Présentation

1 DON 1 RECOMPENSE

Recherche

Archives

TWITTER

Articles Récents

30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 09:50

ETFE-.jpgL'ETFE au cœur de procédés de construction …

L’ETFE comme matériaux de construction, de plus en plus d’ouvrages conçus s’ornent d’une enveloppe composée de très fines membranes en ETFE. Utilisées comme enveloppes dans des toits et des murs dans le cadre de la physique du bâtiment. Grâce au matelas d’air isolant entre les couches, on obtient d‘excellentes propriétés calorifuges. Un poids propre extrêmement faible et une grande solidité du matériau permettent d’obtenir de grandes étendues et de planifier de larges surfaces traversées par la lumière, assorties des contours les plus divers.

Le Stade olympique de Munich, en Allemagne, a jeté les bases de l’ETFE,  créé en 1970 par la firme DuPont de Nemours sous la marque commerciale Tefzel. Matériau semi-cristallin, il permet une alternative au verre.

ETFE-Munich_-_Olympiastadion_.JPG

D’évolution en évolution, les membranes proposent  le principe de la courbure inverse (construction anticlastique), générant ainsi une forme claire leur confére une prétension. Ces enveloppes textiles monocouches servent de protection contre le vent et les intempéries, celles-ci étant en règle générale mécaniquement précontraintes.

Ce matériau ETFE (éthylène- tétrafluoréthylène), tiré du spath fluor se prête de manière idéale à la réalisation de ces opérations. Au cours des trente dernières années, on a réalisé à travers le monde diverses enveloppes de bâtiments remarquables et exigeantes en termes d’architecture avec des coussins en ETFE.

Vector Foiltec, spécialisé dans la fabrication de ce matériau, conçoit depuis près de 25 ans, ces feuilles en matières synthétiques fluorées. Elle soumet ces feuilles à des tests d’exposition avec des agents atmosphériques naturels et artificiels, constatant qu’à ce jour, elles n’ont subi aucun changement significatif.

Vector Foiltec, dans le cadre des ces tests, tient en particulier également compte de rayonnements ultraviolets élevés et de très fortes pollutions de l’air.

Véritable alternative au verre, l’ETFE est transparent et résistant aux rayonnements ultraviolets et ne contient pas d’additifs chimiques supplémentaires

Recyclable, les produits fabriqués en ETFE peuvent être de nouveau intégrés dans le processus de fabrication. Grâce à leur composition, les membranes ETFE ont un état de surface anti-adhésive, les feuilles Texlon® se sont avérés être autonettoyantes, même des encrassements tenaces comme les excréments d‘oiseaux sont nettoyés par des conditions de pluviométrie.

Sur le plan technologique, les caractéristiques de prétension pneumatique sont réalisés grâce à un processus d’air à basse pression empêche un battement ou un tremblement des feuilles et confère aux coussins une forme stable.

Via un bourrelet, les coussins sont ancrés de manière circulante dans un profil en métal léger. Ce profil, vissé sur une construction primaire, constitue un cadre sur lequel le coussin est fixé.

Le modelage de ces coussins varie à l’infini comme le montrent par exemple les formes élémentaires triangulaires et en forme de losange dans le toit voûté du DomAquarées de Berlin ou les coussins arqués au-dessus de l’égoût des eaux de pluie de la Kensington Academy de Liverpool. Les coussins sont soudés par voie thermique à partir de bandes. Les feuilles sont utilisées avec une épaisseur qui se situe entre 100 μm et 250 μm.

ETFE-DomAquaree--Berlin.jpgDomAquareé-Berlin

Le calcul de ces coussins s’effectue sur la base de la théorie des membranes. Des coussins très allongés et plans à partir d’un rapport de côtés d’environ l/b > 2 évacuent surtout la charge par l’étendue courte et peuvent être mesurés comme cas particulier grâce à un calcul bidimensionnel. En règle générale, il convient de procéder à des considérations tridimensionnelles selon la méthode FEM [méthode des éléments finis] afin de pouvoir évaluer le comportement de la portée des coussins sous différentes sollicitations avec suffisamment de précision.

ETFE-Liverpool-Kensington-Academy15a_10x8-212KB.jpgKensington Academy-Liverpool

Fabriquée avec une faible montée initiale, la feuille prend sa forme élémentaire sous l’effet de la pression intérieure de par exemple 200 Pa (système de basse pression).

L’impact de charges sur une courte période a pour effet qu’une charge continue à s’exercer sur une feuille alors que la feuille d’en face est déchargée, donc de manière analogue à une liaison croisée faite en câbles précontraints. Si l’impact extérieur dépasse la somme de la prétension pneumatique d’environ du double, il n’y a plus qu’une feuille qui porte, celle-ci devant être mesurée à cette fin.

Dans le cas d‘un impact qui ne survient que lentement, par exemple de la neige, il faut admettre que l’air est lentement évacué du coussin si la charge dépasse la pression intérieure (pas de système fermé). Les deux feuilles sont directement superposées l‘une sur l’autre et participent à l’évacuation de la charge. En fonction de la géométrie et de l’inclinaison du coussin, il convient, le cas échéant, de tenir également compte de l’accumulation d’eau de fonte ou de pluie. Dans le cas d’une grande étendue, l’accumulation d’eau et/ou de neige ou de fortes charges de vent (par exemple, des pics de succion sur les arêtes) peuvent exiger le soutien des feuilles en ETFE par de fins câbles en acier.

Une accumulation d’eau peut se produire si de la neige fond et que la pluie apporte encore des quantités d’eau supplémentaires. En cas de survenue de l’incident « défaillance de la pression intérieure du coussin », il est également possible que de l’eau de pluie s’accumule dans des coussins qui ne sont pas sous pression. Si dans le cadre du calcul l‘on en tient compte de manière correspondante, l‘accumulation d‘eau n’est qu’un état court et temporaire. Dans le cas d’une alimentation active en pression, le coussin retrouve sa forme et l’eau est évacuée. Il est cependant recommandé d’incliner les coussins de feuilles de quelques degrés. Ainsi il est possible d’éviter ou de réduire de manière suffisante l’accumulation d’eau.

On a en partie également recours à des drainages forcés dans les coussins. Mais cette pratique n’est cependant pas souhaitable au-dessus de pièces fermées, la fiabilité étant, entre autres, compromise par la présence de feuilles, de glace ou d‘autres matières solides.

Les connexions du comportement non linéaire des coussins sont illustrées par l’exemple du toit recouvrant la cour intérieure du bâtiment qui se trouve sur le Sandtorkai à Hambourg. Si la flèche augmente, la force portante croît de manière surproportionnelle. Les forces de traction marginales augmentent de manière proportionnellement inférieure.

Les profils de fixation et l’ossature porteuse sous-jacente doivent être mesurés pour les effets s’exerçant de manière verticale par rapport à l’axe du coussin et les forces d‘ancrage qui s’exercent de manière parallèle par rapport à l’axe du coussin et qui en fonction de la géométrie avec les forces déflectrices en résultant proviennent de la feuille et des câbles. Ce faisant, la pression intérieure provoque déjà l’apparition de forces de traction marginales, celles- ci se trouvant en outre augmentées par des charges extérieures. Bien souvent, les forces provenant de coussins voisins se trouvent en équilibre, de telle sorte qu’en règle générale seuls les cadres des champs marginaux doivent entièrement absorber les forces de traction en plus des charges extérieures.

Si l’on considère la stabilité statique, il convient également d’examiner l’incident dans le cas duquel un ou plusieurs coussins sont sans pression (par exemple, dans le cas d’un endommagement de la feuille par une tempête). Ce scénario doit également être pris en compte lors du calcul de l‘ossature porteuse primaire. En raison de la ténacité et de la solidité élevées du matériau ainsi que des réserves du système porteur analogue aux membranes, une flèche agrandie ayant pour conséquence une plus grande force portante, la résistance de la structure porteuse primaire sera en règle générale décisive pour la stabilité statique du bâtiment.

Dans le cas de certaines exigences adressées à l’enveloppe, le choix d’un système à haute pression peut également s’avérer judicieux, l‘effondrement des coussins sous des charges de service étant évité ici par une prétension pneumatique nettement plus élevée. Mais en règle générale, ce système exige cependant une plus grande quantité de matériau, entraîne des frais d’exploitation plus élevés et est plus exigeant en termes de pilotage et de densité.

 

Pour les épaisseurs de feuilles actuellement usinables et en fonction de la situation et de l’effet, il est possible d’obtenir des largeurs de feuilles pouvant aller jusqu’à 4,0 m sans renforcement supplémentaire des câbles. Ce faisant, la longueur des coussins ne connaît presque pas de limites.

Contrairement au verre, il est aisé de réaliser des courbures, des distorsions et des gauchissements. Pour des raisons géométriques, il est uniquement judicieux de réaliser des courbures jusqu’à une certaine mesure, ce fait ne revêtant cependant aucune importance en termes de pratique de construction. Des coussins carrés, à plusieurs angles ou ronds avec une évacuation de la charge à deux axes permettent bien entendu d’obtenir de plus grandes étendues. Également ici, une disposition, au moins légèrement inclinée des coussins s’avère être ingénieuse.

La conception de l’ossature porteuse primaire doit y être adaptée. Comme les coussins disposés dans le sens de l’épaisseur sont également dotés d’une certaine extension, il est souvent approprié d’utiliser le concept de supports qui s’entrecroisent et qui sont disposés sur deux couches.

En raison du fait que les profils ne s’interpénètrent pas, il est plus facile d’exécuter les connexions. Bien souvent, les forces de traction excentrées provenant de la feuille ne sont pas décisives pour mesurer la connexion. En raison de la souplesse des coussins et de la conduite flexible des soudures, les coussins peuvent être fabriqués pour les formes les plus diverses, laissant ainsi une grande marge pour un aménagement créatif. Même dans le cas d’un montage sur des structures porteuses souples et sous-tendues ou de coussins directement fixés sur les câbles, il est possible d’obtenir des enveloppes de bâtiments durables et étanches.

 

Le plus souvent, les systèmes de feuilles Texlon® sont utilisés pour des toits et des façades transparents d‘édifices exigeants en termes d‘architecture. En raison de la perméabilité de la lumière ultraviolette, leur utilisation sous forme de revêtements pour des piscines ainsi que dans des jardins zoologiques et botaniques est largement répandue.

L’impression ou la coloration des feuilles permet de gérer l’incidence de la lumière. Pour plusieurs feuilles par coussin et une impression décalée, le pilotage pneumatique permet d‘exercer une influence ciblée sur la projection d’ombre et de la modifier à brève échéance.

Avantages par rapport à la technique de la construction en verre

• faible poids du système (particulièrement avantageux dans le cadre d’une construction sur des bâtiments existants)

• plus grandes étendues = surface transparente/translucide plus grande

• modelage 3D libre

• insensible à la déformation, se prêtant ainsi de manière idéale à des ossatures porteuses cinématiques à câbles • coloration libre et impression graphique riche en détails

• faible besoin en termes de nettoyage

• perméabilité élevée aux rayonnement ultraviolets

• très bonne acoustique de salle avec de courtes durées de réverbération

• structures porteuses primaires légères et variées

Inconvénients

• très faible insonorisation

• maintenance de l’alimentation en air comprimé

On atteint des coefficients de transmission de chaleur entre 2,94 W/m2K pour des coussins à deux couches et 1,18 W/m2K pour des coussins à cinq couches. Des feuilles à coloration translucide (effet de verre opale) se prêtent également particulièrement bien à une architecture de lumière moderne qui peut aller jusqu’aux façades de médias DEL, compatibles avec des vidéos (Texlon® flexipix). Entre-temps, les propriétés calorifuges des profils de fixation ont été considérablement améliorées.

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Materiaux
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:54
Lucido®, caractéristique d’un mur capteur–stockeur

Lucido®, caractéristique d’un mur capteur–stockeur

Le mur capteur–stockeur reste l'un des systèmes les plus ingénieux pour le chauffage passif des locaux. Les performances de ce mur dépendent de plusieurs paramètres, à savoir : sa nature, son épaisseur, présence ou non de thermocirculation. Couramment appelé Mur Trombe, ses caractéristiques sont vouées à développer ce type de procédé de consytruction.

En effet, l’utilisation de l’énergie solaire dans le domaine de l’habitat pour réduire sa consommation énergétique est de plus en plus répendue. Une technique de chauffage se basant sur un système de captation solaire, de stockage et de restitution de la chaleur a été développée au C.N.R.S (France) par le Professeur Trombe. Le mur Trombe est un système simple et intéressent de captage de l’énergie solaire. Il est constitué d’un mur vertical en maçonnerie lourde orienté vers le sud et muni de deux orifices permettant la circulation de l’air entre le local et la serre formée par la surface réceptrice du mur et le vitrage qui le précède.

Le mur capteur transmet l’énergie solaire captée par deux moyens, une partie est transmise par conduction à travers le mur qui la restitue à l’intérieur du local par convection, alors que la deuxième partie se transmet par circulation naturelle de l’air chaud se trouvant dans la cheminée solaire à travers les orifices.

Cette caractéristique technique tend à se développer à l’heure ou l’on parle de transition énergétique et ou la construction s’oriente vers une démarche bioclimatique.

Ce principe de mur absorbant a inspiré certains industriels, notamment Charpente Concept qui a développé le principe d’une façade active baptisée Lucido®.

Cette façade solaire se compose d’un verre solaire, d’un élément absorbant en bois et d’un mur isolant. La façade utilise l’énergie solaire, gagnée par le système et stockée dans celle-ci, comme force isolante naturelle. Ainsi le principe de fonctionnement d’une telle façade permet d’améliorer considérablement l’efficacité énergétique du bâtiment traduisant une perte d’énergie équivalente à zéro.

L’efficacité énergétique de la façade Lucido® rend le bâtiment écologiquement intéressant, du fait que cette construction consomme de 50% à 100% de moins d’énergie qu’une maison conventionnelle. L’apport supplémentaire d’énergie est, à l’inverse de la plupart des autres bâtiments, possible à l’aide de sources d’énergie renouvelables. La majeure partie des matériaux utilisés dans la construction Lucido® est naturelle et peut être recyclée sans impact sur l’environnement.

Lucido®, composé de peu d’éléments, est conçu selon les principes de la construction modulaire. La bonne qualité des matériaux garantit la durabilité du système. En plus de sa fonction, les éléments donnent à la façade une esthétique unique. Les principes de la construction modulaire permettent de s’adapter à tous les types architecturaux.

Le point essentiel du principe Lucido® est l’élément absorbant. Cet élément est constitué d’une lame en bois avec une structure lamellaire horizontale. Cette lame transforme l’énergie lumineuse en chaleur. Le bois (sapin/épicéa ou mélèze) qui constitue cet élément est certifié avec le label FSC® (Forest Stewardship Council®) et provient des forêts indigènes qui sont exploitées de manière écologique. L’élément absorbant peut être d’aspect naturel ou teint.

A l’extérieur, devant l’élément absorbant du principe Lucido®, un verre solaire est installé. Ce verre est renforcé. Il remplit une fonction énergétique du fait qu’il laisse passer la quasi-totalité de l’énergie solaire (92%). La surface structurée du verre réfléchit l’énergie solaire superflue en été et laisse passer les rayons en hiver. De plus, le verre solaire protège le panneau en bois des intempéries.

La combinaison du verre solaire, de l’élément absorbant en bois et du mur isolant forme la façade Lucido®. Un mur neuf ou existant, massif ou en bois assure la fonction statique de la façade solaire. La lame de bois à structure lamellaire est fixée sur le mur porteur. Le verre solaire constitue la couche extérieure, celle-ci étant éloignée de la lame bois, il reste une lame d’air qui permet l’aération nécessaire pour le transport de la vapeur d’eau et de l’air chaud vers l’extérieur. Ce principe permet, à l’inverse des murs assurant une bonne isolation, une très faible épaisseur de paroi (env. 220mm pour la construction bois et 340mm pour la construction massive).

La fabrication de la façade peut être effectuée par toutes entreprises, de préférence locales, en construction bois qui ont de l’expérience en maison ossature bois ainsi qu’une connaissance en construction de fenêtres (pose du verre solaire).

La façade solaire Lucido® récupère de l’énergie solaire, laquelle a un effet isolant et de chauffage pour le bâtiment. Cette enveloppe de bâtiment fonctionne selon le même principe qu’une serre. Les rayons du soleil passent à travers le verre et pénètrent dans la structure lamellaire. La chaleur des rayons solaires est tout d’abord absorbée par le bois, puis l’intégralité du mur se réchauffe lentement. Après 4 à 12 heures, la chaleur a traversé l’épaisseur du mur et dans la soirée, la chaleur arrive à l’intérieur du bâtiment. Lucido® agit ainsi dans la nuit en tant qu’enveloppe chauffante et isolante du bâtiment. La chaleur emmagasinée durant la journée est diffusée durant la nuit et le matin, le cycle recommence avec le lever du soleil.

Grâce à l’effet chauffant et isolant du principe Lucido® les pertes en énergie sont quasi nulles.

© Charpente-concept

© Charpente-concept

La simulation du comportement thermique de ce type de façade composé de Lucido a été effectuée pendant des journées type d'hiver et d'été. En hiver, afin que le principe Lucido® fonctionne, il faut prendre en compte les différentes positions du soleil en été ainsi qu’en hiver. Les lamelles sont taillées de telle façon qu’en hiver les rayons du soleil puissent pénétrer jusqu’au fond de l’entaille, permettant ainsi une transformation optimale du rayonnement. En période hivernale, une faible quantité de lumière suffit pour d’une part, réchauffer la façade solaire et, d’autre part, isoler le bâtiment de la manière la plus appropriée.

D’autres sources d’énergies renouvelables sont nécessaires pour fournir l’apport en chaleur, afin d’atteindre une température intérieure optimale. Des économies d’énergie gigantesques sont possibles grâces aux réductions de perte d’énergie dues à l’effet isolant de la façade Lucido®.

Les lamelles horizontales des lames en bois sont légèrement inclinées. Ainsi, les rayons solaires hivernaux, plus bas qu’en été, peuvent ainsi pénétrer de manière optimale entre les lamelles et transmettre la chaleur. Un minimum d’apport d’énergie de chauffage est ainsi suffisant pour compenser les pertes d’énergie.

© Charpente-concept

© Charpente-concept

En été, lorsque le soleil est haut, les rayons solaires arrivent sur la façade avec un angle très élevé. La majeure partie des rayons est réfléchie par le verre solaire. L’énergie restante parvient jusqu’aux chants des lamelles et réchauffe l’air contenu entre le verre et l’absorbeur. L’air ainsi réchauffé est ainsi transporté par convection thermique vers l’extérieur. Les lamelles de l’absorbeur travaillent aussi dans ce sens, puisque du fait de leur inclinaison et de l’angle élevé des rayons du soleil, les cavités sont ombragées évitant ainsi une surchauffe de la façade.

Grâce à l’interaction du verre solaire, des lamelles légèrement inclinées et de l’isolation thermique du mur, une surchauffe dans le bâtiment est empêchée.

© Charpente-concept

© Charpente-concept

© Charpente-concept

© Charpente-concept

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Bois structure Materiaux Mur Trombe
5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 07:50
Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

L’Établissement public Paris‐Saclay, établissement à caractère industriel et commercial est placé sous la tutelle de l’Etat représenté par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le Ministère de l’Egalité des territoires et du Logement.

Il est chargé de conduire toute action susceptible de favoriser les activités d’enseignement, de recherche et d’innovation et leur valorisation industrielle, et de réaliser des opérations d’aménagement du pôle scientifique et technologique.

L’Etablissement public Paris‐Saclay, créé en 2010 par la loi relative au Grand Paris, impulse et coordonne le développement du pôle scientifique et technologique du plateau de Saclay, ainsi que son rayonnement international. Il est aménageur de zones d’aménagement concerté dans le périmètre de l’Opération d’Intérêt National.

Le projet opérationnel est aujourd’hui mis en œuvre dans les deux quartiers de l’Ecole Polytechnique et de Moulon :

‐ 141 400 m2 de chantiers sont en cours ou en passe d’être lancés : EDF Lab, Digitéo Labs/INRIA, extension des laboratoires de l’Ecole polytechnique, Lieu de Vie, Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay, Centre de nanosciences et de nanotechnologies, ENSAE ParisTech...

‐ 199 100 m2 sont attribués : Laboratoire d'Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l'Ingénieur (LIMSI / CNRS), Institut Mines‐Télécom, Ecole Centrale Paris – bâtiment A, Ecole Normale Supérieure de Cachan, radar de Palaiseau, pôle de recherche Neurosciences 330 logements étudiants, 2 restaurants et des commerces, halle multisports mutualisée ...

- 196 700 m2 sont en cours de consultation : Installation pour le Climat et l’Environnement, Ecole Centrale – bâtiment B, Centre de Physique, Matière et Rayonnement de l’Université Paris‐Sud, Institut photovoltaïque d’Ile‐de‐France, logements étudiants et familiaux ...

- 167 000 m2 restent à venir : Pôle Pharmacie‐Biologie‐Chimie de l’université Paris‐Sud, AgroParisTech/INRA, Incubateur‐Pépinière‐Hôtel d’entreprises, bâtiment d’enseignement mutualisé, Learning Center…

Le projet comprend 548 000 m2 de logements familiaux et étudiants pour lesquels des consultations ont été engagées en 2014.

Les travaux en question consistent en la mise en œuvre d’une canalisation PRV DN600 (tuyaux et regards) sur un linéaire total de 3 400 mètres, principalement en tranchée, et, ponctuellement, en microtunnelier sous les D36 et D444, afin de raccorder les eaux usées de la future ZAC Polytechnique au réseau de collecte du SIAVB.

Le réseau du SIAVB est ensuite chargé d’amener ces effluents à l’usine de traitement des eaux usées du SIAAP de Valenton (94).

Les tuyaux sont posés dans des horizons très divers :

• des profondeurs comprises entre 1 et 5 mètres,

• environnements agricole et urbain,

• franchissement d’une rigole de drainage du plateau de Saclay datant de la construction du château de Versailles,

• en accotement, en lisière de champ, en milieu de voirie,

• sous giratoire, sous routes départementales.

La pente de la canalisation est, elle aussi, très variable selon le tronçon considéré :

• moins de pente en amont sur le plateau (0,35 %),

• plus de pente en aval dans la descente du coteau (4,9%).

Les travaux se sont déroulés sur une période prévisionnelle de juillet 2013 à janvier 2014.

Le chantier se situe sur les communes de Palaiseau (environnement agricole) et Igny (environnement urbain).

Le collecteur est raccordé en aval sur le collecteur DN600 en PRV du SIAVB, actuellement en cours d’exécution.

Le chantier est placé sous le pilotage du Maître d’œuvre Artelia. Ce dernier fixe les exigences spécifiques portant sur les normes de conformité, la provenance, la nature, les caractéristiques, la qualité, la préparation des matériaux et produits utilisés ainsi que la mise en œuvre selon les recommandations du Fascicule 70. Les canalisations DN600 PRV (Polyester Renforcé de fibres de Verre) de la gamme SewerLine de HOBAS sont dimensionnées et caractérisées par l’Avis Technique 17/13‐272 du CSTB.

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

CARACTÉRISTIQUES DU SYSTEME DE CANALISATION FOURNI

Les tuyaux pour tranchée sont en PRV centrifugé de type PN1 SN 10 000, en longueur unitaire de 6 mètres et 3 mètres. Les regards sont en PRV centrifugé DN1000, équipés d’une cunette, de deux banquettes antidérapantes, d’une rehausse en PRV avec échelle PRV de hauteur variable, et d’une dalle de répartition en béton munie d’un manchon de scellement HOBAS.

Les tuyaux pour microtunnelier sont en PRV centrifugé de type PN1 SN 128 000, en longueur de 2 mètres, et équipés de manchettes inox non débordantes.

