LA PETITE MAISON DE COUTURE ANNA RUOHONEN SE PARE D’UNE NOUVELLE ROBE

Située dans le 14^ème arrondissement de Paris, au 227 du Boulevard Raspail, la petite maison de couture Anna Ruohonen a ouvert sa première boutique parisienne de semi-couture.

Le bâtiment qui abrite la Petite Maison de Couture est une maison de ville, rénovée de fond en comble comme une tour miniature par l’architecte renommé Pekka Littow qui a vécu ce projet de création architecturale comme une opportunité rare dans une ville aussi dense et figée que Paris.

Né en 1959 en Finlande, Pekka Littow est diplômé de l'école d'architecture d'Oulu, où il crée sa première agence. Il s'installe ensuite à Paris en association avec Sophie Cabanes. En 2001, leur bâtiment de bureaux à Rambouillet est nominé au prix de la Première Œuvre.

La petite maison de couture vue comme une tour miniature de 7 étages

Tout en verticalité, avec 23m2 d'emprise au sol, la Petite Maison de Couture possède une densité urbaine exceptionnelle, sans toutefois ne rien concéder à la qualité de vie intérieure.

Les deux premiers étages sont dévolus à des espaces de showrooms et de vente. Les deux suivants abritent les locaux de production. Aux derniers étages se trouvent l'atelier, la cuisine et la terrasse, par laquelle on accède à la toiture, pensée comme un petit jardin à part entière.

La circulation s'effectue par une succession d'escaliers à volées droites qui libèrent l'espace intérieur. Articulée autour des espaces de travail, cette circulation génère un parcours architectural des plus originaux.

Les 3 étages supérieurs ont été conçus de telle façon qu'ils puissent être facilement reconvertis dans le futur pour un usage résidentiel. Dans cette option, le bâtiment pourra former un ensemble habitat-lieu de travail pour une famille à la manière d'une maison de ville.

Le bâtiment est en étroite correspondance avec les postulats d’Anna Ruohonen – une conception et une fabrication locales de vêtements de qualité, éthiques et écologiques – pour jouer un rôle fort dans le marketing et la vente des produits.

La forme en prisme de la maison et les bow-windows exacerbent la transparence de la façade et repoussent les limites du bâtiment sur la rue, afin de rehausser la visibilité de la marque et communiquer son parti-pris idéologique. Les vitrines dévoilent ainsi aux passants les différentes étapes du processus de conception, de fabrication et de commercialisation.

Le bardage de l'enveloppe externe est réalisé en cassettes zinc pré-patiné brun rouge. La surface mate du zinc génère un contraste par rapport à la brillance du verre et de l'acier inox des oriels.

Le développement durable est également un enjeu primordial : l’architecte, fort de sa culture finlandaise, a voulu investir dans la qualité et la durabilité corollaires à la maîtrise de la consommation et à la lutte contre le gaspillage.

La situation de la maison accessible à tous les modes de transports urbains, la marche et le vélo est mise en exergue et joue la carte du déplacement éco-responsable !

Le privilège, pour la gestion des fluides et des réseaux, a été donné à des systèmes simples, peu coûteux et efficaces, loin de la surconsommation technologique. Par exemple, la ventilation à l'intérieur du bâtiment s'effectue de manière naturelle, sans climatisation.

Il n'y a pas d'ascenseur, mais des réservations dans les murs pour un éventuel monte-escalier et dans les dalles pour le passage d'un treuil.

«Anna Ruohonen est finlandaise, je le suis aussi et nous vivons à Paris depuis longtemps. En imaginant le projet, je réfléchissais à l’identité nationale d’un peuple... Le bâtiment représente, bien évidemment, la culture finlandaise à Paris. La Petite maison de Couture raconte finalement à sa manière l’histoire de la rencontre de la culture nordique avec Paris.» Pekka Littow 

Sticks : micro-crèches temporaires…

Une proposition conceptuelle sur les besoins naissants de place dans les lieux de la petite enfance à Paris et en milieu urbains. Pour répondre à la demande et à la réalisation de crèches classiques, les architectes Caroline Djuric et Mirco Tardio proposent donc Sticks, des micro-crèches en bois temporaires.

@ Djuric et Mirco Tardio

Sticks est un concept de micro-crèches temporaires en série pouvant être montées pour une période maximum de six ans et abriter jusqu’à douze enfants. L’idée est née face au constat du besoin croissant de places dans les lieux de la petite enfance à Paris et dans les milieux urbains.

Construite entièrement en bois, avec des matériaux naturels, sans émissions de substances nocives et équipée des dernières technologies en matière de développement durable et bioclimatique, la crèche Sticks peut être produite en série et à bas coût.

Sa conception a été pensée afin de contourner le processus classique et complexe de décisions, avec une logique financière et technique abouties 'clé en main' et d’éviter, via un permis temporaire de six ans, les fatalités règlementaires qui peuvent brider ce type de projet. 

 @ Djuric et Mirco Tardio

A partir d’une simple analyse socio-urbaine, il est possible de constater que les jardins et parcs publics urbains parisiens, placés de manière assez uniforme dans l’intramuros, ont un fonctionnement par plages horaires régulières avec des courbes d’affluence complémentaires à celles du fonctionnement des crèches.

A ce titre, nous avons imaginé d’installer 'Sticks' dans les jardins et parcs publics parisiens, au sein de leurs espaces inutilisés à l’instar de ronds-points ou d’espaces résiduels.

Pour cela, la Ville devrait mettre à disposition, pour une période limitée dans le temps, 100m² du sol de ces parcs.

Ainsi, la crèche-kiosque sera installée en peu de temps car la construction bois sérialisée en atelier permet un chantier propre et rapide et ne nécessitant que peu d’adaptations, d’ailleurs réversibles, du site.

Les enfants pourront donc profiter de ces espaces verts situés à proximité de chez eux durant les heures creuses.

Bref, 'Sticks' est un système intelligent conçu pour faire rapidement face à la demande dans l’attente de la réalisation de crèches classiques et pour permettre aux enfants de profiter d’un environnement qualitatif et inutilisé pendant la journée.

Caroline Djuric et Mirco Tardio

@ Djuric et Mirco Tardio

Quand la couleur définit nos humeurs…et nos meubles !

Jaune, orange, vert, ces principales couleurs sont les tendances actuelles, mobiliers, électroménagers, services de la table, …

A l’opposé du noir et blanc, ces trois couleurs vives monopolisent les faveurs et les goûts actuels. Vent d’optimisme, elles apportent l’expression d’une joie de vie, et suscitent nos regards jusqu’à influencer nos réactions.En ces temps actuels ou la morosité s'immisce et tente de gagner du terrain, ces couleurs portent un message universel. Mélange culturel, associations d’idées, d’exotisme, d’illusion, contemporaine, rafraîchissante, vitaminée, végétale…pour voir la vie en couleurs ....

Elles évoquent tout ceci et encore bien plus. Ce trio gagnant s’invite partout. Bon pour le Moral…jusqu’à l'été ...

Vive les couleurs !

Panorama de quelques objets insolites, haut en couleur !

Verts comme la nature

Zak !Designs offre une large gamme de produits destinés à l’art de la table ou bien de la cuisine, et donne de la force et de la profondeur à ces couleurs…

Zak !designs

Clin d’œil au petit déjeuner sur l’herbe avec ce coussin feuillu, de Maisons du monde

Maisons du Monde

XL BOOM offre un fauteuil à tendance Inside/outside, accueillant à souhait, il bénéficie d’un design remarquable, une invitation à taper dans la Ball Chair

XL BOOM

Look rétro et couleur flashy pour cet appareil, urilisation en solo ou en duo pour un thé perso...

brandt

Orange comme la passion

Grâce à cette machine rectangulaire de couleur pop, un petit espresso 100% italien fait à partir de café moulu. Malgré sa petite taille, cette cafetière design solo peut préparer plus d'une dizaine de cafés. Idéale pour les petites cuisines vitaminées.

fratelliguzzini 

Inquiétante cette table ou déjantée ? Recouverte d’une tête de mort psychédélique, ornée d’un semainier de prières et d’incantations de la Santa Muerte mexicaine, les incrustations et marqueteries sont réalisées avec des coquillages d’œuf et de nacre et cela a un prix !

laqsters 

Le confort d’un canapé d’angle associé au design des lignes épurées

Boconcept

Drôle de lampe réalisé à partir de Washi, papier fabriqué à partir d’écorce de mûrier

Sentou

Jaune comme le soleil

Difficile de savoir si vous vous laisserez séduire par ce siège trompe-l’œil aux mensurations de rêve, pour où contre ? Osé

cerisesurladeco

Pas de panique, ces taches de peinture cachent, en fait, une étagère, l’étagère Painty.

lachaiselongue

Tendance vichy, pour ce véritable gobelet froissé en porcelaine, sa matière 100 % naturelle, le gobelet n’absorbe ni graisse, ni odeur, ni bactérie,… Le gobelet qui préserve la pureté des saveurs.

revol-porcelaine

A toute épreuve, cette radio composé d’une gomme protectrice. Conçue pour la salle de bain en toute sécurité. De plus la recherche des stations et des fréquences s’effectue par la manipulation de l’antenne.

