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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 07:54
Pour défier les enjeux de l’accès à la lumière en Afrique, un concours de design

Pour défier les enjeux de l’accès à la lumière en Afrique, un concours de design

Depuis bientôt 75 ans, le Groupe VELUX contribue à apporter la lumière naturelle et l’air frais dans les foyers. Il vient de lancer une initiative sociale et environnementale à destination des régions du monde qui ne peuvent compter que sur la lumière du jour pour s’éclairer. Le projet a pour ambition d’offrir aux zones privées d'électricité un accès à la lumière sous une forme durable, fiable et accessible financièrement, par l’édition d’une lampe solaire développée en collaboration avec l’entreprise sociale Little Sun.

Actuellement, 1,2 milliard de personnes n'ont pas d’accès à l'électricité dans le monde. Pour offrir une solution à ce problème, le Groupe VELUX s'est associé à Little Sun, projet social né de la collaboration du célèbre artiste Olafur Eliasson et de l'ingénieur Frederik Ottesen. Le but est de satisfaire durablement les besoins en lumière des communautés privées d'électricité. Ensemble, ces deux sociétés créeront une édition spéciale et abordable de la lampe solaire à l'occasion du 75ème anniversaire de VKR Holding, qui a donné naissance au Groupe VELUX.

« La lumière est un besoin vital, et le 1,2 milliard de personnes privées d'électricité sont en proie à de sérieuses difficultés. Des communautés entières sont concernées par ce manque de lumière. Des situations de vie quotidienne considérées comme évidentes pour certaines personnes, comme la pratique de soins médicaux en environnement sûr, le travail, les études et la cuisine, relèvent pour tous ces gens de l'impossible. Chez Little Sun, nous imaginons des solutions lumineuses créatives et innovantes pensées pour pallier ces difficultés, et nous nous réjouissons de cette collaboration avec le Groupe VELUX qui nous permettra d'accomplir l'essentiel de notre mission », explique Felix Hallwachs, directeur général de Little Sun.

« Depuis nos débuts, nous nous efforçons d'optimiser l’entrée de lumière naturelle dans les habitations de millions de personnes du monde occidental. Notre partenariat avec Little Sun est le mode de partage idéal de nos valeurs (utiliser les ressources naturelles –lumière et air- pour améliorer l’habitat) avec les communautés situées hors-réseau. Little Sun distribue en effet ses lampes à énergie solaire dans ces régions via des représentants locaux, qui les vendent à leur tour à des prix abordables », précise Michael K. Rasmussen, directeur marketing du Groupe VELUX.

Une lampe pensée pour durer

Little Sun est un producteur chevronné de solutions d'éclairage innovantes et durables destinées aux communautés africaines situées hors-réseau. Sa commercialisation à visée sociale fait de cette société âgée de deux ans et demi le partenaire privilégié des 75 années d'expérience de VELUX dans le domaine de l’exploitation de la lumière naturelle sous toutes ses formes.

« Utiliser l'énergie solaire pour contribuer au mieux-être est la mission première du Groupe VELUX et de Little Sun. Les collaborateurs Little Sun sont experts en lampes à énergie solaire. Nous sommes des ingénieurs de la lumière naturelle. Il nous était donc évident de travailler ensemble sur des solutions d'éclairages pour les personnes qui en ont le plus besoin », ajoute Michael K. Rasmussen.

L'édition spéciale de cette lampe à énergie solaire ne sera pas seulement centrée sur l'éclairage des communautés situées hors-réseau. Son design jouera un rôle déterminant dans son succès. Cette lampe doit, au-delà de ses caractéristiques fonctionnelles, présenter un intérêt esthétique pour braver les frontières.

Pour convaincre une nouvelle génération d'artistes de défier les enjeux de l'accès à l'énergie durable, l’édition spéciale de cette lampe à énergie solaire sera créée avec l'aide d'étudiants en design du monde entier. Pour créer cette nouvelle lampe, le Groupe VELUX et Little Sun organisent un concours international de design intitulé "Natural Light", qui invitera les étudiants en design à exposer leur point du vue sur la manière d'offrir un éclairage durable aux zones d'Afrique hors-réseau. Au total, 29 000 exemplaires de l'œuvre lauréate seront produites, dont un certain nombre commercialisée à des prix adaptés aux régions d'Afrique situées hors-réseau, sur le même principe que le modèle Little Sun original.

Pour défier les enjeux de l’accès à la lumière en Afrique, un concours de design

Un design qui traverse les continents

Le projet Little Sun ne se contente pas d'apporter la lumière aux régions du monde situées hors-réseau, il leur fournit également des moyens de subsistance. Little Sun solutionne durablement les besoins en lumière des communautés situées hors-réseau en participant avec les entreprises locales à la création d'emplois ainsi qu’à la réalisation de bénéfices.

Selon Olafur Eliasson, « promouvoir l'énergie solaire signifie investir pour révolutionner la vie de nombreuses personnes, tout en préservant la planète que nous partageons tous. En utilisant le soleil, nous embrassons le futur. L'accès à l'énergie comme à la lumière nous permet d'orienter différemment notre vie. Il nous tarde donc de travailler sur ce projet en collaboration avec le Groupe VELUX, et de convaincre de jeunes designers d'exercer une influence significative et ce, grâce à leur innovation et créativité. Nos actes ont des conséquences sur le monde. »

Afin de créer une lampe abordable, son prix total de fabrication ne doit pas excéder 4 euros, et son poids, pour des questions pratiques, ne doit pas dépasser 300 grammes.

Un jury de designers mondialement reconnus, composé d'artistes et autres créateurs étudiera les propositions en mars 2015. En mai sera annoncé le lauréat.

Comment participer à Natural Light

· Les inscriptions au concours Natural Light ouvrent le 3 novembre 2014. La date limite pour soumettre une proposition artistique est fixée au 15 mars 2015.

· Toutes les créations devront être proposées aux formats jpeg ou bitmap, de qualité lisible sur un écran 12,5 pouces avec une résolution de 1366 x 768 pixels. Les visuels devront être accompagnés d'une description en anglais ne devant pas excéder 500 mots. Enfin, les participants devront également soumettre une vidéo de 30 secondes dans laquelle ils expliqueront leur projet. Pour en savoir plus sur la transmission des créations, rendez-vous sur www.naturallight.org

À propos de Little Sun

Little Sun est un projet mondial à mission sociale né de la collaboration du célèbre artiste Olafur Eliasson et de l'ingénieur Frederik Ottesen, ayant pour but d'offrir une lumière saine, sûre et abordable au 1,2 milliard d'êtres humains des régions hors-réseau dépourvues d'électricité. La lampe LED à énergie solaire Little Sun, premier produit du projet, est commercialisée dans le monde entier. L'achat de lampes Little Sun dans les régions du monde reliées à l'électricité rend ces dernières accessibles aux zones hors-réseau à des tarifs réduits et adaptés où elles apportent une solution alternative aux éclairages à combustible onéreux et toxiques que sont les lampes à pétrole. Little Sun satisfait durablement les besoins en lumière et bénéficie ainsi aux communautés situées hors-réseau en participant avec les entreprises locales à la création d'emplois ainsi qu’à la réalisation de profits. Le projet Little Sun a officiellement vu le jour en juillet 2012 à la Tate Modern de Londres. On compte depuis lors plus de 200 000 lampes Little Sun écoulées à travers le monde, dont la moitié à destination des zones hors-réseau.

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 06:50
Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Créé en 2010, le fonds de dotation Synergie Solaire avait pour objectif premier de mettre en place un dispositif visant à construire une « économie solidaire » fondée sur l’utilisation des énergies renouvelables.
Ce projet est né de trois constats :

Le premier vient du fait que l’énergie solaire est une ressource universelle par excellence qui représente un levier de développement considérable largement sous exploité.

Le deuxième montre qi’il existe, à travers le monde, des projets humanitaires qui ont besoin d’électrification décentralisée,

En France, le troisième constat note qu’en France, une filière solaire se développe en regroupant de nouveaux acteurs économiques qui se structurent.

Aujourd’hui, à l’heure de la Transition Energétique, les énergies renouvelables représentent plus que jamais un atout majeur pour améliorer les conditions de vie et l’économie locale des pays en voie de développement. Parmi elles, l’énergie solaire apparaît comme une solution durable et efficace pour des pays bénéficiant souvent d’un fort ensoleillement.

Par la mise en œuvre de solutions solaires, et en coopération avec des ONG, le fonds de dotation Synergie Solaire réunit chaque année un nombre croissant de donateurs, acteurs de la filière EnR française. Chaque partenaire peut alors participer à la construction d’une économie solidaire en soutenant des projets d’électrification et d’aide au développement liés à la santé, à l’éducation et à la nutrition, et améliorer ainsi les conditions de vie de millions d’individus.

Le fonds de dotation Synergie Solaire agit comme un véritable lien entre les entreprises et les ONG. Il permet la création de synergies et promeut des partenariats solidaires entre le monde du business et le monde de l’humanitaire. Ses missions consistent en l’accompagnement et le soutien de projets d’aide au développement liés à l’énergie solaire.

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Le bilan avec la présidente Hélène Demaegdt ! Interviews de Plein Soleil, webzine des EnR dans le bâtiment.

Plein Soleil : Vous avez créé Synergie Solaire il y a quatre ans, un fonds de dotation qui rassemble les professionnels de la filière française des énergies renouvelables et les sensibilise à des projets solaires d'accès à l'énergie à travers le monde, dans les pays émergents. Quel bilan tirez-vous de ces premières années ?

Hélène Demaegdt : Incontestablement, un bilan intéressant. Les chiffres clés font apparaître qu'à ce jour plus de 120 entreprises partenaires nous ont suivis dans notre projet. 12 ONG ont été accompagnées et 25 projets humanitaires concrétisés avec à la clé un soutien financier de l'ordre de 450 000 euros. A travers le monde, 250 000 personnes ont bénéficié des actions menées par Synergie Solaire notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé et du développement économique. Nous permettons la création d'emplois comme dans ce centre artisanal de couture au Sénégal que nous avons électrifié. Nous avons été à la source de l'éclosion d'une petite filière qui va de la récolte du coton à la fabrication puis à la vente de vêtements pour artisans du monde.

Mécénat de compétences : Une belle façon de valoriser les talents

PS : Effectuez-vous un suivi des actions menées ?
HD : Il est très important pour nous d'accompagner ces projets dans la durée. C'est notre raison d'être. Nous savons qu'il ne sert à rien de venir poser trois panneaux solaires et de s'en aller. Nous tissons des liens durables avec les ONG, nous les accompagnons en proposant nos services de formation et de maintenance. Nous avons par exemple été parmi les premiers à proposer des systèmes de monitoring. Nous essayons d'être les plus professionnels possibles à l'instar de ce que nos entreprises partenaires réalisent en Europe sur leur chantier. Seule l'échelle est différente pas la manière de faire. J'aime parler de « skill anthropy », ce terme qui définit le cœur même de notre mission : Mettre ses compétences et ses talents au service des autres.

PS : Justement, les temps sont durs pour certaines de vos entreprises partenaires en France. Quelle est leur intérêt de laisser partir une semaine ou dix jours des salariés sur des chantiers du bout du monde alors que la situation est tellement tendue en France ?
HD : Sur les difficultés financières des entreprises de la filière, nous le ressentons bien évidemment. Beaucoup nous disent qu'elles aimeraient effectuer des dons financiers mais qu'elles sont dans l'incapacité de le faire. En revanche, elles nous mettent volontiers à disposition des ressources humaines. Ce mécénat de compétences permet à des techniciens ou des ingénieurs de quitter leur quotidien pour une aventure qui marquera leur vie. L'entreprise paie le déplacement et les ONG les accueillent sur place. A leur retour, les collaborateurs qui ont été missionnés reviennent avec du « punch ». Les chefs d'entreprises nous disent qu'ils sont ravis de pouvoir ainsi valoriser ces talents d'une autre manière. Malgré la crise, ces valeurs humaines d'engagement sont porteuses de sens. Nous sommes un peu le rayon de soleil humaniste face à la morosité ambiante.

Un élan de solidarité qui fait boule de neige

PS : Au-delà du mécénat de compétences avec les PME de la filière, Synergie Solaire a su rassembler beaucoup plus largement des donateurs. Comment expliquez-vous cet attrait ?
HD : C'est un peu comme si cet élan de solidarité faisait boule de neige. Ainsi des banques ou des assurances ont en effet, elles aussi, souhaité apporter leur écot et un concours financier à notre démarche stimulées par la motivation de leurs salariés. Nous touchons, il est vrai, de plus en plus de monde. Quand on sait par ailleurs que l'ONU vient de lancer la « Décennie de l'énergie durable pour tous » (2014-2024), on voit bien que le solaire ne va pas tarder à sortir de la grisaille en France et qu'il est voué à un destin mondialisé.

PS : Vous participez également au Trophées du mécénat d'entreprise pour l'environnement et le développement durable porté par le Ministère de l'écologie.
HD : C'est exact. Nous avons déposé notre dossier de candidature le 26 septembre dernier. Le Fonds de dotation est parfaitement positionné notamment au travers de ses partenariats avec des entreprises françaises du secteur. Nous attendons les résultats pour le mois de décembre avec beaucoup d'espoir.

PS : Un mot pour finir de votre dîner caritatif ?
HD : La 4ème édition du Dîner caritatif Synergie Solaire se tiendra le 24 novembre 2014 à l'Institut du Monde Arabe (Paris). Il rassemblera 200 professionnels des EnR et une vingtaine de représentants d'ONG. Avec des moments forts plein d'émotions. Un événement fédérateur !
Encadré

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Les projets soutenus en 2014

Projet de GoodPlanet, en Inde

Le Ladakh est une province himalayenne située au Nord de l’Inde où le climat est rude. L’objectif du projet de Goodplanet, fondation créée par Yann Arthus-Bertrand porte sur l’efficacité énergétique dans les bâtiments et la volonté de créer une école bioclimatique.

Ce projet comprend la construction de 2 salles de classe pour 60 élèves supplémentaires, et l’équipement en solaire thermique pour fournir de l’eau chaude à l’internat.

Projet de l’APEMC, au Burkina Faso

Alors que la principale ligne électrique du pays, reliant le Mali à la capitale burkinabé, passe juste au-dessus du village de Wolonkoto, celui-ci n’est pourtant pas électrifié. Afin d’assurer l’éclairage du collège, de la maternité et du dispensaire, une centrale photovoltaïque sera construite avec le soutien de Synergie Solaire.

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Projet de Jokkoo Ak Saloum, au Sénégal

Kobongoye est un village situé à 170 km de Dakar. Sa situation enclavée et le coût de l’acheminement de l’électricité trop élevé l’écarte des programmes d’électrification. L’ONG soutenue par Synergie Solaire a pour projet d’équiper le centre scolaire et l’espace santé du village d’une centrale photovoltaïque pour améliorer les conditions d’éducation et de santé.

Projet de la Fondation Ensemble, au Mozambique

La Fondation Ensemble et Synergie Solaire soutiennent le projet porté par l’ONG Humana People to People au Mozambique. A Changalane (province de Maputo), il n’y a pas de réseau électrique. L’objectif du projet est de fournir des kits PV à de petits entrepreneurs locaux pour qu’ils louent ou vendent à la population des lampes rechargeables utilisables également pour la recharge de portable.

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Retour sur des projets finalisés

Depuis 2010, de nombreux projets soutenus ont vu le jour. Synergie Solaire met un point d’honneur à accompagner des actions aux objectifs diverses afin de répondre à des besoins orientés dans plusieurs domaines :

• Amélioration des conditions de santé et d’accueil de personnes handicapées,

• Développement économique par des activités artisanales,

• Favoriser l’accès à l’éducation,

• Promouvoir l’éco-construction et l’efficacité énergétique dans les bâtiments.

Santé

Electrification solaire d’une maison d’accueil

Inde

ONG : Points Coeur

Problématique énergétique

Depuis sa création, le Jardin de la Miséricorde était confronté à des problèmes électriques (coupures, pannes, etc...) qui perturbaient le quotidien de la trentaine de résidents permanents du jardin et limitait les possibilités d’action des bénévoles. Les équipes de Synergie Solaire ont constaté en se rendant sur place que le réseau électrique était coupé 3 à 4 heures par jour et que le voltage sur la ligne variait de façon importante (de 120 à 400 V).

Solutions retenues

La préconisation de Synergie Solaire a été d’installer une électrification solaire qui alimenterait à 100% les équipements légers (type lampes) et qui se substituerait au réseau en cas de coupure pour les équipements lourds (type frigos et machines). Cette électrification solaire, qui s’est déroulée en trois phases (une centrale solaire au sol, une centrale solaire en toiture, l’installation d’éclairages et de meubles réfrigérants solaires) s’est achevée en juillet 2012 et a permis d’offrir de meilleures conditions d’accueil aux pensionnaires du village.

Chiffres clés du projet :

Nature de la mission 2012 : électrification d’une maison d’accueil en Inde, Tamil Nadu Budget total de la mission : 55 K€ Nature de la participation de Synergie Solaire : dons financiers et mécénat technique Don total de Synergie Solaire : 47 K€ en 2011-2012

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Développement économique

Electrification solaire d’un atelier d’artisanat

Sénégal

ONG : Panneaux solidaires

Problématique énergétique

Le village de Ndem est situé dans la région de Diourbel, dans le département de Bambey, à 180 km de Dakar, au Sénégal. Chaque année, pendant des mois, le réseau électrique n’est alimenté que 4 heures/24 heures mais à des horaires totalement imprévisibles chaque jour. Dans ces conditions, l’atelier d’artisanat développé par l’ONG Villageois de Ndem est dans l’incapacité de satisfaire le délai de ses commandes ce qui entraîne une perte de la solvabilité de l’entreprise.

Solutions envisagées

L’objectif principal du projet est d’installer un générateur photovoltaïque semi-autonome de 10 kWc permettant de :

• Sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’atelier de couture de la coopérative villageoise,

• Electrifier les appareils du centre de formation professionnelle du village.

Afin d’évaluer le bon fonctionnement de l’installation et grâce à la présence d’une connexion Internet sur le site, Panneaux Solidaires mettra en place un procédé de télésurveillance couplé à des compteurs de consommation permettant l’accès en instantané aux données de production et de consommation.

Chiffres clés du projet

Nature de la mission 2012 : électrification solaire de la coopérative villageoise et du centre de formation du village de Ndem (Sénégal) Budget total du projet : 35 K€ Nature de la participation de Synergie Solaire : don financier, don en nature

Valeur totale des dons de Synergie Solaire en 2012 : 16,8 K€ (11,8 K€ en don en nature, 5 K€ en don financier

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Education

Electrification solaire d’écoles de Brousse

Bénin

ONG : Lumières partagées

Problématique énergétique

Les régions rurales du Bénin dans lesquelles intervient Lumières Partagées ne sont généralement pas desservies en électricité, ce qui empêche les écoles de fonctionner correctement. Au Collège Marie Immaculée de Boukambé par exemple, les cours se terminent à 19h alors que la nuit tombe à 18h, et les enseignants ont donc du mal à terminer leur programme, d’autant que la plupart des élèves ne dispose pas non plus d’électricité à la maison.

Solutions retenues

Pour le Collège Marie Immaculée, l’association a souhaité installer des panneaux solaires pour alimenter l’éclairage pour les classes de 6e, 5e, 4e, 3e et du bâtiment administratif, soit 10 salles de classe, ainsi qu’un éclairage extérieur. Ce projet bénéficie à 200 élèves qui voient grâce à cet éclairage solaire leurs conditions d’apprentissage nettement améliorées. Par ailleurs, chacune des installations réalisées permet de créer un emploi de technicien de maintenance en charge de l’entretien des panneaux, ce qui participe à la lutte contre l’exode rural.

Chiffres clés du projet

Nature de la mission 2012 : électrification d’écoles de brousse au Bénin Budget total de la mission annuelle : 22 K€ Nature de la participation de Synergie Solaire : dons financiers et dons en nature Don annuel de Synergie Solaire : 10 K€ depuis 2010

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

Solaire Passif

Installationn de serres solaires passives

Mongolie

ONG : Geres

Problématique énergétique

RETOUR SUR LES PROJETS FINALISÉS

Le secteur de l’agriculture mongol – maraîcher et horticole – est en croissance mais reste peu développé et diversifié. Pourtant, ce secteur représente un réel potentiel en termes de diversification des sources de revenus pour les familles sédentarisées. Il faut pour cela favoriser le développement de petites unités de production et de commercialisation associées à des pratiques agricoles durables, notamment de gestion de l’eau et des sols ainsi que des formations agricoles et entrepreneuriales. Dans un pays ensoleillé mais froid comme la Mongolie, les serres solaires passives permettent de doubler la saison culturale. Elles sont un outil innovant et durable pour la production agricole.

Solutions envisagées

Depuis 2010, le GERES a participé à l’introduction, la recherche et le développement de serres solaires en Mongolie en partenariat avec des organisations locales et le gouvernement mongol. Le projet de l’association vise à améliorer durablement les revenus et les conditions de vie de 45 foyers ruraux parmi les plus vulnérables, par la promotion d’’un petit entrepreneuriat agricole local. Pour ce faire, le GERES a choisi d’équiper de 2012 à 2015, 15 unités de production et de transformation et de les former à la production maraîchère et horticole (concombres, tomates, poivrons, épinards et radis) et à la commercialisation.

Chiffres clés du projet

Nature de la mission 2012 : construction de serres solaires en Mongolie Budget annuel du projet : 28 K€ sur 5 ans Nature de la participation de Synergie Solaire : don financier Valeur totale des dons de Synergie Solaire en 2012 : 10 K€

Une énergie renouvelable au service de l’humanité, Synergie Solaire

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Published by LV_RM - dans Solaire Humanitaire EnR economie solidaire
17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 06:54
LA LAME D’EAU - Un objet pour l’eau, bien commun de l’humanité

LA LAME D’EAU - Un objet pour l’eau, bien commun de l’humanité

Aujourd’hui dans le monde, 34 000 personnes meurent chaque jour du manque d’eau potable, 1,5 milliard de personnes n’y ont pas accès et 9 pays se partagent 60 % des réserves mondiales d’eau. Il est urgent d’agir ! En France, plus de 400 000 porteurs d’eau se sont déjà regroupés pour que l’accès à l’eau soit enfin un droit pour tous.