L’intérêt des canalisations HOBAS dans ce projet est lié, d’une part, à la géotechnique et la topographie du projet, et d’autre part, aux caractéristiques d’étanchéité et de résistance chimique, propres à ce système de canalisations.

La géotechnique du site (argile à meulière, grande et faible profondeur, présence possible de nappe phréatique) a conduit le maître d’œuvre à être très exigeant sur la résistance mécanique

4des canalisations à utiliser. Seules des canalisations tout terrain, par leur rigidité adaptable, peuvent franchir sans encombre tous ces cas de contraintes de chargement.

La topographie a conduit le maître d’œuvre à privilégier une canalisation avec un excellent coefficient d’écoulement (rugosité absolue 0,01 mm), dans les tronçons à faible pente, et une très grande résistance à l’abrasion dans les cas de forte pente (épaisseur du liner supérieure à 1 mm). Les PV d’essais de résistance à l’abrasion des canalisations retenues dans le cadre de ce marché (selon le test de Darmstadt), ont été demandés à 200 000 cycles par la maîtrise d’œuvre. Ceci afin de garantir au futur réseau, une résistance optimale à l’abrasion, induite par les vitesses élevées rencontrées dans la partie aval.

D’autre part, la faible pente en amont et le « surdimensionnement » temporaire de la canalisation pendant les mois d’été dû à la moindre activité de la ZAC, risquent de créer des temps de séjour plus longs de l’effluent dans la canalisation et des dégagements d’H2S dans le réseau.

Le système de canalisations PRV offre, dans le temps, l’incomparable avantage d’une étanchéité fiable de ses composants (tuyaux, regards et pièces de raccord) grâce à l’utilisation de joints EPDM multi‐lèvres, et d’une résistance chimique totale à l’acide sulfurique produit par la condensation d’H2S.

Enfin l’existence d’une compatibilité totale entre les systèmes de canalisation PRV posés en tranchée et ceux posés par techniques souterraines, facilite les opérations de raccordement des tronçons et leur exploitation future.

RÔLE DE L’OPÉRATEUR VALENTIN TP

Valentin TP dispose d’une expertise reconnue dans le domaine des réseaux divers, du génie civil, et des techniques sans tranchée. Valentin TP est en charge de l’ensemble des travaux de mise en œuvre de la canalisation DN600. Afin de respecter le délai de 6 mois fixé dans le marché, l’entreprise Valentin TP a décidé de mobiliser en simultané 4 ateliers de pose qui interviennent sur différents tronçons du chantier.

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

FABRICATION DE TUYAUX EN PRV PAR CENTRIFUGATION

Cet autre procédé de fabrication par centrifugation HOBAS® est entièrement automatisé. Un programme contrôle le bras d'alimentation qui introduit, en continu dans un moule en rotation de 6 mètres de long, les trois éléments de base : fibre de verre, résine de polyester non saturée et matériaux de renforcement/agrégats. Le tuyau est fabriqué via ce processus, couche par couche.

Selon les exigences du client ‐ propriétés du tuyau, rigidité et classe de pression – le logiciel de production réalise le design de la paroi du tube au moyen de couches structurelles, en conformité avec la norme DIN 16869. La forte pression exercée durant le processus de centrifugation ‐ jusqu'à 75 g ‐ assure une compacité totale du tuyau sans bulles d’air.

Une couche centrale faite de sables de quartz et de résine est entourée de part et d’autre par une couche riche en fibres de verre et résine. Les transitions entre les couches individuelles sont progressives car le ratio des différents matériaux change. Cette structure est globalement la même qu’une poutre en I, ce qui induit une forte capacité mécanique adaptable aux différents types de sollicitations. A l’extrados, la couche de résine est fortement chargée en sable pour résister aux U.V. A l’intrados, la fabrication s’achève par la réalisation du liner, couche interne d’épaisseur minimale d’1 mm, en résine pure.

A la fin du processus de production, les tuyaux sont extraits du moule de centrifugation, puis vérifiés afin de s’assurer qu’ils sont en conformité avec les paramètres de qualité exigés. Les extrémités sont ensuite chanfreinées, le manchon est monté à une extrémité, et les tuyaux subissent une dernière inspection. Aucun traitement supplémentaire n’est nécessaire. Les tuyaux sont prêts à être expédiés.

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

1. Couche externe de protection

2. Couche externe renforcée (fibre de verre et résine de polyester)

3. Couche de transition (fibre de verre, résine de polyester, sable)

4. Couche centrale (agrégats, résine de polyester, fibre de verre)

5. Couche de transition

6. Couche interne renforcée

7. Couche de protection

8. Couche interne en résine pure

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

LES MANCHONS FWC – HOBAS®

Les manchons FWC permettent de reprendre, en toute sécurité et en conservant les garanties d’étanchéité, les déviations angulaires, en plan ou en profil, suivantes :

 

DN

Déviation angulaire admissible

DN ≤ 500

500 ≤ DN ≤ 900

900 ≤ DN ≤ 1800

 

Les résultats d’étanchéité des manchons FWC sont exceptionnels. Ainsi, au cours des essais selon la norme EN1119, une étanchéité parfaite a été enregistrée en conditions d’utilisations:

• mise sous angle pendant 24 h, à une pression à 2 x PN (soit 12 bars),

• mise sous effort tranchant pendant 24 h, à une pression de 2 x PN (soit 12 bars),

• application d’une pression cyclique de 10 x 30 mm sous 1,5 x PN (soit 9 bars),

• mise en dépression jusqu’à ‐0,8 bar.

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

REGLEMENTATION

Les tubes en Polyester Renforcé de fibres de Verre sont couverts par un important système de normes aussi bien nationales qu’internationales.

En complément, HOBAS® a mis en place un système qualité de haut niveau, et possède les certificats des organismes références.

Environnement normatif

Les tubes et pièces de raccords HOBAS® cc‐GRP sont produits conformément aux normes suivantes :

EN14364

Système de canalisations en plastiques pour l’évacuation et l’assainissement avec ou sans pression. Plastiques thermodurcissables renforcés de Verre (PRV) à base de résine de polyester non saturée (UP) – Spécifications pour les tubes, raccords et assemblages.

EN 752

Réseau d’évacuation et d’assainissement à l’extérieur des bâtiments.

EN476

Prescriptions générales pour les composants utilisés dans les réseaux d’évacuation, de branchement et d’assainissement à écoulement libre.

Plan d’Assurance Qualité (PAQ)

Un Plan d’Assurance Qualité extrêmement restrictif et exigeant a été adopté et régit la totalité du processus de fabrication, depuis la sélection des matières premières jusqu’au contrôle des produits finis.

Cette démarche qualité a abouti à la certification des produits :

CSTB

Certificat/marque : CSTBat – AVIS TECHNIQUE 17/00‐121

Ce certificat couvre les tubes servant à l’acheminement d’effluents domestiques ou industriels, d’eau pluviale, avec ou sans pression (PN1 à PN16). Ceci est en conformité avec les exigences de la réglementation française (Fascicule 70 en particulier).

TÜV

Certificat : OKTAGON

Les produits HOBAS® distribués sur le marché français sont reconnus conformes aux exigences de qualité attachées à la démarche OKTAGON du bureau de contrôle TÜV. Ce certificat atteste que les systèmes de tubes et raccords en PRV centrifugé fabriqués par HOBAS® sont strictement conformes aux normes EN1796, EN14364 et ISO10639, ISO10467, et qu’ils remplissent l’ensemble des exigences renforcées selon MUC‐KSP‐A2000. Cette démarche a pour vocation d’accroitre les exigences de la norme NF EN 14364, et donc d’attester de la qualité supérieure des tuyaux produits par HOBAS®.

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

ASSISTANCE ET SERVICES APPORTES PAR HOBAS

Les ingénieurs d’HOBAS savent apporter l’aide et le support nécessaires afin qu’un projet étudié se réalise, de sa préparation jusqu’à l’achèvement dans des conditions optimales. HOBAS s’engage à fournir une large gamme de produits et l’expertise d’un professionnel à ses clients, partout dans le monde.

Conseils techniques pour le planning, l’installation et la réhabilitation :

• calculs statiques pour être en conformité avec la réglementation,

• calculs hydrauliques,

• design et dessins en 2D ou 3D pour les regards, structures et constructions spéciales,

• conseil, formation et support pour les entreprises de pose,

• service d’installation,

• documentation technique et information sur le matériel,

• développement de pièces sur mesure et tuyaux spéciaux,

• service logistique.

Les ingénieurs HOBAS peuvent fournir des études de faisabilité et des dessins techniques précis, pour une aide à la sélection du matériel adapté. Les calculs hydrauliques et statiques font autant partie du service proposé que l’assistance sur chantier par des techniciens HOBAS durant les travaux, apportant ainsi des garanties de bonne fin de toute installation.

Des tuyaux PRV pour privilégier un réseau avec un excellent coefficient d’écoulement dans les tronçons à faible pente pour le Plateau de Saclay

Maitrise d’ouvrage : Etablissement public Paris‐Saclay 6, boulevard Dubreuil ‐ 91400 ORSAY Jordan Elguennouni – jordan.elguennouni@oin‐paris‐ sacaly.fr

Futur maîtrise d’ouvrage & exploitant : SIAVB 9, Chemin du Salvart.‐ 91370 Verrières le Buisson Hervé Cardinal – h.cardinal@siavb.fr

Maîtrise d’œuvre : Artelia Le Baudran ‐ Bâtiment B 21 ‐ 37, rue de Stalingrad 94742 Arcueil Cédex

Entreprise exécutrice des travaux : Valentin TP Chemin de Villeneuve Saint Georges 94140 Alfortville Nicolas DA EIRA – nicolas.da‐eira@valentintp.com

Fournisseur canalisations PRV : HOBAS France 10, Avenue de l’entreprise ‐ 95865 Cergy Pontoise cx Guillaume Valade – guillaume.valade@hobas.com

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Assainissement Réseau Plateau Saclay PRV Materiaux
26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 07:50
 L'impression 3D, un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction ?

L'impression 3D, un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction ?

L'impression en 3D devrait influencer les fabricants de matériaux de construction.

En 2014, davantage d'architectes s'attendent à ce que l'impression en 3D ait un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction. Ce sont quelques-uns des résultats du rapport du Baromètre européen d'architecture pour le 2e trimestre 2014, avec comme sujet principal « Tendances en design architectural et en technologie ».

Dans des pays comme la Chine, les États-Unis et les Pays-Bas, plusieurs architectes sont en compétition pour être parmi les pionniers de la construction de bâtiments à l'aide de l'impression en 3D. Il y a quelques années, cette idée semblait particulièrement audacieuse. Aujourd'hui, elle est sur le point de devenir réalité. Au mois d'avril, une société d'ingénierie basée à Shanghai a annoncé avoir construit avec succès 10 maisons complètes de plain-pied en seulement 24 heures. Les frais de construction ont été réduits en réutilisant d'anciens matériaux, et le coût de la main-d'œuvre a également baissé. Au total, chaque maison a coûté moins de 5 000 $.

Les initiatives de ce genre, qui ont lieu dans le monde entier, influent sur l'opinion des architectes dans le Baromètre européen de l'architecture. Dans presque tous les pays européens, le nombre d'architectes pensant que l'impression en 3D aura un impact significatif sur les fabricants de matériaux de construction a grandi pendant la dernière année.

Les architectes espagnols et italiens sont ceux qui y croient le plus. Les portions d'architectes allemands et britanniques s'attendant à ce que les fabricants de matériaux de construction soient influencés par l'impression en 3D sont celles qui ont le plus augmenté. Les architectes de ces deux pays étaient les plus sceptiques en 2013.

Les tentatives d'impression en 3D viennent seulement de commencer, et il est encore difficile de savoir si cette nouvelle technique de construction aura un véritable impact dans les années à venir. Cependant, il est indéniable que l'impression en 3D permettra de satisfaire de nombreuses exigences du marché en garantissant une construction rapide, économique et durable d'éléments architecturaux spécifiques. La principale question porte sur le rôle que joueront les fabricants de matériaux de construction dans ce processus. Il est essentiel pour eux de suivre l'évolution de ce domaine dans les années à venir.

Ces résultats, ainsi que de nombreux autres résultats et tendances de l'évolution du marché européen de la construction, figurent dans le Baromètre européen d’architecture, une étude de marché internationale réalisée auprès de 1 600 architectes en Europe. Cette étude est réalisée par Arch-Vision quatre fois par an en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en Pologne. En dehors des indicateurs prévoyant les volumes de construction en Europe, un sujet spécifique est mis en évidence chaque trimestre. Le sujet du deuxième trimestre 2014 était « Tendances en design architectural et en technologie ». Les architectes représentent non seulement une source fiable d'informations relatives aux volumes de construction futurs, mais leur rôle est également très important étant donné qu'ils influencent considérablement la manière dont les projets sont réalisés et quels matériaux sont utilisés.

 L'impression 3D, un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction ?

Partager cet article

Repost0
24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:50
Et si les fabricants étaient tenus de garantir la résistance thermique de leurs matériaux !!!

Et si les fabricants étaient tenus de garantir la résistance thermique de leurs matériaux !!!

C'est à cette question que les Etablissements FOAMGLAS ont tenté de répondre notamment avec l'apport du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte adopté en première lecture, le 14 octobre 2014, par l’Assemblée Nationale. Dans cette loi, la responsabilité des acteurs de la construction concernant les performances thermiques des bâtiments est abordée. Les « produit(s) » et « équipement(s) », et donc leurs fabricants, sont concernés. Pour tous travaux « visant à une amélioration énergétique et environnementale », les isolants thermiques utilisés font partie des produits importants : est- ce une évolution vers plus d’exigence réglementaire envers les fabricants ?

Au même moment, des polémiques entre fabricants d’isolants sont médiatisées. Ces polémiques auraient-elles lieu si les fabricants étaient tenus de garantir dans le temps la résistance thermique de leurs isolants ? Pour une bonne information du consommateur, la réglementation ne devrait-elle pas demander aux fabricants de s’engager sur un minimum garanti de résistance thermique dans le temps de leurs matériaux ?

1- Nouveautés pour l’acte de construire dans le projet de loi relatif à la transition énergétique.

De nombreuses nouveautés sont contenues dans ce projet de loi :

• a- Article 5 IV :

L’article 1792 du code civil est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Tout constructeur d’un ouvrage de rénovation énergétique est responsable de plein droit, envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage, du respect de la réglementation thermique en vigueur. »

• b- Article5bisA:

Après l’article L. 122-8 du code de la consommation, il est inséré un article L. 122-8-1 ainsi rédigé : « Art. L. 122-8-1. – Tout contrat de prestation visant à une amélioration de la performance énergétique ou environnementale d’un bâtiment, qu’il s’agisse d’une construction, de l’installation d’un produit ou d’un équipement ou de travaux d’amélioration plus importants, doit préciser, sous peine de nullité, par une mention explicite, si le prestataire s’oblige ou non à un résultat en précisant, si c’est le cas, lequel. »

• c- Article 8 bis A

Le code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié : (...) 2° L’article L. 111-13 est complété par un alinéa ainsi rédigé : « En matière de performance énergétique, l’impropriété à la destination, mentionnée à l’article 1792 du code civil reproduit au présent article, ne peut être retenue sauf en cas de défauts avérés liés aux produits, à la conception ou à la mise en œuvre de l’ouvrage ou de l’un de ses éléments constitutifs ou éléments d’équipement conduisant, toute condition d’usage et d’entretien prise en compte et jugée appropriée, à une surconsommation énergétique ne permettant pas l’utilisation de l’ouvrage à un coût raisonnable. »

Le premier article confère au constructeur une responsabilité concernant le respect de la réglementation thermique. Or celle-ci demande dans de plus en plus de cas des résultats quantifiés en terme de déperdition énergétique. En conséquence, les fabricants des matériaux isolants, fournisseurs des constructeurs, ne seront-ils pas aussi concernés par ce point ?

Le deuxième article demande que les contrats de prestation précisent si le prestataire s’oblige ou non à un résultat d’amélioration de la performance thermique. C’est en soi un changement considérable posant le problème de la vérification des résultats obtenus.

Le troisième apporte une grande nouveauté : une « surconsommation énergétique ne permettant pas l’utilisation de l’ouvrage à un coût raisonnable » pourrait entraîner une « impropriété à la destination, mentionnée à l’article 1792 du code civil ».

Dans l’attente de l’interprétation de ces articles, cette loi apporte de nouveaux éléments concernant les acteurs de la construction et leurs responsabilités sur le sujet de la performance énergétique du Bâtiment.

Et si les fabricants étaient tenus de garantir la résistance thermique de leurs matériaux !!!

2- Problème de la chaîne incomplète des responsabilités – Natures et qualités différentes des isolants – Polémique entre fabricants.

A ce jour, la résistance thermique considérée pour les isolants thermiques est une valeur établie par l’ACERMI, suivant l’épaisseur (du matériau) considérée, et définie suite à des essais en laboratoire dans des conditions précises http://www.acermi.com/documents-reference/cahiers-techniques/

L’un des problèmes actuels est que les fabricants sont responsabilisés sur la résistance thermique de leurs matériaux en sortie d’usine, mais qu’ils ne le sont pas, si, une fois mis en œuvre suivant leurs spécifications (avis techniques, cahiers des charges, ...), les matériaux isolants perdent dans le temps une partie de leur pouvoir isolant.

Au regard des nouvelles responsabilités attribuées aux acteurs de la construction, cette absence de responsabilité des fabricants pourrait poser problème.

En effet il n’y a pas de garantie réglementaire portée à ce jour par les fabricants sur le minimum d’isolation thermique sur lequel l’entreprise, la maîtrise d’oeuvre, le maître d’ouvrage, le consommateur peut réellement compter lorsque leurs produits sont utilisés.

Les isolants thermiques sont de nature et de prix très différents. Suivant leurs qualités physiques et chimiques, et suivant la conception des systèmes d’isolation, il n’est pas anormal que les isolants, puissent, une fois mis en œuvre, avoir des performances thermiques différentes de celles obtenues en laboratoire en sortie d’usine, en fonction de divers paramètres liés à leur nature et au type d’assemblage prescrit par leurs fabricants : prise d’humidité possible, dilatation suite à de grandes différences de températures jour/nuit, autres paramètres...

Les performances thermiques demandées aux bâtiments sont de plus en plus élevées, et de plus en plus difficiles à atteindre. L’effort demandé aux concepteurs et aux entreprises est important et les épaisseurs d’isolants sont en augmentation. Une exigence nouvelle vis-à-vis des fabricants et de leurs produits isolants n’est-elle pas d’actualité ?

Certaines polémiques entre fabricants, portant sur les résistances thermiques réelles in situ, auraient-elles lieu si les fabricants étaient tenus de garantir la résistance thermique de leurs matériaux par exemple pendant 2 ans ? Si les fabricants d’isolants étaient responsabilisés, et tenus de s’engager dans le temps (2 ans ? 10 ans ?) sur les résistances thermiques affichées de leur matériau, alors le consommateur aurait une réelle information utile pour son achat, et des polémiques n’auraient plus lieu d’être.

Et si les fabricants étaient tenus de garantir la résistance thermique de leurs matériaux !!!

3- Avancées à venir pour le consommateur et les acteurs de l’acte de construire ?

Si les fabricants étaient ainsi responsabilisés sur les résistances thermiques de leur matériau une fois mis en œuvre sur une durée précisée, alors les acteurs de l’acte de construire (les entreprises, le maître d’ouvrage, l’architecte, le bureau d’études thermiques, l’économiste de la construction, ...) auraient des données fiables pour isoler les ouvrages et faire face à leur éventuelle future responsabilité.

Bien-sûr, réclamer que tous les fabricants garantissent 100% de la résistance thermique, mesurée en laboratoire, de leurs matériaux est impossible pour des raisons physiques et chimiques liées aux matériaux (cf. ci-dessus), car les matériaux sont de plus ou moins bonne qualité, l’offre est nombreuse et les prix très différents. Mais, apporter une information sur le niveau minimum de résistance thermique sur lequel le client peut compter serait une amélioration de la situation actuelle, au bénéfice des prescripteurs, des entreprises et du client-maître d’ouvrage.

Personne mieux que le fabricant ne connaît aussi bien que lui son matériau. Ne doit-il pas pour le consommateur et pour la société au titre de l’environnement et du développement durable, garantir, pendant un minimum de temps, un certain pourcentage de la résistance thermique annoncée à l’achat du matériau ?

Par exemple : cela consisterait à afficher que tel isolant utilisé dans une application précise a une résistance thermique garantie par le fabricant pour x % pendant y années.

Rappels sur le matériau verre cellulaire – Positionnement sur le Marché français.

Le verre cellulaire FOAMGLAS®, fabriqué par Pittsburgh Corning Corporation, est un matériau isolant rigide, composé de bulles de verre étanches à l’air et à l’humidité. Les plaques isolantes peuvent être collées entre elles ; il est obtenu ainsi une couche isolante continue et étanche à l’air. Cette couche isolante compacte en verre cellulaire peut être mise en œuvre pour tout type de paroi : sols, murs, toitures.

Au départ utilisé pour des applications militaires et industrielles (pétrochimie), FOAMGLAS® a ensuite été utilisé pour des applications Bâtiment. En France, le verre cellulaire FOAMGLAS® a d’abord été reconnu pour ses qualités en milieu à forte humidité (piscines) ou pour des applications avec contraintes de fortes charges (ex : parkings) ; depuis 30 ans il est de plus en plus présent en toiture-terrasse pour tout type de bâtiment : bâtiments municipaux, collèges et lycées, logements sociaux, bureaux, industries, particuliers, etc.

Ces dernières années, suite à l’amélioration de la qualité et à l’augmentation de l’exigence thermique en France, le verre cellulaire FOAMGLAS® est de plus en plus utilisé dans de nouvelles applications : isolation des couvertures, isolation par l’extérieur (sous vêture et sous enduit), isolation intérieure, isolation des sols et des murs enterrés.

L’isolation en verre cellulaire FOAMGLAS® a un prix plus élevé et une résistance thermique en sortie d’usine moins élevé que d’autres isolants. Cependant, en plus d’avoir des caractéristiques physiques spécifiques (cf. ci-dessous) bien meilleurs, le FOAMGLAS® se distingue par une résistance thermique qui ne s’altère pas dans le temps. En effet, son étanchéité à l’air et à l’humidité, d’une part, et sa très bonne tenue dimensionnelle, d’autre part, permettent aux plaques FOAMGLAS® de conserver leur résistance thermique dans le temps. Aussi, le client est rassuré car avec FOAMGLAS® le résultat thermique est réellement obtenu.

Produit incompressible, très stable dimensionnellement, incombustible, insensible aux insectes et rongeurs, le FOAMGLAS® a par ailleurs des qualités physiques autres que thermiques qui rencontrent aussi l’intérêt du consommateur, suivant les types et niveaux de performances souhaités.

FOAMGLAS® se distingue aussi par la sécurité qu’il apporte aux ouvrages, suivant ses applications : sécurité face aux infiltrations, sécurité face aux condensations, sécurité face aux incendies, sécurité face aux termites, sécurité face au radon, etc.

Le positionnement du FOAMGLAS® sur le Marché français est différent suivant son utilisation. C’est un positionnement su le créneau de la haute qualité, et c’est aussi un positionnement économique pour certaines applications.

Pour toutes ses applications en sols, murs, toitures, grâce à ses propriétés thermiques et physico-chimiques, FOAMGLAS® est une isolation thermique de très haute qualité pouvant isoler toutes les parois d’un bâtiment. Mais c’est aussi une application économique pour certaines applications.