atylia

Cheval Blanc, vin d’exception, pour un nouveau Chais d’excellence …

Il existe dans le monde des vins d’exception. Cheval Blanc en est un. Son terroir unique d’une grande complexité géologique conjugue une histoire très ancienne remontant au quaternaire et aux sédiments de l’Isle toute proche. Ce terroir mosaïque est construit d’argile, de sable et de graves. La proportion inhabituelle de Cabernet franc, associé au Merlot donne à Cheval Blanc une signature unique et intemporelle qui produit un vin dont la capacité est d’être bon à tout âge. Cette association subtile, cette complémentarité parfaite, confère à Cheval Blanc sa touche si particulière, faite de puissance et d’élégance. En l’évoquant, on parle parfois d’art absolu. Propriété d’un seul tenant depuis 1871, où il trouve sa configuration définitive, Cheval Blanc obtient en 1954 le classement de premier Grand Cru classé « A », distinction suprême confirmée depuis à chaque décennie. En 1998, Bernard Arnault et le Baron Frère acquièrent la propriété, insufflent au domaine une vitalité nouvelle. Ils confirment Pierre Lurton à la direction du Château. Celui-ci continue à préserver l’identité du cru et son style, en inscrivant résolument Cheval Blanc dans une conscience environnementale et écologique exigeante. Chaque geste est pesé, réfléchi. La technologie ne dicte jamais la conduite des hommes dont le savoir-faire s’appuie sur l’histoire, la tradition, la compétence, le talent. Les deux lignées de cépages, Merlot et Cabernet franc complantent ainsi les parcelles entretenues comme un jardin japonais. On peut, à propos de Cheval Blanc, légitimement parler de Haute-Culture. Lorsque le Baron Frère et Bernard Arnault décident de doter la propriété de nouveaux chais, ils aspirent à l’excellence et à l’inédit. La vinification de Cheval Blanc est affaire de tradition, en phase avec une volonté pérenne de tendre vers l’harmonie et l’équilibre. Gestion parcellaire et respect des rythmes de la vigne. Adaptation permanente à la nature du raisin. Souci du geste, pensé, mesuré, réfléchi. Le programme prend en compte la spécificité parcellaire de l’exploitation, sa haute exigence et le respect de la nature. Mais ils veulent aussi une œuvre qui anticipe l’avenir. Tout en s’intégrant dans un paysage historique puisque Saint-Émilion est classé au Patrimoine de l’UNESCO. Autant dire que le cahier des charges exigeait une rare conjugaison de talents et constituait un défi.

Premier Pritzker Prize français (1994), Christian de Portzamparc considère que la vérité de l’espace ne peut faire abstraction de l’empreinte du temps. Quant à la relation harmonieuse entre « le dedans et le dehors », elle l’a toujours inspiré. Au cœur du vignoble, le « chai sous la colline » apparaît d’abord comme un promontoire dans le prolongement du château, un soulèvement du sol, porté par des voiles de béton vers la lumière et le ciel.

De ce belvédère qui semble flotter, l’œil embrasse l’étendue des vignes et saisit l’histoire millénaire de ce paysage. Colline ou jardin suspendu flottant au-dessus des vignes ? Ce qui confère au site une grâce, c’est un discret porte à faux suggérant un équilibre de balancier, c’est la géométrie des surfaces incurvées et leur matière vivante de béton moulé d’un blanc assourdi, c’est l’atmosphère unique née de la lumière naturelle descendant du ciel à l’intérieur du cuvier, entre les galbes des grandes cuves de béton.

Ce refus de l’enfermement, qui pourtant prévaut en la matière, est une innovation remarquable : le « chai sous la colline » est un lieu de concentration, de méditation presque, mais pourtant il s'ouvre à ce qui l’entoure, étant perméable à la lumière du vignoble comme aux allées et venues des acteurs et des visiteurs.

Entre le dedans et le dehors, le chai est un lieu de transmutation et d’échanges humains. Enfin, la grâce naît de la volonté que l’on perçoit partout d’un accord parfait entre les lieux et leur destination. L'élégance vient probablement ainsi, nous sommes dans les ateliers d’un vin d’exception, les outils sublimés d’un travail de haute exigence et de talent.

Aucune ligne n’est ici gratuite, tout élément concourt à la perfection des gestes de ce travail et cela se sent. La technologie y est donc traitée pour ce qu’elle est : un ensemble d’outils nécessaires et non d’objets d’ostentation.

S’il y a 52 cuves, c’est pour respecter absolument la sélection parcellaire, elles sont en béton. S’il y a des murs moucharabieh, c’est pour faciliter une aération naturelle. Et si l’éclairage est mesuré, c’est qu’il ne vise guère à la théâtralité ou à la décoration. En réalité, tout a été pensé pour substituer des solutions économiques aux dispositifs énergivores. En vertu de quoi, ces chais sont l’un des très rares bâtiments de ce secteur d’activité qui soit certifié « haute qualité environnementale » (HQE) sur des critères forts exigeants concernant l’environnement, mais aussi la nature des matériaux employés, la gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets, la maîtrise hygrométrique, le confort acoustique, visuel, olfactif, et aussi le bien-être des personnes qui y travaillent.

Apparaît ainsi la vision toute neuve d’un site et d’une longue tradition. Avec de l’audace, beaucoup de talent et une sensualité rendue visible, Cheval Blanc se projette dans l’avenir.

Le projet, dès sa conception, a tenu compte des exigences environnementales. Après évaluation de la qualité environnementale, le bâtiment obtient des résultats supérieurs à ceux indispensables pour obtenir une certification « HQE » (Haute qualité environnementale).

Relation du bâtiment avec son environnement immédiat : L’aménagement de la parcelle a été étudié pour une intégration optimale dans le paysage, mais également pour ne pas modifier les qualités écologiques du site. Il s’agit donc d’une prolongation harmonieuse des bâtiments existants. Pour cela, la hauteur de la toiture du chai est la plus basse possible.

Gestion de l’énergie : Le bâtiment possède des équipements performants permettant une optimisation de la consommation d’électricité. De plus, le bâtiment utilise des pompes à chaleur pour le système de chauffage et de refroidissement. Les pompes à chaleur font partie des énergies renouvelables.

Gestion de l’eau : L’utilisation des eaux de pluies au sein du bâtiment, ainsi que l’utilisation de l’eau de la nappe disponible sur la parcelle, permette de réduire considérablement les besoins en eau potable. Cela permet également d’optimiser la gestion des eaux pluviales.

Confort hygrothermique : La conception architecturale a pris en compte le confort hygrothermique. Par ailleurs, le bâtiment possède une très bonne inertie qui permet d’obtenir un bon confort d’hiver et d’été et cela en minimisant les zones isolées.

Confort visuel : Toutes les pièces à occupation permanente sont dotées de surfaces vitrées. Cela pour optimiser l’éclairage naturel. Les bureaux sont situés dans la partie nord pour éviter un éventuel éblouissement. Le confort lumineux pour le reste du bâtiment a été étudié pour apporter une sensation agréable aux visiteurs et utilisateurs.

Le nouveau chai en quelques chiffres

Orientation : Est-Ouest.

Longueur : 75 mètres.

Largeur : 35 mètres.

Hauteur : 8,60 mètres.

Superficie totale : 5 500m2.

Le cuvier de 1 100m2 accueille 52 cuves pour « coller des parcellaires ». Le chai à barriques de 1 300m2 peut accueillir 850 barriques au sol.

Les 52 cuves correspondent aux parcelles (un peu plus, car il n’y a pas autant de parcelles). Les cuves ont été dessinées par Christian de Portzamparc et spécialement réalisées selon la taille de chaque parcelle, il y a donc eu 52 moules pour les 52 cuves. Elles sont en béton et rien qu'en béton, pas de plastique à l’intérieur, juste un système de contrôle de température très simple. La fabrication des cuves est italienne.

Le béton des chais a été coulé sur place, 40 cm d’épaisseur sans rien au milieu, ni isolant ni rien, mais les 40 cm assurent une isolation thermique impeccable. Pas d'élément préfabriqué importé.

Le système de ventilation est ultra simple, passe par les murs en moucharabié, diffusent doucement et du coup ne dessèchent pas le bois des barriques ni le vin, of course.

L’éclairage de travail du cuvier utilise des iodures. Un gaz qui chauffe, pour éclairer un très grand volume, avec une hauteur sous plafond de 6.50m.

Pour l’étude technique, une fois Cheval Blanc ayant défini son cahier des charges, la consigne était de ne surtout pas s’assurer le concours d'un bureau d’études spécialisé dans le vin ou les chais, car du coup, tout le monde dans le milieu viti-vinocole a le même process.

Cheval Blanc a innové en se posant simplement les questions et en y répondant tout aussi simplement. Voilà pourquoi ces chais ne ressemblent à aucun autre.

En fait, il n' y a rien de spécial, tout est fait comme il y a 100 ans, et c' est ça que Pierre voulait, rien qui ressemble à une laiterie, qu'on ne voie surtout pas la technique, ni les tuyaux, ni les câbles, c'est ce qu'abritent les murs moucharabiés. Le leitmotiv étant que le vin se fait dans la vigne pas dans les chais.

Les cuves d'une petite contenance permettent au chef de culture d’apprendre son terroir en fonction de la réaction de chaque cuve pendant la vinification. C'est une analyse ultra fine du terroir magique de Cheval Blanc et de ses réactions qu'il va pouvoir faire maintenant.

