prêt seront relevés, le plafond de revenu sera élargi pour les classes moyennes, et le remboursement différé sera allongé pour les plus modestes.

* Ouvrir le prêt à taux zéro à l’achat de logements anciens à réhabiliter sur quelques territoires en milieu rural pour favoriser la revitalisation des centres bourgs. Conditionné à des travaux de rénovation, il permettra de mieux prendre en compte la situation de ménages qui souhaitent acquérir un logement existant et le rénover. Les modalités seront précisées dans le projet de loi de finances pour 2015.

* Sécuriser l’accession sociale à la propriété des classes moyennes et modestes en harmonisant les barèmes du prêt à taux zéro et du prêt d’accession sociale. L’augmentation des plafonds PAS (prêt accession sociale) permettra à davantage de ménages modestes primo-accédants d’êtres bénéficiaires de la garantie publique. Ils seront alignés sur ceux du PTZ pour plus de cohérence et de simplicité.

Ces évolutions permettront d’augmenter de plus de 60% le nombre de PTZ distribués, qui passera de 44 000 à plus de 70 000 annuels.

Quelles priorités pour relancer un secteur du bâtiment proche du déclin….

PRIORITÉ 2 : SIMPLIFIER LES RÈGLES DE CONSTRUCTION ET DEVELOPPER L’INNOVATION

Leviers d’action

* 50 premières mesures de simplification de la réglementation. Elaborées avec les professionnels, ces mesures permettront de faire baisser les coûts de construction et de faciliter la conception des projets. Elles concernent notamment les questions de confort et d’hygiène, de sécurité incendie, de solidité, de lutte contre les termites, d’accessibilité... Elles seront proposées aux instances consultatives obligatoires dès cet été pour une mise en œuvre à l’automne au plus tard.

L’exercice de simplification ne doit pas être un exercice ponctuel mais une préoccupation permanente. Si les mesures concernent essentiellement les normes existantes, certaines visent également à agir sur les normes à venir :

* Ouverture d’un espace dédié sur le site Internet du ministère du Logement et de l’Egalité des territoires, qui permettra dès cet été aux professionnels et à l’ensemble des acteurs de continuer à faire remonter leurs propositions pour simplifier encore la réglementation.

* Installation du conseil supérieur de la construction pour réguler le flux de règles et normes à venir. Réunissant l'ensemble des professionnels, il évaluera l'impact économique de toute nou- velle règle concernant la construction et veillera à la bonne articulation des réglementations entre elles. Les professionnels de la construction seront par ailleurs mieux associés à la gouvernance de l'élaboration des normes, dont plus de 4 000 concernent le bâtiment.

Il s’agit maintenant d’aller plus loin dans la continuité des travaux du conseil de la simplification : l’article 7 du projet de loi habilitant le Gouvernement à simplifier la vie des entreprises, présenté le mercredi 25 juin 2014 en conseil des ministres, permet de conforter une approche opérationnelle de l’aménagement des zones urbaines.

Ces dispositions sont destinées à :

* déterminer des modalités de participation du public, alternatives à l’enquête publique, pour les décisions de permis de construire ou d’aménager, portant sur certains projets soumis à étude d’impact. L’objectif est de parvenir à une accélération de la réalisation des constructions et des aménagements concernés, tout en maintenant une participation du public aux décisions d’urbanisme, qui doit être proportionnée au niveau d’incidence des projets concernés sur l’environnement. Des modalités moins longues et plus modernes que l’enquête publique peuvent donc utilement être mobilisées ;

* élargir le champ d’application des dérogations aux documents d’urbanisme pour faciliter la réalisation de projets dans les secteurs où le foncier est rare et où les projets de construction sont soumis à davantage de contraintes ;

* réduire les obligations de création de parking dans les zones tendues et bien desservies par les transports. Il s’agit d’étendre le champ de la réglementation existante qui limite l’obligation de réaliser des aires de stationnement, lors de la construction ou la transformation de logements locatifs, à une place par logement. Elle s’appliquera aussi aux résidences étudiantes et aux établissements d’hébergement pour personnes âgées, et s’accompagnera d’une réduction de la norme pour toutes les constructions de logements situées à moins de 500 m d’une gare ou d’une station de transport collectif guidé.

* favoriser le développement de projets de construction de logements dans les zones à dominante commerciale, par l’établissement d’un bonus de constructibilité, sous réserve de bonne desserte par les transports en commun et de mixité fonctionnelle. Il s’agit d’encourager les constructions sur plusieurs niveaux et d’améliorer la qualité urbaine des zones commerciales en leur permettant d’accueillir d’autres fonctions.

En ce qui concerne le développement de l’innovation, les leviers d’action sont :

* Lancement dès cet été de l’appel à manifestation d'intérêt « méthodes industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments » par l’Ademe pour développer des procédés constructifs innovants

Dans le domaine du bâtiment, des méthodes prometteuses sont développées pour permettre de construire ou de rénover des logements, mais de nombreux freins existent pour leur diffusion. Cet appel à manifestation d’intérêt a pour objectif de développer de nouvelles solutions technologiquement et économiquement viables pour un déploiement à grande échelle de la rénovation énergétique du parc immobilier français. Il favorisera également l’expérimentation de nouvelles façons de construire. Ces solutions innovantes doivent permettre une réduction forte des besoins des usages énergétiques, des impacts environnementaux, ainsi que des temps d’intervention sur chantier et donc des coûts de la construction.

Exemples : utilisation d’imprimantes 3D, recours aux techniques du numérique dans l’élaboration des maquettes, etc.

* Lancement avec les acteurs de la construction des travaux sur le label de performance environnementale des bâtiments

Alors que la réglementation actuelle se concentre sur le seul critère de la consommation énergétique des bâtiments, une expérimentation achevée en 2013 sur un grand nombre de bâtiments a montré la nécessité de prendre en compte les différents impacts environnementaux, sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment : ressource en eau, déchets, changement climatique... Il s’agit ainsi d’éviter les transferts de pollutions d’un impact à un autre et de pouvoir envisager des bâtiments encore plus efficaces, qu’ils soient à énergie positive, bas carbone ou hautement recyclables.

Les travaux pour l’amélioration de la performance environnementale des bâtiments neufs vont ainsi être engagés dès septembre 2014. Cette démarche sera progressive et entièrement volontaire. Elle aboutira au 1er trimestre 2015 à la mise en place d’un affichage environnemental des bâtiments. A moyen terme, l’analyse des résultats obtenus donnera lieu à un label volontaire qualifiant le bâtiment à faible impact environnemental.

* Installation de plates-formes de l'innovation pour le bâtiment sur l’ensemble du territoire, à l'image de l'expérience pionnière menée entre l'Alsace et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB).

Un réseau territorial partenarial d’accompagnement des innovateurs dans le bâtiment sera développé en renforçant la pédagogie sur les dispositifs d’évaluation à l’aptitude à l’emploi des produits et procédés. Ce réseau s’associera pleinement aux plateformes locales du bâtiment, et devra permettre une fluidification de l’accès au marché des produits innovants et la détection précoce des produits à haut potentiel d’export notamment.

Par exemple, le CSTB a mis en place un partenariat en octobre 2013 avec Alsace EnergieVie, qui est un pôle de compétitivité dédié à l’efficacité énergétique dans le bâtiment et orienté vers l’objectif du bâtiment à énergie positive (BEPOS). Le CSTB pourrait se voir confier la responsabilité de développer et d’animer un tel réseau ayant comme objectif de fournir sur tout le territoire un accompagnement de qualité au plus près des innovateurs.

* Nomination d’un ambassadeur du numérique dans le bâtiment pour diffuser ces techniques dans les procédés de conception et faciliter le travail collaboratif. Bertrand Delcambre, président du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), est nommé ambassadeur du numérique dans le bâtiment. Il sera chargé de définir et de mettre en œuvre un programme opérationnel pour développer les applications et innovations numériques dans le processus de construction. L’utilisation des outils numériques dans le bâtiment permettra de moderniser le processus de construction et les coopérations entre les acteurs, d’améliorer la qualité sur les chantiers et de réduire les coûts de construction. Ces outils, et notamment le « Bâtiment et Informations modélisées » (BIM), permettront également aux maîtres d’ouvrage de disposer de possibilités accrues pour s’approprier leurs projets avant réalisation et pour mieux anticiper les risques, les nécessités et les coûts de l’exploitation future.

Quelles priorités pour relancer un secteur du bâtiment proche du déclin….

PRIORITÉ 3 : SOUTENIR LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX ET CRÉÉR UNE NOUVELLE OFFRE DE LOGEMENTS

INTERMÉDIAIRES EN ZONES TRÈS TENDUES

* Mobilisation de l’Etat en lien avec le mouvement HLM et la Fédération des Promoteurs Immobiliers pour soutenir les projets retardés, et un suivi opérationnel à haut niveau, mobilisant les Préfets concernés, recherchera les solutions adaptées pour débloquer ces projets.

* Fermeté de l’Etat vis-à-vis des communes n’ayant pas atteint le seuil de la loi SRU et n’ayant pas fourni suffisamment d’efforts de rattrapage au cours des 3 dernières années. Le cas échéant, une majoration de leur pénalité sera déterminée. La loi SRU et la loi du 18 janvier 2013 portant le seuil obligatoire de 20% à 25%, constituent un formidable moteur de solidarité permettant de dynamiser la construction de logements sociaux. Le Gouvernement restera extrêmement vigilant sur son application et sera ferme sur les modalités d’application des majorations aux communes carencées.

* Appel à projets pour créer des logements accessibles aux personnes les plus fragiles « prêt locatif aidé d’intégration adapté » (programme de logements très sociaux à loyer très bas) financé par les pénalités versées par les communes déficitaires en logements sociaux. Il s’agit de créer une nouvelle offre de logements PLAI très sociaux destinée aux ménages les plus modestes. La ministre a lancé fin mai le deuxième appel à projets « PLAI adaptés ». Ce programme vise à la production annuelle de 3 000 logements PLAI adaptés, dont au moins 2 000 dès 2014.

* Soutien par l’Etat d’un programme de production de logements accompagnés (résidences sociales, pensions de famille) à destination des ménages les plus modestes. Le pacte signé entre l’Union sociale pour l'habitat (USH) et l’Etat le 8 Juillet 2013, vise à la mise en place de 10 000 logements sociaux accompagnés en trois ans. Un appel à projet a été lancé à cet effet le 30 mars 2014 au sein du secteur HLM, les premiers projets seront sélectionnés durant l’été. Par ailleurs, 1 000 nouvelles places de pension de famille, à destination de personnes à faible niveau de ressources, dans une situation d’isolement ou d’exclusion lourde, et dont la situation sociale et psychologique, voire psychiatrique, rend impossible à échéance prévisible leur accès à un logement ordinaire, doivent être créées en 2014.

* Un accord national d’engagement sur la qualité de service dans le logement social entre l'USH et l’Etat pour favoriser le lien social et le vivre ensemble des habitants. Il aura pour objectif d’améliorer concrètement la vie quotidienne des locataires des immeubles sociaux en fixant des objectifs sur plusieurs thématiques ciblées, notamment :

- Le développement du lien social

- La diminution des charges pour améliorer le pouvoir d’achat des locataires

- La rénovation du bâti

- L’amélioration de la sécurité

- La réduction des nuisances sonores

- L’adaptation des logements pour la prise en compte du vieillissement et du handicap

- Le développement d’une offre innovante et adaptée pour l’accueil des jeunes.

Pour favoriser l’émergence d’une nouvelle offre de logements, le plan prévoit 6 actions :

* Mise en place effective d’un cadre juridique pour le logement intermédiaire. Le projet de loi de ratification de l’ordonnance sur le logement intermédiaire du 20 février 2014 sera déposé avant le 21 juillet 2014 au Parlement. Ce projet de loi prévoira des dispositions incitatives nouvelles, notamment la possibilité d’augmenter dans les documents d’urbanisme la constructibilité en cas de réalisation de logements intermédiaires.

* Définition des plafonds de ressources, de loyer et de prix, en locatif et en accession, du logement intermédiaire, dès cet été par décret. Les plafonds de loyer seront ceux qui s’appliquent au dispositif d’investissement locatif des particuliers et au régime fiscal de la loi de finances pour 2014, fixés pour être situés à environ 20% au-dessous du prix du marché, permettant une harmonisation et une lisibilité des dispositifs.

* Amélioration du dispositif d’investissement locatif, qui permet aujourd'hui à un investisseur de bénéficier d'une réduction d'impôt de 18% du prix d'acquisition en contrepartie d'engagements de sa part sur une durée de 9 ans (respect des plafonds de ressources pour le locataire et loyer pratiqué inférieur au prix du marché d'environ 20%). L'investisseur sera désormais incité à maintenir son logement dans ce dispositif pour une durée plus longue, en contre-partie d'un avantage supplémentaire. Cette prolongation sera optionnelle pour l'investisseur.

* Révision du zonage « A / B / C » afin de favoriser l’investissement locatif et la construction de logements en zones tendues. Le zonage permet d’identifier les zones tendues pour moduler les dispositifs financiers permettant l’accession à la propriété et la location.

* Renforcement des moyens d’action : l’Etat et la Caisse des dépôts, via la société nationale immobilière (SNI), prendront une part dans cet effort de construction en faveur du logement intermédiaire.

* Mobilisation des acteurs, notamment les investisseurs privés « long terme », en faveur d’un engagement massif sur le logement intermédiaire. Le Premier ministre, la ministre du Logement et de l’Egalité des territoires et le ministre des Finances et des Comptes publics réuniront ces acteurs en septembre.

Quelles priorités pour relancer un secteur du bâtiment proche du déclin….

PRIORITÉ 4 : RENFORCER LA MOBILISATION DU FONCIER

* Mobilisation des préfets qui seront chargés de faire émerger dans les régions où les besoins sont les plus criants, cinq projets de construction de logements, en lien avec l’ensemble des acteurs locaux, parmi les terrains qui ont déjà été identifiés.

* Installation de la Commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier pour assurer un pilotage resserré au niveau national de la mobilisation du foncier public, pour suivre et soumettre au bon niveau de décision les dossiers nécessitant un arbitrage. Elle identifiera les freins à lever pour renforcer encore l’efficacité du dispositif. Elle sera présidée par Thierry REPENTIN, sénateur de la Savoie.

* Renforcement de l’intervention des établissements publics fonciers, dont le rôle est essentiel pour mieux anticiper l’aménagement du territoire, grâce à la publication des nouveaux textes réglementaires qui les régissent. Les collectivités seront dispensées de l’obligation qu’elles avaient sur certains territoires de garantir les emprunts contractés par les EPF. Cette garantie n’était plus nécessaire compte tenu de la bonne gestion des EPF, mais elle freinait leur intervention et donc la mobilisation du foncier pour la construction.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 06:46
Des mesures d'incitation fiscale indispensables pour dynamiser les EnR citoyennes

Des mesures d'incitation fiscale indispensables pour dynamiser les EnR citoyennes

À l'aube de la conférence bancaire et financière de la Transition Énergétique, Énergie Partagée pointe deux grandes évolutions nécessaires pour une transition énergétique maîtrisée par les citoyens.