Exemple des toitures-terrasses. C’est particulièrement vrai dans le cas de l’isolation des toitures-terrasses, grâce à la technique de mise en œuvre que permettent les qualités physiques du verre cellulaire : la toiture Compacte FOAMGLAS®. Cette technique consiste à coller l’isolant sur son support (béton, bois, acier), à coller les plaques isolantes entre elles, et à coller l’étanchéité en pleine adhérence sur le verre cellulaire. Cette technologie de pose, outre le fait d’avoir une isolation pérenne, entraine une longévité importante de l’étanchéité. Or, refaire une toiture-terrasse coûte très cher.

La durabilité des toitures-terrasses Compacte FOAMGLAS® est reconnue comme étant de 40 ans, contre 15/20 ans pour les toitures-terrasses en général ; de plus, s’il faut refaire une étanchéité sur une terrasse isolée en verre cellulaire type FOAMGLAS®, le verre cellulaire peut être conservé, entraînant une économie financière et de déchet considérable.

En évitant des rénovations fréquentes, en économisant des matériaux, l’application du verre cellulaire est clairement économique pour le maitre d’ouvrage sur le moyen terme ; de plus, FOAMGLAS® fait face à deux types de risque avec une efficacité maximum pour les bâtiments : le risque d’infiltration avec l’emploi de la technique Toiture Compacte FOAMGLAS® (en cas de performation de l’étanchéité, l’eau ne peut pas envahir la toiture ) et le risque incendie en étant incombustible et étanche à l’air.

Pour les bâtiments humides, l’isolation en verre cellulaire a une qualité complémentaire remarquable : il est pare-vapeur dans la masse, ainsi il ne peut pas y avoir de condensation dans la couche isolante et les pare- vapeurs sont inutiles.

Et si les fabricants étaient tenus de garantir la résistance thermique de leurs matériaux !!!

Partager cet article

Repost0
24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:46
AMIBAT, un AMI pour la rénovation et la construction de bâtiments-1ère clôture 30 mars 2015

AMIBAT, un AMI pour la rénovation et la construction de bâtiments-1ère clôture 30 mars 2015

A l’heure de la transition énergétique et écologique, le gouvernement a fixé un niveau d’ambition élevé de rénovation énergétique du parc immobilier, en particulier dans le secteur résidentiel avec un objectif annuel de 500 000 logements rénovés et 500 000 logements neufs d’ici à 2017.

Afin de contribuer à cet objectif, le monde du bâtiment devra opérer de profonds changements tout en investissant massivement dans l’innovation technologique et organisationnelle. L’investissement dans l’innovation du monde du bâtiment devra répondre à l’enjeu de rénovation fixé par le plan d’investissement pour le logement annoncé le 21 mars 2013 tout en maintenant le niveau d’ambition en matière de performance énergétique, environnementale et en améliorant le confort des occupants.

Cet AMI a pour objectif de développer de nouvelles solutions technologiquement et économiquement viables pour un déploiement à grande échelle de la rénovation énergétique du parc immobilier français ainsi que d’expérimenter de nouvelles façons de construire. Ces solutions innovantes doivent permettre une réduction forte des besoins des usages énergétiques, des impacts environnementaux, ainsi que des temps d’intervention sur chantier.

Compte tenu de la volonté d’aboutir à une mise sur le marché rapide et significative des innovations proposées, celles-ci devront faire l’objet d’au moins une expérimentation en conditions réelles de fonctionnement inclue dans les projets présentés. Ceci impliquera généralement la réalisation d’un ou plusieurs bâtiments ou îlot démonstrateurs visant les niveaux de performance énergétique décrits ci-dessous. En tout état de cause les projets devront dépasser les exigences réglementaires en matière de performance énergétique, pour la France métropolitaine et pour les DOM-COM.

Les projets devront démontrer que le ratio coût/performance de la solution développée permettra une diffusion large sur le marché.

Trois axes d'innovation

  • Développer des solutions « clé en main » technologiques et logistiques avec des procédés constructifs pré-industrialisés et packagés pour la rénovation des bâtiments. Il s’agit de faciliter les opérations de rénovation notamment en permettant l’intervention « en site occupé » et en réduisant des temps d’intervention sur chantier.
  • S’appuyer sur les technologies numériques : la généralisation de la maquette numérique et le développement des outils numériques de pilotage permettent une meilleur fluidité dans la communication entre acteurs du bâtiment et une vision globale du maître d’ouvrage (pour limiter les erreurs, les malfaçons et les retards, donc réduire les coûts), le développement de nouvelles solutions en matière de domotique et d’immotique pour une gestion intelligente des usages énergétiques du bâtiment.
  • Travailler sur les matériaux renouvelables et recyclés : les solutions bois construction, les matériaux biosourcés et les composants de matériaux issus du recyclage. Il s’agit de développer l’usage de ces matériaux aux atouts environnementaux importants et de permettre la montée en puissance de filières d’approvisionnement locales ainsi que d’expérimenter la construction d’immeubles de grande hauteur en bois.

Enfin l’AMI soutiendra également les plateformes technologiques pour l’innovation dans le secteur du bâtiment. Ces structures de coopération ont pour objectif d’améliorer les synergies entre les divers acteurs de la filière du bâtiment dans le domaine de l’éco-construction.

AMIBAT, un AMI pour la rénovation et la construction de bâtiments-1ère clôture 30 mars 2015

Périmètre des projets attendus

Les projets attendus devront traiter a minima l’un des quatre axes listés ci-après.

- Axe 1 : Pré-industrialisation et solutions packagées pour la rénovation

 La pré-industrialisation d’une partie d’ouvrage tout en respectant une flexibilité et une diversité architecturale. Levier de la massification de la rénovation, cette pré- industrialisation profitera à une baisse des coûts par la rationalisation des travaux et l’augmentation de volume (pré-kits, éléments prédécoupés, éléments pré-montés, etc.). Enfin elle contribuera également au développement de la modularité des bâtiments et par conséquent à leur adaptation progressive à l’évolution démographique de la population.

 Le développement de technologies et procédés constructifs, actifs et passifs, participant à l’amélioration de la performance du bâtiment et de la qualité de l’air intérieur, permettant l’intervention en site occupé, et offrant une forte réduction des temps d’intervention sur chantier. Les projets pourront porter sur :

o des composants d’enveloppe : traitement des ponts thermiques des acrotères/loggias/balcons, murs manteaux, extensions/surélévations, isolants très performants, photovoltaïque intégré au bâti, etc. ;

o des équipements climatiques et de confort : équipements solaire thermique, systèmes hybrides couplant plusieurs énergies dont prioritairement des EnR (solaire, biomasse, géothermie...), générateurs à faible puissance, systèmes de ventilation, solutions d’éclairage très performantes, etc.;

Les projets impliquant la réalisation d’un ou plusieurs bâtiments s’adosseront à des bâtiments à rénover et non à des bâtiments neufs.

Même si des gains de performance moindre peuvent être acceptés, l’ADEME privilégiera les bâtiments qui visent le niveau du label BBC rénovation 2009 pour la France métropolitaine.

Axe 2 : Numérique et dématérialisation

 Le développement d’un service ou d’une méthode de travail collaborative en généralisant la maquette numérique – outil basé sur une représentation graphique et une base de données du bâtiment. Cet outil permettra une fluidité dans la communication entre acteurs du bâtiment et une vision globale au maître d’ouvrage, limitant les erreurs, malfaçons, retards, réduisant ainsi les coûts. Cette interface numérique sera ouverte, interopérable, de préférence open source, adaptée à toute taille d’ouvrage voire d’ensemble d’ouvrages et facile d’utilisation notamment pour les artisans et petites entreprises du bâtiment. Elle intégrera les plans, les solutions techniques (catalogue de produits/ procédés), les notions de coûts et performance de la conception à la maintenance/exploitation en vue du développement des carnets de santé du bâtiment. Les projets attendus pourront soit mettre en œuvre l’utilisation d’outils existants soit développer de nouveaux outils3 présentant une solution innovante d’interfacée avec les outils existants.

 Des technologies et méthodologies permettant une réduction des temps et coûts de chantier grâce aux outils numériques de pilotage de chantier visant l’amélioration de la coordination en phase réalisation (mutualisation et phasages pour plusieurs bâtiments), l’optimisation des travaux en site occupé, la réduction des nuisances, le perfectionnement de la phase de préparation de chantier, etc.

 Le développement du secteur de la domotique et l’immotique, de systèmes de gestion intelligente des usages énergétiques du bâtiment (stratégies prédictives de contrôle-commande basées sur de l’acquisition en temps réel, équipements mobiliers à très haute efficacité énergétique et communicants, systèmes d’acquisition des données, capteurs de nouvelle génération, outils de traitement de Big Data/Cloud, etc.). Ces outils devront être adaptés à la typologie du bâtiment ou de l’îlot et justifier d’une optimisation particulière pour leur simplicité d’usage, leur rapide prise en main et une parfaite compréhension du fonctionnement par l’habitant, en prenant en compte le système énergétique dans lequel ils s’insèrent.

Les projets impliquant la réalisation d’un ou plusieurs bâtiments s’adosseront à des bâtiments neufs ou à rénover.

Même si des gains de performance moindre peuvent être acceptés, l’ADEME privilégiera les bâtiments qui visent, pour la France métropolitaine :

 pour le neuf : niveau RT 2012 - 20% ;

 pour la rénovation : niveau du label BBC rénovation 2009.

- Axe 3 : Solutions bois construction, matériaux biosourcés et composants de matériaux issus du recyclage

Le bâtiment de demain sera un bâtiment performant énergétiquement, économiquement, socialement et environnementalement. Les solutions de construction/rénovation à base de bois ainsi que les matériaux biosourcés ont un rôle capital à jouer de par leur caractère renouvelable et leur potentiel de stockage de carbone atmosphérique. De même l’utilisation de composants de matériaux issus du recyclage permettra au secteur de s’inscrire dans une logique d’économie circulaire.

 Développer l’usage du bois comme matériau dans la construction en consolidant la structuration de la filière bois :

o promouvoir les filières mixtes (bois – métal ; bois – béton ; bois – monomur ; bois – pierre, etc.) ;

o promouvoir des solutions bois pour des bâtiments de moyenne, voire de grande hauteur (bois lamellé croisé, poteaux-poutres, colombages) ;

o promouvoir des constructions ou des composants de construction à base de bois4, préférentiellement issu des forêts françaises et de type feuillu (ossature bois, poteaux – poutres, panneaux bois massifs contrecollés, etc.) afin de favoriser notamment la surélévation/extension des logements, la rénovation du bâti ancien.

Les projets s’inscrivant dans une logique d’utilisation du bois en cascade (depuis l’emploi du bois matériau au recyclage des sous-produits de la transformation du bois), seront privilégiés.

 Promouvoir les matériaux biosourcés (chanvre, paille, miscanthus, fibres de bois, ouate de cellulose, coton recyclé, etc.) qui présentent des atouts environnementaux (stockage de CO2 atmosphérique, renouvelabilité de la matière première, etc.).

Promouvoir les composants de matériaux issus du recyclage, issus du démantèlement de bâtiments ou d’autres filières de recyclage.

Les projets impliquant la réalisation d’un ou plusieurs bâtiments s’adosseront à des bâtiments neufs ou à rénover.

Pour les bâtiments neufs situés en France métropolitaine l’ADEME privilégiera ceux d’entre eux qui visent le 3ème niveau du label « bâtiment biosourcé » 2013 ou équivalent.

- Axe 4 : Plateformes technologiques pour l’innovation bâtiment

Afin de permettre aux divers et multiples acteurs du bâtiment de coopérer et travailler ensemble sur le sujet de l’éco-construction, des plateformes technologiques d’innovation sont attendues dans cet axe 4. Ces plateformes ont vocation à développer un tronc commun d’actions générales favorisant le développement de techniques d’éco-construction à l’échelle régionale ou supra-régionale, à encourager les synergies entre acteurs à l’échelle infra-régionale, à jouer un rôle de fédérateur sur une thématique ou un climat spécifique à l’échelle nationale. Elles visent également à faire émerger un potentiel technique et économique important tout en créant

une dynamique de partage entre les entreprises et les professionnels du bâtiment et en diminuant les risques de sinistralité liés aux nouvelles techniques. Il s’agit donc de fluidifier la mise sur le marché de nouveaux produits, procédés et services via un accompagnement technique et financier aux porteurs d’innovation.

Les projets déposés devront concerner des plateformes s’appuyant sur les 4 missions communes (ou partie de ces missions si justification) présentes dans la charte d’engagement des plateformes « Bâtiment Energie » du Plan Bâtiment Durable:

- Le transfert de la recherche et du développement et la diffusion des innovations vers les professionnels des filières : les plateformes développeront un rôle de conseil scientifique et financier visant le transfert technologique, la validation des travaux en laboratoire, des phases de tests pour les industriels et une accélération de l’amenée vers le marché de nouveaux produits et services ;

- La démonstration via des composants ou des bâtiments démonstrateurs pour le neuf ou la rénovation. Les plateformes faciliteront l’accès à l’assurance construction et la prise en compte des nouveaux produits dans les réglementations (via des showrooms en liaison avec les industriels, la dissémination des « bonnes pratiques » capitalisées (séminaires, journées techniques, colloques, etc.) ;

- La création et le développement d’entreprises sur leur territoire et au niveau national : via l’établissement d’un partenariat avec les incubateurs d’entreprises, en les accompagnant en amont et en aval (aide au montage de projets, mise en relation avec certificateurs/structures d’investissement, etc.) et en leur assurant des locaux pour les héberger ;

- La formation sur la performance énergétique des bâtiments : formation initiale et continue diplômante via des institutions de formation existantes partenaires et via les plateaux techniques PRAXIBAT, formation par apprentissage, formation de formateurs, etc. Les programmes de formation de chaque plateforme feront partie d’un programme complet cohérent avec ceux des autres plateformes.

Les projets attendus pourront porter sur :

- Le renforcement des missions des plateformes existantes afin de répondre parfaitement aux 4 missions citées ci-dessus.

- De nouvelles plateformes régionales. Leur création permettrait d’enrichir et de compléter les plateformes existantes du réseau des plateformes «Bâtiment Energie » ainsi que de promouvoir la conception à l’innovation dans le bâtiment. Elles devront entrer en complémentarité parfaite avec les plateformes du réseau actuel dans un but de coordination de leurs initiatives. La mise en réseau devra se concrétiser par la formalisation d’accords de complémentarité entre les plateformes qui sera à mettre en application avant la fin du projet.

Dans les deux cas, une attention particulière sera portée aux projets fédérateurs au niveau régional associant plusieurs structures (plateformes « Bâtiment Energie » du Plan Bâtiment Durable, pôles de compétitivité, clusters, centres de ressources, centres techniques, incubateurs...) déjà existantes au sein d’une même région et mettant en évidence la cohérence d’ensemble, la répartition des rôles et les complémentarités de chacune de ces structures pour la mise en œuvre des missions portées par le projet.

Ces plateformes seront constituées de partenaires divers techniques et financiers (majors du bâtiment, PME locales, organismes de recherche, centres techniques et laboratoires publics et privés, organismes de financement, assureurs, etc.) leur permettant un socle de prestations internes minimales.

AMIBAT, un AMI pour la rénovation et la construction de bâtiments-1ère clôture 30 mars 2015

Coût éligibles et retenus

Seront instruits les projets dont le budget total (coûts totaux) est supérieur à 1 M€.

Les projets de taille inférieure à ces montants pourront être orientés vers d’autres dispositifs de soutien public.

L’ensemble des coûts relatifs au projet doit être détaillé à l’ADEME, qui déterminera ensuite parmi eux ceux qui sont éligibles et retenus pour le financement du projet par le PIA.

Le financement des bâtiments démonstrateurs se fera conformément aux lignes directrices en faveur de la protection de l’environnement (régime LDE). Pour les autres tâches, le régime d’aide retenu sera majoritairement celui des aides en faveur de la recherche et du développement (régime RDI). Pour les plateformes technologiques, un régime d’aide spécifique pourra être utilisé.

 

Des aides plus attractives
Le Commissariat Général à l’Investissement et l’ADEME proposent dorénavant des modalités d’aide plus simples, plus rapides à décliner et plus intéressantes financièrement. En divisant par deux le temps entre la soumission du projet et le premier versement, ces modalités permettront de déployer beaucoup plus rapidement les financements. Décrites dans le texte de l’AMI, elles se résument à deux types pour les entreprises, principales cibles de ces aides :

  • des aides partiellement remboursables : composées d’un quart de subventions et de trois quart d’avances remboursables, ces aides donnent accès aux taux d’aide maximum. Le remboursement se fera en fonction de l’avancement et du succès commercial du projet ;
  • des subventions : réservées aux petits montants, ces aides s’adossent alors sur des taux d’aide minorés.

1ère clôture

|

2ème clôture

|

Clôture finale

30 mars 2015

|

30 janvier 2016 

|

30 décembre 2016 

 
AMIBAT, un AMI pour la rénovation et la construction de bâtiments-1ère clôture 30 mars 2015

CRITERES DE SELECTION

Les projets seront sélectionnés sur la base des critères suivants :

Contenu innovant

 Adéquation avec la feuille de route stratégique ADEME (cf. annexe Cadrage stratégique) ;

 Développement de nouveaux produits ou services, à fort contenu innovant et valeur ajoutée, conduisant à une mise sur le marché et à la génération de résultat à un terme proche de la fin du projet ;

 Comparaison des innovations technologiques ou non-technologiques (offre, organisation, modèle d’affaire) proposées à un état de l'art international ;

Pertinence de la taille du projet et du dimensionnement des étapes conduisant à une mise sur le marché (notamment, échelle du démonstrateur ou de l’équipement). La taille choisie pour les démonstrateurs devra être à échelle réelle pour que les options technologiques, organisationnelles et économiques proposées puissent constituer de réelles preuves de faisabilité et de pertinence au regard de l’engagement vers la rénovation massive du parc existant et l’industrialisation de la filière.

Impact commercial et financier du projet

 Pertinence des objectifs commerciaux : les produits et services envisagés, les segments de marchés visés, l’analyse du positionnement des différents acteurs sur ces marchés et l’intérêt manifesté par les utilisateurs potentiels et leur implication aux stades de la conception ou du développement de ces nouveaux produits ou services ;

 Qualité du modèle économique, du plan d’affaires et du plan de financement, démontrant notamment un retour sur investissement satisfaisant pour les partenaires et l’Etat, via la capacité à rembourser les avances remboursables. Pour les projets relevant de l’axe 4, la pérennité des plateformes pendant et après la durée de l’aide sera particulièrement analysée : elles devront ainsi présenter un business plan crédible sur 5 et 10 ans ;

 Capacité de valorisation des travaux du projet notamment en termes de propriété intellectuelle (brevets, licences...).

Impact environnemental du projet

 Pertinence du projet par rapport aux enjeux environnementaux et énergétiques (éléments de quantification des bénéfices par rapport à l’existant, perspectives de nuisances et de bénéfices...) ;

Qualité du plan d’évaluation environnementale. Une attention particulière sera accordée aux bilans environnementaux (bilan gaz à effet de serre, bilan énergétique, analyse du cycle de vie, polluants de l'air intérieur et extérieur, confort acoustique et thermique, matières premières renouvelables ou issues du recyclage, combustible biomasse, matériels éco-conçus...).

Impact économique et social du projet

 Perspectives de création, de développement ou de maintien d’activité pendant et à l’issue du projet pour les principaux bénéficiaires : implantation(s) et chiffre d’affaire concerné à l’horizon 2020 ;

 Perspectives de création ou de maintien de l’emploi : emplois directs et indirects à l’horizon 2020 (localisation et ETP) ;

 Pertinence du projet par rapport aux enjeux sociaux et sociétaux (acceptabilité de sites ou de produits, impacts sanitaires, sécurité, qualité de vie, insertion...).

Impact sur l’écosystème d’innovation et de compétitivité

 Pertinence du projet par rapport aux enjeux industriels (impact sur la filière, influence sur la création d’acteurs plus importants ou plus compétitifs...) ;

Intégration dans des réseaux pertinents (liens avec pôles de compétitivité, pôles de recherche...) et, le cas échéant, soutien de collectivités territoriales ;

Complémentarité avec d’autres projets déjà sélectionnés, notamment dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir ;

 Intérêt des bénéfices attendus du projet, directs et induits, pour l’écosystème, au-delà des bénéfices pour les porteurs de projet.

Qualité de l’organisation du projet

Pertinence du partenariat (nombre de partenaires adéquat, complémentarité, synergie et valeur ajoutée des partenaires...) ;

Gouvernance, gestion et maîtrise des risques inhérents au projet, par exemple, degré d’avancement du projet d’accord de consortium... ;

Adéquation du programme de travail et du budget avec les objectifs du projet (définition des jalons, des résultats intermédiaires et des livrables) ;

Localisation territoriale des travaux, y compris des tâches sous-traitées ;

Solidité du plan de financement du projet et robustesse financière des partenaires, notamment capacité financière à mener le projet.

Impact de l’intervention publique

Caractère incitatif de l’intervention (voir annexe Document partenaire) ;

Effet d’entraînement de l’intervention publique : effet de levier du PIA et ratio de financements privés sur financements publics.

Enfin, les documents attendus apporteront suffisamment de précision dans les références et les arguments pour permettre d’évaluer sérieusement les aspects techniques et scientifiques, la justification des coûts du plan de travail ainsi que les perspectives industrielles et commerciales.

Partager cet article

Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 07:50
La laine minérale de verre ECOSE® Technology labellisée « Validé par les médecins de l’ASEF »

La laine minérale de verre ECOSE® Technology labellisée « Validé par les médecins de l’ASEF »

Knauf Insulation, premier fabricant de laine de verre à recevoir le label « Validé par les médecins de l’ASEF » pour sa gamme de laine minérale de verre ECOSE® Technology, l’offre la plus saine du marché.

De nos jours, les consommateurs sont de plus en plus sensibilisés aux risques liés à la présence de produits polluants dans les logements. Formaldéhyde, COV (composés organiques volatiles), plomb, benzène... une exposition prolongée à ces produits chimiques peut avoir des conséquences graves sur la qualité de l’air intérieur et la santé des occupants : asthme, allergies, stérilité, maladies congénitales ou encore cancer.

Leroy Merlin France, leader en France sur le marché de l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie, a initié un partenariat inédit avec l’Association Santé Environnement France et a créé le label « Validé par les médecins de l’ASEF » afin de proposer aux habitants des produits plus sains et de mieux les informer sur les précautions d’emploi des produits. Ce partenariat permet aujourd’hui à Knauf Insulation de devenir le seul fabricant de laine de verre à recevoir ce label pour sa gamme de laine minérale issue du procédé ECOSE® Technology.

ECOSE® Technology, un procédé respectueux de la santé et de l’environnement

Issue de plus de cinq ans de Recherche & Développement et célébrant cette année le cinquième anniversaire de sa mise sur le marché, ECOSE® Technology est une technologie de liant basée sur des matières rapidement renouvelables en remplacement des composés pétrochimiques. Ce liant naturel est une résine thermodurcissable et inerte obtenue à base d’amidon de plantes 100 % végétal. Sa composition est garantie sans formaldéhyde, sans phénols, sans acrylique et sans colorant ou teinture artificiels : en réduisant ainsi les émissions de polluants, ECOSE® Technology participe à l’amélioration de la qualité de l’air et préserve la santé des utilisateurs et des occupants.

En éliminant les ingrédients de liant à base de pétrole, ECOSE® Technology réduit également son empreinte carbone et permet un meilleur contrôle des coûts de matière première, tout en produisant un produit fini plus durable et à l’énergie grise (quantité d’énergie nécessaire au cycle de vie du produit) plus faible, et donc plus respectueux de l’environnement.

Certifié par l’Association pour la Certification des Matériaux Isolants (ACERMI) pour les performances et la qualité de sa production, la gamme de laine minérale de verre avec ECOSE® Technology est également la première du monde de l’isolation à avoir reçu, en 2010, le certificat « Indoor Air Comfort Gold » d’Eurofins, qui garantit des émissions de COV inférieures aux valeurs limites.