Le chai

Au sous-sol comme dans une crypte, le chai à barriques de 1 300m2 peut accueillir 850 barriques au sol.

La climatisation, la ventilation est « cachée » derrière des moucharabiés de briques blondes.

Des suspensions en forme de tube fluo dotées d’une coque en polycarbonate éclairent l’intérieur du chai. L’électronique est incluse à l’intérieur de la coque. Le tout a été redessiné par Christian de Portzamparc à partir de d’éléments existants. Ce sont des pièces uniques qui n’existent pas dans le commerce. De plus, elles ne chauffent pas.

Un lieu de sérénité et de méditation où s’accomplit le lent et mystérieux travail de l’élevage.

Une grande salle de dégustation telle une tour de contrôle domine le cuvier. La table géante a été spécialement dessinée par Christian de Portzamparc. Les murs sont tapissés de cuir.

Un lieu unique, une « salle verte » où tout a été prévu pour « reconditionner » les bouteilles de vieux millésimes (changer le bouchon, refaire les niveaux) en présence du client s’il le souhaite.

« Le toit-terrasse du nouveau chai de Château Cheval Blanc est un jardin suspendu, la « colline heureuse », qui ondule au-dessus du nouveau chai. Ce “jardin” d’apparat en belvédère sur le vignoble est un toit terrasse ensemencé de graminées sauvages et de fleurs bleutées rehaussées de lignes d’arbustes. La “colline heureuse”, est un paysage spontané, comme la crinière du cheval blanc, en contraste avec l’ordonnancement martial du prestigieux vignoble. La deuxième phase de l’aménagement paysager comportera des parterres et de broderies ainsi qu’un bois de chêne et ses tapis de bulbes.

Cheval Blanc souhaitait la réalisation d’un jardin suspendu qui fasse corps avec le projet architectural. La complicité et la collaboration de longue date des deux créateurs ont pu fournir une réponse esthétique et novatrice.

L’aménagement paysager vient compléter le parti pris architectural qui vise à recentrer l’intérêt du vignoble sur le château en faisant la part belle au végétal, raison d’être du Domaine.

De loin, on perçoit très vite la silhouette du futur chai qui fait écho à l’allée - superbe - de cèdres et séquoias menant au château. Derrière émerge l’onde souple à double courbure du projet architectural qui constitue un évènement géographique en soi. Une «colline heureuse», se lovant dans l’amplitude des plissés du terroir, l’architecture se fait paysage pour en célébrer la culture.

Arrivé en pied de chai dont les façades courbes servent de supports aux futures divagations de vignes vierges grimpantes, un escalier invite le visiteur à gravir la colline. Montée toute en promesses, on accède sur à un promontoire en bois, au milieu d’une prairie suspendue qui propose un point de vue panoramique sur les trente sept hectares du vignoble de Cheval Blanc.

Des vignes, impeccablement peignées, à perte de vue. En contraste avec ce tapis à motif unique d’un pied de vigne répété à l’infini, la prairie est constituée d’une profusion d’espèces d’une “crinière” de graminées, vivaces et annuelles blanches, jaunes et bleues. Ce sont plus de cinquante variétés différentes qui colonisent le toit terrasse du chai. Quelques arbustes disposés librement accentuent cette impression d’une friche laissée à elle-même tout en prolongeant les frondaisons du parc sud. »

L’éco design à travers la ligne Roset…

Si ligne Roset a soufflé ses 150 bougies en 2010, l’occasion de présenter cette société de fabrication de meubles personnalisés reste révélatrice d’une réussite qui ne doit rien au hasard. Consécration d’un projet familial conduite aujourd’hui par la quatrième génération de Roset, les frères Pierre et Michel Roset, rejoints depuis peu par leurs fils Antoine et Olivier. Seul ‘‘éditeur-fabricant-distributeur’’ de mobilier haut de gamme français, Ligne Roset est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux de l’ameublement contemporain, présent dans 71 pays.

Son projet d’entreprise est fondé sur la qualité de fabrication et l’innovation à tous niveaux : savoir-faire artisanal et techniques d’industrialisation de pointe, recherche créative et esthétique permanente, maîtrise de la commercialisation par des magasins en propre et un réseau de distribution fidélisé, développement précoce à l’international dès les années 60, pratique environnementale initiée dans les années 70, communication constante auprès du grand public avec des campagnes souvent innovantes et remarquées (Grand Prix APPM en 2004)

L’artisanat du bois :

A l’instar des plus belles entreprises légendaires du luxe international, l’histoire de Ligne Roset s’enracine dans le patrimoine artisanal français. Antoine Roset (1841-1893), arrière-grand-père des dirigeants actuels Pierre et Michel Roset, est le premier de la lignée. Garçon de café originaire de Cruseilles en Haute-Savoie, attiré par les magnifiques forêts de hêtres du Bugey, il décide de tenter sa chance à 19 ans en venant s’installer à Oussiat près de Pont d’Ain où il monte en 1860 une petite fabrique de cannes pour ombrelles. Pour se développer, il achète en 1892 une propriété à Montagnieu (Ain) et installe des roues à aubes sur la rivière La Brivaz pour débiter son bois. Il emploie alors une trentaine de salariés. Mais, à la fin du XIXe siècle, les femmes abandonnent l’ombrelle. Du coup, Antoine Roset décide de reconvertir ses tours à bois pour concevoir des pieds et barreaux de chaises et passe rapidement à la fabrication de chaises complètes : un signe du destin !

A sa mort en 1893, sa femme, Marie-Victorine (1854-1923) succède à son mari à la tête de l’entreprise familiale avant de transmettre le relais dans les années 1910 à leur fils Emile Roset (1882-1946).

Jusque dans les années 30, les ‘‘Etablissements Veuve A. Roset’’ fabriquent ainsi des chaises à colonnades, des sièges cannés et des sièges de style. En 1936, Roset produit ses premiers sièges tapissés, principalement en cuir.

Emile Roset décède en 1946 des suites d'un accident sur la route de Belley. Son fils Jean Roset (1920-1999), le petit-fils d’Antoine s’adapte et dans le contexte de la reconstruction d’après-guerre, l’entreprise, qui compte alors une cinquantaine d’employés, prend vite une tournure industrielle en se développant dans le mobilier pour collectivités. C’est l’âge d’or des marchés publics. La maison Roset fabrique du mobilier moderne d’inspiration scandinave pour les grands organismes sociaux, les collèges et lycées, les hospices civils, les centres universitaires, les maisons de retraite. Si le matériau de prédilection reste le hêtre, peu cher et facile à usiner, Roset utilise aussi des bois précieux comme l’acajou ou le palissandre et innove en y associant du métal et même du plastique. Roset meuble ainsi les universités à Paris, Grenoble, Chambéry..., les amphithéâtres de l’INSA de Lyon, ou encore la Cité universitaire d’Antony près de Paris qui accueille les premiers couples d’étudiants.

Lits, chaises, tables... la conception se fait déjà en collaboration avec des architectes et le créneau du « contract business » reste très porteur jusqu’aux années 60. Transformée en société anonyme en 1956, l’entreprise Roset naît véritablement au contemporain de création dès 1965.

La création & l’innovation

Jean Roset voit dans l’explosion créative des années 70 l’opportunité de pérenniser son entreprise en réorientant l’activité sur la clientèle privée. Passionné par le contemporain, il commence à travailler avec des designers, comme Michel Ducaroy, jeune diplômé des Beaux-Arts de Lyon, créateur en 1973 du siège-coussin Togo, véritable icône du design vendu à 1,2 millions d’exemplaires et dont le succès est toujours d’actualité. Claire Brétécher illustrera de nombreux dessins de ses « Frustrés » vautrés dans des Togo... Roset est alors perçue comme une marque non conventionnelle, voire subversive. Jacques Séguéla signera aussi une campagne publicitaire pour la marque avec une femme assise en tailleur sur un canapé Roset, en train d’écosser des petits pois : l’image de la ménagère moderne. 1973 est une année décisive puisque c’est aussi celle de la fondation officielle de la marque Ligne Roset. L’investissement sur la création sera la première intuition qui mènera l’entreprise au succès.

Aujourd’hui, Ligne Roset collabore avec plus de 70 créateurs de tous pays et tous horizons, designers débutants sortis de l’école ou stars mondiales confirmées. La seconde ? L’ambition de faire de Ligne Roset une vraie marque, forte d’un réseau de distribution à son enseigne. Une véritable innovation dans le marché du meuble de l’époque ! Les premiers magasins à l’enseigne Ligne Roset ouvriront à partir de 1973. Le choix de l’exportation sera la troisième intuition fondatrice et pionnière avec la première implantation en Allemagne dès 1967. Aujourd’hui, l’international représente 60% de l’activité et les magasins Ligne Roset sont présents dans toutes les plus grandes métropoles du monde.

Un art de vivre international

En 150 ans, la marque Ligne Roset est devenue le symbole d’une élégance de vie, l’empreinte d’un luxe signé des plus grands talents du design contemporain à travers le monde. Le premier éditeur-fabricant-distributeur de mobilier contemporain français décline aujourd’hui tout un art de vivre dans une collection complète de sièges, de meubles, d’objets déco, de luminaires, de tapis, de tissus...