Être Porteur d’eau, c’est participer, localement, au mouvement mondial qui œuvre pour que l’eau ne soit plus une marchandise et que l’accès à l’eau devienne un droit universel. un Porteur d’eau est un individu, une entreprise ou une collectivité qui refuse l’idée qu’un homme ou une femme puisse mourir par manque d’eau potable et milite pour une nouvelle organisation mondiale de l’eau. Ce mouvement, né au Canada et actif en Italie et au Brésil, est porté en France par la Fondation Danielle Mitterrand. Le Porteur d’eau s’engage également dans sa vie quotidienne en portant l’idée que nous sommes tous responsables chacun à notre niveau de la sauvegarde de l’eau, élément vital et irremplaçable.

1 L’eau n’est pas une marchandise, l’eau est un bien commun non seulement pour l’Humanité mais aussi pour le Vivant.

2 Afin de garantir la ressource pour les générations futures, nous avons le devoir de restituer l’eau à la nature dans sa pureté d’origine.

3 L’accès à l’eau est un droit humain fondamental qui ne peut être garanti que par une gestion publique, démocratique et transparente, inscrite dans la loi.

Après la feuille d’eau, objet nomade par excellence, Philippe Starck offre à la Fondation Danielle Mitterrand la Lame d’Eau, carafe en verre qui porte le message des porteurs d’eau : « Bien commun de l’Humanité, l’eau n’a pas de prix ».

La Lame d’Eau est née de la collaboration de Philippe Starck, de la fondation France Libertés et de Made in Design pour permettre à tous ceux qui font de l’eau une priorité de vie de pouvoir s’afficher avec leurs amis, dans leur restaurant, dans leur conseil municipal...

Danielle Mitterrand souhaitait offrir la possibilité aux citoyens, aux collectivités, aux acteurs d’une économie respectueuse de la vie, de pouvoir afficher leur engagement pour l’eau bien commun en utilisant une carafe qui soit à la fois belle, porteuse d’un message fort et symbolisant l’urgence de l’engagement pour la protection de notre ressource en eau et pour la mise en œuvre effective du droit à l’eau pour tous.

Pour Made in Design, c’est s’engager dans une aventure solidaire pour une action porteuse de sens. Ces valeurs de générosité, de partage et de solidarité sont défendues depuis longtemps par Catherine Colin. Le design solidaire fait partie de l’ADN de Made in Design, qui a tout naturellement souhaité accompagner le projet de la Lame d’Eau, fruit d’une rencontre déterminante entre la fondation France Libertés, Starck et Made in Design.

Les fonds collectés par la vente de la Lame d’Eau permettront de financer les projets de terrain soutenus par France Libertés partout dans le monde.

En 2014 Made In Design fête son quinzième anniversaire. 15 ans qui signent la véritable success story de ce distributeur de mobilier, de luminaires et d’objets design sur internet, une entreprise emblématique de sa génération, leader européen du marché du design online.

En mettant sa passion du design au cœur de son activité, et en utilisant les technologies les plus pointues à son service, Made In Design a créé le commerce du design sur internet en France, dans une volonté toujours plus présente de mettre des objets de créateurs à la portée de tous, partout.

Philippe Starck est un créateur français de renommée internationale, designer et architecte. Ce citoyen du monde, infatigable et rebelle, qui considère comme un devoir le partage de sa vision éthique et subversive d’une planète plus juste, crée des lieux non conventionnels et des objets dont le but est d’être « bons » avant d’être beaux. La plupart de ses créations sont devenues des objets cultes, et ses hôtels sont des icônes intemporelles qui ont ajouté une nouvelle dimension au paysage international. En ardent

défenseur de la durabilité, ce visionnaire poursuit le développement de son concept révolutionnaire « d’écologie démocratique » en créant, entres autres, des éoliennes individuelles abordables, des thermostats intelligents, des maisons préfabriquées en bois innovantes et écologiques bientôt suivies par des bateaux solaires. Il vit, avec sa femme Jasmine, la plupart du temps dans un avion, à Paris, Burano, et dans sa ferme à huîtres dans le sud-ouest de la France.

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Published by LV_RM - dans Eau Responsabilité Humanitaire
23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 06:48
Une lampe solaire self-made, une éclaircie pour les pays en développement…

Une lampe solaire self-made, une éclaircie pour les pays en développement…

La lampe solaire développée par la start-up LEDsafari constitue une manière de s’éclairer plus efficace, plus sûre et moins onéreuse que la lampe à pétrole traditionnellement utilisée par plus d’un milliard de personnes dans le monde. Partie intégrante du programme de cette jeune start-up lausannoise, un atelier formatif de trois jours dispensés par des globe-trotter formés par la start-up est organisé sur place afin de sensibiliser et de former les populations bénéficiaires.

Pour pallier aux nombreux problèmes que posent les lampes à pétrole utilisées par 1,6 milliard de personnes dans le monde, LEDsafari a mis au point un ingénieux système de lampe à faire soi-même avec du matériel à disposition sur place tels que fil électrique, batterie de téléphone portable et bouteilles vides. Plus de 200 personnes en Inde, au Kenya et en Tanzanie ont ainsi réalisé grâce à l’atelier l’avantage économique et sanitaire de cet ingénieux système et s’éclairent déjà quotidiennement grâce à ce procédé.

L’utilisation du kérosène pose de nombreux problèmes. Financiers d’abord: les 2 à 3 dollars par semaine dépensés pour le carburant représentent souvent 20% du budget de la famille. Sanitaires également : très toxique lorsqu’il brûle, une utilisation journalière correspond à l’inhalation de la fumée de 40 cigarettes, augmentant souvent le risque de maladies pulmonaires graves d’après une récente étude de l’Université de Berkeley. Au niveau global c’est 265 millions de tonnes de CO2 qui sont dispersées dans l’atmosphère. A cela s’ajoute le danger de l’installation qui cause chaque année de graves brûlures à des millions de personnes.

La mise au point d’un nouveau système d’éclairage pour le Tiers-monde se heurte à deux problèmes récurrents : le coût et l’intégration à long terme de celui-ci dans la vie quotidienne. Govinda Upadhyay, doctorant au Laboratoire d’énergie solaire et physique du bâtiment, a eu la lumineuse idée de mettre au point une lampe réduite à l’essentiel mais efficace. Conçues pour pouvoir être fabriquées par tout un chacun, ces lampes ne nécessitent quasiment que du matériel présent localement. Seuls les panneaux solaires sont commandés à l’étranger. Cinq à six heures de chargement au soleil suffisent à donner quatre à cinq heures de lumière.

Aucun brevet ne pèse sur le système mis au point par le chercheur. Du câble électrique, une batterie de téléphone portable, un bouton on/off et des LED sont nécessaires. L’abat-jour peut-être personnalisé: bouteilles vides, boîtes de diverses formes etc. Un concept déjà éprouvé puisque le fondateur de la start-up et son équipe, Elisa Wepfer, Vincenzo Capogna, Naomi Savioz et Parag Rastogi, se sont déjà rendus dans plusieurs régions d’Inde, de Tanzanie et du Kenya pour divulguer ce savoir. Le jeune doctorant compte sur les globe-trotters pour diffuser son savoir-faire.

Le matériel nécessaire pour fabriquer 100 lampes pèse 1kg : facile à transporter dans ses bagages. « Les globe-trotters qui souhaitent joindre l’utile à l’agréable peuvent suivre un jour de formation auprès de la start-up en Suisse, souligne-t-il. Ils iront ensuite dispenser leurs nouvelles connaissances dans un village des pays en développement durant trois jours avant de poursuivre leurs vacances. Ça ajoute une touche humanitaire que les amateurs de voyage hors des sentiers battus aiment bien. »

Pour aborder au mieux le concept de développement durable auprès des populations bénéficiaires et favoriser ainsi leur compréhension de l’importance de l’énergie solaire, Govinda a développé une méthode d’apprentissage centrée sur la lampe. Il commence par la sensibilisation aux problèmes que cause la lampe à kérosène à la santé et à l’environnement à l’aide d’exemples très concrets, de manière à ce que les gens comprennent pourquoi il est important de changer de manière de faire. Il aborde également le thème du recyclage des déchets liés aux lampes. La seconde journée de l’atelier est consacrée à l’apprentissage du montage des lampes. Chaque personne va ensuite pouvoir enseigner ce nouveau procédé à d’autres membres de sa communauté. « C’est important que l’apprentissage vienne aussi des gens eux-mêmes, qu’ils s’approprient le système et que ce ne soit pas un élément importé des pays riches qu’ils oublient aussitôt. Trois jours, c’est tout ce que nécessite la formation de tout un village à la fabrication de ces lampes. »

Crédits photographiques : © LEDsafari

 © LEDsafari

© LEDsafari

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Published by LV_RM - dans Solaire Humanitaire Ledsafari
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 06:50

Architecte-de-l-urgence.jpgAu Pavillon de l’Arsenal, du 11 au 13 octobre, plus de 100 architectes, designers, dessinateurs et photographes se mobilisent ! Architectes de l’urgence…

Plus de 100 architectes, designers, dessinateurs et photographes d’architectures internationaux se mobilisent !

Un mouvement de solidarité et de générosité sans précédent réunit pour la première fois des architectes, mais aussi des dessinateurs, des designers et des photographes de ville et d’architecture d’une quinzaine de nationalités.

La centaine de pièces originales proposée à la vente le 16 octobre est exposée le week-end précédent sur plus de 600 mètres carrés au Pavillon de l’Arsenal pour permettre à tous de découvrir une exposition unique de croquis, dessins, aquarelles, photomontages, photographies, mobiliers, prototypes,... et inviter chacun dans l’intimité du processus de conception des plus grands architectes, mais aussi découvrir une des plus vastes expositions de photographies urbaines jamais réalisée.

La vente aux enchères au profit de la Fondation Architectes de l’Urgence est une occasion exceptionnelle pour tous les amateurs d’architecture et de photographie d’acquérir les œuvres originales d’architectes et d’artistes, jeunes et confirmés, et de soutenir les actions de la fondation. L’intégralité du produit de la vente, animée par Maître Rémy Le Fur, est reversée à la Fondation Architectes de l’urgence, reconnue d’utilité publique, qui intervient depuis sa création en 2001 dans les pays frappés par des catastrophes majeures pour sécuriser, évaluer et reconstruire pour les sinistrés.

Les principaux objectifs de la fondation sont :

• Soutenir et développer l’engagement humanitaire des architectes en France et dans le monde et contribuer ainsi au rayonnement de l’architecture et encourager la formation des acteurs locaux, du maçon à l’architecte ;

• Apporter la compétence des architectes au secours des populations éprouvées par les catastrophes naturelles, technologiques ou humaines en fournissant un soutien adapté à chaque étape de crise : dans l’évaluation des dommages (mise en sécurité) et la première phase d’urgence ;

• Aider à la reconstruction d’un habitat décent et durable mais aussi des infrastructures essentielles (écoles, hôpitaux, châteaux d’eau, routes) pour le retour à une situation normale ;

• Assister le redémarrage de la vie économique en s’attachant à privilégier l’utilisation de matériaux locaux dans une logique de développement durable ;

• Conserver et promouvoir le patrimoine architectural, historique et culturel mondial et respecter l’environnement en luttant contre l’utilisation massive des ressources primaires ;

Cette fondation, reconnue d’utilité publique depuis 2007, a mené en plus de 10 ans des actions d’assistance d’urgence et de reconstruction dans plus de 25 pays dont la France.

Ce sont plus de 1600 architectes, ingénieurs et administrateurs qui se sont mobilisés depuis 2001 pour prévenir, gérer les risques et apporter une aide adaptée et durable aux populations frappées par des désastres naturels ou technologiques.

Ce sont ainsi des centaines de familles que nous avons pu accompagner et aider à reprendre en main leur avenir en leur apportant des conditions de vie dignes et en leur redonnant espoir.

Venez nombreux soutenir la Fondation Architectes de l’urgence et aider ces professionnels qui apportent depuis plus de dix ans leurs compétences au service des plus pauvres pour assister, reloger, former et accompagner ces populations en détresse dans la reconstruction de leur cadre de vie d’une façon adaptée et pérenne.

La vente aux enchères au profit des Architectes de l’Urgence est soutenue par le Pavillon de l’Arsenal, l’Agence VU’ (Groupe Abvent), Amiens Métropole, L’Architecture d’Aujourd’hui, Àvivre, Bouygues construction international, D’Architectures, Fot impressions, le Ministère de la Culture et de la Communication, le Moniteur.fr et OFI Asset Management.

Dates :

Du 11 au 13 octobre : Exposition des oeuvres Le 16 octobre à 19 heures : Vente aux enchères

Le catalogue des œuvres sera disponible très prochainement.

Attention : le paiement s’effectuera sur place (chèque ou CB) et les acheteurs repartiront avec le lot (sauf, bien sûr, pour ceux qui enchérissent à distance)

Dates et Horaires :

Exposition : du 11 au 13 octobre 2013

Horaires d’ouverture du Pavillon de l’Arsenal :

Lundi: Fermé

Mardi – Samedi : 10h30 – 18h30

Dimanche : 11h -19h

 

Vente aux enchères : le 16 octobre 2013, 19h

Plan d’accès au Pavillons de l’arsenal

Pavillon de l’Arsenal – 21 Boulevard Morland, 75 004 Paris (FR)

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 06:50

Coeur-et-Conscience.jpgCœur et Conscience lance son challenge : 7 mois pour sauver 500 vies ! 

L’association Cœur et Conscience qui vient en aide à près de 650 enfants à Madagascar, lance un appel à son réseau de parrains et marraines afin d’atteindre le nombre de 1000 parrains d’ici le 31 décembre 2013. Soit 7 mois pour venir en aide à 500 enfants défavorisés de Madagascar.

Le compte à rebours a démarré ce lundi 29 avril avec la mise en ligne du site de la campagne www.parrainerunenfant.fr.

Les enfants, premières victimes de la crise à Madagascar

Madagascar figure parmi les pays les plus pauvres du monde, et l’année 2013 s’annonce comme étant une année critique pour la population. Selon les prévisions de la Banque Mondiale, 84% de la population malgache vivrait aujourd’hui en-dessous du seuil de pauvreté. Les enfants sont les premières victimes de cette crise humanitaire : dans son rapport de 2012 l’Unicef comptait plus d’1 millions d’enfants déscolarisés et on estime à 1 enfant sur 2 ceux souffrant de rachitisme sévère.

Cette situation risque malheureusement de s’aggraver avec l’instabilité politique liée aux élections présidentielles qui se préparent pour cet été.

Chacun d’entre nous peut agir pour sauver une vie !

Cœur et Conscience donne le ton de sa campagne et affirme que « nous pouvons sauver des vies ! » en permettant à 500 enfants supplémentaires d’être soutenus par le biais du parrainage.

Le parrainage d’un enfant lui permet d’accéder à une instruction de qualité, un accompagnement social et à des soins de santé lui offrant à lui et sa famille la perspective d’un avenir meilleur !

Un pari à la fois ambitieux et simple à réaliser 

Ambitieux, car doubler le nombre de parrains en 7 mois, c’est un sacré défi !

Simple, parce que pour arriver à relever ce défi, il suffit que chaque parrain et marraine convainc une personne de son entourage familial, amical ou professionnel à parrainer un enfant. 1 seul parrain à trouver dans un délai de 7 mois, c’est à la portée de la grande majorité d’entre nous.

Si chacun, et en l’occurrence les parrains et marraines qui sont des ambassadeurs potentiels, sensibilisent un proche sur l’importance de parrainer un enfant, alors une vie peut-être sauvée à Madagascar.

Ainsi, vous l’aurez compris, ce challenge repose sur chacun d’entre nous.

Un site dédié et des outils 2.0 pour passer à l’action !

Afin de relever le défi les parrains et les internautes ont à leur disposition un site dédié et des outils pour en parler autour d’eux.

Rendez-vous dès maintenant sur le site www.parrainerunenfant.fr pour faire de ce défi une réalité pour les enfants de Madagascar !

Rappelons que l’association Cœur et Conscience agit à Madagascar depuis 7 ans au profit de près de 650 enfants démunis grâce au parrainage. Afin de leur offrir un avenir meilleur, l’association intervient dans 5 domaines : l’éducation, la santé, l’accompagnement social, la nutrition et la protection de l’enfance en partenariat avec l’Unicef.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 06:52

Paris-Lyon-Marseille à la rameParis-Lyon-Marseille à la rame, 1000 km sur les voies d’eau françaises, un défi de Nathalie BENOIT

 Départ le Samedi 15 juin 2013 à 13h00 des Berges de Seine...

Un défi hors norme sur 1 000 km de voies d’eau :

C’est une première en France. Soutenue par la Ministre des Sports Valérie Fourneyron et le MEDDE (Ministère de l'écologie et des transports), Nathalie Benoit, 33 ans va réaliser Paris-Lyon-Marseille à la rame, sur les fleuves, rivières et canaux gérés par VNF (Voies navigables de France). Un défi de 1000 kilomètres,  (dont 92 kilomètres à contre-courant sur la Seine), que personne ne pensait faisable en raison des 174 écluses qui barrent le trajet.

Accompagnée de son ami Olivier Delagrange qui se charge notamment de l’organisation du défi, Nathalie Benoit, championne du monde d’aviron 2010 et médaille d'argent aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012 a pour objectif de traverser 509 villes et villages à bord de son bateau rebaptisé au nom du partenaire principal « L’Arbre Vert » conçu et adapté handi.

Mais plus qu’un simple défi sportif, cette initiative est aussi pédagogique et sociétale. En se lançant dans une véritable navigation de proximité à travers 14 départements, Nathalie Benoit souhaite transmettre plusieurs messages positifs : montrer que la maladie n’empêche pas les grandes actions, faire connaître la SEP (santé et prévention); promouvoir les modes de déplacement respectueux de l'environnement et sensibiliser le grand public au développement du transport fluvial.

Durant son parcours, Nathalie Benoit sera accompagnée d'un coche de plaisance (bateau de rivière) mis à disposition par la compagnie le Boat, rebaptisé "Coche AG2R La Mondiale".  Une équipe composée de kiné, nutritionniste et médecin sera chargée du suivi et de la préparation de Nathalie (nutrition adaptée, application prévention santé, soins médicaux et récupération, accomplissement de performance, massage Shiatsu, , sophrologie) …. 

Le grand départ aura lieu le samedi 15 juin 2013 à 13h00 des berges de Seine, Port du Gros Caillou (entre le pont de l'Alma et le pont des Invalides).  Les berges de Seine réaménagées vont servir de base de départ à la jeune athlète qui va rallier les 3 plus grandes villes françaises et traverser 509 villes et villages, 5 régions, 14 départements, 174 écluses, le tout en 40 jours à une vitesse moyenne de 5km/h.

Nathalie BENOIT, une leçon de courage : 

Nathalie BENOIT est championne du monde d’aviron 2010 et médaille d'Argent aux Jeux Paralympiques de Londres (2012). 

Issue d'une famille sportive avec un grand-père et des parents professeurs d’EPS, il était naturel pour Nathalie BENOIT d’être initiée très tôt à la pratique sportive et de grandir en goûtant à une multitude d’activités. A 16 ans, elle intègre  le pôle espoir de pentathlon moderne d’Aix-en-Provence  et ambitionne de progresser dans cette voie mais la maladie en a décidé autrement…

En 1998, Nathalie est diagnostiquée d’une sclérose en plaque. En 2005, l’utilisation d’un fauteuil roulant s’impose à elle. A force de courage, de détermination et après des mois de rééducation, elle remonte la pente et croque plus que jamais la vie à pleines dents. Malgré la réticence des médecins et sa méconnaissance du handisport, Nathalie BENOIT se lance dans l’aviron : une passion est née.  Aujourd’hui, sa soif d’aventures et d'émotions  la pousse à se lancer se lancer dans ce nouveau défi.

Le Palmarès de Nathalie BENOIT : 

 2013 : Elue rameuse de l’année 2012 par la FFSA

 

2012 : Médaille d'argent aux Jeux Paralympiques 2012 de Londres

             1ère à la régate internationale de Gavirate (Italie)

            1ère au championnat de France à Cazaubon (32)

 

2011 : Elue rameuse de l’année 2010 par la FFSA

            2ème au championnat du monde à Bled (Slovénie)

            2ème à la coupe du monde de Munich

            1ère au championnat de France

 

2010 : Elue rameuse de l’année 2009 par la FFSA

            1ère au championnat du monde à Karapiro (Nouvelle-Zélande)

            2ème à la coupe du monde de Bled (Slovénie)

            1ère au championnat de France (anciennement critérium national)

 

2009 :  2ème au championnat du monde à Poznan (Pologne)

            2ème à la coupe du monde de Munich (Allemagne)

            1ère au critérium national handi-aviron

Le Vendredi 22 février 2013, Nathalie a reçu la médaille de l'Ordre National du Mérite des mains du Président de la République Monsieur François Hollande.

Paris-Lyon-Marseille à la rame1

Présentation de l'Association SEP Aventure par Nathalie BENOIT :

« Peur du regard des autres, appréhension, méconnaissance des disciplines handisport… de nombreux facteurs freinent le développement de la pratique sportive adaptée aux personnes handicapées. De ce constat est venue l’idée de créer «SEP aventure». Cette association a pour but de montrer que des personnes handicapées (notamment atteintes de Sclérose En Plaques) peuvent relever des défis sportifs au même titre que les personnes «valides». Mon premier défi était de participer aux jeux paralympiques de Londres où j'ai remporté la médaille d’argent en aviron (catégorie bras-épaules).

Mon deuxième défi sera de relier Paris à Marseille à la rame avec mon bateau L’Arbre Vert. À la seule force des bras et des épaules, je vais tenter de parcourir les 1036 km qui séparent la capitale de la France et la capitale Européenne de la culture 2013 en passant par les canaux et les fleuves. Départ prévu le 15 juin 2013 ».