Fruit d’un partenariat entre Leroy Merlin et l’Association Santé Environnement France (ASEF), dont la mission est d’informer les patients de l’impact possible des pollutions environnementales sur la santé humaine et des solutions pour éviter à un maximum de polluants d’infiltrer notre quotidien, le label « Validé par les médecins de l’ASEF », apposé sur les produits les plus sains, vise à guider le consommateur vers le choix le plus respectueux de sa santé.

Attribué par un collège de médecins, le label comporte une véritable valeur ajoutée, notamment pour les populations sensibles que sont les enfants, les femmes enceintes et les personnes malades (allergiques, asthmatiques, personnes atteintes du cancer ou en rémission).

Le label « Validé par les médecins de l’ASEF » est délivré par le Conseil d’Administration de l’association après analyse minutieuse de la composition des produits et vérification de leur adéquation avec les recommandations émises par l’ASEF.

Plaçant la préservation de l’environnement et de la santé des utilisateurs au cœur même de ses préoccupations, Knauf Insulation innove sans cesse au profit de produits plus durables et plus sains. L’obtention du label « Validé par les médecins de l’ASEF » donne à sa gamme de laine minérale de verre avec ECOSE® Technology toute la légitimité d’offre la plus saine du marché.

La laine minérale de verre ECOSE® Technology labellisée « Validé par les médecins de l’ASEF »

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Materiaux Isolation
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 07:50
Le chanvre, une filière en devenir…

Le chanvre, une filière en devenir…

Toute une filière réunie lors de la Journée « Application chanvre »

Le 29 août dernier, à l’initiative d’INTERCHANVRE - Interprofession qui regroupe les acteurs agricoles et industriels du secteur - et CONSTRUIRE EN CHANVRE - organisme indépendant, créé par les professionnels du bâtiment -, 75 acteurs du chanvre se sont retrouvés afin de dresser un état des lieux de la filière en France et en Europe et d’échanger sur les débouchés de cette plante écologique et issue de la filière agricole.

Cette journée «Application chanvre» avait lieu au sein de l’entreprise vendéenne BIOFIB’ISOLATION, spécialiste des isolants biosourcés à base de chanvre.

Le chanvre, une plante aux nombreuses vertus encore peu connues

Dominique Briffaud et Sylvestre Bertucelli, respectivement Président et Directeur d’INTERCHANVRE, et John Obson de l’EIHA - European Industrial Hemp Association -, ont mis en exergue les qualités du chanvre, matériau du futur.

Il existe aujourd’hui une réelle volonté des industriels à utiliser des matériaux recyclables et écologiques. Ainsi, les industries françaises et européennes de l’automobile, de l’aéronautique, etc. s’intéressent de plus en plus à cette fibre aux vertus écologiques, plus résistante et légère que le plastique.

Reconnue également pour contenir tous les acides aminés et acides gras essentiels nécessaires à la santé humaine, la graine de chanvre se développe autour d’un nouveau marché dans les secteurs des cosmétiques, du médical et de l’alimentaire. Lors de la journée «Application chanvre», l’entreprise TRIBALLAT, spécialiste des marchés de niche dans les domaines du Bio, des fromages, du végétal et de la nutrition (ex : marque Sojasun) a présenté sa nouvelle innovation, le yaourt à base de graines de chanvre (marque Sojade).

Les atouts du chanvre : La culture du chanvre ne nécessite ni pesticide pour sa culture, ni d’irrigation ; le chanvre assimile une grande quantité de CO2 durant sa croissance, valorise les terres moins riches et participe à la rotation des cultures. Les cultures de chanvre s’inscrivent donc pleinement dans la ligne des objectifs d’Ecophyto (réduction de l’impact environnemental des pesticides).

Un exemple de débouché : l’application du chanvre dans le bâtiment

Jean-Marc Naumovic, Président de CONSTRUIRE EN CHANVRE et Olivier Joreau, Directeur de BIOFIB’ISOLATION, sont intervenus pour présenter l’application du chanvre dans le secteur du bâtiment.

Après une visite de l’usine BIOFIB’ISOLATION, de l’outil de défibrage unique en Europe en passant par le nouveau bâtiment de stockage de 4000 m2, qui dimensionnent l’entreprise et qui prouvent sa capacité à produire de gros volumes, des professionnels ont fait la démonstration de l’utilisation du chanvre dans le bâtiment.

Le béton de chanvre

Les matériaux de construction ont pour vocation de devenir de plus en plus performants mais aussi de plus en plus naturels. Le béton de chanvre est un matériau écologique utilisé particulièrement dans la construction des éléments de structure y compris en MOB avec ossatures noyées, connaît une véritable révolution. En neuf ou en rénovation, l’utilisation du béton de chanvre autorise une perméabilité à la vapeur d’eau ainsi qu’une forte inertie thermique pour un meilleur confort d’été et d’hiver, notamment aux maisons à ossature bois. Ce matériau est également reconnu pour sa très bonne résistance au feu.

En plus de fabriquer des panneaux et rouleaux isolants à base de chanvre, l’entreprise BIOFIB’ISOLATION propose également depuis 2013 un granulat constitué exclusivement de chènevotte (cellulose fibrée), BIOFIBAT’, permettant ainsi la fabrication du béton de chanvre.

Duran la journée «Application chanvre», des artisans ont présenté la mise en oeuvre de 2 procédés de pose de ce matériau. Tout d’abord la projection sur un mur à ossature bois, puis l’enduit d’un mur en parpaing (cf. visuels de droite).

Une démarche industrielle unique en Europe

L’outil industriel BIOFIB’ISOLATION est le premier en Europe à assurer le défibrage et le nappage de ses isolants végétaux sur le même site de production en Vendée.

Le chanvre est cultivé dans un rayon de 100 kms autour du site de transformation, évitant ainsi de nombreux coûts de transports et d’émissions de CO2 associées. Cette maîtrise de la culture et de la transformation représente un atout industriel certain, tant en matière de régularité que de traçabilité des lots (origine française).

Une filière source d’emplois

Cette filière « du champ au chantier », 100% française, unique en Europe, offre un nouveau débouché industriel à de nombreux agriculteurs en leur permettant de diversifier leurs productions. Elle est par ailleurs source de créations d’emplois dans la région des Pays de la Loire et particulièrement en Vendée.

Le chanvre, une filière en devenir…

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Materiaux Chanvre Eco-construction Isolation
20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 06:52
GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance : 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Concours La tuileterrecuite Architendance 2014, les architectes relèvent le défi avec brio

Valoriser de façon contemporaine et avec audace la tuile terre cuite, soit en couverture soit en couverture et façade. C’est le défi lancé pour la deuxième fois aux architectes par les industriels de la tuile terre cuite réunis au sein de la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques).

Créé en 2012 à la faveur d’un partenariat avec le RMA (Réseau des Maisons d’Architecture), le concours La tuileterrecuite Architendance a vu le jour en même temps que les 24h d’architecture, événement biennal du RMA destiné à éveiller le désir d’architecture chez tous les acteurs du cadre de vie.

Pour cette deuxième édition, 27 nominés ont été retenus pour la grande qualité et l’originalité de leurs dossiers.

Parmi eux, 7 lauréats désignés par un jury présidé par Patrick Vettier, Vice-président du RMA, viennent de recevoir un Grand Prix à l’occasion des 24h d’architecture le 17 octobre, à la Friche Belle de Mai de Marseille :

- 1er et 2ème prix pour des réalisations en bâtiment tertiaire

- 1er et 2ème prix pour des réalisations en habitat collectif

- 1er et 2ème prix pour des réalisations en maison/logement individuel

- le Grand Prix Spécial du Jury, toutes catégories.

Les lauréats ont reçu un Trophée en tuile terre cuite réalisé en série limitée pour l’occasion, par l’artiste Arnaud Vasseux, spécialiste d’œuvres créées à partir de matériaux et de matières brutes.

Nominés et lauréats font l’objet d’une exposition inédite durant une semaine, à la Friche Belle de Mai de Marseille, du 17 au 24 septembre : les différentes réalisations sont projetées en video mapping sur un mur de 10m de long. L’animation dynamique des images est rythmée par une musique créée à partir de sons d’usine, « le refrain au travail », mystérieusement jouée par le clavier d’un piano.

« Ce palmarès reflète vitalité et richesse de l’architecture contemporaine française et la contribution décisive que peut apporter la tuile terre cuite dans la diversité des usages, tant en couverture qu’en façade » a conclu Jacques Llados, porte-parole de la FFTB, lors de la soirée de remise des Grands Prix de cette 2ème édition du concours La tuileterrecuite Architendance.

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Tendance 2014

Les architectes jouent avec les couleurs, en toiture comme en vêture !

Qu’on se le dise, l’air du temps est à la politesse ! La tuile terre cuite sur une réalisation architecturale contemporaine est une politesse faite à l’environnement existant, aux toitures alentour, aux anciens bâtiments, résument plusieurs lauréats 2014 du concours La tuileterrecuite Architendance.

Elle nous permet de réinterpréter les éléments vernaculaires d’une région de manière contemporaine (Pierre-Louis Taillandier, 2ème Prix catégorie collectif). Elle apporte une suite logique à l’existant (Bruno Rollet, 2ème Prix catégorie logement individuel/groupé).

Si le type de tuile est souvent lié à la pente, parfois imposé par les PLU, la créativité peut s’exprimer sur le relief, la modernité des couleurs, et comme pour notre projet le choix le plus large possible de coloris (Thierry Gheza, 2ème Prix catégorie bâtiment tertiaire). Dans ce domaine, les industriels réunis au sein de la Fédération Française des Tuiles et Briques rivalisent d’imagination, créant chaque année comme des collections et des tendances.

Toutes les réalisations primées jouent avec les couleurs

- certaines multiplient les coloris (Pôle éducatif de Vy-les-Lures, 5 teintes franches), - d’autres jonglent avec le métissage du mat et du brillant (Immeuble locatif de La Villette, Paris),

- d’autres encore déclinent le camaieu (Mairie de Chevilly, place Bombail de Plaisance-du-Touch, maison de l’Ile d’Yeu), - d’autres enfin joue la couleur forte unique (le noir des maisons de Mongeron) et jusqu’à Ris Orangis qui utilise le coloris orange de la tuile comme un clin d’œil !

Tous interprètent des formats classiques ou non de façon contemporaine et originale.

5 lauréats sur 7 enveloppent leur réalisation de tuiles sur les murs

J’aime le côté charnel de la tuile. J’ai été l’un des premiers architectes à l’utiliser à la verticale, en façade (Edouard François – 1er prix catégorie logement collectif). Cette disposition allège les volumes du bâtiment tout en évoquant une alcôve protectrice des espaces intérieurs (Julien Rousseau, Fresh Architectures, Grand Prix Spécial du Jury). Elle assure une continuité visuelle très contemporaine, favorise une écriture architecturale contemporaine très simple (Martin et Malou Lavaux, Atelier Poinville, 1er Prix catégorie bâtiment tertiaire). Elle participe aussi à l’isolation.

Tout n’est qu’alchimie. La tuile terre cuite est un matériau pérenne, riche en qualités et dont la minéralité se met au service de l’architecture (Fresh Architectures). Les lauréats de cette 2ème édition du concours La tuileterrecuite Achitendance prouvent qu’en retour leur imagination sait magnifier l’utilisation de la tuile terre cuite.

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie tertiaire 1er prix tuileterrecuite architendance

ATELIER POINVILLE pour l’extension de la Mairie de Chevilly (45)

« Notre projet est un clin d’œil aux formes des bâtiments agricoles anciens de la Beauce avec une écriture architecturale à la fois contemporaine, chaleureuse et sobre » résument Martin et Malou Lavaux, architectes associés de l’Atelier Poinville et auteurs de cette réalisation. « La tuile terre cuite nous a permis de créer une continuité avec la brique terre cuite de l’ancien bâtiment ».

Pour respecter la volumétrie de la mairie existante, il fallait partir du toit. La pente inférieure à 35° nécessitait de la tuile, et de la tuile plate, traditionnelle dans l’architecture beauceronne.

« L’idée nous est alors venue de faire descendre le toit sur les murs, en quelque sorte, afin de créer une coque en tuile terre cuite qui abrite le bâtiment ».

La tuile plate se décline selon trois teintes différentes, dans des proportions différentes également, allant du rouge orangé aux nuances de sablé. Cette harmonie créé une vibration sur la façade, instaurant un dialogue avec la brique du bâtiment ancien. Le résultat donne un aspect texturé et chaleureux

Un grand soin a été apporté aux détails de mise en œuvre pour assurer la continuité entre toiture et façade: gouttières en retrait, descentes des eaux pluviales masquées derrière la vêture en tuiles, ...

Ainsi, la terre cuite, matériau dit traditionnel, est mis en œuvre de façon très contemporaine, afin que la construction neuve, bien que respectueuse du patrimoine, assume pleinement son époque.

©ATELIER POINVILLE

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie tertiaire 2ème prix tuileterrecuite architendance

THIERRY GHEZA pour le pôle éducatif de Vy-les-Lures (70)

Dans cette toute petite commune, il s’agissait d’inscrire un bâtiment dédié à l’enfance sur un site aux architectures hétérogènes, avec comme impératif un toit en pente légère.

« Notre idée a été de créer une liaison visuelle avec le paysage, un mur avec un toit qui fasse signe dans le village » explique l’architecte Thierry Gheza. Cette insertion a été résolue grâce à l’emploi de tuiles en terre cuite qui apportent un relief et des couleurs modernes ».

Le bâtiment a été conçu avec 2 échelles de lecture :

- Une vision proche, contemporaine par sa forme et ses grandes ouvertures, où « les tuiles, par leur calepinage de coloris aléatoire, posées verticalement en bardage font signe depuis le nouveau parvis ».

- Une vision lointaine, où les différents coloris de tuiles reprennent les couleurs des toits avoisinants, et apportent une gaité propre à l’enfance.

Le choix s’est porté sur une tuile à côte, afin de répondre à la pente très faible du toit, et surtout pour la multitude de coloris offerte par ce modèle. 5 teintes sont ici utilisées : ardoisé, rouge, brun, rouge flammé, sablé champagne.

A cela s’ajoute quelques tuiles de verre sur la façade principale, implantées de façon aléatoire, rétro éclairées depuis les combles, qui participent ainsi à l’éclairage du bâtiment, à l’image d’une constellation.

©Nicolas Waltefaugle

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie collectif 1er prix tuileterrecuite architendance

MAISON EDOUARD FRANCOIS pour 60 logements locatifs sociaux à Ris Orangis (91)

Ce bâtiment a pris place sur le site désaffecté d’une ancienne gendarmerie, derrière les tours et barres du plateau de Ris Orangis. Edouard François décrit ainsi la génèse : « Dans cette fin de ville, où seule la sortie était indiquée, la question de l’entrée est devenue obsessionnelle. La fuite centrifuge devait être inversée en une attraction centripète. L’entrée devait être réécrite : ainsi « l’Orange » de Ris est née. »

Edouard François veut une tuile... orangé naturellement, celle en terre cuite gaufrée des pavillons. « J’aime la tuile mécanique, son relief, ses dessins. C’est une matière intéressante, épaisse, à écaille. Je trouve qu’elle a quelque chose de charnel ».

Recouvert en totalité par cette tuile, comme une carapace, le bâtiment prend des allures de gros insecte qui renvoit à un grand hangar industriel. Il devient un signe positif, volontairement coloré et plein d’une matérialité attachante.

Edouard François aime la confrontation. La matière est en l’air, élevée comme un étendard, sans rapport avec le sol. Elle repose sur un parking ouvert mais dessiné comme des salles de musée et éclairé d’une lumière orange par les mêmes luminaires que place de la Concorde à Paris. On y accède... par des glissières d’autoroute !

« J’aime la densité folle de cet objet dans son enclos, qui donne un sentiment de sécurité et de pérennité ».

©MAISON EDOUARD FRANCOIS

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie collectif 2ème prix tuileterrecuite architendance

SOCIETE TAILLANDIER pour des logements et des locaux commerciaux à Plaisance-du-Touch (31)

La réalisation de la place Bombail est un projet de renouvellement urbain majeur pour la ville de Plaisance-du-Touch.

A la croisée du secteur sauvegardé de la bastide ancienne et du tissu pavillonnaire, le règlement de la zone historique impose la brique en façade et la tuile canal en toiture.

« Nous avons donc réinterprété les éléments vernaculaires de la région de manière contemporaine, pure et sobre » explique Pierre-Louis Taillandier. Et nous sommes allés jusqu’au bout de la démarche. Ainsi la toiture est totalement épurée, sans chéneaux (ils sont encastrés) ni gouttières visibles. C’est à la fois très contemporain et très traditionnel car à l’époque cela n’existait pas donc ne se voyait pas ».

Même démarche avec les façades, un bardage de briques qui fait référence à l’assemblage traditionnel du Moyen-Age avec ses colombages en bois et son remplissage en brique.

Ici la tuile canal est déclinée dans un nuancier de 4 tuiles chamarrées autour du vieux rose de la région, et donnent l’impression qu’elle sont là depuis toujours.

« Notre travail ne fait que révéler ce qui est existant, effacé, oublié, et qui ne demande qu’à ressurgir »

©SOCIETE TAILLANDIER

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie maison individuelle 1er prix tuileterrecuite architendance

SKP ARCHITECTURE pour une maison de vacances à l’Ile d’Yeu (85)

« La difficulté d’un projet architectural sur l’île d’Yeu tient aux réglementations très strictes en matière de construction neuve », raconte Jonny Sturari, architecte associé, le « S » de SPK Architectes.

« Nous avons donc respecté parfaitement les impératifs, notamment une certaine sobriété côté rue et l’utilisation des tuiles canal très typiques de l’île. La créativité s’est joué côté jardin, avec 3 bâtiments et de grandes verrières qui favorisent l’ensoleillement toute la journée ».

Trois volumes se groupent autour du jardin et sont interrompus par un patio minéral qui se glisse entre les espaces communs et les chambres des invités.

Deux des bâtiments sont blancs immaculés comme la plupart des maisons de l’Ile d’Yeu, tandis que le troisième, le bâtiment des invités, laisse croire à un bâtiment très ancien fait de vieilles pierres. La continuité des 3 bâtiments se fait grâce à la tuile du pays (fabricant local) identique sur les 3 volumes, avec la même pente de toiture.

La façade principale reprend la hauteur et le dessin des ouvertures des maisons voisines.

L’intérieur se divise en une grande partie loft au rez-de-chaussée et des chambres à l’étage.

Ainsi, l’implantation de la villa est en syntonie avec la topographie naturelle du site et les constructions environnantes, tout en offrant sa personnalité propre.

©SKP ARCHITECTURE

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie maison individuelle 2ème prix tuileterrecuite architendance

BRUNO ROLLET ARCHITECTE pour 23 logements individuels groupés à Montgeron (91)

Sur ce coteau longé par une route nationale 2x2 voies, l’architecte observe les petites rues, les jardins, les maisons environnantes avec leurs toits... et prend l’inspiration sur l’une d’entre elles.

Voilà l’idée de Bruno Rollet : « créer des habitats de qualité, lumineux, et proches de la maison individuelle, avec des toitures. J’ai pris une maison et je l’ai dupliquée, surélevée, multipliée en quinconce, en mettant un jardin au milieu de l’ensemble. Nous avons donc désobéi à la maîtrise d’ouvrage qui voulait un mur anti-bruit ! ».

Chaque maison accueille un grand logement au rez-de-chaussée et des duplex aux étages. Toutes ont jardin ou terrasse orienté vers le soleil. Il n’y a ni hall ni circulations communes car les accès sont individualisés.

L’architecte habille ensuite les maisons, murs et toitures, d’un manteau de tuiles noires. Une protection à la fois phonique et thermique. « Je voulais une couleur fonçée qui prenne la lumière et de la tuile ondulée pour créer une ondulation sur la façade, un peu comme une maison à meulière». L’ensemble est conçu avec beaucoup de sobriété.

«La tuile permet de se fondre dans le paysage et à l’avantage de vieillir correctement ».

©BRUNO ROLLET ARCHITECTE

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Toutes catégories Prix spécial du Jury Tuileterrecuite architendance

FRESH ARCHITECTURES pour 16 logements locatifs, bd de la Villette, Paris 10ème (75)

« Devant la localisation particulièrement visible du projet, nous avons voulu dès le départ unifier l’enveloppe du bâtiment avec un matériau unique intégrant la toiture et la 5ème façade » commente Julien Rousseau, architecte associé de Fresh Architectures. Dès le départ également, nous avons souhaité un matériau brillant qui reflète la carrefour et ses lumières. Le tout fait apparaître comme une alcôve scintillante et protectrice dans un environnemnet en mouvement perpétuel ».

Les contraintes environnementales exigent une isolation par l’extérieur. La tuile terre cuite s’est donc imposée pour la richesse de ses qualités. Elle n’est pas affectée notamment par les dépôts de pollution qui se nettoient naturellement avec la pluie. Le choix se porte sur une tuile plate vernissée, facetée, bizeautée, de couleur blanche. En réalité, 6 nuances de tuiles sont utilisées : 3 dégradés de blanc/gris clair sur le toit et la majorité des murs, et 3 dégradés de noir et lie de vin sur le mur d’angle, mélangeant de manière aléatoire des tuiles mates et des tuiles brillantes. Le résultat offre une façade-écrin.

« Ce fut un travail long et particulièrement minutieux réalisé par notre couvreur, spécialiste de la toiture à l’origine. Nous avons par exemple la rencontre de tuiles verticales sur un angle qui n’est pas droit, il a donc fallu faire du sur-mesure. Et les tuiles ont été renforcées une à une ».

©FRESH ARCHITECTURES

Partager cet article

Repost0
20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 06:42
Les travaux de rénovation en Ile-de-France coûtent 40% plus cher qu’en Midi-Pyrénées.

Les travaux de rénovation en Ile-de-France coûtent 40% plus cher qu’en Midi-Pyrénées.

Selon une étude du portail Calculateur-travaux.com faire réaliser des travaux de rénovation en Ile-de-France coûte 40% plus cher qu’en Midi-Pyrénées, la région la moins coûteuse de France. Calculateur-travaux.com s’est donc penché sur les devis réalisés par des artisans de toute la France.

Réaliser des travaux de rénovation représente aujourd’hui un investissement pour nombre important de foyers. Il est donc nécessaire de pouvoir s’assurer que les tarifs pratiqués par les artisans soient au juste prix. « Caculateur-travaux.com » est un outil de simulation gratuit en ligne pour estimer instantanément le prix des travaux pour une maison ou un appartement. Cet outil calcule le prix moyen constaté par région pour les travaux envisagés.

« Calculateur-travaux.com s’est penché sur les devis réalisés par des artisans de toute la France. Notre objectif est celui d’établir une carte de France des tarifs pratiqués par les artisans pour des travaux. Nous nous sommes ainsi aperçu que la disparité des prix entre régions est très importante », explique Nils Tharandt-Ortiz, co-fondateur du site.

Pour comprendre les différences de prix entre les régions, Calculateur-Travaux.com a pris en compte les indicateurs de la décomposition tarifaire des devis. C’est à dire le prix des matériaux, le prix de la main d’œuvre, les frais de structure, les frais de déplacement et enfin le bénéfice (15% environ).

D’après l’étude réalisée par calculateur-travaux.com la région Ile-de-France s’avère être la plus chère. Pour quelles raisons ?

Les frais de structure et déplacement sont très élevés, Les prix des matériaux sont plus élevés en région parisienne, Comme les salaires, le coût du travail à Paris est plus élevé qu’ailleurs, A cause d’une énorme densité de personnes, le bouche à oreille est faible. Les artisans les moins chers sont donc difficilement identifiables.