Un univers à part, où certains produits, comme le Togo, appartiennent désormais à la légende du design du XXème siècle. Où chaque produit a été pensé par son créateur pour faire du bien autant à l’œil qu’à l’âme. Chez Ligne Roset, l’ouverture d’esprit est une stratégie d’entreprise, la créativité une philosophie, l’anticonformisme une politique, la curiosité intellectuelle un trait de caractère. Pour Michel Roset, industrie et culture peuvent faire bon ménage : “ Un siège ou un meuble Ligne Roset, c’est toujours plus que du bois et de la mousse. ” Les stars du design contemporain l’ont bien compris, des frères Bouroullec (sièges Facett) à Pierre Paulin, qui a choisi la firme française pour éditer ses dernières créations (fauteuil Anneau...), rééditer son bureau CM 141, sa chaise T.V., ou éditer pour la première fois afin de les mettre à disposition du grand public les sièges Pumpkin, directement inspirés de ceux qu’il avait dessinés en 1971 pour le Palais de l’Elysée sous Georges Pompidou.

L’hasard ?

Est-ce un hasard si Ligne Roset, habituée des grands prix de design, est l’une des seules marques mondiales, tous secteurs d’activité confondus, à avoir remporté le très convoité « Red Dot Award : Best of the Best » plusieurs fois : pour Facett (Ronan et Erwan Bouroullec) en 2005, pour Moël (Inga Sempé) en 2007, pour Confluences (Philippe Nigro) en 2009. L’avalanche de distinctions accordées à Confluences est d’ailleurs exceptionnelle : quatre prix en Allemagne, un prix en France, un prix en Italie et un prix aux Etats-Unis puisqu’en novembre 2009, le prestigieux Chicago Athenaeum Museum of Architecture & Design a récompensé Confluences de son prix « Good design ».

De même, le magazine anglais international de tendances Wallpaper, après avoir distingué de son Design Award le modèle Facett en 2005, vient tout juste d’attribuer à nouveau cette récompense à Ligne Roset pour la table Stump de Pierre Charpin.

Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose" de Cinna de Corneille

De grands noms en 2011 pour Ligne Roset :

Inga Sempé

‘‘Ce qui m’intéresse, ce ne sont pas les hôtels de luxe mais la vie de tous les jours.’’

LIT RUCHÉ

Inga Sempé récuse le design d’artifice et défend un design utile, ingénieux qui apporte des solutions élégantes à la vie de tous les jours. Ses créations associent souvent technique et légèreté, une combinaison réussie qui s’applique parfaitement à son canapé Ruché (2010) ainsi qu’au lit Ruché (2011).

Ruché associe ainsi pour Ligne Roset l’inhabituel et la tradition. L’inhabituel avec cette structure en bois massif, et la grande tradition : le matelassage, cœur de son savoir-faire. Ses montants longilignes et les ondulations de sa couette, forment un ensemble harmonieux de droites rigoureuses et de courbes moelleuses. Élancé et fin, le lit Ruché est aussi accueillant et moelleux. Son matelassage a été élaboré afin qu’il soit très confortable.

On peut s’adosser contre la tête de lit en tout confort. Si la tête de lit haute capitonnée et un couchage surélevé sont aujourd’hui devenus objet de tous les désirs en matière de literie de luxe, l’esthétique originale du lit Ruché en renouvelle totalement le genre, quelque peu banalisé à ce jour, par une approche très personnelle. Pour autant, les adeptes d’un couchage plus bas ne sont pas oubliés.

Jean Nouvel

‘‘Je suis un architecte-designer. Les objets sont les habitants de l’architecture.’’

SIMPLISSIMO

L’œuvre de Jean Nouvel s’inscrit dans la tradition des architectes penseurs et concepteurs d’univers de toutes dimensions. La reconnaissance de son œuvre architecturale lui valut en 2008 l’attribution du Pritzker Price, pour l’ensemble de ses réalisations parmi lesquelles se comptent notamment l’Institut du Monde Arabe, l’Opéra de Lyon, la Fondation Cartier, la cité Judiciaire à Nantes, la tour Dentsu à Tokyo, la tour Agbar à Barcelone, le Musée du Quai Branly, la salle symphonique de Copenhague... Jean Nouvel

Urbaniste, architecte, Jean Nouvel est aussi designer parce qu’il refuse les catégories : "il y a une discipline qui est de faire de l’architecture, c’est-à-dire, mettre certaines valeurs culturelles et de civilisation dans ce qui est produit, que ce soit un bâtiment, un meuble ou un jardin..."

Le travail de designer de Jean Nouvel s’est développé en parallèle et la plupart du temps en complément de ses créations architecturales, dans le but de concevoir des univers cohérents dans leurs moindres détails: on citera comme créations de référence, la gamme de mobiliers Less développée pour la Fondation Cartier, le siège Saint-James pour l’Hotel Saint-James, les fauteuils Elémentaires pour le Centre de Congrès de Tours, les sièges Mass pour CLMB-BDO.

En parallèle à l’atelier d’architecture AJN, Jean Nouvel a créé depuis 1995 JND, la société indépendante Jean Nouvel Design, en charge de projets d’architecture intérieure et de design. JND crée, développe et éventuellement édite des gammes d’objet et de mobiliers, parmi lesquels un service à café pour Alessi, l’étagère Graduate pour Molteni, plusieurs luminaires (Arana, Flying Surface) pour Troll, la table Grand Ecart pour Pallucco, la cloison Hook pour Methis et la table 1=2 pour Zeritalia.

En architecture intérieure, JND a réalisé le magasin H&M des Champs Elysées en 2010, la scénographie de l’exposition « Extreme Beauty » pour Dolce & Gabbana à Milan en 2009.

Jean Nouvel applique au design une démarche rigoureuse, cherchant pour chaque question posée à trouver l’objet "élémentaire" dont la forme finale corresponde à « l’essence » de l’idée, et qui par les techniques mises en œuvre s’impose aussi comme un objet de référence de notre époque.

" Je ne suis pas un designer » dit Jean Nouvel, « mais un architecte qui fait du design."

La première collaboration de Jean Nouvel avec Ligne Roset date de 1989, date à laquelle il a développé le canapé Profils. Révolutionnaire sur le plan technologique, Profils associait un piétement en aluminium sablé avec une assise et un dossier réglable en mousse polyuréthane moulée à froid. Il figure aux collections du Musée des arts déco de Cologne, du Design Museum de Londres et du Museum of ar t de Tel Aviv.

Un exemplaire en a été présenté au Centre Pompidou jusqu’en février 2010, à l’occasion de l’exposition consacrée aux 30 ans du VIA (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement). En 1990, il créait ensuite pour Ligne Roset les canapés, fauteuil et bridge Elémentaire ainsi que la collection Saint-James (bridge, chaise, pouf, bureau et coiffeuse). La collection Saint-James a été spécialement dessinée à l’époque pour équiper l’hôtel-restaurant étoilé du même nom à Bouliac, près de Bordeaux.

En 2011, Ligne Roset réédite les sièges Saint-James ainsi que le canapé et le bridge Elémentaire sous le nouveau nom de Simple Bridge. En outre, Ligne Roset édite une nouvelle collection de sièges baptisée Simplissimo.

Ronan & Erwan Bouroullec

“Une recherche basée sur la compréhension intime d’objets à la fois simples et intelligents, conçus de façon sensible.’’

PLOUM

"On a essayé de faire un canapé contemporain très confortable. Ploum est une forme vaste où l’ensemble du corps se pose sur une surface moelleuse et douce. Son assise est relativement basse, il semble organique. Peut-être que l’utilisation d’un tissu extensible est comme un parallèle symbolique à un mode de vie contemporain, où la souplesse d’usage et le confort nous semblent essentiels. On l’a imaginé comme un fruit mûr, voluptueux."

Telle a été l’intention de Ronan et Erwan Bouroullec désireux de prendre en compte les moments particuliers de la journée où chacun souhaite se détendre et aussi se retrouver avec les autres membres de la maison. Il est alors important que le plus grand confort du canapé permette la relaxation du corps, dans toutes les positions possibles, de la position assise traditionnelle à la position allongée. Le canapé 4 places propose aussi d’une manière très spécifique une forme en croissant qui tend à tourner les personnes les unes vers les autres, autour d’un centre commun.

Les canapés Ploum sont le fruit d’une recherche sur le confort. Celle-ci repose sur une combinaison particulière de deux matériaux : l’utilisation conjointe d’un revêtement stretch et d’une mousse hyper-souple. La combinaison de ces deux matériaux, associée à la réelle générosité des dimensions des canapés Ploum, offre un confort extrême et propose différentes postures au corps.

Jacques Ferrier

‘‘Intemporalité et sensualité : la poésie des choses utiles.’’

ALUCHAIR

L’architecte Jacques Ferrier s’est vu confier la conception et la réalisation du Pavillon France de l’Exposition universelle de Shanghai (mai-octobre 2010). Il a illustré son concept de la Ville Sensuelle en écho à la thématique générale "Better city, better life". Bâtiment prototype serti d’une fine résille de béton blanc en suspens au-dessus d’un miroir d’eau, le Pavillon France a été conçu comme un paysage construit, enveloppé d’un jardin intérieur vertical –réinterprétation contemporaine du jardin à la française. Jacques Ferrier prône à travers ces prouesses techniques et un parcours multisensoriel une vision humaniste et innovante de la ville : un urbanisme d’atmosphères et de matières aux frontières floues entre paysage et architecture.