Nathalie BENOIT s’attaque à un Everest personnel.

Pour réaliser ce défi, Nathalie a adapté son alimentation et ses entrainements à ses objectifs.  Pour la préparation des Jeux Paralympiques, il  a travaillé la vitesse puisque sa compétition se déroulait sur 1000 mètres. Pour la préparation du Paris-Lyon-Marseille à la rame, elle se prépare à  l’endurance, à la résistance et à la distance !

De plus, il est impossible de s’entrainer sur le parcours avant le départ. Il y a donc beaucoup d’inconnues et le travail mental (visualisation) ainsi que la relaxation et la kinésiologie sont une aide précieuse pour se préparer à la performance. Nathalie Benoit fait l’objet d’une préparation physique (avoir les bons gestes) et mentale pour économiser l’énergie et optimiser la propulsion du bateau. 

Le saviez-vous ?

La réalisation du défi Paris-Lyon-Marseille à la rame est l'équivalent de  49 semi-marathons parcourus en 39 jours.

Sébastien Mariano, président de l’UNISEP (Union lutte contre la sclérose en plaques)

« Nous connaissons bien Nathalie. Elle réalise un exploit que même peu de valides auraient réalisé. En soi, c’est fou ! Le message qu’elle délivre est un formidable message de battante, d’une athlète qui ne se résigne pas. Il faut savoir que la sclérose en plaques est une maladie dont on ne guérit pas et contre laquelle il faut se battre. L’un des grands symptômes de cette maladie est la fatigue. En faisant le Paris-Lyon-Marseille à la rame, Nathalie va au-delà de sa fatigabilité et elle est au-delà de l’exceptionnel. Elle a une volonté de déplacer des montagnes et ce qu’elle fait est formidable pour nous tous ».

Paris-Lyon-Marseille-a--la-rame10.jpgLa Seine

Quatre questions à Nathalie Benoit

Comment est né ce projet ?

Le projet Paris-Lyon-Marseille à la rame est né avec mon ami Olivier Delagrange après les Jeux de Londres 2012. A mon retour, je me suis dit que je voulais repartir sur un projet où les échanges et le partage seraient davantage mis en avant. Pour moi, le côté humain du sport est très important pour avancer. Les différentes rencontres sur le parcours seront un moteur qui m'aidera à  réaliser ce défi.

Quel message voulez-vous faire passer ?

Ce que je veux dire avec ce projet c’est que si  des portes se ferment souvent à cause de la maladie d’autres s’ouvrent aussi et il ne faut pas passer à côté. J’appelle ça « les bénéfices secondaires de ma maladie » : Sans la sclérose en plaques et mon handicap, je n’aurais jamais accédé au sport de haut niveau. Je n’aurais jamais eu la vie que j’ai. Je veux dire qu’il est possible d’avoir une vie magnifique malgré le handicap.

Comment vous préparerez-vous à ce défi ?

Je fais à peu près la même préparation physique que pour les jeux paralympiques. Je réalise 6 entrainements par semaine que j’ai axés sur un effort long à la différence des entrainements pour les Jeux que j’avais axés sur la vitesse. Je m’entraine beaucoup chez moi car ce défi va être long et je veux garder l’envie de ramer "sur l'eau" en ne faisant pas trop de bateau avant le départ. Ce sevrage me coûte mais il est nécessaire. Ce projet est un défi personnel. J’ai hâte d’y aller et j'espère que ce sera une grande aventure humaine.

En quoi L’Arbre Vert s‘inscrit dans votre défi ?

L’Arbre Vert est une marque française de produits d’entretien et d’hygiène corporelle écologiques certifiés. L’eau est notre premier point commun. L’Arbre Vert s’engage au quotidien, en allant toujours plus loin pour l’environnement et la personne, avec une charte très exigeante. Le dépassement de soi fait également partie de mon quotidien. A travers mon défi à la rame, je mets en exergue le monde fluvial, en utilisant un mode de déplacement plus respectueux de l’environnement !

Eric JOKUMSEN (Président de la ligue Provence Alpes des sociétés d'aviron)

« Lorsqu'on se rend compte qu’un rameur valide hésiterait à partir dans cette aventure on ne peut être qu'admiratif devant tant de motivation, devant une athlète qui n'utilisera que la force de ses bras pour mouvoir son embarcation. Pour donner un ordre de grandeur, durant le geste du coup d'aviron les bras ne représentent qu'un dixième de l'amplitude que parcourt la rame dans l'eau donc Nathalie devra donner 10 fois plus de coups d'aviron qu’un rameur valide ».

Paris-Lyon-Marseille à la rame3Canal du Loing

Le défi Paris-Lyon-Marseille à la rame en quelques chiffres : 

Environ 40 jours de course à étapes sur le bateau L’Arbre Vert

1 000 km à parcourir (bras seuls) dont 92 km à contre-courant (de Paris à Ecuelles)

509 communes traversées

14 départements parcourus  

6 régions sillonnées 

7 fleuves, canaux et mer empruntés

172 écluses à franchir

5 km/h de vitesse moyenne

300 000 coups de rame (environ), soit une moyenne de 7692 par jour

Temps de passage écluses : environ 86 heures, soit 30 min par écluse

Entre 8h et 10h de dépassement de soi par jour

Une moyenne de 26 km parcourus par jour en fonction des passages d'écluses

Le projet :

L’équipe autour de Nathalie Benoit

Olivier Delagrange : le manager du projet.

Nathalie et Olivier se sont rencontrés en 2012 dans le cadre de la Geodis Team qu’Olivier avait initiée pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres 2012. Olivier Delagrange est manager de sportifs et s’illustre dans sa créativité pour monter des projets sportifs. « Je suis quelqu'un d'ordinaire qui rêve de faire de choses extraordinaires », se plait-il ainsi à dire. Son signe particulier ? Un optimisme à déplacer les montagnes, une capacité de travail hors du commun et une vie ascétique digne de celle d’un sportif de haut niveau. 

« Nous n'avons pas besoin de moyens énormes pour réaliser des actions hors normes. Monter ce projet avec Nathalie était une évidence, confie-t-il. Nathalie est une personne qui vous entraine dans la passion de son sport et dans son amour pour la vie. Son sourire, d'abord, puis sa gentillesse, son attention continue envers ses proches ne peuvent vous laisser indifférents. Sa force de caractère, bien présente et tout en douceur, force le respect. Nathalie aborde la vie avec un optimisme à toute épreuve et une volonté de fer. Mais c'est surtout une personne généreuse qui a à cœur de partager avec les autres ».

Nathalie BENOIT

« Olivier Delagrange fait un travail monstrueux sans lequel le défi serait impossible. Très sportif, il saute les obstacles un à un, les contourne parfois et déplace des montagnes pour défendre ce en quoi il croit. Profondément gentil et toujours optimiste, notre collaboration pour cette aventure est sans nuage. J'espère qu'il en sera de même sur le parcours du PLM à la rame ! (Je parle bien sûr de la météo…). »

Les Sapeurs Pompiers de Paris

Les Sapeurs Pompiers de Paris vont suivre et assister Nathalie Benoit sur les premiers kilomètres de son parcours sur la Seine. Un bateau semi-rigide à moteur sera mis à sa disposition avec à bord des sapeurs pompiers spécialistes de l’intervention aquatique. Leur rôle : assurer la sécurité de l’athlète et pouvoir rapidement lui porter assistance en cas de problème sur ce redoutable tronçon du parcours qui va se dérouler à contre-courant.

Lieutenant-colonel Samuel Bernès, Sapeurs Pompiers de Paris 

« Ce projet est très en phase avec les valeurs des Pompiers de Paris. L’exploit de Nathalie Benoit correspond en effet à la réalité des sapeurs pompiers : se dépasser chaque jour malgré les épreuves et malgré le danger. Le PLM à la rame est un challenge personnel mais aussi un challenge pour toutes les personnes handicapées ou malades. Nathalie Benoit prouve que tout est possible. Elle amène à réfléchir sur soi et éventuellement à progresser et à se dépasser. Les sapeurs pompiers sont fidèles à de telles valeurs ! : ils doivent se dépasser, donner leur vie aux autres et être, eux aussi, des modèles. Dans un monde de plus en plus individualiste, on a besoin de gens comme Nathalie Benoit».

Jean-Jacques Mullot (Président de la fédération française d'aviron)

"Je connais Nathalie Benoit depuis 2008. Plus précisément, depuis le début de l'olympiade précédente quand elle est arrivée dans le giron de l'olympisme. Elle avait postulé pour une place en équipe de France paralympique. J'ai tout de suite remarqué sa force de caractère et sa détermination. Ce qu'elle va entreprendre sur le Paris-Lyon-Marseille à la rame est quelque chose de très fort. C'est une épreuve physique très impressionnante, pour laquelle il va falloir faire preuve de beaucoup d'endurance. Pour un athlète valide, réaliser de défi serait déjà un bel exploit, alors le voir entrepris par une athlète handicapée est bien-sûr encore plus fort. Je retiens également de ce projet qu'il est très original: à la différence des traversées océaniques à la rame qui fleurissent en duo ou en solitaire, personne n'a jamais rallié Marseille au départ de Paris, via 1000 km de voies d'eau. Ce projet est à l'image de Nathalie: il demande une forte détermination. Si elle réussit, ce dont je ne doute pas, ce sera une grande victoire sur elle-même".

Paris-Lyon-Marseille à la rame4Canal du Briare

Deux bateaux pour affronter 1000 km de canaux

Nathalie va ramer 6 à 8 heures par jour sur le bateau L’Arbre Vert (bateau en annexe).

Mais l’athlète sera également accompagnée par le coche de plaisance AG2R La Mondiale qui lui servira de base arrière pour se reposer, s’alimenter, mais qui accueillera également tout son staff médical et logistique.  Cette péniche est un modèle "Vision SL" construit par Bénéteau et loué en France par la société Le Boat qui a mis l’un de ses bateaux à la disposition de Nathalie Benoit. Il mesure 14,95 mètres de long pour 4,96 mètres de large.

Michel Leuthy, Président directeur général de L’Arbre Vert

J’ai tout de suite eu envie de me jeter à l’eau avec Nathalie Benoît dans cette aventure, ce, pour plusieurs raisons : la première, c’est que Nathalie Benoît est une femme. Or, ce sont les femmes qui sont prescriptrices des produits L’Arbre Vert. Soucieuses du bien-être et de la santé de la famille, elles sont sensibles à la qualité des produits qu’elles achètent. Le défi en lui-même m’a fait succomber : L’Arbre Vert depuis maintenant 10 ans s’engage au quotidien pour réduire au maximum son impact sur l’environnement. Le défi sportif à la force des bras et des épaules de Nathalie Benoît est en adéquation totale avec nos engagements et notre façon d’innover au quotidien. De plus, par ce défi Nathalie Benoît met en exergue notre environnement de proximité, le monde fluvial, en utilisant un mode de déplacement respectueux de l’environnement; 

Felipe Escobar, Directeur de la communication de Le Boat

« On n’a pas souvent l’occasion de participer à une telle aventure. Nous avons mis à la disposition de Nathalie et de son équipe l’un des bateaux les plus luxueux de notre flotte. Il la suivra et pourra l’accueillir tout au long de son parcours. Tout le monde chez Le Boat est très impressionné par la volonté de Nathalie et par l’ampleur du projet qui l’attend. C’est rare d’être associé à un si beau projet ».

A bord de ce bateau accompagnateur, on trouvera durant toute la traversée une équipe d’AG2R LA MONDIALE avec en permanence un kinésithérapeute pour prodiguer des soins de récupération. Puis, en fonction des différents points de passage du parcours  embarqueront à tour de rôle, un médecin généraliste pour assurer un suivi médical régulier de la performance, un médecin spécialisé en homéopathie et en naturopathie pour accompagner Nathalie, et enfin des intervenants dans les métiers du bien-être : seances de réflexologie plantaire, shiatsu, chromothérapie…notamment – pour l’aider à récupérer.

Yvon Breton, Directeur général délégué AG2R LA MONDIALE

« Nathalie est irrésistible par le dynamisme qu’elle dégage. On la voit toujours avec le sourire. Nous la soutenons depuis 2009, donc nous avons déjà une histoire commune. Je me rappelle l’avoir vue avant les JO de Londres. Il fallait voir ce qu’elle dégageait comme joie de vivre. Il y avait partout autour d’elle des gens valides qui ne dégageaient pas la même joie. »

Charles Massa, Adjoint au directeur de l’action sociale AG2R LA MONDIALE

« Notre relation avec Nathalie Benoit est ancienne puisque nous la soutenons depuis plusieurs années. Ce nouveau projet est très beau et complètement en phase avec notre projet d’entreprise : permettre à une personne en situation de handicap de réaliser une performance et renforcer l’accès des personnes en situation de handicap à des conditions de vie normales. Ce projet véhicule un beau message d’intégration. Il crée également un lien fort entre les différents territoires traversés. Là encore, on est en phase avec l’identité du groupe AG2R LA MONDIALE: un groupe national mais avec un fort ancrage régional. Par ailleurs, nous sommes préoccupés par le bien-être des personnes pour qu’elles restent dans la société et ne s’isolent pas quelle que soit leur situation personnelle : perte d’autonomie, chômage, handicap. En accompagnant Nathalie sur les 1000 km du parcours et en lui apportant soutien et bien-être, nous allons encore dans le sens des valeurs que nous voulons promouvoir, la force du collectif au service de l’individuel ».

 Paris-Lyon-Marseille à la rame5Le Canal latéral à la Loire

 

Le départ : un événement exceptionnel au cœur de Paris

Rendez vous le Samedi 15 juin 2013 à 13h00 des Berges de Seine

Le départ du Paris-Lyon-Marseille à la rame sera donné dans un cadre exceptionnel : les Berges de Seine gérées par les Ports Autonome de Paris nouvellement réhabilitées. Les berges ont en effet été réaménagées pour permettre aux Parisiens de reconquérir les bords de Seine et créer en bord du fleuve un nouvel espace public dédié à la promenade et à la détente. Inscrites au patrimoine mondial de l’humanité, les Berges vont permettre à tous à tous les amoureux de Paris de se réapproprier ce lieu unique.

Rive droite : la voie express Georges Pompidou a été transformée en boulevard urbain pour un meilleur partage de l’espace public entre automobilistes et piétons. Ainsi, de nouvelles traversées piétonnes devant les passerelles Debilly et Senghor permettent de rejoindre facilement la rive d’en face, facilitant ainsi les liaisons entre les musées et le jardin des Tuileries. Quatre autres traversées piétonnes donnent accès à une nouvelle promenade de 1,5 km au bord de l’eau entre l’Hôtel de Ville et le Port de l’Arsenal.

Rive gauche : entre les ponts Royal et Alma, les berges seront fermées à la circulation automobile pour se transformer en un espace de promenade de plus de 4,5 hectares. Des pôles nature, culture et sport, ouverts à tous, proposeront des activités innovantes qui évolueront au gré des saisons. Ainsi, le jardin flottant au Port du Gros caillou, lieu de départ du défi de Nathalie Benoit, proposera un lieu d’observation unique dans un cadre végétal intimement lié à l’eau.

Paris-Lyon-Marseille à la rame6Le Canal du Centre 

Programme :

Vendredi 14/06 : De 10h à 19h

. Challenge "Ergomètre Paris-Lyon-Marseille à la rame" à destination du grand public.

 

Samedi 15/06 :

. 11h Conférence de presse,

. 11h45 Cocktail déjeunatoire.

. 13h00 Mise à l'eau du bateau L’Arbre Vert de  Nathalie BENOIT.

. 13H05 Départ de Nathalie BENOIT et de la péniche Vision 4 AG2R LA MONDIALE.

. Après-midi : Challenge "Ergomètre Paris-Lyon-Marseille à la rame" pour le grand public.

 

Dimanche 16/06 :

. Challenge "Ergomètre Paris-Lyon-Marseille à la rame à destination du grand public.

Paris-Lyon-Marseille à la rame7La Saône 

La Mairie de Paris et les Ports Autonome de Paris, partenaires du projet de Nathalie Benoit vont aménager le port du Gros Cailloux (berges de Seine) en fournissant les tentes et en prenant en charge le cocktail déjeunatoire de la conférence de presse du samedi 15 juin à 11h. Ces animations permettront aux spectateurs de partager la difficulté de l’épreuve en s’essayant sur des rameurs.

Un mot sur le "Challenge Ergomètre PLM a la rame" :

L’objectif est de donner 300 000 coups de rame en 3 jours, soit Paris-Lyon-Marseille à la rame ! 8 rameurs Concept2 seront ainsi installés sous tentes avec pour objectif de réaliser le défi Paris-Lyon-Marseille à la rame en 3 jours, soit 300 000 coups de rame. Afin de mettre en place une animation aviron indoor, 8 rameurs Concept2 seront connectés à un ordinateur relié à un écran de TV. Après quelques minutes d'échauffement et des conseils techniques fournis par l'animateur, les visiteurs pourront s'affronter sur des distances courtes (100 ou 200 mètres, en individuelle ou en équipe de 2 ou 4). L'écran de TV leur permettra de suivre en direct l'avancée de leur bateau virtuel. Des courses en équipes pourront également être mises en place. Il s’agit de rassembler un maximum de monde pour soutenir Nathalie. 

Jean Vuillermoz, adjoint au maire de paris, en charge des sports

« La mairie de Paris est très heureuse d’apporter une aide matérielle et logistique à Nathalie Benoit qui se lance dans un magnifique défi. Ce projet est porteur de belles valeurs pour les Parisiens et pour ma part j’admire le courage de cette athlète handicapée qui va affronter de nombreux fleuves parfois avec un trafic important et parfois aussi à contre-courant. Nous ferons le maximum pour parler de cet événement dans nos publications pour qu’il rencontre un beau succès populaire lors de son grand départ sur le port du Gros Cailloux puis pour qu’il suscite l’engouement du grand public tout au long du long parcours vers Marseille ».

 

Le parcours et les événements :

Nathalie BENOIT souhaite partager son aventure avec les personnes qui viendront la soutenir tout au long des 1000 km de navigation. La proximité des berges permettra au public de venir l’encourager sur l’ensemble du parcours. Plusieurs manifestations d'accueil seront organisées par l'UNISEP, Clubs d'Aviron, l'ANPEI (Association Nationale des Plaisanciers en Eaux Intérieures), les mairies, le VNF (Voies Navigables de France), L'Arbre Vert, AG2R LA MONDIALE, CNR (Compagnie Nationale du Rhône), les sapeurs pompiers….  Un dossier complet des évènements en régions sera communiqué prochainement.

Paris-Lyon-Marseille à la rame8Le Rhône 

Le parcours – 

Sam 15 juin : Paris - Vitry-sur-Seine 16 km - Ecluses 1 - Temps 5h - 4 km/h - Coups de rame  5 600

Dim 16 juin : Vitry-sur-Seine - Evry 23 km - Ecluses 2 - Temps 8h - 4 km/h - Coups de rame 8 050

Lun 17 juin : Evry - Melun 28 km - Ecluses 2 - Temps  9h - 4 km/h - Coups de rame 9 625

Mar 18 juin : Melun - Moret-sur-Loing 30 km - Ecluses 2 - Temps  8h - 4 km/h - Coups de rame 10 325

Mer 19 juin : Moret-sur-loing - Bagneau-sur-Loing 22 km - Ecluses 9 - Temps 9h - 5 km/h - Coups rame 7 700

Jeu 20 juin Bagneau-sur-Loing - Cepoy 25 km - Ecluses  9 - Temps 10h - 5 km/h - Coups de rame 8 855

Ven 21 juin : Cepoy - Montargis 7 km - Ecluses 5 - Temps  4 h - 5 km/h - Coups de rame 2 450

Sam 22 juin : Montargis - Châtillon-Coligny 24 km - Ecluses 8 - Temps : 9 h - 5 km/h - Coups de rame 8 281

Dim 23 juin : Châtillon-Coligny - Etang de la Gazonne 14 km - Ecluses 12 - Temps 9h - 5 km/h - Coups 5 030.

Lun 24 juin : Etang de la Gazonne - Beaulieu 28 km - Ecluses 8 - Temps 10h - 5 km/h - Coups de rame 9 667

Mar 25 juin : Beaulieu - St-Bouize 31 km - Ecluses 6 - Temps  10h - Vitesse 5 km/h - Coups de rame 10 693

Mer 26 juin : St-Bouize - Marseilles-lès-Aubigny 28 km - Ecluses 8 - Temps  10h - 5 km/h - Coups de rame 9 800

Jeu 27 juin : Marseilles-lès-Aubigny - Nevers 27 km - Ecluses 2 - Temps 10 h - 5 km/h - Coups de rame 9 293

Ven 28 juin : Nevers - Avril-sur-Loire  26 km - Ecluses  5 - Temps  10 h - 5 km/h - Coups de rame 8 925

Sam 29 juin : Avril-sur-Loire - Les Gailloux 27 km - Ecluses 5 - Temps 9h - Vitesse 5 km/h - Coups de rame 9 590

Dim 30 juin : Les Gailloux - Pierrefitte-sur-Loire 30 km - Ecluses 7 - Temps 10h - 5 km/h - Coups de rame 10 500

Lun 01 juil : Pierrefitte-sur-Loire - Paray-le-Monial 28 km - Ecluses 7 - Temps 9h - 5 km/h - Coups rame 9 870

Mar 02 juil : Paray-le-Monial - Génelard 19 km - Ecluses 6 - Temps 6h - 5 km/h - Coups de rame  6 808

Mer 03 juil : Génelard - Blanzy 21 km - Ecluses  9 - Temps  9h - 5 km/h - Coups de rame  7 175

Jeu 04 juil : Blanzy - Ecuisses 14 km - Ecluses  11 - Temps  8h - 5 km/h - Coups de rame 4 935

Ven 05 juil : vLes 7 écluses - St-Léger-sur-Dheune 12 km - Ecluses 15 - Temps : 9 h - 5 km/h - Coups 4 340

Sam 06 juil : St-Léger-sur-Dheune - Rully 17 km - Ecluses  7 - Temps 7 h - 5 km/h - Coups de rame  5 775

Dim 07 juil : Rully - Chalon-sur-Saône 17 km - Ecluses 9 - Temps 8h - 5 km/h - Coups de rame 6 090

Lun 08 juil : Chalon-sur-Saône - Tournus 30 km - Ecluses 1 - Temps  4h - 8 km/h - Coups de rame 10 500

Mar 09 juil : Tournus - Mâcon 32 km  - Temps : 4 h - 8 km/h - Coups de rame : 11 200

Mer 10 juil Mâcon - Villefranche-sur-Saône  37 km - Temps : 5 h - 8 km/h - Coups de rame : 12 950.