La région Midi Pyrénées est la région la moins chère car :

Les prix des matériaux nécessaires pour faire des travaux y sont moins élevés qu’ailleurs, Le coût du travail est considérablement inférieur à la région Ile-de-France, Une forte concurrence étrangère en provenance d’Espagne fait baisser les prix. Les artisans venus de l’autre coté des Pyrénées cassent les prix, mais attention, ils n’ont pas les mêmes exigences de qualification, A cause d’une faible demande, les artisans ont besoin de réputation et pratiquent des prix beaucoup plus ajustés.

Crédit photo : www.calculateur-travaux.com

Partager cet article

Repost0
15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:56
LA TUILE TERRE CUITE S’EXPOSE A MARSEILLE A LA FRICHE BELLE DE MAI

LA TUILE TERRE CUITE S’EXPOSE A MARSEILLE A LA FRICHE BELLE DE MAI

Jamais la tuile terre cuite n’aura été aussi archi tendance ! Forte du travail mené avec les architectes, notamment dans le cadre du Réseau des Maisons de l’Architecture (RMA), la FFTB et les industriels de la tuile terre cuite ont conçu une exposition aérienne.

L’exposition « La tuileterrecuite ARCHITENDANCE » aux 24h d’Architecture

Créé en 2012 par le RMA, Vingt-quatre heures d’architecture est un événement biennal d’envergure, se tenant dans un lieu créatif unique, et ouvrant magnifiquement le monde des architectes au grand public : familles, scolaires, amateurs et initiés ont ainsi l’occasion d’enrichir un regard personnel, d’échanger et surtout de s’émerveiller.

Prenant place cette année à Marseille les 17 et 18 octobre, Vingt-quatre heures d’architecture accueille l’exposition La tuileterrecuite ARCHITENDANCE à la Friche Belle de Mai, Cour Jobin, au 2ème étage de la tour. L’exposition restera encore ouverte au public ensuite, jusqu’au 24 octobre.

Une scénographie exceptionnelle, spatiale, rythmée par une musique incroyable

Est-ce la terre cuite qui sert l’architecture ou l’architecture qui sert le matériau ? L’exposition La tuileterrecuite ARCHITENDANCE démontre que tout n’est qu’alchimie. Il s’agit d’interpeller l’imagination des architectes et du public, de mettre en résonance la terre d’origine, en l’occurrence l’argile, et la diversité des réalisations qu’elle inspire avec la tuile :

- Projection en video mapping sur un mur de 10m de long : les projets d’architectes lauréats au Grand Prix de La tuileterrecuite ARCHITENDANCE s’animent, bougent en tout sens : une créativité étonnante où la tuile terre cuite s’intègre parfaitement à l’architecture contemporaine aussi bien en toiture qu’en vêture (formes, couleurs, aspects...)

- Eclats d’argiles : du sol, en terre, naissent des images de tuiles de toutes sortes illustrant la diversité des fabrications françaises contemporaines... quand subtilement la terre s’élance dans l’air, de minuscules poussières d’argile s’envolent lentement avec féerie pour aller rejoindre les projets des architectes sur les murs. Une conception inédite de UNIVUP, studio marseillais d’animation et de design audiovisuel.

- « Refrain au travail » mystérieusement joué par le clavier d’un piano : à partir de sons enregistrés dans une usine de fabrication de tuiles terre cuite, Yamaha -un autre partenaire des Vingt-quatre heures d’architecture- a composé pour la FFTB une partition originale, interprétée comme par magie par un piano-disk clavier et rythmant les projections d’images.

- « Détournement de tuiles » par l’artiste Arnaud Vasseux : né à Lyon, vivant et travaillant à Marseille, Arnaud Vasseux est un spécialiste du détournement de matériau. Au sein de l’exposition La tuileterrecuite ARCHITENDANCE, il dispose de manière savamment aléatoire, sur une table de 2m2, des œuvres uniques réalisées à partir d’éléments de terre cuite engobés blancs et bruns foncés.

Exposition La tuileterrecuite ARCHITENDANCE

17/24 octobre 2014 Marseille Friche Belle de Mai, Cour Jobin, 2ème étage de la tour. Réalisation : FFTB & Univup

Inauguration officielle, vendredi 17 octobre à 12h, en présence de Fleur Pellerin, ministre de la culture et de la communication et de Laure-Agnès Caradec, adjointe au maire de Marseille chargée de l’urbanisme, du projet métropolitain, du patrimoine municipal et foncier et du droit des sols, dans le cadre des Vingt-quatre heures d’architecture.

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Expositions-Décoration Materiaux Terre cuite
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:46
À partir du 1er octobre 2014, le label Origine France Garantie® pour les produits industriels en béton

À partir du 1er octobre 2014, le label Origine France Garantie® pour les produits industriels en béton

Après l’article sur le Label « Origine France Garantie » concernant la fabrication française des Menuiseries Extérieures, c’est autour de la Fédération de l’Industrie du Béton qui a demandé au Cerib, établissement d’utilité publique institué en 1967, conjointement par le ministre chargé de l’Industrie et par le ministre chargé de l’Économie et des Finances, à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB). Centre Technique Industriel (CTI), en partenariat avec l’association Pro France, de délivrer le label Origine France Garantie® (OFG) pour les produits industriels en béton. Cette mesure doit permettre d'accompagner les industriels du béton dans la valorisation de leurs produits de fabrication française, et de disposer d’une reconnaissance claire et de confiance vis-à-vis des professionnels et des consommateurs.

Les industriels du béton, qui se mobilisent chaque jour pour maintenir et développer leurs activités productives en France, réaffirment leur volonté de s’inscrire durablement dans une offre de solutions, qui, entre autres, fait appel à des ressources régionales et favorise l’emploi local.


Le label Origine France Garantie® est aujourd’hui le seul qui certifie l’origine française d’un produit. Il est délivré pour une famille de produits clairement identifiés, sur la base de deux critères simples cumulatifs :

  • critère A : de 50 % à 100 % du prix de revient unitaire de ce produit sont acquis en France ;
  • critère B : le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Une annexe sectorielle Produits Industriels en Béton prend en compte les spécificités des process industriels de fabrication des produits en béton armé, en béton précontraint et des produits en béton non armé.

L’entreprise, qui souhaite labelliser une famille de produits et ainsi promouvoir son ancrage territorial, doit constituer et adresser un dossier complet au Cerib. Le Cerib se prononce sur sa recevabilité et délivre, après examen, un certificat provisoire. Le Cerib réalise un audit de confirmation sur site dans les six mois, au cours duquel toutes les données sont vérifiées ; il procède ensuite à un audit annuel de suivi.

Pour la justification du critère A, l’ensemble des coûts de production servent de base au calcul du PRU (Prix de Revient Unitaire), sortie d’usine, comme les coûts de R&D plafonnés à 10 % du PRU total, les coûts de main-d'œuvre affectée à la production, les coûts d’achat des matières premières, constituants et accessoires, palettisation, conditionnement, les coûts indirects du site de production, les amortissements des équipements de production...

Pour la justification du critère B, l’entreprise doit démontrer, au travers de la traçabilité du process de fabrication, que les étapes : préparation du moule et ferraillage, malaxage du béton, moulage - traitement de surface, durcissement - étuvage - démoulage - cure - finition, conditionnement - stockage sont réalisées en France.

La maîtrise de la traçabilité sur ces critères est considérée comme assurée pour les usines mettant en œuvre un système de contrôle de production en usine vérifié par une tierce partie ; les produits industriels en béton s’inscrivent majoritairement dans ces cas de figure, les produits les plus connus du public que sont par exemple les blocs béton (usuellement appelés « parpaings ») sont marqués CE 2+ et titulaires de la marque NF pour la très grande majorité d’entre eux.

À partir du 1er octobre 2014, le label Origine France Garantie® pour les produits industriels en béton

Partager cet article

Repost0
8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 06:50
12 points à contrôler afin de vous assurer du bon état de votre toiture

12 points à contrôler afin de vous assurer du bon état de votre toiture

La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB), organisation professionnelle créée en 1936 pour regrouper les fabricants de tuiles, de briques et autres produits de terre cuite (grands groupes industriels, entreprises nationales et régionales) a mis en ligne une infographie concernant l’entretien de la toiture en donnant quelques conseils sur le contrôle.

Les experts s'accordent sur la nécessité d'un entretien annuel de votre toiture, de préférence au printemps ou à la fin de l'automne après la chute des feuilles et le début du gel. Pour vous aider, voici les 12 points à contrôler afin de vous assurer du bon état de votre toiture. Pensez avant tout à votre sécurité et n'hésitez pas à faire appel à un professionnel pour éviter les accidents.

La FFTB rappelle également que « bien installée et bien entretenue, une toiture en tuile terre cuite est conçue pour résister à toutes les intempéries, y compris des vents allant jusqu’à 180km/h. Les tuiles terre cuite sont également garantie 30 ans contre le gel »

1 – Les tuiles du toit

Repositionnement des éléments déplacés

Remplacement des éléments cassés ou abîmés

Nettoyage de la végétation (mousse) à la surface

2 – Les gouttières

Nettoyage des gouttières et des conduits

Contrôle des soudures, des descentes et des regards d’eaux pluviales

3 – Les ouvertures (lucarnes, fenêtres toit et châssis)

Vérification des liaisons

Contrôle de l’étanchéité

Optimisation du graissage

4 – La cheminée

Vérification des raccords, des aspirateurs à fumée et de la sortie de toit

Contrôle de l’étanchéité

5 – Les tuiles de ventilation

Nettoyage de l’ouverture

Vérification de la bonne tenue de la grille

6 – Arêtiers et faitages

Vérification des fixations

Contrôle de l’étanchéité

7 – Les rives

Vérification des fixations

Contrôle de l’étanchéité

8 – Les avancées ou débords de toit (saillies)

Vérification de l’étanchéité

Suppression des nids et des essaims

9 – Les noues

Vérification des fixations des tuiles en périphérie de la noue

Contrôle de l’étanchéité

Nettoyage de la noue : enlèvement des végétaux

10 – Les éléments décoratifs (poinçon, girouette, épis, …)

Vérification des fixations

Repositionnement si nécessaire

11 – Les tuiles à douille et lanternes

Vérification de la fixation de la jonction tuile à douille et lanterne

Nettoyage des ouvertures

12 – Panneaux solaires

Contrôle de la fixation

Vérification de la bonne tenue des liaisons périphériques des panneaux

Nettoyage des panneaux

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Toiture Materiaux
5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 06:42
Le CSTB, Saint-Gobain et le FILMM, entente et pratiques anticoncurrentielles

Le CSTB, Saint-Gobain et le FILMM, entente et pratiques anticoncurrentielles

L’autorité de la concurrence, selon le quotidien Les Echos, révèle qu’Isover et sa maison-mère Saint-Gobain, le CSTB et le syndicat des fabricants de laines minérales se seraient entendus pour faire obstruction aux isolants minces sur le marché de l’isolation des bâtiments, dans la période de 2002 et 2007.

Alors que l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), dans son rapport sur les freins réglementaires à l’innovation en matière d’économies d’énergie dans le bâtiment, visait notamment le CSTB estimant qu’il est à la fois prescripteur et prestataire puisqu’il contribue à élaborer des normes, et qu’il vit de leur vérification et que de plus, l’absence de transparence, il semblerait que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est mis à jour la problématique que de nombreux professionnels dénoncent. Celle de préserver l’intérêt de grands groupes industriels et leurs dominations de leurs produits sur un marché sclérosé.

Ainsi, selon le quotidien Les Echos, l’Autorité de la concurrence trace le récit d’une guerre économique agressive. Selon ce document, il est reproché à Saint-Gobain Isover, au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et au syndicat national des Fabricants d’isolants en laines minérales manufacturés (FILMM) « de s’être échangé, entre mars 2002 et mars 2007, des informations stratégiques et confidentielles ». L’enjeu ? Préserver la position dominante des produits épais, à base de laines minérales, sur un marché de l’isolation de plus de 1 milliard d’euros en plein boom du fait des normes imposées aux bâtiments. Et ce au détriment des isolants à couches minces.
Selon les rapporteurs auprès de l’Autorité, ces informations échangées ont « réduit l’incertitude nécessaire au libre jeu de la concurrence » et ont conféré à ces acteurs « un avantage dans la concurrence, sans pour autant améliorer la transparence du marché ». Leur conclusion est que ces pratiques « ont eu pour objet et pour effet d’empêcher le libre jeu de la concurrence et sont contraires aux articles L.420-1 du code de commerce et 101 TFUE ». Elles exposent les parties concernées à des amendes, qui pourraient être d’autant plus importantes que le groupe Saint-Gobain s’est vu également notifier le grief au titre de maison mère d’Isover. Mais, avant que l’Autorité de la concurrence ne prenne sa décision, celles-ci ont un délai de deux mois à compter de la notification pour présenter leurs observations.

C’est dans ce cadre, a constaté l’Autorité de la concurrence en instruisant le dossier, que « le CSTB, le FILMM et Saint-Gobain Isover ont échangé entre eux des informations », alors même que « le CSTB apparaît comme le principal rédacteur de la CUAP » et que la demande d’ATE d’Actis est en principe confidentielle. De quoi s’interroger sur la mission de service public du CSTB. D’autant que, rapporte l’Autorité, « en septembre 2006, à l’époque où les pratiques relevées ont été mises en œuvre, Saint-Gobain Isover soulignait qu’il y avait lieu d’engager des “actions afin de combattre les produits multicouches réflecteurs et de stopper leur progression” ».
Contacté par l’hebdomadaire ‘’Le Moniteur’’, Isover aurait admis de son côté avoir reçu une note de l’Autorité de la concurrence, et devrait examiner le document. La filiale de Saint-Gobain « fera connaître ses arguments dans le cadre des instructions en cours. »

Du côté d’ACTIS, PME française basée en région Languedoc-Roussillon, spécialisée dans la fabrication d'isolants minces multicouches réflecteurs, on se félicite que ce document de la DGCCRF confirmerait les soupçons d’entente qui pesaient depuis plusieurs années sur ces acteurs du marché de l’isolation. Et rajoute que « l’attitude anticoncurrentielle de ces acteurs, qui dure depuis près de vingt ans, constitue un véritable scandale dont chacun, pouvoirs publics, professionnels du bâtiment et consommateurs, doit avoir conscience. » Actis poursuit estimant qu’en « se liant ainsi, ils ont non seulement tout mis en œuvre pour dévaluer et décrier les performances des isolants minces réflecteurs mais aussi pour dissimuler le fait que les performances réelles des laines minérales sont bien inférieures à celles déclarées, conservant ainsi le bénéfice des aides financières dont les isolants minces sont privés. » Selon l’industriel, de nombreux rapports scientifiques, dont celui du British Board of Agrement (BBA), homologue anglais du CSTB, démontrent que la performance thermique des laines minérales une fois mises en œuvre décroît jusqu’à 80 %. »

Un épisode qui dure depuis trente ans.Cette guerre remonte dés les années 1980, Actis se bat depuis tant d’années pour faire reconnaître les performances de ses produits d’isolation, des isolants réflecteurs minces, pour faire admettre que ses produits dérogent à la norme selon laquelle le pouvoir isolant des produits de construction est caractérisé par la résistance thermique R, mesurée en laboratoire et exprimée en mètres carrés.degrés Kelvin par Watt (m².K/W). Actis et les autres industriels réunis au sein du Syndicat des fabricants d’isolants réflecteurs minces multicouches (Sfirmm) ont beau défendre la thèse de phénomènes physiques différents dans leurs produits et dans les isolants traditionnels, qui nécessiteraient des méthodes de caractérisation différentes, la résistance thermique R resterait l’unique critère d’évaluation de la performance d’un produit isolant, donc donc le seul qui soit pris en compte par la réglementation thermique. Or les produits minces présentent, selon une étude du Prébat, une piètre résistance thermique, comparés aux isolants traditionnels : R atteint tout au plus 2 m².K/W dans les meilleures conditions pour un produit de 2 cm d’épaisseur avec deux lames d’air adjacentes, à comparer à 5 m².K/W pour 20 cm de laine de verre. Des résultats sujets à caution selon le Sfirmm.

Le CSTB et la commission chargée de formuler des avis techniques ne consentent le plus souvent à accorder aux produits minces réfléchissants qu’un statut de « complément d’isolation thermique ». Une douzaine d’avis techniques ont été délivrés depuis 2006 et 5 agréments techniques européens formulés par le CSTB depuis 2008. Le groupe spécialisé n° 20 « produits et procédés spéciaux d’isolation » de la commission a par ailleurs publié en 2004 une note d’information plusieurs fois mise à jour dans laquelle il alerte les prescripteurs et entrepreneurs sur les risques de condensation provoqués par ces produits très étanches à la vapeur d’eau, pouvant entraîner le pourrissement des charpentes bois ou la corrosion du métal.

Cette antépénultième épisode d’un feuilleton qui dure depuis... s’est accéléré en 2007, lorsque Actis, basée à Limoux, dénonçait dans un courrier à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) l’attitude du CSTB, un établissement public de caractère industriel et commercial (Epic) qui, selon elle, favoriserait les fabricants des produits isolants traditionnels au détriment de ses propres isolants minces multicouches réflecteurs (IMMR). Le CSTB est l’organisme habilité en France à délivrer les agréments techniques européens (ATE) aux produits isolants.

Depuis le début des années 2000, la société Actis cherche ainsi à faire reconnaître les performances techniques de ses IMMR. Mais la délivrance d’un ATE passe par l’élaboration d’une CUAP (« common understanding of assessment procedure »), position commune sur les critères d’évaluation d’un produit au sein de l’Organisation européenne de l’agrément technique, l’Oeat. L’ensemble de la réglementation thermique se réfère en effet à une norme définie en 1983. Or, celle-ci est basée sur une méthode de mesure de la résistance thermique qui fait l’objet de nombreux débats quant à sa pertinence pour évaluer les performances des produits isolants. Et c’est précisément de la résistance thermique mesurée dont dépend l’égibilité des produits aux différents dispositifs d’aides, de l’éco-prêt à taux zéro aux crédits d’impôts en passant par les certificats d’économie d’énergie et donc, leur avenir commercial.

Partager cet article

Repost0
3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 06:50
Le pavage qui purifie l'air : ecoGranic

Le pavage qui purifie l'air : ecoGranic

Et oui, une dalle qui purifie l’air et qui constitue une nouvelle ère dans le pavage urbain…

Il s’agit d’une dalle photocatalytique en béton de résistance composée d’agrégats de granit, de silice ou de basalte. EcoGranic contient jusqu’à 30% de matériaux recyclés.

La composition de la face a la capacité de dépolluer l'air en éliminant jusqu'à 80% des gaz toxiques.

De plus, ecoGranic est une chaussée qui repousse la saleté. Ceci contribue à maintenir ses qualités esthétiques dans le temps.

Les tests effectués par le prestigieux laboratoire néerlandais de l'Université de Twente, selon la norme ISO, et des études menées dans différents ouvrages réalisés, montrent une efficacité de la dépollution des chaussées ecoGranic jusqu'à 80% dans la dégradation de l'oxyde d'azote.

Des travaux réalisés en France et en Allemagne par des universités et des laboratoires indépendants révèlent également qu'ecoGranic permet de réduire massivement la présence des composants organiques volatiles.

EcoGranic élimine donc les principaux facteurs qui sont à l'origine d'infections cancéreuses ou d'empoisonement.

De part ses performances dans la lutte contre les gaz toxiques, ecoGranic se place comme un élément décisif de protection de la santé publique.

Si la surface d'un terrain de football était couverte par ecoGranic, cela permettrait d'éliminer la pollution qui est générée par plus de 4.000 véhicules en un an.

EcoGranic lutte contre la pollution par photocatalyse, un procédé d'oxydation naturelle semblable à la photosynthèse des plantes.

EcoGranic contient dans sa surface un puissant catalyseur qui est activé en présence de lumière, naturelle et artificielle, transformant les gaz polluants qui sont dans les zones urbaines en produits inoffensifs pour la santé humaine et sans aucun impact sur l'environnement.

La puissance de la dépollution de cette surface n'est pas affectée au long de son cycle de vie, de sorte que son activité est illimitée.

EXAMENS DE LABORATOIRE

Lors d’essais menés en 2009, par le Département de la Gestion de la Construction et d’Ingénierie, dans les laboratoires de l’Université de Twente (Pays-Bas), et dans des conditions de test de la norme ISO 22 197 - 1:2007, pour une couche active de 50 mm de largeur et 100 mm de longueur, la dalle ecoGranic a présenté une haute activité photocatalytique pour éliminer le NOx.

PVT dispose aussi de son propre laboratoire, où elle réalise des mesures et des contrôles d’efficacité de décontamination des produits ecoGranic.

ESSAIS SUR TERRAINS

Le projet de démonstration de purification d’air a été réalisé dans la ville de Sestao (Vizcaya, Espagne) sur la rue Ametzaga où les dalles ont été posées. L’analyse de qualité de l’Air a été conduite du 23 Juin au 1er Juillet 2009.

Une rue où a été posé le pavé ecoGranic 20 x 20 (Rue Eco) comparée à une rue où est posé un pavé traditionnel (Rue Contrôle), la concentration de NOx a été mesurée dans les deux rues avec différents paramètres météorologiques (température, rayonnement solaire, l’humidité, vitesse relative du vent et de la concentration d’oxydes d’azote).

La moyenne de réduction d’oxydes d ́azotes en comparant la Rue Eco à la Rue Contrôle a atteint 56%.

 A l'entrée du Vieux Port, symbole intemporel de Marseille et de ses 2 600 ans d'histoire, se dresse le Fort St Jean. Le Fort St Jean, dont la construction remonte au 12ème siècle, avait besoin d'un revêtement qualitatif pour le réaménagement de ses remparts. EcoGranic en finition travertin bouchardé restitue parfaitement la teinte des murs. Le bouchardage a été fait manuellement en usine pour répondre aux exigences qualitatives les plus hautes. Ses performances autonettoyantes lui permettront de garder son esthétique malgré l'afflux de visiteurs.  Etude:  Réalisation: Urba TP Maître d'ouvrage: OPPIC   Matériaux utilisés:      ecoGranic 70 x 40 x 15 gamme contemporaine, finition travertin bouchardé

A l'entrée du Vieux Port, symbole intemporel de Marseille et de ses 2 600 ans d'histoire, se dresse le Fort St Jean. Le Fort St Jean, dont la construction remonte au 12ème siècle, avait besoin d'un revêtement qualitatif pour le réaménagement de ses remparts. EcoGranic en finition travertin bouchardé restitue parfaitement la teinte des murs. Le bouchardage a été fait manuellement en usine pour répondre aux exigences qualitatives les plus hautes. Ses performances autonettoyantes lui permettront de garder son esthétique malgré l'afflux de visiteurs. Etude: Réalisation: Urba TP Maître d'ouvrage: OPPIC Matériaux utilisés: ecoGranic 70 x 40 x 15 gamme contemporaine, finition travertin bouchardé

Pose

Sur base rigide

Pour tous les produits.

Sur une base rigide de béton, les dalles sont fixées avec du mortier fluide. Un coulis de ciment d’environ 5 mm d’épaisseur est posé. Les dalles sont posées sur celui-ci et nivelées avec une massue en caoutchouc jusqu'à ce que le coulis remonte sur les bords et les joints.

Puis, les dalles sont balayées à sec avec du sable siliceux jusqu'à ce que les joints soient comblés. Il est recommandé de le conserver le plus longtemps possible.

Une fois l’œuvre terminée, l’on procède au nettoyage du sol et on l’arrose en pluie fine.
Ne pas utiliser de coulis liquide sur les pavés et les dalles. Transit piétonnier interdit dans les 48 heures et circulation de véhicules interdite dans les 20 jours suivant la pose.