Parmi les réalisations récentes de Jacques Ferrier : lycée français international de Pékin (projet lauréat), immeuble de bureaux à énergie positive à Grenoble (projet en cours), rénovation du Collège de France à Paris (projet en cours), Sulwashoo flagship store à Hong Kong (2009), siège social des Champagnes Heidsieck à Reims (2008),Musée de laVoile EricTabarly à Lorient (2008),Airbus Delivery Centre (2006).

Ligne Roset a fabriqué les 260 chaises Aluchair, dessinées par Jacques Ferrier et Pauline Marchetti pour équiper le Pavillon français de Shanghai et les édite depuis pour les mettre à la disposition du public.

Dans la lignée de Jean Prouvé, ils ont cherché à atteindre la justesse intemporelle des objets utiles. Leur conviction est que l’objet du quotidien est sensuel lorsqu’il est simple, familier, solide..Dans cette idée, ils ont pensé une chaise qui peut être utilisée tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Les proportions du piétement en inox et aluminium rassurent ; il supporte un jeu d’assises ajourées qui peuvent se revêtir d’une gamme de feutres de laine.

Chaise indoor / outdoor, elle associe des matériaux résistants à l’extérieur comme l’aluminium et l’inox pour son piétement et le plastique injecté pour sa coque assise-dossier. Nécessairement légère à déplacer, elle privilégie l’aluminium et le plastique, lui-même ajouré. Outre l’effet décoratif, cette coque ajourée procure une souplesse qui optimise le confort et permet l’évacuation de la pluie en usage outdoor. En usage intérieur, la coque peut s’habiller d’un feutre de laine qui se clipse aisément. Ici sensualité rime avec confort et bien-être.

Philippe Nigro

‘‘L’asymétrie, le décalage est un thème sur lequel j’aime beaucoup travailler.’’

PASSIO

Influencé par la prise de conscience écologique croissante et le besoin de se rapprocher de la nature, le mobilier se livre de plus en plus à un jeu d’intérieur-extérieur (tendance in/outdoor). Entre jardin d’hiver et vrai salon d’extérieur, les frontières deviennent poreuses : extérieur et intérieur se confondent.

La collection de sièges Passio, proposée par Philippe Nigro, a précisément cette vocation ambivalente : son dessin inventif lui permet d’équiper prioritairement salon, salle à manger ou cuisine mais, en option, un choix de matériaux adaptés lui permet aussi de prendre l’air de l’extérieur.

Philippe Nigro travaille depuis plusieurs années sur les thèmes des intersections, imbrications et assemblages. Il l’a brillamment démontré avec les canapés Confluences ou la table-pouf Inséparable.Il entrecroise ici cette recherche avec un autre principe déjà exploré sur le fauteuil Flax : la mise à jour de la structure du siège, carcasse fonctionnelle habituellement dissimulée, et qui devient au contraire son principal atout esthétique.

Quand Flax propose une structure en lattes de noyer massif courbées, celle de Passio explore le fil d’acier cintré (laqué noir indor / inox outdoor). Les lignes verticales du dossier du canapé Passio s’entrecroisent avec celles horizontales des accoudoirs, formant sur leurs deux espaces de rencontre un bel effet de tressage. L’ensemble de la structure dossier-accoudoirs dessine un jeu graphique très animé, combinant à la fois lignes horizontales, lignes verticales et entrelacs de lignes croisées. D’autant plus animé que les deux accoudoirs sont traités de façon asymétrique, le second étant plus large et plus haut que le premier.

La construction du fauteuil Passio explore une variante : il résulte de l’assemblage de deux accoudoirs-dossier, entrecroisant les lignes verticales de l’un avec les lignes horizontales de l’autre.

Un vaisseau à Cupertino pour Apple …

La commune de Cupertino située dans le comté de Santa Clara au sein de la Silicon Valley, est connue pour recouvrir sur ses terres le siège social de la socité d’Apple.

Du nom de Saint-Joseph de Cupertino, saint italien connu pour ses dons de lévitation.

La ville de Cupertino qui verra un nouvel envol avec celui d’Apple car Apple Inc a soumis une proposition de développement de leurs nouveaux campus d'Apple 2 sur une superficie de 175 hectares délimitée par l’Interstate -280 au sud, le chemin de Wolfe à l'ouest, chemin Homestead, au nord et nord-Tantau Avenue à l'est.

L’actuel campus devenant trop exigu pour accueillir les milliers d’employés d’Apple Inc. Eparpillés au sein de plusieurs sites, Apple a donc opté pour la réalisation d’un campus permettant d’accueillir tous les services du groupe.

L’acquisition d’un terrain de 70 hectares, notamment du site de Hewlett Pachard, et l’architecture proposée par Foster + Partners, dresse une proposition colossale en forme d’anneau et revêtue de verre. Un édifice monumental qui disposera de sa propre centrale électrique qui produira de l’énergie pour douze à treize milles personnes.

La proposition comprend:

- Un immeuble de bureaux de recherche et développement comprenant environ 853 400 m2 ;

- Un auditorium de 1000 Sièges ;

- Un centre de fitness d'entreprise;

- Un parc de 28 000 m2

- Installations de recherche comprenant environ 90 000 m2 ;

- Une centrale au gaz électrique pour les besoins en électricité

- Un parking de 4 600 véhicules, ainsi que de nombreuses places prévues pour les vélos.

Un nouveau vaisseau qui devrait atterrir en 2015. Le « vaisseau spatial » d'Apple a visiblement séduit les responsables de la municipalité de Cupertino qui ont accepté la proposition d'Apple. Gilbert Wong, le maire de la ville, a déclaré qu'il n'y avait aucune raison de dire non à Apple. Il faut bien sûr préciser qu'Apple est le plus gros contribuable de la ville de Cupertino.

Après l’avis favorable donné par la ville, l’équipe de Foster & Partners conduira la conception de cet édifice, tout de verre vêtue. La ventilation y sera naturelle et sera agrémentée par une empreinte énergétique et environnementale marquée la présence à 80 % de la nature et des arbres. Pas moins de 6 000 arbres seront plantés au cœur du bâtiment et ses environs.

En attendant l’approbation des permis de construire, une étude d’impact a été menée sur le trafic, le bruit, la pollution de l’air au cours de laquelle sera menée une commission d’enquête publique et initiée par la Commission de la planification et le Conseil municipal de Cupertino.

A Barcelone, El PobleNou fait sa mue avec le ‘’Media-Tic’’ au 22@Barcelona…

Le quartier de Poblenou à Barcelone fait donc sa mue d’un passé industriel au 20e siècle au 21^e siècle vers l’ère du numérique…Un bâtiment innovant qui allie des structures révolues avec de nouvelles technologies s’appropriant l’énergie du soleil.

L’agence d’architecture barcelonaise, Cloud9, vient de réaliser un bâtiment « mediatic »….

Situé au cœur au quartier El PobleNou, un quartier hautement symbolique puisqu’il fut l’un des sites industriels majeurs de la Catalogne. Le déclin de l’industrialisation a laissé de vastes friches sur cette cité du district Sant Marti. Ainsi Barcelone souhaite reconquérir ces friches en requalifiant parcelle par parcelle.

Barcelone a donc entrepris le réaménagement de cet ancien îlot industriel en tentant actuellement d’urbaniser une nouvelle zone 22@, un pôle tourné vers les technologies du numérique et l’information.

Au cœur de ce quartier ‘’numérique’’, un nouveau bâtiment est venu s’insérer, imaginé par l’agence Cloud9 et notamment par Ruiz-Geli, il allie à la fois architecture futuriste et réalisation avec des composants futuristes, une architecture numérique, et édifié avec des procédés innovants aux moyens du numérique.. Le « MEDIATIC », baptisé comme tel, a été conçu pour être à la pointe de ce nouvel agencement urbain barcelonais.

Cette nouvelle réalisation s’ouvre sur les nouvelles technologies actuelles et sur les principes d’une conception durable.

L’enveloppe du bâtiment a été réalisée en EFTE, éthylène tétrafluoroéthylène, un matériau semi-cristallin qui interagit selon le climat extérieur. Le bâtiment Média-TIC utilise un copolymère d'éthylène gonflables Fluoro Ethylene Tetra (ETFE), une peau qui régule à l’aide d’un capteur solaire automatique, l'éclairage numérique en fonction des changements des rayons du soleil pendant la journée. La «peau» est composée de différentes chambres à air en ETFE qui se dilatent ou se contractent en fonction des variations climatiques. Par ailleurs, le projet a intégré de nombreuses solutions d’énergies renouvelables, des panneaux photovoltaïques en terrasse, un dispositif de récupération des eaux de pluiviales.

Barcelone, ville bouillonnante en matière d’architecture urbaine, notamment par l’inspiration d’Antoni Gaudi qui se cultive année après année avec la réalisation de cathédrale Sagrada Familia, œuvre emblématique barcelonaise ou bien l’Eixample, un écrin contemporain de l’œuvre d’Ildefons Cerdà.