Jeu 11 juil : Villefranche-sur-Saône - Fontaines-sur-Saône 30 km - Ecluses : 1 - 4 h - 8 km/h - Coups 10 500

Ven 12 juil : Fontaines-sur-Saône - Lyon 14 km - Temps 2h - 8 km/h - Coups de rame 4 725

Sam 13 juil : Lyon - Vienne Parcours : 30 km - Ecluses  1 - Temps  4 h - Vitesse  8 km/h - Coups de rame  10 500

Dim 14 juil : Vienne - Andancette 40 km - Ecluses  2 - Temps  6 h - Vitesse  8 km/h - Coups de rame  14 000

Lun 15 juil : Andancette - Valence 41 km - Ecluses  2 - Temps  6 h - Vitesse  8 km/h - Coups de rame 14 175

Mar 16 juil : Valence - Cruas Parcours : 35 km - Temps  4 h - Vitesse  8 km/h - Coups de rame 12 075

Mer 17 juil : Cruas - Pierrelatte 31 km - Ecluses  1 - Temps  4 h - Vitesse  8 km/h - Coups de rame  10 850

Jeu 18 juil : Pierrelatte - Roquemaure 47 km - Ecluses  2 - Temps 7 h - Vitesse 8 km/h - Coups de rame 16 450

Ven 19 juil : Roquemaure - Avignon 25 km - Ecluses 1 - Temps 4 h - Vitesse 8 km/h - Coups de rame 8 750

Sam 20 juil : Avignon - Arles 41 km - Ecluses : 1 - Temps 6 h - Vitesse 8 km/h - Coups de rame  14 350

Dim 21 juil : Arles - Port-Saint-Louis-du-Rhône 40 km - Ecluses 1 - Temps 6 h - 8 km/h - Coups rame 14 000

lun 22 juil : Port-Saint-Louis-du-Rhône - Sausset-les-Pins 30 km -  Temps 5 h - 6 km/h - Coups rame 10 500

mar 23 juil : Sausset-les-Pins - Marseille 22 km - Temps  4 h - Vitesse  6 km/h - Coups de rame  7 700

Paris-Lyon-Marseille à la rame9

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 07:54

L-e-quithe-rapie-pour-aider-les-enfants.jpgL’équithérapie pour aider les enfants atteint de lésions cérébrales, un programme soutenu par Terre Plurielle…

La Fondation de Bouygues Construction, qui a financé plus de 100 projets parrainés par des collaborateurs de l’entreprise, parraine depuis 3 ans un projet d’équithérapie destinées à des enfants handicapés moteur de l’APETREIMC (Association Pour l’Education Thérapeutique et la Réadaptation des Enfants Infirmes Moteurs Cérébraux).

Un programme qui favorise l’intégration d’enfants IMC (Infirmes moteurs cérébraux) par la création de structures innovantes accueillant des enfants valides et des enfants handicapés.

Un enfant sur 450 est atteint de lésions cérébrales entraînant des IMC (Infirmités motrices cérébrales). Ces lésions graves ont souvent comme conséquences une insuffisance du maintien du tronc et de la tête, une marche limitée, des troubles d’orientation dans l’espace. Cela peut également induire des troubles cognitifs ou intellectuels, des difficultés d’expression orale. Une pathologie encore méconnue qui a fédéré un groupe de parents et de professionnels de la santé spécialistes de ce handicap. Ils ont créé l’Association pour l’éducation thérapeutique et la réadaptation des enfants infirmes moteurs cérébraux (ApetreIMC). Son originalité thérapeutique : dans des garderies ouvertes à tous, accueillir, faire jouer des enfants valides et des enfants non valides afin de rééduquer ces derniers sur place et favoriser ainsi leur intégration sociale.

Les enfants IMC ont subi des lésions au cerveau en très bas âge (manque d’oxygène, grands prématurés) qui entraînent un handicap moteur. La lésion est irréversible, le handicap, lui, ne l’est pas forcément. Avec des soins adaptés et précoces, l’enfant peut faire des progrès importants. Le principe de l’ApetreIMC est simple : un accompagnement adapté. En effet, la rééducation se fait sur le lieu même de la garderie (pour les tout-petits) ou à l’école. C’est la rééducation qui va à l’enfant !

À ce jour, six lieux d’accueil d’enfants et d’adolescents en situation de handicap ont été ouverts, dont trois haltes-garderies à paris et une à Aubervilliers, où enfants valides et enfants en situation de handicap expérimentent la vie sociale, font leurs premiers apprentissages et développent leur autonomie. Deux structures d’accompagnement, les SeSSAD 75 et 93 (Services d’éducation spécialisée et de soins à domicile) assurent par ailleurs l’intégration des enfants en milieu ordinaire ou spécialisé, leur permettant de suivre une scolarité adaptée à leur handicap.

L’éveil par l’équithérapie :

La garderie des trotte-Lapins, située dans le 15e arrondissement de paris, a permis aux enfants de découvrir les poneys et les bases de l’équitation. Moment privilégié de découverte de l’animal, de plaisir et de détente, l’équithérapie met en application de façon ludique les acquisitions motrices et sensorielles faites habituellement en séance de rééducation. Thibault d’Huart, de Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat résidentiel, l’un des trois parrains qui a présenté le projet à terre plurielle, est heureux d’avoir participé à sa réalisation par la subvention accordée (9 300 € pour 2011, renouvelée pour 2012). « C’est l’occasion pour les enfants d’échanger entre eux, de découvrir l’animal, de se mouvoir avec lui et de découvrir ainsi des sensations du corps avec une recherche d’équilibre différente. »

Une bouffée d’oxygène :

« C’est une mise en situation qui favorise l’autonomie de chaque enfant et qui l’accompagne dans son développement des acquisitions motrices et sensorielles. Je suis très touché d’avoir pu, à travers la fondation de Bouygues Construction, participer avec mes collègues à ce projet. » L’implication de terre plurielle a été fructueuse pour tous : liens resserrés entre les parents qui ont accompagné chaque semaine les enfants, mobilisation des amis pour prendre le relais, et, surtout, une véritable bouffée d’oxygène pour les petits « trotte-Lapins » qui ont eu l’occasion de surmonter leur appréhension face à l’inconnu, face à l’animal.

Un véritable moment de « légèreté » dans un cycle de rééducation souvent lourd mais nécessaire.

Claire Convert

Raphaëlla a fait le choix de vivre :

Raphae-lla.jpg

« Je suis la maman d’une petite fille, Raphaëlla, dont on nous avait dit qu’elle ne survivrait pas à la naissance. Si elle survivait, l’état de son cerveau, ravagé, ne pourrait nous donner beaucoup d’espoir. Elle a aujourd’hui 5 ans. C’est à peine croyable, mais elle va à l’école, en moyenne à section de maternelle. C’est encore moins imaginable mais elle sait marcher, courir. Et, plus improbable encore, elle a appris à skier ! Sa chance, notre chance, est d’avoir été accueillies à l’APETREIMC. Ils ont osé croire en elle. Le fait d’être la dernière d’une fratrie de cinq enfants a également été un gros plus. Chacun de ses frères et sœurs, à sa manière, avec confiance ou appréhension face au handicap, s’occupe merveilleusement bien d’elle.

Grâce à l’APETREIMC, Raphaëlla allait jusqu’à présent à la halte-garderie, en compagnie d’autres enfants avec et sans handicap, un dispositif qui la stimulait énormément. Ce fut l’occasion unique pour elle de monter à poney, moments aussi bénéfiques mais beaucoup plus drôles que des séances de kiné !

Maintenant, elle va à l’école maternelle. Deux fois par semaine, Anne, l’ergothérapeute du SESSAD (Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile), s’y déplace pour une séance de rééducation. Son travail est d’aider Raphaëlla à compenser son absence d’équilibre, à se concentrer, à maîtriser ses gestes à travers des exercices ludiques. En effet, le plus important pour elle est de stabiliser son corps pour ensuite stabiliser son esprit « papillonnant ». Ces séances se faisant au sein de l’école, cela permet de les ajuster au travail effectué par la maîtresse. Et tous les jours, avec bonheur, nous voyons les progrès fabuleux qu’elle fait et nous en sommes très fiers.

Raphaëlla a basculé du côté de la vie, nous l’y accompagnons sereinement avec l’APETREIMC et les entreprises comme Bouygues Bâtiment Ile-de-France. La venue de nos parrains à la garderie l’an dernier, mais aussi celle de monsieur d’Epenoux au centre équestre, furent des moments riches pour nous. Leur implication dans notre projet, leur ouverture et leur intérêt pour nos enfants nous ont donné une énergie supplémentaire. Grâce à ces rencontres et à la confiance renouvelée de Bouygues Bâtiment Ile-de-France pour une nouvelle année d’équithérapie, nous avons la certitude d’être entourés et soutenus. Merci de ce cadeau rare. »

 

Sabine Prevost

Paul a adoré monter à poney :

Paul.jpg

« Il ne pense qu’à une chose, filer sur son motilo, matériel médical qui lui permet de se déplacer. Paul a aujourd’hui 5 ans. Né prématurément, il est atteint d’une infirmité motrice cérébrale qui l’empêche de marcher, de se tenir assis tout seul ; ses muscles se raidissent, son équilibre est précaire. Ce qui ne l’empêche pas d’être vif et têtu ! Depuis la rentrée, il est en moyenne section dans une école publique classique et continue d’aller régulièrement à la halte-garderie des Trotte-Lapins, qu’il connaît depuis qu’il a 2 ans et demi. Il est suivi par Valérie, son ergothérapeute, avec laquelle il apprend la manipulation par des exercices ludiques. Paul n’est pas très habile, il fait régulièrement tomber les objets, il n’a pas la même perception que nous de l’espace. Ces exercices l’aident à trouver des repères, à avoir moins peur de tomber car c’est, chez lui, une crainte quasi permanente. L’équithérapie a été fantastique pour Paul. La première fois, il était inquiet, ne voulait pas approcher le poney. Il lui a fallu du temps pour accepter de s’en approcher. La séance suivante, un vrai bonheur, il était très excité à l’idée de monter à nouveau et de revoir sa ponette ! Le fait qu’il soit entouré d’autres enfants de Trotte-Lapins, qu’il connaît bien, lui permet d’être rassuré et d’être vraiment très fier vis-à-vis d’eux en montrant ce dont il est capable. De le voir sur son poney accomplir des gestes par lui-même, seul, c’est une sensation merveilleuse, indescriptible : on regarde son enfant autrement et il le ressent. L’équitation est une activité excellente sur le plan postural, parce que correctrice. Ces séances ont influé sur la kiné et lui ont par ailleurs permis de reprendre confiance en lui. Paul a fait d’énormes progrès : les efforts réalisés pour se maintenir sur l’animal et maîtriser sa peur se sont traduits en rééducation par plus de sérénité durant les exercices. Une double réussite qui fait chaud au cœur. »

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Published by Lucvieri - dans Humanitaire
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:56

Odysse-e-Polaire-2013.jpgUne odyssée polaire ouverte aux jeunes de la Fondation MVE

La fondation Mouvement pour les Villages d’Enfants accueille, protège et éduque des enfants en danger, de la petite enfance à la vie adulte.
Elle offre à ces enfants, séparés de leur famille sur décision du juge des enfants, un cadre, stable, éducatif et protecteur, afin de les aider à mieux grandir et s’insérer dans la société. C’est aussi la possibilité pour ces jeunes de découvrir une odyssée polaire.

Initié par Olivier Le PIOUFF, le projet est né de l'envie de partager avec des jeunes la passion et les rêves d'expédition polaire. Cette envie de découvrir l'autre monde, celui du froid, du blanc, du silence, du vide... mais tellement riche d'émotions et d'enseignements sur soi et sur l'autre.

A travers le projet Odyssée Polaire 2013, la Fondation souhaite permettre à six jeunes majeurs qu'elle accueille d'expérimenter et de vivre une aventure unique, tant sur le plan humain que sportif. Participer à un tel projet dans un environnement naturel difficile, c'est l'occasion de se dépasser, d'aider et d'être aidé, d'encourager, et d'aller au bout de quelque chose qu'on pensait peut-être inaccessible.

Ce projet est non seulement une grande aventure humaine mais aussi et surtout une véritable expédition polaire. Les jeunes seront dans des conditions réelles d'expédition et devront faire face au froid, à la fatigue, aux conditions climatiques parfois difficiles. Bien que parfaitement encadrés, ils devront puiser en eux la force et le courage nécessaires pour revenir peut-être un peu plus forts, mais surtout plus riche d'images, d'émotions et d'expériences uniques.

Ils sont prêts !

Programme de l'expédition :

Du 02 au 17 mars 2013, l'Odyssée Polaire durera 15 jours, dont huit d'expédition sur 120km.

Vols Paris -Stockholm. Train de nuit jusqu'à Abisko (12h). 1 jour sur site pour découvrir, s'acclimater et régler les derniers détails logistiques. Départ de l'expédition : 8 jours en autonomie totale avec déplacement à skis et pulkas, repas d'expédition sous tente ou dans des huttes, nuits sous tente. Arrivée à Nikkaluokta. Un jour de découverte de l'environnement et de repos. Vols ou train retour pour Stockholm, puis vol pour Paris.

L'organisation :

La capacité des jeunes à supporter les contraintes liées à une telle expédition (dormir sous tente ou dans une cabane, s'alimenter avec une nourriture spécifique, se déplacer avec une pulka, résister au froid) sera bien évidemment pris en compte, en collaboration étroite avec la Fondation et le personnel encadrant habituellement ces jeunes.

Nous serons en outre suivis par une équipe médicale sur place et en liaison avec la France disponible 24h/24.

Nous accordons une importance toute particulière à la sécurité et avons à notre disposition une équipe expérimentée disposant d'une parfaite connaissance de la Laponie, des contraintes et des risques d'expédition en milieu polaire.

L'équipe d'encadrement :

Olivier Le PIOUFF (Chef de l'expédition), Mathilde BOUZEREAU (Médecin urgentiste), Jean-Marc DELORME (Préparateur physique et trailer de haut niveau), Une équipe de tournage documentaire composée de deux personnes. Deux éducateurs seront également présents.

Le parcours :

Cinq étapes sur 120km entre Abisko et Nikkaluokta, au nord du cercle polaire arctique en Laponie suédoise. Voilà le défi qui attend les jeunes de la Fondation MVE et leurs accompagnateurs.

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 07:52

De-veloppement-durable-et-solidarite--Nord-Sud-.jpgDéveloppement durable et solidarité Nord-Sud : quels financements ?

L’ARENE Île-de-France et la Fondation Nicolas Hulot ont publié les résultats d’une étude menée auprès de 160 projets et mécanismes de financement.

Cette étude porte une vision sur les nouveaux mécanismes de financement et des pistes de réflexion à tous ceux qui s’investissent dans la solidarité Nord/Sud afin qu’ils continuent à construire un monde dont les règles fondamentales sont la préservation et le partage des ressources.

L’apparition de nouveaux défis tels que l’adaptation aux changements climatiques ou la raréfaction des ressources naturelles, mais aussi le rôle croissant que viennent jouer de nouveaux acteurs - issus notamment du secteur privé et des diasporas - viennent modifier en profondeur les pratiques de solidarité Nord-Sud. Transversalité, territorialisation, innovation, mutualisation des ressources sont les maîtres mots de formes renouvelées d’intervention d’un secteur qui est en pleine mutation.

L’ARENE Île-de-France et la Fondation Nicolas Hulot ont souhaité se pencher sur ces grandes tendances. Après une étude menée sur 160 projets et mécanismes de financement et la conduite d’entretiens qualitatifs avec des professionnels du secteur, elles publient la brochure « Développement durable et solidarité Nord-Sud, quels financements ? ».

Organisée en trois parties « L’évolution de l’aide au développement », « Les nouveaux modes de financement » et « les défis pour davantage d’innovation », elle apporte des éclairages sur :

-            la diversification des financements et ses mécanismes,

-            l’organisation de la solidarité citoyenne : la microparticipation, la microfinance, les monnaies locales,

-            le rôle du secteur privé dans les initiatives locales,

-            l’adaptation de certains outils financiers : les produits d’épargne solidaire, les fonds fiduciaires...,

-            les nouvelles incitations financières : les paiements pour services environnementaux, la lutte contre les changements climatiques, les lignes de crédits environnementales...

-            les perspectives d’avenir pour encourager l’innovation et relever les défis.

Elle montre le rôle de chaque acteur (ONG, collectivités territoriales, secteur privé, diasporas...) et l’importance des méthodes utilisées pour rendre pérenne des projets et programmes de solidarité.

L’étude menée par l’ARENE Île-de-France et la Fondation Nicolas Hulot montre l’évolution de l’aide au développement ces dernières années, et met en évidence ses nouvelles modalités de financement.

Avec le repositionnement des acteurs traditionnels, administration publique, secteur privé, ONG, et l’influence déterminante des diasporas, mais aussi des collectivités territoriales, émergent des modes d’intervention originaux dans l’aide au développement en accord avec les finalités du développement durable.

Transversalité, appropriation locale, territorialisation, mutualisation des ressources, travail en réseau... sont des maîtres mots incontournables de cette forme renouvelée d’intervention. Ce qui est visé c’est la pérennité des projets et programmes en s’appuyant sur des méthodes de diagnostics préalables et d’incubation, garants d’une bonne planification et susceptibles de proposer des économies d’échelle ainsi qu’une durabilité des services.

Dans ce contexte, de nouveaux modes de financement, parfois qualifiés de «financements innovants » se multiplient. Ce qui les caractérise, c’est d’une part leur caractère « hybride », combinant collecte privée d’origine citoyenne, investissements du secteur privé, mobilisation d’une ressource publique, ou encore apports de garantie. D’autre part, certains mécanismes créent les conditions d’une dynamique auto-entretenue d’activités génératrices de revenus. Microparticipation, microfinance, credit «warrantage», monnaies locales, produits d’épargne solidaire, fonds fiduciaires... autant d’initiatives qui illustrent cette tendance au rapprochement entre secteur privé et investissement solidaire.

Sont également mises en évidence les exigences croissantes d’éco-conditionnalité de ces nouvelles incitations financières : cela peut s’exprimer à travers la définition de critères climatiques ou environnementaux dans l’attribution des aides, la sécurisation des financements par l’apport de garanties, ou par des mécanismes spécifiques tels que les paiements pour services environnementaux.

Enfin, au titre des perspectives d’avenir, trois grands défis pour encourager l’innovation ont été identifiés : le maintien et le renforcement de la confiance entre les acteurs, l’autonomisation des financements et la mutualisation des expertises, compétences et expériences.

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 16:59

Tenderloin ProjectLe projet Tenderloin est une exposition artistique présentant l’œuvre photographique de Sean Desmond et de John Elliott. Magnifique exposition consacrée aux démunis d’un tristement célèbre quartier que celui de Tenderloin à San Francisco.

C’est un voyage à travers un quartier qui lutte tous les jours pour la survie des sans-abri. Quartier marginalisé de San Francisco, Tenderloin est l’un des quartiers sombres  et déshérité.

Sean Desmond et John Elliott ont voulu donner une dimension artistique et interactive à leur projet. Projections  filmées, photos d’un quartier et de ses habitants avec un regard intime et artistique sur la vie du Tenderloin.

Desmond et Elliott se sont associés à un équipementier « BLVCK SCVLE » afin de produire des vêtements mettant en scène les photographies originales et avec la collaboration de l'artiste Mark Bode. La création de ces vêtements sera destinée aux structures d’accueils communautaires du quartier.

Quelques vidéos… Quelques photos…

Tenderloin

L’exposition utilise des supports interactifs de la photographie au film, effort permanent artistique axé sur l’espoir de redonner un semblant d’existence d’un quartier devenu marginal.

En sillonnant à travers toutes les grandes métropoles américaines, le projet Tanderloin expose ses compositions artistiques et pleines de vie au travers d’un voyage surprenant dans le Tenderloin. La représentation de ce projet est un appel à la conscience collective que suscitent les images subjectives et intimes d’un quartier pauvre de San Francisco. L’exposition est publiée sous forme de vidéos, d’albums photos tous destinés à la vente. Les profits de ces ventes seront reversés intégralement aux organisations pour la promotion du Tenderloin.

Non seulement, l’exposition Tenderloin est une formidable collaboration entre artistes et industriels, unissant leurs forces pour un même but, celui de pérenniser ce projet dans l’avenir et pour les générations futures du quartier sous forme artistique.

Le 17 septembre, l’enjeu de l’exposition s’établissait à New York, l’exposition d'art interactif a ouvert ses portes à la Galerie au 99 à Brooklyn, NY. 

Quelques vidéos… Quelques photos…

Tenderloin 2

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 06:48

Haiti.jpgHaïti, la reconstruction doit se construire…

Tenant à exposer la situation à Haïti, le Blog a tenté de suivre l’actualité de la reconstruction sur Haïti. Les articles précédents ont relaté les diverses actions françaises au secours de la construction en Haïti suite au violent tremblement de terre survenu en 2010. Les Architectes de l’Urgence ont été instigateurs de diverses opérations notamment avec l’initiative de financements d’ECHO (fonds d’urgence de la communauté européenne) de faire du renforcement de 500 maisons environ dans la région de Gressier et plusieurs centaines d’abris, mais déploraient la lourdeur organisationnelle entravant l'action des opérations. Par ailleurs, la Fondation Architectes de l’Urgence dénonçait en mars 2012, avec étonnement la décision par le « Shelter & CCCM Needs Analysis and Response Startegy Haïti 2012 » de continuer à produire plus de 20 000 abris transitoires (Transitional Shelters) au lieu de construire des habitats permanents.