Le projet de loi sur la transition énergétique présenté la semaine dernière laisse entrevoir un soutien à l'implication citoyenne. Mais les mesures d'incitation fiscale restent indispensables pour donner l’élan à la dynamique.

L'obligation d'ouverture du capital aux riverains et aux collectivités

Le projet de loi prévoit de réserver une part du capital de toute société de projet d'énergie renouvelable (société commerciale, d'économie mixte ou coopérative) aux citoyens habitants dans la zone d'implantation. Déjà en vigueur au Danemark et en Belgique (voir encadré), cette disposition doit donner les moyens aux territoires et aux citoyens d'être associés à la fois sur le plan financier (et ainsi de bénéficier directement des recettes du projet), mais également de prendre part à la gouvernance du projet pour influer sur les décisions, par exemple, de dédier une part des bénéfices du projet à des travaux de rénovation énergétique.

Cet article de loi ouvre des perspectives intéressantes, mais des interrogations subsistent :

Quel pourcentage du capital réservé aux citoyens ? : la participation des citoyens et des collectivités doit leur offrir une réelle influence sur les décisions de la société de projet pour agir dans l’intérêt du territoire.

Quel périmètre de la zone ? : le périmètre devra tenir compte des spécificités démographiques et sociologiques des territoires français pour permettre de mobiliser suffisamment d’investisseurs. Ainsi, il conviendra de ne pas restreindre trop le périmètre et, si besoin, d’y associer des outils nationaux dédiés à la dynamisation des territoires.

Quelles modalités d’informations légales ? : la société de projet devra procéder à une information juste, large et étendue dans le temps (informations dans la presse locale, partenariat avec tissu associatif local, réunions d’informations) pour donner aux riverains la possibilité de se manifester.

Le décret devra être suffisamment clair sur la mise en œuvre de cette disposition pour qu'elle devienne un tremplin pour un développement massif d'énergies renouvelables mieux ancrées dans les territoires.

Traitement de défaveur en matière fiscale

Il est essentiel de donner envie aux citoyens d'investir dans les projets d’énergie renouvelable. Actuellement, l'investissement des particuliers dans le capital des PME est encouragé par des mesures fiscales, sur l’impôt sur le revenu et sur l’ISF.

Cependant, depuis la loi de finance 2011 et alors que la transition énergétique est une cause nationale de premier plan, les sociétés de production d'énergie qui vendent à un tarif réglementé leur production et celles exploitant des panneaux photovoltaïques sont exclues de ces dispositions fiscales.

Pourtant, les entreprises disposant de l’agrément « entreprise solidaire » qui exercent des activités immobilières ou financières peuvent bénéficier de ce dispositif fiscal.

Dans une première version du texte de loi, les sociétés œuvrant pour la transition énergétique étaient ajoutées à cette exception et pouvaient bénéficier du dispositif fiscal Madelin lié à l'impôt sur le revenu. Mais, dans la version finale du texte, il n’en est plus fait mention.

Les investissements dans les projets d'énergie renouvelable sont très capitalistiques et présentent des temps de retour longs. Il est difficile pour les petites structures citoyennes de lever les fonds nécessaires au développement du projet, d'autant que l'implication locale implique des coûts d'animation que n'ont pas à supporter les projets « classiques ». Il s’agit donc d’inciter les petits épargnants à se tourner vers ce type d’investissement en leur faisant bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu au même titre que les autres sociétés agréées « entreprises solidaires ».

Cette exclusion de l’avantage fiscal, telle que maintenue dans le projet de loi, complique la mobilisation du financement local de ces projets, en dépit des objectifs du gouvernement. Il est impératif de doter l’énergie citoyenne d’un levier fiscal apte à accompagner la dynamique.

“ Une troisième collecte citoyenne lancée le 22 septembre 2014

Après avoir collecté plus de 6,5 millions d'euros auprès de ses milliers de souscripteurs, Energie Partagée poursuit sa mission de relocaliser l'énergie relance une collecte nationale en faveur des projets collectifs de maîtrise de l'énergie et d'énergies renouvelables.

Plus d’une vingtaine sont déjà identifiés et ont besoin de financement ! Toute personne peut participer à la transition énergétique ! ”

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 06:44
Un passeport rénovation, propriété du logement, outil commun pour la définition d’une trajectoire de travaux à réaliser soit par étapes, soit globalement

Un passeport rénovation, propriété du logement, outil commun pour la définition d’une trajectoire de travaux à réaliser soit par étapes, soit globalement

Si la Cour des Comptes avait révélé l’absence d’une vision d’ensemble concernant la mise en œuvre du Paquet énergie-climat par la France, un think-tank « The Shift Project » qui avait souligné, en mars dernier, le manque d’efficacité de la politique de soutien en vue d’améliorer les performances énergétiques dans l’habitat existant, avait lancé des pistes pour impulser de grandes mesures.

Après plus d’un an de travaux sur la réflexion de la rénovation énergétique, « The Shift Project » vient de dévoiler ses propositions préliminaires à propos de la création d’un passeport rénovation énergétique. Le groupe de travail anticipe de nombreux bénéfices découlant de la mise en place de cet outil commun à l'ensemble des acteurs de la filière.

Partant du contexte qu’en France le secteur du bâtiment représente le quart des émissions de gaz à effet de serre et la moitié de la consommation d’énergie et que les décideurs politiques ont affiché des objectifs ambitieux avec notamment le chiffre de 500 000 rénovations par an, l’impératif est, selon le think-tank, de mettre en œuvre une politique adéquate en s’appuyant sur des mesures règlementaires incitatives et adaptées, un ajustement des aides financières et le développement d’outils concrets garantissant un résultat énergétique réel et performant. C’est à cela que The Shift Project souhaite contribuer avec les propositions de son groupe de travail sur la performance énergétique des bâtiments.

Soulignant un constat évident sur les mesures incitatives en faveur de la rénovation thermique des bâtiments qui ont été mises en place, CIDD, Eco-PTZ et CEE et n’ont pas réussi à enclencher une dynamique efficace et suffisante. Ces mesures se sont avérées peu adaptées à la réalité de la demande des ménages, dont les problématiques de rénovation thermique ne figurent pas parmi les priorités. La motivation des ménages provient essentiellement d’une volonté d’amélioration du confort de logement ou de la valorisation de patrimoine. Dans ce contexte, la préconisation de bouquets de travaux avec pour seule finalité la rénovation thermique est peu audible pour les ménages.

Aujourd’hui le volume des rénovations est bien en deçà des objectifs du gouvernement. Avec 10 000 rénovations de type BBC par an, l'amélioration du niveau de performance global du parc ne permet pas d’atteindre les engagements pris par la France.

Ainsi pour « The Shift Project », il faut à présent engager une rupture dans la politique de rénovation thermique. Pour cela, nous proposons de l’inscrire dans la vie naturelle du logement et de s’appuyer sur les interventions qui se produisent systématiquement chaque année : 540 000 toitures, 400 000 façades et 1 210 000 systèmes de chauffage sont ainsi changés tous les ans. Pour la maison individuelle, cela représente annuellement un montant de travaux compris entre 18 et 20 milliards d’euros. L’objectif est ainsi de faire en sorte que les ménages ne soient pas obligés d’effectuer des travaux spécifiques, mais bien de les inciter à "embarquer" systématiquement la performance énergétique à chaque intervention sur leur logement.

Pour éviter d’épuiser le gisement d’économie d’énergie, il faut non seulement prendre en compte l’efficacité énergétique à chaque intervention mais également s’assurer que le niveau de performance de chacun des gestes réalisés soit optimal. En effet chaque geste manqué ou à moitié réalisé ne pourra être rattrapé que 15 à 50 ans plus tard, selon les lots.

Création d’un passeport Rénovation :

The Shift Project préconise ainsi de mettre en place de nouvelles mesures complémentaires qui intègrent les mesures déjà opérantes, les adaptant et les améliorant au besoin.

Le passeport rénovation s’inscrit dans cette logique. Mis à disposition des ménages sous la forme d’un portail internet, il sera à la fois guide d’entretien et d’accompagnement personnalisé des futurs travaux, support technique et dossier d’archivage. Sa mise en place a plusieurs objectifs :

• offrir un outil commun à l’ensemble des acteurs de la filière afin que puisse s’instaurer un dialogue entre les différents intervenants ;

• permettre une meilleure transparence en rendant accessible l’ensemble des informations sous certaines conditions ;

• être un support d’aide à la décision en matière de rénovation thermique ;

• permettre d’assurer un suivi détaillé des différentes interventions et des consommations dans la durée ;

• enfin, permettre d’alimenter les bases statistiques des instituts nationaux compétents.

Propriété du logement auquel il est rattaché, le passeport rénovation sera sous la responsabilité du propriétaire. Il pourra servir de support aux différentes interactions avec les locataires, diagnostiqueurs, artisans, syndicats de copropriétés, notaires, autorités compétentes et – selon des modalités à définir – énergéticiens, banques et tout autre acteur concerné.

Le passeport rénovation est avant tout un outil devant permettre, à la suite d’un audit assisté, et ce grâce à une combinaison de performances des différents éléments et paramètres pris en compte dans l’efficacité énergétique du bâtiment, la définition d’une trajectoire de travaux à réaliser soit par étapes, soit globalement. Le cheminement, ainsi défini préalablement, permet au ménage d’avoir une vision à long terme des travaux qui devront être réalisés, prenant en considération les contraintes objectives du bâtiment et ses propres projets. Il est assuré qu’au terme du scenario défini, il atteindra un niveau de performance énergétique équivalent classe B. En outre, le passeport gardera la trace de chacune des interventions. Cet historique facilitera les décisions et les interventions futures.

Bénéfices attendus

• Réconciliation des partisans de la rénovation globale et de la rénovation par étapes.

• Massification des interventions de performance énergétique.

• Meilleure visibilité et anticipation des interventions à venir.

Un passeport rénovation, propriété du logement, outil commun pour la définition d’une trajectoire de travaux à réaliser soit par étapes, soit globalement

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 06:46
Une grille d’analyse pour comprendre les impacts économiques de la transition énergétique...

Une grille d’analyse pour comprendre les impacts économiques de la transition énergétique...

L'institut d'études économiques Coe-Rexocode a publié une étude sur les impacts économiques liés à la transition énergétique.

Cet automne la France définira dans le cadre d'une loi de programmation sa stratégie de transition vers une économie plus sobre en énergie et en carbone. Quels qu'ils soient (taxes, quotas, subventions ...) les leviers choisis modifieront durablement les grands équilibres de l'économie française. Les études d'impact sont donc indispensables mais leurs résultats divergent. Coe-Rexocode propose donc une grille d’analyse afin de mieux comprendre et utiliser ces travaux.

Impact macroéconomique de la transition énergétique : des évaluations divergentes

A l'heure où la France définit sa politique énergétique pour les quinze prochaines années, la modélisation économique constitue un outil indispensable d’aide à la décision. Les études d'impact proposent des scénarios de transition vers un modèle plus sobre en énergie et en carbone ainsi qu'un chiffrage des effets attendus sur l'activité économique et sur l’emploi. Cependant leurs résultats divergent fortement et ne permettent pas de conclure de manière définitive. Il est donc nécessaire de comprendre les origines de ces divergences pour bien interpréter et utiliser ces travaux.

Le choix des outils de simulation influence grandement les résultats

L'examen de quatre études récentes montre que les forts écarts de chiffrage sont dus pour l'essentiel aux outils d’analyse et peu aux hypothèses retenues. L'étude propose donc une grille de lecture des différents modèles et de leurs mécanismes. Plus précisément, nous identifions les canaux de transmission du choc de la transition énergétique sur l’économie propres à chaque catégorie de modèle, sachant que trois paramètres revêtent une importance spécifique : le traitement des prix des énergies, la modélisation du progrès technique et le rôle de l’investissement public ou privé.

Que penser des études récentes au vue de la grille ?

L'application de la grille d'analyse aux travaux récents conduits en France montre qu'il n'existe pas de modèle optimal. Au regard de la problématique de la transition énergétique, chaque type de modèle présente des atouts certains mais aussi des limites qui peuvent remettre en cause la crédibilité des évaluations. A ce titre, l'Institut a formulé dans ce document de travail un ensemble de 8 recommandations pour les prochains exercices d’évaluation et pour les utilisateurs des études d’impact macroéconomique de la transition énergétique.

Les évaluations des impacts macroéconomiques de la transition énergétique que Coe-Rexocode a examiné présentent des limites qui à amener à formuler les recommandations suivantes :

  • - Opter uniquement pour des modèles présentant un bouclage macroéconomique.
  • - Décrire explicitement et extensivement le scénario de référence du modèle.
  • - Renforcer la compréhension des dynamiques macroéconomiques en réalisant des variantes stylisées du compte central pour comprendre les mécanismes qui opèrent à paramètres énergétiques inchangés.
  • - Expliciter clairement les contraintes de financement.
  • - Regarder la chronique des impacts macroéconomiques sur une période aussi longue que possible.
  • - Evaluer les effets de la transition énergétique sur la compétitivité de l’économie.
  • - Tenir compte des interactions entre économie et environnement.
  • - Mobiliser des modèles de nature différente pour distinguer les effets économiques liés au modèle et ceux qui sont liés à la politique de transition énergétique.

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 06:42
Eco-conditionnalité, décrets et arrêtés en consultation publique

Eco-conditionnalité, décrets et arrêtés en consultation publique

Publiés sur le site du ministère de l’Ecologie, les projets de décrets et d’arrêtés pour l’éco-conditionnalité de l’éco-prêt et du crédit d’impôt développement durable destinés à la rénovation énergétique des logements sont consultables.

Les textes actuels 200 quater et 244 quater U du code général des impôts, définissent respectivement le crédit d’impôt développement durable (CIDD) et l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) dans le cadre de travaux de rénovation afin d’améliorer la performance énergétique des logements anciens. L’éco-conditionnalité de ces deux aides (CIDD et éco-PTZ) signifie que leur bénéfice pour un particulier est conditionné au recours à un professionnel du bâtiment répondant à des critères de qualification. Le respect de ces critères de qualification sera matérialisé pour l’entreprise par un signe de qualité dit Reconnu Garant de l’Environnement, "RGE". Cette mesure vise à renforcer la qualité des travaux de rénovation en accompagnant la montée en compétence des professionnels du bâtiment et reprend en grande partie les exigences de référentiels de qualité qu’ils ont contribué à définir.

Dates d’entrée en vigueur :

  • Éco-PTZ : au 1er juillet 2014 (date d’émission de l’offre de prêt)
  • CIDD : au 1er janvier 2015 (date du solde de la facture des travaux).