Ce nouvel édifice, aux dessins géométriques et parsemé de segmentations organiques, est recouvert d’une membrane ETFE sur un cadre de structure acier. Ces membranes ETFE interagissent en fonction de l’apport de la lumière naturelle et se gonflent ou se dégonflent à l’aide de capteurs solaires. Ainsi, en été la membrane agit comme écran solaire, et filtre à 85 % les rayons UV et l’émission de chaleur. En se gonflant, le filtre de la membrane, composé d’un mélange d’azote forme un brouillard qui bloque les rayons solaires et créé une ombre rafraîchissante. A l’inverse, en hiver, la membrane s’ouvre pour absorber cette fois-ci les rayons solaires, augmentant la transmission de la lumière et de la chaleur à l’intérieur de l’édifice. Une peau « anti-adhérente » qui signifie peu de moyens quant à son entretien, notamment pour le lavage extérieur.

La toiture du Médiatic est quant à elle parsemée de cellules photovoltaïques permettant la production d’électricité pour alimenter l’édifice. Un réseau d’eau secondaire a été réalisé, non potable, il servira à l’alimentation de la climatisation du bâtiment.

Commandée par le Consortium de la Zona Franca de Barcelone avec un budget de 28 millions d'euros, le bâtiment révolutionnaire dispose de nombreux capteurs d’indicateurs qui permettront aux architectes de veiller sur l'efficacité énergétique de l’édifice. Toiture photovoltaïque Le bâtiment Media-TIC, la peau en ETFE, et le refroidissement du district rend pratiquement nulle net, la réduction des émissions de carbone de 95%.

Le "Programme des Jeunes architectes , de moins de 35 ans", inaugure la collaboration entre le MAXXI MoMA.PS1 MoMA de New York.

Il s'agit d'une initiative partagée et promue par les deux musées - la conception d'une installation temporaire (durant l'été) installée dans l'espace ouvert du musée.

Le projet a deux objectifs principaux: fournir une étape importante et de caractère international pour les concepteurs sur leurs projets novateurs, une vitrine offerte par les musées pour un espace pour toutes les activités de plein air (danse, musique, performance) pendant les mois d'été, parallèlement aux activités régulières du Musée.

Brooklyn partenaires Interboro studio (armborst tobias, daniel d'oca, Théodore georgeen) a remporté en 2011 le programme de jeunes architectes pour leur conception, « Holding pattern » pour le PS1 MoMA et pour le MAXXI, le lauréat est l’architecte roumaine stARTT pour son projet WHATAMI

Pour sa 12e édition, « Young Architects Program » du MoMA et du MoMA PS1, les jeunes créateurs se sont vus offrir la possibilité de concevoir et de présenter des projets novateurs, pour une exposition temporaire qui comme chaque année doit exposer des concepts innovants, un concours annuel des appels à projets qui remettent en question le concept de l'installation, l'octroi d'une équipe afin de transformer l'espace cour extérieure du MoMA PS1 à New York. Un aménagement symbolique dans lequel est inclus un système ombragé pour la cour, des mobiliers urbains et d'espace aquatique. Par ailleurs, les architectes doivent aussi respecter les lignes directrices qui traitent des questions environnementales aussi bien dans l’approche conceptuelle que dans les phases du cycle de l’œuvre, sa construction, et sa déconstruction pour une fin de vie recyclée.

Le MoMA et le MoMA PS1 en partenariat avec une autre institution, le MAXXI à Rome, la première édition du Programme international des jeunes architectes. Les Partenaires ‘’Interboro’’ ont été choisis parmi cinq finalistes, ils ont été désigné pour la qualité de conception d’un paysage urbain temporaire destiné pour le « Warm Up 2011 » festival en séries de musique d'été au PS1 MoMA, concerts dans la cour extérieure.

Les Partenaires Interboro pour «Holding Pattern » ont aménagés la cour pour la composée d’une collection d'objets éclectiques, agrémentés de bancs, miroirs, tables de jeu, et des projecteurs, tous disposés sous un dais élégant et tendue constituée de cordes tendues entre le mur de PS1 MoMA au parapet dans la cour.

Cette création pour un espace de liberté, la conception intègre pour la première fois toute la cour du MoMA PS1sous une structure unique, tout en créant un environnement axé pour le public résonnant ainsi avec le festival Warm Up.

Une composante clé du thème le recyclage, les objets surplombant l'espace seront reversés à la communauté d’agglomération du quartier de Long Island à la fin de l'été. Les concepteurs ont réuni les entreprises locales et les organisations éducatives, les écoles secondaires, la bibliothèque du YMCA local, et un supermarché Bio afin de déterminer quelles composantes leur installation pourrait être utilisée par les organisations. L'intégration de ces objets qui pourront être ensuite utilisés par ces organisations est un moyen de renforcer les liens entre le PS1 MoMA à la communauté locale de Long Island City.

M. Bergdoll, directeur en Chef de la section architecture et de Design du PS1 MoMA, explique, « les matériaux simples qui transforment un espace pour créer une sorte de ‘’salon’’ public et une salle de jeux en plein air sont des marques de cette jeune entreprise de Brooklyn. Interboro est intéressée à créer des espaces élégants et sans prétention avec des matières communes. Leur travail représente la simplicité et reflète une certaine  modestie et un engagement en désaccord avec le luxe et ses complexes sous forme de synthèse qui a prévalu dans la ville ces dernières années. Avec quelques gestes, ils transforment des parties de la ville pour atteindre de nouvelles atmosphères temporaires et d’attirer de nouveaux partisans. »

Klaus Biesenbach, du MoMA PS1 directeur et conservateur en chef au, ajoute, « le MoMA PS1 est très heureux de l'architecture innovante proposé par Interboro, qui décrit la célèbre cour du MoMA PS1  comme un volume architectural, en particulier depuis le YAP 2011 l'ouverture coïncidera avec la très attendue ouverture de la nouvelle borne d'entrée du PS1 MoMA par Andrew Architectes Berman. »

Le lauréat WHATAMI stARTT pour le musée du MAXXI, a été sélectionné parmi cinq finalistes européens pour créer un espace événementiel novateur sur la place du « MAXXI ».

Le projet d’aménagement de la cour est basée par la conception d'un archipel de petites îles, d’une colline artificielle, de production de petits espaces verts dans le jardin.

La pente fonctionne comme un jardin, l'injection de «vert» dans le plateau en béton dans l'espace extérieur du musée, lui permet de servir de scène et / ou de parterre pour les concerts et autres événements, ou comme d’un espace pour de repos et de contempler le musée lui-même. Le paysage artificiel sera ponctué par l’implantation de grandes "plantes".

Les matériaux proposés pour l'installation impliquent un processus de recyclage, pour la fourniture des matériaux servant à la construction (paille, géo-textile, plastique) et du démantèlement de la "colline" (gazon, éclairage).

Le projet comprend la construction d'un archipel de collines artificielles, la création d'un petit espace vert sur la place du musée. Un jardin d'îles en face du MAXXI pour accueillir des concerts et des événements pour la saison estivale du musée, un lieu de repos est établi à partir duquel on pourra admirer la structure fluide MAXXI de l’œuvre de Zaha Hadid.

Ce paysage artificiel est également parsemé de fleurs géantes peuvent fournir de l'ombre au cours de la lumière du jour et le soir, mais aussi de l'eau et de la musique.

Pippo Ciorra, conservateur en chef de l'architecture à MAXXI, explique, « Nous sommes très heureux des résultats de ce programme pour trois raisons principales. Tout d'abord, la collaboration avec le MoMA s'est révélée aussi efficace et productif que nous l'espérions, nous permettant enfin un aperçu surprenant dans la recherche la plus récente en termes d'architecture, l'espace public, et le paysage. Deuxièmement, nous avons pu découvrir une qualité inattendue de réponses positives par les architectes italiens et européens de jeunes (moins de 35 ans) impliqués dans le projet, proposant tous de fascinantes propositions novatrices et bien développées. Troisièmement, nous sommes très heureux d’avoir sélectionné une proposition gagnante qui intègre une approche spécifique du MAXXI_aux questions de l'écologie, de recyclage, et de l'espace public. "

A PROPOS DE PARTENAIRES Interboro

Formé en 2002 par quatre diplômés de l'Université de Harvard Graduate School of Design, Interboro Partners est un bureau d'architectes et de d'urbanistes et New York qui travaillent ensemble pour améliorer l'environnement urbain avec des idées novatrices et à la conception expérimentale. Lauréat du « Prix de nouvelles pratiques," de l'AIA New York Chapter Architectural League des "Jeunes Architectes », et de nombreux concours d'idées, Interboro emploie des techniques d'analyse non conventionnelles mais informatrices.

Leurs projets sont en évolution constante, une architecture qui agit sur le monde, mais aussi comment elle est sollicitée par les particuliers, les institutions, les idées, des idéalisations et des objets.

A PROPOS DE stARTT

stARTT est le fruit de Simone Capra et Claudio Castaldo et a été fondée en 2008 pour enquêter sur les processus de transformation impliquant l'architecture et le territoire en général, la lutte contre la réalité du tissu productif italien. Les premiers projets visent à articuler la relation entre le paysage, la ville, les infrastructures, et le contexte historique et social.

HISTOIRE

Cette année marque le quatorzième été pendant lesquels le MoMA PS1 a accueilli une installation combinée d'architecture et de série d’exposition temporaire dédié au festival de musique en plein air, si ce n'est que la douzième année du Programme des jeunes architectes, puisqu’il a débuté en 2000, le projet inaugural était une installation architecturale créée en 1998 par un artiste autrichien collective, la gélatine. En 1999, Philip Johnson DJ Pavilion a célébré l'affiliation historique de MoMA PS1 et le MoMA. Les précédents lauréats du Programme des jeunes architectes sont SHoP / Sharples Holden Pasquarelli (2000), ROY (2001), William E. Massie (2002), Tom Wiscombe / LEVÉE (2003), nARCHITECTS (2004), Xefirotarch (2005), OBRA (2006), Ball-Nogues (2007), WORKac (2008), MOS (2009), et des objectifs solides - Liu Idenburg (2010) ..