Pourtant moteur économique de la reconstruction d’Haïti, le BTP a Haïti souffre des manques de compétances dans le domaine…

«Pendant toute mon enfance, ma famille n’a jamais eu de maison qui lui appartienne. Nous n’avions pas les moyens d’en construire une», confie Odette Buzy, l’une des rares femmes à travailler dans le bâtiment en Haïti.

Quand elle était enfant, Mme Buzy rêvait de travailler dans le bâtiment afin de pouvoir, un jour, construire une maison pour sa famille. Aujourd’hui, son rêve est devenu réalité.

Mme Buzy est l’une des vingt diplômés du cours de l’OIT de Formation des formateurs aux constructions antisismiques qui s’est récemment déroulé en Haïti. Après sa certification en tant que formatrice, elle va prochainement commencer à former les ouvriers aux techniques de construction antisismique au sein d’un projet nouvellement lancé dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince.

Le «projet 16/6» (16 quartiers / 6 camps) est conçu pour faciliter le retour des personnes déplacées en Haïti vers leurs régions d’origine. Actuellement, on estime qu’environ 400 000 personnes vivent toujours sous tente aux alentours de Port-au-Prince depuis le séisme dévastateur d’une magnitude de 7 qui a frappé Haïti en janvier 2010.

Le projet offre aux habitants et aux personnes déplacées récemment rentrées des solutions durables de logement et les aide à améliorer leurs conditions de vie grâce à un meilleur accès aux services de base et aux activités génératrices de revenus.

Ainsi l’Organisation Internationale du Travail qui soutient activement la croissance économique et poursuit la mise en place de l’agenda pour le travail décent dans le pays a mis en œuvre, conjointement avec le PNUD, l’UNOPS et l’OIM, le Projet 16/6, financé par plusieurs donateurs dans le cadre du Fonds pour la reconstruction d’Haïti (FRH) et géré par les Haïtiens.

Compte tenu des énormes dégâts provoqués par le tremblement de terre, les besoins du marché du travail dans le secteur de la construction se sont considérablement accrus ces deux dernières années.

Pour faire face à la pénurie, on a fait venir de l’étranger, notamment de la République dominicaine et du Brésil, des entreprises et les travailleurs possédant des compétences techniques et managériales en matière de construction. Toutefois, ce n’est pas une solution pérenne.

Le rôle de l’OIT au sein du Projet 16/6 est de veiller à résoudre ces déficits de qualifications et de promouvoir le développement économique local.

Au cours des deux prochaines années, l’OIT va former 60 formateurs et 1500 travailleurs aux techniques de construction conformes aux normes antisismiques. Ces travailleurs dûment formés seront ensuite sous contrat avec l’UNOPS pour entreprendre la construction de plus de 1000 logements dans les quartiers du Projet 16/6.

En collaboration avec ses partenaires en Haïti, l’OIT a élaboré un programme ciblé unique, en créole, intitulé APRAS, Apprann Pou Rebati Ayiti Solid (Apprendre à reconstruire Haïti solide). Les manuels de formation APRAS sont avant tout constitués d’exemples et utilisent des images claires et des couleurs pour expliquer chaque étape de la construction.

En plus de modules consacrés à la maçonnerie, à la charpenterie et au travail du métal, les supports de formation traitent de thèmes comme la sécurité et la santé au travail, la planification et la conception opérationnelles, le développement de l’entreprise et la gestion des sites de construction.

Le programme met aussi l’accent sur la nécessité d’employer des matériaux de construction de qualité. L’absence de matériaux de ce type est souvent mentionnée comme la principale cause de l’ampleur des pertes humaines dans le séisme de janvier 2010.

Les cinq semaines de formation ont directement lieu sur les sites de construction. Les participants apprennent les techniques de construction antisismiques avant de passer leurs examens finaux et de recevoir un diplôme certifié par le ministère des Travaux publics et l’Institut national de formation professionnelle.

«L’un des objectifs de l’OIT dans ce projet est de jeter les bases d’une réforme du système national de formation professionnelle. Cette reconnaissance et cette validation des compétences facilitent non seulement un meilleur accès au marché du travail, mais donne aussi une certaine dignité et valorise des travailleurs qui n’avaient jamais obtenu de diplôme auparavant», explique Julien Magnat, Conseiller technique en chef du Projet 16/6.

L’expérience acquise à travers le Projet 16/6 va aussi contribuer à mettre en œuvre la stratégie de formation du G20 pour Haïti. En avril 2012, le gouvernement d’Haïti a soumis une lettre officielle au Directeur général de l’OIT demandant qu’Haïti devienne un pays pilote pour cette stratégie de formation en Amérique.

Les faits :

En juin 2012, plus de deux ans et demi après le séisme, environ 400 000 personnes vivent encore sous tente dans des camps aux abords de Port-au-Prince.
Selon les estimations gouvernementales, sur le marché du travail haïtien, seuls 6 travailleurs sur mille possèdent un diplôme ou un certificat dans un domaine technique ou professionnel.
Depuis le séisme, près de 32 pour cent de l’aide financière (plus de 504 millions de dollars) ont été dépensés dans le secteur de la construction.
En 2010, ce secteur d’activité a généré 27,8 millions de dollars, ce qui représente presque 10 pour cent du PIB.
Une amplification des investissements dans le secteur de la construction en Haïti devrait générer 3,59 milliards de dollars d’ici à 2015. 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 07:02

SNSM-7000 bénévoles disponibles -LES SAUVETEURS ENMER

Avec une augmentation de plus de 20% d’interventions de sauvetage en 2011 par rapport à l’année précédente, le développement des loisirs nautiques et de la navigation de plaisance doit s’accompagner d’une plus grande responsabilisation des pratiquants afin qu’ils puissent exercer leur passion ou leur sport en toute sécurité. Les Sauveteurs en Mer, convaincus que bon nombre d’accidents auraient pu être évités et que la responsabilisation passe par des actions d’information et de sensibilisation, développent de nombreuses actions de prévention destinées à réduire la fréquence et la gravité des accidents en mer. Ces actions s’adressent aussi bien aux plaisanciers, aux pratiquants des loisirs nautiques, qu’aux familles qui fréquentent le littoral.

SNSM

Un principe : la gratuité du sauvetage des personnes. Née en 1967 de la fusion de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés fondée par l’Amiral Rigault de Genouilly en 1865, et de la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons créée par Henri Nadault de Buffon en 1873, deux associations centenaires issues d’une vieille tradition maritime : le secours des personnes en mer à titre gratuit, l’Association des Sauveteurs en Mer-SNSM, loi de 1901, regroupe 7 000 bénévoles,reconnue d’utilité publique par décret du 30 avril 1970 et assurant une mission de service public en France métropolitaine et dans les départements et territoires d’outre-mer. Elle a pour vocation de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger, en mer et sur les côtes.

Si nos actions de secours sont gratuites, cette mission a néanmoins un coût important dont le financement dépend essentiellement de la générosité du public et de partenaires privés : en 2010, 73% des ressources annuelles de la SNSM étaient d’origine privée et 27% provenaient de financements publics (Etat et collectivités territoriales).


Quatre activités opérationnelles

-            Sauvetage au large, effectué par les Sauveteurs Embarqués bénévoles sur demande des Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS),

- Sauvetage sur le littoral en assurant la formation, la qualification et le suivi des Nageurs- Sauveteurs volontaires qui assurent la sécurité des plages sous la responsabilité des maires,

-            Prévention à la sécurité en mer,  

-            Missions de sécurité civile (Dispositif Prévisionnel de Secours) effectuées à titre bénévole par les

SNSM2

Nageurs-Sauveteurs.

Les hommes

L’Association, présidée par Yves LAGANE, bénévole, regroupe près de 7 000 membres.

- 3 500 Sauveteurs Embarqués bénévoles qui opèrent au large,  

- 1 410 Nageurs-Sauveteurs volontaires détachés l’été pour assurer la sécurité des plages,

- 1 200 cadres bénévoles dans les Stations et les Centres de Formation et d’Intervention (CFI),

- 741 formateurs bénévoles au sein des CFI et du Pôle National de Formation,

- 70 salariés répartis entre le Siège parisien et le Centre d’Entretien Régional et de Réparation de l’Ouest (CERO) à Saint-Malo.

LES CHIFFRES CLES

Nombre de stations (France et DROM-COM) : 223

Nombre de postes de secours sur les plages : 273

Nombre de Centres de Formation et d’Intervention : 32

Nombre d'interventions : 4 920

Nombre de personnes secourues : 8 168

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LES SAUVETEURS EMBARQUES : 3 500 bénévoles disponibles - 24h/24, 365 jours par an

Au nombre de 3 500, tous bénévoles, répartis sur 223 stations le long des côtes, les Sauveteurs Embarqués appareillent sur demande des CROSS en moins de 15 minutes, 24 heures sur 24, 365 jours par an et par tous les temps.

Chaque membre d’équipage a sa spécialité à bord : « patron », « radio », « mécano », « canotier », « secouriste » ou « nageur de bord ». Ils s'entraînent régulièrement pendant l'année et interviennent jusqu’à 20 milles de la côte (soit environ 40 km), voire au-delà, sur demande expresse des CROSS. Historiquement issus des professions de la mer (pêche, Marine Nationale et Marine Marchande), les sauveteurs viennent de plus en plus du monde de la plaisance et de tous horizons professionnels ; les femmes sont de plus en plus représentées.

Le Patron est responsable de la formation de l’équipage. Les formations se déroulent, soit sur place, soit au Pôle National de Formation. Tous les Sauveteurs reçoivent un équipement technique à la pointe de la recherche en matière de protection et de sécurité.

Ils sont par ailleurs couverts par une assurance lorsqu’ils sont en mission.

Chiffres clés 2011

Nombre de personnes secourues : 6 593

Nombre d’interventions de sauvetage : 3 468

Nombre d’heures d’intervention : 6 260

Durée moyenne d’intervention : 1h48

Nombre de flotteurs impliqués : 2 667

Interventions de nuit : 27 %

 

LES NAGEURS-SAUVETEURS SNSM

Premier pourvoyeur de Nageurs-Sauveteurs sur les plages du littoral, la SNSM forme en moyenne 600 nouveaux jeunes chaque année et surveille plus d’un tiers des plages du littoral. Agés en moyenne de 18 à 25 ans, composés de 70% d'hommes et 30% de femmes, ils se recrutent parmi les étudiants et les jeunes salariés.

Bénévoles de la SNSM pendant l’année, ils assurent la surveillance des baignades de plus d’un tiers des plages surveillées pendant la période estivale. Cette surveillance s’effectue à la demande et sous la responsabilité des mairies. Les Nageurs-Sauveteurs SNSM doivent suivre une formation initiale de près de 400 heures, sanctionnée par 5 diplômes : Premiers Secours niveaux 1 et 2 (PSE1 et PSE2), Brevet National de Secourisme et de Sauvetage Aquatique (BNSSA), Permis bateau, Certificat de Radiotéléphoniste Restreint (CRR). Cette formation est complétée par un stage dit « d’amarinage » en milieu naturel.

Une fois diplômés les Nageurs-Sauveteurs SNSM peuvent exercer la surveillance des baignades sous la responsabilité d’un Chef de Poste. Ils ont l’obligation de s’entraîner régulièrement pour maintenir leur niveau de compétences, ou en acquérir de nouvelles, dans le cadre de formations qualifiantes spécifiques de la SNSM comme les formations « plages dangereuses », « marine Jet », « Chef de Poste »... Les Nageurs-Sauveteurs accompagnent la SNSM pendant 3 ans en moyenne. Cette rotation nécessite un effort permanent de recrutement et de formation de la part de l’association, afin de garantir le niveau de service requis.

La formation des Nageurs-Sauveteurs est assurée par 741 formateurs bénévoles au sein de nos 32 CFI disséminés sur toute la France métropolitaine. La formation des formateurs est organisée au Pôle National de Formation.

Bilan saison 2011

Nombre de postes de secours armés en 2011 : 273

Nombre d’interventions en mer

-            sur baigneurs : 915 

-            planches et Kite : 289

-            bateaux et VNM : 248

Personnes secourues : 1 575

Personnes soignées : 21 505

Recherche d’enfants égarés et retrouvés : 1 265

Nombre de missions DPS sécurité activité nautique : 165

 SNSM3

LA FLOTTE SNSM

La SNSM est le premier armateur de France en nombre de bateaux. L’acquisition, l’entretien de la flotte et d’une façon plus générale de tous les équipements techniques nécessaires à la mise en œuvre de sa mission : bateaux, locaux, outils au service de la formation ont un coût non négligeable : 5 393 000 euros investis en 2010.

Aujourd’hui, la SNSM dispose de 40 canots tous temps (CTT), 30 vedettes de 1ère classe (V1 de 14 ou 16 m), 73 vedettes de 2ème classe (V2 de 9 ou 10,5 m), 4 vedettes de 3ème classe (V3 de 8 m), 400 pneumatiques dont 60 semi-rigides, et des jets ski. En 2012 seront livrées une V1 Nouvelle Génération (V1 NG) à Royan et 4 V2 NG destinées à Clohars- Carnoët, Menton, Etel, et Agde. Mise en chantier d’une V2 NG pour St Pierre de La Réunion.

Février 2012 : début de la construction du prototype du canot tous temps NG sur des plans Pantocarène. Ce bateau, insubmersible et auto-redressable, long de 17,80 m et large de 5,10 m, est prévu pour un équipage de 8 sauveteurs. Il pourra accueillir une quarantaine de naufragés dont 15 en places assises et 2 sur des couchettes.

Doté de 2 moteurs de 650 cv, répondant aux normes environnementales les plus strictes de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), il aura une vitesse de 25 nœuds à pleine charge. Il sera équipé d’un système de détection thermique pour faciliter les recherches d’homme à la mer et d’une liaison de transmission de données améliorant ainsi la communication entre tous les acteurs du sauvetage. Sa mise à l’eau est prévue pour le premier semestre 2013.

Le renouvellement de la flotte des CTT représente un investissement de 50 millions d’euros sur les 25 années à venir.

 SNSM5

LA MISE EN ŒUVRE DU SAUVETAGE EN MER

Les Sauveteurs en Mer sont le premier maillon de la chaîne des secours : ils interviennent sur demande des CROSS, évaluent l'état des personnes secourues, leur donnent les premiers soins et ramènent les blessés et les naufragés à terre où d’autres organismes les prennent en charge et les évacuent vers les hôpitaux si nécessaire.

Les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS), au nombre de 5 en métropole et 2 en outre-mer, sont au cœur de ce dispositif. Ils ne disposent pas de moyens de sauvetage en propre mais ont toute autorité pour mettre en œuvre les moyens qu’ils jugent les plus appropriés pour intervenir : bateaux sur zone, bateaux de sauvetage...

L’organisation du sauvetage repose sur deux éléments : - la veille permanente des alertes, leur traitement et la planification des opérations de recherche et de secours, - l’activation et la coordination des unités déployées sur le terrain qui concourent à l’exécution de ces opérations.

Sur alerte du CROSS, le Patron du bateau de sauvetage réunit l'équipage et appareille en moins de 15 minutes. En cas d'opération importante le CROSS peut faire intervenir plusieurs équipages et tout moyen qu'il juge utile (hélicoptère, avion, Marine Nationale ...). Le Patron du canot ou de la vedette est en contact avec le CROSS pendant toute l'opération de sauvetage.

L'assistance aux biens donne lieu à un remboursement des frais matériels engagés par les Sauveteurs en Mer (entretien des bateaux, gasoil ...) et est fonction du ou des moyens d’intervention mis en œuvre. Ce tarif est fixé par le Ministère de Tutelle, le MEEDDTL (ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable, des transports et du logement) sur proposition de la SNSM.

LES MOYENS NAUTIQUES

40 canots tous temps

Longueur : 17,60 m

Vitesse : 18 à 22 nœuds

Puissance : 2 moteurs diesel de 400 cv

La série des 17,60 m a été modifiée pour quelques unités en fonction de contraintes locales

36 vedettes classe V1

Longueur : 14 m ou 16 m

Vitesse : 25 noeuds

Puissance : 2 moteurs diesel de 495 cv

72 vedettes classe V2, dont 6 V2 NG

Longueur : 11,80 m pour les V2 NG

Vitesse : 25 noeuds

Puissance : 2 moteurs diesel de 330 cv

23 vedettes légères dont 3 vedettes classe V3

Longueur : 8 m

Vitesse : 16 noeuds

Puissance : 1 moteur diesel de 199 cv

87 jet-skis

Dont 65 affectés à la formation

400 canots pneumatiques dont 54 SR

Dont 11 semi-rigides type SR

Longueur : de 5 à 7 m

Puissance : 2 moteurs hors bord 4 temps de 110 cv

SRR 750 : 7,50 m, 4 équipiers, 2 moteurs HB 4T de 115 cv

SRMN 600 : 6 m, 3 équipiers, 1 moteur HB 4T de 115 cv

SRMN 500 : 5 m, 2 équipiers, 1 moteur HB de 50 cv

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 06:42

Fondationagircontrelexclusionbouygues-constructionPartenariat entre BOUYGUES CONSTRUCTION et LA FONDATION AGIR CONTRE L’EXCLUSION

Bouygues Construction vient de signer un partenariat avec la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE).

Ayant relaté en mars dernier,  l’union entre les deux entités concernant l’amélioration de l’insertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. Un partenariat destiné à lutter contre les exclusions et à favoriser une meilleure cohésion sociale par l’insertion professionnelle avec Terre Plurielle, fondation d’entreprise de Bouygues Construction qui a souhaité placer les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux au cœur de sa stratégie.

Cette nouvelle collaboration constitue une nouvelle étape de la politique de Bouygues Construction en faveur de l’insertion. Il permettra d’aller plus loin dans la démarche d’insertion du Groupe, et de rassembler dans une approche plus cohérente les nombreuses initiatives lancées par ses différentes filiales.

L’entreprise s’est fixée l’objectif de faire de l’insertion une source de recrutement pérenne. En effet, Bouygues Construction souhaite que les personnes embauchées dans le cadre des clauses d’insertion inhérentes aux marchés publics bénéficient d’un meilleur accompagnement et s’intègrent à long terme dans ses équipes. Le Groupe ambitionne ainsi de faire de la politique d’insertion un véritable levier de recrutement, en générant un cercle vertueux qui conduit des personnes en situation d’exclusion à revenir durablement sur le marché de l’emploi.

Ce partenariat comprend un premier dispositif de professionnalisation des collaborateurs du Groupe au travers de modules de formation développés avec l’aide de FACE. Un second dispositif permettra à l’ensemble des entités de Bouygues Construction de s’appuyer sur le réseau national de FACE pour mettre en œuvre et valoriser les actions d’insertion.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 06:54

PNUETrois objectifs importants concernant la pauvreté, les bidonvilles et l'eau ont été atteints…

C’est ce qu’indique le Rapport sur les Objectifs de Développement du Millénaire 2012 lancé par le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-moon. Il est encore possible ?quoique cela représente un réel défi- d'atteindre les objectifs restants, mais seulement si les Gouvernements maintiennent leurs engagements pris il y a plus de dix ans.

Dans son discours d'introduction au Rapport sur les Objectifs de Développement du Millénaire, Ban Ki-moon a déclaré : « Les crises économiques actuelles affectant une grande partie du monde développé ne doivent pas être autorisées à réduire ou à inverser les progrès qui ont été faits [pour les Objectifs de Développement du Millénaire]. Appuyons nous sur les succès qui ont été obtenus jusqu'à présent, et ne ralentissons pas tant que tous les Objectifs de Développement du Millénaire n'auront pas été atteints » a déclaré Ban Ki-moon.

Le Rapport sur les Objectifs du Développement du Millénaire indique que pour la première fois depuis que les tendances de pauvreté ont commencé à être surveillées, à la fois le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté extrême et de pauvreté ont diminué dans toutes les régions en développement, y compris en Afrique subsaharienne, où les taux sont les plus élevés. Les premières estimations indiquent qu'en 2010, la part des individus vivant avec moins de 1,25 dollars par jour a diminué pour atteindre moins de la moitié de sa valeur en 1990.

Cela signifie que le premier Objectif de Développement du Millénaire consistant à réduire le taux de pauvreté extrême à la moitié de son niveau en 1990 a été atteint au niveau mondial, et ce bien avant 2015.

Le Rapport note aussi un autre succès : l'objectif consistant à diviser par deux la part des individus n'ayant pas d'accès à des sources améliorées d'eau potable d'ici 2010. La part des individus utilisant des sources d'eau améliorée est passée de 76% en 1990 à 89% en 2010.

Par ailleurs, la part des habitants urbains dans le monde en développement vivant dans des bidonvilles a diminué pour passer de 39% en 2000 à 33% en 2012. Plus de 200 millions d'individus ont gagné un accès à des sources d'eau améliorée, des installations sanitaires améliorées ou une habitation durable. Ce succès a également dépassé les attentes de l'objectif consistant à améliorer significativement les vies d'au moins 100 millions de personnes vivant dans des bidonvilles, bien avant l'échéance de 2020 fixée initialement.

Le Rapport 2012 pointe également une autre réalisation : la parité dans l'éducation primaire entre les filles et les garçons. Ainsi, de plus en plus d'enfants sont inscrits à l'école au niveau primaire, notamment depuis 2000. Les petites filles ont bénéficié le plus de cette amélioration.

A la fin de l'année 2010, 6,5 millions d'individus dans les régions en développement avaient reçu une thérapie antirétrovirale pour le SIDA ou le virus VIH, ce qui constitue la plus grande augmentation sur un an. Depuis Décembre 2009, plus de 1,4 millions de personnes ont été traitées.