Usage piétonnier sur la base rigide

  • 1. Dalle (minimum 5 cm d’épaisseur)
  • 2. Coulis de ciment
  • 3. Mortier de pose (3 cm)
  • 4. Base en béton (10 cm aprox.)
  • 5. Grave compactée

Trafic occasionnel de véhicules

  • 1. Dalle (minimum 6 cm d’épaisseur)
  • 2. Coulis de ciment
  • 3. Mortier de pose (3 cm)
  • 4. Base en béton (20 cm aprox.)
  • 5. Grave compactée

Trafic intense de véhicules

Seulement pour les pavés de la famille ecoGranic.

  • 1. Dalle (minimum 8 cm d’épaisseur)
  • 2. Coulis de ciment
  • 3. Mortier de pose (3 cm)
  • 4. Base en béton (25 cm aprox.)
  • 5. Grave compactée

Sur base flexible

Seulement pour les pavés de la famille ecoGranic.

La pose sur base flexible est réalisée sur une grave formée de terre très compacte avec du sable ou du mortier demi sec.

Le lit de sable aura une grosseur de trois centimètres maximum et sera uniforme sur toute la superficie. Il convient d’utiliser du sable de qualité, de préférence ophitique, propre et de granulométrie 0-5 légèrement humide.

Il est très important d’assurer un compactage final correct du revêtement grâce à des moyens mécaniques, en comblant les joints de sable (granulométrie 0-1) tout en arrosant en pluie fine.

Une fois le compactage terminé, la circulation sur le revêtement est autorisée. Utiliser des éléments d’au moins 6,5 cm d’épaisseur.

Usage piétonnier sur base flexible

  • 1. Dalle (de 6'5, 8 ou 10 cm d’épaisseur)
  • 2. Coulis de ciment (3 cm)
  • 3. Grave compactée

Marches

Elles doivent toujours être posées avec une inclinaison suffisante pour que la pluie puisse être évacuée de la zone de passage.

Dans cet ouvrage, l'utilisation de différentes tailles et couleurs ecoGranic ont rendu possible les différentes géométries que l'auteur du projet a choisi pour décorer l'espace en donnant une touche de couleur..  Etude: Ville de Salamanca Réalisation: Martobar Maîtrise d'ouvrage: Ville de Salamanca  Matériaux utilisés:      ecoGranic 50 x 50 gamme contemporaine, fintion lavé     ecoGranic 10 x10 gamme contemporaine, fintion lavé

Dans cet ouvrage, l'utilisation de différentes tailles et couleurs ecoGranic ont rendu possible les différentes géométries que l'auteur du projet a choisi pour décorer l'espace en donnant une touche de couleur.. Etude: Ville de Salamanca Réalisation: Martobar Maîtrise d'ouvrage: Ville de Salamanca Matériaux utilisés: ecoGranic 50 x 50 gamme contemporaine, fintion lavé ecoGranic 10 x10 gamme contemporaine, fintion lavé

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Materiaux ecoGranic Qualité air extérieur
8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 06:48
Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Une pièce en plus, originale et à l’épreuve du temps : les extensions de maison en cuivre ont la cote

Focus sur 4 maisons qui ont opté pour des extensions en bardage cuivre :

Réalisées sur des pavillons ou des maisons de tous les styles (ultra moderne, mixant ancien et contemporain...), les extensions permettent de gagner les quelques mètres carrés qui manquent parfois aux propriétaires, et d’éviter un déménagement. Le choix du bardage de cuivre garantit un parti-pris architectural original, une solidité à toute épreuve sans entretien, et une compatibilité avec les exigences BBC. Tour d’Europe des exemples les plus remarquables.

Tout comme la pierre ou le bois, le cuivre fait partie des matériaux historiques utilisés en architecture. Sa durabilité et son esthétisme en font un allié de choix pour réaliser des bâtiments prestigieux et à l’épreuve du temps (cathédrales, opéras...). Les architectes mettent aujourd’hui à profit ces qualités dans des réalisations contemporaines. La couverture et le bardage en cuivre ont de nombreux atouts et sont de plus en plus prisés pour les grands équipements, mais aussi pour les maisons particulières. Pour une extension, le cuivre peut être allié aussi bien à une maison ancienne pour créer un contraste, qu’à une maison plus moderne pour lui donner un supplément d’âme.

Les revêtements en cuivre n’ont pas besoin d’être peints ni vernis, ce qui leur donne un aspect brut, en harmonie avec les tendances contemporaines et sans aucun entretien. Seul métal usuel coloré, le cuivre est rose-saumon au naturel et se patine lorsqu’il est soumis aux éléments extérieurs. Il devient brun, puis vert. Cette patine protège le métal des conditions climatiques et lui confère une extrême longévité. Cette qualité « évolutive » inspire aussi aux architectes des partis-pris architecturaux originaux, avec des édifices vivants qui changent de peau au fil du temps et se fondent dans leur environnement. Enfin, des versions de cuivre « pré-patiné » permettent d’obtenir un cuivre de couleur verte ou brun foncé dès la pose des éléments.

A ces qualités techniques et esthétiques s’ajoutent un atout de taille, celui de la réduction de l’impact environnemental : le cuivre peut être recyclé à 100 % et réutilisé indéfiniment. On estime que 80 % du cuivre utilisé pour les différentes applications du bâtiment provient du recyclage. Généralement mise en œuvre avec une ossature bois, une façade en cuivre s’accompagne d’une isolation performante (laine de roche, de chanvre, ouate de cellulose, etc.), ce qui contribue à répondre aux exigences de performance énergétique des constructions.

Mis en œuvre dans le cadre d’extensions, le bardage et la couverture en cuivre apportent esthétisme, isolation et garantie d’un bâtiment durable et moins gourmand en énergie. La preuve par 4 maisons sélectionnées à travers l’Europe.

Focus n°1 :

Extension en cuivre brut d’un pavillon 1900 en région parisienne, Hauts-de-Seine, France

Achevé en 2014, ce pavillon du début du siècle est situé dans une ruelle pavillonnaire à Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine (92). Ses propriétaires souhaitaient gagner en surface habitable pour créer une chambre au niveau des combles. Le but était également de donner une nouvelle identité à l’entrée, tout en respectant l’harmonie du bâtiment avec son entourage immédiat. Evoquant la coque d’un bateau inversé, la façade et la toiture de cuivre se présentent d’un seul tenant, depuis le pied de le sol jusqu’au faîtage du toit.

Le choix du métal rouge s’est d’abord imposé par son esthétisme. Le cuivre naturel utilisé s’intègre parfaitement avec la terre cuite de la toiture existante. Il offre également un contraste intéressant avec la verdure du jardin. Autre atout, la malléabilité du matériau : « Matériau façonnable par excellence, l’utilisation du cuivre a permis de coudre "sur mesure" le revêtement de l’extension. L’enveloppe de cuivre a pu être réalisée d’un seul tenant, de la coiffe constituant le toit à la porte d’’entrée » explique Salima Bentchikoou-Gonord, architecte du projet pour SBBG Architecture.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Focus n°2 :

Un loft esprit "néo-cubiste" avec bardage cuivre, Cardiff, Royaume-Uni

Dans le cas de cette maison contemporaine située au Pays de Galles, l’extension vient créer un prolongement à l’arrière de la maison. Aménagée sur deux étages, elle laisse place à un nouvel espace de vie et de divertissement. Le premier étage est comme un cube qui abrite l’espace de jeu semi-ouvert du rez-de-chaussée. Le porte-à-faux apporte un vrai abri contre les pluies fréquentes de la région. Le bardage est composé d’une alternance de cuivre et de chêne, apportant un réel contraste avec les arrondis de la maison principale. A même de luter contre les éléments grâce à sa résistance à la corrosion, le cuivre a été choisi comme matériau de bardage pour s’allier au bois et conserver des teintes naturelles pour un effet « brut » et contemporain.

L’architecte de Hyde+Hyde Architects :

Hyde + Hyde Architects a été mandaté pour restaurer soigneusement les éléments de l'architecture existante en créant un prolongement plus contemporain à l'arrière de la maison. À l'avant de la propriété, ce nouvel ajout apparaît
comme une simple boîte en cuivre 'apparente' au-dessus des couches de tuiles vitrées vertes de la maison exi
stante.

Dans la partie rénovée, un espace de vie et de divertissement sont installés au rez-de-chaussée grâce à l'introduction d'un élément essentiellement de plain-pied et vitré.

Au premier étage, une structure de cuivre et de chêne alternés semble planer délicatement grâce à une géométrie décalée qui laisse apparaître la forme du bâtiment pré-existant. Une série de surplombs, de consoles et de auvents sont ainsi créés pour abriter ses occupants de la pluie souvent persistante du Pays de Galles.

Le cuivre a été choisi comme un matériau particulièrement adéquat pour dialogue avec les tuiles vertes du toit de l'habitation existante. Après une décennie, le cuivre commencera à se rapprocher, en couleurs et en tonalités, des
tuiles existantes. Ses tons rose saumon et brun roux auront disparu pour toujours. C'est la beauté du cuivre : il est intemporel et nous oblige à réfléchir sur les bâtiments dans le temps. Ce caractère intemporel du cuivre permet aux bâtiments de se sentir comme s’ils avaient toujours ex
istés.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Focus n°3 :

Extension moderne en cuivre vert pré-patiné pour maison ancienne dans le Cantal, Auvergne

Le cuivre peut aussi se combiner à l’ancien ainsi que le montre l’extension de cette maison d’habitation située dans la petite commune de Moussages, dans le Cantal. Mettant à profit le cuivre vert sous sa forme pré-patinée, l’architecte David Chastain a réalisé une extension faisant écho au paysage de verdure environnant. Dans un village traditionnel où la pierre de Volvic grise domine, l’ajout de cette extension a permis de donner un accent résolument moderne à la maison d’habitation adjacente. La structure en béton de l’extension est couronnée par un toit à la Mansart en cuivre.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Focus n°4 :

Une extension contemporaine en cuivre vert à Monkstown, Irlande

Située près de Dublin, cette maison de 1870 a été construite de plain-pied pour s’accorder avec le jardin environnant. Lors de sa rénovation, le cabinet d’architecture Bone O'Donnell Architects a choisi d’ajouter une extension en cuivre pré-patiné, allié harmonieusement à d’autres matériaux durables : le verre, le bois, la pierre naturelle... En plus de son utilisation extérieure, le cuivre a aussi été choisi pour recouvrir certains murs intérieurs. La couleur verte du cuivre pré patinée a séduit les architectes et les propriétaires, car elle permettait une claire distinction entre le nouveau et l’ancien. Le bardage rehausse également les tonalités du paysage environnant.

Cette nouvelle surface habitable permet de connecter l’espace de vie intérieur au jardin. Elle abrite une nouvelle cuisine et une salle à manger dont les panneaux vitrés coulissants donnent accès à l’extérieur et augmentent la luminosité des pièces à vivre en toute saison.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Cuivre Materiaux Renovation Energétique
24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 06:50
3 Trophées à la 9ème édition des Saint-Gobain Gypsum International Trophy,

3 Trophées à la 9ème édition des Saint-Gobain Gypsum International Trophy,

La France remporte trois Trophées à la 9ème édition des Saint-Gobain Gypsum International Trophy, événement qui rassemble toute la profession des métiers du plâtre et de l’isolation au niveau international, qui s’est tenu vendredi 6 juin 2014 à Berlin.

Cette compétition a été créée en 1998 pour valoriser, tous les deux ans, l’excellence du savoir-faire des plâtriers et des plaquistes, ce concours international, unique dans l’univers du bâtiment, connait un succès croissant avec pas moins de 87 projets en compétition en provenance de 33 pays des 5 continents. A l’honneur pour la 4ème fois consécutive, le succès historique des entreprises françaises est d’autant plus remarquable que la France n’était représentée que dans 5 catégories.

Etienne et Christian Werey - entreprise Werey Plâtres & Staff (groupe WereyStenger) remportent la catégorie “Plâtre”, pour la restauration à l’identique des murs et plafonds de la synagogue de Mulhouse, après un incendie dévastateur.

Olivier Ruch - Groupe Ruch - gagne la catégorie “Innovation & Durabilité“ pour une première mondiale : un extraordinaire plafond en vagues de staff intégrant un système de chauffage et de refroidissement hydraulique par rayonnement.

Alain et Jonny d’Angelo - entreprise Angelo & Agus - monte sur la plus haute marche du podium de la catégorie “Solutions Sectorielles” pour la transformation d’une ancienne salle d’armes de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon en un auditorium magistral tant par sa qualité acoustique que par la qualité des finitions de ses murs et de ses plafonds.

Les projets des gagnants français en détail

- Catégorie “Innovation & Durabilité”

17 projets : Allemagne, Autriche, Brésil, Chine, Espagne, Etats-Unis, France, Irlande, Italie, Monténégro, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Suède.

Ce Trophée récompense un projet témoignant de la capacité des entreprises à innover pour répondre aux attentes des architectes, en prenant en compte l’impact environnemental des ouvrages réalisés à toutes les étapes : conception, mise en œuvre, maintenance et recyclage.

Lauréat : le Casino 2000 de Mondorf-les-Bains
Architecte : GO Architecture + Design, Paris
Entreprise : Groupe Ruch, Strasbourg
Contact : 03 88 87 42 48 - infoeschlimann@wanadoo.fr

Situé dans la station thermale de Mondorf-les-Bains (Luxembourg), le Casino 2000 vient de connaître un agrandissement significatif de ses espaces d’accueil. Une occasion pour Olivier Ruch et ses compagnons de démontrer leur remarquable capacité à innover avec un matériau très traditionnel : le staff.
L’immense plafond de 700 m² imaginé par l’agence GO Architecture + Design, leur a, en effet, permis de réaliser une double prouesse technique et esthétique: créer un plafond rayonnant composé d’une succession de vagues en staff aux couleurs changeantes assurant le chauffage et le rafraichissement. Après plusieurs essais pour définir le bon procédé et une validation par prototype sur chantier, chaque vague a été réalisé en atelier et intègre, dans son cœur, un réseau de nattes capillaires.

L’avis du jury : “Cette réalisation remarquable a nécessité un haut niveau de compétences mais aussi du courage et beaucoup de conviction pour imaginer et créer cette première mondiale et passer du concept à la réalité.

Olivier Ruch : “C’est notre premier trophée International avec mon frère José et nous en sommes très fiers, surtout que mon fils Pierre-Paul, la 4° génération était également présent. Je suis également heureux que Christian et Etienne Werey remportent aussi un Trophée. Deux trophées internationaux à des entreprises alsaciennes, c’est vraiment incroyable !"

3 Trophées à la 9ème édition des Saint-Gobain Gypsum International Trophy,

- Catégorie “Plâtre”

8 projets : Argentine, Belgique, Espagne, France, Italie, Monténégro, Serbie, Royaume-Uni.

Ce Trophée récompense une réalisation neuve ou une rénovation exemplaire par le savoir-faire des plâtriers à magnifier la capacité complémentaire du plâtre, du staff et du stuc pour aménager les espaces et créer des décors.

Lauréat : La synagogue de Mulhouse - France
Architecte : DRLW, Mulhouse
Entreprise : Werey Plâtres et Staff (groupe WereyStenger®) - 48 collaborateurs
Gunsbach (Haut-Rhin) & Strasbourg (Bas-Rhin)
Contact : 03 89 77 31 71 / info@werey.com

Construit en 1848 et classé monument historique, ce lieu de culte d’une surface de 1000 m² a été très fortement endommagé par un incendie dévastateur le 11 avril 2010, suite à un court-circuit dans le système électrique de l’orgue. Le feu a complètement ravagé le premier étage, avant de se propager aux combles en fragilisant les poutres bois, puis de calciner l’ensemble des ornements et objets de culte.
Pour recréer à l’identique les murs, le plafond et la totalité des décors, Christian et Etienne Werey et leurs compagnons ont réalisé une intervention en profondeur associant patience et talent. Première étape : la recherche de données historiques dans les archives et de multiples relevés et prise d’empreintes à l’élastomère sur site. Puis la restauration des murs, du plafond et la recréation de tous les ornements dont les pilastres, les corniches et les voussures. La reprise des murs a nécessité l’installation de guides, afin de rattraper les niveaux au plâtre Lutèce® 33 X Plus, projeté sur lattis métallique nervuré.
Un atelier staff et un espace de séchage et de stockage ont été installé dans l’enceinte même du bâtiment, afin de fabriquer les grandes pièces.

L’avis du jury : “Réalisé dans un très court délai, la restauration intérieure totale de ce bâtiment de 164 ans a impliqué un travail exceptionnel pour reprendre les murs et recréer à l’identique l’ensemble du plafond et des décors.”

Christian et Etienne Werey : “Nous avons gagné 6 Trophées nationaux et voilà enfin le Trophée international ! C’est une immense satisfaction. Nous le dédions à l’ensemble des équipes du groupe WereyStenger qui ont fourni un travail vraiment remarquable. Les Trophées sont un vecteur de communication absolument fabuleux et c’est très motivant pour attirer les jeunes dans nos métiers. 2014 est un millésime exceptionnel et nous disons un grand bravo à nos deux confrères.

3 Trophées à la 9ème édition des Saint-Gobain Gypsum International Trophy,

- Catégorie Solutions sectorielles

17 projets : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, Emirats Arabes Unis, France, Inde, Irlande, Italie, Monténégro, Pologne, Roumanie, Serbie, Royaume-Uni, Russie, Thaïlande, Turquie.

Ce trophée récompense une construction neuve ou une rénovation aux exigences techniques très élevées en matière de protection incendie, isolation thermique ou acoustique, résistance mécanique… avec une mise en œuvre particulièrement complexe et difficile.

Lauréat: L’Institut d’Etudes Politique de Lyon - France
Architecte : Raphaël Pistilli
Entreprise d’Angelo & Agus, (28 collaborateurs)
Rive-de-Gier (Loire)
Contact : 04 77 75 78 17 / dangeloetagus@wanadoo.fr

Imaginé par l’architecte Raphaël Pistilli, cet amphithéâtre de 240 places et de 640 m² se distingue par son aménagement tout en courbes et ses qualités en termes de correction acoustique. Mais au-delà de la prouesse , le chantier révèle la capacité d’Alain et Jonny Angelo et de leurs compagnons à réaliser à la perfection des ouvrages de grandes hauteurs et à maîtriser l’un des parements les plus délicats : la plaque de plâtre décorative et acoustique Rigitone™. Perforée sur toute sa surface, cette plaque au design très abouti, exige une grande précision de raccordement, de jointement et de finition.

L’avis du jury : “la rénovation et la transformation de cette salle d’arme en amphithéâtre ultra-moderne a nécessité une collaboration parfaite entre la maîtrise d’œuvre et l’entreprise pour choisir les meilleurs systèmes constructifs et atteindre les très fortes performances exigées en terme de qualité acoustique.

Alain et Jonny Angelo : “C’est la première fois que nous participions au concours et c’est une immense surprise d’avoir gagné. On n’y croit pas encore. C’est très honorifique. Nous sommes fiers d’être champion du monde et offrons cette distinction à nos compagnons et à nos parents qui ont créé la société en 1964. En plus, la France remporte 3 trophées juste avant la Coupe du Monde et nous espérons que c’est un bon présage !

3 Trophées à la 9ème édition des Saint-Gobain Gypsum International Trophy,
Le palmarès complet
  • Catégorie “Plaques de plâtre“
    German Theatre, Munich - Allemagne
    Architecte : Doranth Post Architekten gmbh, Munich
    Entreprise : TM Ausbau GmbH, Puchheim
  • Catégorie “Plâtre”
    Synagogue de Mulhouse – France
    Entreprise : Werey Plâtres et Staff (Groupe WereyStenger®), Gunbach & Strasbourg
  • Catégorie “Innovation & Durabilité”
    Le Casino de Mondorf-les-Bains - Luxembourg
    Architecte : GO Architecture, Paris
    Entreprise : Groupe Ruch, Strasbourg
  • Catégorie “Commercial”
    Le centre commercial Cradlestone Mall de Muldersdrift, Johannesburg – Afrique du Sud
    Architecte : Bentel & Associates International
    Entreprise Abbeycon (PTY) LTD, Jetpark
  • Catégorie “Solutions Sectorielles”
    L’Institut d’Etudes Politique de Lyon - France
    Architecte : Raphaël Pistilli
    Entreprise d’Angelo & Agus, Rive-de-Gier
  • Catégorie “Résidentiel“
    La résidence Marsan, Valladolid – Espagne
    Entreprise : Audiotec Ingeniera Acustica, Valladolid
  • Grand Prix
    Le Ghelamco Arena de Gent, Belgique
    Architecte : Bontinck Architecture & Engineering & Massive Design
    Entreprise : Genisol, Gent
  • Prix du Président
    L’Hôpital Al Mafraq d’Abu-Dhabi – Emirats Arabe-Unis
    Architecte : Burt-Hill
    Entreprises : Al Massa (Dubaï) & International Décor (Abu Dhabi)

Partager cet article

Repost0
19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 06:52
THERMOSLATE®, « LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »

THERMOSLATE®, « LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »

Leader sur le marché de l’ardoise, CUPA vient de lancer le premier et unique panneau solaire thermique en ardoise.

Le nouveau THERMOSLATE® de CUPA présente une véritable révolution permise, grâce au travail du département R&D de CUPA, n° 1 mondial de l’ardoise. Panneau en ardoise naturelle, THERMOSLATE® utilise les propriétés intrinsèques de ce matériau pour capter et redistribuer la chaleur, via un circuit relié à la production d’Eau Chaude Sanitaire (ECS).

Alliant les propriétés thermiques de l’ardoise naturelle à l’efficacité d’un panneau solaire, THERMOSLATE® assure 60 % des besoins annuels en ECS : des économies remarquables générées par l’utilisation d’énergie renouvelable, en parfaite adéquation avec les nouvelles réglementations et demandes de clients exigeants.

Avec son esthétique singulière, voire invisible, sur la toiture le THERMOSLATE® garantit une intégration réussie dans tous les projets architecturaux (habitat individuel, collectif, tertiaire) ou patrimoniaux.

Enfin, sans aucune maintenance, d’une pose simple et bénéficiant de l’assistance des équipes CUPA, le THERMOSLATE®, a de quoi satisfaire l’ensemble des acteurs du secteur, architectes et bureaux d’études, collectivités, couvreurs et plombiers-chauffagistes ainsi que particuliers en quête de solutions élégantes, efficiente et durables.

Composé d’aluminium, polystyrène expansé et fins circuits positionnés au plus près du revêtement en ardoise, le THERMOSLATE® de CUPA allie l’efficacité thermique d’un système solaire de pointe à la discrétion esthétique d’une ardoise traditionnelle.

Composé d’aluminium, polystyrène expansé et fins circuits positionnés au plus près du revêtement en ardoise, le THERMOSLATE® de CUPA allie l’efficacité thermique d’un système solaire de pointe à la discrétion esthétique d’une ardoise traditionnelle.

Conçu et pensé par CUPA pour répondre aux nouvelles exigences européennes et françaises (avec notamment l’obligation de recours aux ENR induite par la RT 2012), le THERMOSLATE® dépasse ce cadre et apporte une solution novatrice, unique sur son marché : le 1er panneau solaire thermique en ardoise naturelle.

De dimensions L. 239,3 x l. 54,1 x ép. 3,7 cm (surface de 1,12 m2), les panneaux THERMOSLATE® sont composés d’un fond de panneau en tôle aluminium, d’un polystyrène extrudé conservant la chaleur récupérée, d’un élément absorbeur constitué d’une double plaque d’aluminium assemblée par la technologie Roll Bond (permettant de disposer de minces canaux au plus près du matériau chaud - l’ardoise -, pour un gain optimal et une quantité de fluide caloporteur (glycol) par panneau inférieure à un demi-litre) et enfin, d’une ardoise naturelle collée sur le panneau à l’aide une résine thermique conductrice.

Relié au ballon d’eau chaude par des circuits collecteurs, le THERMOSLATE® fournit plus de 2/3 des besoins annuels en ECS du bâtiment.