Le décret d’application précisant les critères de qualification exigés pour les professionnels afin de bénéficier du CIDD précise :

  • une typologie des travaux éligibles ;
  • la nature des critères de qualifications ;
  • les conditions portant sur les organismes délivrant ces derniers et les exigences de compétences nécessaires dans le cadre des critères de qualification.

Le décret portant sur l’éco-PTZ s’appuie sur ce premier décret, par souci de simplification, et le complète par des modalités de mise en œuvre spécifique à l’éco-PTZ. L’arrêté de mise en en œuvre de l’éco-conditionnalité de l’éco-PTZ modifie l’arrêté du 30 mars 2009 relatif aux conditions d’application de dispositions concernant les avances remboursables sans intérêt destinées au financement de travaux de rénovation afin d’améliorer la performance énergétique des logements anciens.Un arrêté précise techniquement les critères de qualification, communs aux dispositifs CIDD et éco-PTZ, par un référentiel d’exigences portant notamment sur les références et les compétences de l’entreprise ou de l’artisan.

La consultation est ouverte du 19 mai 2014 au 9 juin 2014 inclus.

Télécharger :

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 07:42
Prolongation d’un mois de la période transitoire pour le passage de la TVA de 7 % à 10 %

Prolongation d’un mois de la période transitoire pour le passage de la TVA de 7 % à 10 %

Le gouvernement a octroyé un délai supplémentaire aux artisans et entrepreneurs pour achever et facturer les travaux extérieurs de rénovation de logements qui bénéficieront du taux de TVA à 7%, à condition d'être réalisés et facturés avant la fin mars, et payés avant le 15 avril.

En réponse à la lettre adressée le 26 février 2014 par le président de la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) à Bernard Cazeneuve, Ministre chargé du Budget, les services fiscaux vont octroyer un délai d’un mois supplémentaire aux artisans pour appliquer la TVA à 7%. Désormais, les travaux extérieurs devisés, ayant fait l’objet d’un acompte minimum de 30 % versé et encaissé avant le 31 décembre 2013 et qui n’ont pas pu être terminés à l’échéance du 28 février pourront encore bénéficier de ce taux jusqu’au 31 mars. Les travaux devront être réglés avant le 15 avril 2014. Cette mesure de portée générale annoncée par le Ministre Bernard Cazeneuve a été prise en raison des nombreuses intempéries qui ont touché le pays.

Patrick Liébus, Président de la CAPEB, commente :

« La décision de prolonger la période transitoire du taux intermédiaire de TVA à 7% dans le bâtiment est la preuve que le Gouvernement a entendu le bien-fondé de notre demande. C’est une mesure pragmatique qui permettra aux artisans du Bâtiment d’honorer leurs engagements sans créer de frustration chez leurs clients. »

RAPPEL des dispositions transitoires modifiées pour les travaux en extérieur qui n’ont pu être terminés à la date initiale du 28 février :

La TVA à 7 % demeure applicable temporairement, sous les conditions cumulatives suivantes, aux travaux de rénovation :

- Ayant fait l’objet d’un devis accepté et d’un acompte de 30 % minimum versé et encaissé avant le 31 décembre 2013

- Avec un solde facturé au plus tard le 31 mars 2014 (au lieu du 28 février)

- Ayant fait l’objet d’un encaissement du solde restant dû jusqu’au 14 avril 2014 (au lieu du 14 mars 2014)

Liste des travaux extérieurs concernés : ceux portant sur l’enveloppe extérieure du bâtiment :

· les travaux affectant les parois extérieures

· la toiture,

· les menuiseries extérieures,

· les fondations,

· les cheminées,

· les installations d’évacuation des eaux pluviales,

Sont également concernés les autres travaux d’extérieur et assimilés :

· les travaux sur les balcons et les terrasses,

· les cours d’immeuble,

· les voies d’accès principales à l’habitation,

· les réseaux et canalisations extérieurs,

· les clôtures et les portails.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:42
Pour le crédit d’impôt, des critères de plus en plus exigeants et suppression d’équipements favorable au développement durable…

Pour le crédit d’impôt, des critères de plus en plus exigeants et suppression d’équipements favorable au développement durable…

Alors que de nouvelles lois sont apparues en ce début d'année 2014, un nouvel arrêté du 29 décembre 2013 paru au journal officiel du 31 décembre 2013 a été pris pour l'application de l'article 200 quater du code général des impôts relatif au crédit d'impôt sur le revenu en faveur des dépenses d'équipement de l'habitation principale au titre des économies d'énergie et du développement durable. Ainsi il complète et modifie les caractéristiques techniques de certains équipements éligibles au crédit d'impôt sur le revenu.
Il a pour objet de rendre plus exigeants les critères d'éligibilité des chaudières, autres que les chaudières à condensation, ainsi que des pompes à chaleur dédiées à la production d'eau chaude sanitaire. Par ailleurs, il supprime de la liste des équipements ouvrant droit au crédit d'impôt les systèmes de fourniture d'électricité à partir de l'énergie solaire ainsi que les équipements de récupération des eaux de pluie. Enfin, il supprime les références aux critères techniques d'éligibilité des matériaux d'isolation thermique des parois vitrées qui étaient en vigueur jusqu'au 31 décembre 2012.
S’agissant des chaudières fonctionnant au bois ou autres biomasses, dont la puissance est inférieure à 300 kW, elles doivent désormais, pour être éligibles au crédit d'impôt, respecter les seuils de rendement énergétique et d'émissions de polluants de la classe 5 de la norme NF EN 303. 5.
Concernant les pompes à chaleur dédiées à la production d'eau chaude sanitaire, utilisant comme source l'air ambiant ou l'air extérieur, le coefficient de performance minimum (nombre de kWh produit pour 1 kWh consommé) passe de 2,3 à 2,4 (La température d'eau chaude de référence ne change pas et reste à 52,5°C dans les deux cas).
L'arrêté supprime les références aux critères techniques d'éligibilité des matériaux d'isolation thermique des parois vitrées qui étaient en vigueur jusqu'au 31 décembre 2012. Ainsi les produits éligibles sont les suivants:
- Fenêtres ou porte-fenêtres avec un coefficient de transmission thermique (Uw) inférieur ou égal à 1,3 watt par mètre carré Kelvin (W/m2.K) et un facteur de transmission solaire (Sw) supérieur ou égal à 0,3 ou un coefficient de transmission thermique (Uw) inférieur ou égal à 1,7 watt par mètre carré Kelvin (W/m2.K) et un facteur de transmission solaire (Sw) supérieur ou égal à 0,36 ;
- Fenêtres en toitures avec un coefficient de transmission thermique (Uw) inférieur ou égal à 1,5 watt par mètre carré Kelvin (W/m2.K) et un facteur de transmission solaire (Sw) inférieur ou égal à 0,36 ;
- Vitrages de remplacement à isolation renforcée dénommés également vitrages à faible émissivité, installés sur une menuiserie existante et dont le coefficient de transmission thermique du vitrage (Ug) est inférieur ou égal à 1,1 W/m2.K ;
- Doubles fenêtres, consistant en la pose sur la baie existante d'une seconde fenêtre à double vitrage renforcé, dont le coefficient de transmission thermique (Uw) est inférieur ou égal à 1,8 W/m2.K et, à partir du 1er janvier 2013, le facteur de transmission solaire (Sw) supérieur ou égal à 0,32.

Arrêté du 29 décembre 2013 pris pour l'application de l'article 200 quater du code général des impôts relatif au crédit d'impôt sur le revenu en faveur des dépenses d'équipement de l'habitation principale au titre des économies d'énergie et du développement durable ​

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 07:46
Le CIDD difficilement lisible…

Le CIDD difficilement lisible…

Dans un avis rendu par la commission des affaires économiques du Sénat portant la mission « Écologie, développement et aménagement durables », qui regroupe les crédits consacrés à l’énergie.

Dans ce cadre, l’avis formule la stabilité des crédits affectés à ce programme lié à l’écologie, au développement et aménagement durable.

Dans le volet de la rénovation thermique, l’avis du rapporteur mentionne le besoin d’aider les foyers à réduire leur consommation d’énergie. En précisant que les crédits affectés à cette politique devraient être orientés en priorité vers les ménages les plus fragiles, qui n’ont pas les moyens de mener des travaux de rénovation thermique alors même qu’ils en ont le plus besoin.

A ce titre l’avis recommande que l’intérêt du CIDD, Crédit d’Impôt Développement Durable doit être recadré. En effet, l’avis estime que l’outil fiscal est difficilement lisible et perd en efficacité lorsqu’il est modifié presque chaque année.

La mesure 18 annoncée dans le cadre du plan d’investissement pour l’habitat inclue une nouvelle réforme du crédit d’impôt développement durable (CIDD), à enveloppe constante. Cette réforme est mise en œuvre par l’article 56 du présent projet de loi :

– les dix taux actuels sont remplacés par deux taux : 15 % si la dépense est réalisée pour une action seule ou 25 % si elle fait partie d’un « bouquet » de travaux ;

– le taux de 15 % sur les actions isolées n’étant accessible qu’aux ménages modestes, tandis que le bénéfice du taux de 25 % sur les bouquets de travaux est ouvert à tous les ménages ;

– enfin, sont exclues les dépenses relatives aux équipements de production d’énergie solaire, aux appareils de régulation de chauffage ainsi qu’aux équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales.

Dans son rapport, l'avis stipule que l’Assemblée nationale est revenue partiellement sur ce dernier point : sur proposition de la commission des finances mais contre l’avis initial de son rapporteur général, elle a réintégré l’acquisition d’appareils de régulation de chauffage parmi les dépenses éligibles au CIDD.

Les députés ont également, sur la proposition de M. Denis Baupin et plusieurs de ses collègues, adopté un amendement tendant à permettre aux ménages d’échelonner sur deux années, et non une seule, la réalisation des « bouquets de travaux » ouvrant droit au taux bonifié du CIDD.

Cette situation instable conduit donc à une perte d’efficacité en raison d’une fluctuation des taux depuis sa création en 2000 et sa rénovation en 2005.

Dans cet avis, le rapporteur formule donc le souhait que soient définies des perspectives pluriannuelles pour l’évolution du CIDD, afin de donner une visibilité aux particuliers qui peuvent en bénéficier et aux professionnels dont une partie de l’activité en dépend.

L’examen de l’évolution de la dépense fiscale relative au CIDD montre une baisse importante depuis 2010 :

Chiffrage de la dépense fiscale relative au CIDD

Année

2010

2011

2012

2013

2014

Montant (millions d’€)

2625

2015

1130

660

660

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 07:44

pret-taux-zero-plus-.jpegLe (re)nouveau PTZ+, en vigueur depuis le 1er janvier 2013…

Entrée en vigueur le 1er janvier 2013, le (re)nouveau PTZ+ comme son prédécesseur cible l’accession sociale à la propriété et entend soutenir l’effort de construction de logements neufs.

Ainsi, le décret n° 2012-1531 relatif aux prêts ne portant pas intérêt consentis pour financer la primo-accession à la propriété (prêt à taux zéro ou «PTZ+ »)  modifie les règles applicables au dispositif. Notamment pour aider les foyers les plus modestes (dont les revenus sont situés dans les tranches 1 et 2 du barème, c’est-à-dire les tranches les plus basses) à acquérir leur logement, ceux-ci bénéficieront de conditions de remboursement plus avantageuses. Ils pourront bénéficier d’un différé total de plusieurs années pour le remboursement de leur PTZ+.

Concrètement, un ménage dont les revenus sont situés dans la tranche 1 du barème ne commencera à rembourser son PTZ+ qu’après une durée de 14 ans ; cette durée est de 5 ans pour un ménage dont les revenus sont situés dans la tranche 2.

Cette disposition nouvelle vise à améliorer la solvabilisation des plus modestes, c’est-à- dire leur capacité à solliciter parallèlement un emprunt « classique ».

Un prêt sans intérêt pour acheter le terrain et construire, ou acquérir un logement neuf non encore occupé, transformer un local en logement (bureau, grange...) ou acquérir un logement qui vient d’être transformé ; rénover très lourdement un logement (remis à neuf au sens de la TVA) ou acquérir un logement qui vient de subir une telle rénovation et financer l‘acquisition dans le cadre d’un contrat de location accession, enfin acquérir un logement dans le cadre de la vente du parc social à ses occupants.

Pour être éligibles au PTZ+, les logements devront respecter une condition de performance énergétique : la réglementation thermique 2012 (RT 2012) ou, pour les logements ayant eu un dépôt de permis de construire avant 2013, l’obtention d’un label BBC 2005.

Les quotités de prêt, qui déterminent le montant du PTZ+, dépendent, pour les logements neufs, de la localisation du logement et de sa performance énergétique. Les quotités applicables pour ces logements qui respecteront la condition de performance énergétique seront rehaussées par rapport aux quotités applicables en 2012 aux logements respectant la seule réglementation thermique (RT 2005).

Ces quotités devraient progressivement être diminuées, alors que des quotités majorées seront mises en place pour les logements atteignant un niveau de performance énergétique supérieur, avec l’obtention d’un futur label de Haute performance énergétique, (HPE 2012).

Quels ménages éligibles ?

L’emprunteur primo-accédant devra justifier d’un montant total de ressources inférieur ou égal à un plafond fixé en fonction de la localisation du logement et de la composition du ménage. Pour l’année 2013, les plafonds sont les suivants :

 

 

Plafonds de ressources (€) [*]

 

 

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

1 personne

 

36 000

 

26 000

 

20 000

 

18 500

 

2 personnes

 

50 400

 

36 400

 

28 000

 

25 900

 

3 personnes

 

61 200

 

44 200

 

34 000

 

31 450

 

4 personnes

 

72 000

 

52 000

 

40 000

 

37 000

 

5 personnes

 

82 800

 

59 800

 

46 000

 

42 550

 

6 personnes

 

93 600

 

67 600

 

52 000

 

48 100

 

7 personnes

 

104 400

 

75 400

 

58 000

 

53 650

 

8 personnes et plus

 

115 200

 

83 200

 

64 000

 

59 200

 

[*] Le classement des communes est fixé par l’arrêté du 29 avril 2009 (JO du 3.5.09).

Le montant des revenus pris en compte correspond soit :

à la somme des revenus fiscaux de référence du ou des emprunteurs auxquels s’ajoutent, le cas échéant, ceux de l’ensemble des personnes destinées à occuper le logement à titre de résidence principale

au « revenu plancher », égal au coût total de l’opération divisé par 10.

 

Le montant du PTZ+ correspond au coût total de l’opération, retenu dans la limite d’un plafond, auquel est appliquée une quotité. Il ne peut excéder le montant du ou des autres prêts, d’une durée au moins égale à deux ans, concourant au financement de l’opération.

Le plafond dans la limite duquel est retenu le coût d’opération est fonction de la localisation du logement, de la nature de l’opération (neuf ou logement social ancien) ainsi que du nombre de personnes destinées à occuper le logement. Pour l’année 2013, les plafonds sont inchangés par rapport à 2012.