Ban Ki-moon a déclaré : « Ces résultats représentent une réduction considérable du nombre d'êtres humains en souffrance et sont une validation claire de l'approche représentée par les Objectifs de Développement du Millénaire. Mais ce n'est pas une raison pour se relâcher. Les prévisions indiquent qu'en 2015, plus de 600 millions de personnes dans le monde n'auront toujours pas accès à une eau potable sûre, presque un milliard vivront avec un revenu de moins de 1,25 dollars par jour, les mères continueront à mourir en couches, et les enfants souffriront et mourront de maladies évitables. La faim et la famine restent un défi mondial, et il reste fondamental de garantir que tous les enfants sont capables d'aller au bout d'une éducation primaire. Les lacunes en ce qui concerne les services d'assainissement entravent toujours les progrès en matière de santé et de nutrition. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de poser une menace majeure pour les personnes et les écosystèmes.»

Malgré tout les inégalités persistent. L'inégalité amoindrit ces gains et ralentit les avancées dans d'autres domaines clés. 

Les réalisations ont été inégalement réparties tant au plan international que national. De plus, le progrès s'est ralenti pour certains OMD après les multiples crises de 2008-2009.

L'emploi précaire, défini comme la proportion des travailleurs familiaux non rémunérés et des travailleurs indépendants par rapport à l'emploi total, représentait quelque 58 % de tout l'emploi total dans les régions en développement en 2011; une diminution seulement modérée s'il est comparé à 67 % il y a deux décennies. Les femmes et les jeunes encourent plus le risque de se retrouver dans ces situations précaires et faiblement rémunérées que le reste de la population ayant un emploi rémunéré.

Il y a eu des améliorations importantes de la santé maternelle et de la réduction de la mortalité maternelle, mais la progression est encore lente. Les réductions des grossesses chez les adolescentes et l'expansion du recours à la contraception se sont poursuivies, mais à un rythme plus lent depuis 2000, comparé à celui de la décennie précédente.

Presque la moitié de la population dans les régions en développement, soit 2,5 milliards d'individus, n'a pas encore accès à des installations sanitaires améliorées.

La date butoir de 2015 se rapproche très vite. Les contributions des gouvernements nationaux, de la communauté internationale, de la société civile et du secteur privé devront s'intensifier face au défi de longue date et à long terme que constitue l'inégalité, et mettre l'accent sur la sécurité alimentaire, l'égalité des sexes,la santé maternelle, le développement rural, la durabilité des infrastructures et de l'environnement et les réponses aux changements climatiques.

L'inégalité des sexes persiste et les femmes continuent d'être confrontées aux discriminations dans l'accès aux bienfaits de l'éducation, du travail et de l'économie, et à la participation dans les gouvernements. La violence exercée contre les femmes continue de saper les efforts pour atteindre tous les objectifs. Plus de progrès d'ici à 2015 et au-delà dépendra largement du succès rencontré à relever ces défis étroitement corrélés.

Un nouveau programme pour poursuivre nos efforts au-delà de 2015 est en train de prendre forme. La campagne OMD, avec ses succès et ses revers, fournit une riche expérience pour faire avancer les discussions, ainsi que la confiance en la possibilité de nouveaux succès.

« Il existe actuellement une attente dans le monde que bientôt, et plus tôt que plus tard, tous ces objectifs peuvent et doivent être réalisés. Les dirigeants seront engagés par ce niveau élevé d'exigence, » a déclaré, Sha Zukang, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales.

Le rapport sur les Objectifs du Développement du Millénaire, une évaluation régionale annuelle des progrès accomplis vers la réalisation des Objectifs, reflète de manière complète et actualisée les données compilées par plus de 25 agences internationales onusiennes. Le rapport est produit par le Département des affaires économiques et sociales.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 06:56

Encourager-les-Etats-pour-une-politique-ecologique-en-vue-.jpgEncourager les Etats pour une politique écologique en vue d’une croissance solidaire

La Banque mondiale a fait paraître le 09 mai dernier, une publication émanant d’un rapport qui encourage les États à se tourner vers des politiques de croissance vertes démontrant tout l’intérêt d’actionner cette démarche efficace et gage d’expansion et au coût abordable.

Lancé au Sommet mondial sur la croissance verte de Séoul, le rapport Inclusive Green Growth: The Pathway to Sustainable Development se penche sur la pertinence d'une croissance respectueuse de l'environnement et solidaire pour un développement durable, et propose un cadre d'analyse qui intègre les contraintes des facteurs environnementaux (atmosphériques, terrestres et marins) dans les plans de croissance économique nécessaires pour réduire la pauvreté. Le rapport démystifie l'idée qu'une démarche de croissance verte est un luxe que la plupart des pays ne peuvent s'offrir, en faisant ressortir au contraire que les principaux barrages en la matière résident plutôt dans les obstacles politiques, l'existence de comportements fortement ancrés et l'absence d'instruments de financement adaptés.

« Depuis le Sommet de la Terre organisé en 1992 à Rio de Janeiro, au Brésil, on a assisté à des progrès sans précédent en matière de santé et de bien-être social, mais ces progrès se sont trop souvent traduits par une dégradation de l'environnement et un épuisement des ressources », a déclaré la vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement durable, Mme Rachel Kyte. « Les décisions que les pays prennent aujourd'hui les engagent vers des modèles de croissance durables ou non dans l'avenir. Nous devons veiller à ce que les villes et les routes, les usines et les exploitations agricoles soient conçues et réglementées de manière à accroître le niveau de vie tout en maîtrisant efficacement le capital naturel, humain et financier. »

Les États sont appelés à revoir la manière dont ils abordent les politiques de croissance et à mesurer non seulement ce qui est produit mais aussi la valeur de ce qui est épuisé et pollué dans le même temps. Selon le rapport, le fait d'accorder de la valeur au capital naturel — terres agricoles, ressources minérales, fleuves, océans, forêts, biodiversité — et d'attribuer des droits de propriété devrait suffire à inciter les pouvoirs publics, l'industrie et les particuliers à gérer ce capital de manière efficace, solidaire et durable. La Banque mondiale soutient très vigoureusement l'incorporation du capital naturel dans les comptes nationaux et cherchera à obtenir l'engagement des pays lors du Sommet Rio + 20 que les Nations Unies organisent au Brésil le mois prochain.

 

Le gouvernement coréen a déjà promis une contribution de 40 millions de dollars destinée à renforcer et à élargir le portefeuille du Groupe de la Banque mondiale pour la promotion de la croissance verte dans le monde en s'inspirant de la réussite de la Corée et en tirant avantage de cette réussite.

 

« Nous sommes ravis de nous associer au Groupe de la Banque mondiale et de partager l'expérience et l'expertise que nous avons acquises depuis que nous avons adopté une stratégie nationale de croissance verte en 2008 », a affirmé le ministre sud-coréen de la Stratégie et des Finances, M. Jaewan Bahk. « La transition vers des trajectoires de croissance verte n'est pas chose aisée. Nous devons impérativement partager notre savoir-faire et nos capacités si nous voulons que les pays en développement fassent le grand saut et abandonnent des modèles de production et de croissance dépassés et inefficaces. »

 

Lors d'une manifestation de haut niveau organisée en marge des Réunions de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, d'autres ministres des Finances ont exprimé un soutien accru au concept de croissance verte solidaire.

 

Le nouveau rapport de la Banque mondiale met essentiellement l'accent sur les cinq points suivants :

 

Le « verdissement de la croissance » est nécessaire, efficace et abordable : il est impératif pour parvenir au développement durable.

Les obstacles politiques, l'existence de comportements et de normes fortement ancrés ainsi que l'absence d'instruments de financement constituent les principaux freins à la croissance verte : il faut se concentrer sur les politiques et les investissements qui s'imposent dans les 5-10 ans à venir, l'objectif étant de sortir des schémas de croissance non durables, de couper court aux atermoiements politiques néfastes et d'éviter les conséquences préjudiciables sur le plan de la santé publique.

Le progrès passe par des solutions multidisciplinaires prenant en compte les aspects économiques, politiques, sociologiques et psychologiques : cette approche est indispensable pour pouvoir faire face aux contraintes imposées par la politique économique, surmonter des comportements et des normes sociales fortement ancrés et développer les outils de financement nécessaires.

La croissance verte n'est pas un concept monolithique ou figé : les stratégies varient selon les pays en fonction de la situation, des préférences et des ressources locales. Tous les pays, qu'ils soient riches ou pauvres, ont la possibilité de verdir leur croissance sans la ralentir.

La croissance verte n'est pas solidaire par essence, mais elle peut être conçue comme telle : si l'amélioration des performances sur le plan environnemental est généralement bénéfique aux plus pauvres et aux plus vulnérables, les politiques de croissance verte doivent être soigneusement conçues pour augmenter au maximum les bénéfices qui en découlent et ramener à un minimum les coûts y afférents, notamment pendant la période de transition.

« On croit souvent à tort que les pays pauvres ne peuvent pas stimuler la croissance sans dégrader l'environnement et recourir aux sources d'énergie les moins chères et les plus polluantes : le charbon, la biomasse et, parfois, le pétrole et le gaz », a déclaré le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, M. Kandeh Yumkella. « C'est tout simplement faux. Les pays en développement ne reproduiront pas les modèles de croissance des siècles précédents, et ne devraient pas non plus essayer de les reproduire. Ils ont besoin d'une croissance plus intelligente, plus verte et plus rapide. L'environnement naturel, les ressources minérales et les matières premières constituent les principales sources de capital dans les pays pauvres ; ces ressources doivent donc faire l'objet d'une protection rigoureuse et d'une exploitation responsable. »

« Ce rapport défend avec des arguments convaincants l'idée que la stimulation de la croissance économique et l'amélioration du bien-être social et environnemental ne s'excluent pas mutuellement et ne constituent pas non plus des mesures d'un coût exorbitant », a ajouté M. Kandeh Yumkella. « Les pays en développement doivent surmonter les obstacles d'ordre politique et instituer des primes à l'investissement maintenant, c'est-à-dire au moment où ils prennent des décisions d'infrastructure et de production qui auront des conséquences pour les générations à venir. »

Inclusive Green Growth: The Pathway to Sustainable Development

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 06:58

21-mai---Journee-Mondiale-de-la-diversite-culturelle-pour.jpg21 mai : Journée Mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement 

Proclamée en décembre 2002 par l’assemblée générale des Nations Unies, la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et pour le développement est célébrée chaque 21 mai.

Cette célébration reconnaît la diversité culturelle comme "héritage commun de l'humanité" et considérant sa sauvegarde comme étant un impératif concret et éthique inséparable du respect de la dignité humaine. Une journée pour approfondir nos réflexions sur les valeurs de la diversité culturelle pour apprendre à mieux "vivre ensemble".

C’est pourquoi l’UNESCO fait appel aux Etats membres et à la société civile pour célébrer cette Journée en y associant le plus grand nombre d’acteurs et de partenaires, et offrir une opportunité de mobilisation de la part de tous les acteurs concernés (gouvernements, décideurs, ONG, communautés, professionnels de la culture)

Pour cette journée, l’UNESCO met l’accent sur la nécessité de lutter contre les déséquilibres entre les échanges des biens culturels à l’échelle mondiale, sur la préservation des cultures les plus vulnérables, sur le besoin de politiques culturelles et de mesures structurelles dans les pays en développement. L’importance d’une prise de conscience de la valeur de la diversité culturelle en matière de langues est également soulignée. 
Une grande importance est donnée également aux politiques culturelles nationales qui reconnaissent la contribution des connaissances traditionnelles.

Cette journée donne l’occasion de mieux connaître et apprécier ce que nous devons aux autres cultures, et, à prendre la mesure de la diversité de leurs apports, de leur unicité, de leur complémentarité et de leur solidarité. Car connaître et reconnaître nos différences, les respecter en ce qu’elles fondent notre propre identité, c’est donner la chance aux siècles qui s’annonce de s’épanouir enfin hors des conflits identitaires de tous ordres. La diversité culturelle est un droit humain fondamental lutter pour sa promotion c'est lutter contre les stéréotypes et le fondamentalisme culturels.



Les autorités publiques sont de plus en plus sensibles à la nécessité de développer le dialogue interculturel, en vue de renforcer la paix, la sécurité, et la stabilité au niveau mondial. 




En instaurant le 21 mai la « Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement », l’ONU donne une orientation importante en plaçant le dialogue mutuel – au-delà du sexe, de l’âge, de la nationalité, de l’appartenance culturelle et de la religion – au centre de tous les efforts pour parvenir à un monde de paix, capable de faire face à l’avenir. „Seul le dialogue peut servir de base à une société pluraliste et culturelle“, déclare Elsbeth Müller, secrétaire générale d’UNICEF suisse et l’intégration, de même que la compréhension mutuelle entre les cultures, jouent là un rôle essentiel.“

 L’expérience prouve que les modèles de développement efficaces sont ceux qui savent intégrer les spécificités culturelles locales pour susciter la participation des populations concernées.  

 

IDENTITE, DIVERSITE ET PLURALISME

ARTICLE 1

La diversité culturelle, patrimoine commun de l’humanité

La culture prend des formes diverses à travers le temps et l’espace. Cette diversité s’incarne dans l’originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l’humanité. Source d’échanges, d’innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire qu’est la biodiversité dans l’ordre du vivant. En ce sens, elle constitue le patrimoine commun de l’humanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et des générations futures.

ARTICLE 2

De la diversité culturelle au pluralisme culturel

Dans nos sociétés de plus en plus diversifiées, il est indispensable d’assurer une interaction harmonieuse et un vouloir vivre ensemble de personnes et de groupes aux identités culturelles à la fois plurielles, variées et dynamiques. Des politiques favorisant l’inclusion et la participation de tous les citoyens sont garantes de la cohésion sociale, de la vitalité de la société civile et de la paix. Ainsi défini, le pluralisme culturel constitue la réponse politique au fait de la diversité culturelle. Indissociable d’un cadre démocratique, le pluralisme culturel est propice aux échanges culturels et à l’épanouissement des capacités créatrices qui nourrissent la vie publique.

ARTICLE 3

La diversité culturelle, facteur de développement

La diversité culturelle élargit les possibilités de choix offertes à chacun ; elle est l’une des sources du développement, entendu non seulement en termes de croissance économique, mais aussi comme moyen d’accéder à une existence intellectuelle, affective, morale et spirituelle satisfaisante.

 

DIVERSITE CULTURELLE ET DROITS DE L’HOMME

ARTICLE 4 Les droits de l’homme, garants de la diversité culturelle

La défense de la diversité culturelle est un impératif éthique, inséparable du respect de la dignité de la personne humaine. Elle implique l’engagement de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, en particulier les droits des personnes appartenant à des minorités et ceux des peuples autochtones. Nul ne peut invoquer la diversité culturelle pour porter atteinte aux droits de l’homme garantis par le droit international, ni pour en limiter la portée.

ARTICLE 5

Les droits culturels, cadre propice de la diversité culturelle

Les droits culturels sont partie intégrante des droits de l’homme, qui sont universels, indissociables et interdépendants. L’épanouissement d’une diversité créatrice exige la pleine réalisation des droits culturels, tels qu’ils sont définis à l’article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 13 et 15 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Toute personne doit ainsi pouvoir s’exprimer, créer et diffuser ses œuvres dans la langue de son choix et en particulier dans sa langue maternelle; toute personne a le droit à une éducation et une formation de qualité qui respectent pleinement son identité culturelle; toute personne doit pouvoir participer à la vie culturelle de son choix et exercer ses propres pratiques culturelles, dans les limites qu’impose le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

ARTICLE 6

Vers une diversité culturelle accessible à tous

Tout en assurant la libre circulation des idées par le mot et par l’image, il faut veiller à ce que toutes les cultures puissent s’exprimer et se faire connaître. La liberté d’expression, le pluralisme des médias, le multilinguisme, l’égalité d’accès aux expressions artistiques, au savoir scientifique et technologique - y compris sous la forme numérique - et la possibilité, pour toutes les cultures, d’être présentes dans les moyens d’expression et de diffusion, sont les garants de la diversité culturelle.

 

DIVERSITE CULTURELLE ET CREATIVITE

ARTICLE 7

Le patrimoine culturel, aux sources de la créativité

Chaque création puise aux racines des traditions culturelles, mais s’épanouit au contact des autres. C’est pourquoi le patrimoine, sous toutes ses formes, doit être préservé, mis en valeur et transmis aux générations futures en tant que témoignage de l’expérience et des aspirations humaines, afin de nourrir la créativité dans toute sa diversité et d’instaurer un véritable dialogue entre les cultures.

ARTICLE 8

Les biens et services culturels, des marchandises pas comme les autres

Face aux mutations économiques et technologiques actuelles, qui ouvrent de vastes perspectives pour la création et l’innovation, une attention particulière doit être accordée à la diversité de l’offre créatrice, à la juste prise en compte des droits des auteurs et des artistes ainsi qu’à la spécificité des biens et services culturels qui, parce qu’ils sont porteurs d'identité, de valeurs et de sens, ne doivent pas être considérés comme des marchandises ou des biens de consommation comme les autres.

ARTICLE 9

Les politiques culturelles, catalyseur de la créativité

Tout en assurant la libre circulation des idées et des œuvres, les politiques culturelles doivent créer les conditions propices à la production et à la diffusion de biens et services culturels diversifiés, grâce à des industries culturelles disposant des moyens de s’affirmer à l’échelle locale et mondiale. Il revient à chaque Etat, dans le respect de ses obligations internationales, de définir sa politique culturelle et de la mettre en œuvre par les moyens d'action qu’il juge les mieux adaptés, qu’il s’agisse de soutiens opérationnels ou de cadres réglementaires appropriés.

 

DIVERSITE CULTURELLE ET SOLIDARITE INTERNATIONALE

ARTICLE 10

Renforcer les capacités de création et de diffusion à l’échelle mondiale

Face aux déséquilibres que présentent actuellement les flux et les échanges des biens culturels à l’échelle mondiale, il faut renforcer la coopération et la solidarité internationales destinées à permettre à tous les pays, en particulier aux pays en développement et aux pays en transition, de mettre en place des industries culturelles viables et compétitives sur les plans national et international.

ARTICLE 11

Forger des partenariats entre secteur public, secteur privé et société civile

Les seules forces du marché ne peuvent garantir la préservation et la promotion de la diversité culturelle, gage d’un développement humain durable. Dans cette perspective, il convient de réaffirmer le rôle primordial des politiques publiques, en partenariat avec le secteur privé et la société civile.

ARTICLE 12 Le rôle de l’UNESCO

L’UNESCO, de par son mandat et ses fonctions, a la responsabilité de :

a- promouvoir la prise en compte des principes

énoncés par la présente Déclaration dans les stratégies de développement élaborées au sein des diverses instances intergouvernementales ;

b- servir d’instance de référence et de concertation entre les Etats, les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux internationaux, la société civile et le secteur privé pour l’élaboration conjointe de concepts, d’objectifs et de politiques en faveur de la diversité culturelle ;

c- poursuivre son action normative, ainsi que son action de sensibilisation et de développement des capacités dans les domaines liés à la présente Déclaration qui relèvent de sa compétence ;

d- faciliter la mise en œuvre du Plan d’action, dont les lignes essentielles sont annexées à la présente Déclaration.

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 07:21

Architectes de l'urgencePlutôt des abris transitoires que des constructions permanentes en Haïti

Alors que le blog de l’habitat durable a consacré quelques articles sur les architectes de l’urgence, notamment, « Haïti : Une restauration qui cache une désolation... », la fondation œuvre depuis 2001 en utilisant toutes les expertises d’architectes, ingénieurs pour apporter une aide appropriée et durable à toutes les victimes de catastrophes naturelles, technologiques ou humaines, sans distinction de nationalité, de sexe ou de religion. Les conséquences dramatiques à la suite du tremblement de terre en Haïti et plus particulièrement à Port-au-Prince ont été terribles, et la reconstruction depuis a connu quelques travers dont les Architectes de l’Urgence ont dénoncé.

Cette reconstruction est donc entachée à nouveau par une définition stratégique pour le moins étonnante.

Dans un communiqué, la fondation s’étonne du rapport produit par l’IASC (Inter Agency Standing Committee) pour le moins surprenant.

En effet, le « Shelter & CCCM Needs Analysis and Response Startegy pour Haïti 2012 *» prévoit de continuer à produire plus de 20 000 abris transitoires (Transitional Shelters). Le coût de ce type d’abris, qui sont plus proche de cabanes que de maisons, est d’environ 100 millions $, soit juste 20% moins cher au mètre carré que pour des constructions permanentes. 

Durant l’année 2010, les responsables des Nations Unis en Haïti, avaient expliqué qu’il était important d’avoir un gouvernement légitiment élu avant d’entamer le processus de reconstruction.

En Juin 2011, le Président de la République légitimement élu, Monsieur MARTELLI s’était clairement opposé à cette stratégie de continuer la mise en place d’abris temporaires, en insistant sur la reconstruction pérenne comme une cause nationale Haïtienne. Depuis, les représentants des Nations Unis en Haïti nous expliquent qu’il est impossible de construire pérenne. Seul UN Habitat, l’agence des Nations Unies ayant la compétence sur le logement, s’oppose à cette stratégie de l’abri.

En Décembre dernier, l’autosatisfaction de bon nombre d’organisations qui œuvrent dans la production d’abris a volontairement occulté ce volet de reconstruction permanente. Pour vider les camps de ses près de 500 000 occupants, tous les moyens sont visiblement bons. Je m’oppose fortement aux abris plus de deux ans après le séisme, c’est une erreur magistrale qui va générer du bidonville au lieu de favoriser la reconstruction de la ville.

Les stratégies d’abris du type cabanes améliorées sont proprement et scandaleusement inadaptées au contexte pour les raisons suivantes :

- On peut tout à fait construire des maisons permanentes dans les mois qui suivent une catastrophe, du reste depuis le séisme on estime que les Haïtiens ont reconstruit près de 50,000 logements sans l’aide de personne (soit 10 fois plus que les maisons construites par la communauté internationale).

- Il reste des dizaines de milliers de maisons à réparer et à renforcer, ce qui coute moins cher que les abris afin de permettre leur réintégration rapide et contribuer au désengorgement des camps.

- En cas de cyclone, les conséquences seront identiques aux dernières tornades de début Mars aux états unis.