THERMOSLATE®, « LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »

« LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »

Grâce à ses propriétés naturelles, le schiste capte la chaleur et la restitue dans les circuits du THERMOSLATE®. Mieux qu’un panneau basique, la solution THERMOSLATE® récupère 98 % du rayonnement solaire reçu, le tout, sans jamais dépasser une température de 95 °C grâce à l’ardoise. Une dernière caractéristique qui prend toute son importance, évitant une surchauffe et/ou l’installation de systèmes contraignants et onéreux tels que stores occultants, radiateurs de surchauffe, vannes, etc.).

De la même façon, les pouvoirs de régulation thermique de l’ardoise vont permettre d’abaisser de près de 15 % la montée en température dans les combles grâce à la simple présence des panneaux THERMOSLATE® sur la toiture : un atout appréciable en été, générant des économies de climatisation ainsi que possibilité de créer une vraie pièce à vivre confortable et saine.

Une efficacité énergétique accrue, des économies remarquables grâce au THERMOSLATE®.

Optimale, la production d’énergie offerte par THERMOSLATE® peut satisfaire à trois usages :

* production d’eau chaude sanitaire : relié au ballon d’eau chaude du bâtiment (individuel, collectif, ERP), THERMOSLATE® fournit plus de 60 % des besoins annuels en ECS ;

* chauffage : couplé à un système de chauffage nouvelle génération, les panneaux THERMOSLATE® constituent un apport d’énergie remarquable et appréciable ;

* piscine : parfaitement adapté au chauffage de l’eau des piscines ou bassins collectifs, le THERMOSLATE® est tout particulièrement indiqué pour cet usage, car la période d’utilisation de ces équipements coïncide avec la saison profitant du plus bel ensoleillement...

Des économies d’énergie, et par conséquent financières, prolongées grâce à l’éligibilité du THERMOSLATE® au crédit d’impôt (32 % du matériel) et une garantie de 10 ans, sans aucune maintenance ou équipement supplémentaire (aucun coût d’entretien, pas de vidange du fluide caloporteur à prévoir, ni vanne de sécurité ou système auxiliaire de dissipation ou dérivation).

À mettre en œuvre en toute simplicité par le couvreur habituel, en neuf ou en rénovation, le THERMOSLATE® CUPA convient tout aussi bien aux maisons individuelles, bâtiments collectifs, ERP ou locaux administratifs mais aussi aux abords des Monuments historiques et du patrimoine architectural.doc. CUPA

À mettre en œuvre en toute simplicité par le couvreur habituel, en neuf ou en rénovation, le THERMOSLATE® CUPA convient tout aussi bien aux maisons individuelles, bâtiments collectifs, ERP ou locaux administratifs mais aussi aux abords des Monuments historiques et du patrimoine architectural.doc. CUPA

Une esthétique unique, en parfaite harmonie avec les toitures :

L’un des atouts majeurs du THERMOSLATE® réside dans son esthétique unique. De par sa composition ce panneau solaire s’intègre parfaitement et s’estompe totalement dans les toitures en ardoises. Totalement indécelable après la pose, se fond littéralement dans la couverture en ardoise, il assure une discrétion esthétique qui sera des plus appréciées respectant l’architecture locale des toitures en ardoise mais aussi, aux abords des Monuments historiques, bâtiments public remarquables, immeubles de centre-ville, sites classés, secteurs protégés...

Cette exclusivité CUPA s’avère d’ailleurs d’ores et déjà largement préconisée par les acteurs du patrimoine pour cet avantage inédit du THERMOSLATE® et la possibilité qu’il offre de conjuguer respect de l’esthétique d’un bâtiment traditionnel et l’efficacité d’une exploitation énergétique raisonnable et durable..

THERMOSLATE®, « LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »

THERMOSLATE®, une réponse aux attentes spécifiques de chaque acteur :

Architectes et maîtres d’œuvre peuvent ainsi largement s’appuyer sur la prescription de cette solution révolutionnaire et proposer à leurs clients des projets en toute conformité avec les réglementations actuelles, BBC, RT 2012 et même HQE®. En apportant une solution solaire thermique à ses recommandations, l’architecte au faîte de la technologie, prouve son souci d’économies pour l’usage du futur bâtiment, le tout, dans le respect de valeurs citoyennes. Il profite enfin de la sérénité d’une solution certifiée et garantie, signée du leader de l’ardoise, gage de fiabilité et de qualité. Le choix du THERMOSLATE® de CUPA permettra également au maître d’œuvre de se distinguer sur les appels d’offres concernant des zones protégées, apportant une solution inédite respectant le bâtiment et lui faisant profiter d’un équipement à la pointe des dernières innovations énergétiques.

Une solution qui sied également tout particulièrement aux collectivités, qui ont aussi accès à un système parfaitement adapté aux bâtiments publics généralement de grandes tailles, avec d’importantes surfaces de toiture et de fortes consommations énergétiques... tout en respectant l’esthétique de bâtiments classés ou protégés. Ces administrations diminuent ainsi le coût d’exploitation des ERP et affirment leur engagement écologique : autant d’arguments qui sauront être entendus de leurs concitoyens...

À noter : les collectivités bénéficient de plus de la possibilité de faire appel à une équipe CUPA spécialement dédiée à l’accompagnement des acteurs locaux.

THERMOSLATE® s’avère enfin idéal pour tout particulier, propriétaire de sa maison ou d’une piscine, souhaitant tout à la fois bénéficier d’importantes économies sur sa facture d’énergie mais aussi, s’inscrire dans une démarche éco- citoyenne en utilisant des ressources renouvelables. Ils apprécieront également de pouvoir faire appel à leur couvreur habituel pour cette installation, le tout, sans engager de gros travaux et sans nécessiter de maintenance particulière.

THERMOSLATE®, « LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »

Une pose simple et sécurisée, des certifications et garanties gages de sérénité :

La pose du THERMOSLATE® fait appel à deux corps de métiers : les couvreurs, qui apprécieront la mise en œuvre simple et rapide ainsi que l’accompagnement et le suivi des équipes CUPA sur leurs chantiers ; les plombiers- chauffagistes, se chargeant quant à eux des raccords des panneaux (en série ou en parallèle formant des batteries) et à l’installation de production d’eau chaude. Le THERMOSLATE® est compatible avec tous les systèmes de chauffage d’eau (electricité, gaz, fioul) et toutes les marques de ballons d’eau chaude.

Capteur solaire en ardoise naturelle CUPA

Le THERMOSLATE® couvre avec autant de pertinence et de facilité le neuf ou la rénovation, avec une pose de 0 à 90 ° d’inclinaison, aussi bien sur voliges que sur liteaux, par emboîtement et fixation sans percement.

En proposant le THERMOSLATE®, les professionnels valorisent leur savoir-faire et se distinguent par rapport à leurs concurrents : capables d’installer une solution novatrice en parfait accord avec la demande actuelle, ils gagnent aussi en image (professionnalisme et confiance), en compétitivité et en chiffre d’affaires.

Les entreprises et artisans profitent également des avantages de cette solution signée CUPA, alliant non seulement la qualité légendaire des produits du numéro 1

de l’ardoise, mais aussi la sérénité de poser des équipements conformes, certifiés et fiables pour leurs clients.

Bénéficiant de la garantie décennale, le THERMOSLATE® est également certifié par l’Avis Technique (n°14+5/12-1820) du CSTB, par les certifications européenne Solarkeymark et allemande TÜV, la norme ISO 9001, le certificat ICIM Factory Inspection et l’Instituto Giordano.

THERMOSLATE®, « LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »
THERMOSLATE®, « LE CAPTEUR SOLAIRE, C’EST L’ARDOISE ELLE-MÊME. »

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Solaire THERMOSLATE® Materiaux Ardoise CUPA
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:52
CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

Wienerberger SAS, avec Porotherm, sa marque dédiée à la brique terre cuite, propose, depuis janvier 2014, une nouvelle structuration de son offre par des identifications simples, en fonction des destinations du bâti. Ainsi, l’offre HomeBrick se destine naturellement à la maison individuelle et l’offre CITIbric concerne le collectif.

Complétant idéalement son offre HomeBrick, Porotherm va une nouvelle fois créer l’événement cette année avec le lancement de sa nouvelle gamme CLIMAmur®.

Cette offre de briques à Isolation Thermique Répartie terre cuite à isolation renforcée, 100 % naturelle et 100 % minérale, se destine d’ailleurs plus particulièrement aux bâtiments tertiaires et à la maison individuelle haut de gamme. Découverte...

CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

Solution à la fois auto-porteuse et auto-isolante, CLIMAmur® ne nécessite aucun doublage d’isolant supplémentaire grâce à sa haute inertie thermique. En réponse à l’application de la RT 2012, et devançant même les standards prévus pour l’habitat passif et à énergie positive (Bepos), Wienerberger propose ainsi une gamme complète qui se décline en 30, 36 et 42 cm de large : les CLIMAmur® 30, 36 et 42.

Ces CLIMAmur®, revendiquent ainsi des performances thermiques optimales avec, par exemples, pour CLIMAmur® épaisseur de 30 un R = 3,85 m2.K/W, épaisseur 36, R = 4,64 m2.K/W et épaisseur 42 un R = 5,44 m2.K/W !

À l’origine de ce pouvoir isolant optimal : un concept judicieux créé par Wienerberger, 100 % naturel et 100% minéral composé d’une brique alliant une structure en terre cuite, pour réguler la température et l’humidité et des alvéoles remplies de laine de roche pour une haute performance thermique créant une paroi à forte inertie thermique.

L’ossature en terre cuite, régule la température et l’humidité de manière spontanée et optimale. Encapsulée dans les alvéoles de la brique terre cuite, la laine de roche forme un puissant isolant minéral complémentaire, renforçant la lutte contre les

déperditions thermiques à tous les points singuliers d’une construction.

La grande capacité d’inertie du CLIMAmur®, véritable régulateur thermique, s’avère ainsi source d’un confort optimal en toutes saisons, puisque ce mur massif (315 kg/m2) permet d’emmagasiner selon la saison, chaleur ou fraîcheur, puis de la

restituer de manière diffuse. À la source d’un bien-être constant, en été, notons que le gain de fraîcheur assuré par CLIMAmur® peut atteindre jusqu’à 4 °C !

Autre atout : grâce à leur épaisseur, les briques CLIMAmur® laissent la place pour une isolation simple et

efficace des têtes de planchers, proche des valeurs de l’isolation extérieure. À ce sujet, soulignons que des calculs du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment aboutissent pour les CLIMAmur® à un pont thermique cinq fois inférieur au niveau requis par la RT 2012 (chaînage, tableaux, linteaux, planchers intermédiaires, angles raidisseurs, ouvertures...) !

Et puisque le RT 2012 prend aussi largement en compte l’étanchéité à l’air dans ses calculs, soulignons

que les briques CLIMAmur® enduites, garantissent l’absence de flux d’air entre l’extérieur et l’intérieur (sans membranes ni scotch).

CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

La gamme CLIMAmur® de Porotherm s’impose comme un gage de durabilité des ouvrages.

Résistantes, les briques terre cuite peuvent en effet supporter jusqu’à 20 tonnes par mètre, un atout de poids indéniable.

Dotée d’une résistance mécanique particulièrement élevée, la brique CLIMAmur® se révèle aussi

conforme à la réglementation parasismique grâce à son principe de mise en œuvre et sa gamme d’accessoires.

La gamme CLIMAmur® affiche également un atout intempéries précieux : elle s’avère totalement insensible aux inondations comme aux dégâts des eaux. En effet, après séchage, la brique retrouvera

toutes ses propriétés, contrairement à la plupart des autres matériaux de construction. Classée REI 60 et A1 (totalement incombustible), elle résiste également au feu sans dégager de gaz toxiques et s’avère même un barrage face à la propagation des incendies.

Notons enfin que la terre cuite constitue une barrière naturelle face aux rongeurs, aux termites et au

développement fongique comme la mérule, préservant le bien immobilier de toute dégradation de nuisibles.

En résumé, CLIMAmur® constitue une promesse de longévité de l’habitat et de rentabilité de l’investissement sur plusieurs générations, pour un patrimoine qui conserve toute sa valeur en cas de transmission ou de revente.

La garantie d’un environnement sain avec un mur perspirant. Avec un taux d’humidité d’équilibre le plus bas de tous les matériaux (< 0,5 %), la terre cuite régule l’humidité à travers le mur, pour un air intérieur sain et non vecteur de pathologies, renforcé par les qualités hydrophobes de la laine de roche. Il ne

contient pas non plus d’éléments nutritifs nécessaires au développement de moisissures, un autre avantage favorisant la salubrité de l’atmosphère intérieure.

De plus, la gamme CLIMAmur®, 100 % naturelle, 100 % minérale et sans émission de COV (Composés Organiques Volatiles) a été labellisée A+, et Excell Zone Verte au niveau Gold, pour sa contribution exemplaire vis-à-vis de la qualité de l’air intérieur ; de véritables garanties d’un habitat sain, sans moisissures, avec une isolation minérale protégée durablement et une température stable pour un agréable confort hiver comme été.

Enfin, l’alliance de la terre cuite (100 % naturelle) et la laine de roche (100 % minérale) de la gamme CLIMAmur® possède un réel pouvoir en matière de confort acoustique,

pour un habitat sain, confortable et paisible.

CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

Une mise en œuvre facile qui fait rimer légèreté et compétitivité. Ces briques CLIMAmur® rectifiées à tessons allégés et perforations verticales, s’avèrent d’une manutention facile avec des poids de seulement 17,1 kg pour l’épaisseur 42 cm, 14,7 kg pour l’épaisseur 36 cm et 12,1 kg pour l’épaisseur 30 cm.

Un atout chantier contre la pénibilité qu’apprécieront les maçons : en effet, CLIMAmur® s’avère beaucoup moins lourde que les autres briques ou parpaings.

Cette nouvelle génération de briques à Isolation Thermique Répartie Porotherm s’accompagne également d’une offre complète d’accessoires, afin de garantir une isolation au top des performances (planelles, coffres de volets roulants, poteaux linteaux-chaînages, arases, demi-briques...).

CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

3 questions à...

... à José Martoran P-DG d’Arcade, Cabinet d’ingénierie immobilière de Ban-Saint-Martin (57)

Vous construisez chaque année une dizaine de maisons individuelles, vous êtes sollicités pour des extensions/ rénovations et de l’immobilier tertiaire. Quel est le point commun de vos réalisations ?

De la construction de notre première maison en briques Monomur® en 1998, jusqu’à la construction en 2013 de 3 maisons en briques CLIMAmur®, Arcade a toujours fait confiance aux innovations Wienerberger. Cette expertise nous a spécialisés dans les constructions de qualité supérieure, basse consommation ou passives.

Quelles sont les caractéristiques de CLIMAmur® qui “parlent” aux constructeurs et aux propriétaires ? Ceux qui mettent en œuvre sont séduits par cette brique, beaucoup moins lourde et moins épaisse qu’une brique Monomur® de 42,5 tout en offrant 20 % d’isolation en plus.

Elle présente aussi l’avantage de diminuer l’emprise au sol du bâti, pour offrir un meilleur investissement en termes d’habitabilité. Les occupants eux, sont séduits à la fois par les performances énergétiques et par le confort de vie largement supérieur apporté par cette brique.

D’une part CLIMAmur® climatise naturellement l’habitat grâce à l’inertie des murs qui emmagasinent la chaleur et la redistribuent gratuitement.

D’autre part, en apportant une isolation naturelle et en réduisant les ponts thermiques, les briques font baisser significativement les consommations d’énergie pour atteindre facilement des performances BBC ou passives.

Choisir CLIMAmur®, est-ce construire durable ?

Assurément ! D’abord, pour son respect de l’environnement, puisque cette brique répond à toutes les exigences thermiques, et que ses caractéristiques apportent de vrais plus : une bonne étanchéité à l’air grâce au plâtrage des murs, une réduction des ponts thermiques grâce aux alvéoles qui forment des compartiments très utiles au passage des fils électriques... Autant de qualités qui augmentent la performance finale du projet, jusqu’à l’énergie positive.

Quand nous avons l’occasion de montrer un projet en phase de construction - lorsque la brique est encore visible - nous marquons des points de confiance vis-à-vis des futurs propriétaires. C’est très rassurant un bâti de cette épaisseur, des alvéoles remplies d’isolant naturel, des finitions de cette qualité et au final, une maison qui respire, qui ne rejette aucun COV, qui ne génère aucune moisissure ! En alliant confort durable et performances très exigeantes, nous réussissons à construire des maisons faites pour durer longtemps.

CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

... à Brigitte Vu Enseignante à l’Université technologique de Belfort-Montbéliard, gérante de la société Batireco-BBC, experte en efficacité énergétique des bâtiments

Comment avez-vous comparé les avantages des différents matériaux constructifs ? Avec mon bureau d’études thermiques Batireco, nous avons réalisé une trentaine de maisons labellisées BBC Effinergie dans toute la France et instrumenté une dizaine d’entre-elles pour disposer de données réelles et comparer les avantages de chaque système constructif. Après analyse de ces résultats, je conseille fortement la brique de structure isolante.

Expliquez-nous ses atouts en termes de confort et de santé ?

L’énorme avantage de la brique à isolation répartie réside dans l’absence de condensation à l’intérieur du mur, ce qui garantit un air intérieur sain et repousse les risques de pathologies ou d’allergies liées à la qualité de l’air intérieur. De plus, avec la laine de roche intégrée à CLIMAmur®, la qualité et la stabilité de cet isolant sont garanties dans le temps car l’eau liée à la condensation ne stagne pas à l’intérieur du mur.

Autre atout majeur associé à la terre cuite et à la laine de roche, la perméance à la vapeur d’eau accumulée séchera naturellement au retour de températures plus élevées, évitant toute stagnation de points de rosée et d’humidité dans les murs. Le taux d’humidité est ainsi maintenu à son niveau de confort idéal...

Parler de climatiseur naturel est vraiment approprié puisqu’on observe réellement plus de 4°C de moins dans une maison en briques par fortes chaleurs que dans une maison traditionnelle en parpaing ! Ce phénomène est lié au déphasage thermique, c’est-à-dire le temps mis par la chaleur pour pénétrer à l’intérieur.

Ce temps est estimé entre 8 et 14 h pour une brique (la nuit quand il est possible d’aérer, la température intérieure de la maison sera redescendue et il n’y aura de fait pas de surchauffe d’été), alors qu’il lui suffira de 4 h pour traverser un parpaing et surchauffer l’intérieur de la maison en pleine journée.

Selon vous, le confort d’usage d’une maison doit l’emporter au moment de choisir un matériau ? Le budget constructif a bien sûr son importance, mais avec CLIMAmur®, les futurs propriétaires font le meilleur choix pour combiner de réelles économies d’énergies, un très bon confort et une qualité de l’air intérieur optimale ! Si on ajoute à cela le gain de temps de mise en œuvre en Maçonnerie Roulée®, l’absence d’isolation rapportée et les économies d’énergie, il n’y a pas à hésiter !

CLIMAmur®, 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

Partager cet article

Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 07:52
2ème édition du concours «La Tuile Terre Cuite Architendance »

2ème édition du concours «La Tuile Terre Cuite Architendance »

Destiné aux architectes, les industriels de la terre cuite lancent la nouvelle édition du concours «La Tuile Terre Cuite Architendance ».

De l’audace, encore de l’audace... C’est le défi tout à fait contemporain lancé aux architectes par les industriels de la tuile terre cuite réunis au sein de la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques), pour la 2ème édition de leur concours «La Tuile Terre Cuite Architendance », en partenariat avec le RMA (Réseau des Maisons d’Architecture).

«Nous souhaitons que les projets proposés par les architectes expriment toute leur créativité dans la manière d’intégrer la tuile terre cuite, en toiture et en façade » explique Pierre Jonnard, Président du GIE Tuile Terre Cuite à la FFTB. « Avec des formes variées et des couleurs toujours plus innovantes – du sable aux teintes ardoisées déclinées sur tous les tons, du mat au brillant en passant par l’irisé... - la tuile terre cuite est le seul matériau de couverture à pouvoir offrir une telle personnalisation des bâtiments, tout en leur apportant un rendu résolument moderne et élégant ».

Le seul impératif est de présenter une réalisation de moins de 3 ans ou en cours d’achèvement, et valorisant la tuile terre cuite soit en couverture, soit en couverture et façade. Les architectes (incrits à l’orde des architectes) peuvent soumettre leurs dossiers dans l’une ou plusieurs des 3 catégories proposées :

- maison/logement individuel,

- habitat collectif

- ou bâtiment tertiaire.

Des trophées remis aux « 24h d’architecture » le 17 octobre 2014 à Marseille

Créé en 2012 à la faveur d’un partenariat avec le RMA (Réseau des Maisons d’Architecture), le concours La Tuile Terre Cuite Architendance a vu le jour en même temps que les « 24h d’architecture », évènement biennal du RMA destiné à éveiller le désir d’architecture chez tous les acteurs du cadre de vie. Les lauréats seront désignés par un jury présidé par Cloud de Grandpré Président du RMA.

Si la première édition s’est déroulée à la Manufacture des Tabacs de Strasbourg, la deuxième édition, au cours de laquelle seront remis les 7 Grands Prix 2014, se tiendra à la Friche de Belle de Mai à Marseille.

Cette année, les projets récompensés feront l’objet d’une médiatisation particulière, notamment dans la revue Terre d’Architecture, sur les différents sites internet et réseaux sociaux de la filière ainsi que dans toute sa communication média.

La percée de la tuile terre cuite dans les réalisations architecturales contemporaines

La première édition du concours La Tuile Terre Cuite Architendance avait remporté un vif succès auprès des architectes avec près de 120 dossiers inscrits dans les différentes catégories, 24 nominés et 7 Grands Prix décernés.

« Ce concours valorise la tuile terre cuite dans des constructions très contemporaines, de plus en plus en bardage sur les façades et pas seulement en toiture et surtout souligne l’apport de ce matériau naturel dans des constructions écologiques. »

La créativité récompensée : les nouvelles approches des Grands Prix 2012

L’ATELIER JEAN GOUZY (83) choisit, pour une maison individuelle à Ollouillles, une tuile canale traditionnelle dans une couleur inhabituelle, tabac brun, pour fondre la villa dans son environnement naturel et en écho à la couleur de la terre.

K’nL LAPERRELLE KOSCIELSKI (68) réalise à Ribeauvillé des maisons individuelles groupées avec une continuité de ligne pure entre la toiture et la façade grâce à des pièces spécifiques inventées par les fabricants de tuiles terre cuite pour les angles.

Jean-Yves ARRIVETZ (69) répond à des normes de constructions dantesques dans un parc naturel protégé, , pour la Villa Maddalena en Sardaigne, avec de la tuile canal de la région utilisée dans des variations de roses et de gris, dans un aspect vielli pré-patiné, et contenue dans un cadre métallique de rive qui cache l’épaisseur de la terre cuite pour former un écrin.

L’Agence COLDEFY & ASSOCIES (59) joue avec une tuile terre cuite plate qui recouvre la totalité des bâtiments (murs et toiture) des 42 logements sociaux d’Hellemmes, dans une mosaïque d’anthracite et gris, mat et brillant, qui reflète la lumière (cf photo).

ARC.AME (75) invente à Ecquevilly une autre forme de langage architectural pour 32 logements sociaux en utilisant la même enveloppe de terre cuite pour la toiture et la façade, avec la prouesse d’une tonalité identique de brun foncé pour les tuiles du toit que pour les bardeaux de façade (obtenue grâce à la même cuisson).

L’ATELIER SENECHAL-AUCLAIR (71) réussit à intégrer un restaurant scolaire contemporain dans le vieux bourg de Givry, en répondant aux toitures environnantes par une toiture de tuiles terre cuite d’un rouge veilli, également utilisé en bardage vertical sur les murs.