Les quotités de prêt, qui déterminent le montant de PTZ+ auquel peut prétendre l'emprunteur, sont fixées en fonction de la localisation du logement. Les quotités « de droit commun », qui s'appliquent aux logements neufs respectant la condition de performance énergétique (respect de la RT 2012 – soit le niveau réglementaire pour les logements dont le permis de construire a été déposé à compter du 1er janvier 2013 – ou obtention du label BBC 2005), sont rehaussées par rapport aux quotités qui s'appliquaient en 2012 aux logements neufs non BBC, logements qui représentaient alors la majorité des PTZ+.

Sauf cas dérogatoire, les quotités en vigueur pour les logements neufs en 2013 seront les suivantes :

 

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

33%

26%

21%

18%

 

La quotité pour l'ancien (logement social) est maintenue à 10 %, où que soit situé le logement.

 

Les conditions de remboursement du PTZ+

Le profil de remboursement du PTZ+ accordé à l’acheteur dépend de ses revenus, du nombre de personnes destinées à occuper le logement, de la localisation du logement et de la nature de l’opération (neuf ou logement social ancien).

L’acheteur rembourse son PTZ+ sur une durée comprise entre 12 et 25 ans. Plus ses revenus sont élevés, plus la durée du prêt est courte.

Les ménages les plus modestes bénéficient d’un différé de remboursement : ils ne commencent à rembourser leur PTZ+ qu’à l’issue d’une période de 14 ans pour la première tranche, et de 5 ans pour la 2e tranche.

Le montant des revenus pris en compte pour déterminer le profil de remboursement est le même que celui utilisé pour l’application du plafond de ressources. Le montant de revenus retenu est ensuite divisé par un coefficient familial qui dépend du nombre de personnes destinées à occuper le logement.

 

Nombre de personnes

1

2

3

4

5 et plus

Coefficient familial

1,0

1,4

1,7

2,0

2,3

 

Les conditions de remboursement du PTZ+ sont déterminées à la date d’émission de l’offre du prêt en fonction de la tranche à laquelle appartient le ménage. Cette tranche est déterminée en fonction du revenu familiarisé, de la localisation du logement et du caractère neuf ou ancien du logement.

 

Tranche 2013

 

Neuf

Logement social ancien

Zone A

 

Zone B1

Zone B2

Zone C

 

Zone A

 

Zone B1

 

Zone B2

 

Zone C

 

1

≤23000

≤18000

≤14000

≤11500

≤20500

≤16000

≤12500

≤11500

2

≤25500

≤19500

≤15000

≤13000

≤23000

≤18000

≤14000

≤13000

3

≤28500

≤21500

≤16500

≤14000

≤25500

≤19500

≤15000

≤14000

4

≤31000

≤23500         

≤18000

≤15000

≤28500

≤21500

≤16500

≤15000

5

≤36000

≤26000

≤20000

≤18500

≤36000

≤26 000

≤20000

≤18500

Inéligible

>36000

>26000

>20000

>18500

>36000

>26000

>20000

>18500

 

Tranche 2013

Durée de la période de différé

Durée de la période de remboursement

 

1

14 ans

11 ans

2

5 ans

20 ans

3

-

20 ans

4

-

16 ans

5

-

12 ans

                                                                                         

Durant la période de différé, aucune mensualité n’est payée par l’emprunteur au titre du PTZ+.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:04

renovation-thermique.jpg95 000 primes pour la rénovation des logements, de 1 300 à 3 000 euros…

Inscrit dans le cadre du programme « Rénovation thermique des logements », des primes de 1 300 euros 3 000 euros pourront être versées aux ménages les plus précaires, afin de réaliser des travaux d’isolation et d'installation d’équipements de production d’énergie.

Ce fonds de soutien à la rénovation énergétique de l'habitat (FSREH), doté de 135 millions d'euros, créé en 2010, vient d’être publié, jeudi dernier, sur le Journal officiel.

Près de 95 000 primes pour la rénovation thermique de logements privés d’ici à 2015 seront versées correspondant à une enveloppe de 135 millions d’euros.

«Il est créé un Fonds de soutien à la rénovation énergétique de l’habitat (FSREH), doté de 135 millions d’euros, qui a pour objet d’aider les ménages propriétaires occupants sous plafonds de ressources à mener à bien des travaux améliorant la performance énergétique de leur logement», précise le texte d’une convention entre l’Etat et l’Agence de services et de paiement, qui sera chargée de distribuer et gérer cette prime de 1 350 euros.

Les dépenses éligibles sont «les travaux relevant d’au moins deux catégories parmi l’isolation des murs, des toitures ou des parois vitrées ou l’installation d’équipements de production d’énergie, de chauffage ou d’eau chaude sanitaire performants», précise le texte. Les travaux doivent être réalisés par des professionnels et concernent les logements de plus de deux ans, qui constituent la résidence principale de leurs occupants. Les conditions d’attribution de cette prime seront précisées par décret.

Le secteur du bâtiment reste en effet le secteur le plus consommateur d'énergie, avec la moitié de l'énergie finale consommée, et représente la deuxième source pour les émissions de CO2, avec près de 25 % des émissions. Aussi, la loi du 3 août 2009 prévoit de réduire les consommations d'énergie du parc des bâtiments existants d'au moins 38 % d’ici à 2020.
Les travaux doivent être réalisés obligatoirement par des professionnels et concernent les logements de plus de deux ans, qui constituent la résidence principale de leurs occupants.
Le texte publié précise que 23 millions d'euros seront engagés dès 2013, puis 69 millions en 2014 et 43 millions en 2015. Sur l'enveloppe totale, 128,5 millions d'euros sont destinés directement au versement de la prime, 6 millions aux coûts de gestion du FSREH et 500.000 euros pour l'évaluation du dispositif.
L'objectif du versement de la prime est de contribuer à la rénovation de plus de 95.000 logements privés d'ici à 2015. Les dépenses éligibles sont "les travaux relevant d'au moins deux catégories parmi l'isolation des murs, des toitures ou des parois vitrées ou l'installation d'équipements de production d'énergie, de chauffage ou d'eau chaude sanitaire performants".
Le FSREH aura également pour objet d'aider les ménages propriétaires occupants sous plafonds de ressources à mener à bien des travaux améliorant la performance énergétique de leur logement. Ainsi, les ménages les plus précaires bénéficierons d'une prime de 3.000 euros contre 1.350 euros dans le schéma commun. La prime pourra être cumulée avec le crédit d’impôts développement durable, qui représente une enveloppe de 262 millions d’euros.

En mars, la ministre du Logement Cécile Duflot avait évoqué un plafond de ressources de 25 000 euros par an pour une personne seule, 35 000 euros pour un couple et 50 000 euros pour un couple avec deux enfants, afin de bénéficier également aux classes moyennes.

Elle avait également souligné que le montant de base de la prime, 1 350 euros, serait «abondé de 3 000 euros» pour les ménages les plus précaires.

François Hollande a présenté le 21 mars un «plan d’urgence» pour le logement qui vise notamment à atteindre 270 000 rénovations en 2014, contre environ 150 000 en 2012, grâce en partie à une aide directe aux ménages effectuant des travaux, sous condition de ressources.

D’ici à 2017, l’objectif du président de la République est d’atteindre 500 000 rénovations par an (dont 380 000 logements privés).

Ces objectifs s’inscrivent dans le cadre des engagements pris par la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur du bâtiment représente la moitié de l’énergie consommée dans le pays et représente la deuxième source d’émission de gaz carbonique, avec près de 25 % du total.

Par ailleurs, le ministre de l’Ecologie et de l’énergie Philippe Martin a promis qu’il ferait le 5 septembre avec Cécile Duflot «des annonces fortes sur la rénovation thermique des logements», dans un entretien au Nouvel Observateur paru jeudi.

Mais Philippe Martin a refusé de dire à l’hebdomadaire si cela pourrait inclure une baisse de la TVA à 5% sur les travaux de rénovation thermique, réclamée par la filière du bâtiment.

«Je ne peux pas vous répondre car les arbitrages sont en cours. Et ce n’est pas dans ma nature de renverser la table pour obtenir ce que je souhaite. D’autant que nous devons être très attentifs à rentrer dans les clous des contraintes budgétaires», a précisé Philippe Martin.

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 06:42

immeuble-travaux.jpgLa rénovation thermique des logements s’ouvre aux propriétaires bailleurs et l’ASE aux occupants augmente…

Un décret du 10 juillet 2013 relatif au règlement des aides du fonds d'aide à la rénovation thermique des logements privés (FART), géré par l’ANAH, ouvre le champ d’application en élargissant le bénéfice du FART aux propriétaires bailleurs et aux syndicats de copropriétés : le montant de la prime à la réalisation de travaux (appelée aide de solidarité écologique, ASE) à laquelle ils ont droit est fixé à 2 000 € pour les premiers et à 1 500 € pour les seconds, de plus, il porte de 1 600 à 3 000 € le montant de l'ASE octroyée aux propriétaires occupants, mesure annoncée par le Président, François Hollande, dans le choc de confiance qu’il souhaite instaurer pour relancer le secteur du bâtiment, et fixe à 35 % le gain énergétique à obtenir après travaux pour les propriétaires bailleurs et les syndicats de copropriétés, là où il est maintenu à 25 % pour les propriétaires occupants.

Pour l'évaluation énergétique, la méthode 3CL/DPE peut être utilisée.
Dans le cas d'actions développées en partenariat, les opérateurs réalisant les évaluations peuvent également utiliser les outils développés par des partenaires, notamment la méthode Dialogie développée par l'ADEME à l'intention des espaces Info Energie.


Dans le cas où le projet objet de la demande d'aide comprend exclusivement des travaux réalisés sur parties communes et que ces travaux permettent à eux seuls le gain énergétique minimal conditionnant l'octroi de l'aide de solidarité écologique, l'amélioration des performances énergétiques du logement peut être justifiée par référence à une évaluation réalisée globalement au niveau du bâtiment ou de l'immeuble. Dans le cas d'une aide à un syndicat des copropriétaires, l'évaluation porte sur le ou les bâtiments objet des travaux. L'évaluation doit alors être réalisée au moyen d'une méthode ou d'un logiciel adaptés, tels que 3CL-DPE, Mediademe ou TH-C-E ex.

 

Décret n° 2013-610 du 10 juillet 2013 relatif au règlement des aides du fonds d'aide à la rénovation thermique des logements privés (FART) 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 07:38

Outil-d-aide-Interactif.pngDeux outils interactifs pour calculer les aides de l’État destinés aux particuliers investisseurs ou aux futurs propriétaires

Ayant récemment édité un article faisant référence à un panorama des différents dispositifs d’aides à la pierre en cette année 2013, le ministère de l’Égalité des territoires et du Logement a développé deux outils interactifs destinés aux particuliers investisseurs ou aux futurs propriétaires, qui les aideront à concrétiser leur projet immobilier en calculant les aides dont ils peuvent bénéficier grâce à deux dispositifs mis en place par le gouvernement en 2013.

Le dispositif d’aide à l’investissement locatif, entré en vigueur le 1er janvier, va offrir aux particuliers investisseurs une réduction d’impôt sur le revenu correspondant à 18 % du prix d’achat d’un logement neuf en zone tendue (dans la limite de 300 000 € et d’un plafond d’achat fixé à 5 500 €/m²). En contrepartie, le propriétaire devra mettre son bien en location pendant neuf ans au minimum, à un loyer inférieur de 20 % au marché, et à des locataires sous plafonds de ressources. Cette mesure devrait permettre d'engager la construction de 40 000 logements en 2013.

Grâce au calculateur, les particuliers investisseurs pourront :

- vérifier que la commune où ils souhaitent investir est concernée par le dispositif ;

- calculer le montant du loyer qu’ils pourront fixer ;

- connaître le plafond de revenus maximal de leurs futurs locataires ;

- évaluer la réduction d’impôt à laquelle ils ont droit.

Une rubrique « Bien investir : mode d’emploi » donnera également une série de conseils pratiques utiles avant d’investir.

Exemple :

Un particulier acquiert un appartement neuf de 65 m² à 210 000€ à Lille (zone B1) le 1er mars 2013 qui respecte la réglementation thermique 2012 : 

- Il pourra bénéficier d’une réduction d’impôt de 4 200€ par an pendant neuf ans (soit au total une réduction d’impôt de 37 800 €). Cette réduction fiscale est conditionnée à la mise en location du logement. La première location du logement doit intervenir dans les 12 mois qui suivent l’achèvement des travaux ou l’acquisition du logement fini. La réduction d’impôt sera équivalente à 350 € par mois réduisant d’autant son effort d’épargne mensuel.

- En contrepartie, il devra louer ce logement pendant neuf ans dans le respect de plafonds de loyer et de ressources des locataires. Pour un bail conclu en 2013 et pour un investissement réalisé à cette date, le plafond de loyer mensuel de ce logement sera de 636 € (hors éventuelle modulation locale du loyer par le préfet de région).

Dans quelle région ?

- Les logements doivent se situer en zone A ou B1.

- Les logements situés dans les communes de zone B2 sont éligibles au dispositif à condition qu’ils soient acquis avant le 30 juin 2013 et qu’ils aient fait l’objet d’une demande de permis de construire avant cette date. Après cette date, seules les communes de zone B2 ayant fait l’objet d’un agrément délivré par le préfet de région seront éligibles.

- Les départements et collectivités d’outre-mer sont également éligibles au dispositif. Par dérogation, le taux de réduction de l’impôt y est fixé à 29 %.

Deux-outils-interactifs-pour-calculer-les-aides-de-copie-1.jpg 

Nouveau PTZ+ :

La réforme du prêt à taux zéro (PTZ+) vise à soutenir l’accession sociale à la propriété, c’est-à-dire l’accès à la propriété pour les ménages modestes, notamment par un renforcement du différé de remboursement de 100 %. Désormais, une famille dont les revenus se situent dans la tranche 1 (la plus basse) ne commencera à rembourser son PTZ+ qu’après une période de 14 ans ; cette durée est de 5 ans pour les ménages dont les revenus sont situés dans la 2e tranche.

Le calculateur permettra aux futurs propriétaires de savoir s’ils peuvent bénéficier du prêt à taux zéro plus (PTZ+), de connaître le montant et les conditions de remboursement auxquelles ils peuvent prétendre.

Deux-outils-interactifs-pour-calculer-les-aides-de-l-E-t.jpg

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 07:44

La brique2Panorama sur les aides à la pierre 2013

En neuf ou en rénovation les aides à la pierre ont changé par rapport à 2012.

Le blog vous propose un petit panorama des aides fiscales.

Aussi pour financer son projet certaines aides ont été modifiées.

Dans le neuf, tout d’abord l’entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2013 de la RT 2012 à tous les bâtiments neufs impose une consommation inférieure à de 50 kWh/m² par an en moyenne.