Faith in Place récompense une mosquée tournée vers l'écologie...

Faith in Place, organisation américaine basée dans l’Illinois, à Chigago, réunit et collabore avec les chefs religieux à travers les questions environnementales afin de promouvoir avec les congrégations religieuses de cette région l’énergie propre. Elle regroupe toutes les organisations religieuses, chrétienne, juive, musulmane, hindoue, bouddhiste,…. L’organisation Faith in Place collabore avec tous les offices religieux en créant une coopérative autour du commerce équitable en générant à partir de chaque communauté religieuse soit un commerce « halal », « casher »,…

L’organisation a été crée en 1999 par le révérend Clare Butterfield.

Afin d'encourager la conception créative des édifices religieux à travers la réutilisation et la modification des structures existantes, l'organisation « Faith in place » décerne un prix aux concepteurs les plus créatifs en matières de durabilité, cette année les lauréats ont été les architectes Onat Oktem, Ziya Imren, Zeynep Oktem et Uri Tzarnotzky pour avoir conçu une Mosquée Verte.

Depuis la tradition ottomane les mosquées intègrent de nombreuses fonctions en plus d'être seulement un lieu de prière. L'équipe de ce projet a donc décidé de concevoir non seulement une mosquée mais un complexe religieux de diverses activités sociales et d'aide mutuelle.

Le complexe de la mosquée, composé de la mosquée bâtiment principal, une bibliothèque, d'une zone d’éducation et de salles de conférence, accompagnée d'une "cantine populaire", et renforce ainsi l'idée de partage, de réunion et de socialisation en tant que communauté, autour d’activités sociales et culturelles. De même la structure de la coupole symbolise la représentation de collecte de la mosquée avec ses unités structurelles qui composent l’enveloppe du dôme. Le complexe religieux  interagit non seulement comme un espace continu, mais par l’aspect confidentiel et respectueux pour ses utilisateurs. Les lieux de prière sont séparés du reste de l’édifice par les différents niveaux d'entrée.

Ces différents niveaux d’entrée permettent également le passage progressif d’un secteur à un autre secteur plus intime et enfin à des espaces privés du complexe.

La double peau de la mosquée crée une zone de tampon thermique entre le volume intérieur et l’espace extérieur. Ce système contribue également à réduire les nuisances sonores dans les lieux de prière. La régulation thermique, en hiver permet d’isoler les espaces contre le froid et à l’inverse en été, la zone tampon thermique crée une zone plus froide dans les volumes intérieurs.

Par ailleurs, les surfaces vitrées verticales créent une atmosphère spirituelle dans la zone de prière.

Comme la mosquée est située dans un climat humide continental, les concepteurs ont cherché à utiliser toutes les ressources naturelles dont la région dispose, de profiter de l'eau de pluie et des propriétés solaires de la région pour une utilisation durable. Les cellules solaires thermiques disposées sur les unités qui composent le dôme de la mosquée, serviront de support supplémentaires pour la production d'eau chaude sanitaire. Une toiture végétalisée arborera les toits de la bibliothèque, de la cantine, de la cuisine et des salles de conférence et contribuera à l'isolation du bâtiment, et à la qualité de l'air, réduisant ainsi l’effet d'îlot de chaleur.

Une mosquée nécessite plus d'eau que tout autre bâtiment religieux en raison des rituels d’ablutions avant la prière. Afin de réduire la consommation d'eau, le projet englobe plusieurs stratégies économes en énergie. L'eau de pluie et les eaux usées de l'ablution sont recueillis afin que l'eau puisse être réutilisée pour alimenter le potager avec un rendement élevé au goutte à goutte via un système d'irrigation.

Les concepteurs ont intégré des toilettes à faible débit, évitant tout gaspillage inutile de la ressource en eau. Le dispositif de récupération d’eau possède un système de filtration permettant de le réintroduire dans le circuit sanitaire des toilettes. En ce qui concerne les matériaux choisis pour la construction, l'équipe du projet intègre des matériaux à contenu recyclé. Selon le MRN Wisconsin "environ 28% des déchets, entrant dans le flux de déchets solides municipaux et de la démolition des déchets de construction dont la plupart sont recyclables ou réutilisables".

L'utilisation de matériaux locaux pour la construction et l'aménagement intérieur minimise l'énergie dépensée pour le transport contribuant ainsi à l'objectif de viabilité du projet tout en favorisant le développement de l'industrie locale.

Cassina i maestri, collection de maître….

L’Italie a fourni d’illustre designer, avec son salon international du mobilier ou « Fiera Milano » , rendez-vous annuel, né il y a près de cinquante ans et n’ayant pas d’équivalent dans le monde est le festival par excellence celui en comparaison du Festival de cannes pour l’art cinématographique…

Une histoire en plusieurs actes sur l’Italie et le design. Tout d’abord une table tricolore, vert, blanc, rouge, les couleurs du drapeau italien, inspirée de la table Sansone, créée en 1980 par Gaetano Pesce et très connue des amateurs de design. Puis à Giuseppe Garibaldi, héros de l’Unité italienne, acquise de haute lutte en 1861. Ajoutez une entreprise renommée de design, Cassina, et sont réunis les acteurs de ce qu’est une pièce maîtresse du design à l’italienne. Soit, in fine, 61 tables, toutes ressemblantes et pourtant dissemblables, mariant les couleurs nationales et formant un grand puzzle qui dessinera la carte de l’Italie. Chacun de ces petits meubles en résine sera fabriqué dans la province de Brianza, région historique de la Lombardie. Ce puzzle se nomme Sessantuna (Soixante et un, comme 1861). La 50e édition, en 2011, qui coïncide avec le 150e anniversaire de l’Unité italienne (1861), mettra le Salon de Milan à la fête.

Dès 1927, Umberto Cassina et son frère Cesare, fils et petit-fils d'artisans du meuble de Meda, près de Milan, se lancèrent dans la fabrication de petits meubles et de tables pour le marché local. C’est donc près de Milan, que Cassina entrepris la production artisanale de mobilier qui reproduit les modèles créés au 19 ème siécle. Dans les années 30 elle réalise du mobilier pour La Rinascente de Milan.

Après 1945 l'orientation moderniste de cassina se précise avec la réalisation de mobilier destiné aux paquebots et avec la collaboration de designers parmi lesquels Gustavo Pulitzer et Gio Ponti.

Quatre-vingts ans plus tard, leur entreprise est devenue l'une des marques symboles du design haut de gamme, avec, à l'instar de Ferrari - depuis 2005, Cassina appartient aussi au groupe industriel de luxe Charme, présidé par Luca di Montezemolo -une «écurie» de rêve.

Le principe semble inscrit dans les gènes de l'entreprise depuis les années 1960. A cette époque, en Italie comme ailleurs, les mouvements contestataires se multiplient et contaminent le milieu des designers et des architectes. De là naissent des groupes, comme Archizoom Associati ou Superstudio, qui remettent en question la consommation de masse, l'industrialisation à outrance. Ces interrogations s'accompagnent d'expérimentations plus ou moins fantaisistes autour des matières plastiques et des mousses expansées.

En 1965, un lancement d’une nouvelle collection « Cassina i maestri » a bouleversé le concept de création de mobilier en mettant en avant une star du design sur un mobilier plutôt que de placer la marque en premier lieu. C’est à partir de cette année que la marque italienne, Cassina a commencé à éditer, à côté de ses propres collections certains mobiliers conçus par de grands maîtres architectes-designers du XXe siècles.

De Rietveld, en passant par Le Corbusier…. Un tour du monde de projets dessinés par de grandes mains et bouclant parfaitement sur ce qui s’est fait de mieux au monde à travers le mobilier design.

Panorama sur la collection des maîtres:….

LA CHAISE HILL HOUSE

A première vue, mille questions fusionnent, ai-je le droit de m’y asseoir, est-elle confortable, pour qui cette chaise, pourquoi cette chaise ????

Et on en tomberait lorsqu’on apprend qu’elle a été conçue en 1902. Charles Rennie Mackintosh (1868-1928), s’est fait remarqué en 1900, à Vienne en 1900, à un genre de foire artistique, et à la demande d’un riche éditeur Walter Blackie, pour la réalisation de sa maison. Charles Rennie Mackintosh, Architecte de formation, avait conçue cette chaise avec un dossier type échelle pour la chambre à coucher mettant en valeur la hauteur sous plafond. Les barreaux du dossier en bois noirs mènent à un panneau décoratif et graphique rappelant un échiquier.

En 1900, l’Art est dominé par le concept « Arts & Crafts », mouvement inspiré par la normalisation des mobiliers, Mackinstocsh, quant à lui se tourne vers une inspiration asiatique et notamment celle japonaise.

Cette chaise « Hill House » a été éditée en 1973 par la maison Cassina, et est devenue emblématique au début des années 80 en raison de son côté très eighties, mais toujours est-il qu’elle séduit tout autant en 2010. Les meubles Mackintosh restent encore à découvrir de beaux trésors…

Le fauteuil LC7

Un trio de successful, l’architecte Le Corbusier (1887-1965), Pierre Jeanneret (1896-1967), charlotte Perriand (1903-1999) se sont battus pour que leurs projets puissent voir le jour, et certains sont pourtant devenus des succès planétaires. Conception pour une qualité de fabrication, la série LC a été présentée au salon d’automne de 1929 y dévoilant une série de canapés, de tables, de chaises, cette série devenue culte a été depuis matérialisé par Cassina respectant les règles de conception puisque tout a été consulter, des dessins aux principes d’usinage. Cassina a du solliciter la fondation LeCorbusier, ainsi que les héritiers de Pierre Jeanneret et de Charlotte Perriand.

C’est donc en 1978 que Cassina a édité pour la première fois le fauteuil LC7, qui en avait demandé les droits de reproduction exclusifs à Le Corbusier en 1964.

Le LC7 prône la  modernité, conçu pour être un équipement plutôt qu’un mobilier décoratif. Cette chaise qui a fait le tour du monde, numérotée et agrémentée dun logo officiel pour éviter les contrefaçons, s’est déclinée sans le dossier, deux produits qui ont eu le mérité d’être un succès planétaires.

Une Chaise ZIG-ZAG

Qui pourrait penser que cette chaise aux allures très contemporaines, aux lignes pures et au dessin usuel, a été conçue en 1934. A cet époque les chaises se composait de plusieurs pieds d’une assise et d’un dossier. Le génial architecte-designer, Gerrit Thomas Rietveld (1888-1964) s’est lancé dans ce projet d’assise simple à produire.

Rietveld procède du mouvement, auquel il adhère, le «  De Stijl » qui a influencé le Bauhaus et l’avant-gardiste notamment. C’est en 1918 qui prend part à cette mouvance artistique. Il propulse cet Art au plus haut en proposant des concepts de mobilier tout à fait étonnant comme la chaise « Red and Blue » ou bien encore la table « Shroeder I ».

Trente neuf ans plus tard, la maison Cassina croise le projet de chaise ZIG-ZAG de Rietveld et va lancer un programme commercial. Le pari osé d’un projet avant-gardiste qui proposait un procédé d’assemblage à partir d’une simple feuille de bois pour produire cette chaise. Le résultat a eu toute l’attente escomptée, y aurait-il eu la chaise en S de Vernon Panton. Conception de 1934, intégrant toutes les notions de notre époque à laquelle on souhaite un développement durable, esthétisme fonctionnel, confort domestique, résistant et durable, matériaux naturel et respectueux de l’environnement. Œuvres d’art au service du mobilier.

La Chaise Göteborg

Etendue de tissu ou bien de cuir, cette chaise dévoilée en 1937 et destinée à l’hôtel de ville de Göteborg. Elle a le mérite d’être présente en plusieurs lieux simultanément, notamment au musée japonais Benesse House de Naoshima. Elle se fond dans tous les espaces intérieurs aussi public que privé. Intemporelle, cette chaise Göteborg traverse les décennies sans vieillir. De l’Art chic et simple qui se traduit dans la mouvance des années 90 ou du courant du Salon de Milan 2010.

Gunnar Asplund (1885-1940), gradué en 1909 par l’institut royal d’architecture et de technologie de Stockholm, parcoure le monde avide de rencontres mais surtout d’apprendre les techniques les plus avancées, aussi en architecture que dans les procédés fonctionnels come la fabrication. Inspiré par les courants historiques et néo-classiques, il s’orienta vers la fin de sa carrière dans le courant fonctionnaliste et plus précisément vers le courant Baushaus. Il faut noter que deux grands illustres architecte-designer, le finlandais Alvar Aalto et le danois Arne Jacobsen ont estimé qu’Asplund était pour eux une source majeure dinspiration… Noble reconnaissance pour un artiste qui n’aurait pas eu un tel aura si Cassina  n’avait pas édité cette sourcilleuse édition de la chaise…

« Bubbles » par Dream & Fly, bulle d’évasion au milieu de l’agitation d’un hall…

L’entreprise espagnole Dream and Fly a livré un concept de chambres d’hôtel situé à proximité des halls d’aéroports ou bien des gares selon le type modal de transport. « Bulles » indépendantes offrant un espace de repos dans l’enceinte même d’un aéroport ou d’une gare. D’une grande polyvalence ces unités de repos peuvent être installés dans tous les types d’aérogare ou de gares, de part leur dimension et de leur compacité. Idéal pour les zones à forte concentration, comme les aéroports, les ports maritimes, les événements, les vacances et complexes touristiques où la mobilité est nécessaire.

Destiné aux voyageurs en transit, évitant des transferts long et fatiguant jusqu’à l’hôtel le plus proche. Les « bulles » offrent un confort égal aux petites chambres de luxe, avec salle de bains complète, type de confort réduit à l'essentiel, et à des prix low cost. Ils ont la possibilité d'être loué à l’heure, ce qui permet une flexibilité des horaires.

Inspiration d'un cocoon, cet espace est destiné à rendre serein tous voyages et laisse apparaître un sentiment de providence, inversement à la foule en mouvement et l'agitation du monde extérieur que génère les lieux de transits. Une dimension statique dans un panorama actif. La sécurité, la tranquillité et le relâchement sont les caractéristiques de ces petites « Bulles ».

Dans cet espace, le voyageur peut dormir pendant quelques heures dans un lit confortable qui peut être simple ou double, s'étendre sur des coussins aux appuis-tête inclinables et d’étudier sur une table pliable avec accès à Internet, ou consulter les détails d'embarquement sur leur vol depuis un moniteur LCD fixé sur le mur, totalement équipé offrant les outils d’information et de communication, avec des stations pour les téléphones mobiles et les lecteurs MP3. Enfin, le passager peut prendre une douche, dans l'intimité de leur propre espace, où se trouvent un lavabo, toilettes et douche moderne. Tous les appareils sanitaires sont en acier inoxydable, qui rappelle l'intérieur d'un avion. A noter que Dream & Fly propose trois modules de vie, de 5 à 10 m2, le module de 5 m2, quant à lui ne dispose pas de cellule sanitaire.

La municipalité de Cordoue, ville située dans le sud de l’Espagne, en Andalousie et de la province du même nom, dont le centre historique est classé depuis 1984 patrimoine de l’UNESCO, a commandé auprès de l’Agence ParedesPino Arquitectos de concevoir une installation unique sue la Place Centrale, située non loin de la gare, faisant office à un nouveau pôle d’intérêt comme un aimant de la ville. La volonté de la ville est de recentrer le centre-ville en créant une interconnexion urbaine entre les quartiers à proximité de la gare centrale et d’offrir un espace de loisir et commercial local. Le projet du nom de CAAC, Centro  Abierto de Actividades Ciudadanas, définit une étendue de 12.800 m2 parsemée d’ombrelles multicolores permettant une variété d’utilisation. Elles offrent une surface de couverture, à l’abri des intempéries, abritant un marché temporaire et diverses activités culturelles.

Cet espace a été conçu sur une une solution basée sur des éléments préfabriqués circulaires qui varient selon leur hauteur et de diamètre. Leur emplacement est disposé selon une vision similaire à une forêt urbaine permettant une représentation souple. Cette installation bénéficie d’un éclairage artificiel, une lumière enchanteresse scintille  à la tombée de la nuit, illumination multicolore pour des nuits folkloriques. Ces dispositifs sont aussi prévus pour collectionner et drainer l’eau de pluie, Cordoue fait face à tous les étés à la sécheresse, ces équipements sont pourvus de récupérateur d’eau de pluie.

Ouvert au public, il ya de cela quelque mois, cette nouvelle place est un attrait majeur pour la ville de Cordoue, à la fois locale et touristique, ce nouvel espace libère les fascinations culturelles de la ville en organisant tout au long de l’été des activités ludiques et de loisirs. Jeux d’ombres et de lumières. Créatrice et dynamique, cette installation permettra de redonner un élan au centre ville de Cordoue. 

«L'objet du désir, Sweet Jane »

Britanique, Davidson Charlie, né en 1970 et diplômé de Polytechnique à Birmingham en 1992, est un designer qui a participé à de nombreuses expositions. Dernièrement il a réalisé un nouveau projet intitulé «L'objet du désir, Sweet Jane" s'appuyant sur la forme d'un corset, pour concevoir un fauteuil. Davidson s’est concentré sur la forme féminine de certains corsets.

Le buste féminin constituant l’idée centrale de sa représentation comme une auto-expression ou d’une 'auto-stimulation.

L'acquisition d'un corps parfait ou comment trouver l’emprunte de nombreuses apparences de modelage corporel du corset.

Davidson, dont le projet a commencé il ya quelques années, s’est orienté pour le développement de son concept initial vers des maquettes grandeurs natures et un certain nombre de visualisation en 3D par ordinateur.

Après une visite chez Vollers corset, une entreprise qui produit des corsets depuis le 19ème siècle, afin de reproduire au plus près la forme du salon. Davidson a acheté un corset de Vollers avec le plan de schéma, il a ainsi pu le reproduire en trois dimensions. Les formulaires du schéma ont été numérisés par tranches dans l'outil de synthèse puis assemblé lors de la phase de reproduction.

«L'objet du désir, Sweet Jane », comme une invitation à s'étendre sur ce salon...