- Les abris sont des constructions préfabriquées à l’extérieur d’Haïti ce qui ne génèrent pas d’économie locale puisque la main d’œuvre se trouve dans les pays de production. C’est clairement de l’autofinancement d’entreprises via des fonds blanchis sur le dos des Haïtiens. 80% des fonds pour des abris sont dépensés dans les pays autre qu’Haïti.

- Les abris posés ne sont pas transportables, il faudra les démolir lors d’une hypothétique phase de reconstruction.

- L’exemple de l’urbanisation du camp Corail est le contre exemple d’une urbanisation non maîtrisée loin des infrastructures économiques et de transports. C’est une urbanisation du type camp de réfugiés traitée comme un camp militaire, alors que c’est la ville que l’on doit construire.

- L’incompétence technique n’est pas une bonne raison pour rater la reconstruction. - Les fonds dépensés en abris ne seront plus disponibles pour la reconstruction permanente.

En Mars 2012, soit plus de deux ans après le tremblement de terre, les Haïtiens n’ont toujours pas la main sur la reconstruction de leur propre pays.

En clair, plutôt des cabanes que des constructions définitives pour les Haïtiens.

www.archi-urgent.com

Architectes de l'urgence -

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 07:56

1000-batiments-solaires-passifs-dans-l-Himalaya-.jpgUn projet de construction de 1000 bâtiments solaires passifs dans l’Himalaya indien

Dans les hautes vallées himalayennes, les populations connaissent des conditions de vie extrêmes : températures glaciales en hiver, isolement prolongé (cols fermés 6 mois par an), végétation rare. L’ensoleillement y est néanmoins exceptionnel. Le manque de bois de feu et les prix élevés des combustibles importés ont placé la région dans une situation de vulnérabilité énergétique. Femmes et enfants consacrent environ 2 mois par été à la collecte de résidus de biomasse et de bouses pour cuisiner et se chauffer. De fait, les températures intérieures qui demeurent fortement négatives en hiver rendent les conditions de vie insalubres et limitent le développement d’activités économiques. Le revenu quotidien du groupe cible plafonne à 0,7 € par personne.

Pourtant la région jouit d’un ensoleillement exceptionnel (taux supérieur à 300 jours par an). Cet atout méritait donc d’être exploité.

Plusieurs projets pilotes menés par le GERES, une association reconnue pour son expertise dans l’aide au développement. Créé en 1976, le GERES - Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarités - est une association à but non lucratif, dont les actions visent à améliorer les conditions de vie des populations les plus pauvres par la mise en œuvre de projets qui réduisent la précarité énergétique, préservent l’environnement et limitent les changements climatiques et leurs conséquences, l’association déploie une ingénierie de développement et une expertise technique spécifique, toujours menées en partenariat avec les communautés et les acteurs locaux, depuis 2000 prouvent qu’il est possible d’économiser 60% de l’énergie par l’intégration dans le bâtiment de techniques solaires passives basiques et fiables, couplées à l’isolation thermique des pièces à vivre. La chaleur ainsi captée et diffusée progressivement améliore fortement le confort de vie et allonge les temps de travail.

En collaboration avec des associations locales, le GERES a donc poursuivi son programme de construction de maisons solaires passives pour quatre nouvelles années.

Débuté en 2008, le projet de construction de 1 000 maisons solaires passives a pour objectif d’intégrer les techniques d’efficacité énergétique dans l’habitat (domestique et communautaire), afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales. Ce projet se caractérise par ses nombreux impacts sociaux et sanitaires (augmentation des températures dans les maisons, réduction des fumées nocives à l’intérieur), économiques (diminution de la consommation de combustibles dans l’habitat, développement de l’activité artisanale : 400 femmes organisées en 30 groupes décuplent leur production grâce à l’amélioration des conditions de travail et aux formations par les ONG), institutionnels (renforcement des capacités du consortium d’ONG partenaires, transfert de technologies, mise en place de réseaux d’information sur l’efficacité énergétique et l’adaptation aux changements climatiques, constitution d’un réseau local de professionnels du bâtiment solaire passif) ainsi qu’environnementaux (réduction de la pression sur les écosystèmes et des émissions de CO2).

Ainsi le Crédit Coopératif, dont la vocation est de concourir au développement des entreprises d’économie sociale, associations, coopératives, mutuelles, groupements d’entreprises, entrepreneurs sociaux et organismes d’intérêt général, dans une logique de réponse à leurs besoins et de coproduction de services. De la proximité avec ses sociétaires est né le premier placement solidaire, dès 1983. Pionnier de la finance éthique et solidaire, le Crédit Coopératif met son expertise au service de ses clients et partenaires, attentif à la promotion d’une économie et d’une finance respectueuses de l’homme et de son environnement. Attachés aux principes coopératifs, il veut exercer son métier de banquier dans la logique de responsabilité qu’ils contiennent. Le Crédit Coopératif a choisi d’attribuer sa CVTC - Change solidaire à un projet de développement du GERES dans l’Himalaya Indien

Le bénéficiaire de la Contribution volontaire sur les transactions de change (CVTC-Change solidaire) a été désigné par les Administrateurs du Crédit Coopératif, représentants de ses sociétaires. Il s’agit de l’association GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) pour un projet mené dans une zone de grande pauvreté de l’Himalaya Indien. Selon le principe retenu par le Crédit Coopératif, ce projet bénéficiera de ressources de la CVTC pendant 3 ans. Lancée en mars 2011, le montant atteint pour les trois trimestres 2011 est de 82 000 euros.

La CVTC-Change solidaire : un financement innovant pour le développement

La CVTC-Change solidaire est une contribution volontaire de 0,01% du montant des transactions de change réalisées par la banque pour son compte propre ou pour celui de ses clients, le Crédit Coopératif supportant lui-même le coût de cette contribution (les tarifs proposés aux clients sur ces opérations ne sont pas impactés). Lancée officiellement lors du forum Convergences 2015, manifestation dédiée au financement du développement, la CVTC s’inscrit dans le mouvement de mobilisation et de réflexion pour la réduction de la pauvreté des Objectifs du millénaire et dans la poursuite des actions de finance solidaire et de gestion responsable du Crédit Coopératif.

« Nous sommes la première banque à s’appliquer volontairement un tel mécanisme. Il vient s’ajouter aux autres formes d’intervention de la banque, que ce soit dans l’offre solidaire aux clients sociétaires, en prestations au service d’acteurs solidaires ou en mécénat. C’est donc pour nous une démarche naturelle » précisait au moment de son lancement Pierre Valentin, directeur général délégué du Crédit Coopératif.

Ce projet est mené par le GERES,

« En tant qu'ONG de développement, nous recherchons constamment des mécanismes de financements innovants afin de pérenniser nos interventions sur le terrain. L'initiative du Crédit Coopératif nous permet de démultiplier nos impacts auprès des populations himalayennes et de préparer la diffusion à large échelle de nos solutions d'habitats solaires à très faible consommation d'énergie. Le Change solidaire constitue une réelle avancée sur le terrain de la solidarité internationale, ce dont nous nous réjouissons », explique Alain Guinebault, Délégué général du GERES

En portant son choix sur ce projet, le Crédit Coopératif se trouve réunir deux problématiques mises en avant par l’ONU en 2012, déclarée Année internationale de l’énergie durable pour tous et Année des coopératives.

RÉSULTATS ATTENDUS

Impacts sociaux

            Amélioration des conditions de vie ;

            Amélioration de la qualité de l’air intérieur (Augmentation des températures à 15°C, fumées nocives fortement réduites) ;

            Amélioration significative des conditions sanitaires (maladies infantiles réduites d’un 1/3, hygiène renforcée) ;

            Augmentation du temps consacré à l’éducation et diminution du temps de récoltes de bouses et résidus de biomasse.

Impacts environnementaux

            Intégration de l’efficacité énergétique dans 1 000 bâtiments domestiques et communautaires ;

            Réduction de la pression sur les ressources locales (2 tonnes de biomasse par an et par bâtiment) ;

            Préservation du climat (Réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique global).

Impacts économiques

            Diminution de la consommation d’énergie dans l’habitat domestique et communautaire ;

            Développement de l’activité artisanale : 400 femmes organisées en 30 groupes décuplent leur production grâce à l’amélioration des conditions de travail et aux formations dispensées par les ONG.

Renforcement institutionnel

            Renforcement les capacités du consortium d’ONG partenaires afin qu’il devienne référent dans l’Himalaya (transfert de technologies) ;

            Mise en place de réseaux durables d’information sur l’efficacité énergétique et l’adaptation au changement climatique ;

            Constitution d’un réseau local de professionnels du bâtiment solaire passif (maçons, charpentiers, etc.).

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 11:58

terre-plurielle.JPGFondationagircontrelexclusion

Union entre la Fondation Bouygues Construction et la Fondation Agir Contre l’Exclusion

 

FACE, (Fondation Agir Contre l'Exclusion) acteur incontournable de l'inclusion sociale, en lien avec les politiques publiques et le monde économique, qui prône un modèle durable qui lie de manière interdépendante la stratégie des entreprises, la politique de l'emploi et les actions sociales vient de signer un partenariat stratégique destiné à lutter contre les exclusions et à favoriser une meilleure cohésion sociale par l’insertion professionnelle avec Terre Plurielle, fondation d’entreprise de Bouygues Construction qui a souhaité placer les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux au coeur de sa stratégie. Cette mobilisation s’inscrit pleinement dans l’axe 7 d’Actitudes, notre démarche de développement durable qui nous engage à « participer à la vie économique et sociale des territoires où nous sommes implantés ».
La création de Terre Plurielle est une façon pérenne et mobilisatrice de répondre à cet enjeu.

La fondation d’entreprise permet ainsi de :

- Aider des collaborateurs à s’impliquer dans des projets solidaires ;

- S’engager de façon visible et pérenne en faveur d’actions d’intérêt général, liées à la solidarité ;

- Valoriser l’image de l’entreprise tout en développant des relations nouvelles avec son environnement économique, social et culturel ;

- Donner plus de cohérence et de visibilité à la politique de mécénat en structurant la démarche citoyenne de la société.

Ce partenariat, d’une durée initiale de deux ans, sera mis en œuvre en 2012 et 2013. Il est constitué de trois projets visant à améliorer l'insertion professionnelle des personnes en situation de fragilité sociale ou éloignées de l’emploi :

· Formation du réseau territorial de FACE constitué d’associations et d’entreprises mobilisées pour lutter contre l’exclusion. Terre Plurielle aidera à renforcer la professionnalisation de ce réseau, en finançant des programmes de formation sur l’insertion et la création d’outils dédiés. 

· Lancement d’un prix « insertion » dans le cadre des trophées de l’engagement pour les banlieues « FACE-ANRU », les trophées de l’engagement pour les banlieues récompensent des projets menés dans les quartiers, qui ont un impact tangible en termes de cohésion sociale (créations d’emplois, développement économique, lien social, etc.). Aux quatre prix nationaux distribués en 2011, s’ajoutera un prix « insertion et inclusion professionnelles » financé et remis par Terre Plurielle.

· Soutien d’une action d’accompagnement vers l’emploi : Terre Plurielle apportera son concours à « Job Academy », une opération d’accompagnement vers l’emploi de jeunes qualifiés ou peu diplômés résidant en Zone Urbaine Sensible (ZUS). 5 promotions « Job Academy » seront parrainées dès cette année par la fondation de Bouygues Construction, soit 80 à 100jeunes hommes et jeunes femmes qui bénéficieront d’un suivi individuel par les collaborateurs du groupe : coaching, codes de l’entreprise, etc.

L’ensemble de ces mesures seront développées prioritairement sur cinq grandes zones géographiques : l’Ile-de-France et les régions de Lille, Bordeaux, Nancy et Marseille.

Pour Yves Gabriel, Président-directeur général de Bouygues Construction et Président de Terre Plurielle, « la signature de ce partenariat témoigne de l'engagement social et sociétal de Bouygues Construction, en particulier sur le thème de l'exclusion ». Cet accord s’inscrit dans la politique de développement durable de l'entreprise, qui place les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux au cœur de sa stratégie.

Pour Vincent Baholet, Délégué Général de FACE: « La fondation renforce son action pour répondre aux préoccupations des demandeurs d’emploi, des territoires et des entreprises dans le champ de l’égalité des chances et de l’inclusion. Notre partenariat avec la fondation Terre Plurielle de Bouygues Construction démontre une nouvelle fois l’engagement de l’entreprise dans la lutte contre l’exclusion et sa responsabilité sociale ».

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 08:04

Corne de l'Afrique2Pour une nouvelle économie verte et la lutte contre l’augmentation des menaces sur la sécurité alimentaire …

Révision de la Gouvernance Environnementale Mondiale par un groupe d'experts scientifiques des Nations Unies en vue de répondre à une sélection de défis qui risquent d'émerger au cours du 21e siècle.

Lors du lancement du résumé du rapport GEO-5 à l'intention des décideurs durant le Conseil d'administration/ Forum ministériel mondial sur l'environnement, deux priorité ont été classées comme prioritaires: le « Réoutillage du groupe de travail mondial pour une Economie verte » et la lutte contre « l'Augmentation des menaces sur la sécurité alimentaire et la sécurité ».

Une révision complète de la manière dont la planète est gérée est urgente si nous voulons répondre aux défis du développement durable mondial, et ce pour sept milliards d'individus.

Il s'agit de la conclusion du processus de prospective de grande envergure mené par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), impliquant plus de 400 éminents scientifiques et experts du monde entier.

Il a fallu huit mois pour identifier et classer les questions environnementales émergentes les plus urgentes - des questions qui n'ont peut-être pas reçu l'attention qu'elles méritent - mais qui ont un impact important sur la planète et sur le bien-être humain.

Tandis que la communauté scientifique évalue les menaces émergentes et recherche des solutions innovantes pour relever les défis environnementaux, le rapport GEO-5 révèle qu'ils ont un besoin d'un plus grand support de la part des structures et des politiques internationales s'ils veulent atteindre de réels progrès et réaliser un 21e siècle durable.

Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur Exécutif du PNUE, déclarait: «Le processus de prospective a porté une attention unique et forte sur les questions environnementales émergentes auxquelles le monde est confronté. Il s'agit de l'opinion d'experts scientifiques, soulignant que les problèmes de longue date tels que la gouvernance, la sécurité alimentaire et la rareté de l'eau évoluent et se métamorphosent alors même que le changement environnemental s'accélère et pose de nouveaux défis fondamentaux ».

«La synthèse à l'intention des décideurs politiques de GEO -5 arrivent en avance de l'intégrité du rapport - qui sera lancé au début du mois de juin - et quelques semaines avant Rio+20. Le rapport final offrira l'analyse et la prospective scientifique qui ne va pas seulement informer les gouvernements, le public et la société civile de l'avancement actuel du développement de la planète et des « points de basculement ». Il sera également lu, compris et intégré par toute personne intéressée par la transformation du développement durable depuis la théorie jusqu'à la mise en ouvre réussie dans la pratique quotidienne,' affirmait-il.

Le Groupe de Prospective du PNUE se compose de 22 membres éminents de la communauté scientifique provenant de 16 pays en développement et industrialisés, couvrant toutes les régions du monde et qui sont reconnus internationalement pour leur expertise concernant les questions environnementales abordées.

Le groupe d'experts, dont les résultats ont été délivrés aujourd'hui lors de l'ouverture de la 12e Session Spéciale du Conseil d'Administration du PNUE/ Forum ministériel mondial sur l'environnement, a sélectionné une première liste de 21 problèmes émergents suite à un premier tour de débat sur plus de 90 questions.

Ces questions ont été soumises à la consultation et au feedback de plus de 400 scientifiques et chercheurs éminents à travers le monde.

Basée sur leurs réponses, le groupe d'experts a produit une liste classée de '21 questions pour le 21e siècle', concluant que le problème numéro un auquel la planète est confrontée est l'Alignement de la Gouvernance sur les Défis pour le Développement Durable Mondial.

Le système actuel de gouvernance environnementale internationale, avec son labyrinthe d'accords multilatéraux verrouillés, est perçu par la grande majorité comme inadapté et mal-équipé pour rencontrer les risques et pour délivrer les opportunités du 21e siècle.

Certains commentateurs estiment que ce système manque de représentativité, de responsabilité et d'efficacité pour la transition vers le durable, et qu'un plus haut taux de participation et de transparence est nécessaire.

Des nouveaux modèles de gouvernance sont testés, alliant des partenariats publics et privés avec des alliances entre écologistes et autres groupes de la société civile. Cependant, l'efficacité des dispositifs de gouvernance est peu claire et nécessite un examen plus approfondi.

Le second problème émergent le plus urgent est: « La Transformation des Capacités Humaines pour le 21e siècle : La Rencontre des Défis Environnementaux Mondiaux et l'Avancement vers une Economie Verte. »

Une mise à niveau de grande envergure est nécessaire dans les compétences et l'éducation de la population active mondiale si les possibilités de l'Economie Verte doivent être saisies.

Une action est nécessaire pour combler les lacunes de compétences dans le secteur vert ; pour mettre à jour les établissements d'enseignement afin de mieux répondre aux besoins éducatifs pour les travaux de durabilité; pour former les gestionnaires à mieux identifier et répondre aux changements de l'environnement mondial ; et pour encourager la recherche afin de relever les défis de durabilité.

Classé numéro 3 parmi les 21 questions émergentes: « La Garantie de la Sécurité Alimentaire pour 9 milliards de personnes ».

Bien que la sécurité alimentaire est un problème de longue date, le monde doit faire face à un nouvel ensemble de défis tels que le changement climatique, la compétition pour le terres issues de la production de bioénergie, l'accroissement de la rareté de l'eau, et les éventuels manques de phosphore pour les engrais.

 

La sécurité alimentaire est également confrontée à des nouveaux défis tels que l'augmentation de la transmission de maladies des animaux vers l'humain et l'augmentation de la contamination alimentaire

 

Il y a un besoin urgent d'accroitre la sécurité et la salubrité de l'approvisionnement alimentaire dans le monde par la mise en place de systèmes d'alerte, par l'appui des petits exploitants agricoles, par la réduction des déchets alimentaires, et par l'accroissement de l'efficacité agricole.

 

Les autres enjeux émergents sont :

 

4. Les Ponts Cassés : Reconnecter Science et Politique

 

5. Les Points de Basculement Sociaux. Catalyser les Changements Rapides dans le Comportement Humain envers l'Environnement

 

6. Les Nouvelles Données sur les Interactions Eau-Terre: Changement dans le Paradigme de Gestion

 

7. La Mise en Place Rapide des Energies Renouvelables respectueuses de l'Environnement / Au-delà de la Conservation : l'Intégration de la Biodiversité dans les Programmes Environnementaux et Economiques / Nouveaux Défis pour l'Atténuation et l'Adaptation aux Changements Climatiques : Gérer les Conséquences Involontaires

 

10. Plus de Risques que nécessaires. La Nécessité d'une Nouvelle Approche pour Minimiser les Risques des Nouvelles Technologies et des Produits Chimiques.

 

Le lancement du Rapport de Prospective vient à l'avance de la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable (Rio+20), qui se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin 2012 sous le thème de l'Economie Verte dans le contexte du développement durable et de l'éradication de la pauvreté.

Le second thème général est le Cadre Institutionnel du Développement Durable.

Le rapport a pour objectif de fournir des évaluations scientifiques fondamentales aux gouvernements, à la société civile et aux entreprises afin de forger un résultat prospectif d'ici la fin.

L'Enquête Mondiale permet d'appréhender les Préoccupations Régionales qui se retrouvent au Sommet de la Liste avec la Stimulation de l'Energie Renouvelable jusqu'à la Rareté de l'Eau

Une distribution régionale de l'enquête mondiale des 400 scientifiques environnementaux émergents montre un remarquable consensus sur le besoin de hiérarchiser les Energies Renouvelables.

Les responsables d'Afrique, d'Asie, du Pacifique, d'Amérique Latine, des Caraïbes et d'Europe placent « La mise en place rapide des énergies renouvelables respectueuses de l'environnement numéro sur leur liste des priorités pour le 21e siècle. »

Les responsables d'Amérique du Nord et d'Asie de l'Ouest placent ce problème en deuxième position, derrière « Avoir une emprise sur l'utilisation conflictuelle de l'eau et les nouveaux défis pour améliorer a sécurité et la salubrité de l'eau. »

La Perspective sur l'Environnement Mondial – 5

Les résultats du Processus de Prospective et du Groupe d'Experts viennent également en avance du rapport du PNUE sur l'environnement

La Perspective sur l'Environnement Mondial (GEO-5) qui sera lancée pendant la Journée Mondiale de l'Environnement au Brésil au début du mois de juin - quelques semaines avant le Sommet de Rio+20.

Aujourd'hui, le PNUE a publié le Résumé du GEO-5 à l'intention des Décideurs Politiques comme prélude à l'intégrité du rapport.

Le Résumé, qui fut négocié et approuvé par les gouvernements le 31 janvier 2012, met en garde contre la détérioration continue de l'environnement mondial, soulignant que les objectifs convenus au niveau international n'ont été que partiellement remplis :

- L'objectif convenu au niveau international d'éviter les effets néfastes du changement climatique est de présenter à la communauté mondiale un de ses enjeux les plus sérieux qui menace les objectifs de développement globaux.

- Le taux de perte de forêt, particulièrement dans les tropiques, reste alarmant.

- Aujourd'hui , 80 pour cent de la population mondiale vit dans des zones avec un taux élevé de menace pour la sécurité de l'eau, affectant 3,4 milliards de personnes, principalement dans les pays en développement.

- Au moins 415 zones côtières ont fait preuve d'eutrophisation et seulement 13 d'entre elles se redressent.

- Jusqu'à deux tiers des espèces sont menacées d'extinctions. Depuis 1970, les populations de vertébrés a chuté de 30 pour cent et cette dégradation a entrainé une baisse de 20 pour cent de certains habitats naturels.

 

Le Résumé pour les décideurs politiques appelle à des politiques qui mettent l'accent sur les facteurs sous-jacents des changement environnementaux (tels que les aspects négatifs de l'augmentation de la population, de la consommation, de la production et de l'urbanisation) plutôt que de se concentrer uniquement sur la réduction des pressions et des symptômes environnementaux.

Les recommandations comprennent:

- L'utilisation de données exactes et à jour afin d'éclairer la prise de décision

- Reprise des politiques qui génèrent de résultats non-durables

- La création d'incitations pour faire progresser les pratiques durables

- Une action urgente, ambitieuse et concertée par les gouvernements afin d'atteindre les objectifs convenus au niveau international

- Le renforcement de l'accès à l'information

- L'engagement de la société civile, du secteur privé et des autres acteurs concernés dans les processus décisionnels

 

Le résumé contient un certain nombre d'actions prioritaires et inclus des exemples de pratiques et de politiques prometteuses qui peuvent être mises à l'échelle de toutes les régions afin d'aider les pays à atteindre les objectifs convenus au niveau international. Il renforce le Rapport de Prospective pour l'amélioration de la gouvernance environnementale internationale.

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 08:00

2012--Annee-internationale-de-l-energie-durable-pour-tous.jpg2012, Année internationale de l'énergie durable pour tous.

L’énergie durable pour tous, c’est à travers cette résolution que l’ONU a proclamé l’année 2012 Année internationale de l’énergie durable pour tous.

L’énergie est le poumon de la société, elle concentre à elle seule les réflexions essentielles de notre société, à la fois économiques mais aussi sociales.

L’ONU a donc inscrit cette nouvelle année 2012 pour l’accés de services énergétiques propres, efficaces, abordables et fiables à tous. Indispensable afin d’assurer la prospérité mondiale.

Une année pour permettre de rendre accessible la précieuse énergie à tous, notamment dans les pays en voie de développement. Plus de 3 milliards de personnes sont dépendants de l’énergie issue du charbon ou de la biomasse traditionnelle. Un milliard et demi ne disposent pas de réseau électrique et, l’accès aux services énergétiques modernes étant trop coûteux pour des millions de personnes connaissant des difficultés économiques.

Une réalité qui entraine des conséquences sanitaires et économiques graves, entre bâtiments mal ventilés et absences de productivité ou d’activités. Cette raréfaction énergétique ne permet pas aux régions isolées de posséder des infrastructures, hôpitaux, écoles, correctes ? De même, l'accès à l'eau potable et l'assainissement sont dépendants d'une capacité de pompage efficace. Si l'accès à l'énergie n'est pas au point, les effets peuvent être dévastateurs sur les populations vulnérables. Les femmes et les filles dans le monde en développement sont disproportionnellement affectées à cet égard. 

Les modes actuels de production et de consommation d’énergie non durable, celles du charbon ou de la biomasse traditionnelle, représentent une menace pour l’environnement, tant sur le plan local que sur le plan mondial, les émissions de la combustion fossile provoquent une acidification des sols et de l’eau, et entrainent une pollution de l’air urbain.

C'est pourquoi il est essentiel :

- de recourir aux sources d’énergie nouvelles et renouvelables,

- d'utiliser des technologies faiblement émettrices de carbone, y compris des techniques moins polluantes d’exploitation des combustibles fossiles,

- et d'exploiter de manière rationnelle des sources traditionnelles d’énergie.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 08:05

visuel_sunidarity.jpgL’énergie solaire au service de la solidarité … SUNIDARITY par Soitec et son Plug&Sun

Soitec, société française basée à Bernin dans l’Isère et leader mondial de la génération et de la production de matériaux semi-conducteurs d’extrêmes performances et notamment sur le photovoltaïque à concentration (CPV) a dernièrement amplifié sa gamme de systèmes photovoltaïques à concentration (CPV) avec le lancement de Plug&Sun™, un mini tracker qui se déploie très facilement et rapidement, autonome, il se compose de 3 m2 de modules à très haute densité.

Un premier tracker créé pour les régions bénéficiant d’un fort ensoleillement mais dont elles sont dépourvues de raccordement à un réseau électrique ou celui-ci est insuffisant. La résistance de ces générateurs mobiles d’électricité et leur tolérance aux fortes températures les rendent parfaitement adaptés aux sites isolés.

Véritable outil d’indépendance, il offre ou complète éventuellement une solution d’apport énergétique avec un rendement supérieur par rapport aux installations existantes. Soit en complément ou de remplacement, le Plug&Sun™ évite la dépendance

Face à l’approvisionnement en ressources de carburant avec peu d’entretien, une nécessité dans les endroits terrestres peu développés. Car 20 % de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité, mais une large majorité des régions concernées possède un immense potentiel en énergie solaire.  

Ce dispositif Plug&Sun offre un système intégré d’énergie renouvelable. Possédant les caractéristiques suivantes, avec une efficacité proche de 30%, chaque Plug&Sun utilise un ‘tracker’ bi-axial pour générer jusqu’à 2.3 kW crête d’électricité propre et fiable. Il est compatible avec les différents standards électriques et permet de connecter tout appareil électrique de manière simple et rapide, 24h/24 7j/7 grâce à ses batteries.

Le Plug&Sun est l’outil pour pour les entreprises et organisations qui sont à la recherche de systèmes énergétiques faciles à transporter et à installer. L’apport d’un tel instrument dans les villages reculés ou les infrastructures sont quasi nulles permet d’alimenter en électrique, un hôpital de campagne, une école, et favorisera notamment l’essor de certains territoires en y installant une antenne radio, pour alimenter des biens d’équipements…

« En tant que leader mondial de la technologie photovoltaïque à concentration, nous avons voulu rendre possible l’utilisation de notre innovation dans les zones géographiques où l’accès à l’électricité est difficile. A titre d’exemple, il faudra à peine quelques heures pour installer trois mini-trackers Plug&Sun qui fourniront quotidiennement 12 kWh, soit la production d’électricité suffisante pour alimenter un village et favoriser l’accès au développement pour 20% de la population mondiale qui vit aujourd’hui sans électricité. », explique André-Jacques Auberton-Hervé, PDG de Soitec.

Autour de la notion de développement durable, le Plug&Sun répond parfaitement aux enjeux environnementaux et sociétaux, aussi Soitec a donc lancé le programme Sunidarity, considérant que l’utilisation de l’énergie solaire est une des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique et aider certains territoires à se munir d’un réseau énergétique. Soitec veut offrir à ces régions une solution facilitant l’accès à une électricité propre et fiable grâce à sa technologie solaire à concentration.

Avec cette 1ère édition du programme Sunidarity, Soitec souhaite soutenir les associations qui oeuvrent au développement économique et humain de ces régions isolées. Pour les projets sélectionnés, Soitec mettra à disposition son produit innovant Plug&Sun™ qui permet de générer de l’électricité en complète autonomie là où il y en a le plus besoin.

Critères de sélection :

Les projets présentés à Soitec devront :

- représenter une innovation, une réelle avancée en matière de développement local,

- permettre de répondre à une problématique jusqu’alors non résolue,

- être intégrés à un projet de développement global.

Les projets peuvent porter sur tout domaine : éducation, information, communication, santé, agriculture, etc.

Procédure de sélection

:Toute association souhaitant se porter candidate devra remplir un dossier de candidature.

Le dépôt des dossiers se fera entre le 15 janvier et le 15 avril 2012.

Retrouvez plus d'informations et le dossier de candidature sur ce site à partir du 2 janvier 2012.

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 08:04

institut-national-d-etudes-demographiquesLa dégradation de l’environnement augmente les inégalités …

Selon les prévisions du Rapport sur le développement humain 2011 présenté le mercredi 2 novembre 2011 à Copenhague par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les avancées en matière de développement obtenues dans les pays les plus pauvres du monde pourraient être stoppées, voire inversées, d’ici le milieu du siècle, si des mesures audacieuses ne sont pas mises en œuvre maintenant pour ralentir l'évolution climatique, empêcher une dégradation de l'environnement accrue et réduire les profondes inégalités dans et entre les nations.

Le Rapport 2011 intitulé Durabilité et équité : Un meilleur avenir pour tous explique que la durabilité environnementale pourra être obtenue de manière plus équitable et efficace en traitant les inégalités en termes de santé, d'éducation, de revenu et de genre conjointement avec la mise en place d’une action

à l’échelle mondiale concernant la production d’énergie et la protection des écosystèmes. Le Rapport a été présenté aujourd’hui à Copenhague par Helen Clark, Administrateur du PNUD, aux côtés du Premier ministre danois Helle Thorning-Schmidt, dont le nouveau gouvernement s’est engagé à réduire les émissions de CO2 du pays de pas moins de 40 % au cours des 10 prochaines années.

Alors que la communauté internationale se prépare à la grande conférence des Nations Unies sur le développement durable qui se tiendra en juin 2012 à Rio de Janeiro, le Rapport établit que la durabilité doit être considérée comme une question de justice sociale élémentaire, aussi bien pour les générations actuelles que pour celles à venir.

Dans l’avant-propos, Helen Clark explique que « la durabilité n’est pas exclusivement ni même essentiellement une question environnementale, comme le démontre de manière convaincante ce Rapport. Elle concerne surtout le mode de vie que nous choisissons d’épouser, en étant conscients que tous nos actes ont des conséquences pour les sept milliards de personnes vivant sur la planète aujourd’hui, ainsi que pour les milliards d’êtres humains qui nous succéderont dans les siècles à venir. »

Chaque année depuis 1990, le PNUD charge un éditeur indépendant de la rédaction du Rapport sur le développement humain. La création en 1990 de l’indice de développement humain (IDH), mesure composite prenant en compte la santé, l’éducation et le revenu, a permis de remettre en question les mesures purement économiques de la réussite nationale et de mettre en évidence la nécessité de suivre de manière globale et cohérente les progrès accomplis en matière de niveau de vie général.

Entre 1970 et 2010, les pays se trouvant dans le quart inférieur du classement de l’IDH ont progressé dans les objectifs étudiés par l’IDH de 82 %, soit deux fois plus que la moyenne mondiale. Il est expliqué dans le Rapport que si le rythme de ces améliorations constaté ces 40 dernières années se poursuivait au cours des 40 prochaines années, en 2050, la grande majorité des pays atteindrait des niveaux d’IDH équivalents ou supérieurs à ceux actuellement atteints par les pays appartenant au quart supérieur du classement. Il s’agirait donc d’une réussite extraordinaire pour le développement humain à l’échelle planétaire en moins d’un siècle. Pourtant, en raison des dangers environnementaux croissants, ces tendances positives pourraient bien être stoppées brusquement d’ici le milieu du siècle, les populations des pays les plus pauvres étant bien plus exposées aux catastrophes liées aux évolutions climatiques, comme les sécheresses et les inondations, ainsi qu’à la pollution de l’air et de l’eau.

Durabilité et justice sociale

Le Rapport montre que malgré les progrès constatés en termes de développement humain au cours des dernières années, la distribution des revenus s’est dégradée, de graves inégalités persistent entre les hommes et les femmes et la destruction de l’environnement s’accélère, faisant subir un « double fardeau » aux ménages et communautés les plus pauvres. La moitié des cas de malnutrition dans le monde sont dus à des facteurs environnementaux, comme la pollution de l’eau et la sécheresse, perpétuant un cercle vicieux d’appauvrissement des populations et de dommages écologiques.

Pour atteindre des niveaux de vie élevés, les pays pauvres ne doivent pas se rendre dépendants des énergies fossiles et ne doivent pas suivre l’exemple des pays les plus riches. En effet, le Rapport montre que si les émissions de CO2 sont étroitement liées à la croissance du revenu national au cours des dernières décennies, la consommation de combustibles fossiles n’entre pas en corrélation avec les autres mesures clés du développement humain, comme l’espérance de vie et l’éducation. Aujourd’hui, de nombreuses nations très industrialisées parviennent d’ailleurs à réduire leur empreinte carbone tout en maintenant une croissance élevée.

« La croissance gouvernée par la consommation d’énergies fossiles n’est pas une condition sine qua non pour vivre mieux en termes de développement humain », explique Helen Clark. « Les investissements améliorant l’équité – en matière d’accès aux énergies renouvelables, à l’eau, à l’assainissement et aux soins de santé reproductive, par exemple – pourraient être synonymes de progrès aussi bien en termes de durabilité que de développement humain. »

Le Rapport insiste sur la nécessité de fournir des services d’électricité au 1,5 milliard de personnes aujourd’hui exclues du réseau électrique. Il indique que cet objectif peut être atteint de manière abordable et durable, sans hausse importante des émissions de carbone. Le Rapport indique que l’investissement requis pour mettre en œuvre cette nouvelle « Initiative pour l’accès universel à l’énergie », appuyée par les Nations Unies, est estimé à environ un huitième des subventions allouées aujourd’hui aux énergies fossiles, dont le montant est évalué à 312 milliards de dollars à l’échelle mondiale en 2009.

Les auteurs confirment la nécessité de mettre en place une taxe sur les opérations de change ou une taxe plus large sur les transactions financières pour financer les mesures visant à lutter contre le changement climatique et l’extrême pauvreté. Ils estiment qu’une taxe sur les opérations de change de seulement 0,005 % pourrait rapporter au moins 40 milliards de dollars américains par an, renforçant de manière significative les flux d’aide en direction des pays pauvres (ils s’élevaient à 130 milliards de dollars en 2010), à un moment où le financement du développement stagne à des niveaux inférieurs aux engagements définis, en raison de la crise financière mondiale.

Il est expliqué dans le Rapport que « la taxe permettrait à ceux qui bénéficient le plus de la mondialisation d’aider ceux qui en bénéficient le moins ». Les estimations des besoins d’investissement annuels pour l’adaptation au changement climatique, notamment en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, sont de l’ordre de 105 milliards de dollars américains.

Le Rapport étudie des facteurs sociaux qui ne sont pas systématiquement associés à la durabilité environnementale :

• L’élargissement des droits en matière de santé reproductive, ainsi que de l’accès à la santé et à la contraception, permettrait d’ouvrir de nouvelles perspectives dans la lutte contre les inégalités de genre et la pauvreté. Les droits en matière de santé reproductive peuvent contribuer à la réduction des pressions environnementales en ralentissant la croissance démographique mondiale. À cet égard, on estime que la population à l’échelle planétaire devrait passer de 7 milliards actuellement à 9,3 milliards dans 40 ans.

• Le Rapport souligne que la transparence des institutions et l’indépendance des observateurs – notamment des médias d’information, de la société civile et des tribunaux – sont indispensables à l’engagement des citoyens dans la mise en place de politiques environnementales. Quelque 120 constitutions nationales garantissent des protections environnementales, mais dans de nombreux pays, ces dispositions ne sont en fait pas appliquées.

• Il est urgent d’agir de manière audacieuse à l’échelle mondiale en faveur du développement durable. Par ailleurs, les initiatives locales en direction des communautés pauvres peuvent s’avérer à la fois très économiques sur le plan financier, et bénéfiques pour l’environnement. En Inde, le coût de la loi nationale sur la garantie de l’emploi dans les zones rurales est estimé à environ 0,5 % du PIB pour 2009 ; cette mesure a bénéficié à 45 millions de ménages, soit un dixième de la main-d’œuvre du pays. De la même manière, les programmes Bolsa Familia au Brésil et Oportunidades au Mexique coûtent à leurs gouvernements environ

0,4 % du PIB et fournissent un filet de sécurité à environ un cinquième de la population de ces pays.

D’après les prévisions des auteurs, la dégradation incontrôlée de l’environnement – de la sécheresse en Afrique subsaharienne à l’élévation du niveau de la mer dans les pays de faible altitude comme le Bangladesh – pourrait provoquer une hausse du prix des denrées alimentaires allant jusqu’à 50 % et annuler les efforts mis en œuvre pour faciliter l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’énergie pour plusieurs milliards de personnes, notamment en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.

Dans le cadre du scénario de « défi écologique », la prise en compte du réchauffement climatique sur la production de nourriture et la pollution fait baisser l’IDH moyen de 12 % d’ici à 2050 en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, par rapport au scénario de base. En considérant le scénario encore plus grave de la « catastrophe écologique », comprenant une déforestation massive, un déclin considérable de la biodiversité et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, l’IDH mondial serait inférieur de 15 % aux projections de base pour 2050, avec les baisses les plus fortes dans les régions les plus pauvres.

La dégradation de l’environnement pourrait compromettre les efforts mis en œuvre pendant des dizaines d’années pour développer l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’électricité auprès des communautés les plus pauvres de la planète. Les auteurs expliquent que « ces privations absolues, importantes en soi, constituent aussi des violations majeures des droits humains ».

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 07:04

Wangari MaathaiWangari Muta Maathai, nous resterons sur terre ….

Wangari Muta Maathai s’en est allée le dimanche 25 septembre, vers le paradis, victime des suites d’un cancer, Wangari Maathai, lauréate du prix nobel de la paix en 2004, aura milité toute sa vie en faveur du développement durable.

Cette première femme africaine à recevoir ce prix ultime aura consacré sa vie son temps à la fondation qu’elle a créé en 1977 « Greenbelt movement (Mouvement de la ceinture verte) ». Ardente défenseure de la biodiversité sur le continent africain, et ce malgré le peu d’intérêt suscité par les africains à cette époque, elle a réveillé les consciences en cernant les véritables enjeux des efforts à fournir pour le maintien de la biodiversité. La fondation Greenbelt movement aura planté, depuis la date de sa création, pas moins de 40 millions d’arbres sur le continent.

Né en 1940, à Ihithe un village du Kenya, au cœur d’une région de hauts plateaux dominée, au nord, par le mont Kenya. Issue de l'ethnie kikuyu, ses grands-parents et ses parents étaient des paysans qui ont lutté pour la subsistance de leur tribu.

Suivant des études scolaires, tout d’abord à l’école primaire de Ihite, elle poursuivra des études secondaires au Couvent Loreto. De là, ses professeurs l’encourageront pour l’obtention d’un précieux sésame le Students Airlifts Programme en collaboration avec l'African-American Students Foundation mis en place par Tom Mboya, ministre du Economic Planning and Development Ministry. S'agissant d'une bourse d'étude qui permet aux étudiants kényans de terminer leurs études dans des universités américaines.

Ce « passeport » lui ouvrira les portes des universités américaines, elle obtiendra une licence de Biologie au Mount Saint Scholastica College à Atchison, dans le Kansas. Puis elle poursuit ses études à Pittsburgh en Pennsylvanie en 1966. Elle passera aussi par l’Université de Munich en Allemagne avant de rejoindre l'université de Nairobi pour travailler en médecine vétérinaire comme assistante de recherche auprès du Professeur Reinhold Hofmann et y obtient, en 1971, son doctorat.

Mais ce qui constitue l’œuvre majeure de Wangari Maathai, c’est donc la création en 1977 de la fondation Green Belt Movement. S’apercevant au fil des ans la déforestation, l’érosion des sols, la mort des cultures vivrières au profit des plantations de thé ou de café, denrées destinées à l’exportation, elle décide de s’engager pour protéger la biodiversité qui repose sur une idée simple, planter des arbres pour redynamiser les zones rurales avec l’aide des femmes africaines.

En 16 ans, la fondation aura planté plus de trente millions d'arbres pour prévenir l'érosion du sol. Affectueusement appelée « la femme des arbres », Maathai s'hâte aussi bien dans le domaine de l'environnement que dans celui des droits de la femme en devenant dirigeante du « Maendeleo ya wanawake » (Conseil national des femmes du Kénya).

Militante, elle fût emprisonnée à de multiples reprises notamment, en 1991, où elle est libérée sous caution par suite à un courrier d'Amnesty International et violemment attaquée pour avoir demandé des élections multipartites, la fin de la corruption et de la politique tribale sous la présidence de Daniel Arap Moi.

Elle connaîtra la notoriété en s’opposant au projet pour la construction de la maison luxueuse d'Arap Moi, qui prévoyait l’abattage d’arbres sur plusieurs acres de terres, et verra l’abandon du projet suite à cette action.

Créatrice du parti écologique le Parti Vert Mazingira, elle sera élue au parlement kényan en décembre 2002, et deviendra ministre-adjoint à l’Environnement en 2003 sous la présidence de Mwai Kibaki battant Arap Moi lors de l’élection présidentielle de 2002.

Présente, en 2008, à la conférence d’ouverture de World Forum Lille, elle exprimera ses visions sur les enjeux et les défis environnementaux actuels et y présentera le film «  Nous resterons sur Terre ». Depuis 2009, Wangari Maathai était conseillère honoraire au Conseil pour l’avenir du Monde.

Wangari Maathai1Nous resterons sur terre :

Les changements climatiques inquiètent, les espèces s’éteignent, les ressources s’épuisent, les villes s’étendent… À travers un jeu de miroirs et de contrastes entre cette nature miraculeuse et l’obsession de l’homme à vouloir la dompter, Nous resterons sur Terre regarde la planète d’aujourd’hui dans les yeux et dresse l’état des lieux d’une harmonie qui vacille. Pouvons nous inverser le cours des choses ? Le voulons nous vraiment ?

Ce film laisse à chacun la liberté d’évaluer le degré d’urgence sur une seule certitude : Nous resterons sur Terre.

- Un scientifique de renommée mondiale : James Lovelock (Royaume Uni)

Un des pères fondateurs de l’écologie moderne

Père de la théorie scientifique GAIA

Membre de la Royal Society of London

- Un philosophe et sociologue français : Edgar Morin (France)

L’un des penseurs contemporains les plus influents, sociologue, anthropologue, philosophe; ses ouvrages sont étudiés dans les universités du monde entier.

Président de l'Agence européenne pour la culture (Unesco)

Prix International Catalunya (1994)

- Un homme politique historique : Mikhaïl Gorbatchev  (Russie)

Dernier Président de l'Union soviétique (1990-1991)

Prix Nobel de la Paix en 1990

Fondateur de l’ONG Green Cross International en 1993 pour, comme il le dit lui-même : « Donner un avenir à la Terre c'est donner une chance à l’humanité »

- Une militante écologiste Prix Nobel : Wangari Maatai(Kenya)

Fondatrice, en 1977, de l’ONG Green Belt Movement, aujourd’hui le plus grand projet de reboisement d’Afrique

En 2004, elle devient la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix

 

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