Les changementspar rapport à 2012

- Premièrement la finde la disponibilité du Crédit d'impôt développement durable pour les logements de moins de deux ans.

- Le scellier a disparu au profit du nouveau dispositif Duflot,

- Enfin, le prêt à taux zéro + a été modifié.

S’agissant du PTZ+ destiné à l’acquisition d’un premier logement, à ne pas confondre avec l’éco-prêt à taux 0 qui lui est destiné à la rénovation des logements anciens.

 

Le PTZ+ :

Le prêt à taux zéro (PTZ+) est réservé aux personnes qui souhaitent acquérir leur résidence principale. 

Le logement doit respecter la réglementation thermique 2012 ou être certifié "BBC 2005" si le permis de construire a été déposé avant le 1er janvier 2013.

Ce logement doit être neuf, mais peut cependant être ancien à condition qu'il soit vendu par un bailleur social à ses occupants.

Il ne peut y avoir qu'une seule demande de PTZ+ par ménage.

Ce prêt est :
- sans frais de dossier
- modulable en fonction des revenus
- modulable en fonction du nombre de personnes dans le logement
- modulable en fonction de la zone géographique

Son montant est calculé en appliquant un pourcentage au coût de revient TTC de l’opération (hors frais de notaire et droits d’enregistrement), dans la limite d’un plafond et ne peut excéder le montant du ou des autres prêts d’une durée supérieure à deux ans concourant au financement de l’opération.

Pour les ventes de logements neufs :

Les quotités de prêt, qui déterminent le montant de PTZ+ auquel peut prétendre l'emprunteur, sont fixées en fonction de la localisation du logement.

Sauf cas dérogatoire, les quotités en vigueur pour les logements neufs en 2013 seront les suivantes :

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

33%

26%

21%

18%

La quotité pour l'ancien (logement social) est maintenue à 10 %, où que soit situé le logement. Le prix de vente doit être inférieur de 35 % au prix de l'évaluation des Domaines.

 

Quels ménages éligibles ?

- L'emprunteur ne doit pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des 2 années précédant la demande de prêt.
Cette condition n'est pas exigée lorsque l'emprunteur ou l'une des personnes destinées à occuper le logement est :

* titulaire d'une carte d'invalidité et dans l'incapacité d'exercer une activité professionnelle,

* ou bénéficiaire de l'allocation adulte handicapé  ou d'éducation spéciale, 

* ou victime d'une catastrophe (par exemple : catastrophe naturelle, technologique) ayant conduit à rendre son logement inhabitable de manière définitive. La demande de prêt doit alors être présentée dans les 2 ans qui suivent la publication de l'arrêté constatant le sinistre.

En cas de déménagement, le PTZ+ précédemment acquis peut être transféré sur demande de la personne qui en a bénéficié.

- les revenus de l'emprunteur ne doivent pas excéder un plafond en fonction de la localisation du logement et de la composition du ménage. Ce plafond de revenus varie de 18 500 euros (logement en zone C avec un seul occupant) à 115 200 euros (logement en zone A avec 8 occupants ou plus.

 

Plafonds de ressources (€) [*]

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

1 personne

36 000

26 000

20 000

18 500

2 personnes

50 400

36 400

28 000

25 900

3 personnes

61 200

44 200

34 000

31 450

4 personnes

72 000

52 000

40 000

37 000

5 personnes

82 800

59 800

46 000

42 550

6 personnes

93 600

67 600

52 000

48 100

7 personnes

104 400

75 400

58 000

53 650

8 personnes et plus

115 200

83 200

64 000

59 200

[*] Le classement des communes est fixé par l’arrêté du 29 avril 2009 (JO du 3.5.09).

Le montant des revenus pris en compte correspond soit :

 à la somme des revenus fiscaux de référence du ou des emprunteurs auxquels s’ajoutent, le cas échéant, ceux de l’ensemble des personnes destinées à occuper le logement à titre de résidence principale

 au « revenu plancher », égal au coût total de l’opération divisé par 10.

Caractéristiques du logement :

Le PTZ+ peut financer :

- la construction d'un logement,

- ou l'achat d'un logement neuf jamais occupé*,

- ou l'achat de certains logements anciens vendus par un bailleur social à ses occupants.

* à compter du 1er juin 2012, les logements qui font l’objet d’une remise à neuf au sens de la TVA sont éligibles au PTZ+

Ce logement doit devenir la résidence principale de l'emprunteur au plus tard 1 an après la fin des travaux ou l'achat du logement.

Toutefois, cette condition n'est pas exigée :

- pour les personnes souhaitant acquérir un logement destiné à devenir leur résidence principale au moment de leur retraite, sous réserve que celle-ci intervienne dans un délai maximum de 6 ans,

- ou en cas de mutation professionnelle,

- ou en cas de divorce ou de dissolution d'un Pacs,

- ou en cas d'invalidité ou d'incapacité reconnue par la délivrance d'une carte d'invalidité,

- ou en cas de chômage d'une durée supérieure à 1 an attestée par l'inscription au Pôle emploi.

Le logement ne peut être loué tant que le prêt n'est pas intégralement remboursé, sauf lorsque l'emprunteur se trouve dans l'une des situations décrites ci-dessus.

Les conditions de remboursement du PTZ+ :

La durée de remboursement du PTZ+ dépend des revenus de l'emprunteur. Plus ses revenus sont élevés, plus la durée du prêt est courte. Elle s'étend de 12 à 25 ans selon les cas.

Tranche 2013

Neuf

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

1

≤23000

≤18000

≤14000

≤11500

2

≤25500

≤19500

≤15000

≤13000

3

≤28500

≤21500

≤16500

≤14000

4

≤31000

≤23500         

≤18000

≤15000

5

≤36000

≤26000

≤20000

≤18500

Inéligible

>36000

>26000

>20000

>18500

Tranche 2013

Logement social ancien

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

1

≤20500

≤16000

≤12500

≤11500

2

≤23000

≤18000

≤14000

≤13000

3

≤25500

≤19500

≤15000

≤14000

4

≤28500

≤21500

≤16500

≤15000

5

≤36000

≤26 000

≤20000

≤18500

Inéligible

>36000

>26000

>20000

>18500

 

Tranche 2013

Durée de la période de différé

Durée de la période de remboursement

1

14 ans

11 ans

2

5 ans

20 ans

3

-

20 ans

4

-

16 ans

5

-

12 ans

 

 

L’éco-prêt à taux zéro :

L'éco-prêt à taux zéro permet de financer la rénovation énergétique d’un logement sans faire d'avance de trésorerie et sans payer d'intérêts.

Le prêt va financer la fourniture et la pose, par un professionnel, des matériaux et équipements nécessaires à la réalisation des travaux d'amélioration énergétique du logement.

L'entreprise qui réalisera les travaux garantira par l'intermédiaire du formulaire type "devis" que les équipements ou matériaux mis en œuvre permettent de bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro et le cas échéant du crédit d'impôt.

L’ éco-prêt à taux zéro peut être obtenu aussi pour :

- les frais liés à la maîtrise d'oeuvre (par exemple, un architecte) et d'étude thermique ;
- les frais éventuels d'assurance maîtrise d'ouvrage ;
- tous les travaux induits, réalisés par un professionnel, indissociables des travaux d'amélioration de l'efficacité énergétique.

Conditions :

- situation : propriétaire occupant, bailleur ou une société civile, et éventuellement en copropriété. Ce prêt est sans condition de ressources.

- logement :

C'est une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990.
Attention ! le choix de l'option "performance énergétique globale" implique que le logement doit avoir été construit entre le 1er janvier 1948 et le 1er janvier 1990.

C'est un logement individuel ou collectif.

On ne peut obtenir qu'un seul éco-prêt à taux zéro par logement.

Une palette de travaux éligibles

Première option : le bouquet de travaux
Pour composer un bouquet éligible à l'éco-prêt à taux zéro, choix des travaux dans au moins deux des 6 catégories de la partie gauche du tableau ci-dessous.

Catégories de travaux éligibles

 

1. Isolation de la toiture (totalité de la toiture exigée)

Planchers de combles perdus

R ≥ 5 m² K/W

Rampants de combles aménagés

 R ≥ 4 m² K/W

Toiture terrasse

R ≥ 3 m² K/W

2. Isolation des murs donnant sur l'extérieur (au moins 50% des surfaces)

Isolation par l'intérieur ou par l'extérieur

R ≥ 2,8 m² K/W

3. Remplacement des fenêtres et des portes-fenêtres  donnant sur l'extérieur et remplacement éventuel des portes donnant sur l'extérieur (au moins la moitié des fenêtres et portes fenêtres)

Fenêtre ou porte-fenêtre

Uw ≤ 1,8  W/m².K

Fenêtre ou porte-fenêtre munies ou non de volets

Ujn ≤ 1,8  W/m².K

Seconde fenêtre devant une fenêtre existante

Uw ou Ujn ≤ 2  W/m².K

Porte donnant sur l'extérieur (uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw ≤ 1,8  W/m².K

Réalisation d'un sas donnant sur l'extérieur (pose devant la porte existante d'une 2ème porte) (uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw ≤ 2,0 W/m².K

4. Installation ou remplacement d'un système de chauffage (associé le cas échéant à un système de ventilation performant) ou d'une production d'eau chaude sanitaire (ECS)

Chaudière + programmateur de chauffage

à condensation ou
basse température

PAC* chauffage + programmateur de chauffage

COP ≥ 3,3

PAC* chauffage + eau chaude sanitaire + programmateur de chauffage

COP ≥ 3,3

5. Installation d'un système de chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable

Chaudière bois + programmateur

Classe 3 au moins

Poêle à bois, foyer fermé, insert de cheminée intérieur

 Rendement ≥70 %

6. Installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie renouvelable

Capteurs solaires

Certification CSTBat,
Solar Keymark ou équivalent

 

Deuxième option : amélioration de la performance énergétique globale du logement

Pour bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro, la réalisation des travaux doit permettre d'atteindre les seuils de :

150 kWh / m² et par an si la consommation conventionnelle avant travaux s'avère ≥ à 180 kWh / m² et par an,

80 kWh / m² et par an dans toutes les autres situations.

Ces seuils sont modulés en fonction des zones climatiques et de l'altitude, à l'aide des coefficients présentés dans le tableau ci-dessous :

Altitude

Zone H1a, H1b

Zone H1c

Zone H2a

Zone H2b

Zone H2c, H2d

Zone H3

Moins de 400 mètres

1,3

1,2

1,1

1,0

0,9

0,8

De 400 à 800 mètres

1,4

1,3

1,2

1,1

1,0

0,9

Plus de 800 mètres

1,5

1,4

1,3

1,2

1,1

1,0

Les calculs préalables et les prescriptions de travaux doivent être effectués par un bureau d'études thermiques. Les consommations d'énergie seront calculées selon la méthode TH-C-E ex.

 Montant :

Le bouquet se compose de deux travaux, le droit ouvre à 20 000 euros maximum.

Dans le cas de trois travaux ou plus, ou le choix de l'option "performance énergétique globale", le droit ouvre à 30 000 euros maximum. Ces sommes couvrent les de travaux d'économie d'énergie ainsi que les services ou travaux associés qui leur sont directement liés.

Pour les bouquets de 2 travaux et les travaux de réhabilitation des dispositifs d'assainissement, la durée de remboursement est de 10 ans.

Pour les bouquets de 3 travaux et les projets visant à une performance globale, la durée maximale de l’éco-prêt à taux zéro est de 15 ans. Elle peut être réduite à 3 ans à votre demande.

 

Le dispositif d'investissement locatif Duflot :

Ce dispositif encourage l'achat de logements respectant la réglementation thermique 2012 ou certifiés par l'obtention du label "BBC2005" si le permis de construire a été déposé avant le 1er janvier 2013. Il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 18 % pour l’achat d’un ou de deux logement(s) destiné(s) à la location (entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2016).

Les conditions pour 2013 :

Pour en bénéficier, il faut être fiscalement domicilié en France.

Pour en bénéficier pour l’achat ou la construction de deux logements maximum dans une même année par foyer fiscal.

Il faut être une personne physique ou une société civile immobilière soumise à l’impôt sur le revenu.

Le logement doit être :
> neuf, respectant la réglementation thermique 2012 ou porteur du label BBC 2005,
> loué non meublé comme résidence principale pendant au moins 9 ans, sous plafond de loyers,
> situé dans certaines zones du territoire,
> loué avec un loyer plafonné en fonction de la zone (environ 20 % de moins que les loyers du marché).

Il peut être :
> acheté neuf ou en l’état de futur achèvement,
> construit par le contribuable, transformé (locaux transformés en logements), réhabilité ou remis à neuf.

Le locataire :
> ne doit pas faire partie du foyer fiscal du propriétaire,
> doit habiter le logement au plus tard 1 an après l’achat ou l’achèvement des travaux.
> ses ressources devront être inférieures à un plafond (afin de favoriser les classes modestes et moyennes, ce plafond est situé juste au dessus de ceux donnant accès au logement social).

Le montant :
> est accordé dans la limite de 300 000 € par logement pris en compte, dans la limite de 5 500 euros par m².

Et pour certains cas de rénovation

Ce dispositif est également opérationnel en cas de rénovation lourde bénéficiant du label "HPE Rénovation 2009" et du label "BBC Rénovation 2009 " ou répondant aux règles déjà applicables pour le dispositif "Scellier " définies dans l'arrêté du 5 mars 2012.

 

Exonération de la taxe foncière pour les logements BBC

Pour inciter à construire un logement consommant très peu d'énergie (certifié BBC), certaines collectivités exonèrent temporairement de la taxe foncière.

Quels sont les critères pour bénéficier de la réduction de la taxe foncière ?

TYPE DE CONSTRUCTION :
logement neuf achevé après le 1er janvier 2009 et titulaire du label "bâtiment basse consommation énergétique BBC 2005".
DURÉE DE L'EXONÉRATION :
5 ans ou plus, selon la délibération de la commune concernée.
POINT DE DÉPART DE L'EXONÉRATION :
à compter de l'année qui suit l'achèvement de la construction (ou à compter de la 3ème année suivant celle de l'achèvement lorsque le logement bénéficie déjà d'une exonération de 2 ans).
TAUX DE L'EXONÉRATION :
de 50 à 100 %.

COMMUNES CONCERNÉES :
l'exonération est facultative, elle est décidée sur délibération de la commune concernée.

Démarches à effectuer :

Pour savoir si la commune a voté ces dispositions on peut contacter sa mairie, qui renseignera sur les possibilités d'exonération sur son territoire.

Pour obtenir le bénéfice des exonérations, on doit remplir et déposer une déclaration auprès du centre des finances publiques ou du centre des impôts foncier du lieu de situation des biens.

 

Bonus de COS :

Dans le cas d’une construction d’un logement très peu consommateur d'énergie, on peut dans certains cas obtenir une bonification jusqu'à 30 % du COS (coefficient d'occupation des sols).

Cette mesure permet d'inciter les particuliers à construire un logement ayant des performances énergétiques et/ou environnementales supérieures à la norme, en leur octroyant un bénéfice économique sous forme de bonification des droits à construire.

Fonctionnement :

Le dépassement du coefficient d'occupation des sols (COS) peut être autorisé, dans la limite de 30 % (20 % dans les zones protégées) et en conformité avec les autres règles du plan local d'urbanisme, pour les opérations de constructions neuves ou d'extensions de constructions. Ces opérations doivent respecter des critères de performance énergétique ou comporter des équipements de production d'énergie renouvelable.

Pour en bénéficier, les constructions neuves de logements collectifs, de maisons individuelles groupées ou d'immeubles à usage tertiaire doivent répondre aux critères des niveaux THPE EnR ou BBC du label « haute performance énergétique ».

Le maître d'ouvrage doit joindre au dossier du permis de construire un document établi par un organisme habilité à délivrer le label HPE, attestant que le projet, au stade du permis de construire, respecte les critères de performance requis et que le demandeur s'est engagé à obtenir le label correspondant.

Pour les maisons individuelles isolées neuves, le bénéfice du dépassement du COS peut être accordé à la double condition : d'avoir un niveau de consommation inférieur de 20 % au moins à la consommation de référence résultant de l'application de la RT 2005 et de respecter une des quatre conditions portant sur l'utilisation des énergies renouvelables ou de pompes à chaleur performantes.

Les  collectivités qui s'engagent dans une démarche de développement durable peuvent bonifier le COS pour favoriser le développement d'habitations très performantes énergétiquement. Elles doivent faire voter cette décision par leur conseil municipal.

La collectivité devra alors mener en amont une réflexion sur son territoire, au regard de la réglementation d'urbanisme existante. Cela l'amènera à choisir des zones-cibles et letaux de bonification pour chaque zone.

Critères des niveaux THPE EnR ou BBC du label « haute performance énergétique » ?

Pour tout type de constructions neuves

- Label THPE ENR :

Les exigences de performance énergétique de la réglementation thermique 2005 - 30 %

ET au choix :

La production eau chaude solaire ≥ 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire et la consommation de chauffage au bois > 50 % de la consommation de chauffage

Ou

La production eau chaude solaire ≥ 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire et le réseau de chaleur alimenté à plus de 60 % par des énergies renouvelables

Ou

La production de chaleur par panneaux solaires ≥ à 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire et de chauffage

Ou

La production annuelle d'électricité par énergies renouvelables > à 25 kWh par m² de Surface Hors Œuvre Nette (SHON) en énergie primaire

Ou

Le bâtiment est équipé d'une pompe à chaleur de coefficient de performance (COP) > 3,5. Pour les PAC air/air, il existe des conditions supplémentaires (voir annexe de l'arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et conditions d'attribution du label "haute performance énergétique").

Ou

Pour les immeubles collectifs et les bâtiments tertiaires à usage d'hébergement : fourniture d'eau chaude sanitaire solaire > 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire.

- Label Bâtiment Basse Consommation :

Le Consommation doit correspondre en moyenne à la valeur de 50 kWh/m2.an en énergie primaire (modulée suivant la zone climatique et l'altitude).

Pour les bâtiments à usage autre qu'habitation : Les exigences de performance énergétique de la réglementation thermique 2005 - 50 %.

Le cas des maisons individuelles comportant au plus 2 logements :

Si le propriétaire a entrepris la construction pour son usage propre, il peut bénéficier du dépassement de COS si la maison respecte les critères ci-dessus ou si elle répond aux conditions suivantes :

Les exigences de performance énergétique de la réglementation thermique 2005 - 20 %

ET au choix :

La consommation de chauffage au bois > 50 % de la consommation de chauffage

Ou

La production annuelle d'électricité par énergies renouvelables > à 25 kWh par m² de Surface Hors Œuvre Nette (SHON) en énergie primaire ou surface de capteurs photovoltaïques > à 1/10ème SHON

Ou

La production eau chaude solaire ≥ 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire ou surface des capteurs solaires pour fourniture d'eau chaude > à 3 m² par logement

Ou

Le bâtiment est équipé d'une pompe à chaleur de Coefficient de performance (COP) > 3,5. Pour les PAC air/air, il existe des conditions supplémentaires (voir annexe de l'arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et conditions d'attribution du label "haute performance énergétique").

 

 

Dans l’ancien :

Dans le cas de travaux de rénovation énergétique dans le logement, leurs montants peuvent représenter des sommes importantes.
Plusieurs aides financières existent pour soutenir cet investissement.

- Cumul possible du crédit d'impôt et de la TVA à taux réduit :

Que ce soit propriétaire occupant, bailleur et même locataire, les travaux d’isolation thermique, de régulation du chauffage, de changement de chaudière, d’installation d’un chauffage au bois, d’installation d’un chauffage ou d’un chauffe-eau solaires, d’installation d’une pompe à chaleur, ouvrent le droit de cumuler le crédit d’impôt et la TVA à taux réduit (7 %).

De même, pour produire de l’électricité avec l’énergie solaire, éolienne ou hydraulique, on peut bénéficier d’un crédit d’impôt, d’une TVA à 7% et d’aides supplémentaires si l’on est pas raccordés au réseau.

En copropriété, l’amélioration du système de chauffage permet également de bénéficier d’un crédit d’impôt et d’une TVA à 7 %.

- Cumul possible du crédit d'impôt et aides des collectivités territoriales :

Pour certains travaux (isolation, menuiseries et équipements utilisant les énergies renouvelables) et dans la plupart des régions, départements ou communes accordent des aides.

On peut, sur les mêmes travaux, bénéficier également du crédit d'impôt. Il sera calculé sur les dépenses liées à ces travaux après déduction des aides reçues de sa collectivité territoriale.

- Cumul possible du crédit d'impôt et de l'éco-prêt à taux zéro :

Depuis le 1er janvier 2012, la possibilité de cumuler l’éco-prêt et le crédit d’impôt est rétablie, à la condition que le montant des revenus du foyer fiscal n’excède pas 30 000 €.
Jusqu’au 1er janvier 2011, cette possibilité de cumul existait déjà à des conditions de revenus plus élevées : moins de 45 000 € l’avant-dernière année précédant celle de l’offre de prêt.

Dans tous les cas, il est bon de vérifier les conditions pour bénéficier de chacune des aides avant de se lancer.

 

Crédit d'impôt développement durable

Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu'en 2015.

Mais attention, il ne s'applique pas dans les mêmes conditions et au même taux à tous les types de travaux et d'équipements. C'est une disposition fiscale permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d'amélioration énergétique portant sur une résidence principale.

Conditions pour en bénéficier :

- situation :

* locataire, propriétaire occupant, bailleur ou occupant à titre gratuit ;

* fiscalement domicilié en France ;

* bailleur ayant opté pour le crédit d'impôt (si le choix s’est porté pour le crédit d'impôt au titre des dépenses, on ne peut alors pas les déduire des revenus fonciers).

- logement :

* C'est une maison individuelle ou un appartement ;

* C'est une résidence principale si l’on est occupant ;

* Le logement est loué à titre de résidence principale pendant au moins 5 ans si on est bailleur ;

* Le logement est achevé depuis plus de deux ans.

Dans un immeuble collectif le crédit d'impôt peut porter sur les dépenses d'équipements communs que l’on a payées au titre de la quote-part correspondant au logement que l’on occupe.

Conditions supplémentaires :

* Les travaux doivent être réalisés par l'entreprise qui fournit les matériaux.

* Le diagnostic de performance énergétique ne peut bénéficier du crédit d'impôt qu'une seule fois sur une période de 5 ans.

* Lorsque l’on remplace son système de chauffage et/ou de production d'eau chaude sanitaire à bois ou biomasse par un système à bois ou biomasse plus performant, le taux est bonifié. Pour cela, on doit fournir la facture de l’installateur indiquant les coordonnées du ferrailleur qui a repris l’ancien équipement et un bordereau de suivi rempli par l’installateur et validé par le ferrailleur.

Un montant plafonné :

* Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à imposition commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge.

* Pour les bailleurs, il est plafonné à 8000 € par logement dans la limite de 3 logements par an.

* Ce plafond s'apprécie sur une période de cinq années consécutives comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015.

* Pour les bailleurs, la période de 5 années consécutives est comprise entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2015.

* Le crédit d'impôt est calculé sur le montant des dépenses éligibles, déduction faite des aides et subventions reçues par ailleurs. Ainsi, si on peut bénéficier d'une autre aide publique pour l'achat des équipements et des matériaux (conseil régional, conseil général, ANAH), le calcul se fera sur le coût de l'équipement déductions faites des aides perçues.

Un couple soumis à imposition commune effectue des travaux en 2005 pour un montant éligible au crédit d’impôt de 10 000 €, puis à nouveau en 2007 pour un montant de 6 000 €. Le plafond pluriannuel de dépenses, fixé dans leur cas à 16 000 €, ayant été atteint, ils ne peuvent plus bénéficier du crédit d’impôt en 2008 et en 2009. Du fait de la prorogation de ce dispositif et de l’appréciation du plafond de dépenses sur cinq années consécutives, ils peuvent à nouveau bénéficier du crédit d’impôt, dans la limite de 10 000 € de dépenses à compter de 2010, puis de 6 000 € supplémentaires en 2012.

Quels investissements et à quel taux ?

Investissements bénéficiant du crédit d'impôt

Taux pour une action seule

taux majoré pour un bouquet de travaux

Chaudières à condensation, individuelles ou collectives, utilisées pour le chauffage ou la production d'eau chaude

10 %

18 %

Chaudières à micro-cogénération gaz

17 %

26 %

Matériaux d'isolation thermique et coût de la main d'oeuvre pour les parois opaques

15 % dans la limite d'un plafond par m² de 150 € TTC en cas de parois isolées par l’extérieur et de 100 € TTC en cas de parois isolées par l’intérieur

23 % dans la limite d'un plafond par m² de 150 € TTC en cas de parois isolées par l’extérieur et de 100 € TTC en cas de parois isolées par l’intérieur

Matériaux d'isolation thermique pour les parois vitrées

0 % en maison individuelle

10 % en collectif

10 % si les travaux portent sur moins de 50 % des fenêtres mais qu'un bouquet est réalisé par ailleurs

18 %

 

Volets isolants et matériaux d'isolation thermique pour les portes d'entrée donnant sur l'extérieur

10 % en maison individuelle si un bouquet de travaux est réalisé. Sinon 0%

10 % en collectif

Appareils de régulation et de programmation des équipements de chauffage

15 %

 

Matériaux de calorifugeage de tout ou partie d'une installation de production ou de distribution de chaleur ou d'eau chaude sanitaire

15 %

 

Equipements de production d'énergie utilisant éolienne ou hydraulique

32 %

40 %

Equipements de production d'énergie utilisant l'énergie solaire thermique

32 %

40 % dans la limite d'un plafond de dépenses fixé à 1 000 € TTC par m² hors tout de capteur solaire

Panneaux photovoltaïques

11 % dans la limite d'un plafond de dépenses fixé à 3 200 € TTC par kWc de puissance installée

 

Appareils de chauffage au bois ou biomasse

15 %

26 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant

23 %

34 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant

Pompes à chaleur air / eau pour production de chaleur

15 %

23 %

Pompes à chaleur à capteur enterrés pour production de chaleur (pose de l'échangeur de chaleur souterrain inclus)

26 %

34 %

Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d'eau chaude sanitaire (hors air /air)

26 %

34 %

Equipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération

15 %

 

Frais engagés pour la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique, en dehors des cas où la réglementation le rend obligatoire

32 %

 

 

Quels travaux ?

Pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2012, les taux du crédit d’impôt sont majorés  si, pour un même logement achevé depuis plus de deux ans et au titre d’une même année, le contribuable réalise des dépenses relevant d’au moins deux des catégories suivantes :

  • acquisition de matériaux d’isolation thermique des parois vitrées ;
  • acquisition et pose de matériaux d’isolation thermique des parois opaques, en vue de l’isolation des murs ;
  • acquisition et pose de matériaux d’isolation thermique des parois opaques, en vue de l’isolation des toitures ;
  • acquisition de chaudières ou d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autres biomasses ;
  • acquisition d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable ;
  • acquisition de chaudières à condensation, de chaudières à micro-cogénération gaz et d’équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable ou de pompes à chaleur, à l’exception de celles visées aux deux tirets précédents et acquisition d’équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil.

Attention : la réalisation de 2 travaux appartenant à une même catégorie ne permet pas de bénéficier d'un taux majoré car il ne s'agit pas d'un bouquet de travaux.

Liste de travaux et équipements ne bénéficiant pas d'une majoration :

  • l'isolation thermique des planchers bas ;
  • l'installation de volets isolants ;
  • l'installation de portes d'entrées donnant sur l'extérieur ;
  • le calorifugeage des installations de distribution de chauffage et d'eau chaude sanitaire ;
  • l'installation d'appareils de régulation et de programmation du chauffage ;
  • l'installation d'équipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération ;
  • l'installation de panneaux photovoltaïques ;
  • la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique.

Les travaux majorés doivent porter sur une partie significative du logement :

1- isolation des parois opaques(murs)
Les travaux doivent conduire à isoler au moins 50 % de la surface totale des murs donnant sur l’extérieur (murs en façade ou en pignon) *

2- isolation des parois opaques (toitures)
Les travaux doivent conduire à isoler l’ensemble de la toiture (toitures-terrasses, planchers de combles perdus, rampants de toiture ou plafonds de combles) *

3- isolation des parois vitrées Les travaux doivent conduire à isoler la moitié des parois vitrées du logement en nombre de fenêtres (fenêtres ou portes-fenêtres [PVC, bois ou métalliques], vitrages de remplacement ou doubles fenêtres) *

4- équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autre biomasse (installation initiale ou remplacement)
poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieurs, cuisinières utilisées comme mode de chauffage, chaudières fonctionnant au bois ou
autres biomasses

5- équipements de production d’eau chaude sanitaire (autre énergie renouvelable)
équipements de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire et dotés de capteurs solaires (notamment chauffe-eau solaires et systèmes solaires combinés), pompes à chaleur dédiées à la production d’eau chaude sanitaire (chauffe-eau thermodynamiques)

6- chaudières, équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (sauf panneaux photovoltaïque et équipements déjà cités aux points 4 et 5), pompes à chaleur (travaux de pose de l’échangeur de chaleur des PAC géothermiques éligibles au taux majoré)
chaudières à condensation, chaudière à microcogénération gaz, pompes à chaleur dont la finalité essentielle est la production de chaleur, équipements de chauffage ou de fourniture d’ECS fonctionnant à l’énergie hydraulique, systèmes de fourniture d’électricité à partir de l’énergie éolienne, hydraulique ou de biomasse

* Pour les dépenses engagées ou payées avant la publication de l’instruction fiscale 5B-18-12, BOI du 4/04/2012, il n’est pas exigé que les dépenses portent sur une partie significative du logement pour qu’elles entrent dans la composition d’un bouquet de travaux.

Caractéristiques techniques exigées :

Pour pouvoir bénéficier du crédit d'impôt, les équipements doivent répondre aux conditions d'obtention selon les dispositions fiscales en vigueur.

L'acquisition de matériaux d'isolation thermique :

Les produits ci-dessous sont éligibles au crédit d'impôt. Ce sont les produits performants de leur catégorie tout en étant largement disponibles sur le marché :

Matériaux et équipements

Caractéristiques et performances en m2 Kelvin/Watt

Matériaux d'isolation thermique des parois opaques *

Planchers bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert

R ≥ 3 m² K/W

Toitures-terrasses

R ≥ 4,5 m² K/W

Planchers de combles perdus

R ≥ 7 m² K/W

Rampants de toiture et plafonds de combles

R ≥ 6 m² K/W

Isolation des murs extérieurs en façade ou en pignon

R ≥ 3,7 m² K/W

Matériaux d'isolation thermique des parois vitrées

Fenêtres ou portes-fenêtres (tous matériaux)

Uw ≤ 1,3 W/m².K et Sw ≥ 0,3
ou
Uw ≤ 1,7 W/m².K et Sw ≥ 0,36

Fenêtres de toiture

Uw ≤ 1,5 W/m².K et Sw ≤ 0,36

Doubles fenêtres (seconde fenêtre sur la baie) avec un double vitrage renforcé.

Ug ≤ 1,8 W/m².K

Sw ≥ 0,32

Volets isolants caractérisés par une résistance thermique additionnelle apportée par l'ensemble volet-lame d'air ventilé.

R ≥ 0,22 m².K/W

Vitres

Ug ≤ 1,1 W/m².K

Matériaux d'isolation des portes d'entrée donnant sur l'extérieur

Ud ≤ 1,7 W/m².K

Calorifugeage de tout ou partie d'une installation de production ou de distribution de chaleur ou d'eau chaude sanitaire

R ≥ 1,2 m²K/W

L'acquisition d'appareils de régulation et de chauffage :

Appareils installés dans une maison individuelle ou dans un immeuble collectif :

- Systèmes permettant les régulations individuelles terminales des émetteurs de chaleur (robinets thermostatiques),

- Systèmes de limitation de la puissance électrique du chauffage électrique en fonction de la température extérieure,

- Systèmes gestionnaires d'énergie ou de délestage de puissance du chauffage électrique.

Appareils installés dans un immeuble collectif :

- Matériels nécessaires à l'équilibrage des installations de chauffage permettant une répartition correcte de la chaleur délivrée à chaque logement,

- Matériels permettant la mise en cascade de chaudières (type d'installation ou plusieurs chaudières sont connectées les unes aux autres), à l'exclusion de l'installation de nouvelles chaudières,

- Systèmes de télégestion de chaufferie assurant les fonctions de régulation et de programmation du chauffage,

- Systèmes permettant la régulation centrale des équipements de production d'eau chaude sanitaire dans le cas de production combinée d'eau chaude sanitaire et d'eau destinée au chauffage,

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 07:42

Loi-Duflot.jpgLe Duflot, une mesure ciblée, mode d’emploi…

Après avoir consacré un édito sur le nouveau PTZ+, le ministère de l’Égalité des territoires et du Logement a lancé un nouveau dispositif d’incitation fiscale à l’investissement locatif entré en vigueur dès le 1er janvier (2013). Retoqué par le Conseil constitutionnel au motif que les conditions d’examen du 1er projet ainsi que la conformité à la constitution, le dispositif d'investissement locatif Duflot remplace ainsi le Scellier, offrant sous de nombreuses conditions, une réduction d'impôt aux particuliers qui achètent un logement pour le louer.

Cette mesure visant la construction de logements accessibles dans les zones où la demande de logements est la plus forte.

Une mesure incitative en direction des particuliers investisseurs afin de proposer à la location des logements neufs, dont le loyer est fixé à un niveau intermédiaire, inférieur d’environ 20% au loyer de marché. Ces logements seront construits dans des zones où les besoins en logements sont importants et bénéficieront à des ménages ayant des ressources limitées (d’un niveau cependant supérieur au seuil leur permettant d’accéder à un logement social).

Une réduction d’impôt sur le revenu pour l’acquisition ou la construction d’un logement neuf, en contrepartie d’un engagement de mise en location de ce même logement pendant neuf ans, sous certaines conditions.

Si un particulier investisseur acquiert ou fait construire un logement neuf entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2016, il pourra bénéficier d’une réduction d’impôt s’élevant à 18 % du prix d’achat du logement (dans la limite de 300 000 € et d’un plafond d’achat fixé à 5 500 €/m2), étalée sur neuf ans.

Le bénéfice de cette réduction d’impôt est toutefois soumis au respect de certaines conditions :

le logement devra ainsi être mis en location pendant une période minimale de neuf ans,

le loyer appliqué sera plafonné et inférieur au prix du marché d’environ 20 %,

les locataires devront présenter un niveau de ressources également plafonné.

Il est possible de bénéficier de la disposition pour la souscription de titres de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), si 95 % de cette souscription est investie dans des logements éligibles au dispositif et loués dans les conditions qu’il prévoit. Dans ce cas, la réduction d’impôt sera égale à 18 % des 95 % du montant de la souscription, étalée sur neuf ans.

Ce type d’opération ne pourra être réalisé, pour chaque propriétaire investisseur, que sur deux logements par an au maximum (dans la limite d’un investissement total de 300 000 € par an).

La réduction d’impôt que permet ce dispositif est incluse dans le plafonnement à 10 000€ des avantages fiscaux.

Exemple 1 : un particulier qui achète un 30 m2 à Paris à 10 000 euros le mètre carré verra sa réduction d'impôt calculée sur 165 000 euros (30 x 5 500 euros) et non 300 000 euros.

 

Exemple 2 :

Un particulier acquiert un appartement neuf de 65 m2 à 210 000€ à Lille (zone B1), en 2013. Ce logement respectera la réglementation thermique 2012 (RT 2012).

- Il pourra bénéficier d’une réduction d’impôt de 4 200€ par an pendant neuf ans (soit au total une réduction d’impôt de 37800€). Cette réduction fiscale est conditionnée à la mise en location du logement. La première location du logement doit intervenir dans les 12 mois qui suivent l’achèvement des travaux ou l’acquisition du logement.

La réduction d’impôt sera équivalente à une réduction mensuelle de 350 € réduisant d’autant son effort d’épargne mensuel.

En contrepartie, il devra s’engager à maintenir ce logement en location pendant neuf ans dans le respect de plafonds de loyer et de ressources des locataires. Pour un bail conclu en 2013, le plafond de loyer mensuel de ce logement (hors éventuelle modulation locale de loyer) sera donc de 636 € (65 *9,88 * (0,7 +19/65))3.

 

Exemple 3 :

Un particulier acquiert pour 120 000€ de titres de SCPI en 2013. Cette souscription de titre est investie à au moins 95 % dans des logements éligibles au dispositif.

- Il pourra bénéficier d’une réduction d’impôt de 2 280€ par an pendant neuf ans (soit au total une réduction d’impôt de 20 520€), à compter de l’année de la souscription, équivalant à réduire son effort d’épargne mensuel de 190 €.

En contrepartie, il s’engage à conserver ces titres jusqu’au terme de l’engagement de location de neuf des logements acquis par la SCPI.

 

Les logements concernés :

−            les logements acquis neufs ou en état d’achèvement ;

−            les logements que l’investisseur fait construire ;

−            les locaux affectés à un autre usage que l’habitation transformés en logement ;

−            les logements qui ne satisfont pas aux conditions de décence et qui sont réhabilités ;

−            les logements lourdement rénovés.

Enfin, au sein d’un même immeuble de plus de 5 logements, ne pourra ouvrir droit au bénéfice du dispositif qu’une part limitée des logements. Il s’agit de favoriser une mixité d’occupation dans les opérations immobilières, en complétant par exemple avec de l’accession sociale à la propriété. La mise en œuvre de cette mixité sera du ressort des promoteurs qui seuls pourront être sanctionnés dans l’hypothèse de son non respect. Cette fraction de logements éligibles sera fixée par décret, dans la limite de 80 %.

 

Les obligations de location :

L’investisseur s’engage à louer son logement pendant neuf ans, à usage de résidence principale, à des locataires qui ne peuvent être ni des ascendants, ni des descendants, ni membres du foyer fiscal de l’investisseur.

La première location du logement doit intervenir dans les 12 mois qui suivent l’achèvement des travaux ou l’acquisition du logement.

Les ressources de ces locataires devront être inférieures à un plafond, fonction de la composition du ménage (cf. annexe). Ces plafonds de ressources des locataires seront baissés par rapport à ceux du dispositif « Scellier intermédiaire », pour recentrer le nouveau dispositif sur les classes modestes et moyennes, notamment pour ceux ayant des revenus situés juste au-dessus des plafonds donnant accès au logement social.

Le logement devra être loué dans le respect d’un plafond de loyer (cf. annexe). Ce plafond est fonction de la zone où se situe le logement. Il pourra également être modulé à la baisse localement par arrêté du préfet de région afin d’être adapté au marché locatif local et d’être inférieur d’environ 20 % aux loyers de marché. Enfin, il est également fonction de la surface du logement.

Ainsi, le bénéfice de l’avantage fiscal est soumis à une contrepartie sociale: l’investisseur s’engage à louer son bien à un loyer inférieur au prix de marché et à des ménages aux ressources intermédiaires.

Pour être éligibles à la réduction d’impôt, les logements devront atteindre un certain niveau de performance énergétique : en métropole, pour les logements neufs, le respect de la réglementation thermique 2012 -RT2012- si le permis de construire a été déposé après le 1er janvier 2013, et dans le cas contraire, l’octroi d’un label « bâtiment basse consommation, BBC 2005 », ou le respect de la RT 2012 par anticipation.

 

Plafonds de loyers et de ressources :

Les plafonds de ressources des locataires, en métropole et pour 2013, sont les suivants :

COMPOSITION DU FOYER LOCATAIRE

Localisation du logement

Zone A bis (en €)

Reste de la zone A

(en €)

Zone B 1 (en €)

Zone B 2 (en €)

Personne seule

36 502

36 502

29 751

26 776

Couple

54 554

54 554

39 731

35 757

Personne seule ou couple ayant une personne à charge

71 515

65 579

47 780

43 002

Personne seule ou couple ayant deux personnes à charge

85 384

78 550

57 681

51 913

Personne seule ou couple ayant trois personnes à charge

101 589

92 989

67 854

61 069

Personne seule ou couple ayant quatre personnes à charge

114 315

104 642

76 472

68 824

Majoration par personne à charge supplémentaire à partir de la cinquième

+ 12 736

+ 11 659

+ 8 531

+ 7 677

Les ressources du locataire s'entendent du revenu fiscal de référence figurant sur l'avis d'impôt sur le revenu établi au titre de l'avant-dernière année précédant celle de la signature du contrat de location. Les plafonds de loyers, pour 2013 et en métropole, sont, en fonction de la surface du logement, les suivants :

Plafonds de loyers 2013

Zone A bis                 

Reste de la zone A

Zone B1

Zone B2

16,52 € /m2 

12,27 € /m2 

9,88 € /m2   

8,59 € /m2

Un coefficient multiplicateur dépendant de la surface du logement loué, s'appose sur ces plafonds. Ainsi, plus est petit le logement plus le plafond est élevé. La formule de ce coefficient multiplicateur est : 0,7 + 19/surface du logement et il ne peut dépasser 1,2.

Exemples :


- Studio de 25 m2 situé en zone A. Le plafond de loyer maximal est de 16,52 €/m2. Mais il doit être pondéré par 1,2 (car le résultat de 0,7 + 19/25 = 1,46, soit plus que 1,2), et se monte donc à 19,82 €/m2.


- Trois pièces de 60 m2 situé en zone B1. Le loyer sera plafonné à 10,05 €/m2 [9,88 x (0,7+19/60)].

Chaque année, au premier janvier, les plafonds de loyer seront révisés pour les baux en cours et les nouveaux baux.

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 07:00

Articialisation-sols-construction-urbanisme.jpgFiscalité, artificialisation des sols et coûts de la construction, …

S’exprimant au 42ème  congrès de la fédération des promoteurs immobiliers (FPI), la ministre de l’Égalité des territoires et du logement a précisé le futur dispositif visant à remplacer le Scellier, et a axé son discours sur une volonté de maîtriser les coûts de construction.

Ayant poster un article hier, « Après le Scellier, le Duflot ! » , Cécile Duflot a dévoilé les formes du nouvel appareil fiscal destiné à soutenir l’investissement dans le logement locatif. Applicable dès le 1er janvier, il devrait permettre aux particuliers d’acquérir un logement afin de louer tout en déduisant 17 et 20% du coût de l’opération sur une durée  de 7 à 10 ans (plafonné à 300 000 euros).

Cet avantage s’effectuera en contrepartie, un plafond de ressources sera fixé pour le futur locataire, en deçà de celui du Scellier intermédiaire et juste au-dessus de celui fixé pour le logement social. Ce loyer sera 20% inférieur au loyer du marché. « Ce loyer de référence, tout comme les zones de tension où le dispositif pourra s’appliquer, seront modulés par le préfet de département, afin d’être au plus près de la réalité du terrain », a-t-elle précisé.

Cécile Duflot a présenté son dispositif comme « plus exigeant mais plus intéressant que le Scellier » (13% sur 9 ans pour le Scellier classique en 2012, 17% pour le Scellier intermédiaire sur 12 ans et 21% sur 15 ans). « Il a été très finement étudié pour atteindre le point d’équilibre entre les intérêts des uns et des autres », a-t-elle expliqué.

Cette mesure doit permettre la réalisation de près de 40 000 logements par an.

En attendant le découpage par zones définissant le loyer de référence, d’autres mesures annoncées par la ministre suivront comme celle qui « réformera également la fiscalité des plus-values de cession sur les terrains à bâtir »,

Ce plan sollicité par les acteurs de la profession afin de libérer le foncier privé s’inscrit dans celui de la mise à disposition de terrains publics vacants appartenant à l’Etat. Le maintien en l’état sera sanctionné par un renforcement fiscal et applicable dans deux ans afin d’inciter les propriétaires à mettre leurs terrains sur le marché très vite et créer ainsi un choc d’offre.

Elle a donc réaffirmé que le PTZ+ serait recadrer vers les classes moyennes et modestes avec la possibilité d’y réintégrer l’achat de biens anciens pour rénovation, ces sujétions sont à l’étude…

Quant au niveau de production de logement, Cécile Duflot a également apporter un éclaircissement en souhaitant mettre en place un dispositif de soutien aux maires bâtisseurs, et d’unifier les schémas régionaux (air, énergie, climat, transports, aménagement du territoire, cohésion écologique) à l’échelle du bassin de vie, qu’ils soient garant « sur la préservation de la biodiversité ordinaire afin de garantir un cadre de vie de qualité aux citoyens », permettant aussi de lutter contre l’artificialisation des sols.« Un groupe de travail va travailler d’ici juin pour identifier les voies et moyens de parvenir à un nouveau mode de développement urbain tourné vers la réutilisation du foncier bâti ou des friches industrielles», a expliqué la ministre.

La densité urbaine sera donc au cœur de la future loi « urbanisme et logement ».

Enfin, la ministre désire mener une étude visant à déterminer et évaluer les coûts de la construction afin de dégager certaines économies permises par une adaptation aux exigences techniques réglementaires. Pour cela, elle souhaite que les acteurs s’investissent dans ce schéma et attend que des propositions innovantes soient faites afin d’optimiser le rapport coût/qualité.

Prenant en exemple, la préfabrication permettant selon la ministre de réduire la durée du chantier et donc son coût, l’optimisation de l’organisation du chantier, l’utilisation de la maquette numérique, le développement de la conception-construction.... « Les tables rondes organisées autour du projet de loi du printemps seront aussi l’occasion de recueillir l’avis des professionnels », a rajouté Cécile Duflot.

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 07:10

Scellier-Duflot.jpgAprès le Scellier, le Duflot !

Dans un entretien accordé au quotidien ‘’Le Figaro’’, la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot a dressé brièvement les grandes lignes du futur dispositif fiscale visant à remplacer dans les prochains mois  le Scellier. Une mesure plus intéressante sur les dispositions de réductions d'impôts mais davantage contraignant pour les investisseurs. Explications : 

« Il sera plus incitatif fiscalement, mais, en contrepartie, il comportera des exigences sociales renforcées », a-t-elle précisé.

Cette mesure fiscale devrait accroître la construction de logement pour atteindre 40 000 logements par an contre 30 000 pour le Scellier, elle sera plus incitative fiscalement, en contrepartie, la mesure comportera des exigences sociales renforcées, a résumé la Cécile Duflot. Rajoutant : « Le taux de réduction d’impôt sera compris entre 17 et 20% de l’investissement, ce qui est supérieur aux taux actuellement en vigueur pour le Scellier classique (13% sur 9 an) », la réduction d’impôt ne s’étalerait alors qu’entre 9 et 12 ans, « et pour le Scellier intermédiaire (17% sur 12 ans et 21% sur 15 ans) ». Un bonus pourrait être également rajouté concernant les bâtiments à très haute performance énergétique. Au total, l'investissement « ne devra pas dépasser 300.000 euros », précise Cécile Duflot. Enfin, en conclusion, la ministre explique que cette mesure fiscale « fera partie des niches qui passeront sous le plafond global de 10.000 € ».

Un dispositif orienté vers les logements plus sociaux que son prédécesseur, le régime Scellier, dont la fin devrait être, elle, confirmée au 31 décembre 2012 qui permettait depuis quatre ans de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le prix d'achat d'un logement neuf, étalée sur neuf ans, à condition qu'il soit loué.

L’accès à cette mesure devrait être rendu plus contraignante pour les investisseurs. Les loyers des logements construits "seront plafonnés et inférieurs de 20% aux loyers du marché", soit un seuil plus restrictif que le Scellier. Ainsi, les zones éligibles à la défiscalisation seront concentrées là où sont les besoins afin de canaliser l’incitation  et permettant de mieux répondre au différentiel de l’offre et la demande. En clair, si aucun besoin n'existe dans une zone, le dispositif ne sera pas accessible.

Ce dispositif devrait donc rassuré les investisseurs privés, puisque l’activité de l’immobilier neuf accuse un net recul au premier semestre 2012 par rapport à 2011, des ventes en recul de 39 % au premier trimestre 2012 et de 49 %, au deuxième, par rapport à 2011.

Cette situation s’explique par les coups de rabot successifs sur le dispositif Scellier, qui n’offre plus qu’une réduction d’impôt sur le revenu de 13 %, et le dur­cissement de la taxation des plus-values immobilières depuis le 1er février 2012, ont découragé nombre d’investisseurs.

Le plafonnement des loyers prévus par ce dispositif fiscal rejoint donc la volonté de redéfinir  l’encadrement des loyers notamment dans les zones tendues, aussi la mesure s’axera dans ces zones et donc seront beaucoup moins nombreuses que pour son prédécesseur.

Cécile Duflot a rappelé au cours de son entretien qu’un renforcement de la taxe sur les logements vacants sera appliqué.  « Le barème sera relevé et cette taxe s'appliquera désormais dans toutes les agglomérations de plus de 50.000 habitants en situation de tension », a-t-elle précisé. Limitée aux agglomérations de plus de 200.000 habitants actuellement, la ministre souhaite s’inspirer « de l'exemple de Lyon, où la mise en place de la taxe a été couronnée de succès et a permis de remettre des logements sur le marché », souligne Cécile Duflot. S’agissant des surfaces tertiaires vides, Cécile Duflot explique que la possibilité d'introduire une taxe est en cour de diagnostic. « D'un côté, il y a trois millions de mètres carrés de bureaux vides en Ile-de-France et, de l'autre, un déficit de centaines de milliers de logements. Cette situation ne pourra pas durer longtemps », précise-t-elle.

Enfin, la ministre estime également le rétablissement du prêt à taux zéro (PTZ+) sur les logements anciens, toutefois aucune décision n’a été encore prise. « Nous y pensons mais le débat n'est pas tranché », indique Cécile Duflot. « Peut-être que nous pourrions lier son obtention au fait que l'acquéreur fasse des travaux d'isolation en entrant dans les lieux », explique la ministre. Le prêt à taux zéro plus (PTZ+) est réservé aux foyers qui ne sont pas encore propriétaires de leur logement. Il est destiné à faciliter la primo-accession.

Fin 2011, l'Assemblée nationale avait décidé de réserver ce dispositif aux seuls logements neufs, en prévoyant de le maintenir dans l'ancien mais seulement pour les acquisitions de logements appartenant à un organisme d'HLM.

Pour connaître l'intégralité de la nouvelle mesure en faveur de l’investissement immobilier locatif, cliquez sur duflot.org/

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 06:54

Casse.jpg

Une prime à la casse doublée pour les chaudière au fioul, la raison aux CEE…

Remplacer sa chaudière au Fioul vielle de plus de 15 ans et bénéficier d’une double prime, c’est possible jusqu’à mi-novembre.

Ce dispositif d’aide mise en place en 2011 facilite l'installation d'une chaudière plus performante. Pour le changement d'une chaudière de plus de 15 ans, cette prime s'élève à 100 €, au moins, pour l'achat d'une chaudière basse température et à 250 €, au moins, pour l'achat d'une chaudière à condensation.

Cette mesure incitative s’est vue doublée par l’ajout d’une prime par les professionnels du fioul valable pendant deux mois, de la mi-septembre à la mi-novembre.

A cet effet, l’UFC-Que Choisir s’est interrogé d’une telle opportunité.

Ce dispositif, mis en œuvre en partenariat avec la Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage (FF3C) pour les chaudières au fioul domestique est apparu après la prime à la cuve dont l’attrait était concentré sur une baisse des tarifs du fioul. La prime à la casse, quant à elle, induit par l’augmentation du prix du pétrole, une incitation des ménages à s’équiper d’appareils beaucoup plus performants.

Elle s'adresse donc aux propriétaires de vieilles chaudières au fioul, installées depuis plus de 15 ans. En la remplaçant par un modèle à condensation, beaucoup plus performant, ils perçoiveront une aide d'au moins 700 euros, financée à parité par le fabricant de la chaudière et le distributeur de fioul.


L’UFC-Que Choisir estime "sympathique" cette ristourne, mais c’est de loin une gratification.

Cette mesure leur permet de répondre à leurs obligations en matière de certificats d’économie d’énergie en récupérant ceux auxquels la pose d'une chaudière performante donne droit. Car s'ils ne remplissaient pas les quotas que la réglementation leur fixe, ils auraient de lourdes pénalités à verser. "C'est donc du gagnant-gagnant et non un cadeau" affirme l'Union Fédérale des Consommateurs. 



Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) a été introduit par la loi sur l’énergie du 13 juillet 2005 avec pour objectif de réaliser des économies d’énergie dans les milieux tels que sont les secteurs du bâtiment et de la petite et moyenne industrie.

Pour les entreprises, ce mécanisme s’avère être un levier financier potentiel supplémentaire au service de leurs projets de maîtrise de l’énergie. Par ce dispositif, les fournisseurs d’énergie doivent, en effet, promouvoir les investissements économes en énergie, et sont ainsi susceptibles de soutenir financièrement les maîtres d’ouvrage.

 

UFC-Que choisir, note toutefois que la chaudière fioul moderne à condensation, avec son rendement élevé et sa régulation, réduit toujours la consommation de fioul. Plus la chaudière remplacée est ancienne, plus l’économie d’énergie est conséquente, 30%, voire plus, par rapport à un modèle posé dans les années 80. Mais elle coûte cher, entre 4 000 et 6 000 €, voire plus si la surface à chauffer est vaste. Quant au prix du pétrole, il a flambé depuis 2003 (+293 %) et celui du fioul domestique a suivi. Un renversement de tendance est très improbable, la hausse devrait se poursuivre.


Les alternatives possibles

"Avant de vous précipiter, pensez aux éventuels modes de chauffage alternatifs" prévient l'association. Oubliez le propane, il est commercialisé à un prix prohibitif. Le gaz naturel, en revanche, reste de loin l’énergie de chauffage la plus compétitive. Il est possible que depuis votre installation, votre commune ou votre quartier ait été raccordé au réseau de gaz naturel. Renseignez-vous, car si c’est le cas et que le réseau passe à proximité, il est avantageux de demander le raccordement de votre logement et de passer au gaz naturel. "La chaudière est moins coûteuse, l'énergie aussi, et le gaz moins polluant que le fioul."

L'autre possibilité, en l'absence de gaz naturel, c'est la chaudière automatique à bois granulés. Rendement et facilité d'emploi sont au rendez-vous. Mais le montant du crédit d’impôt à fondu en 2012 et les prix restent très élevés. Il faut habiter une grande maison qui a de gros besoins de chauffage et vivre dans une région où la filière bois granulés est bien structurée pour que ce soit envisageable.



Sans alternative, une opportunité à saisir

Si la desserte en gaz naturel n'existe pas, si la chaudière automatique à granulés ne peut pas s'amortir, il est intéressant de profiter de cette aide de 700 € quand on possède une chaudière fioul ancienne, conclu l'UFC Que Choisir. D'autant plus que le crédit d'impôt de 10 % s'y ajoute.

 

 condensation-fioul

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 07:04

Pret-eco-energie-.jpg

Le prêt Eco-Energie, encourager les économies d’énergie dans les entreprises…

OSEO, entreprise publique qui apporte aux entrepreneurs les moyens de leur développement en finançant leurs projets d’innovation, d’investissement en France et à l’international, le GCCP, syndicat des entreprises de Génie Climatique et de Couverture Plomberie de Paris et de sa région, et la CSEEE qui rassemble 250 entreprises d’équipement électrique, se sont associé afin d’encourager les entreprises à investir dans des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique.

Une convention pour développer la promotion du « Prêt Eco- Energie » (PEE), a été signée entre OSEO, l’entreprise publique qui finance les PME et qui apporte le conseil et le financement nécessaires à toutes les étapes de leur cycle de vie, OSEO travaille en étroite collaboration avec un réseau de partenaires européens, nationaux et régionaux pour permettre la concrétisation des projets les plus risqués, le Syndicat des entreprises de Génie Climatique et de Couverture Plomberie d’Île-de-France (GCCP) qui regroupe plus de 350 entreprises franciliennes, représentant 60% de l’activité du secteur et plus de 23 000 collaborateurs : couvreurs, plombiers, chauffagistes, climaticiens et fumistes, le GCCP s’est notamment fixé pour missions de promouvoir la profession et ses métiers, de défendre les intérêts des entreprises adhérentes ainsi que de développer la formation : initiale, avec le CFA Maximilien Perret, et continue avec AFORTECH qui forme chaque année environ 3 500 collaborateurs, et la Chambre Syndicale des Entreprises d'Équipement Électrique de Paris et sa Région (la CSEEE) qui a pour mission de représenter et de promouvoir cette activité dans tous ses aspects, engagée dans le domaine de la formation, elle appuie l’action de l’AFORELEC (formation continue) et du CFA Delépine, qui accueille à Paris 11ème, 500 apprentis en électricité, de plus elle a pour ambition de soutenir ses adhérents dans le développement de leur activité et de leur professionnalisme, en conduisant entre autres des actions de formation, d’information et de partenariat, notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique et des solutions innovantes qui y sont apportées, tant en matière technique qu’en matière économique.

Dans un contexte de flambée du coût des énergies et d’évolutions réglementaires, ce nouveau partenariat vise à favoriser les économies d’énergie dans les entreprises. En effet, ce financement d’OSEO, sans garantie, à taux bonifié, est destiné à soutenir les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique effectués dans les entreprises.

Le PEE constitue ainsi une nouvelle solution de financement pour accompagner les investissements des clients des 600 membres franciliens du GCCP et de la CSEEE, professionnels et entreprises, plus spécialement dans les domaines du chauffage/climatisation et de l’éclairage.

pee-oseo.fr : pour les demandes de prêts en ligne

Dans le cadre de la convention signée avec OSEO, les 350 entreprises adhérentes du GCCP et les 250 membres de la CSEEE disposeront notamment de documents d’information sur le PEE distribué par OSEO afin de pouvoir informer leurs clients de la possibilité de demande de prêt en ligne sur le site web :

pee-oseo.fr

 

Le site pee-oseo.fr répond aux questions d’éligibilité sur les entreprises et sur le matériel. Il permet également de faire une simulation de prêt et de saisir une demande de prêt en ligne. OSEO s’engage à étudier toutes les demandes de prêts qui sont faites en ligne via le formulaire de demande.

Le Prêt Eco-Energie : jusqu’à 50 000 euros cumulables avec les Certificats d’Economie d’Energie (CEE)

Le PEE s’adresse à des micro-entreprises, TPE ou PME de plus de 3 ans qui souhaitent améliorer leur efficacité énergétique en investissant dans quatre familles d’équipements : éclairage, chauffage, climatisation et motorisation électrique. Une liste de matériel éligible a été définie par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.

Ce prêt, dont le taux est bonifié par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, est d’un montant de 10000 à 50 000 €, sans garantie ni caution personnelle. Il est remboursable sur 5 ans - dont une année de différé en capital - qui permet à l’entreprise de bénéficier pleinement des économies d’énergie réalisées.

Le PEE est cumulable avec le dispositif des CEE mis en place dans le cadre de la loi POPE.

prêt eco-energie

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