Inscriptions avant le 31 juillet, et remise des dossiers avant le 31 août 2014

Sur www.latuileterrecuite.com ou auprès de la FFTB, 15 rue Letellier, 75015 Paris

Partager cet article

Repost0
18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 07:54
Journée consacrée aux matériaux de construction à base de chanvre jeudi 27 mars 2014

Journée consacrée aux matériaux de construction à base de chanvre jeudi 27 mars 2014

De 9 h 00 à 17 h 30 à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville

Cette rencontre organisée par la DRIEA, Direction régionale et interdépartementale de l’Equipement et de l’Aménagement d’Ile-de-France et Construire en Chanvre s’adresse principalement aux maîtres d'ouvrage et maîtres d’oeuvre qui souhaitent découvrir ces matériaux et bénéficier d'un premier bilan de leur utilisation.

Les matériaux de construction à base de chanvre restent encore mal connus des maîtres d'ouvrage et maîtres d’œuvre bien qu'ils soient utilisés depuis plus de 20 ans dans la construction et que leurs performances et caractéristiques leur permettent de répondre aux enjeux énergétiques et environnementaux actuels.

Sur la base de ce constat, la DRIEA a confié à l’association Construire en Chanvre (association fédératrice des acteurs de la filière chanvre construction française) une étude pour qualifier les différents usages des matériaux de construction à base de chanvre dans la construction et évaluer l’acceptabilité de ces matériaux par les différents acteur du secteur de la construction en Ile-de-France.

Programme :

9 h 00 - Accueil Café

9 h 30 - La filière chanvre : (Construire en Chanvre, Interchanvre et Arene). Présentation de la filière francilienne, entreprises et maître d’œuvre, et des potentialités de productions de matériaux biosourcés de la région.

11 h 00 - Performances techniques et réglementation : (CEREMA et Construction & Bioressources) Les propriétés thermiques, acoustiques, mécaniques et environnementales des matériaux de construction à base de chanvre. Les règles de construction et l’assurabilité de ces matériaux.

12 h 00 - Déjeuner

13 h 20 - Le chanvre dans la construction neuve : Conclusions de l’enquête menées auprès de différents prescripteurs (Mo et Moe) sur l'utilisation du chanvre dans la construction.

Présentation de trois opérations de construction récentes.

15 h 40 - Le chanvre dans la réhabilitation : Présentation d'une opération de réhabilitation suivie d’une table ronde sur la réhabilitation de bâtiments anciens avec des matériaux à base de chanvre.

17 h 30 – Clôture

Inscription

Inscription obligatoire (dans la limite des places disponibles) avant le 21 mars 2014 par simple mail à l'adresse suivante :

dbd.sbdec.driea-if@developpement-durable.gouv.fr

Contact : Tél. 01.40.61.82.19

Accès

École nationale d'architecture de Paris Belleville

60, boulevard de la Villette, Paris 19 e.

Métro:

- Ligne 2 - Stations : Colonel Fabien ou Belleville

- Ligne 11 - Station : Belleville

Partager cet article

Repost0
15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 07:52
Le Bois, la Brique et la Pierre constituent des matériaux de construction durables pour la plupart des maîtres d’œuvre européens…

Le Bois, la Brique et la Pierre constituent des matériaux de construction durables pour la plupart des maîtres d’œuvre européens…

Le bois, la briques et la pierre sont souvent considérés comme les produits de façade les plus durables

Les briques donnent l'image convaincante qu'elles sont le produit de façade le plus durable. Le bois est également perçu comme étant le produit le plus durable au Royaume-Uni, mais ce matériau renvoie l'image inverse en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Ce sont quelques-unes des conclusions du rapport du Baromètre européen de l'architecture du 3e trimestre 2013, étude trimestrielle réalisée auprès de 1 600 architectes dans huit pays européens. Les architectes européens ont un rôle d'indicateur de tendance clé dans les activités de construction.Cette étude est réalisée par Arch-Vision quatre fois par an en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en Pologne. En dehors des indicateurs prévoyant les volumes de construction en Europe, un sujet spécifique est mis en évidence chaque trimestre. Le thème du 3e trimestre 2013 étant : “La durabilité”.

Lorsqu'on demande aux architectes les matériaux / produits de façade les plus durables et les moins durables, trois matériaux s'avèrent être cités comme les plus durables : les briques, le bois et la pierre. Il faut noter que les architectes remettent rarement en cause la durabilité des briques. Ces produits sont associés à une image de durabilité, en particulier dans les pays comme l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas et la Belgique.

On ne peut toutefois pas en dire de même à propos du bois : en France, aux Pays-Bas et en Belgique, les architectes semblent avoir des opinions divergentes. Le bois est qualifié à la fois de matériau le plus durable et le moins durable. Il en va de même pour le béton en France (désigné comme le plus durable par 13 % des architectes français, tandis que 10 % perçoivent le béton comme étant le matériau le moins durable).

En général, le béton et les panneaux de façade (composites ou stratifiés à haute pression) se retrouvent souvent parmi les matériaux et les produits les moins durables, un aspect qui doit être pris en compte par les fabricants de ces produits.

Dans un secteur où l'importance de la durabilité ne cesse de croître et dans lequel plus de deux tiers des architectes se montrent proactifs en ce qui concerne la durabilité et spécifient des produits durables, l'image des produits est importante. Il y aura toujours des aspects relatifs à la durabilité des produits qui seront ou pourraient être remis en cause ; mais l'image négative d'un ensemble de produits pourrait à l'avenir être préjudiciable à ces produits et même les amener à être complètement ignorés par un certain groupe d'architectes. Plus un produit reste perçu comme n'étant pas durable, plus il faudra de temps pour redorer son image.

Le Bois, la Brique et la Pierre constituent des matériaux de construction durables pour la plupart des maîtres d’œuvre européens…

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Materiaux Architecte Bois structure Brique Pierre
10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 06:52

M6A1_Nicolas-Borel_1.jpgLES FAÇADES EN MARBRE AUX MILLE ET UNE FACETTES DE LA NOUVELLE UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT !

Expert historique de la façade et inventeur de la vêture, VETISOL signe une nouvelle référence de taille, avec la conception d’un bardage de marbre sur les 4.500 m2 de façade de la nouvelle Université Diderot... Connu des architectes pour ses solutions de haute qualité aux nombreuses possibilités créatives, et reconnu des poseurs pour ses réponses simples et rapides de mise en œuvre, c’est tout naturellement que VETISOL a été sélectionné pour ce chantier d’envergure. Découverte de cette belle réalisation rendue possible par la mise en place de plus de 13.000 dalles déclinées en 2 teintes issues de 2 variantes (Arena et Classique) de la gamme VETISOL CRISTO, où chaque élément a été conçu sur mesure...

UN CHANTIER COMPLEXE POUR CETTE “UNIVERSITÉ OUVERTE SUR LA VILLE”

Né en 2009, ce projet d’extension de l’Université de Paris Diderot vise à accueillir l’unité de formation et de recherches de mathématiques et informatiques, soit 1.988 étudiants et 820 enseignants-chercheurs. Plus qu’un simple bâtiment universitaire, ce projet nommé M6A-1, comprend également un complexe sportif partagé avec la ville, une bibliothèque de recherche, un amphithéâtre et des logements, mais aussi 166 places de parking et un tunnel de raccordement au réseau ferré... Un ensemble complexe, où les difficultés liées à l’ampleur de la structure, aux flux et ouvertures à valoriser, à la gestion des vibrations du TGV et aux impératifs du calendrier scolaire, font de ce projet un vrai challenge !

Relevé avec brio par l’ensemble des corps intervenants, en concertation avec le cabinet DPLG et Udicité, ce défi a donné naissance en 2012 à un impressionnant bâtiment orienté autour d’un socle monolithique sur lequel s’implantent 8 étages (montés en up and down) en superstructures et 3 niveaux de sous-sol. La salle de sport inscrite dans le socle du projet s’ouvre sur la rue, la bibliothèque positionnée en loggia au sommet du bâtiment flirte avec la lumière... tandis que la totalité des espaces intérieurs, affranchie de toute contrainte constructive, s’avère modulable et évolutive, garantie d’une construction pérenne et adaptable aux besoins futurs...

Le tout, habillé d’une façade monolithique et rayonnante, « qui crée une vibration subtile de jour comme de nuit », souligne l’architecte Jean-Baptiste Lacoudre.

UNE FAÇADE UNIQUE AUX MILLE ET UNE FACETTES !

Pour cette façade rayonnante, VETISOL a été consulté dès l’origine du projet par l’architecte ayant de fortes exigences esthétiques couplées à un impératif : « bénéficier de pièces d’angle en U et en L. » Dès juillet 2009, une maquette réalisée pour la maîtrise d’œuvre associait deux solutions : CRISTO Arena (1) et CRISTO Classique (2).

(1)Cristo-arena-blanco.jpg

 

(2)Cristo-classique-opale.jpg

Solution utilisable, au choix, en vêtage ou en bardage, la gamme CRISTO propose des parements en marbre reconstitué à l’utilisation et aux bénéfices identiques à la pierre naturelle. Disponibles en formats 300 x 300 à 900 x 1.500 mm pour des épaisseurs de 14 à 30 mm, ces éléments assurent une résistance au feu exemplaire (M1) due à la très faible présence de liants organiques (< 7%), un classement aux chocs de Q1 à Q4 selon les formats et bénéficie de plus d’Avis Techniques (bardage et vétâge).

Avec ses 21 teintes (teintées dans la masse), ses 4 finitions (mat, polie, bouchardée ou silken), ses chants polis et ses pièces d’angles permettant des finitions parfaites, la gamme CRISTO ouvre le champ aux créations les plus esthétiques... Sélectionnées ici en blanco (collection arena) et opale (collection classique), cette mixité des teintes offre de subtiles nuances, pour un rendu des plus naturels, exprimant à merveille la pureté du marbre.

Cette possibilité offerte par VETISOL de mixer différentes solutions (matériaux, couleurs, etc.) issues de ses gammes sur une même façade, grâce à des systèmes de fixation uniques, a permis, une nouvelle fois, de répondre aux besoins créatifs de l’architecte.

Ce système de fixation, VETIRAIL apporte l’avantage d’une mise en œuvre rapide et simple, sans colle, garantissant à l’entreprise applicatrice une importante compétitivité.

M6A1_Nicolas-Borel_062.jpg

Un projet permis par le soutien indéfectible de l’architecte Jean-Baptiste Lacoudre

« L’université est un lieu d’échanges, de rencontres, d’études, qui établit avec le site une relation harmonieuse et interactive. Dans un objectif de sobriété et d’évidence, notre revendication était d’installer l’immeuble tel un “monolithe” stable, serein, ouvert sur la ville, la façade en exprimant toute la force. Cette matérialité se reflète dans une modénature d’assemblage de lits de pierres, selon un appareillage à bâton rompu, avec deux teintes presque similaires des plaques de vêture CRISTO. La façade est une vibration, un bruissement chromatique autour du “Blanc” mat, brillant, pluriel. L’appareillage du bardage VETISOL selon un assemblage de 3 lits de hauteurs différents et de plusieurs longueurs de composants évite ainsi l’effet “carrelage” et laisse la place au bénéfice de la matérialité d’une façade minérale. »

« Le volume de l’université s’identifie à un “monolithe” perméable, avec de grandes loggias striées de brise-soleil, une multitude de jeux de couleurs des stores, et un subtil appareillage des parements de façade, associant modernité et intemporalité. »

 

Informations chantier :

PPP (Partenariat Public Privé)

Maître d’ouvrage : Udicité (Vinci)

Pose : GTM / Les compagnons marbriers

Maitrise d’œuvre : Jean-Baptiste Lacoudre et Anne Since, architectes DPLG

Paysagiste : SLG Paysage / BET : SETEC / Acousticien : AVLS / Descripteur : AE75 / Coloriste : Pascale Hanrot

Performance Environnementale : THPE 2005 (20 %)

Surface SHON : 15.300 m2 (+ 4.200 m2 de parking)

Coût : 40 M€ HT

Durée : 24 mois

Livraison : septembre 2012

 

JB LACOUDRE ARCHITECTURE

Après avoir mené plusieurs opérations chez Renzo Piano dans les années 80, Jean- Baptiste Lacoudre, exerce en libéral depuis 1987 puis crée l’agence JB LACOUDRE ARCHITECTURE à Paris en 1994. Il remporte de nombreux concours (siège de l’Agence de l’eau à Douai, siège de la CPAM à Tourcoing, 3 fois de suite lauréat du PAN, trois bâtiments industriels au Technocentre Renault, etc.). Depuis 1990, il développe son activité dans les domaines de l’enseignement supérieur, et affirme dès 1999 son expérience dans les bâtiments à hautes technologies. L’agence livre en 2012, l’ENSTA sur le plateau de Saclay, l’UFR de l’Université Diderot à Paris, les bureaux de la Batellerie sur la Seine, ainsi que d’importants entrepôts de logistique sur la Base aérienne d’Évreux. Plusieurs projets en études ou début de chantier consolident ce processus avec la construction des bâtiments VBCI pour l’Armée de Terre à Nîmes ou une consultation pour un campus Universitaire en Île-de-France.

M6A1_Nicolas-Borel_.jpg

 

Crédits photographiques : © Nicolas Borel

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Materiaux
28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 06:46

Une-Mate-riauthe-que-nomade-sur-le-Grand-Est.jpgUne Matériauthèque nomade sur le Grand-Est…

Ce vendredi 28 juin 2013, le Pôle Aménagement de la Maison en Alsace (PAMA) et l’Institut Technologique Forêt, Cellulose, Bois-Construction, Ameublement (FCBA) inaugurent la Matériauthèque mobile. La Matériauthèque stationnera à la Maison de la Région durant un mois avant de démarrer une tournée des Entreprises et pôles d’activités dans le Grand- Est.

La Matériauthèque est portée par l’Association La Matériauthèque Grand-Est créée spécifiquement pour la réalisation de ce nouveau concept et pour permettre le développement de projets inédits et exemplaires dans le secteur des matériaux d’aménagement.

La Matériauthèque Grand-Est et l’Association éponyme porteuse de projet, sont le fruit d’une étroite collaboration entre le Pôle Aménagement de la Maison en Alsace (PAMA) et l’Institut Technologique Forêt, Cellulose, Bois-Construction, Ameublement (FCBA) dont le siège est basé à Paris.

Depuis sa création en septembre 2012, L’Association est soutenue par la Région Alsace, l’Union Européenne et le Comité professionnel de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement et du Bois (CODIFAB).

La Matériauthèque s’inspire de l’Innovathèque, une bibliothèque des innovations créée à Paris à destination des professionnels, lancée en 2001 par l’Institut Technologique FCBA, aujourd’hui reconnue en France et à l’étranger.

En Alsace, l’Association la Matériauthèque Grand-Est lance son propre centre technologique de ressources itinérant, la Matériauthèque mobile, présentant les nouveaux matériaux, systèmes et process, tout en assurant l’accompagnement des professionnels de tous secteurs vers la conception et le développement de leurs futurs «produits».

La Matériauthèque touche un très large public en raison du réseau particulièrement dense de professionnels qui oeuvrent dans le monde de l’équipement, du concept à la réalisation et de la diversité de ces métiers qui concernent à la fois l’habitat mais également le bureau, l’avion, le train, l’automobile... :

- Les fournisseurs et les transformateurs de matériaux

- Les professions créatives : architectes, architectes d’intérieur, designers

- Les écoles : ingénierie, design, architecture

- Le monde de la recherche

 Une-Mate-riauthe-que-nomade-sur-le-Grand-Est1.jpg

Une vitrine physique

La Matériauthèque se présente comme une bibliothèque, à vocation itinérante, destinée aux bassins d’emploi. Elle recense les matériaux les plus innovants et les plus performants sur le marché. Observer, manipuler, toucher, ce ne sont pas moins de 2000 références matériaux mis à la portée des professionnels. La Matériauthèque est constituée dans son ensemble de 10 structures mobiles qui facilitent le transport.

Une offre de services

A chaque étape, l’Association offre la possibilité d’une mise en lumière par l’organisation d’une conférence, d’une exposition, d’un cycle de formation et de conseils actifs.

Une vitrine virtuelle

La base de données sera également accessible via le web, elle fournira les informations techniques précises relatives aux propriétés mécaniques et de mise en forme.

Un véritable outil de travail, la Matériauthèque se veut être un levier d’innovation, de performance, de réactivité et de compétitivité pour les métiers de l’aménagement intérieurs et extérieurs.

La Matériauthèque permet aux entreprises, designers et architectes de toujours être au fait des nouveautés et de les inclure dans la réflexion autour des futurs produits : elle incite les professionnels à innover.

Ce centre de ressources offre une réelle approche d’expertise, fiable et à la pointe des technologies. Ses objectifs sont multiples :

- Faire connaître la diversité des matériaux

- Être au fait de l’actualité et des enjeux de ce domaine

- Permettre l’identification des matériaux les plus adaptés aux besoins

- Assurer le lien avec les producteurs de ces matériaux

- Accompagner les entreprises dans leurs projets (par exemple : intégrer le matériau choisi dans les process, assurer la transformation ou la pose, qualifier la pertinence, effectuer les tests de certification ou de comportement.)

- Etablir un suivi et assurer un retour d’expérience sur l’évolution et les détournements d’usage

- Permettre et favoriser la rencontre entre industriels, experts, universités, autour de la thématique du matériau.

- Sensibiliser aux matériaux éco-responsables

Les familles de matériaux présentés :

Les matières naturelles : bois et dérivés, cellulose, matières céréalières*...

Les textiles : filé de fibres, fils métalliques, fibres synthétiques*...

Les matériaux métalliques : aciers, alliages d’aluminium*...

Les polymères : polymères de synthèse, biopolymères*...

Les composites : composite bois-plastique*...

* Liste non exhaustive

Une-Mate-riauthe-que-nomade-sur-le-Grand-Est2.jpg

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Materiaux
12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 07:52

Graphe-ne.jpg1 milliard d'euros pour le projet phare de recherche Graphène

Le projet Graphène a été retenu le 28 janvier 2013 par la Commission européenne comme l'un des deux premiers « FET Flagships » lancés à ce jour : d'une ampleur sans précédent, ces projets phare européens de recherche devraient bénéficier chacun d'une dotation d'un milliard d'euros au cours des dix prochaines années. L'objectif de ce projet est de développer les applications du graphène, et plus largement de la famille des matériaux bidimensionnels, de révolutionner ainsi de nombreuses industries et de générer à la fois croissance économique et emploi en Europe. La France sera, par le volume des activités de recherche conduites, le premier contributeur scientifique du projet durant sa phase de lancement.

Le graphène fait l'objet de toutes les attentions depuis les expériences capitales réalisées sur ce nouveau matériau il y a moins de dix ans et qui ont valu le Prix Nobel de physique 2010 à Andre Geim et Kostya Novoselov de l'Université de Manchester. Cristal bidimensionnel d'un seul plan atomique de carbone, le graphène possède des propriétés extraordinaires, notamment électriques (plus conducteur que le cuivre) et mécaniques (100 à 300 fois plus résistant à la rupture que l'acier) ; il est de plus imperméable à tous les gaz.

Les technologies à base de graphène permettent d'envisager à court terme des applications comme de nouveaux produits électroniques à la fois rapides, flexibles et résistants comme le papier électronique, et des dispositifs de communication enroulables. À plus long terme, elles pourraient déboucher sur des applications révolutionnaires dans le domaine médical, comme des rétines artificielles. Les systèmes électroniques et optiques rapides, l'électronique flexible, les composants légers et les batteries avancées comptent parmi les plus importantes applications potentielles de ce cristal. Permettre le développement de ces applications, en Europe, sera l'objectif du projet Graphène : les recherches menées iront de la production des matériaux, aux composants et à l'intégration des systèmes, et cibleront un certain nombre d'objectifs spécifiques exploitant les propriétés uniques de ce cristal.

A l'issue d'un processus de sélection de deux années, le projet Graphène a été retenu par la Commission européenne parmi trente-cinq projets initialement en compétition. Il est mené par un consortium de 74 partenaires académiques et industriels issus de 17 pays. Il réunit ainsi 126 groupes de recherche et disposera d'un budget initial de 54 millions d'euros sur 30 mois. Le projet est coordonné par le Professeur Jari Kinaret, de l'Université de technologie de Chalmers à Gothenburg, en Suède. Le Professeur, Jari Kinaret conduira les activités de recherche conjointement avec les responsables des quinze axes du projet : onze axes scientifiques et technologiques (Matériaux – Santé et environnement – Recherche fondamentale sur le graphène et les matériaux bidimensionnels (au-delà du graphène) – Electronique haute-fréquence – Optoélectronique – Spintronique – Capteurs – Electronique flexible – Applications à l'énergie – Nanocomposites – Technologies de production) et 4 axes associés à la gestion du projet et à l'innovation.

L'équipe dirigeante sera assistée par un conseil consultatif d'orientation stratégique composé notamment de quatre Prix Nobel de Physique (Andre Geim (Royaume-Uni), Albert Fert (France), Klaus von Klitzing (Allemagne) et Kostya Novoselov (Royaume-Uni)) et des représentants d'industriels majeurs, Nokia (Finlande) et Airbus (France).

Durant cette première phase, le projet Graphène se concentrera sur les domaines des communications, en particulier les Technologies de l'information et de la Communication (TIC) et l'étude des propriétés physiques de transport, sur les applications associées à l'énergie et sur les capteurs. À l'issue des trente mois de cette phase de montée en puissance, le projet atteindra sa maturité et inclura de nombreux nouveaux groupes et activités pour atteindre ses ambitions. La nouvelle structure du projet sera définie lors des discussions relatives au programme de recherche Horizon 2020 de l'Union européenne. Son financement devrait alors s'étaler sur dix ans et atteindre le milliard d'euros de budget consolidé.

Graphe-ne1.jpeg

La France premier partenaire du projet

Avec 14,1 % du budget attribué, la France, au travers de ses équipes de recherche publique et industrielle, se situe au premier rang des pays partenaires pour la phase de lancement du projet, par le volume des recherches conduites. Le partenariat français implique les équipes de quinze laboratoires représentés légalement par le CNRS, le CEA, l'Université de Strasbourg, l'Université Lille 1 Sciences et Technologies et Thales.

La France est impliquée dans l'ensemble des 11 programmes de travail. Elle fournit le coordinateur de l'axe Energie (Etienne Quesnel, du CEA-Liten), et le coordinateur adjoint de l'axe Santé et Environnement (Alberto Bianco, du CNRS).

Quinze laboratoires français sont impliqués dans le consortium Graphène :

- Le Laboratoire d'étude des microstructures (CNRS/Onera) - L'Institut Néel (CNRS) - Le Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses (CNRS) - L'Unité mixte de physique CNRS-Thales - Le laboratoire Pierre Aigrain (CNRS/ENS Paris/Université Pierre et Marie Curie/Université Paris Denis Diderot/Collège de France) - L'Institut de minéralogie et de physique des milieux condensés (Université Pierre et Marie Curie/CNRS/IRD) - Le Centre interuniversitaire de recherche et d'ingénierie des matériaux (Université Toulouse 3 Paul Sabatier/CNRS/INP Toulouse) - L'Institut d'électronique, de microélectronique et de nanotechnologie (Université Lille-1/CNRS/Université de Valenciennes/ISEN de Lille) - L'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Université de Strasbourg) - Le Laboratoire d'écologie fonctionnelle et environnement (CNRS/Université de Toulouse 3 Paul Sabatier/INP de Toulouse/INRA) - L'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Université de Strasbourg/CNRS) - Le CEA-List - Le CEA-INAC - Le CEA-Liten - Thales Research & Technology (Thales).

Annick Loiseau, du Laboratoire d'étude des microstructures (CNRS/Onera), missionnée par le CNRS, représente la France dans le réseau de contacts nationaux, qui réunit les scientifiques fortement impliqués dans la thématique et dans l'élaboration du projet.

Graphene-600.jpeg

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Materiaux
Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU -