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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 07:52
CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

Le Grand prix Pèlerin du patrimoine a pour objectif de contribuer au maintien ou à la restauration d’œuvres majeures ou plus modestes d’un patrimoine profane ou religieux, dans l’intérêt général - historique, artistique, culturel, social ou scientifique - de la collectivité.

Le Grand prix Pèlerin du patrimoine se donne également pour mission de favoriser l’émergence et l’installation de jeunes artisans d’art.

Depuis la création du Prix en 1990, un an avant la naissance des Journées du Patrimoine. En 24 éditions, 250 projets ont été distingués dans 21 régions par le magazine Pèlerin et ses partenaires, permettant aux œuvres sélectionnées d'être restaurées et de retrouver une visibilité ou un usage pour la communauté.

Pour l’édition 2014, le Grand prix Pèlerin du patrimoine a pris un virage inédit à l’aube de ses 25 ans en 2015. Anciennement connu sous le nom Concours Pèlerin « Un patrimoine pour demain », ce prix a été rebaptisé, cette année, Grand Prix Pèlerin du Patrimoine, marquant ses nouvelles ambitions.

Nouveau nom, nouveau logo et création d’un site internet dédié (www.pelerin-patrimoine.com), ce coup de frais s’inscrit dans une volonté de redimensionner un événement qui s’adresse à un public de plus en plus nombreux, et notamment un public attaché à son patrimoine régional.

« Le patrimoine est notre héritage et notre devenir, notre histoire et notre inspiration », rappelle Anne Ponce, directrice de la rédaction du journal Pèlerin.

Cette 24e édition du Grand prix Pèlerin du patrimoine se veut exceptionnelle, tant dans sa forme que dans son contenu :

- elle se déroule sous le haut parrainage d’Hélène Carrère d’Encausse, historienne et Secrétaire perpétuel de l’Académie française ;

- la cérémonie de remise des prix s’est tenue, le 21 novembre 2014, à l’Abbaye de Fontevraud, haut lieu du patrimoine mondial ;

- huit projets lauréats, sélectionnés par le jury et par les lecteurs du magazine Pèlerin parmi 90 projets retenus, sont récompensés par huit prix spécifiques, dont un prix d’excellence, le Grand prix Pèlerin du patrimoine.

Aujourd’hui, la responsabilité du patrimoine ne relève plus exclusivement de l’Etat ou de propriétaires de bâtiments classés.

Pour Philippe Bonnet, président du jury de la 24e édition du Grand Prix Pèlerin du Patrimoine, Conservateur en chef du patrimoine, « l’impérieuse obligation d’assainir les finances publiques réduit régulièrement les crédits affectés à l’entretien et à la restauration de nos monuments et oeuvres d’art, et l’on voit de plus en plus d’institutions muséales lancer des souscriptions afin de pallier ce désengagement. Pèlerin avait anticipé cette évolution en imaginant en 1990 le concours « Un patrimoine pour demain » qui, au fil des ans, a permis de sauver de l’oubli – voire de la disparition pure et simple – des dizaines d’oeuvres et d’édifices, authentiques « chefs-d’oeuvre en péril » ou éléments plus modestes d’un patrimoine de proximité, qui inscrivent chacun de nous dans une Histoire commune. »

Les citoyens ont pris conscience de l’intérêt pour eux, sur le plan local, communal, citadin, etc. de réfléchir au devenir de bâtiments ou d’œuvres anciennes habitant leur territoire et de s’investir dans la prise en charge de leur restauration.

Restaurer les vitraux d’une église, faire revivre un chemin de croix, remettre en état un moulin capable de produire de l’électricité pour plusieurs hameaux, restaurer un tableau exhumé des caves d’un hôpital ou la façade d’un couvent devenu école, autant de projets qui s’insèrent dans une dynamique collective, conjuguant intérêt artistique et intérêt public. Au service de tous, ils contribuent bien souvent à renforcer l’attractivité d’un territoire et à faire du patrimoine, un vecteur de développement local.

Qui peut concourir au Grand prix Pèlerin du patrimoine ?

Peuvent concourir les projets portés par un ensemble de citoyens (village, association...) pour la restauration d’une œuvre ou d’un monument emblématique de leur histoire collective. Sont également privilégiés les dossiers qui favorisent le lien intergénérationnel, la transmission d’une histoire ou d’un savoir-faire. Les inscriptions pour présenter un projet sont entièrement gratuites.

Devenez l’un des lauréats du Grand prix Pèlerin du patrimoine 2015 ! Les inscriptions pour la 25e édition sont ouvertes jusqu’au 31 mars 2015 via le magazine Pèlerin et sur le site www.pelerin-patrimoine.com (dossier de candidature et règlement accessibles en ligne).

LES PRIX ET LES LAUREATS

Huit distinctions ont été remises, pour encourager la transmission du patrimoine culturel dans toute sa diversité.

Grand prix Pèlerin du patrimoine en partenariat avec Le Jour du Seigneur/CFRT Lauréat : Pascal Pecchioli, maire de Préaux-du-Perche - Orne

Prix Pèlerin « Ensemble pour le patrimoine » avec la Fondation du Patrimoine Lauréat : Alain Sauvageot, président de l'association de gestion de l'école Notre-Dame, Ham - Somme

Prix du patrimoine contemporain soutenu par les Chantiers du Cardinal Lauréat : Benoit Mercier, sculpteur, peintre à Léhon – Côtes-d'Armor

Prix Pèlerin de la transmission et du partage avec la Sauvegarde de l’art français Lauréat : Lucien Penacchio, secrétaire de l’association de défense du patrimoine de Aytua – Pyrénées-Orientales

Prix Pèlerin des croix et chemins avec l'association Notre-Dame de la Source Lauréat : Suzanne Carbonell, secrétaire de l’association pour la restauration du petit patrimoine de la Tarentaise – Sainte-Foy Tarentaise

Prix spécial de la rédaction Pèlerin avec le soutien de la Sauvegarde de l'art français Lauréat : Régis Cauche, maire de Croix - Nord

Prix des lecteurs de Pèlerin Lauréats : Mme Luce Lagacherie, maire adjointe, et Alain Frisoni, maire de Saint-Béat - Haute-Garonne

Prix du jeune artisan d’art Lauréat : Emma Groult, vitrailliste – Rouen – Seine- Maritime

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

GRAND PRIX PELERIN DU PATRIMOINE

Lauréat : Pascal Pecchioli, maire de Préaux-du-Perche “MEMOIRE DE VERRE, MEMOIRE DE GUERRE” ORNE(61) / REGION BASSE-NORMANDIE

Ce prix met l’accent sur un projet majeur de restauration ou de conservation du patrimoine. Décerné par l’ensemble du jury, c’est le prix d’excellence du concours.

Le projet :

Restaurer 10 vitraux consacrés à la mémoire des villageois de Préaux (30 noms, 18 portraits) tombés au champ de bataille pendant la Première Guerre mondiale ainsi qu’à l’abbé Riguet, né à Préaux et au chanoine des Préaux. Signés par la plus prestigieuse famille de vitraillistes de l’époque, l’atelier Champigneulle, ils ornent l’église Saint-Germain de Préaux-du-Perche dans l’Orne, un village de 574 habitants. La restauration sera eectuée par Hervé Loire, à Chartres, grand maitre verrier français.

Avec le soutien du CFRT / Le Jour du Seigneur.

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

PRIX SPECIAL DE LA REDACTION PELERIN

Lauréat : Régis Cauche, maire de Croix EGLISE SAINT-MARTIN NORD (59) / REGION NORD-PAS-DE-CALAIS

Ce prix est le coup de cœur des journalistes du magazine Pèlerin. Il souligne l’engagement de la rédaction sur les questions de patrimoine.

Le projet :

Restaurer des peintures murales néo-gothiques ainsi qu’un riche décor polychrome datant de 1927-1928, qui ornent l’église Saint Martin de Croix, dans le Nord,. C’est la première église néo-gothique construite par l’architecte Charles Leroy (contemporain d’Eugène Viollet-le-Duc, 1814-1879) avec des matériaux économiques tels que la brique, le bois, la pierre blanche, le zinc, l’ardoise.

Avec le soutien de Pèlerin et de la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art français.

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

PRIX “ENSEMBLE POUR LE PATRIMOINE”

Lauréat : Alain Sauvageot, association de gestion de l’école Notre-Dame ANCIENNE ABBAYE DE HAM (ECOLE) SOMME (80) / REGION PICARDIE

Ce prix récompense les eorts et la volonté d’une communauté (un village, un quartier, une association) solidairement réunie pour sauvegarder une œuvre ou un bâtiment important pour la collectivité.

Le projet :

Restaurer des façades en pierres et en briques de l’ancienne abbaye de Ham, dans la Somme, abimée par des éclats d’obus de la Deuxième Guerre mondiale. L’histoire de ce monument remonte aux Carolingiens. Détruite sous Charles VII, brûlée, restaurée en 1701, l’abbaye a eu l’occasion d’accueillir en son sein Louis XIV, qui y séjourna à plusieurs reprises. Vendue comme bien national à la Révolution, transformée en hôpital pendant la Première Guerre Mondiale, l’abbaye est aujourd’hui un établissement scolaire, qui accueille 650 élèves de la maternelle jusqu’au collège. Parents et enseignants se mobilisent aujourd’hui pour restaurer les façades.

Avec le soutien de la Fondation du Patrimoine.

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

PRIX PELERIN DES CROIX ET CHEMINS

Lauréat : Suzanne Carbonell RETABLE DE LA CHAPELLE DU MIROIR SAVOIE (73) / REGION RHÔNE-ALPES

Ce prix concourt à la sauvegarde du patrimoine populaire d’œuvres simples et accessibles à tous. Croix au bord des chemins, oratoires, chapelles de campagne, art statuaire local, autant de symboles qui célèbrent la mémoire des communautés.

Le projet :

Restaurer un retable du XVIIe siècle, encadré de deux statues sous une poutre de gloire, abrité dans une chapelle rurale au coeur du massif de la Tarentaise en Savoie. Consacrée à deux saints honorés localement, Saint Ours et Sainte Brigide, sainte irlandaise invoquée contre les tempêtes, la chapelle est située dans un site classé, le hameau du Miroir, qui dépend de Sainte-Foy-Tarentaise, commune de 770 habitants.

Avec le soutien de l’association Notre-Dame de la Source.

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

PRIX PELERIN DE LA TRANSMISSION ET DU PARTAGE

Lauréat : Lucien Penacchio - Association de défense du patrimoine de Aytua CHAPELLE SAINTE-CHRISTINE D’AYTUA PYRENEES-ORIENTALES (66) / REGION LANGUEDOC-ROUSSILLON

Ce prix encourage la volonté commune des jeunes et de leurs ainés d’entretenir et de transmettre un patrimoine par-delà les générations.

Le projet :

Restaurer une chapelle du XVIe siècle située sur le hameau d’Aytua, traversé par un chemin ancestral des Pyrénées. Elle s’intègre dans un ensemble comprenant un Musée de la mine, des sentiers de randonnée en cours de labellisation FFRP et un gîte d’étape-bistrot de pays, créé dans une ancienne école. La restauration de la chapelle permettra de maintenir en vie ce hameau reculé des Pyrénées-Orientales, dépendant d’Escaro, commune de 40 habitants.

Avec le soutien de la Fondation pour la Sauvegarde de l’art français.

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

PRIX DES LECTEURS PELERIN

Lauréats : Luce Lagacherie, maire adjointe, et Alain Frisoni, maire de Saint-Béat

SAINT JEAN-BAPTISTE

HAUTE-GARONNE (31) / REGION MIDI-PYRENEES

Pendant tout l’été, les lecteurs du journal Pèlerin ont été appelés à voter pour soutenir l’une des deux œuvres proposés à la restauration: une statue en bois polychrome, conservée dans le trésor de l’église de Saint-Béat, et endommagée par une inondation lors d’une crue de la Garonne, ou un ensemble de statues de l’église de Courville dans la Marne.

Les lecteurs se sont prononcés pour le trésor de Saint-Beat et ce que l’on croyait être un Christ en majesté du XVIIe siècle. Les premiers travaux de restauration ont permis de découvrir qu’il s’agit en fait d’une représentation de Saint Jean-Baptiste que l’on peut dater du XVe siècle..

Le projet :

Restaurer une statue en bois polychrome et doré du XVe siècle.Conservée pour restauration au Musée Massey, à Tarbes, elle provient de l’église de Saint-Béat et a été très abimée par une inondation due à la crue de la Garonne en 2013. L’humidité a rongé la main droite et son attribut, la couronne est endommagée et elle présente des altérations de surface.

Avec le soutien de Pèlerin.

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

PRIX PELERIN DU JEUNE ARTISAN D’ART

LAUREAT 2014 : EMMA GROULT, restauratrice de Vitraux SEINE-MARITIME (76) / REGION HAUTE-NORMANDIE

Ce prix aide de jeunes talents à devenir les grands restaurateurs et artisans d’art de demain.

Le projet :

Aider Emma Groult, une jeune restauratrice de vitraux originaire de Rouen, à lancer son entreprise: installer son atelier et acquérir le matériel technique nécessaire. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués avec félicitation du jury, elle est titulaire d’un Master de restauration / conservation des biens culturels à Paris 1 Panthéon/Sorbonne, spécialité vitrail. Elle a dejà eu l’occasion de travailler sur les vitraux de la Sainte-Chapelle, du Musée de Cluny, ou encore de la cathédrale de Chartres.

Avec le soutien de Pèlerin.

CELEBRATION DU PATRIMOINE, LA 24e EDITION DU GRAND PRIX PÈLERIN FETE SES LAUREATS

PRIX DU PATRIMOINE CONTEMPORAIN - CHANTIERS DU CARDINAL

LAUREAT 2014 : BENOIT MERCIER - SCULPTEUR CRETEIL (94) / REGION ILE-DE-FRANCE

Ce prix récompense un projet qui pense l’avenir, le construit et inscrit le patrimoine dans la modernité.

Le projet :

Réaliser une sculpture monumentale d’un « Christ accueillant », en acier et laiton patinés destiné à la nouvelle cathédrale de Créteil en cours de construction. L’atelier de Benoît Mercier, sculpteur choisi pour ce projet, est installé à Léhon, petite commune des Côtes-d’Armor, en Bretagne.

Avec le soutien des Chantiers du Cardinal.

LA QUALITE DES PROJETS LAUREATS EXPERTISEE PAR UN JURY DE SPECIALISTES

Les projets de restauration, distingués par le Grand prix Pèlerin du patrimoine 2014, ont été élus par un jury d’experts reconnus, présidé par Philippe Bonnet, Conservateur en chef du patrimoine, et animé par Catherine Lalanne, rédactrice en chef du magazine Pèlerin.

Les membres du Jury :

􏰛 Philippe Bonnet, président du jury, Conservateur en chef du patrimoine 􏰛 Frère Yves Combeau, Dominicain et historien du C.F.R.T / Le Jour du Seigneur 􏰛 Arielle Courty, Directrice de la communication pour les Chantiers du Cardinal 􏰛 Maxime Cumunel, Délégué Général à l'Observatoire du patrimoine religieux 􏰛 Dominique Dandrael, Conservatrice du musée du Hiéron, chargée du patrimoine pour la ville de Paray-le-Monial 􏰛 Béatrice Destresse, Directrice de la communication et des partenariats à Pèlerin 􏰛 Marie-Pierre Etienney, Responsable des projets immobiliers du Diocèse de Créteil pour les Chantiers du Cardinal 􏰛 Franck Ferrand, Ecrivain, journaliste chroniqueur 􏰛 Jean-Louis Hannebert, Architecte des Bâtiments de France 􏰛 Félicité Lagier, Chargée des publics internationaux du Centre International du Vitrail à Chartres 􏰛 Catherine Lalanne, Rédactrice en chef à Pèlerin 􏰛 André Larané, Créateur et éditeur du site Herodote.net 􏰛 Sophie Laurent, Journaliste, Secrétaire générale de l'Association des journalistes du patrimoine 􏰛 Nicole Marquet, Association Notre-Dame de la Source 􏰛 Olivier de Rohan Chabot, Président de la Sauvegarde de l'art Français 􏰛 Philippe Royer, Grand reporter culture et patrimoine 􏰛 Benoit de Sagazan, Créateur du Blog Patrimoine en blog, rédacteur en chef du Monde de la Bible 􏰛 Guy Sallavuard, Directeur des relations institutionnelles et de l'action internationale à la Fondation du patrimoine

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 07:54
Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

C’est à l’issue d’une journée de conférences techniques organisées dans le cadre du salon Avenir Bois qu’a eu lieu la cérémonie de remise des prix de la construction bois de Midi-Pyrénées le 5 novembre à Toulouse.

Sur les 33 réalisations candidates, 7 ont été choisis par le jury composé de professionnels et d’institutionnels de la filière régionale et animé par l’interprofession Midi-Pyrénées Bois.

Pour cette première édition, le prix régional de la construction bois illustre tout à fait l’intégration du bois dans tout type de bâtiment, seul ou en mixité avec d’autres matériaux, dans une architecture complexe ou beaucoup plus sobre.

La remise des prix, présidée par Jocelyne Blaser de la DREAL Midi-Pyrénées, en présence de Françoise Dedieu-Casier (vice présidente de la Région Midi-Pyrénées) et Gilles Barreau (vice président de Midi-Pyrénées Bois), a permis d’attribuer aux lauréats leurs trophées, dessinés par le designer Didier Versavel et fabriqués par la menuiserie Estaque en chêne régional.

Mention spéciale « Utilisation de systèmes innovants »

BUREAU CLUB ALBI, Terssac (81) - Architecte Brunerie et Irissou, Abi (81)

Le projet de bâtiment BuroClub avait pour but de performer dans 3 domaines ; l'energie, l'impact carbone et l'environnement.
En matière énergétique, le bâtiment est constitué d'une enveloppe sur isolé (fibre de bois + ouate de cellulose) et triple vitrage. La chaudière de déchets de production de l'usine voisine permet de chauffer le centre d affaires.
Les techniciens ont imaginé une ventilation double flux performante avec récupération de chaleur.
Un effort particulier a été fait en matière d'impact carbone. En effet, la structure, les parois et les parements sont en bois. Les isolants sont naturels et bio sourcés. Les refends ont été réalisés en terre et les radiateurs sont en terre crue. La construction du bâtiment a privilégié les filières sèches.
En été, le bâtiment utilise l'eau de la nappe phréatique pour refroidir le bâtiment.
Le bilan carbone est aussi très intéressant puisque au terme de l'étude, l'impact carbone de la construction sur une durée de 50 ans se traduit par un stockage de 91 tonnes de C02

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Mention spéciale « Transmission des savoir-faire »

HALLE COMMUNALE, Falga (31) - Architecte Marie-Christine Faure, Toulouse (31)

Le fil conducteur de ce projet était de ne pas réaliser un pastiche mais de camper un bâtiment qui donnerait l'impression d'avoir toujours été là.
La halle se devait d'être construite en matériaux naturels utilisés de manière traditionnelle afin d'effacer sa jeunesse (construite en moins de 3 mois). L'utilisation du bois et de la pierre a permis cette assise immédiate du bâtiment dans son environnement.

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Mention spéciale « Rénovation avec le bois »

GROUPE SCOLAIRE LA CLAVELLE – VENDÔME, Gaillac (81) - Architecte ArTeUs, Lisle-sur-Tarn (81)

La réhabilitation d'anciens bâtiments en structure lourde plutôt que la construction d'une école neuve constitue en soi une démarche de développement durable. Les deux « barres existantes » sont très favorablement orientées avec des façades principales globalement Nord-Sud. La mise en place d'une enveloppe isolante extérieure et de protections solaires adéquates sous forme de casquette permet en développant des moyens limités de bénéficier d'un projet Bioclimatique confortable en toutes saisons ; ce qui a été validé en étude par réalisation d'une STD. Le traitement de l'étanchéité à l'air a été particulièrement soigné et a permis l'atteinte d'un coefficient I4 de 1,49 m3/h.m². Un système de récupération des eaux de pluie a été mis en place pour l'arrosage. Tous les matériaux ont été choisis en intégrant le caractère environnemental (niveaux d'émissions en COV et formaldéhydes notamment).

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix du bâtiment public

GROUPE SCOLAIRE ODETTE ET GASTON VEDEL, Saint-Paul Cap de Joux (81) - Architecte If Architecture, Toulouse (31)

Construit en ossature et bardage bois de filière locale, notre projet dépasse le niveau de performance B.B.C. pour s'approcher de la référence « passiv-haus » grâce notamment à une sur-isolation et une étanchéité parfaite (Le test d'infiltrométrie a révélé un niveau de performance exceptionnel du bâtiment) ainsi qu'à de larges baies ouvrant au sud, dont les apports solaires sont optimisés par des stores motorisés à lamelles orientables et une façade en mur rideau.
Les besoins énergétiques de chauffage sont produits par une pompe à chaleur alimentée par des pieux géothermiques profonds (100m).
Par ailleurs, l'installation en toiture de membranes photovoltaïques permet de dépasser l'objectif initial de compensation de la consommation électrique du bâtiment pour en faire un bâtiment à énergie positive.
Si les bois abrités ont été laissés bruts, toutes les faces exposées ont été protégées

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix du bâtiment tertiaire

ECOCERT BÂTIMENT E+, L’Isle Jourdain (32) - Architecte Agence Collart, Verfeil (31)

La structure principale du bâtiment fait très largement appel au bois, associant des poteaux poutres à des planchers en bois massif « lamellé-cloués »; l'ensemble est contreventé par un noyau central en béton armé, participant à la régulation thermique du bâtiment (un réseau hydraulique revêtu d'un épais enduit de terre apporte inertie et régulation hygrométrique).
Les matériaux ont été sélectionnés pour leur faible impact environnemental et pour leur proximité.
Le bâtiment d'Ecocert a obtenu la certification LEED niveau Platinium

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix de l’habitat groupé & logement collectif

HABITAT GROUPÉ DU CANAL, Ramonville (31) - Architecte Agence MC Couthenx, Toulouse (31)

Le choix s'est orienté vers une construction mixte :
- maçonnerie béton pour les murs nord et séparatifs de logements : pérennité pour la façade nord et acoustique avec moins d'épaisseur pour les séparatifs entre logements.
- murs à ossature bois pour toutes les autres façades : murs isolants de 20cm avec l'isolant en doublage et faible épaisseur et matériaux bio-sourcés.
- tous les murs de refends (séparatifs de logements) parpaings remplis de béton sont enduit de la terre des fondations sur une épaisseur de 4cm , ce qui représente 500m2 d’enduit en terre réalisés par un professionnel et par les futurs habitants au travers de chantiers participatifs.
Ces enduits sont en complément des murs en parpaing afin de renforcer l’inertie des logements et de contribuer au confort d’été.
- le terrain est très arboré : tous les grands arbres ont été gardés : le bois est le plus adéquat face à cet environnement.
Conception bioclimatique - récupération des Eaux pluviales - Bâtiment lauréat de l'appel à projet du conseil régional Midi Pyrénées "bâtiments économes de qualité environnemental" performance atteinte BBC-20%.

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix de la maison individuelle

MAISON BR, Marcilhac-sur-Célé (46) - Architecte Yann Ouvrieux, Cahors (46)

Cette maison de 80m² surplombe le village et d’intègre parfaitement dans son environnement grâce à l’utilisation combinée du bois et de la pierre en revêtements extérieurs.

La maison est à majorité composée de bois, ossature bois, menuiseries bois et bardage ont été choisis autant pour leur aspect chaleureux et naturel que pour la qualité d'isolation et la vitesse d'exécution sur chantier que permettent les systèmes constructif liés à ce matériau.

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 07:42
L'éco-hôpital de Carcassonne et la Philharmonie de La Villette à Paris, Lauréats du Grand Prix National de l’Ingénierie 2014

L'éco-hôpital de Carcassonne et la Philharmonie de La Villette à Paris, Lauréats du Grand Prix National de l’Ingénierie 2014

A l’occasion du 13e meet.ING 2014 de l’ingénierie et en partenariat avec Syntec-Ingénierie, la Direction générale des entreprises (DGE) et le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) récompensent des professionnels de l’Ingénierie pour leur participation à des projets innovants. Une initiative réalisée avec le concours du Groupe Le Moniteur.

Le Grand prix national de l’ingénierie 2014 est décerné à François BOUTTEAU, Olivier MAILLARD, Eric BUSSOLINO, Delphine AUVIGNE, Pierre KERIEN, Philippe COLOMBIE, Patrick COLLIN, de AIA Ingénierie, pour la conception technique et le suivi de réalisation de l'éco-hôpital de Carcassonne, premier centre hospitalier français certifié HQE au niveau exceptionnel.

Des dispositifs économiques ont permis d’une part de s'adapter à un terrain avec forte présence d'eau et des risques d’inondations. Des solutions techniques inventives ont permis d’autre part de dépasser les objectifs de performance énergétique: mise en place d’une architecture bioclimatique avec éclairage naturel, niveau enterré, patio... ; une production d’eau chaude sanitaire solaire dimensionnée pour couvrir 50% des besoins.L'atteinte de ces performances a été rendue compatible avec l'ensemble des contraintes de conception- construction hospitalières (la configuration des réseaux d'eau pour limiter les risques de contamination, le désenfumage de la galerie technique optimisé par le calcul...).

Au-delà des défis techniques relevés par l’équipe, cet ouvrage révèle le rôle de l’ingénierie professionnelle dans la prise en compte des nouveaux enjeux sociétaux : lutter contre le changement climatique et répondre aux besoins croissants de réorganisation des structures de santé en France.

©Antoine_Gayraud

©Antoine_Gayraud

Le Prix aménagement et construction a récompensé Hervé MAURER et Pierre BOCK, d'EGIS, pour la Philharmonie de Paris.
Une structure monumentale (environ 20 000 m2, 2 400 places en configuration symphonique, 3 650 spectateurs) conçue avec notamment : des balcons-nuages, un écran de 100 m de longueur et 50 m de hauteur, la couverture du bâtiment et son rôle de bouclier acoustique constituant également un belvédère public et de récupération d'eaux pluviales.
Grâce au développement de la maquette numérique et de ses moyens de calcul dès la phase de conception, l’objectif de performance acoustique, la compatibilité du parti architectural avec les réseaux de distribution aéraulique et les règles de sécurité incendie ont pu être assurés.
L’ingénierie professionnelle a su faire preuve de prouesses techniques et innovantes dans la réalisation de cet ouvrage culturel.

Rappelons qu'en 2013, le Grand prix national de l'ingénierie avait été attribué à Luc Barthélémy et Jérôme Julien, d’AKKA Technologies et à François Charlot, d’INRIA – IMARA, pour le projet Link & Go : le véhicule électrique autonome.

La Grande salle © Philharmonie de Paris – Arte Factory - Ateliers Jean Nouvel

La Grande salle © Philharmonie de Paris – Arte Factory - Ateliers Jean Nouvel

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 07:42
Les Pinocchio 2014 sont Shell, GDF Suez et Samsung

Les Pinocchio 2014 sont Shell, GDF Suez et Samsung

Lancé le 09 octobre dernier, le vote public a rendu son verdict lors de la cérémonie de remise des Prix Pinocchio le 18 novembre à La Java (Paris) organisée par Les Amis de la Terre, en partenariat avec Peuples Solidaires - ActionAid France et le Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID), les grands vainqueurs de l’édition 2014 sont Shell, GDF Suez et Samsung.

Cette année, un nouveau record de participation a été atteint : plus de 61 000 votes au total, témoignant de l’indignation croissante des citoyens face aux graves impacts sociaux et environnementaux des activités de multinationales.

Dénonçant de nombreuses violations des droits des peuples et de l’environnement, les Prix Pinocchio ont gagné en importance depuis leur création en 2008, et contribuent à faire pression sur les entreprises pour qu’elles changent leurs pratiques. L’ampleur de l’événement et son rôle dans le débat public autour de la RSEE a cette année contraint l’ensemble des entreprises nominées à s’expliquer publiquement sur les faits dénoncés (5).

Juliette Renaud, chargée de campagne sur la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises aux Amis de la Terre, commente : « Il y a un an tout juste nous nous félicitions du dépôt d’une proposition de loi sur le devoir de vigilance des multinationales, mais les pressions des lobbies maintiennent le gouvernement dans l’inaction, et cette loi n’a toujours pas été votée, ni même discutée au Parlement (6). En opposant des faits concrets aux beaux discours des entreprises, les Prix Pinocchio montrent cette année encore que ces vides juridiques permettent aux entreprises d’agir en toute impunité en France et dans le monde ».

Pour Fanny Gallois, responsable des campagnes à Peuples Solidaires-ActionAid France, « Partout dans le monde, des femmes et des hommes se mobilisent pour faire valoir leurs droits et obtenir des conditions de vie et de travail dignes. En dénonçant les abus des multinationales, les Prix Pinocchio se font l’écho de ces luttes et en appellent à la responsabilité de nos gouvernants : il est temps de tenir les multinationales responsables de leurs impacts négatifs ».

Selon Pascale Quivy, déléguée générale du CRID : « D’année en année, les citoyens de notre pays et d’ailleurs sont plus nombreux à participer au vote des prix Pinocchio. Nos décideurs politiques et économiques devraient en tenir compte, les premiers en édictant des règles contraignantes pour les entreprises en matière de responsabilité sociale, environnementale et fiscale, les seconds en mettant tout en œuvre pour les appliquer, tant sur le territoire français que dans leurs investissements à l’étranger ».

Les Prix Pinocchio sont organisés en partenariat média avec Basta !, l’Observatoire des Multinationales et la Radio Monde Réel, qui ont publié des articles d’éclairage et des interviews sur chacun des nominés.

Shell remporte haut la main le Prix Pinocchio dans la catégorie « Une pour tous, tout pour moi » avec 43 % des votes, pour la multiplication de ses projets de gaz de schiste dans le monde entier, sauf aux Pays-Bas, son pays d’origine, soumis à un moratoire. Alors que cette multinationale, comme les autres grandes compagnies pétrolières, se targue de mener ses opérations en respectant des « principes ambitieux », la réalité constatée sur le terrain, notamment en Argentine et en Ukraine, est bien différente : absence de consultation des populations, puits dans une aire naturelle protégée et sur des terres agricoles, réservoirs d’eaux de forage toxiques à l’air libre, opacité financière, etc.

« Une pour tous, tout pour moi ! » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d’appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles.
Les deux autres nominés étaient Total et le Crédit Agricole.

Les Pinocchio 2014 sont Shell, GDF Suez et Samsung

Dans la catégorie « Plus vert que vert », GDF Suez reçoit le Prix Pinocchio avec 42 % des votes, pour ses « obligations vertes ». Au mois de mai dernier, ce géant énergétique français avait annoncé fièrement avoir émis la plus importante « obligation verte » jamais réalisée par une entreprise privée, récoltant 2,5 milliards d’euros auprès d’investisseurs privés pour financer soi-disant des projets énergétiques propres. Mais quand on y regarde de plus près, aucun critère social et environnemental clair n’est associé à ces obligations « vertes », et l’entreprise n’a pas publié la liste des projets financés. Elle pourrait même utiliser cet argent pour des projets destructeurs tels que des grands barrages, comme celui de Jirau (Brésil) qu’elle a cité en exemple, et continue par ailleurs à investir lourdement dans les énergies fossiles.

« Plus vert que vert » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles.
Les deux autres nominés étaient EDF et Pur Projet.

Les Pinocchio 2014 sont Shell, GDF Suez et Samsung

Enfin, avec 40 % des votes, le Prix Pinocchio de la catégorie « Mains sales, poches pleines » (4) a été décerné à Samsung, pour les conditions de travail indignes dans les usines qui fabriquent ses produits en Chine : heures de travail excessives, salaires de misère, travail des enfants, etc. Malgré des enquêtes et interpellations répétées de la société civile, et le dépôt d’une plainte en France, ce leader de la high tech s’entête à nier ces accusations. L’entreprise devrait affronter la réalité et mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail des ouvriers et ouvrières chinoises, et mettre fin à ces violations de droits.

« Mains sales, poches pleines » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier (corruption, évasion fiscale, etc.), en termes de lobbying, ou dans sa chaîne d’approvisionnement.
Les deux autres nominés étaient Perenco et Lyon Turin Ferroviaire.

Les Pinocchio 2014 sont Shell, GDF Suez et Samsung

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 07:50
PRIX DU PROJET CITOYEN 2014

PRIX DU PROJET CITOYEN 2014

Le Prix d’architecture qui valorise la concrétisation d’un élan citoyen. Créé en 2001, à l’initiative de l’Unsfa (Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes) et placé sous le haut parrainage du Ministre de la Culture, le PRIX DU PROJET CITOYEN distingue une démarche concertée, exemplaire, mise au service des projets d’architecture, d’urbanisme, d’aménagement et de paysage (programmation, études et réalisation, suivi après construction…).

IL RÉCOMPENSE LES ACTEURS D’UN PARCOURS EXEMPLAIRE DE CONCERTATION : MAÎTRE D’OUVRAGE, ARCHITECTE ET USAGER-CITOYEN.

Le Prix du Projet Citoyen reconnaît à l’utilisateur sa qualité de maître d’usage et honore conjointement les acteurs d’un parcours ayant conduit à une véritable co-production du projet : habitants et usagers ayant participé à l’opération, maître d’ouvrage ayant su rassembler toutes les énergies, auteur architecte ayant su intégrer ces dynamiques communes.

PRIX DU PROJET CITOYEN 2014

LAURÉAT

BEAUSEJOUR, VILLE GRANDEUR NATURE

L'architecte Christian CHARIGON, société TEKHNE SARL d'architecture Maître d'ouvrage : CBO Territoria Maîtres d'usage : Associations, coopératives, résidents de quartier

Le projet urbain de Beauséjour est un pari fou : il consiste à faire naître d’un champ de canne, dans un site exceptionnel de 80 ha, une ville aimée de ses habitants qui traversera le temps sans encombre, en l’insérant dans la donne environnementale du XXI°s.

(Re)Trouver le plaisir d’habiter «en ville», dans une île et une époque où l’on préfère résider individuellement, n’a rien d’évident. Pour relever ce défi, la proposition holistique développée à partir des potentiels du site, installe pour les quelques 20.000 habitants de ce territoire des mi-pentes, une centralité attractive et figurable, et des quartiers aux ambiances singulières pour garantir un peuplement varié, socle du vivre ensemble : le sol cesse d’être ici un simple actif à valoriser pour devenir la ressource d’un nouvel établissement humain intense, économe et équilibré, prenant sa part dans l’essor démographique de l’île. Depuis les prémices des réflexions, les acteurs de Beauséjour ont mis en place une démarche de concertation ouverte, évolutive réinventée au fur et à mesure de l’avancée du projet. Davantage qu’une concertation classique, il s’agit d’un processus innovant, souvent marqué d’allers et retours, parfois d’approximations successives. Ce processus original de gouvernance est une des clés de réussite de Beauséjour.

La démarche de participation mêle modes de faire, acteurs et démarche, toujours en vue de l’enrichissement du projet et de la vie dans le quartier. Elle associe de nombreux acteurs, institutionnels, techniques, financiers et maîtres d’usages. Elle dépasse la simple participation au projet, pour associer les partenaires à la gestion ultérieure du quartier, comme moyen de développement économique dans un territoire fragile. L’un des objectifs est la participation pleine et entière des citoyens, à leur quartier dans tous les domaines : entretien, services aux habitants, économie solidaire, valorisation des produits locaux, vie quotidienne. L’outil WEB devient support et facilitateur des échanges.

C’est cette expérience, ce processus ouvert, en cours qui se modifie tout au long du projet que nous souhaitons inscrire au prix citoyen. Il déroge des démarches classiques de concertations et se traduit aujourd’hui dans des lieux, des jardins, des locaux qui esquissent le vivre ensemble espéré à Beauséjour.

PRIX DU PROJET CITOYEN 2014 TEKHNE

PRIX DU PROJET CITOYEN 2014 TEKHNE

PRIX DU PROJET CITOYEN 2014

DEUXIEME PRIX

VIAVINO - PÔLE OENOTOURISTIQUE DU PAYS DE LUNEL

L'architecte Philippe MADEC Maître d'ouvrage : Communauté de communes du Pays de Lunel Maîtres d'usage : Viavino

Nourris de toute la richesse locale, tant humaine que physique, de conception bioclimatique au plus proche de sa topographie et de son climat, de construction environnementale et à énergie positive BEPOS sur base passive, le pôle oenotouristique Viavino pour le Pays de Lunel provient de son contexte et sa culture. Prolongement du centre du village Saint-Christol, il inscrit dans une logique d’agglomération rurale, l’installation de volumes répondant aux grandes fonctions du programme. Sans dépasser l’échelle déjà là des bâtiments existant dans le village, par leur taille, tant largeur que longueur et hauteur, il établit des correspondances et une continuité historique entre le patrimoine ancien et ses architectures durables. Placés en partie haute au nord du site, il conforte la situation actuelle, celle d’un centre dense entouré de vignobles.

Chaque fonction du programme est hébergée par l’un des bâtiments du projet : maison du tourisme (accueil et visites de groupes), atelier du goût et séjours aventure, patio, caveau/boutique, salle du terroir (espace scénographique et pédagogique), restaurant, halle camarguaise (salle de séminaires).

Ces bâtiments s’intègrent au sein d’un aménagement paysager composé d’un jardin ampélographique (vignes pédagogiques), une place/esplanade, une aire de jeux pour enfants, un théâtre de verdure en plein air, un jardin aromatique.

Bien que ce projet soit issu d’une consultation, il a fait l’objet d’une participation élargie, d’une relation étroite entre les trois maîtres d’usage, d’ouvrage et d’oeuvre, dès la reprise de la conception en 2009 jusqu’à l’actuel accompagnement de l’usage : rencontres fréquentes avec la maitrise d’ouvrage , avec la maîtrise d’usage et les citoyens de Saint-Christol, réunions avec les familles de viticulteurs en marie, réunions en groupe et individuelles avec les viticulteurs dans les domaines, rencontres avec la cave coopérative, réunions en groupe ou individuelles avec les divers maîtres d’usage (office de tourisme, maison du terroir et halle camarguaise, caveau et boutique, restaurant), rencontres avec la richesse locale (carriers, ferronniers, artisans locaux, historiens locaux), visites de chantier avec le CAUE, adultes ou enfants, chantier de réinsertion sociale, co-conception du mobilier et des aménagements intérieurs, accompagnement de la mise en route et de l’usage.

PRIX DU PROJET CITOYEN 2014

DEUXIEME PRIX EXAEQUO

CONSTRUCTION D’UN ABRI EN FORET DE BERTRICHAMPS

L'architecte Christophe AUBERTIN Maître d'ouvrage : Mairie de Bertrichamps Maîtres d'usage : Conseil général 54

L'abri de la tourbière est un chantier participatif réalisé sans entreprises et avec les moyens du bord. Sa construction à été réalisée par une équipe composée d'ouvriers municipaux et de bénévoles du village. Il accueillera les promeneurs et les classes vertes qui viennent chaque semaine découvrir les trésor de la dernière tourbière de Meurthe-et-Moselle. Ce petit préau en bois aborde le thème de la petite section et de la densité.

La résille ondulante, à la fois massive et aérienne, se pose, telle un insecte, dans la clairière. Elle propose aux visiteurs une mise en forme intrigante de la « bonne vieille planche de bois ». Chacun y va de son interprétation et de son imagination. La charpente est baignée de lumière.

On l'observe comme un nuage et on pense à Michel Dinet, parce que ça lui aurait plu de venir inaugurer notre cabane. Pragmatisme opérationnel et spontanéité On a abattu quelques arbres de la clairière.

On a choisi du sapin pour les arbalétriers et les entraits bien protégés On a choisi du pin pour les poteaux qui peuvent prendre un peu de pluie. On les a transportés aux ateliers municipaux. On a fait venir une scie mobile, on a coupé des planches en 33mm.

On les a fait sécher sous abri pendant 6 mois, elles ont rétréci à 30mmm. On a acheté des milliers de vis. On a assemblé nos 12 modules au sec, pendant l'hiver, dans les ateliers. On a commandé des ferrures de pied de poteaux au serrurier du village. On a transporté tout ça dans la clairière.

On les a assemblés et posés sur 6 massifs en béton qu'on avait coulé avant l'hiver. On a fait un barbecue. On a fait du mobilier: l'ONF nous a offert un gros chêne, juste à côté. On a débité des gros cubes de la grume.

On les a taillés à la tronçonneuse pour faire des gros galets en bois, On les a posés là, pour les enfants.

PRIX DU PROJET CITOYEN 2014

MENTION SPECIALE

RECONSTRUIRE DURABLEMENT A JACMEL, HAÏTI PROJET “1 TOIT, 1 AVENIR”

Reconstruire durablement à Jacmel, Haïti Projet “1 Toit, 1 Avenir” L'architecte Ludovic JONARD Maître d'ouvrage : Fondation Abbé Pierre et Secours Maîtres d'usage : Habitants de la zone rurale de Lamontagne

Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre de magnitude 7 sur l’échelle de Richter frappe Haïti, causant des dégâts considérables, avec plus de 200 000 morts et 1,3 million de sans-abri. Quelques mois après la phase de relèvement, A&D a proposé un partenariat technique avec Planète Urgence, pour la mise en oeuvre d’un programme de reconstruction / réhabilitation d’habitat rural, utilisant la technologie de Murs de Pierres Confinées* dans une approche de re-développement local intégré. Ce projet constitue la phase II du projet «un Toit, un Avenir » qui doit permettre le relogement de 100 familles en milieu rural dans la section Lamontagne de Jacmel. Il s’appuie sur une organisation paysanne haïtienne créée en 2004, Opadel.

Objectifs

• Apporter une réponse fiable et durable aux besoins de relogement et d’équipement des populations les plus vulnérables, dans une approche intégrée respectant et favorisant le développement local.

• Transmettre aux artisans et aux auto-constructeurs des techniques simples anticycloniques et parasismiques, ainsi que des compétences et des savoir-faire adaptés et accessibles en matière de (re)construction durable,

• Développer la technologie MPC* dans une logique d’autoconstruction assistée et dans le but d’ouvrir une nouvelle filière constructive qui couvre la réhabilitation et la construction neuve,

• Valoriser l’usage des matériaux locaux,

• Permettre à la population locale d’accéder à un habitat bioclimatique et économique.

Le projet propose une approche globale de la reconstruction en structurant une offre technologique appropriée et accessible par la formation d’artisans et d’entrepreneurs locaux et la création d’un centre de ressources pour l’habitat et la construction bioclimatique et durable.

Le projet inclut également la réalisation de bâtiments témoins, de chantiers écoles, la création d’un atelier de production de matériaux de construction, la formation des habitants à l’auto-construction assistée et la construction de deux équipements communautaires servant de refuge anticyclonique, offrant ainsi d’un nouveau dynamisme sur le territoire rural.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 07:54
Prix de l'Ingénierie du Futur : projet "Rec'O", une micro-hydrolienne pour recharger votre smartphone

Prix de l'Ingénierie du Futur : projet "Rec'O", une micro-hydrolienne pour recharger votre smartphone

Jeudi 23 octobre, les 12 finalistes du Prix de l'Ingénierie du Futur ont exposé leur projet devant le jury et devant le public pour espérer remporter le Prix du Jury ou le Prix du Public.

Les 12 projets en lice étaient les suivants :

• Jetons Mignons – CESI Strasbourg et ENGEES
• Mobikit – Arts et Métiers Bordeaux
• Droneport – IPSA et ESC Troyes
• Biocarma II – Centrale Lille
• Ethyloclé – ECE Paris
• Les stades jouent les prolongations – Centrale Nantes
• GEO-DRY – Lasalle Beauvais
• YESPARK – Mines ParisTech et Centrale Paris
• Shimmer Project – ECE Paris
• Unités de régénération multifonctionnelles – Arts et Métiers Paris
• REC’O – Polytech Annecy-Chambéry
• CO2 énergie du futur – UT Compiègne

Le jury, présidé par Florence Kersale-Lequin (Setec Bâtiment), et composé de plusieurs collèges : collège ingénieristes (Alten, Egis et ISL Ingénierie), collège ministères (Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et Direction Générale des Entreprises), collège écoles (EI.CESI, EPF, Mines ParisTech et Polytech Orléans), collège journalistes (Usine Nouvelle, Le Moniteur et Industrie & Technologies) a recompensé REC'O, le projet des étudiants de Polytech Annecy-Chambéry !

1°/ Pouvez-vous vous présenter ?

Teddy Blancher, Anthony Laffin et moi-même (Théo Kerdiles) sommes étudiants à Polytech Annecy-Chambéry où nous préparons un diplôme d’ingénieur mécanique. Je suis pour ma part également titulaire d'un DUT Génie Mécanique et Productique.

2°/ Quel est votre projet et d'où vient l'origine de votre idée?

Notre projet Rec’O consiste en la conception et en la réalisation d'une micro-hydrolienne nomade afin de permettre la recharge d'appareils électroniques portables tels que des smartphones, des gps ou des appareils photos en utilisant l'énergie hydraulique.

Cette idée nous est venue après avoir constaté qu’il n’existait pas de solution de recharge qui soit indépendante des conditions climatiques. En effet, le solaire dépend d’un bon ensoleillement et l’éolien dépend des vents. Ce qui n’est pas le cas de l’énergie hydraulique qui est, elle, toujours disponible.

3°/ En quoi votre projet est-il représentatif de la "génération transformation" ?

Nous pensons que notre projet est représentatif de la « génération transformation » car le Rec’O participe à la transformation de l’énergie hydraulique en énergie électrique tout en utilisant des pièces de récupérations prélevées sur des objets obsolètes (le détournement de l’usage des pièces est alors préféré face à l’élimination).

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Published by LV_RM - dans Lauréat - Prix - Hydrolienne
30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 07:56
Trophées Aléonard 2014 : 10 ans autour de l’art de la couverture !

Trophées Aléonard 2014 : 10 ans autour de l’art de la couverture !

Le 16 octobre 2014 au Musée des Arts forains à Paris (75), la tuilerie Aléonard, marque reconnue du Groupe Wienerberger et référence française en matière de fabrication de tuiles plates en terre cuite, a célébré la dixième édition d’un concours emblématique du savoir-faire des couvreurs : les Trophées Aléonard.

Un anniversaire qui consacre une nouvelle fois l’excellence et la créativité des professionnels de la couverture en sublimant un produit authentique, performant et adapté aux chantiers de rénovation, aux travaux de restauration comme aux constructions neuves : la tuile Aléonard...

Lever de rideau sur le palmarès 2014 des Trophées Aléonard !

Aléonard : plus de 130 années d’expertise au service des couvertures d’excellence...

La tuilerie Aléonard propose depuis 1872 des tuiles plates en terre cuite uniques, pour la restauration de notre Patrimoine adaptées à chaque région pour sublimer divers types de toitures. Reconnue Entreprise du Patrimoine Vivant depuis 2010, Aléonard a su préserver cette solution résolument authentique et naturelle.

La tuile plate en terre cuite met en beauté les Monuments Historiques dans le cadre de travaux de restauration et se révèle un matériau adapté pour les demeures anciennes, les châteaux, les édifices publics ou privés en rénovation. Avec un large éventail de formes et de teintes, les tuiles Aléonard offrent également aux constructions neuves un cachet unique à la fois respectueux des paysages régionaux et de leur tradition et pleinement inscrit dans la tendance. Plus qu’une tuile, Aléonard s’impose comme une signature donnant une dimension inédite à chaque projet et se prêtant particulièrement bien à l’organisation d’un concours célébrant le savoir-faire des professionnels couvreurs.

Une 10e édition qui met en lumière un art de la couverture

Depuis 2004, la marque Aléonard a fait du concours “Les Trophées Aléonard” une manifestation phare dédiée aux entreprises de couverture, récompensant chaque année les professionnels les plus talentueux selon cinq catégories : Monuments Historiques, Rénovation, Premier Chantier, Construction Neuve et Prix Spécial du Jury.

Le Jury a rendu hommage à des réalisations architecturales particulièrement riches et à des professionnels couvreurs mariant professionnalisme, maîtrise technique et sens esthétique dans le plus grand respect des règles de l’art et de la tuile en terre cuite Aléonard. Fidèle à sa tradition d’excellence, la 10e édition de ce concours a attiré autant de candidatures que les années précédentes. Un engouement qui se manifeste également à travers la grande qualité des 35 dossiers en lice en 2014.

Le Jury 2014 était composé comme suit :

l Claire Guiorgadze, Architecte du Patrimoine Paris

l Antoine Leriche, Architecte du Patrimoine Fontainebleau

l Emmanuel Catherine, Chef d’entreprise Formentin (14)

l Loïc Chevreau, Chef d’entreprise La Loupe (28)

l Régis Bourdot, Directeur de la rédaction Batiweb, Président AJC

l Francis Lagier, Président Wienerberger France

l Christophe Brochet, Chef Produit Tuiles

l Gilles Wuthrich, Directeur Projets et Marketing Tuiles Wienerberger

Ces juges ont été particulièrement séduits par des toitures jouant avec le panachage des teintes et des formes de tuiles Aléonard, parfois savamment mêlées à d’autres matériaux ou ornements ainsi que par la technicité de ces ouvrages rigoureux du point de vue du traitement des points singuliers. De brillantes démonstrations d’intégration dans l’environnement local sans aucune faute de pose.... un grand cru pour cette nouvelle édition des Trophées Alénoard qui fête déjà sa première décennie !

Trophées Aléonard 2014 : 10 ans autour de l’art de la couverture !

Les lauréats 2014 : authenticité, audace et maîtrise technique au rendez-vous

Trophée Aléonard Monuments Historiques

Cette catégorie récompense les entreprises qui réalisent un chantier remarquable en tuiles Aléonard dans la catégorie des bâtiments inscrits ou classés et supervisés par un Architecte du Patrimoine.

Palais de justice de Laon (02)

Entreprise

José FAUCHEUX

25 B, avenue de Laon 02870 Crépy

Le projet retenu, supervisé par Marie-Chantal Plantinet, Architecte du Patrimoine, s’est démarqué par la réalisation d’une vaste toiture de 3.226 m2 en tuiles Patrimoine Ocré lichen (14 × 25, 15 × 26, 16 × 27). Le jury a été impressionné par le résultat final de ce choix audacieux remplaçant l’ardoise par la tuile en terre cuite : une toiture harmonieuse avec un coloris qui s’intègre parfaitement dans l’environnement et en rehausse le charme traditionnel. Cette restauration révèle un travail de passionnés à travers une exécution fine des détails techniques, de remarquables finitions de points singuliers, de belles découpes et des tranchis réguliers sur les tourelles. Une mise en œuvre maîtrisée et de grande qualité reflétée par un dossier de présentation particulièrement soigné.

Trophées Aléonard 2014 : 10 ans autour de l’art de la couverture !

Trophée Aléonard Rénovation

Cette catégorie récompense les entreprises réalisant des chantiers de rénovation de toitures en tuiles Aléonard sur tous types de bâtiments (non-inscrits, individuels ou collectifs...).

Propriété de M. et Mme Fleury à Deauville (14)

Entreprise DUCY

Xavier Ducy Chemin de la Bruyère Hauvel 14130 Le Torquesne

Pour la rénovation de cet habitat, l’entreprise de couverture DUCY a utilisé en grande majorité sur la toiture de 110 m2 des tuiles Patrimoine de 15 × 26, 14 × 24 et 14 × 25 Vert de lichen, Ocré lichen et Rouge de mars et des tuiles Pontigny en 14 × 24 Rouge flammé. Le jury a particulièrement apprécié sur le plan technique la finition des arêtiers encastrés et l’exécution des crêtes de coq. Côté esthétique, le panachage des coloris des arêtiers et des tuiles produit un effet visuel original qui a séduit les juges.

Trophées Aléonard 2014 : 10 ans autour de l’art de la couverture !

Trophée Aléonard Premier Chantier

Cette catégorie récompense les entreprises réalisant pour la première fois une couverture en tuiles Aléonard.

Propriété de M. et Mme De Talencé à Brosses (89)

DG Couverture

Le Village Haut 21350 Massingy-les-Vitteaux

Sous la houlette de Viviane Rat-Morris, chargée de la protection Monuments Historiques, ce premier chantier en tuiles Aléonard a nécessité pour la toiture de 315 m2 des tuiles Monuments Historiques 17 × 27 Rouge de mars, Vert de lichen, Rouge flammé et Ocré lichen et des tuiles Monuments Historiques 17 × 28 Ocré lichen. Le Jury a apprécié la qualité d’exécution, la maîtrise technique et la propreté émanant de ce chantier ainsi que la beauté de la toiture née du panachage des tuiles, agrémentée par de délicats ornements en plomb.

Trophées Aléonard 2014 : 10 ans autour de l’art de la couverture !

Trophée Aléonard Construction Neuve

Cette catégorie récompense les entreprises réalisant une couverture en tuiles Aléonard sur un bâtiment neuf.

SCI Thierry - Ville-d’Avray (92)

Falaisienne de Couverture

Saint-Clair 14700 La Hoguette

Pour cette société, l’entreprise de couverture a mis en œuvre des tuiles Pontigny et Patrimoine 17 × 27 Ocre rose, Ocré lichen et Rouge flammé. Le Jury a été séduit par la qualité du dossier, les finitions soignées, le panachage audacieux et réussi des tuiles et a senti la maîtrise et l’expertise d’une entreprise spécialisée en Monuments Historiques.

Trophées Aléonard 2014 : 10 ans autour de l’art de la couverture !

Trophée Aléonard Prix du Jury (Monuments Historiques et Premier Chantier)

Cette catégorie inhabituelle récompense en 2014 un remarquable premier chantier en tuiles Aléonard, un véritable coup de maître pour cette entreprise audacieuse.

Église de Valdampierre (60) Communauté de Communes des Sablons 60175 Villeneuve-les-Sablons

Entreprise BREGON

29, rue Basse-Saint-Cyr 60120 Breteuil-sur-Noye

Pour cette toiture d’église de 408 m2, l’architecte Patrick Montillon (DPLG à Lierville 60) a préconisé les tuiles Patrimoine 14 × 25 et 15 × 26 Rouge de mars, Ocré lichen, Noir de vigne et Vert lichen. Le Jury a salué la maîtrise technique de l’entreprise au niveau du changement de plan de la couverture de cet édifice. Il a remarqué la qualité des finitions des points singuliers et des éléments en cuivre ainsi que le sens esthétique émanant du panachage des tuiles, subtil et respectueux du genre architectural.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 07:54
Les lauréats du 5e Concours Innovation de Bouygues Construction

Les lauréats du 5e Concours Innovation de Bouygues Construction

Yves Gabriel, Président-Directeur général, a remis lundi 6 octobre les prix du 5e Concours Innovation de Bouygues Construction. La cérémonie organisée à Challenger1, le siège du Groupe, est venue ponctuer le Campus Innovation de Bouygues Construction, un événement majeur qui a réuni pendant deux jours des collaborateurs et plus de 400 clients et partenaires autour de sept tables rondes et plus de quarante-cinq stands.

« Le succès du Concours Innovation démontre l’engagement de tous nos collaborateurs dans notre dynamique d’innovation. Cet engagement est essentiel pour faire face à la révolution en cours dans le secteur de la construction qui se caractérise tout à la fois par le déploiement rapide du numérique dans nos process métier et par la nécessité d’intégrer dans notre approche l’évolution des attentes des utilisateurs de nos ouvrages.», indique Yves Gabriel, P-DG de Bouygues Construction.

Le Concours Innovation récompense tous les deux ans les meilleures inventions des collaborateurs du Groupe, en France et à l’international, et dans tous ses métiers. L’opération connaît un succès grandissant : près de 2 000 collaborateurs ont ainsi participé à l’édition 2014, soit deux fois plus qu’au premier Concours innovation en 2006. La sélection des lauréats a été réalisée par un collège d’experts externes et internes reconnus, que le comité R&D et Innovation du Groupe a soumis au jury de la Direction générale de Bouygues Construction. Sur près de 900 dossiers proposés, 38 ont été primés. Certaines nouveautés sont déjà opérationnelles sur différents chantiers, et toutes seront diffusées dans l’ensemble du Groupe.

Parmi les prix décernés, on peut citer :

· Premier prix Technique : tunnelier hybride et tunnelier multi-diamètre

Le tunnelier hybride est un mélange entre tunnelier à pression de terre et tunnelier à pression de boue. Il peut ainsi s’adapter à une grande variété de terrains le long du tracé de forage. Le tunnelier multi-diamètre peut creuser des tunnels dont la section varie au cours de leur réalisation.

· Premier prix Travaux-Exploitation-Services : Construction modulaire Bouygues

Il s’agit d’un nouveau type de module préfabriqué très adapté à certains types de logements (chambres étudiants, hôtels...) et permettant une construction modulaire. Il permet de réduire les coûts et les délais et d’augmenter la qualité du produit fini tout en garantissant de meilleures conditions de travail sur le chantier.

· Premier prix Innovation terrain : le « marteau passe-partout »

Ce marteau à la forme singulière permet un travail précis dans des angles difficiles à atteindre pour un marteau classique. Il est également plus sécuritaire et plus facile à utiliser.

· Premier prix Commercial : géomarketing des besoins en équipement des collectivités

Ce prix a distingué deux démarches de géomarketing permettant de visualiser sur un plan interactif les besoins en équipement (éclairage, fibre optique, piscine, etc.) d’une collectivité et de les présenter au client.

· Premier prix Logistique-Achats : Manchon et tubes in situ

Ce manchon de raccordement pour tubes en polyéthylène haute densité (PEHD), est destiné à la plus longue ligne électrique 225 KVA enfouie au monde. Il est produit dans une mini-usine temporaire installée sur le chantier. Au-delà des gains directs (fabrication, transport, mise en œuvre), il réduit également les impacts environnementaux (CO2, nuisances) du chantier.

· Premier prix Matériel : Mannequins et abouts pré-aimantés – Mannequin raidisseur d’huisserie

Il s’agit de deux évolutions innovantes de la constitution des mannequins utilisés dans le BTP. D’une part, les matériaux classiques (bois...) sont remplacés par des produits en aluminium. L’aluminium est très léger et facilement réutilisable d’un chantier à un autre. De plus, ce nouveau type de mannequins dispose d’une bonne ergonomie grâce à une préfixation intégrée qui facilite largement son installation sur le support.

La seconde innovation a pour but de résoudre les problèmes récurrents rencontrés lors de la pose des huisseries et du coulage du béton sur celles-ci.

· Premier prix Gestion-Comptabilité-Finance-Juridique-Administratif : Logiskey

Il s’agit d’un système d’identification du personnel sur chantier basé sur l’utilisation de tablettes tactiles ou de téléphones avec scan et de cartes munies de QR codes. L’utilisation de lunettes connectées est à l’étude.

· Premier prix Ressources humaines-Communication : Energy-Hack

Le but de ce challenge de programmation informatique collaboratif (Hackathon) était de développer en deux jours des prototypes d’applications innovantes autour de la maîtrise de l’énergie et des usages dans le logement.

De plus, cette année, plusieurs prix spéciaux ont été décernés :

· prix spécial du jury : la démarche «Tunnels» de Bouygues Travaux Publics, qui a permis de déployer des outils modernes et innovants pour l’ergonomie et la productivité des tunneliers.

· prix spécial santé-sécurité : le D’colpano, un outil qui permet le décoffrage des panneaux sur les chantiers sans faire appel aux méthodes classiques comme le pied de biche ou la barre à mine. Il permet le décoffrage sans abîmer le béton et le panneau, en toute sécurité.

· prix spécial ergonomie : le boîtier de décompression B07 facilite le retrait des tiges d’entretoises des banches sans effort important et permet de gagner en productivité et en ergonomie.

· prix spécial développement durable : « 21 propositions pour la troisième révolution industrielle ». Dans le cadre du Master Plan de la troisième révolution industrielle, 21 propositions d’actions ont été formalisées et classées selon quatre axes : généraliser le savoir-faire d’aujourd’hui, engager la troisième révolution industrielle par des démonstrateurs porteurs d’innovations, résoudre l’urgence de la précarité sociale et énergétique, faire évoluer nos modèles à l’aune du pouvoir latéral.

· prix spécial partenariats : Pelle ECO’nergy, ce nouveau système, co-conçu avec un fournisseur d’équipements, améliore les performances du bras mécanique des pelleteuses et diminue leur consommation d’énergie. Cet appareil récupère l’énergie hydraulique dégagée par l’abaissement du bras de la pelleteuse pour la restituer lors de la remontée de celui-ci et soulager ainsi la tâche du moteur.

Bouygues Construction est engagée depuis plusieurs années dans une démarche d’innovation forte pour inventer la ville de demain avec ses partenaires afin de proposer des solutions pérennes à toutes ses parties prenantes, tant d’un point de vue sociétal que technique. Le Groupe consacre ainsi chaque année la moitié de son budget R&D et innovation à la construction durable, pour penser les nouveaux usages, améliorer la performance des matériaux et matériels, garantir la sécurité, optimiser les délais, ou réduire ses impacts sur l’environnement.

Convaincu que la maquette numérique représente l’avenir et une source majeure de progrès, le Groupe s’est également engagé dans une démarche de modernisation de ses métiers pour faire face aux nouveaux enjeux de la construction, où le BIM (Building Information Modeling) joue un rôle majeur dans le passage à des modes constructifs plus industriels, qui permettront de réduire les délais et les coûts au bénéfice de tous.

Les lauréats du 5e Concours Innovation de Bouygues Construction

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 06:54
Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) a identifié le génie écologique comme l’une des « filières stratégiques de l’économie verte » devant faire l’objet d’un plan d’action visant à favoriser son développement.

Cette filière est insuffisamment connue des maîtres d’ouvrages publics et privés. Pourtant, elle contribue à la préservation des écosystèmes, et en particulier des milieux aquatiques. Elle participe donc à l’atteinte des objectifs de la politique de l’eau, tout en créant des emplois non délocalisables.

Aussi, l’organisation d’un grand prix national du génie écologique répond à un double objectif :

  • offrir davantage de visibilité à la filière, en mettant en avant des réalisations exemplaires ;
  • marquer l’évolution de la politique de l’eau vers des politiques connexes, et en particulier vers la préservation des milieux aquatiques et de la biodiversité associée.

Ce prix permettra donc de récompenser les projets les plus exemplaires, et d’inciter tous les maîtres d’ouvrage à s’en inspirer.

Le lancement du prix aura lieu le 3 juin à l’occasion du congrès de l’Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE) qui a souhaité contribuer avec le MEDDE, les Agences de l’eau, les Offices de l’eau et l’ONEMA à l’organisation de cette manifestation.

Le périmètre du prix et les modalités de candidature

Sept prix seront décernés dans les catégories suivantes :

  • le génie écologique au service de la gestion alternative des eaux usées et pluviales ;
  • le génie écologique au service de la prévention du risque d’inondations ;
  • le génie écologique au service de la préservation de la ressource en eau potable
  • le génie écologique au service de la lutte contre les pollutions diffuses agricoles ;
  • le génie écologique au service de la préservation des écosystèmes marins
  • le génie écologique au service de la préservation des écosystèmes aquatiques continentaux.
  • Un grand prix sera également décerné pour récompenser le projet le plus exemplaire.

Pour chaque catégorie, un projet exemplaire sera choisi et tous les acteurs impliqués dans le projet (maître d’ouvrage, bureau d’études, maître d’œuvre, organisme ayant réalisé les travaux…) seront récompensés collectivement.

Liste des lauréats :

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Grand prix : Restauration d’un réseau de zones humides sur le territoire de la

Communauté urbaine de Strasbourg (Bas-Rhin).

Enjeux et objectifs

La Communauté urbaine de Strasbourg a engagé depuis 2008 un ensemble de travaux de restauration et de création de zones humides sur son territoire, associés dans la plupart des cas à une opération de restauration hydromorphologique de cours d’eau.

Les cours d’eau concernés par ces travaux, situés principalement dans la plaine agricole proche de Strasbourg, ont été très fortement perturbés, rectifiés, recalibrés et présentent un lit très encaissé. Par ailleurs, dans les secteurs concernés, les zones humides fonctionnelles, présentant des habitats favorables à la biodiversité, ont pratiquement toutes disparues.

Actions mises en œuvre

Le projet est une démarche globale touchant de nombreux sites de la Communauté Urbaine de Strasbourg :

- les travaux de restauration de la Souffel à Reichstett ont permis de dévier le cours d’eau dans son ancien lit, correspondant à une prairie basse inondable. Le nouveau tracé permet au cours d’eau de divaguer librement dans son lit majeur, ce qui a permis de créer de nouveaux biotopes.

- une zone humide a été créée sur un méandre du Muhlbach d’Eckbolsheim sur une ancienne pâture communale. Il alimente, en cas de hautes eaux, un réseau de six mares qui constituent autant de biotopes.

- une autre zone humide a été créée à Ostwald. Dès l’année suivant la restauration, 9 espèces inscrites en liste rouge et orange des espèces menacées en Alsace y ont été observées.

- un cours d’eau, le Muhlbach (Neubaechel) a été restauré à Eckwersheim sur plus de 2 kilomètres, en amont et en aval du village.

- enfin, le Canal des Français, situé à Strasbourg-Robertsau, a été restauré sur 2,3km. La revégétalisation du site se fait par une recolonisation naturelle.

De nombreuses actions d’éducation à l’environnement (exposition, inventaire participatif de la biodiversité, journées du patrimoine) ont été mises en œuvre autour de ces sites.

Partenaires du projet

Maître d’ouvrage : Communauté Urbaine de Strasbourg Réalisation des études et maîtrise d’œuvre : SINBIO Réalisation des travaux : Parc Départemental d’Erstein, Nature et Techniques

L’avis du jury : Plus que d’un projet, il s’agit d’une démarche territoriale ambitieuse touchant de nombreux sites, localisés pour la plupart en zone agricole. L’ensemble des projets ont fait l’objet d’opérations pédagogiques particulièrement intéressantes, qui ont permis de toucher un large public et devraient inciter d’autres maîtres d’ouvrage à s’inspirer de cette démarche exemplaire.

Crédit : MEDDE/MLETR

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Catégorie « le génie écologique au service de la gestion alternative des eaux usées et pluviales » : Traitement des eaux usées domestiques par filtres plantés de macrophytes : développement de filières innovantes et adaptation au contexte tropical des DOM – Projet Attentive (Martinique).

Enjeux et objectifs

Les départements d’Outre-Mer sont confrontés à de nombreuses contraintes (forte croissance démographique, situation économique, climat...) et doivent répondre à des objectifs réglementaires définis dans les directives sur les eaux résiduaires urbaines et sur l’eau. Le développement de filières de traitement des eaux usées robustes, simples de gestion et performantes peut permettre de répondre à ces enjeux.

Les filières extensives de traitement de type filtres plantés de végétaux sont bien développées en métropole pour les petites et moyennes collectivités, mais demandent à être adaptées au contexte tropical (choix des matériaux, des végétaux, bases de dimensionnement...). C’est l’objectif principal du projet ATTENTIVE.

Actions mises en œuvre

Deux stations de traitement innovantes ont été construites en Martinique, sur les sites de Mansarde Rancée (1000 équivalents habitants) et Taupinière (1500 équivalents habitants).

Ces stations à filtres plantés permettent de traiter les eaux et les boues, y compris dans des contextes de forte pluie.

Les performances de nouvelles filières de traitement compactes, utilisant des plantes locales et non invasives et des matériaux locaux ont ainsi pu être validées.

Au-delà de cet aspect technique, des actions de transfert de ces nouveaux savoir-faire techniques à destination des maitres d’ouvrage et du secteur privé ont également été mises en place. Enfin, des actions pédagogiques comme la réalisation d’un film, la mise en place de visites sur site pour des écoles et des élues ont également été prévues.

Partenaires du projet

Maîtrise d’ouvrage : Syndicat Intercommunal du Centre et du Sud de la Martinique Conception et encadrement scientifique de la démarche : IRSTEA Réalisation des travaux : COTRAM Assainissement

L’avis du jury : Ce dossier a séduit le jury par son caractère innovant, facilement transposable et exportable à l’international.

Le suivi du projet, déjà prévu, permettra d’améliorer encore les performances de ces filières, à même de répondre aux besoins des DOM.

Crédit : MEDDE/MLETR

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Catégorie « le génie écologique au service de la prévention du risque d’inondations » : Zone d’expansion des crues de la Borre Becque à Hazebrouck, Borre et Vieux Berquin (Nord).

Enjeux et objectifs

Mis en œuvre sur une superficie de plus de 50 hectares, le projet, porté par l’Union syndicale d’aménagement hydraulique du Nord (USAN), permet de minimiser les risques liés aux inondations, auxquelles les populations du bassin versant de la Lys sont régulièrement exposées.

Actions mises en œuvre

Le projet est un système de quatre zones d’expansion des crues (ZEC) situées le long de la Borre Becque.

Les travaux de réalisation de ces zones se sont organisés en plusieurs étapes : création d’espaces de profondeurs variables devenant soit des frayères, soit des zones humides ; arasement et recréation de digues, et remaniement de la pente de certaines berges ; travaux de végétalisation et d’intégration paysagère du site ; construction d’ouvrage de régulation hydraulique automatisés en aval pour compléter le dispositif sans nuire à la continuité écologique.

Le fonctionnement des ZEC s’apparente à celui de zones naturelles de débordement du cours d’eau. Elles ne sont donc pas en eau la plupart du temps, ce qui a permis de reconstituer 41 hectares de prairies. Ces espaces occupés auparavant par l’agriculture intensive sont désormais des zones à vocation agricole mais réorientés vers une gestion extensive, qui feront l’objet d’un plan de gestion écologique et de partenariats avec le monde agricole en vue du développement de baux ruraux à clause environnementale.

Partenaires du projet

Maîtrise d’ouvrage : Union Syndicale d’Aménagement hydraulique du Nord (USAN) Etudes / maîtrise d’œuvre : Artelia, Axéco, Teo, Ingerop Réalisation des travaux : SARL Lebleu, Société Nouvelle Brosset, groupe NGE, Orme Activités

L’avis du jury : Le jury a salué un projet répondant à de forts enjeux sociétaux, car localisé dans une zone densément peuplée.

Même s’il s’agit avant tout d’un projet orienté vers la prévention du risque inondations, sa dimension écologique a été prise en compte dès l’amont. Sa réalisation est donc exemplaire.

Il s’agit d’un véritable projet de territoire, impliquant largement les agriculteurs.

Crédit : MEDDE/MLETR

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Catégorie «le génie écologique au service de la préservation des écosystèmes aquatiques continentaux » : L’Orne renaît à l’Enfernay – Restauration de la continuité écologique du fleuve Orne dans la Suisse normande (Calvados).

Enjeux et objectifs :

Depuis le milieu du XIXème siècle, la société Gosselin exploite une manufacture de coton. Celle-ci a été installée en bordure de l’Orne, dont elle utilisait le potentiel hydraulique via une turbine. La tempête de 1999 a gravement endommagé ces installations hydrauliques, obligeant à arrêter la turbine en 2004. La question de la remise en état du site s’est alors posée, et le propriétaire a fait le choix de l’effacement des ouvrages et de la renaturation du site.

Les objectifs des travaux mis en œuvre sont multiples : rétablir la continuité écologique, contribuer à l’atteinte du bon état écologique de l’Orne, restaurer le paysage naturel tout en préservant le patrimoine industriel bâti, protéger les berges de l’érosion en favorisant le recours à des techniques douces, faciliter et sécuriser la pratique des canoës-kayaks et enfin améliorer l’accessibilité au cours d’eau pour les pêcheurs et les promeneurs et sécuriser le site industriel.

Actions mises en œuvre :

L’effacement du barrage a permis de rétablir la continuité écologique, et de rendre possible la circulation des canoës. Par la suite, la restauration hydromorphologique a consisté, entre autres, à aménager des banquettes pour compenser l’abaissement de la ligne d’eau, supprimer une peupleraie, reconstituer la ripisylve pour maintenir les berges et assurer la diversification des habitats...

Cette opération a permis de rendre fonctionnelles des frayères salmonicoles dès l’ouverture du barrage. Un bras mort a également été conservé en amont pour pérenniser une frayère.

L’ensemble de ces travaux ont permis l’atteinte, dès 2013, du bon état physico-chimique et écologique des eaux sur le tronçon de l’Orne concerné.

L’usine est toujours en activité, et exporte aujourd’hui vers les pays du Golfe.

Partenaires du projet :

Maîtrise d’ouvrage : SARL Michel Gosselin Réalisation des études / maîtrise d’œuvre : CE3E Réalisation des travaux : LAFOSSE & Fils, HELLOUIN

L’avis du jury : Un projet permis par l’engagement exemplaire d’un maître d’ouvrage privé. C’est d’autant plus remarquable que le rétablissement de la continuité écologique est souvent problématique car de nombreux freins psychologiques empêchent les maitres d’ouvrage de procéder à l’aménagement des moulins ou barrages. La valorisation du patrimoine industriel permise par le projet est également un aspect très intéressant du dossier. Le projet est bien construit techniquement, avec un suivi avant et après sa réalisation, et un maître d’ouvrage prêt à faire des travaux correctifs.

Crédit : MEDDE/MLETR

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Catégorie «le génie écologique au service de la préservation des écosystèmes marins » : Opération Récifs Prado (Bouches-du-Rhône).

Enjeux et objectifs :

La rade Sud de Marseille a été particulièrement impactée par les activités humaines. Pourtant, au-delà de 25m de profondeur, plusieurs indices témoignent de la présence passée d’un herbier de posidonies vaste et bien implanté. La ville de Marseille a souhaité réhabiliter cette zone grâce à une opération innovante d’immersion de récifs artificiels.

Ce projet a un triple objectif : - recréer un espace de production biologique via une approche écosystémique ;

- soutenir et développer l’activité économique de la zone côtière, notamment la pêche artisanale ;

- favoriser la continuité écologique entre les espaces rocheux environnants et le site.

Les actions mises en œuvre :

Depuis 2008, des récifs artificiels sont immergés en baie du Prado, entre les îles du Frioul et la corniche Kennedy. Il s’agit du plus grand site de récifs artificiels en Méditerranée et en Europe. 401 récifs artificiels (27 300 m2) de six types différents sont répartis sur une zone de 220 hectares, par 25 à 30 mètres de profondeur.

Les récifs sont regroupés par zones, et connectés entre eux par des corridors écologiques eux aussi composés de récifs. Ils se prolongent également vers l’extérieur de la zone jusqu’à des zones d’herbiers et de zones rocheuses peu profondes, afin de permettre la mobilité des juvéniles et la circulation des individus.

Une attention particulière a été portée à la diversification des formes de récifs afin de favoriser la biodiversité. Les modules ont également été éco-conçus.

Un programme de suivi et de R&D a été mis en place sur cinq ans, et a démontré le succès de l’opération : augmentation de la diversité de 28 à 64 espèces en quatre ans, site devenu une zone de chasse pour un groupe de grands dauphins...

Un programme pédagogique a également été mis en place autour du site, en collaboration avec le centre municipal de sensibilisation au milieu marin.

Partenaires du projet :

Maître d’ouvrage : ville de Marseille Etudes préalables / suivis réglementaires : GIS Posidonie Etudes : BRL Ingénierie Développement et fabrication des récifs artificiels : P2A développement

L’avis du jury : L’opération de génie écologique d’implantation des récifs artificiels de repeuplement de la rade de Marseille est un projet totalement intégratif que ce soit du point de vue écologique, économique ou social. Cette opération est la plus grande jamais menée en Europe dans ce domaine. Le suivi scientifique mis en place a déjà prouvé l’efficacité et l’intérêt de l’opération au bénéfice des écosystèmes et des usagers (pêcheurs, habitants, touristes...).

Crédit : MEDDE/MLETR

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Catégorie « le génie écologique au service de la lutte contre les pollutions diffuses agricoles » : Zone tampon humide artificielle pour réduire les transferts de pollutions diffuses d’origine agricole – le site pilote de Rampillon (Seine-et-Marne).

Enjeux et objectifs :

Dans le département de Seine et Marne, les eaux issues du drainage agricole sont directement connectées avec la nappe de Champigny.

L’objectif du projet est de récupérer les eaux du drainage pour les traiter avant ré-infiltration dans la nappe, afin de réduire les transferts de polluants d’origine agricole (nitrates et pesticides).

Actions mises en œuvre :

Depuis 2005, l’association AQUI’Brie et Irstea travaillent en étroite collaboration sur les problématiques de pollutions diffuses rencontrées dans la zone de Rampillon. Cette collaboration s’est étendue à l’ensemble des acteurs du bassin versant, et a débouché sur la mise en place de zones tampon humides artificielles chez plusieurs agriculteurs de Seine-et- Marne.

Quatre aménagements ont ainsi été réalisés : une mare existante a été restaurée pour améliorer ses fonctions épuratoires, deux zones humides ont été construites chez des agriculteurs en amont du bassin et une troisième sur une parcelle agricole située à l’exutoire du bassin.

La zone tampon humide artificielle est un dispositif naturel permettant d'intercepter les flux de pesticides ou de nitrates et de les épurer grâce à l'activité microbienne du milieu. Ici, la restauration des fonctionnalités des écosystèmes a par exemple permis d’assurer, dans certaines conditions, une réduction de 30% des nitrates entre l’entrée et la sortie du dispositif.

Le site fait régulièrement l’objet de visites à destination de chercheurs, groupes d’agriculteurs ou gestionnaires de l’eau. Il a vocation à servir d’exemple pour traiter les autres zones du département soumises à des problématiques similaires.

Partenaires du projet :

Maîtrise d’ouvrage / gestion des terrains : Syndicat du Ru d’Ancoeur, collectif d’agriculteurs du bassin versant de Rampillon (M. Bruno, M. Chatriot, H. et R. Tailleu), Mairie de Rampillon Développement / recherche / appui scientifique et technique : IRSTEA, association AQUI’Brie Réalisation des études : CIAE

Réalisation des travaux : SETHY

L’avis du jury : Le dossier est particulièrement intéressant sur le plan technique pour traiter des pollutions n’ayant pas pu être évitées en amont. Le projet traduit une véritable dynamique de territoire, et a le mérite d’être mis en œuvre dans des zones d’agriculture intensive. Il pourra donc être reproduit à grande échelle.

Crédit : MEDDE/MLETR

Grand prix national du génie écologique, 7 lauréats :

Catégorie «le génie écologique au service de la préservation de la ressource en eau potable » : Aménagement concerté d’un site de captage (Ille-et-Vilaine).

Enjeux et objectifs :

Le site de « Chèze-Canut », situé en Ille-et-Vilaine, comprend deux retenues d’eau autour desquelles sont instaurés des périmètres de protection de captage d’une superficie de 370 Ha. Le projet concerne un site d’une superficie de 20Ha, dont les sols sont particulièrement sensibles à l’érosion. Ainsi, toute pollution peut facilement atteindre les retenues.

Le principal objectif du projet est d’optimiser les capacités épuratoires des milieux naturels présents et d’assurer leur résilience, afin de protéger la ressource contre les pollutions ponctuelles. Le site abrite également une diversité élevée d’habitats d’intérêt communautaire et une forte diversité faunistique, menacées par la fermeture du milieu et que le projet doit permettre de préserver.

Actions mises en œuvre :

Un projet d’aménagement global incluant plusieurs actions a été mis en œuvre sur le site :

- la fermeture du milieu étant problématique, des travaux de restauration des landes et zones humides ont été menés ponctuellement, afin de retrouver une mosaïque d’habitats. Des connexions entre habitats ont également été rétablies ;

- les circuits de l’eau ont été allongés afin de favoriser l’épuration de l’eau : création de talus, fossés borgnes, mares... ;

- les zones humides rivulaires ont été réouvertes. Conformément aux principes du génie écologique, toutes ces opérations ont été pensées en prenant en compte l’ensemble des retenues de Chèze-Canut et leurs abords et non pas uniquement les enjeux spécifiques au site. Par ailleurs, les différentes parties prenantes concernées ont été associées à la conception du projet.

Partenaires du projet :

Maître d’ouvrage : Syndicat Mixte de Production d’eau potable du Bassin Rennais Maître d’œuvre : ONF Partenaire scientifique : Bretagne Vivante SEPNB Gestion du site : Etude et Chantiers

Réalisation des travaux : Travaux Spéciaux Raisonnés, OCRE L’agriculteur exploitant les parcelles du SMPBR a également participé au projet.

L’avis du jury : Ce projet intègre des actions variées, pensées à l’échelle globale du territoire.

Le principe de l’acquisition foncière des terrains afin de garantir la gestion du site à long terme est particulièrement intéressant et mériterait d’être reproduit.

Crédit : MEDDE/MLETR

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:00
13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

Le PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL 2014, lancé en février dernier, vient de dévoiler ses 9 réalisations primées. Espaces de culture et de loisirs, centre hospitalier, lieu d’entreprise, logements sociaux, maisons individuelles... La diversité des types et des styles de bâtiments démontre la place des profilés aluminium dans l’architecture contemporaine. Elle illustre également le savoir-faire de TECHNAL, qui propose des menuiseries sur-mesure, design, de performances thermiques et acoustiques.

Ce concours met une nouvelle fois à l’honneur la créativité des architectes et leur partenariat durable avec les ALUMINIERS AGRÉÉS TECHNAL (AAT). En adéquation avec les valeurs de la marque, les projets se distinguent par une écriture originale, l’innovation des solutions, la prise en compte du confort de l’occupant et l’intégration harmonieuse au site. Ils ont été récompensés selon 7 catégories :

ÉTUDIER - PRIX :

ESPACE CLÉMENT ADER, TOULOUSE (31)

AGENCE D’ARCHITECTURE SÉQUENCES (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL RÉALCO (31)

HABITER LOGEMENTS COLLECTIFS - PRIX :

LOGEMENTS SOCIAUX MAÏMAT, MURET (31)

PUIG PUJOL ARCHITECTURES (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL GAYREL (81)

MENTION :

LOGEMENTS SOCIAUX, GRANDE-SYNTHE (59)

PHILIPPE DUBUS ARCHITECTE (75)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL FRANCE VERRE (59)

HABITER LOGEMENT INDIVIDUEL - PRIX :

MAISON INDIVIDUELLE NB, MONTFERRIER-SUR-LEZ (34)

ELODIE NOURRIGAT ET JACQUES BRION ARCHITECTES (34)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL ESTIVALES (13)

MENTION :

MAISON INDIVIDUELLE, WASQUEHAL (59)

RIVA ARCHITECTES (59)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL CONSTRU (59)

RÉHABILITER - PRIX :

CENTRE HOSPITALIER, BRIVE-LA-GAILLARDE (19)

ESPAGNO MILANI ARCHITECTES (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL MANIÈRE ET MAS (19)

S’AMUSER - PRIX :

SALLE DE MUSIQUE METRONUM, TOULOUSE (31)

GGR ARCHITECTES (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL LABASTÈRE (31)

TRAVAILLER - PRIX :

CENTRE DE CALCUL ET BUREAUX CLS, RAMONVILLE-SAINT-AGNE (31)

GGR ARCHITECTES (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL LABASTÈRE (31)

PRIX TECHNAL DU JURY :

MAISON INDIVIDUELLE, DOMMERY (08)

AGENCE D’ARCHITECTURE ERIC LENOIR (08)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL FRECHIN (08)

Clin d’œil aux architectes, TECHNAL a remis ses prix lors des 24H D’ARCHITECTURE*, le vendredi 17 octobre à Marseille. Ils ont été récompensés d’un voyage architectural et d’une valorisation de leur réalisation autour d’une communication nationale, régionale et locale. Leur projet est également publié dans un ouvrage, diffusé en France à 2 000 exemplaires.

UN JURY D’EXPERTS

Cette nouvelle édition, présidée par l’architecte français ALAIN MOATTI, se distingue par la complémentarité de son Jury de 5 experts (architectes, économiste et maître d’ouvrage). La qualité des 66 projets, tant sur le plan architectural que technique, a permis au Jury de décerner 9 prix dans 7 catégories. Il s’est appuyé sur 4 critères fondamentaux qui constituent l’ADN de la marque :

_ LE CONFORT DES OCCUPANTS : la luminosité naturelle, le thermique, l’acoustique, l’ergonomie et la fonctionnalité,

_ L’INTÉGRATION AU SITE : l’impact du projet au niveau de l’environnement, de l’urbanisme, de la topographie, du climat et de l’intégration sociale,

_ L’INNOVATION : les performances, l’enveloppe, les équipements et la pérennité,

_ L’EXPRESSION ARCHITECTURALE : l’originalité de chaque ouvrage et l’émotion suscitée

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

PRIX ÉTUDIER :

Espace Clément Ader, Toulouse (31)

Agence d’architecture : SÉQUENCES (31)

Maître d’ouvrage : UNIVERSITÉ DE TOULOUSE (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : RÉALCO (31)

Surface et produit TECHNAL : 1 300 m2 de murs-rideaux GÉODE 830 m2 de fenêtres SOLEAL

Livraison du bâtiment : Octobre 2013

Durée du chantier : 18 mois

UN SITE FÉDÉRATEUR POUR LA RECHERCHE AÉRONAUTIQUE ET SPATIALE

L’Espace Clément Ader signe la naissance du programme Montaudran-Aerospace, qui accueillera à la fois un campus universitaire, une plateforme de recherche, des quartiers résidentiels, des espaces de loisirs et de promenades. Il a pour objectifs de mutualiser un outil de travail et de fédérer plusieurs établissements et équipes dans un bâtiment unique, appelé à devenir un site de recherche aéronautique et spatiale à l’échelle européenne. Il regroupera ainsi 5 entités complémentaires : l’Institut Clément Ader (ICA), le CERMAC (Centre d’Expertise et de Ressources en Matériaux et Composites), une plateforme de micro-caractérisation des matériaux, une plateforme de calcul intensif, le siège du RTRA STAE (Réseau Thématique de Recherche Avancée - Sciences et Technologies pour l’Aéronautique et l’Espace).

Pour cet espace de 13800 m2, l’agence SÉQUENCES a souhaité symboliser l’unité intégrative à travers une écriture architecturale épurée, identitaire et fonctionnelle. Le bâtiment parallélépipède est une masse qui se découpe et s’évide pour révéler les différents volumes. Il est sublimé par une façade tournante qui joue avec la verticalité des brise-soleil en bois, et l’horizontalité du béton clair matricé, et du jaune vif identifiant la chair intérieure et l’espace d’accueil. Cette enveloppe assure la lisibilité de l’ouvrage sur ses cinq côtés, révèle les grandes fonctionnalités, et affirme, sans ostentation, sa présence sur le site.

À l’intérieur de cette façade SOLEAL et 1 300 m2 de murs-rideaux GÉODE toute hauteur. Ils se distinguent par la finesse de leurs montants et de leurs traverses qui contribuent à l’apport de lumière naturelle. Conjugués aux brise-soleil en bois, ils créent du rythme et limitent les apports de chaleur l’été. Ils permettent de la conserver l’hiver, optimisant le confort des occupants. Afin de garantir l’accès rapide des pompiers, le service prescription TECHNAL a imaginé des menuiseries qui s’ouvrent depuis l’extérieur et capables de supporter le poids des brise-soleil fixés sur les profilés. Ces solutions robustes sur-mesure mettent en lumière le partenariat étroit entre la marque et l’agence d’architecture.

La juxtaposition des différentes activités (mécanique, calcul intensif et microscopie) constituait l’un des enjeux majeurs de cette construction. Il a fallu notamment renforcer la structure pour limiter les impacts mécaniques et électromagnétiques sur les locaux hébergeant les microscopes. La plateforme de calcul intensif, constituée d’une salle informatique d’une capacité de 2 mégawatts (évolutive à 3,7 mégawatts), nécessitait une puissance de refroidissement génératrice de calories. L’agence SÉQUENCE a mis en place un système de récupération de cette énergie qui permet de chauffer le bâtiment et d’alimenter une boucle d’eau tempérée dédiée à la future ZAC. Cette restitution couvre environ 20 % des besoins de la zone, soit 80 000 m2 de bureaux.

© TECHNAL ARCHITECTE : SÉQUENCES PHOTOGRAPHE : SYLVAIN MILLE

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

PRIX HABITER LOGEMENTS COLLECTIFS :

Logements sociaux Maïmat, Muret (31)

Agence d’architecture : PUIG PUJOL ARCHITECTURES (31)

Maître d’ouvrage : PROMOLOGIS (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : GAYREL (81)

Surface et produits TECHNAL : 1000m2 de coulissants LUMEAL, de châssis à frappe SOLEAL et de volets NOTEAL

Livraison du projet : Mars 2014

Durée du chantier : 36 mois

UN VILLAGE DANS LA VILLE

Attachée à redynamiser le quartier, la Ville de Muret a initié un projet de renouvellement urbain, en étroite collaboration avec le maître d’ouvrage PROMOLOGIS et le maître d’œuvre PUIG PUJOL ARCHITECTURES. Cette ambition a inspiré l’architecte JEAN-MANUEL PUIG qui a pensé et conçu un programme à dimension humaine. Faciliter le lien social en proposant des espaces communs, créer de l’animation avec des commerces de proximité et des services, repenser un axe de passage quotidien en parc traversant et ouvert sur la ville..., sont autant de défis qu’il a souhaité relever.

Les 7 volumes consistent en des plots compacts et denses (R+6 à R+8). Leur rigueur constructive, lisible à travers les parois en béton préfabriqué, est rythmée de loggias privatives en bois (9 m2), réparties en quinconce. Cette animation aléatoire souligne l’écriture architecturale des bâtiments. Conjuguées aux 142 coulissants LUMEAL deux vantaux et toute hauteur (L. 2,70 x H. 2,50 m), ces «boîtes suspendues» favorisent la création d’un dialogue entre intérieur et extérieur. Construits dans un esprit d’habitat traversant et lumineux, les appartements possèdent de multiples châssis à frappe SOLEAL 1 vantail (L. 1,20 x H. 1,30 m). Ils améliorent le cadre de vie des résidents grâce à la finesse de leurs profilés et à leur facteur solaire Sw = 0,60.

Le système de répétitivité des menuiseries contribue à la rationalisation des coûts. Inscrite dans une logique économique, cette volonté de standardisation à laquelle TECHNAL a répondu, a permis d’équiper les logements avec des solutions de haute technicité. Les ouvertures répondent également à la RT 2012 et aux Bâtiments Basse Consommation grâce à leurs performances thermiques élevées (Uw LUMEAL = 1,6 W/m2.K ; Uw SOLEAL = 1,8 W/m2.K). L’accessibilité est privilégiée avec un seuil PMR intégré aux coulissants.

36 mois

Débuté en 2011, le chantier Maïmat a fait l’objet d’une «opération tiroir», consistant en une démolition/reconstruction avec le relogement des habitants pris en charge par PROMOLOGIS. Dans une démarche environnementale et économique, des matériaux issus du site ont été valorisés et réutilisés : béton concassé recyclé pour les sols piétons, garde-corps métalliques du centre commercial clôturant les îlots végétalisés... Sélectionnés et mis en œuvre pour leur aspect brut et leur facilité d’entretien, le béton et le bois habillent les sept nouveaux bâtiments. Les espaces extérieurs ont été imaginés afin d’offrir aux habitants un «village dans la ville» ! Le nouveau quartier est fédéré autour d’un parc paysagé public, réalisé de concert avec la paysagiste EMMA BLANC.

© TECHNAL ARCHITECTE : JEAN-MANUEL PUIG PHOTOGRAPHE : PHILIPPE RUAULT

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

MENTION HABITER LOGEMENTS COLLECTIFS :

Logements sociaux, Grande-Synthe (59)

Agence d’architecture : PHILIPPE DUBUS ARCHITECTE (75)

Maîtres d’ouvrage : IMMOBILIÈRE NORD ARTOIS - 3F et VILLE DE GRANDE-SYNTHE (59)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : FRANCE VERRE (59)

Surface et produits TECHNAL : 820 m2 de châssis fixes et ouvrants SOLEAL 380 m2 de volets coulissants sur-mesure

Livraison du bâtiment : Novembre 2013

Durée du chantier : 16 mois

DES LOGEMENTS COLLECTIFS BBC EN SYMBIOSE AVEC LE PAYSAGE

Ce projet de 57 logements sociaux s’inscrit dans l’opération de renouvellement urbain du quartier du Courghain, dans la banlieue Ouest de Dunkerque (59). Son organisation et sa conception concrétisent les ambitions urbaines, architecturales et environnementales d’Immobilière Nord Artois - 3F et de la Ville de Grande-Synthe. Situé à l’articulation de la place commerciale et du «Watergang» (petit canal à la hollandaise), il révèle le paysage et la présence de l’eau sous différentes formes (canaux, berges, bassins...).

L’expression architecturale et le choix de matériaux nobles offrent un statut de qualité à ces logements sociaux. Étirés, les 3 bâtiments épousent les limites de la parcelle et cadrent une «prairie intérieure» : un R+4 de 27 logements le long du canal, un plot R+4 de 12 appartements sur la place et un îlot R+3 de 18 logements refermant le jardin au nord. Leurs façades sont composées de panneaux d’aluminium anodisé et leurs pignons protégés par un bardage en latte de mélèze de teinte gris argenté. Ces matières, mariées harmonieusement aux châssis SOLEAL et aux volets coulissants sur-mesure, ont permis d’obtenir la labellisation BBC.

Ces systèmes d’occultations sont intégrés dans l’épaisseur de l’enveloppe. Ils assurent la régulation des apports de chaleur et de luminosité selon les saisons. Ils animent également la façade qui se transforme selon les besoins et permet de réaliser des économies d’énergie.

Chaque habitation traversante est constituée d’un séjour orienté vers le cœur d’îlot et le canal. Elle se prolonge sur le paysage par un «balcon héroïque» greffé sur la façade. Conjugué aux menuiseries toute hauteur SOLEAL en aluminium anodisé (châssis fixe L. 2 x H. 2,40 m et ouvrant L. 1 x H. 2,40 m), il crée un dialogue permanent entre intérieur et extérieur et baigne de lumière naturelle les appartements.

© TECHNAL ARCHITECTE : PHILIPPE DUBUS ARCHITECTE PHOTOGRAPHE : PHILIPPE DUBUS

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

PRIX HABITER LOGEMENT INDIVIDUEL :

Maison individuelle NB, Montferrier-sur-Lez (34)

Agence d’architecture : ELODIE NOURRIGAT ET JACQUES BRION ARCHITECTES (34)

Maître d’ouvrage : PRIVÉ (34)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : ESTIVALES (13)

Surface et produits TECHNAL : 75 m2 de fenêtres et baies coulissantes SOLEAL

Livraison du projet : Mai 2013

Durée du chantier : 18 mois

UNE BULLE SUSPENDUE DANS LE PAYSAGE

Cette villa de 170 m2 est construite dans une pinède, sur les vestiges d’un volcan éteint, à la forte déclivité. Son emplacement singulier s’est traduit par un travail spécifique et technique en amont, lui permettant d’embrasser le paysage qui donne sur l’horizon et la mer. Deux axes ont marqué les choix de prise de site d’ELODIE NOURRIGAT ET JACQUES BRION ARCHITECTES :

- l’accompagnement de la pente, en travaillant sur la mise en place de niveaux réguliers. Un cheminement est créé grâce à des plaques d’acier corten, telles des restanques, et conduit jusqu’à l’entrée de la maison,

- les séquences pour parti pris architectural. Plutôt que de dévoiler l’intégralité du paysage environnant, la villa se lit comme un scénario où chaque programme invite à une nouvelle découverte.

Cette maison, à l’écriture épurée, est un petit urbanisme où chaque volume est une fonction et chaque terrasse une place. Trois corps bâtis ondulent dans la pente et s’étirent en surplomb, comme élancés dans le paysage :

- l’un en porte-à-faux en rapport direct avec les arbres et accueillant une cuisine et un salon,

- l’entre-deux «planté» dans la terre qui abrite la chambre, un bureau et une bibliothèque,

- le dernier en osmose avec le paysage et composé d’un dressing, d’une salle de bain et d’une chambre.

Orientés Sud et reliés par une entité simple et rectiligne, ils s’ouvrent sur une terrasse grâce à 9 m2 d’ouvrants à la française et 7 m2 de baies coulissantes SOLEAL. Ces menuiseries, conjuguant finesse des profilés et couleur claire en aluminium anodisé, procurent une sensation de transparence. La maison est emplie de lumière et se fond dans l’extérieur telle une bulle suspendue dans le paysage.

Afin de profiter de la vue sans créer d’effet de surchauffe, un travail sur la mise en épaisseur des extrémités a été réalisé pour intégrer des terrasses. Elles sont équipées de larges ensembles menuisés, composés d’ouvrants à la française (de 2,50 m à 4,50 m de large et jusqu’à 3 m de hauteur), et protégés par des brise-soleil en bois qui s’ouvrent totalement à l’aide d’un système de rotation sur pivot.

© TECHNAL ARCHITECTES : ELODIE NOURRIGAT ET JACQUES BRION PHOTOGRAPHE : PAUL KOZLOWSKI

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

MENTION HABITER LOGEMENT INDIVIDUEL :

Maison individuelle, Wasquehal (59)

Agence d’architecture : RIVA ARCHITECTES (59)

Maître d’ouvrage : PRIVÉ (59)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : CONSTRU (59)

Surface et produits TECHNAL : 65 m2 de fenêtres SOLEAL 45 m2 de baies coulissantes SOLEAL et GALÈNE

Livraison du projet : Septembre 2009

Durée du chantier : 6 mois

MARIAGE SUBTIL D’ALUMINIUM, DE ZINC ET DE BOIS

Cette maison individuelle est implantée sur un terrain «vierge» à Wasquehal, amené à devenir une zone d’activité composée de programme de bureaux, logements collectifs sociaux et logements individuels. Un véritable défi pour l’agence RIVA ARCHITECTES qui l’a conçue en se projetant et en anticipant les constructions avoisinantes. Sobre et rectiligne, ce volume généreux en forme de «Z» marie avec justesse le zinc, le bois et l’aluminium. Il protège les habitants depuis la rue grâce à un écrin de bardeaux en chêne massif, et offre un espace de détente côté jardin avec 3 pans de façades vitrées sur le séjour (Sud, Ouest et Est). Un parti pris de l’architecte qui a souhaité concilier ouverture maximale sur les espaces extérieurs et préservation de l’intimité face aux futurs bâtiments.

Les menuiseries TECHNAL mises en œuvre, qui représentent plus de 50 % des surfaces des murs, constituent donc l’enveloppe principale de cet habitat de 225 m2 :

- côté Est en rez-de-chaussée, une baie coulissante toute hauteur GALÈNE L. 9 m x h. 2,50 m et des fenêtres SOLEAL,

- en façades Nord et Sud, 20 m2 de coulissants et de fenêtres SOLEAL,

- côté Ouest, 24 m2 de baies coulissantes SOLEAL aux extrémités des circulations des chambres à l’étage et 27 m2 de châssis SOLEAL.

Ces ouvertures en aluminium ont été retenues pour leurs lignes carrées et la finesse de leurs profilés qui réduit les masses visibles. Elles offrent à la fois une esthétique design et une lumière naturelle optimale. L’hiver, elles captent les apports de chaleur et limitent le recours au chauffage, contribuant ainsi à l’obtention du niveau de performance BBC.

À l’étage, les menuiseries oscillo-battantes sont orientées à l’Ouest, face aux vents dominants, afin de contribuer à la ventilation naturelle du bâti. Plein Sud, elles sont protégées des rayons solaires par des auvents ou des stores extérieurs. Les pièces de nuit s’orientent à l’Est et sont munies de stores intérieurs. Elles sont volontairement «aveugles» au Nord pour assurer les performances thermiques et au Sud pour empêcher la vue sur le centre commercial.

La maison possède également une isolation performante, une étanchéité à l’air grâce à une membrane PVC, un chauffage basse température, une chaudière à condensation, une VMC double flux et un chauffage d’appoint au bois.

© TECHNAL ARCHITECTE : RIVA ARCHITECTES PHOTOGRAPHE : ANTHONY VIENNE

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

PRIX RÉHABILITER :

Centre Hospitalier, Brive-la-Gaillarde (19)

Agence d’architecture : ESPAGNO MILANI ARCHITECTES (31)

Maître d’ouvrage : CENTRE HOSPITALIER DE BRIVE-LA-GAILLARDE (19)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : MANIÈRE ET MAS (19)

Surface et produits TECHNAL : 5 700 m2 de murs-rideaux GÉODE 2 500 ml de brise-soleil, avec création d’un profilé spécifique en aluminium

Livraison du projet : Octobre 2014

Durée du chantier : 24 mois

UN ÉTABLISSEMENT QUI ÉVOLUE, UNE VIE QUI CONTINUE

Construite dans les années 1970, l’unité médico-chirurgicale qui occupe l’artère principale du Centre Hospitalier, fait «peau neuve». Au cœur de ce chantier d’envergure, nécessitant le maintien de l’activité hospitalière, la rénovation énergétique des façades Sud-Est et Sud-Ouest. Cet investissement prioritaire exigeait :

_ d’améliorer le confort des patients et du personnel, en conformité avec les normes du Grenelle de l’Environnement,

_ de garantir la sécurité de l’établissement, en assurant aux services de secours l’accessibilité aux 12 étages par l’extérieur.

L’agence ESPAGNO MILANI ARCHITECTES a entrepris ce chantier, dès novembre 2012, suite à la dépose des brise-soleil en béton intégrés à la façade.

Leur projet clé en main reposait sur la conception d’une façade double peau ventilée sur-mesure, avec :

_ 5 700 m2 de murs-rideaux GÉODE à trame horizontale 62 mm, revêtus par 3 types de vitrages (un clair et deux sérigraphiés),

_ 2 500 ml de brise-soleil avec la création d’un profilé spécifique en aluminium.

Cette rénovation, rare en France, consiste en la création d’un espace tampon ventilé entre la façade existante et le nouveau mur-rideau GÉODE. Cette lame d’air assure la régulation des apports thermiques pour le confort d’été comme d’hiver, et la maîtrise de la consommation d’énergie. Elle conserve la chaleur et permet de réduire de 25 % les déperditions énergétiques des locaux contigus.

Grâce à une mise en œuvre par étape, les occupants ont pu apprécier progressivement les bénéfices de cette nouvelle façade. Les vitrages filtrent la lumière et leur permettent de conserver les stores ouverts et de profiter de l’éclairage naturel. Au-delà du confort, les vitrages clairs et sérigraphiés dynamisent la façade par des jeux d’ombre et de lumière. D’une teinte neutre, ils reflètent les couleurs changeantes du ciel et donnent vie à cet écrin de verre.

© TECHNAL ARCHITECTE : ESPAGNO MILANI ARCHITECTES PHOTOGRAPHE : SYLVAIN MILLE

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

PRIX S’AMUSER :

Salle de musique Metronum, Toulouse (31)

Agence d’architecture : GGR ARCHITECTES (31)

Maître d’ouvrage : OPPIDEA SEM d'Aménagement de Toulouse Métropole (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : LABASTÈRE (31)

Surface et produits TECHNAL : 240 m2 de fenêtres SOLEAL 280 m2 de brise-soleil SUNEAL

Livraison du projet : Décembre 2013

Durée du chantier : 18 mois

UN FOYER ARTISTIQUE MYSTÉRIEUX À L’INTENSE VIE INTÉRIEURE

Implantée au cœur de Borderouge, la nouvelle salle de musique Metronum contribue à l’identité associative et culturelle de ce quartier récent de Toulouse. Elle est composée d’une salle de concert de 750 places, d’un espace de répétition de 200 places, de 3 studios d’enregistrement, de 6 salles dédiées aux associations musicales et d’une médiathèque de 50 m2. Imaginé comme un lieu de rencontres et de ressources du monde artistique local, ce bâtiment se définit comme une «tête de réseau» connectée à l’ensemble des salles de spectacles de la métropole.

Le postulat de départ posait l’utilisation d’une masse de béton et d’ouvertures limitées en façade extérieure afin de protéger du bruit les habitations environnantes. Ce parti pris a orienté l’écriture géométrique du bâtiment. Un parallélépipède qui ne se dévoile pas du premier coup d’œil, intriguant et suscitant la curiosité. Le visiteur y pénètre par des failles, des entrées qui l’emmènent vers l’intérieur à la découverte du patio. Largement ouvert, cet espace minéral où il fait bon vivre, rappelle l’architecture traditionnelle du sud.

Le patio s’habille d’une multitude de percements avec 150 m2 de fenêtres en rez-de-chaussée et au 1er étage. Ces menuiseries en aluminium se dotent de lignes design et minimalistes. Travaillées avec des entourages de baies en tôle dorée laquée, elles s’opposent à l’enveloppe brute de l’édifice. Elles intègrent également un triple vitrage pour assurer l’isolation phonique. Côté sud, les ouvertures se parent de brise-soleil verticaux SUNEAL aux lames laquées noires. La conjugaison de ces solutions optimise le confort des occupants. Elles régulent les apports solaires et la ventilation, et réduisent les besoins en chauffage. Au niveau des circulations, des claustras en béton percés jouent le rôle de brise-soleil et animent la façade intérieure.

© TECHNAL ARCHITECTE : GGR ARCHITECTES PHOTOGRAPHE : THIERRY SCHNEIDER

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

PRIX TRAVAILLER :

Centre de calcul et bureaux CLS, Ramonville-Saint-Agne (31)

Agence d’architecture : GGR ARCHITECTES (31)

Maître d’ouvrage : Société Collecte Localisation Satellites (CLS) (31)

ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL : LABASTÈRE (31)

Surface et produits TECHNAL : 1 100 m2 de fenêtres SOLEAL 850 m2 de brise-soleil SUNEAL

Livraison du projet : 2012

Durée du chantier : 24 mois

UNE GÉOMÉTRIE PRÉCISE

L’agence GGR ARCHITECTES a relevé le défi de construire un bâtiment répondant aux besoins spécifiques du maître d’ouvrage : sécurisation de son activité satellitaire et performances énergétiques. Pour ce projet, le maître d’œuvre a imaginé un volume en «U» de 4 800 m2, qui vient compléter l’implantation de CLS dans cette zone d’activité tertiaire de Toulouse. Composé d’un data center, d’une salle d’opération, d’un amphithéâtre de 200 places, d’un accueil, d’une agora et de bureaux sur 3 étages, il constitue la nouvelle vitrine de la société.

L’architecture massive et sculpturale est un «contrepied» aux immeubles de bureaux traditionnels en verre des alentours. L’effet recherché est la découverte progressive tout au long des parcours. La peau extérieure en brique blanche et les brise-soleil verticaux SUNEAL, situés sur les façades des bureaux, constituent une protection à la fois solaire et visuelle de l’ensemble. Laqués blancs, ces systèmes d’occultations s’harmonisent à l’enveloppe extérieure, et accentuent la lecture linéaire et discrète.

Ces solutions, conjuguées aux 250 m2 de fenêtres filantes SOLEAL, favorisent l’inertie du bâtiment. Elles permettent d’emmagasiner la chaleur et de la restituer de manière diffuse. Elles régulent également les apports solaires et la ventilation, limitant le recours à la climatisation.

Grâce à 850 m2 de menuiseries SOLEAL, le cœur du bâtiment s’ouvre sur une large terrasse et emplit de lumière la cafétéria. Les tonalités vives et la présence continue du bois dans les aménagements intérieurs révèlent une architecture contemporaine en accord avec l’environnement.

© TECHNAL ARCHITECTE : GGR ARCHITECTES PHOTOGRAPHE : PIERRE-YVES BRUNAUD

13ÈME PALMARÈS ARCHITECTURE ALUMINIUM TECHNAL : L’ALUMINIUM, ÉLOGE DE L’ARCHITECTURE

PRIX TECHNAL DU JURY

Maison individuelle, Dommery (08)

Agence d’architecture : ERIC LENOIR (08)

Maître d’ouvrage : PRIVÉ (08)

Aluminier Agréé TECHNAL : FRECHIN (08)

Surface et produits TECHNAL : 100 m2 de murs-rideaux GÉODE et de fenêtres SOLEAL

Livraison du projet : Juin 2011

Durée du chantier : 9 mois

PLEINE LUMIÈRE SUR L’ALUMINIUM

Dans un contexte rural où cohabitent d’anciennes granges, des fermes et des pavillons résidentiels, cette habitation posée sur pilotis, surplombe une plaine de bosquets et de pâturages. Le programme prévoit une maison de 110 m2 et deux chambres d’hôtes indépendantes de 30 m2. À la recherche d’une expérience différente de l’acte d’habiter, le maître d’ouvrage s’est lancé aux côtés d’ERIC LENOIR, dans une aventure qui défie les lois de la construction traditionnelle. L’idée est d’adapter les principes de l’architecture navale à une maison terrestre, avec l’assemblage symétrique de huit coques. Réalisées dans un chantier au bord de la Loire, elles constituent le plancher et la toiture de ce volume monolithique qui révèle l'aluminium sous toutes ses formes : lisses, courbes, pliées, chaudronnées.

Les deux coques mises en œuvre sont reliées en périphérie par un mur-rideau GÉODE et des ouvrants à la française SOLEAL. Totalement transparente, la façade optimise les apports solaires et permet une vue panoramique sur le paysage :

- deux chambres à l’Est bénéficient de la lumière du levant,

- la cuisine, le salon et la salle à manger sont disposés le long de la façade Ouest pour profiter du couchant.

La forme légèrement surélevée du terrain a induit un positionnement en «bascule» sur la partie arrière qui vient renforcer cette vision à 360°. Le cloisonnement est réduit au minimum, afin de ne pas entraver la vue, la circulation et les possibilités d’aménagement. L’ensemble est séparé par une cloison longitudinale de couleur violette, dans l’axe Nord-Sud. Un plancher bois apporte de la chaleur à ces espaces minimalistes, en harmonie avec la modernité de l’aluminium et du verre.

Implantées sur l’arrière et en plain-pied sous les coques, les chambres d’hôtes sont baignées de lumière grâce à une large baie fixe SOLEAL. Elles permettent aux visiteurs de profiter pleinement de la vue sur le paysage.

© TECHNAL ARCHITECTE : ERIC LENOIR

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Published by LV_RM - dans Lauréat - Prix - Technal Verre Aluminium
21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 06:54
La Halle Universelle – Concours ACIER 2015

La Halle Universelle – Concours ACIER 2015

Si la halle s’est imposée comme le fleuron de l’architecture métallique du XIXe siècle, la halle universelle deviendra-t-elle celui de l’ère numérique et du développement durable ? C’est le défi proposé par ce nouveau concours Acier aux étudiants en école française d’architecture ou d’ingénieurs. Métal-roi de la révolution industrielle, l’acier a fait naître une architecture nouvelle avec la création de grandes halles accueillant les nouvelles fonctionnalités liées à l’évolution des modèles économiques et sociaux : gares, serres, marchés couverts, grands magasins, expositions universelles... Deux siècles plus tard, l’acier est encore le matériau des grandes portées, de la flexibilité des espaces, de la créativité architecturale.

Les candidats de l'édition Concours Acier 2015 auront à imaginer et concevoir un espace partageable, interconnecté, favorisant la proximité, la mixité et l’intensité d’usage des bâtiments à toute heure de la journée : la halle universelle. Une façon pertinente de rendre hommage au rôle pionnier de l’acier dans l’avènement d’une architecture métallique perpétuellement novatrice, et une belle opportunité offerte aux étudiants de découvrir et d’apprécier les possibilités architecturales et techniques d’un matériau résolument moderne.

Ce concours est gratuit et ouvert à tous les étudiants inscrits dans une école française d’architecture ou d’ingénieurs pour l’année 2014-2015.

Les candidats peuvent participer seuls ou en équipe.

Le projet pourra être traité par les étudiants de manière autonome ou trouver sa place dans un programme plus large, retenu dans le cadre d’un enseignement.

SUJET : LA HALLE UNIVERSELLE

Il est proposé aux candidats de réfléchir à un concept de "halle universelle" répondant à la question du vivre ensemble et à l’intensification des nouveaux modèles urbains.

L'idée part d'un double constat : d'une part, nous faisons face à des changements climatiques et à un déficit énergétique qui nous imposent de repenser complètement notre rapport aux déplacements ; et, d'autre part, nous sommes confrontés à une révolution numérique qui modifie notre relation au temps comme notre relation à l'autre, qui nous place au cœur d'une dynamique virtuelle alors que nous vivons au sein de cités qui sont encore celles héritées du moyen-âge et remodelées par la révolution industrielle.

Télétravail, nomadisme professionnel... entraîneront inévitablement une adaptation du lieu de travail, comme l’e-commerce modifie déjà la forme bâtie de l’espace commercial, et au fond réduira nos déplacements contraints au profit de déplacement de proximité.

De plus, il s'avère que nos logements n’intègrent pas à ce jour notre propre espace de travail, et nous avons aussi besoin du « face à face » pour une meilleure résilience, au même titre que de trouver dans un rapport distance/temps acceptable l’ensemble de nos services quotidiens.

Ainsi, insensiblement la ville centre, mute vers des poLy-centralités où la pluralité des usages associant habitat / services, commerces, activités, culture, trouveront toute leur place au plus près des intermodalités de mobilités.

Reste donc aujourd’hui à imaginer et initier un lieu collectif à l’échelle d’un quartier où le travail se conjugue avec les services du quotidien, un espace partageable et interconnecté qui propose des programmations hybrides favorisant la mixité et l’intensité d’usage des bâtiments à toute heure de la journée. Une halle universelle dans laquelle la ville de demain pourra s'installer pour mieux dialoguer avec la ville centre.

Parfaitement adapté à son contexte tant sur le plan fonctionnel et technique, que symbolique et esthétique, l’ouvrage s’efforcera de tirer le meilleur parti des qualités du matériau acier qu’il mettra en valeur.

SITE

Chaque étudiant ou équipe d’étudiants choisira librement le site sur lequel il implantera son projet. Ce choix sera argumenté par rapport au projet. Le rapport au contexte sera explicité dans les commentaires et les images présentées permettront de juger des qualités d'insertion du projet.

PROGRAMME

Le projet devra exprimer le caractère « centripète » de l’ensemble bâti. Il doit décliner l’idée de la concentration, de l’échange poussant à la transversalité comme à offrir à l’ensemble des usages des espaces convi- viaux propices aux conditions de travail.

La « halle universelle » tiers-lieu se veut le creuset de la sérendipité.

La surface utile créée sera comprise dans une fourchette entre 5 000 m2 et 15 000 m2. Elle sera adaptée aux flux qu’elle suscite et aux capacités de ses éléments de programme qui, à titre indicatif, pourront inclure :

· Espaces de travail individuel

· Espaces de travail collectif (salles de réunion)

· Amphithéâtre / auditorium

· Crèche

· Agence bancaire

· Agence de voyage

· Espaces de restauration

· Surfaces commerciales

· Salle de sport

· Piscine / spa / sauna

Chaque entité programmatique disposera de l’ensemble des services et utilités selon les règlements en vigueur (sanitaires, accessibilité, sécurité des biens et personnes, être en tout état de cause conforme aux règlementations en vigueur).

Le projet mettra en avant l’acier dans toutes ses déclinaisons, tant pour la structure que l’enveloppe.

La structure porteuse sera en acier. Les partitions (horizontales et verticales) et l’enveloppe (façades, couverture) seront conçues avec une ossature secondaire et une vêture en acier ou avec d’autres matériaux dans une proportion que chaque candidat dosera suivant la composition architecturale de son projet.

Dans le cas de la reconversion d’un bâtiment à structure métallique, pour être retenu, le projet devra comprendre la création d’une nouvelle structure en acier qui s’insérera dans l’existant.

CRITÈRES D’ÉVALUATION

La commission technique du pré-jury et les membres du jury final prendront les éléments suivants en considération :

· La pertinence de l’utilisation de l’acier et la mise en valeur du matériau ;

· La pertinence du programme proposé et son adéquation au site et à la problématique posée ;

· La faisabilité constructive, dans des conditions financières réalistes ;

· La qualité des documents ;

· La qualité de l’insertion dans le site ;

· La qualité de l’exposé oral pour les finalistes.

L’interprétation de ces critères est laissée à l’entière appréciation du jury.

La prise en compte des préoccupations environnementales sera particulièrement appréciée par le jury.

PRÉ-JURY ET JURY

Les propositions des équipes seront examinées lors du pré-jury par une commission technique composée de représentants de la profession (architectes, ingénieurs, journalistes...), du monde de la construction en acier et de ConstruirAcier.

Ils examineront la conformité des projets au présent règlement et sélectionneront au maximum 12 équipes, qui seront invitées à présenter leur projet oralement devant le jury.

Les résultats des délibérations de la commission technique seront communiqués à chaque équipe au plus tard le vendredi 17 avril 2015 par e-mail ainsi que sur le site www. construiracier.fr.

La présentation orale des projets sélectionnés devant le jury se fera à Puteaux le jeudi 28 mai 2015.

Le jury se réunira sous la présidence de Gérard Huet, architecte. Il sera composé de journalistes, d’architectes, d’ingénieurs, de spécialistes de la construction en acier et de membres de ConstruirAcier. Il procédera à un examen des propositions des équipes participantes et établira un classement.

Les projets primés par le jury figureront sur le site internet de ConstruirAcier et feront, éventuellement, l’objet d’une publication.

MODALITÉS D’INSCRIPTION

Chaque candidat ou équipe de candidats devra s’inscrire sur le site de ConstruirAcier

www.construiracier.fr Un mail de confirmation contenant le numéro unique d’enregistrement attribué aux candidats sera envoyé.

INFORMATIONS

Ce numéro doit être repris sur tous les documents (planches et texte de présentation, CD, maquette).

Les noms et prénoms des candidats ainsi que le nom de leur école ne doivent pas figurer sur les documents remis à ConstruirAcier (pré-jury et jury).

DÉROULEMENT DU CONCOURS

Inscriptions : Jusqu’au lundi 30 mars 2015 sur le site www.construiracier.fr.

Lors de l’inscription, un numéro sera attribué. Il devra être reporté sur tous les documents remis à Construir- Acier (planches, CD, maquette...)

Remise des projets :

Les documents devront être déposés ou adressés (cachet de la poste faisant foi, pour les envois par courrier) au plus tard le vendredi 3 avril 2015 à 16 heures chez :

ConstruirAcier Concours Acier 2015 20 rue Jean-Jaurès 92800 Puteaux

Pré-jury :

Les résultats des délibérations de la commission tech- nique seront diffusés le vendredi 17 avril 2015 au plus tard, par e-mail et sur le site www.construiracier.fr.

Jury :

Le jury se réunira à Puteaux le jeudi 28 mai 2015 pour l’audition des équipes sélectionnées.

La proclamation des résultats et la remise des prix auront lieu en septembre 2015 à Paris au cours de la soirée SteelIn 2015.

PRIX

Une somme de 10 000 € sera répartie par le jury entre les équipes lauréates. Le nombre de lauréats et la ré- partition des prix seront laissés à l’appréciation du jury.

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 06:52
GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance : 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Concours La tuileterrecuite Architendance 2014, les architectes relèvent le défi avec brio

Valoriser de façon contemporaine et avec audace la tuile terre cuite, soit en couverture soit en couverture et façade. C’est le défi lancé pour la deuxième fois aux architectes par les industriels de la tuile terre cuite réunis au sein de la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques).

Créé en 2012 à la faveur d’un partenariat avec le RMA (Réseau des Maisons d’Architecture), le concours La tuileterrecuite Architendance a vu le jour en même temps que les 24h d’architecture, événement biennal du RMA destiné à éveiller le désir d’architecture chez tous les acteurs du cadre de vie.

Pour cette deuxième édition, 27 nominés ont été retenus pour la grande qualité et l’originalité de leurs dossiers.

Parmi eux, 7 lauréats désignés par un jury présidé par Patrick Vettier, Vice-président du RMA, viennent de recevoir un Grand Prix à l’occasion des 24h d’architecture le 17 octobre, à la Friche Belle de Mai de Marseille :

- 1er et 2ème prix pour des réalisations en bâtiment tertiaire

- 1er et 2ème prix pour des réalisations en habitat collectif

- 1er et 2ème prix pour des réalisations en maison/logement individuel

- le Grand Prix Spécial du Jury, toutes catégories.

Les lauréats ont reçu un Trophée en tuile terre cuite réalisé en série limitée pour l’occasion, par l’artiste Arnaud Vasseux, spécialiste d’œuvres créées à partir de matériaux et de matières brutes.

Nominés et lauréats font l’objet d’une exposition inédite durant une semaine, à la Friche Belle de Mai de Marseille, du 17 au 24 septembre : les différentes réalisations sont projetées en video mapping sur un mur de 10m de long. L’animation dynamique des images est rythmée par une musique créée à partir de sons d’usine, « le refrain au travail », mystérieusement jouée par le clavier d’un piano.

« Ce palmarès reflète vitalité et richesse de l’architecture contemporaine française et la contribution décisive que peut apporter la tuile terre cuite dans la diversité des usages, tant en couverture qu’en façade » a conclu Jacques Llados, porte-parole de la FFTB, lors de la soirée de remise des Grands Prix de cette 2ème édition du concours La tuileterrecuite Architendance.

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Tendance 2014

Les architectes jouent avec les couleurs, en toiture comme en vêture !

Qu’on se le dise, l’air du temps est à la politesse ! La tuile terre cuite sur une réalisation architecturale contemporaine est une politesse faite à l’environnement existant, aux toitures alentour, aux anciens bâtiments, résument plusieurs lauréats 2014 du concours La tuileterrecuite Architendance.

Elle nous permet de réinterpréter les éléments vernaculaires d’une région de manière contemporaine (Pierre-Louis Taillandier, 2ème Prix catégorie collectif). Elle apporte une suite logique à l’existant (Bruno Rollet, 2ème Prix catégorie logement individuel/groupé).

Si le type de tuile est souvent lié à la pente, parfois imposé par les PLU, la créativité peut s’exprimer sur le relief, la modernité des couleurs, et comme pour notre projet le choix le plus large possible de coloris (Thierry Gheza, 2ème Prix catégorie bâtiment tertiaire). Dans ce domaine, les industriels réunis au sein de la Fédération Française des Tuiles et Briques rivalisent d’imagination, créant chaque année comme des collections et des tendances.

Toutes les réalisations primées jouent avec les couleurs

- certaines multiplient les coloris (Pôle éducatif de Vy-les-Lures, 5 teintes franches), - d’autres jonglent avec le métissage du mat et du brillant (Immeuble locatif de La Villette, Paris),

- d’autres encore déclinent le camaieu (Mairie de Chevilly, place Bombail de Plaisance-du-Touch, maison de l’Ile d’Yeu), - d’autres enfin joue la couleur forte unique (le noir des maisons de Mongeron) et jusqu’à Ris Orangis qui utilise le coloris orange de la tuile comme un clin d’œil !

Tous interprètent des formats classiques ou non de façon contemporaine et originale.

5 lauréats sur 7 enveloppent leur réalisation de tuiles sur les murs

J’aime le côté charnel de la tuile. J’ai été l’un des premiers architectes à l’utiliser à la verticale, en façade (Edouard François – 1er prix catégorie logement collectif). Cette disposition allège les volumes du bâtiment tout en évoquant une alcôve protectrice des espaces intérieurs (Julien Rousseau, Fresh Architectures, Grand Prix Spécial du Jury). Elle assure une continuité visuelle très contemporaine, favorise une écriture architecturale contemporaine très simple (Martin et Malou Lavaux, Atelier Poinville, 1er Prix catégorie bâtiment tertiaire). Elle participe aussi à l’isolation.

Tout n’est qu’alchimie. La tuile terre cuite est un matériau pérenne, riche en qualités et dont la minéralité se met au service de l’architecture (Fresh Architectures). Les lauréats de cette 2ème édition du concours La tuileterrecuite Achitendance prouvent qu’en retour leur imagination sait magnifier l’utilisation de la tuile terre cuite.

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie tertiaire 1er prix tuileterrecuite architendance

ATELIER POINVILLE pour l’extension de la Mairie de Chevilly (45)

« Notre projet est un clin d’œil aux formes des bâtiments agricoles anciens de la Beauce avec une écriture architecturale à la fois contemporaine, chaleureuse et sobre » résument Martin et Malou Lavaux, architectes associés de l’Atelier Poinville et auteurs de cette réalisation. « La tuile terre cuite nous a permis de créer une continuité avec la brique terre cuite de l’ancien bâtiment ».

Pour respecter la volumétrie de la mairie existante, il fallait partir du toit. La pente inférieure à 35° nécessitait de la tuile, et de la tuile plate, traditionnelle dans l’architecture beauceronne.

« L’idée nous est alors venue de faire descendre le toit sur les murs, en quelque sorte, afin de créer une coque en tuile terre cuite qui abrite le bâtiment ».

La tuile plate se décline selon trois teintes différentes, dans des proportions différentes également, allant du rouge orangé aux nuances de sablé. Cette harmonie créé une vibration sur la façade, instaurant un dialogue avec la brique du bâtiment ancien. Le résultat donne un aspect texturé et chaleureux

Un grand soin a été apporté aux détails de mise en œuvre pour assurer la continuité entre toiture et façade: gouttières en retrait, descentes des eaux pluviales masquées derrière la vêture en tuiles, ...

Ainsi, la terre cuite, matériau dit traditionnel, est mis en œuvre de façon très contemporaine, afin que la construction neuve, bien que respectueuse du patrimoine, assume pleinement son époque.

©ATELIER POINVILLE

GRAND PRIX 2ème EDITION La tuileterrecuite architendance 7 projets d’architectes récompensés aux 24h d’architecture à Marseille

Catégorie tertiaire 2ème prix tuileterrecuite architendance

THIERRY GHEZA pour le pôle éducatif de Vy-les-Lures (70)

Dans cette toute petite commune, il s’agissait d’inscrire un bâtiment dédié à l’enfance sur un site aux architectures hétérogènes, avec comme impératif un toit en pente légère.

« Notre idée a été de créer une liaison visuelle avec le paysage, un mur avec un toit qui fasse signe dans le village » explique l’architecte Thierry Gheza. Cette insertion a été résolue grâce à l’emploi de tuiles en terre cuite qui apportent un relief et des couleurs modernes ».

Le bâtiment a été conçu avec 2 échelles de lecture :

- Une vision proche, contemporaine par sa forme et ses grandes ouvertures, où « les tuiles, par leur calepinage de coloris aléatoire, posées verticalement en bardage font signe depuis le nouveau parvis ».

- Une vision lointaine, où les différents coloris de tuiles reprennent les couleurs des toits avoisinants, et apportent une gaité propre à l’enfance.

Le choix s’est porté sur une tuile à côte, afin de répondre à la pente très faible du toit, et surtout pour la multitude de coloris offerte par ce modèle. 5 teintes sont ici utilisées : ardoisé, rouge, brun, rouge flammé, sablé champagne.

A cela s’ajoute quelques tuiles de verre sur la façade principale, implantées de façon aléatoire, rétro éclairées depuis les combles, qui participent ainsi à l’éclairage du bâtiment, à l’image d’une constellation.

©Nicolas Waltefaugle

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Catégorie collectif 1er prix tuileterrecuite architendance

MAISON EDOUARD FRANCOIS pour 60 logements locatifs sociaux à Ris Orangis (91)

Ce bâtiment a pris place sur le site désaffecté d’une ancienne gendarmerie, derrière les tours et barres du plateau de Ris Orangis. Edouard François décrit ainsi la génèse : « Dans cette fin de ville, où seule la sortie était indiquée, la question de l’entrée est devenue obsessionnelle. La fuite centrifuge devait être inversée en une attraction centripète. L’entrée devait être réécrite : ainsi « l’Orange » de Ris est née. »

Edouard François veut une tuile... orangé naturellement, celle en terre cuite gaufrée des pavillons. « J’aime la tuile mécanique, son relief, ses dessins. C’est une matière intéressante, épaisse, à écaille. Je trouve qu’elle a quelque chose de charnel ».

Recouvert en totalité par cette tuile, comme une carapace, le bâtiment prend des allures de gros insecte qui renvoit à un grand hangar industriel. Il devient un signe positif, volontairement coloré et plein d’une matérialité attachante.

Edouard François aime la confrontation. La matière est en l’air, élevée comme un étendard, sans rapport avec le sol. Elle repose sur un parking ouvert mais dessiné comme des salles de musée et éclairé d’une lumière orange par les mêmes luminaires que place de la Concorde à Paris. On y accède... par des glissières d’autoroute !

« J’aime la densité folle de cet objet dans son enclos, qui donne un sentiment de sécurité et de pérennité ».

©MAISON EDOUARD FRANCOIS

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Catégorie collectif 2ème prix tuileterrecuite architendance

SOCIETE TAILLANDIER pour des logements et des locaux commerciaux à Plaisance-du-Touch (31)

La réalisation de la place Bombail est un projet de renouvellement urbain majeur pour la ville de Plaisance-du-Touch.

A la croisée du secteur sauvegardé de la bastide ancienne et du tissu pavillonnaire, le règlement de la zone historique impose la brique en façade et la tuile canal en toiture.

« Nous avons donc réinterprété les éléments vernaculaires de la région de manière contemporaine, pure et sobre » explique Pierre-Louis Taillandier. Et nous sommes allés jusqu’au bout de la démarche. Ainsi la toiture est totalement épurée, sans chéneaux (ils sont encastrés) ni gouttières visibles. C’est à la fois très contemporain et très traditionnel car à l’époque cela n’existait pas donc ne se voyait pas ».

Même démarche avec les façades, un bardage de briques qui fait référence à l’assemblage traditionnel du Moyen-Age avec ses colombages en bois et son remplissage en brique.

Ici la tuile canal est déclinée dans un nuancier de 4 tuiles chamarrées autour du vieux rose de la région, et donnent l’impression qu’elle sont là depuis toujours.

« Notre travail ne fait que révéler ce qui est existant, effacé, oublié, et qui ne demande qu’à ressurgir »

©SOCIETE TAILLANDIER

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Catégorie maison individuelle 1er prix tuileterrecuite architendance

SKP ARCHITECTURE pour une maison de vacances à l’Ile d’Yeu (85)

« La difficulté d’un projet architectural sur l’île d’Yeu tient aux réglementations très strictes en matière de construction neuve », raconte Jonny Sturari, architecte associé, le « S » de SPK Architectes.

« Nous avons donc respecté parfaitement les impératifs, notamment une certaine sobriété côté rue et l’utilisation des tuiles canal très typiques de l’île. La créativité s’est joué côté jardin, avec 3 bâtiments et de grandes verrières qui favorisent l’ensoleillement toute la journée ».

Trois volumes se groupent autour du jardin et sont interrompus par un patio minéral qui se glisse entre les espaces communs et les chambres des invités.

Deux des bâtiments sont blancs immaculés comme la plupart des maisons de l’Ile d’Yeu, tandis que le troisième, le bâtiment des invités, laisse croire à un bâtiment très ancien fait de vieilles pierres. La continuité des 3 bâtiments se fait grâce à la tuile du pays (fabricant local) identique sur les 3 volumes, avec la même pente de toiture.

La façade principale reprend la hauteur et le dessin des ouvertures des maisons voisines.

L’intérieur se divise en une grande partie loft au rez-de-chaussée et des chambres à l’étage.

Ainsi, l’implantation de la villa est en syntonie avec la topographie naturelle du site et les constructions environnantes, tout en offrant sa personnalité propre.

©SKP ARCHITECTURE

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Catégorie maison individuelle 2ème prix tuileterrecuite architendance

BRUNO ROLLET ARCHITECTE pour 23 logements individuels groupés à Montgeron (91)

Sur ce coteau longé par une route nationale 2x2 voies, l’architecte observe les petites rues, les jardins, les maisons environnantes avec leurs toits... et prend l’inspiration sur l’une d’entre elles.

Voilà l’idée de Bruno Rollet : « créer des habitats de qualité, lumineux, et proches de la maison individuelle, avec des toitures. J’ai pris une maison et je l’ai dupliquée, surélevée, multipliée en quinconce, en mettant un jardin au milieu de l’ensemble. Nous avons donc désobéi à la maîtrise d’ouvrage qui voulait un mur anti-bruit ! ».

Chaque maison accueille un grand logement au rez-de-chaussée et des duplex aux étages. Toutes ont jardin ou terrasse orienté vers le soleil. Il n’y a ni hall ni circulations communes car les accès sont individualisés.

L’architecte habille ensuite les maisons, murs et toitures, d’un manteau de tuiles noires. Une protection à la fois phonique et thermique. « Je voulais une couleur fonçée qui prenne la lumière et de la tuile ondulée pour créer une ondulation sur la façade, un peu comme une maison à meulière». L’ensemble est conçu avec beaucoup de sobriété.

«La tuile permet de se fondre dans le paysage et à l’avantage de vieillir correctement ».

©BRUNO ROLLET ARCHITECTE

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Toutes catégories Prix spécial du Jury Tuileterrecuite architendance

FRESH ARCHITECTURES pour 16 logements locatifs, bd de la Villette, Paris 10ème (75)

« Devant la localisation particulièrement visible du projet, nous avons voulu dès le départ unifier l’enveloppe du bâtiment avec un matériau unique intégrant la toiture et la 5ème façade » commente Julien Rousseau, architecte associé de Fresh Architectures. Dès le départ également, nous avons souhaité un matériau brillant qui reflète la carrefour et ses lumières. Le tout fait apparaître comme une alcôve scintillante et protectrice dans un environnemnet en mouvement perpétuel ».

Les contraintes environnementales exigent une isolation par l’extérieur. La tuile terre cuite s’est donc imposée pour la richesse de ses qualités. Elle n’est pas affectée notamment par les dépôts de pollution qui se nettoient naturellement avec la pluie. Le choix se porte sur une tuile plate vernissée, facetée, bizeautée, de couleur blanche. En réalité, 6 nuances de tuiles sont utilisées : 3 dégradés de blanc/gris clair sur le toit et la majorité des murs, et 3 dégradés de noir et lie de vin sur le mur d’angle, mélangeant de manière aléatoire des tuiles mates et des tuiles brillantes. Le résultat offre une façade-écrin.

« Ce fut un travail long et particulièrement minutieux réalisé par notre couvreur, spécialiste de la toiture à l’origine. Nous avons par exemple la rencontre de tuiles verticales sur un angle qui n’est pas droit, il a donc fallu faire du sur-mesure. Et les tuiles ont été renforcées une à une ».

©FRESH ARCHITECTURES

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:54
Concours national de la Création d’Entreprise Construction durable : 8 start-ups innovantes

Concours national de la Création d’Entreprise Construction durable : 8 start-ups innovantes

Récompenser des projets de création et de développement d’entreprises innovantes en matière d’éco-construction, tel est l’objet de la 3ème édition du Concours national de la création d’entreprises construction durable, organisé par le Technopôle Domolandes, en partenariat avec l’Ademe, Bouygues Construction, EDF, Icade et le Moniteur.

Associant innovation et construction durable, ce Concours s’adresse aux créateurs et aux jeunes entreprises de l’ensemble de la filière du bâtiment : entrepreneurs du bâtiment, bureaux d’études, architectes, fabricants de matériaux, porteurs de projets innovants...

Avec une nouvelle fois plus de 50 candidatures, cette 3ème édition confirme la pertinence de cette initiative et que le secteur de l’éco-construction est un terreau fertile pour l’esprit d’entreprise et l’innovation. Porté par l’ensemble des partenaires membres du Jury, ce concours s’affirme aujourd’hui comme l’événement de référence pour les créateurs d’entreprises innovantes du secteur au niveau national.

Parmi les projets reçus, 4 ont été sélectionnés en catégorie «Concept» et 4 en catégorie «Création» au regard de leur innovation et de leur potentiel de développement. Le 25 septembre, dans le cadre de la Green Building Week, un Jury prestigieux composé de personnalités de grands acteurs de la filière du bâtiment et d’experts de la création d’entreprise a sélectionné les 2 Lauréats de cette édition 2014. L’officialisation des réusultats et la remise des Prix se déroulera le 5 novembre 2014, lors des Rencontres de la Performance Energétique (organisées par l’Ademe et Le Moniteur).

Catégorie Concept

INNOMUR >> Le système constructif en bois moulé www.innomur.com

INOLITECH >> Chimie verte - Amélioration de la qualité de l’air www.inolitech.com

PVT BOX >> Le régulateur connecté pour systèmes solaires aérothermiques www.renergia.fr

VOILEO >> L’éolienne nouvelle génération

Catégorie Création

AIR SERENITY >> Assainissement de l’air intérieur www.air-serenity.com

ECHY >> La solution d’éclairage hybride www.echy.fr

FINOPTIM >> La cheminée ouverte à haut rendement www.finoptim.eu

STIMERGY >> La chaudière numérique www.stimergy.net

UN JURY PREStIGIEUX

Le Jury du Concours national de la création d’entreprise construction durable est composé de grands noms du secteur et d’experts de la création d’entreprises. Parmi eux :

• Henri EMMANUELLI, Président du Jury, Président de DOMOLANDES, Député, Président du Conseil Général des Landes, Président de la Caisse des Dépôts et des Consignations ;

• Eric KERROUCHE, Vice-Président de DOMOLANDES, Président de la Communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS) ;

• Philippe BONNAVE, Directeur Général Délégué BOUYGUES Construction,

• Nathalie AUBURTIN, Directeur du Pôle Construction du Groupe MONITEUR ;

• Marc KUGLER, Directeur EDF Commerce Grand Sud Ouest ;

• Jean-Pierre MATTON, Directeur des Partenariats Publics et du Grand Paris d’ICADE ;

• Etienne CREPON, Président du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ;

• Emmanuel ACCHIARDI, Directeur adjoint Direction Villes et territoires durables à l’ADEME ;

• Bertrand DELCAMBRE, Ambassadeur du Numérique dans le Bâtiment ;

• Alain MAUGARD, Président de QUALIBAT ;

• Jérôme GATIER, Directeur du PLAN BATIMENT DURABLE ;

• Philippe AUFFRAY, Directeur du Développement & Grands Projets SPIE Batignolles ;

• Sabine DESNAULT, Directrice Développement Durable de NEXITY ;

• Laurent CARRARO, Directeur Général ARTS ET METIERS ParisTech ;

• Jean-Baptiste LESORT, Directeur de l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat ;

• Romain SOUBEYRAN, Directeur de l’Ecole des MINES ParisTech ;

• Florence DARMON, Directeur Général de l’ESTP Paris ;

• Olivier AUCOUTURIER, Directeur de l’ESITC Cachan ;

• Armel de la BOURDONNAYE, Directeur de l’Ecole Nationale des Ponts ParisTech ;

• Emmanuel DUFLOS, Directeur de l’Ecole CENTRALE Lille ;

• Hélène JACQUOT-GUIMBAL, Présidente de l’IFSTTAR ;

• Gérard ROUCAIROL, Président de l’Académie des technologies ;

• Françoise-Hélène JOURDA, Directrice JOURDA Architectes ;

• Eric DURAND, Directeur des affaires techniques de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) ;

• Gabriel DESGROUAS, Administrateur de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ;

• Anne-Sophie PERRISSIN, Déléguée Générale FRANCE GREEN BUILDING COUNCIL.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 06:54
Qui sera le prochain Pinocchio 2014 : … Votez !!!

Qui sera le prochain Pinocchio 2014 : … Votez !!!

Nouvelle édition pour le Prix Pinocchio lancée par Les Amis de la Terre France, en partenariat avec le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement) et Peuples Solidaires-ActionAid France. Après Veolia, Areva et Auchan en 2013, qui sera le prochain Pinocchio....???

Depuis le 09 octobre vous pouvez voter pour l’élection des Prix Pinocchio 2014. Mettant en lumière des cas concrets de violations de droits sociaux et environnementaux par des multinationales nominées, ces Prix sont l’occasion de dénoncer le fossé entre les discours « développement durable » et les actes réels constatés sur le terrain. Au travers des Prix Pinocchio, ces organisations militent pour un encadrement juridique contraignant des activités des multinationales.

Le concept de développement durable, comme "mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs", fait désormais partie du langage courant grâce à l'engouement nouveau pour la protection de l'environnement, la défense des droits humains et une plus grande solidarité internationale.

Mais de nombreux acteurs, dont certaines entreprises françaises figurant parmi les plus puissantes au monde, l'ont malheureusement récupéré à des fins purement cosmétiques. Un discours engagé sur le développement durable est ainsi souvent utilisé pour masquer les impacts réels de leurs activités, tout en améliorant leur image auprès des clients et actionnaires.

En 2014, plus personne ou presque ne conteste l'urgence environnementale et sociale au niveau planétaire. Mais les entreprises, acteurs économiques de poids, ont fait trop peu de progrès en terme de responsabilité sociale et environnementale. Il est nécessaire de mettre fin au double-discours.

Qui ment? Qui n'a de vert que la couverture de son rapport développement durable?

La mobilisation autour des Prix Pinocchio se déroulera du 9 octobre au 18 novembre, 2014, date de la cérémonie de remise publique des Prix.

Neuf entreprises sont ainsi nominées dans trois catégories [La présentation détaillée des Prix Pinocchio et des neuf cas nominés en 2014 est accessible en français, anglais et espagnol sur le site suivant : www.prix-pinocchio.org] :

Qui sera le prochain Pinocchio 2014 : … Votez !!!
Qui sera le prochain Pinocchio 2014 : … Votez !!!

- Plus vert que vert : prix décerné à l’entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles.

Qui sera le prochain Pinocchio 2014 : … Votez !!!

* EDF et le charbon de Serbie :

En continuant à investir dans des centrales à charbon partout dans le monde et notamment en Serbie, EDF contredit son « ambition d’un mix énergétique diversifié et décarboné ».
EDF « éclaire notre avenir », nous « donne l’énergie d’être meilleur », et nous invite même à « changer l’énergie ensemble ». Et tout ça, en s’affichant comme le plus faible émetteur de CO2 des grands énergéticiens européens. Fantastique ! Sauf qu’en réalité EDF émet de plus en plus de gaz à effet de serre [2]. Car en plus de ses investissements contestés dans le nucléaire et les grands barrages, EDF possède aussi de nombreuses centrales au charbon partout dans le monde et a brûlé 25 millions de tonnes de ce combustile fossile en 2013 !
En Serbie, c'est dans le lignite, cette forme ultra-polluante du charbon, que veut investir EDF. Via sa filiale Edison, l’entreprise française veut construire une nouvelle centrale au lignite, Kolubara B, d’une capacité de 750 MW (3). Pour un groupe qui prétend diversifier le mix énergétique, implanter une nouvelle centrale à lignite n’est pas un choix très judicieux : 69 % de la production serbe provient déjà du lignite !
En plus des impacts climatiques, le projet aurait des conséquences environnementales et sociales significatives. Plusieurs mines à ciel ouvert et centrales se côtoient dans cette zone, exposant la population à un haut degré de pollution. On estime qu’il y aurait en Europe plus de 18 200 morts prématurées par an à cause de la pollution de l’air due au charbon [4]. Sur place, l’extension du bassin minier est entachée d’irrégularités : compensations insuffisantes, disparition du patrimoine, soupçons de corruption… Un terrain idéal pour un investissement responsable !
En mai 2014, des inondations dramatiques en Serbie ont provoqué la mort de 50 personnes, le déplacement de dizaines de milliers d’autres et la submersion des mines à ciel ouvert. La production d’électricité du pays et l’équilibre social s’en sont trouvées totalement bouleversées. C’est peut-être le moment idéal pour le gouvernement serbe et pour EDF de changer de cap !

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* Pur Projet et la compensation carbone au Pérou :

Sur les contreforts des Andes, Pur Projet plante des arbres et protège des forêts pour compenser la pollution de multinationales comme Vinci, Nestlé ou GDF Suez. Et les intérêts des communautés locales ne pèsent pas très lourd.

La « compensation carbone » permet à des pays ou à des entreprises fortement émetteurs de gaz à effet de serre de « compenser » leurs émissions sans les réduire. Comment ? Simplement en finançant des projets − notamment de préservation des forêts − dans d'autres pays, pour obtenir en théorie un bilan « neutre » au niveau des émissions globales.
C'est précisément ce que fait Pur Projet dans la région de San Martin, au Pérou, prétendument à la demande et au bénéfice des communautés locales. En réalité, la logique de ces projets se heurte à la réalité et aux besoins des gens.
Ces projets reposent sur un montage financier et contractuel complexe. A San Martin par exemple, à chaque arbre planté ou à chaque parcelle de forêt protégée est attaché un contrat carbone, signé entre un propriétaire foncier (État ou communauté) et des coopératives de producteurs de cacao ou de café. Pur Projet signe ensuite avec ces coopératives des contrats de transfert exclusif pour 80 ans des droits sur le carbone, afin de les revendre à des entreprises polluantes en quête de « pureté carbone ». Le gouvernement régional ne perçoit aucun bénéfice sur cette revente. Et les communautés locales n'ont absolument aucune idée des montants générés par ce marché, ni n’en connaissent les clients finaux et leurs motivations.
Dans les forêts aujourd'hui sous contrat exclusif avec Pur Projet vivent des centaines de migrants, établis en communautés au fil des ans : ils ont fui les provinces minières, où leur terre était devenue incultivable. Mais faute de droits fonciers reconnus, pas de consultation sérieuse : impossible donc de s’opposer au gel de leurs forêts.
Pur Projet clame haut et fort qu'il ne s'agit pas là d'une forme d'accaparement des terres. Mais pour générer les précieux crédits carbone, il faut bien ralentir la déforestation. Idéalement en mettant en place des activités alternatives. Et au besoin, en empêchant l'accès des communautés aux ressources naturelles dont elles dépendaient traditionnellement pour vivre. Pur Projet a ainsi prévu un budget de 150 000€ pour « l’action en justice contre les invasions des migrants dans l’aire de conservation ».

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* GDF Suez et les "obligations vertes" :

Comment récolter 2,5 milliards d’euros auprès d’investisseurs éthiques, et les utiliser pour financer des projets destructeurs tout en continuant à miser massivement sur les énergies fossiles.
Au mois de mai dernier, GDF Suez a annoncé avoir émis la plus importante « obligation verte » (green bond en anglais) jamais réalisée par une entreprise privée [1]. L’entreprise a récolté 2,5 milliards d’euros, principalement auprès d’investisseurs « socialement responsables », censés financer des projets énergétiques propres.
Le problème est que les règles d’utilisation de cet argent sont tout sauf claires : les critères sont très vagues, et aucune transparence publique ni vérification indépendante n’est prévue. Pire encore, les fonds ainsi débloqués pourraient être utilisés pour financer des grands barrages, dont les conséquences sociales et environnementales sont souvent catastrophiques, et dont l’impact pour le climat est désastreux et ne peut en aucun cas être considéré comme une énergie renouvelable.
GDF Suez est impliquée dans plusieurs projets de grands barrages en zone tropicale, notamment en Amazonie brésilienne, dans la région encore préservée du Tapajós. Les présentations faites aux investisseurs mentionnaient même comme projet « finançable » le mégabarrage de Jirau, au Brésil, alors que celui-ci est quasi achevé et qu’il est considéré par toute la société civile comme le contraire même d’un projet soutenable.
Enfin, et peut-être surtout, ce « green bond » n’empêche en rien GDF Suez de continuer à investir massivement dans les énergies fossiles. Le groupe construit ou projette de construire en ce moment même de nouvelles centrales au charbon en Europe et dans le reste du monde, comme en Afrique du Sud.
Ces « obligations vertes » ne sont donc rien d'autre qu'un outil financier de plus inventé par les entreprises polluantes en complicité avec les banques : promettant d’œuvrer pour la transition énergétique et la fin progressive des énergies fossiles, elles peuvent continuer tranquillement à faire le contraire et engendrer des profits.

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- Mains sales, poches pleines : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier (corruption, évasion fiscale, etc.), en termes de lobbying, ou dans sa chaîne d’approvisionnement.

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* Perenco, pétrolier opaque en République Démocratique du Congo :

Quand exploitation pétrolière en République démocratique du Congo (RDC) rime avec pillage des ressources, opacité financière, dégâts environnementaux et répression de la contestation des communautés locales.
Après une trentaine d'année d'exploitation de son sous-sol, la ville de Muanda, dans le Bas-Congo, mérite le titre de « cité pétrolière la plus pauvre au monde » que lui donnent ses habitants. Elle est effectivement un véritable symbole de la malédiction des ressources : près de 95 % de la population active au chômage, faible accès à l'eau potable et à l'électricité, absence de voiries. Une réalité à mille lieues de celle présentée dans la page Muanda de Wikipédia qui vante l’action de Perenco dans la région.
Perenco s’implante dans la zone au début des années 2000, quand Chevron lui cède ses activités. Reprendre et exploiter des champs matures aux installations souvent vétustes, dont les majors ne veulent plus, est la spécialité de ce groupe franco-britannico-bahamien, propriété de la famille Perrodo, treizième fortune de France.
Non cotée en bourse (et donc exempte de toute obligation de transparence), fortement implantée aux Bahamas, un paradis fiscal notoire, Perenco est une société particulièrement opaque. Le secret qui entoure les comptes et leur structuration constitue un obstacle majeur qui rend complexe toute mise en cause juridique de la responsabilité de Perenco et de ses filiales.
Au Guatemala, au Pérou ou en Colombie, on ne peut en revanche pas passer à côté des dégâts environnementaux et sociaux occasionnés par ses activités !
En RDC, en dépit d’une obligation légale, Perenco est la seule entreprise extractive dont le contrat n’a pas été rendu public. On ne connaît même pas avec certitude le volume de production Perenco
À Muanda, les emplois générés par Perenco sont précaires et mal rémunérés, avec un recours important à la sous-traitance. Les accidents sont récurrents et les contestataires (riverains ou grévistes) sont victimes de représailles. Les fuites de pétrole brut et les émissions de gaz par les torchères situées à proximité des habitations, les rejets d’effluents et les pratiques de stockage et d’enfouissement contaminent l’environnement et portent atteinte aux seuls moyens de subsistance des populations : la pêche et l’agriculture, sans aucune indemnisation pour les pertes subies.

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* Samsung et l’exploitation d’enfants en Chine :

Samsung est un leader des high-tech, toujours en pointe de l’innovation. Croirez-vous que la multinationale coréenne fait fabriquer ses produits en Chine dans des conditions indignes, y compris par des enfants ?
Une série d’enquêtes, menées depuis 2012 dans des usines chinoises, a révélé les conditions indignes dans lesquelles travaillent les ouvrières et ouvriers qui fabriquent les « smartphones » et autres produits star pour Samsung.

Outre les salaires de misère, les heures de travail excessives (jusqu'à 16h par jour), et les risques pour la santé et la sécurité du personnel, les enquêteurs témoignent de la présence de mineurs de moins de 16 ans sur les lignes de production, ce qui contrevient à la législation locale.
Des révélations auxquelles Samsung – qui prétend être « une société citoyenne » et « socialement responsable » – oppose son engagement à respecter et faire respecter par ses fournisseurs les plus hauts standards en matière de respect des droits des travailleurs et des travailleuses, et sa politique de « tolérance zéro » à l’égard du travail des enfants.
Dans son rapport développement durable publié en juin cette année, et sobrement intitulé « Harmonie globale » [2], Samsung dit avoir vérifié les conditions de travail chez 200 de ses fournisseurs en 2013 et n’avoir détecté « aucun cas de travail d’enfants ».
Au même moment, toutefois, une enquête indépendante menée en juillet 2014 par une ONG [3] dans l’une de ces usines, Shinyang, a permis de révéler encore une fois que plusieurs mineurs y étaient employés sans contrat de travail, soumis à des journées de 11 heures et sous-payés. Une preuve supplémentaire que les audits et autres contrôles d’usines commandités par les entreprises donneuses d’ordres elles-mêmes, sont inefficaces.
Force est de constater que Samsung consacre des moyens énormes à sa publicité mais derrière ses déclarations, ne fait pas grand chose pour améliorer concrètement la situation des ouvriers et ouvrières chinoises. Une plainte est d‘ailleurs en cours d’instruction en France pour déterminer si la communication de Samsung sur sa « responsabilité sociale » (code de conduite, rapport développement durable, etc.) ne s’apparente pas purement et simplement à une tromperie commerciale.

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* Lyon Turin Ferroviaire et les tunnels sous les Alpes :

Pourquoi améliorer les lignes existantes quand on peut tout simplement creuser un nouveau mégatunnel dans les Alpes, et dépenser des milliards d’euros pour gagner quelques minutes ?
La société Lyon Turin Ferroviaire1 (LTF) – soutenue par le gouvernement français – souhaite, dans le cadre du projet de TGV Lyon-Turin, creuser de gigantesques tunnels à travers les Alpes – un projet qu’elle caresse depuis les années 1980. Depuis, la mobilisation n'a cessé de s’amplifier en Italie et en France pour dénoncer ce grand projet inutile et imposé. Mais pourquoi ce tunnel ? Parce qu'ils veulent « gommer les Alpes » : c'est vrai que pour effacer la planète, il faut bien commencer par quelque part !
Le budget estimé de l’opération ne cesse d’augmenter : de 3 milliards d’euros initialement, on est passé aujourd’hui à 30 milliards. Le tout pour quoi ? Pour relier Paris à Milan en 4 heures et quart. Alors qu’avec la ligne actuelle, on pourrait déjà assurer cette liaison en un peu plus de 5 heures… 30 milliards pour gagner moins d' une heure. Heureusement, les contribuables paieront !
Évidemment, un tel projet ne sera pas sans conséquences environnementales de grande ampleur. Des millions de mètres cube de roche seront extraits, des milliers d’hectares de terres perdus. Le premier tunnel drainera de 60 à 125 millions de m3 d'eau : « La répartition entre les eaux de surface et souterraines pourrait être changée radicalement (…) [et] affecter l’environnement en général » selon un rapport commandité par la Commission européenne. Le seul engagement de LTF : « On fera de notre mieux ».
En attendant, les affaires se poursuivent bon train. Le directeur général et le directeur des travaux ont tous deux été condamnés à de la prison en première instance en Italie pour trucage d'appel d'offre – sans que LTF se porte partie civile… La Cour des comptes a constaté que la région s'est placée à tous les niveaux décisionnels et techniques, les opposants ont repéré de nombreux conflits d'intérêts. La mafia a même été repérée sur les chantiers par les Carabinieri.
Pour repasser un coup de vert sur un projet insensé, LTF prétend que la liaison permettra de retirer un million de camions des routes. Sauf que rien n'est fait pour utiliser la ligne ferroviaire existante modernisée, qui à elle seule pourrait transporter la totalité des marchandises circulant actuellement par les Alpes du Nord entre la France et l’Italie. Au contraire, le gouvernement français diminue les péages ! Mais pourquoi faire simple lorsque l’on peut creuser un tunnel dans la montagne ?

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Qui sera le prochain Pinocchio 2014 : … Votez !!!

- Une pour tous, tout pour moi ! : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en termes d’appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles.

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Shell et les gaz de schiste en Ukraine et Argentine :

Aux Pays-Bas, une forte mobilisation populaire a permis d'obtenir un moratoire sur la fracturation hydraulique. Ce qui n’empêche pas Shell, première entreprise pétrolière néerlandaise, d’aller chercher du gaz de schiste un peu partout dans le monde.
Attentive à son image dans son pays d’origine, Shell fait comme si le gaz de schiste ne l’intéressait pas. En fait, l’entreprise est un leader mondial dans le secteur des hydrocarbures non conventionnels (gaz et pétrole de schiste), avec des concessions aux États-Unis, mais aussi en Argentine, Ukraine, Turquie, Chine, Afrique du Sud et en Tunisie. Avec partout les mêmes problèmes : opacité financière, atteinte aux droits des populations, risques pour l’environnement (notamment les ressources en eau).
L'entrée de Shell sur le marché ukrainien s'est ainsi faite dans des conditions douteuses. En janvier 2013, elle conclut un accord de 10 milliards de dollars avec le gouvernement ukrainien et l'entreprise Nadra Yuzivska LLC. Cette dernière, qui doit recevoir la moitié des bénéfices, est détenue à 90 % par l’État et à 10 % par une entreprise liée au président déchu Viktor Ianoukovitch.
Des associations se sont rendues sur les sites de Shell en Ukraine, et y ont découvert des réservoirs où sont stockées, à l’air libre, les eaux utilisées pour le forage et la fracturation, séparés de l'eau souterraine par une simple couche de plastique. Les substances toxiques contenues dans ces eaux (métaux lourds, composé organiques volatiles, matières radioactives) sont extrêmement nocives pour la santé et pour l'environnement.
En Argentine, Shell ne fait pas mieux, et multiplie l’acquisition de concessions en Patagonie depuis fin 2011, notamment par le biais de l'entreprise provinciale Gas y Petroleo de Neuquén (GyP) dont le fonctionnement et les comptes sont opaques. Deux de ces permis affectent une aire naturelle protégée (notamment en association avec Total), et un autre empiète sur des zones d’élevage traditionnel. Trois des sept rapports environnementaux réalisés présentent des omissions, des erreurs et des vices de procédure.
Shell paraît bien décidée à étendre ses opérations le plus rapidement possible, sans s’embarrasser de détails. Face à cette réalité, ses belles promesses sociales et environnementales ne sont que paroles en l'air !

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Total et les hydrocarbures au Nigéria :

Au Nigeria, Total a réussi à imposer son empire en divisant les communautés locales et en multipliant les programmes « RSE », pour mieux cacher le désastre environnemental et l'accaparement de terres que provoquent ses projets pétroliers et gaziers.

Diviser pour mieux régner ? Telle semble être la devise de Total qui s’est implanté en 1964 en terre Egi, au Nigeria. Ce peuple de plus de 100 000 personnes vivait alors paisiblement de la pêche et de l'agriculture. Depuis, la multinationale pétrolière a occupé une part croissante de leurs terres, et les accidents et fuites de gaz se sont multipliés... au même rythme que les maladies et les conflits sociaux. Faut-il y voir un lien de cause à effet ?
« Le gouvernement intimide la population et très peu d’emplois sont créés. Il y a un manque de terres cultivables et la nourriture a disparu. Il y a des problèmes d’asthme, de maladies respiratoires, autant de maladies qui n’existaient pas auparavant » explique Che Ibwegura.

Pourtant, Total se targue d'être dans une relation de « compréhension mutuelle », grâce à ses projets sociaux et ses échanges avec « l'Assemblée du Peuple Egi », assemblée en réalité non représentative et apparemment proche du parti au pouvoir.

La majeure partie de la communauté raconte, elle, une tout autre histoire. Depuis 2006 la situation s'est encore aggravée : une partie du clan Egi a été expropriée sous la contrainte, sans que tous ne reçoivent une indemnisation. En cause : le projet d'extension de la centrale de gaz de Total !

En 2010, les Familles Egi produisant du pétrole et du gaz ont manifesté pour dénoncer la non-application du protocole d’entente signé avec Total. Bilan : deux morts et plusieurs blessés.

En mars-avril 2012, d'importantes explosions ont eu lieu sur le champ gazier d'Ibewa, causant la destruction de l'écosystème local et d'hectares de cultures. Total l'a qualifié d'« accident majeur », et aurait versé des indemnités, mais dans la plus grande opacité et iniquité : cela a aggravé les divisions internes et les inégalités.

L’extraction pétrolière dans le delta du Niger est dominée par les multinationales occidentales, avec un impact social et environnemental dramatique qui a déjà donné lieu à des poursuites internationales (contre Shell). Les pratiques de Total n’ont rien à envier à celles de ses concurrents : l’entreprise française continue à ce jour, par exemple, à pratiquer le torchage du gaz – véritable gâchis économique et écologique – bien que la pratique soit officiellement interdite… depuis 1984.

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Crédit Agricole et le charbon des Appalaches :

Le Crédit Agricole continue à soutenir les entreprises qui détruisent les Appalaches, aux États-Unis, en les faisant littéralement exploser pour en exploiter le charbon… et ce, alors même que la banque s'était enfin engagée à arrêter ces financements !
Le « mountaintop removal » (ou MTR) peut se traduire en français par « étêtage de sommets montagneux » : il s’agit d’une technique d’extraction du charbon qui consiste à faire sauter les montagnes à l’explosif pour avoir accès au charbon qu’elles recèlent.

Cette technique est particulièrement pratiquée aux États-Unis, dans les Appalaches, où elle a des conséquences environnementales, sanitaires et sociales dramatiques. En 2013, une délégation des Nations unies a reconnu les risques d’atteinte aux droits à la santé et à l'eau des populations, ainsi que les menaces en direction de ceux qui osent protester contre ces projets miniers.
Devinez donc qui soutient, envers et contre tout, les entreprises pratiquant cette technique barbare ? Une banque « coopérative » française, qui s’affiche volontiers comme « la banque verte » : le Crédit Agricole !
Paul Corbit Brown, de l’association Keeper of the Mountains, témoignait à la dernière Assemblée Générale de la banque française en mai 2014 [2] :
« En soutenant notamment Arch Coal et Alpha Natural Ressources, qui comptent dans le top trois des entreprises minières actives dans le MTR, le Crédit Agricole participe à la destruction de l’une des plus belles chaînes de montagnes au monde. [Cette] industrie utilise quotidiennement plus de 3 000 tonnes d’explosifs pour faire sauter nos montagnes, ensevelissant ainsi des milliers de kilomètres de cours d’eau et répandant des pluies de poison sur nos communautés. Le MTR n’est pas seulement un crime environnemental mais constitue un véritable danger pour les populations qui voient les cas de cancer se multiplier et dont l’espérance de vie est près de vingt ans inférieure à la moyenne états-unienne. ».
Circonstance aggravante pour le Crédit Agricole : sous pression de la société civile, il avait enfin adopté en 2013 une politique sur les mines qui exclut explicitement le MTR [3]. Mais l’interprétation interne de ces règles a conduit la banque… à ne strictement rien changer à ses pratiques contrairement à d'autres banques comme BNP Paribas ou RBS [4]. Alors quand viendront les actes ?

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:50
'’Que la lumière soit’’ bleue, pour le Prix Nobel de physique 2014

'’Que la lumière soit’’ bleue, pour le Prix Nobel de physique 2014​

L’attribution du Prix Nobel 2014 de physique aux chercheurs japonais et américain Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura pour leur invention de la diode électroluminescente (LED) bleue

Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura ont été récompensés pour avoir réalisée une nouvelle source énergétique efficace et respectueuse de l'environnement capable d’émettre de la lumière par les diodes électroluminescentes bleue (LED).

S’inscrivant dans l’état d'esprit d'Alfred Nobel, la remise du prix pour une invention correspond à une notion majeure celle qui octroiera un plus grand bénéfice à l'humanité.

Ainsi, en utilisant une LED, les alternatives plus durables et plus efficaces représentent un apanage par rapport aux sources de lumière antérieures.

La première émission de lumière par un semi-conducteur date de 1907 et fut découverte par H. J. Round. Quelques années après, en 1927, O. V. Losev dépose le premier brevet de ce qui sera appelé, bien plus tard, une diode électroluminescente. Ce n’est qu’en 1962 que la première LED rouge est créée par Nick Holonyak Jr et S. Bevacqua. Durant quelques années, les chercheurs ont cru devoir se limiter à quelques couleurs telles que le rouge, le jaune ou le vert.

Mais près d’un demi-siècle plus tard, le Led bleue est apparu, dans les années 1990, les recherches, entre autres, de Shuji Nakamura et Takashi Mukai de Nichia, dans la technologie des semi-conducteurs InGaN permirent la création de DEL bleue, et par conséquent de DEL blanches, par l’utilisation couplée de DEL bleue et de luminophore jaune. Cette importante avancée fut le point de départ de nouvelles applications majeures : éclairage, écrans de téléviseurs et d’ordinateurs. Le 7 octobre 2014, Shuji Nakamura, Isamu Akasaki et Hiroshi Amano ont reçu le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur les DEL bleues.

Et lorsque Akasaki, Amano et Nakamura arriveront à Stockholm au début de Décembre pour recevoir leur Prix Nobel, ils auront du mal à ne pas remarquer la lumière de leur invention éclatante dans pratiquement toutes les rues de la ville. Le blanc des lampes à LED sont économes en énergie, durable et émettent une lumière blanche brillante. En outre, et contrairement à des lampes fluorescentes, ils ne contiennent pas de mercure.

Nichia, une entreprise Japonaise de taille moyenne (200-300 personnes en 1975), fournissait à ses clients (fabricants de tube pour l’éclairage, de télévision) ce précieux phosphore. Au cours des années 80, la technologie d’éclairage à phosphore connaissait son apogée, tubes, écran de télévision, utilisaient le procédé d’une excitation du phosphore par une radiation UV-bleue.

Tandis qu’Isamu Akasaki travaillait avec Amano à l'Université de Nagoya, Nakamura en 1979, fut recruté au sein de Nichia afin de développer de nouveaux produits et de prendre en charge le département R&D. Shuji provenait du monde de l’électronique et du semi-conducteur, et se mit en quête de développer un semi conducteur ayant une émission bleue. De 1982 à 1989 il travailla sur différents types de wafer afin de développer une LED bleue suffisamment performante. Au cours de l’année 1989, il y avait 2 méthodes de fabrication des LEDs bleues, utilisant 2 types de matériaux : le séléniure de zinc (ZnSe) et le Nitrure de gallium (GaN).

Quand ils ont obtenu des faisceaux lumineux de couleur bleue de leurs semi-conducteurs, les portes se sont alors ouvertes à une transformation fondamentale de la technologie d'éclairage. Les ampoules à incandescence ont allumé le 20ème siècle; le 21ème siècle va s’éclairer par des lampes LED.

Économiser l'énergie et des ressources :

Une diode émettrice de lumière est constituée d'un certain nombre de matériaux semi-conducteurs en couches. Une LED est un semi-conducteur (diode) qui émet de la lumière quand du courant le traverse. Les matériaux semi-conducteurs que les LED utilisent transforment l’énergie électrique en un rayonnement électromagnétique visible, c’est-à-dire en lumière :

Le stimulant est donc le courant électrique qui passe par la diode (plus spécifiquement par la jonction*. La diode que traverse le courant électrique est – comme toutes les diodes – unidirectionnelle : de la lumière n’apparaîtra que si un courant continu la traverse dans la ‘bonne’ direction, à savoir de l’anode (pôle positif) à la cathode (pôle négatif). La quantité de lumière générée est à peu près proportionnelle à la quantité de courant qui traverse la diode. À des fins d’éclairage, on travaille par conséquent toujours avec des alimentations à courant régulé (‘constant current’),

Dans les ampoules incandescentes, ainsi que dans les lampes à halogène, le courant électrique est utilisé pour chauffer un filament métallique, ce qui fait briller. Dans les lampes fluorescentes (auparavant appelé les lampes basse consommation, mais avec l'avènement de lampes à LED que l'étiquette a perdu son sens) une décharge de gaz est produit créant à la fois de la chaleur et de la lumière.

Ainsi, les nouvelles LED nécessitent moins d'énergie pour émettre de la lumière par rapport à des sources lumineuses traditionnelles. De plus, les LeD sont constamment améliorées, une efficacité avec un flux lumineux plus élevé (mesuré en lumens) par la puissance d'entrée électrique de l'unité (mesurée en watts). L'enregistrement le plus récent est un peu plus de 300 lumens / watt, qui peut être comparé à 16 ampoules ordinaires et près de 70 pour lampes fluorescentes.

Cette distinction récompense des scientifiques qui ont mis au point un procédé innovant faiblement consommateur d’énergie, et qui ont tissé des liens étroits avec le laboratoire Charles Coulomb du CNRS à Montpellier, dont ils sont citoyens d’honneur. Le comité Nobel a insisté sur l’importance cruciale de la LED bleue pour économiser l’énergie, notamment dans les pays en développement où ces diodes permettent d’accéder à l’éclairage grâce au stockage de l’énergie solaire photovoltaïque.

Sans jamais renoncer à leur idée, malgré le scepticisme ambiant, ces chercheurs ont poursuivi pendant plus de dix ans leurs travaux anticipateurs. Ce procédé, qui a vu le jour dans une start-up, est désormais un objet de notre quotidien, des écrans à cristaux liquides de nos télévisions, smartphones et tablettes, au laser bleu des DVD Blu-Ray.

MM. Akasaki, Amano et Nakamura donnent un bel exemple de l’apport de la recherche à l’innovation technologique et au développement de nouvelles activités industrielles qui améliorent la vie quotidienne et font avancer la croissance verte.

La combinaison de la LED (le semi-conducteur), de l’embase et de l’optique primaire est appelée un composant LED. Ce composant LED englobe et protège la LED, veille à ce que la chaleur générée en interne soit également diffusée, et comprend un système optique primaire – disons une petite lentille – afin de collecter et de rayonner la lumière générée par la LED selon un schéma défini.

La LED émet une lumière monochromatique. La couleur de la lumière dépend des matériaux utilisés pendant la production. Il peut s’agir de toutes les couleurs saturées du spectre visible, du violet au rouge en passant par le bleu et le vert.

Si nous voulons produire de la lumière, nous procéderons comme suit :

1. De manière dichromatique:

- La manière la plus courante est de munir une LED bleue d’un matériau luminescent qui transforme une partie de la lumière bleue en lumière blanche (ou plutôt ‘jaune’). La composition du matériau luminescent détermine la température de couleur de la lumière en résultant (plus d’informations sur la température de couleur plus loin dans ce chapitre).

2. De manière trichromatique

- En mélangeant les couleurs rouge, verte et bleue (RGB).

- En combinant des LED blanches selon le premier principe avec des LED rouges ou ambre. Dans ce cas, différentes températures de couleur sont possibles avec un seul module.

The principle for a light-emitting diode – LED (upper left) and an example of a blue LED lamp.

The principle for a light-emitting diode – LED (upper left) and an example of a blue LED lamp.

LES TYPES DE LED

Les sources lumineuses à LED peuvent être subdivisées de nombreuses façons. Nous distinguons chez ETAP les niveaux suivants :

NIVEAU 1 - LED À OPTIQUE PRIMAIRE

Dans ce cas, le fabricant d’éclairage (ETAP) achète le composant LED, produit lui-même des PCB (printed circuit boards – circuits imprimés) sur mesure et les combine avec une optique secondaire. Cette méthode offre la plus grande flexibilité de conception, car il est possible d’intégrer totalement la forme du module d’éclairage dans le design du luminaire.

On travaille actuellement exclusivement avec des LED SMD (Surface Mounted Device). Ces LED sont soudées directement sur la surface d’un circuit imprimé et présentent une évacuation de chaleur sensiblement meilleure. Ces types sont de conception plus récente et optimisés spécifiquement pour produire des puissances et des flux lumineux supérieurs. Leur durée de vie et leur rendement sont sensiblement améliorés. En termes de puissance, une gamme complète est disponible, allant des LED Low Power (de 70 mW à 0,5 W) aux Power LED (d’1 W à 3 W) et aux High Wattage LED (jusqu’à 90 W). Les flux lumineux par LED varient dans ce cadre de 4 lm par composant à 6 000 lm pour les puissances les plus élevées.

NIVEAU 2 – PCB (printed circuit boards ou circuits imprimés) PRÉGARNIS

Le fabricant d’éclairage achète auprès du fournisseur de LED des circuits imprimés prégarnis. Il s’agit de circuits imprimés sur lesquels une ou plusieurs LED sont déjà montées. L’électronique de commande nécessaire peut également déjà se trouver sur les circuits imprimés, de sorte que les modules peuvent être raccordés simplement sur une source de tension. De tels PCB prégarnis existent en différentes formes d’exécution (ronde, linéaire ou en barrettes, substrats flexibles,...) et peuvent être équipés aussi bien de LED SMD basse puissance (Low Power), que haute puissance. Les PCB linéaires à LED d’Osram ou de Philips en constituent des exemples.

Les circuits imprimés prégarnis offrent d’une part l’avantage de modules d’éclairage prêts à l’emploi. D’autre part, la forme des modules est définie, ce qui limite quelque peu la liberté de création. Il n’est pas non plus possible d’optimiser complètement le type de LED en fonction de l’application visée.

NIVEAU 3 – MODULES LED (lampes complètes)

Les modules LED franchissent une étape supplémentaire : le circuit imprimé prégarni est intégré dans un caisson avec les interfaces électriques et thermiques nécessaires. Une optique secondaire peut également être éventuellement intégrée.

Les modules LED franchissent une étape supplémentaire : le circuit imprimé prégarni est intégré dans un caisson avec les interfaces électriques et thermiques nécessaires. Une optique secondaire peut également être éventuellement intégrée.

Des modules commerciaux sont notamment :

␣␣ les modules LLM (Linear Light Module) et DLM (Downlight Light Module) Fortimo de Philips (voir photo), qui génèrent une lumière blanche sur la base de LED bleues et de la technologie dite du remote phosphor)

␣␣ le module LED Tridonic TALEX

␣␣ la PrevaLED Osram (LED blanches classiques)

␣␣ les modules spot et luminaires de Xicato

␣␣ les tubes LED (par ex. Osram, Philips)

ENCORE À LEURS BALBUTIEMENTS : LES OLED DESTINÉES À L’ÉCLAIRAGE

La diode électroluminescente organique (DELO) ou OLED est une source lumineuse bidimensionnelle. L’OLED consiste en une couche en matière synthétique extrêmement fine (d’environ 100 à 200 nanomètres) insérée entre deux électrodes, l’anode et la cathode. L’anode est toujours transparente, la cathode peut, en fonction de l’application, être transparente ou réfléchissante.

Lors de l’application de courant, de la lumière est produite dans la couche en matière synthétique (comme pour une LED classique) qui s’échappe ensuite vers l’extérieur par une des électrodes. Un avantage de cette source lumineuse est qu’elle est ultramince : appliquée sur un substrat en verre, elle ne fait même pas 2 mm d’épaisseur. Il est en outre possible d’appliquer des OLED sur des substrats flexibles, par exemple pour fabriquer des écrans flexibles ultrafins.

Bien que les OLED soient déjà mises en œuvre commercialement (principalement dans des écrans de petites dimensions), cette technologie n’en est encore qu’à ses balbutiements pour les applications d’éclairage. En effet, le flux lumineux, la durée de vie, la stabilité de couleur et l’uniformité pour les plus grandes surfaces (>10 cm2) sont encore trop limités. Un exemple (statut mi- 2011) : efficacité provisoirement encore limitée, +/- 20 lm/W pour les OLED blanches et 40 lm/W pour les OLED vertes, avec une luminosité de 500 cd/m2.

LED lamps require less power to emit light than the older light sources. Efficiency is denoted in luminous flux (measured in lumen) per unit added power (measured in watt). As about one fourth of world electricity consumption is used for lighting purposes, the highly energy-efficient LED lamps contribute to saving the Earth’s resources.

LED lamps require less power to emit light than the older light sources. Efficiency is denoted in luminous flux (measured in lumen) per unit added power (measured in watt). As about one fourth of world electricity consumption is used for lighting purposes, the highly energy-efficient LED lamps contribute to saving the Earth’s resources.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 06:50
Lauréats du Concours Architecture Bas Carbone 2014 :

Lauréats du Concours Architecture Bas Carbone 2014 :

A l’occasion du Congrès de l’Union Sociale pour l’Habitat (USH) qui réunit tous les acteurs du logement à Lyon du 23 au 25 septembre, EDF a dévoilé les résultats du Concours Architecture Bas Carbone 2014. Pour cette 6e édition, EDF a souhaité soutenir des projets novateurs participant à la transformation de la ville, en réponse à l’impératif actuel de construction de logements et de transition énergétique.

Transformer la ville, le Concours Architecture Bas Carbone 2014

Depuis 6 ans, le Concours Architecture Bas Carbone d’EDF récompense les projets architecturaux les plus innovants et économes en énergie. L’édition 2014 a exploré la thématique de la transformation de la ville, dans le domaine architectural et énergétique. Cette année, architectes et urbanistes ont été invités à imaginer de nouvelles formes d’habitat, qui créent de nouveaux usages pour les habitants tout en s’insérant harmonieusement dans le tissu environnant. Les équipes candidates ont travaillé sur un projet de conception architecturale et technique d’un bâtiment neuf, qui soit au choix :

- un quartier en rénovation, ou

- un quartier en requalification, ou

- une transformation de bâtiments en logements (bureaux, commerces...).

Au total, plus d’une soixantaine de projets a été reçue lors de l’appel à candidatures. 7 projets ont ensuite été sélectionnés pour concourir en bénéficiant des conseils des experts d’EDF. A l’issue de la compétition, le lauréat de l’édition a été choisi par un jury qualifié, composé de personnalités reconnues pour leur compétence dans le domaine de l’architecture, de la construction et du développement durable, ainsi que des personnalités des institutions publiques nationales.

Pour la quatrième année consécutive, le jury du concours a été présidé par Patrick Braouezec, député de Seine- Saint-Denis, Président de la Communauté d’Agglomération de Plaine Commune.

Il comptait également :

o Françoise-Hélène Jourda, JOURDA Architectes

o Jacques Ferrier, Jacques FERRIER Architectures

o François Lannou, In Situ A&E o Dominique Alba, Atelier Parisien d’Urbanisme- Directrice

o Ariella Masboungi, MEDDE - Architecte Urbaniste de l’Etat Inspectrice Générale du Développement

Durable

o Farid Abachi, USH – Responsable du département Energie Développement Durable

o Alain Gares, SPLA Europolia - Directeur Général Club Ville et Aménagement - Président

o Philippe Pradier, CDC- Directeur adjoint Politique de la Ville et Développement Urbain

o Jean-Pierre Frémont, EDF - Directeur Collectivités

o Bernard Salha, EDF - Directeur R&D

o Jean-François Vaquieri, EDF - Directeur Immobilier

Le projet lauréat : « Imbrications » de Djuric Tardio à Gennevilliers (92), un encouragement pour les villes à évoluer vers plus de densité et de sobriété énergétique

Le prix de l’édition 2014 a été décerné au projet « Imbrications » des architectes Djuric Tardio à Gennevilliers, dans le département des Hauts-de-Seine (92). Le projet retenu est un programme de construction de 13 maisons de ville sur 4 parcelles, conçu dans le respect de l’histoire ouvrière et de la tradition fluviale de Gennevilliers.

Les architectes proposent de mener la rénovation des zones pavillonnaires vieillies, de manière progressive, via des micro-opérations destinées à densifier le tissu urbain et accroître sa performance énergétique. Pour cela, le projet « Imbrications » repense la taille et l’agencement des espaces entre eux et améliore leur orientation énergétique. Outre le choix de matériaux économes, « Imbrications » a recours aux énergies renouvelables pour assurer le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire grâce à la mise en place de pompes à chaleur et de capteurs solaires.

L’équipe gagnante a reçu un prix d’un montant de 10 000 euros pour ce projet.

L’architecte :

« Au nord-ouest de Paris, Gennevilliers, ville au passé ouvrier lié à son port fluvial, a amorcé sa reconversion urbaine il y a quelques décennies. La municipalité, très active, a lancé de vastes programmes immobiliers afin de retrouver une identité, un centre sans oublier son passé. La demande du maître d’ouvrage, la Coopérative sociale de La Boucle de La Seine, témoigne d’une politique locale durable et ouverte à des concepts d’avant-garde dans la réflexion pour la reconversion des banlieues.

Notre intervention : 15 maisons réparties en quatre parcelles font partie de la politique locale de micro-opérations stratégiques pour offrir un point de départ à la rénovation des zones pavillonnaires vieillissantes.

Imbrications réinterprète les gabarits urbains existants dans un souci de densification intelligente, favorise les toitures terrasses, les espaces végétalisés extérieurs, jardins d’hiver, terrasses et balcons, mutualise autant que possible les espaces et les services communs (jardin, local technique). En parallèle, ce projet est finaliste du concours EDF Bas Carbone 2014, ce qui consolide encore sa dimension prospective en matière de développement durable.

Le développement durable est un ensemble d’équilibres : la densité, la modularité et adaptabilité des espaces, le choix des matériaux et l’intelligence dans l’orientation énergétique du bâtiment, le bilan des coûts de construction.
La densité est primordiale. Elle permet la limitation des transferts agissant directement sur la mobilité des personnes. En augmentant l’offre de logement près des zones de travail, on peut diminuer considérablement les besoins d’infrastructures de transport. Le bilan de production de carbone est radicalement diminué, grâce à une réflexion sur l’énergie grise des matières premières et sur les émissions de carbone une fois les bâtiments construits.
La modularité des espaces permet l’adaptabilité des constructions à des programmes différents. Grâce à des configurations anticipées, les changements de destination (d’une maison mono-familiale en appartements par exemple) peuvent être réalisés avec un minimum de travaux, ce qui permet aux familles de rester sur place plus longtemps. Les habitants peuvent ainsi percevoir des revenus complémentaires et éviter des démolitions prématurées dictées par des constructions inadaptées. Encore un gain important d’énergie grise.
Le choix de matériaux de constructions durables, comme le bois de culture dans les forêts éco-certifiées, les isolants naturels performants et les matériaux de montage facile, de préférence préfabriqués en atelier, permettent encore un gain d’énergie, d’une part par leur production et d’autre part par leur durabilité dans le temps ainsi que pour leur recyclabilité.
Enfin, l’étude thermique du bâtiment ne doit pas se limiter à l’application des règles et des normes.
Une utilisation intelligente du bâtiment ainsi qu’une conception tournée vers l’exploitation des énergies locales et spécifiques permettent une vision plus globale du bilan thermique. Une meilleure orientation des pièces à vivres dotées de grandes ouvertures pour profiter de la chaleur et de lumière l’hiver limitent l’utilisation du chauffage et de l’électricité. L’été une protection solaire sur ces vitrages, pas trop performants afin d’éviter une isolation trop forte l’hiver, contribuent au confort d’été. Le système de ventilation, notamment dans l’enveloppe du bâti, et les dispositions traversantes des pièces permettent un contrôle précis des températures intérieures été comme hiver.
L’utilisation de chauffage à basse consommation d’énergie, poêles à bois ou chaudières à condensation, panneaux solaires thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire, aident à contenir la consommation du bâtiment sans plomber le budget de construction. Comme dans les maisons éco-durables construites par l’agence, ces principes affichent une utilisation limitée des technologies du secteur qui ne nous semblent aujourd’hui pas toujours suffisamment développées pour être durables et dont la rentabilité réelle ne justifie pas toujours le coût dans un bi
lan de coûts de construction/exploitation. »

Urbaniste : Djuric Tardio Architectes

Aménageur : Coopérative HLM Boucle de Seine

Bureau d’étude : Franck Boutté Consultants et Sletec Ingénierie

Niveau de performance :

Consommation énergétique : 23,2 KWhep/m2Shon/an

Emissions de CO2 : 1,1kgco2/m2 shon.an

Coût euros/ m2 sdp : 2 399

Flexibilité production : 100%

Flexibilité consommation : 100%

© Djuric Tardio - Le projet lauréat du concours Architecture bas carbone 2014 d'EF: « Imbrications » à Gennevilliers (92) par Djuric-Tardio Architectes

© Djuric Tardio - Le projet lauréat du concours Architecture bas carbone 2014 d'EF: « Imbrications » à Gennevilliers (92) par Djuric-Tardio Architectes

Mention spéciale pour le projet Cité des Electriciens de Prost, programme de réhabilitation, Bruay-La- Buissière (62) Le jury du Concours Architecture Bas Carbone 2014 a également décerné une mention spéciale au projet Cité des Electriciens de PROST. Ce programme vise à conserver le patrimoine industriel de cette cité, en rénovant de manière fidèle les anciens corons. Dans ce chantier, l’architecte Philippe Prost s’est employé à atteindre la norme BBC tout en respectant l’architecture d’origine.

Projet Cité des électriciens

Aménageur + maîtrise d’ouvrage : Artoiscomm, Communauté d’agglomération

Equipe: Agence d’Architecture Philippe Prost

Bureau d’étude : verdi Ingénierie +TechniCity, FORR Paysagistes

Niveau de performance :

Consommation énergétique : 88,2 KWhep/m2Shon/an

Emissions de CO2 : 4,12kgco2/m2 shon.an

Coût euros/ m2 sdp : 2 620

Flexibilité production : 100%

Flexibilité consommation : 60%

© Agence Philippe Prost - Mention spéciale Concours EDF Achitecture bas carbone 2014 : Cité des Electriciens de Prost, programme de réhabilitation, Bruay-La-Buissière (62)

© Agence Philippe Prost - Mention spéciale Concours EDF Achitecture bas carbone 2014 : Cité des Electriciens de Prost, programme de réhabilitation, Bruay-La-Buissière (62)

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 06:56
C’est parti pour la 5ème édition du concours CLER-Obscur !

C’est parti pour la 5ème édition du concours CLER-Obscur !

Le CLER lance la 5° édition du concours CLER-Obscur.

Le concours se propose de promouvoir les courts-métrages abordant toute thématique et tout aspect liés à l’énergie durable, via la vidéo et le vote en ligne des internautes. L’annonce des lauréats et la remise des prix se feront lors du salon Pollutec 2014 - qui se tiendra à Lyon Eurexpo - le jeudi 4 décembre 2014, à 16h30. Les vidéos en compétition seront diffusées sur l’écran TV du stand ADEME, pendant toute la durée du salon, du 2 au 5 décembre 2014.

Les films de 1 à 6 min peuvent concourir. Inscrivez votre court-métrage avant le 31 octobre 2014 pour avoir une chance de remporter l’un des 4 prix décernés par les internautes et le jury !

À gagner :

* Prix spécial du jury : 1 000 €
* 1er prix des internautes : 1 000 €
* 2ème prix des internautes : 750 €
* 3ème prix des internautes : 500 €

L’annonce des lauréats se fera sur le salon Pollutec, à Lyon Eurexpo, le jeudi 4 décembre 2014 à 17h. Les courts-métrages en compétition seront diffusés sur les écrans TV du stand de l’ADEME, pendant toute la durée du salon qui se déroulera du 2 au 5 décembre prochain.

Article 1 – Courts-métrages acceptés
Peuvent être proposés les reportages, documentaires, films d’animation et fictions à caractère scientifique, technique, institutionnel et éducatif. Ceux-ci peuvent être professionnels ou amateurs. Dans le cas d’un envoi de plusieurs films, un seul court-métrage sera retenu par participant. Les films à caractère publicitaire et ceux ayant concouru aux éditions précédentes du concours ne sont pas acceptés.

Article 2 – Thématiques acceptées
Sont acceptés tous les films traitant de manière positive l’une ou de plusieurs thématiques liées à l’énergie durable, à savoir :

  • les énergies renouvelables ;
  • la mobilité durable ;
  • l’efficacité énergétique ;
  • la maîtrise de l’énergie ;
  • la transition énergétique.
    Tous les aspects de ces thématiques peuvent être abordés : mise en œuvre, économie, formation, emploi, impacts environnementaux, etc.

Article 3 – Comité de sélection
Le comité de sélection, composé des organisateurs du concours, se réserve le droit de refuser les courts-métrages ne répondant pas aux conditions des articles 1 et 2, notamment ceux allant à l’encontre des principes bénéfiques du développement durable.
Tout non-respect du présent règlement entraînera l’élimination du court-métrage concerné, à tout moment du concours.

Article 4 – Caractéristiques techniques
Plusieurs formats de tournage sont acceptés : .avi ; 3GP ; .mov ; .mp4 ; .mpeg ; .flv
La durée des courts-métrages doit être comprise entre 1 et 6 minutes et leur réalisation doit être faite en langue française ou accompagnée de sous-titres en français. Les films n’entrant pas dans ce format peuvent être présentés mais le jury se réserve tout droit quant à l’acceptation du film dans la compétition.

Article 5 – Inscriptions
Pour participer au concours, vous devez :

soit utiliser un système d’envoi de fichiers lourds (tel que http://dl.free.fr) pour uploader votre court métrage dans l’un des formats cités à l’article 4 et remplir le formulaire d’inscription (sur www.cler-obscur.fr) ;

soit nous envoyer votre film dans l’un des formats cités à l’article 4 (sur DVD ou CD-Rom) par courrier, accompagné du formulaire d’inscription dûment complété et signé (frais d’envoi à la charge des participants).
L’adresse postale où envoyer votre court-métrage est :
CLER – Concours CLER-Obscur – 2, rue Jules Ferry – Bâtiment B
93100 Montreuil.
L’inscription des courts-métrages devra parvenir à l’organisateur avant le vendredi 31 octobre 2014 à 14 h, date de réception faisant foi.
L’inscription d’un court-métrage implique l’acceptation des conditions établies par le présent règlement.

Article 6 – Désignation des lauréats
Les courts-métrages en compétition seront mis en ligne sur Internet, au fur et à mesure de leur réception (par le biais du site www.youtube.com) et intégrés sur le site www.cler-obscur.fr, sur lequel chaque internaute pourra voter pour les films de son choix.
Seront récompensés les trois courts-métrages ayant cumulé le plus de votes.
Les votes seront ouverts à partir du mardi 4 novembre 2014 à 10h et jusqu’au mardi 25 novembre 2014 à 17h.
Les courts-métrages seront également visionnés par le jury du concours qui décernera un Prix spécial qui pourra être dédoublé le cas échéant. Le jury est composé notamment de représentants de l’ADEME, du CLER et des partenaires qui auront conclu un accord de partenariat avec le CLER avant la date de clôture des inscriptions.
Pour ce Prix spécial, seront ici pris en compte la qualité du scénario mais également la qualité de la réalisation et des images, l’originalité de l’angle de traitement du sujet et les qualités pédagogiques du court-métrage.

Article 7 – Prix

  • Prix spécial du Jury : 1 000 €
  • 1er film choisi par les internautes : 1 000 €
  • 2ème film choisi par les internautes : 750 €
  • 3ème film choisi par les internautes : 500 €

Le montant sera versé au réalisateur ou à une personne désignée par lui. En cas de co-réalisation, le montant du prix est divisé par le nombre de réalisateurs et versé à chaque co-réalisateur. En cas d’égalité parfaite, le prix concerné sera divisé entre les ex-æquo. De même le jury se réserve le droit de répartir le Prix spécial entre plusieurs participants.

Article 8 - Droits, propriété intellectuelle
Les courts-métrages seront libres de droits pour toute la durée du concours et au-delà, dans le cadre d’une diffusion en amont et aval de l’événement, notamment via la chaîne Youtube du CLER. Les nom et prénom des réalisateurs seront systématiquement cités.
Les courts-métrages sélectionnés pour participer au concours, selon les conditions définies aux articles 1 et 2 du présent règlement, sont mis gracieusement à la disposition du concours. Les organisateurs du concours peuvent les diffuser via Internet afin qu’ils soient soumis au vote des internautes. Ils peuvent également servir pour faire connaître le concours dans la presse écrite et télévisuelle.
Aucune utilisation commerciale des courts-métrages retenus ne sera faite par le concours.
Le concours ne prend aucune responsabilité concernant la déclaration à la SACEM des extraits musicaux éventuellement inclus dans les courts-métrages.

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Published by LV_RM - dans Lauréat - Prix - Cler-Obscur
30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 06:56
BIM d’OR de l’année 2014, le Centre Aquatique de Saint-Nazaire

BIM d’OR de l’année 2014, le Centre Aquatique de Saint-Nazaire

«Si tu veux aller vite, pars seul. Si tu veux aller loin, pars avec les autres»: un proverbe africain qu’Emmanuel Coste aime à citer pour décrire son approche collaborative et anticipative de l’architecture et de la maîtrise d’œuvre.

Convaincu des avantages «métier» des outils CAO dès leur apparition, Emmanuel Coste dirige aujourd’hui une agence devenue référence pour la conception de projets complexes réunissant innovations techniques, référence HQE, et contrôles structurels fédérant une équipe pluridisciplinaire élargie.

«Dès les premières esquisses, chaque intervenant du projet apporte sa pierre à l’édifice... c’est la philosophie de l’agence. Le BIM est une réelle chance qui permet de fédérer tous les acteurs autour d’une même maquette numérique» explique Emmanuel Coste qui a fait le choix d’ArchiCAD. «Plus qu’une simple modélisation graphique, la maquette numérique est une vraie révolution dans la pratique du métier d’architecte. En modélisant avec précision l’intégralité du projet, dès les premières phases, l’architecte construit, avec l’équipe de maîtrise d’œuvre la maquette virtuelle du projet. Tout est conçu et dessiné comme sur le chantier !».

Tous les documents produits par l’agence sur ArchiCAD sont stockés et partagés dans la base de données centrale de BIMoffice en prévision de la gestion et de la réalisation du projet. Les partenaires externes (BET, économistes, paysagistes...) ont accès à l’armoire à plans (BOX Archigate). Pour travailler ensemble en bonne intelligence, l’Agence Coste Architectures a tenu à en organiser les règles et protocole d’usage. Afin de sensibiliser aux potentialités collaboratives du BIM, les intervenants ont été invités à remplir un questionnaire d’évaluation de leur niveau de connaissance et d’intégration du BIM (Building Information Modeling) pour les accompagner, si besoin, dans le choix d’outils compatibles.

Le Centre Aquatique de Saint-Nazaire, au-delà de sa qualité architecturale, de ses innovations techniques et environnementales, est un exemple significatif de cette intégration maîtrisée du BIM. Une manière de travailler anticipative et collaborative que Coste Architectures, spécialiste reconnu de la conception d’équipements aquatiques basée sur l’éco-architecture, a su faire valoir auprès du maître d’ouvrage et de ses partenaires. «Le BIM demande une rigueur dans la saisie et les échanges, et de fait nécessite un investissement de temps qui pourrait démotiver. Il suffit, cependant, de rappeler les gains réalisés à terme grâce au BIM et l’intérêt pour le projet en termes de qualité, de maîtrise économique et de diminution des risques de chantier pour en comprendre la performance (...) Le maître d’ouvrage a très vite compris l’intérêt du BIM et nous a accompagné pour pousser la méthode de façon très globale.»

Dès la phase esquisse de concours, le Centre Aquatique de Saint-Nazaire a été modélisé sur ArchiCAD pour enregistrer les informations des objets modélisés, et pour permettre aux différents architectes et aux BET chargés d’études de travailler sur une seule et même maquette numérique.

En présentation de projet, cette modélisation 3D sur ArchiCAD révèle d’autres atouts : présentations virtuelles immersives sur BIMx, animations réalisées de façon simple et rapide avec Artlantis, export facilité de la maquette 3D à destination du perspectiviste, quel que soit son équipement.

Après mise au point du projet, la maquette BIM est structurée pour engager la phase Avant-Projet. Le partage interne se poursuit et se complète dans l’armoire à plan (BOX Archigate) pour permettre les échanges avec tous les partenaires.

En phase Avant Projet, chaque partenaire (structure, fluide, acoustique...) intervient sur le projet, selon sa spécialité, et avec ses propres outils grâce au format ouvert IFC. Les échanges avec les BET ont ici été réalisés avec Tekla; la recherche de collisions s’est faite avec Solibri : des solutions toutes intéropérables avec ArchiCAD. Grâce à l’Open BIM, chaque élément constitutif du projet est intégré avec ses métadonnées pour contribuer à la précision des chiffrages.

«La pratique du groupement démontre que le BIM n’est pas un frein à la qualité architecturale, au contraire : il permet de maîtriser des nouvelles formes sans limitation pour la créativité architecturale et tout en maîtrisant l’économie du projet et les contraintes réglementaires complexes sur ce type d’équipement», confirme Emmanuel Coste.

Convaincu par cette intégration réussie du BIM dés les premières modélisations du Centre Aquatique de Saint-Nazaire, le maître d’ouvrage envisage d’en poursuivre l’utilisation pour les phases ultérieures du projet : Consultation des entreprises, Synthèse et suivi des travaux, Maintenance et exploitation... autant d’avantages «métier» à suivre au fur et à mesure de l’avancée du projet.

CENTRE AQUATIQUE DE SAINT-NAZAIRE

Programme

Construction d’un équipement complet sports-loisirs : 5 bassins dont 1 bassin de nage, 1 bassin d’échauffement et d’activités, 1 bassin d’apprentissage et jeux, 1 pataugeoire, 1 bassin à vagues, 1 pentagliss, 1 espace bien-être.

Surface

5 435 m2 (dont 1 267 m2 de plan d’eau) Montant des travaux : 17,5 M € H.T.

Calendrier

Lauréat du concours en juillet 2013 Démarrage des travaux en Février 2015 Livraison en mars 2017

Maître d’ouvrage

CARENE (Agglomération de Saint-Nazaire) SONADEV (MO Délégué)

Maîtrise d’œuvre

AGENCE COSTE ARCHITECTURES Emmanuel Coste, mandataire du groupement, concepteur du projet - coordinateur de production.

Équipe pluridisciplinaire

BET Fluides : Patrick TUAL (Nantes) BET Structures - VRD : SERBA (Rezé) - BET LRING Lamoureux-Ricciotti pour les BEFUHP (Marseille) ACOUSTICIEN : AVA Acoustique (Paris) ECONOMISTE : GD ECO (Cherisy) HQE : EODD (Paris) PAYSAGISTE : Atelier TOURNESOL (Paris)

Référence HQE

Cibles très performantes à atteindre : gestion technique centralisée, relation du bâtiment avec son environnement, conception bioclima- tique, gestion de l’énergie, gestion de l’eau, qualité de l’eau, confort hygrothermique, toiture végétalisée, grande baie vitrée pour un éclairage naturel, brise-soleil, ventilation double flux, filtres à base de verre recyclé, récupération des calories, pompe à chaleur, traitement d’eau à l’ozone...

Structures innovantes

Poteaux et laminaires moulés en béton haute performance (BEFUHP). Première réalisation de ce type en zone sismique.

Images : © Agence Coste Architectures

Images : © Agence Coste Architectures

Images : © Agence Coste Architectures

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 06:54
«LA DENSIFICATION URBAINE : LA VILLE SUR LA VILLE, CONSTRUIRE PAR-DESSUS», CONCOURS CAMPUS ARCHIZINC

«LA DENSIFICATION URBAINE : LA VILLE SUR LA VILLE, CONSTRUIRE PAR-DESSUS», CONCOURS CAMPUS ARCHIZINC

Le thème de la 3ème édition du Concours CAMPUS ARCHIZINC aborde la problématique de l'urbanisation notamment à travers l'étalement urbain. En effet, l'artificialisation des sols concoure à la perte d'espaces naturels et agricoles chaque année, par ailleurs, le mitage des territoires par la création de lotissement périurbain sans âme a induit de lourdes conséquences à la fois environnementale mais surtout sociales. construit loin des villes centres, ces quartiers sont donc loin des pôles urbains, un véritable cul-de-sac ! Cette discordance entraine de facto le développement de l’automobile et donc la matérialisation d’infrastructures autoroutières et commerciales hors de la ville centre. L’implantation de centres commerciaux à proximité des zones périurbaines s’est généralisée laissant un paysage défiguré identique du nord au sud. Négligeant par ailleurs, la création de nouvelles centralités notamment au cœur du centre ville.

Ainsi pour répondre à cette problématique, une nouvelle idée directrice a pris forme, celle d’une ville plus dense et moins consommatrice d’espace, une issue qui permet de construire là où sont les besoins sans artificialiser davantage en périphérie des villes. Aux antipodes de l’image parfois caricaturale des tours et barres d’immeuble qui caractérisent l’urbanisme des années 1960-70, la densité urbaine participerait à la mise en place d’une fabrique de la ville durable.

Suite au succès de l’édition précédente, qui avait regroupé 90 étudiants en école d’architecture européenne, VMZINC® renouvelle son Concours CAMPUS ARCHIZINC. Le défi créatif de cette troisième édition : la surélévation d’un immeuble afin d’accueillir des appartements unifamiliaux, en réponse à la lutte contre l’étalement urbain. Nouveautés au programme : le choix libre du site et la pertinence de l’association du zinc et du bois, matériaux nobles et durables, dans les habillages extérieurs.

Aujourd’hui l’exploitation des toits constitue une opportunité de développement des villes. Sujet architectural à part entière, elle permet de proposer une vision différente de l’espace urbain, qui s’intensifie et devient plus compact. Comment concentrer l’habitat en préservant l’existant et en encourageant la diversité architecturale, sociale et programmatique ? Ce concours bisannuel, qui met en exergue la «5 façades» pour construire «la ville sur la ville», à pour ambition d’apporter des réponses à cette densification.

Les propositions devront intégrer les enjeux environnementaux dès la phase de conception, en analysant le contexte urbain et les besoins des usagers. Pour concourir, les participants sont invités à télécharger le dossier d’inscription sur le site Internet www.campus-archizinc.com et à remettre leur dossier au plus tard le 28 février 2015. À travers ce concours, VMZINC® aspire à valoriser ses solutions qui contribuent à la construction durable et à l’innovation architecturale. La marque accompagne également les étudiants dans la réflexion sur l’éco-conception.

UNE RÉPONSE ARCHITECTURALE À LA DENSIFICATION

Les candidats devront imaginer leur projet dans une ville de plus de 100 000 habitants et sélectionner un édifice ou un groupement de bâtiments aux qualités structurelles lui permettant d’accueillir une extension par le haut.

PHASE DE RÉFLEXION : Des relevés précis des surfaces réelles disponibles seront effectués sur le site afin de proposer une présentation complète de l’existant. Les règles d’urbanisme et les contraintes réglementaires applicables dans la zone de construction devront être prises en compte : matériaux et couleurs, hauteurs maximales, protections incendie, accès, formes des volumes, pentes des toitures...

PHASE DE CONCEPTION : Les appartements devront être répartis sur 1 ou 2 niveaux et pourront être équipés de terrasses. Les volumes distincts seront reliés entre eux par des circulations verticales ou horizontales couvertes. La liaison avec l’existant devra être explicite et formalisée concrètement dans les plans. La charpente, les éléments porteurs et le contreventement seront réalisés totalement en bois, tandis que les habillages extérieurs se pareront en priorité de zinc et de bois.

UN JURY D’EXPERTS POUR RÉCOMPENSER LES PROGRAMMES ENVIRONNEMENTAUX

Présidé par l’architecte engagée FRANÇOISE-HÉLÈNE JOURDA, le Jury sera composé d’architectes et d’enseignants de renommée internationale. Il s’appuiera sur quatre critères précis d’évaluation pour départager les projets :

- la réflexion d’éco-conception préservant l’existant, encourageant la mixité et respectant durablement l’environnement extérieur, le confort et la santé des usagers,

- l’innovation architecturale et technique dans l’utilisation du zinc laminé, et son mariage harmonieux avec le bois,

- la qualité architecturale du projet dans le domaine spécifique de l’intégration urbaine, et les éléments concrets et mesurables de la durabilité du projet,

- la qualité de l’expression et de la présentation des éléments constitutifs du dossier de candidature.

Afin d’encourager les candidats, une dotation de 5 000 € sera répartie par le Jury auprès des équipes lauréates. Une brochure, consacrée aux résultats du concours CAMPUS ARCHIZINC, sera également réalisée et diffusée à travers les différents outils numériques VMZINC®.

INFORMATIONS PRATIQUES

Début des inscriptions www.campus-archizinc.com

Septembre 2014

Date limite de remise des dossiers

28 février 2015

Délibération

Mai/Juin 2015

Remise des prix

Septembre 2015

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 06:54
Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

UN CONCOURS NATIONAL ET LA PREMIÈRE BASE DE DONNÉES NATIONALE « GRANDEUR NATURE »

Véritable aimant à idées créatives, pour sa troisième année d’existence, le Prix national de la construction bois confirme son succès et affirme le rôle qui avait été souhaité dès son lancement en 2012 par le réseau des interprofessions régionales (France Bois Régions - FBR) avec le soutien de France Bois Forêt et en partenariat avec le CNDB (Comité National pour le Développement du Bois).

Plus qu’un concours d’architecture, plus qu’un panorama des réalisations exemplaires de l’année écoulée, il est devenu une véritable base de données de la construction bois dans laquelle vont puiser tous les acteurs du bâtiment, qu’ils soient maîtres d’ouvrage ou architectes séduits par les atouts du bois dans la construction, donneurs d’ordre publics ou privés à la recherche du meilleur compromis qualité-prix-engagement environnemental, fabricants ou spécialistes de l’aménagement intérieur à l’affût de nouvelles tendances.

Avec près de 2 000 bâtiments présentés en trois ans et près de 700 réalisations en compétition cette année, le Prix national de la construction bois est devenu le miroir de la dynamique de la construction bois en France. Il est également son moteur selon le principe vertueux de la preuve par l’exemple.

Les trois ouvrages recenssant participants et lauréats des palmarès depuis 2012 sont une source inépuisable d’informations et d’inspiration. Une source qui fait écho au travail et aux talents de tous les professionnels de la filière bois, sans échelle de valeur, des forestiers aux designers en passant par les scieurs, les constructeurs, les parqueteurs, les agenceurs...

Par sa notoriété et son retentissement, le Prix national de la construction bois est également l’aiguillon qui oblige les compétiteurs à aller au bout d’un projet. Quant à ceux dont l’intention première n’était pas de construire avec le bois, la valeur du concours et la qualité des prestations décrites les incitent souvent à changer leur fusil d’épaule.

Le Prix national de la construction bois fait plus que fédérer naturellement une communauté de concepteurs autour du bois dans la construction et l’aménagement intérieur en devenant un signe de reconnaissance autant qu’un incubateur.

LE PRIX NATIONAL DE LA CONSTRUCTION BOIS, UNE DÉMARCHE COLLECTIVE

Créé en 2012 dans le but de regrouper et d’harmoniser les différents palmarès régionaux existants, le Prix national de la construction bois est porté par France Bois Régions1 (FBR) et soutenu financièrement depuis l’origine par France Bois Forêt2.

Un partenaire depuis l’origine : France Bois Forêt

France Bois Forêt est l’interprofession nationale de la filière forêt bois et travaille à promouvoir l’utilisation du bois et de la ressource forestière française.

Un nouveau partenaire pour 2014 : le Codifab

À compter de cette année, le Prix national de la construction bois accueille un nouveau partenaire financier : le Codifab qui regroupe les fédérations aval de la filière bois, représentant les secteurs de la deuxième transformation et de l’ameublement.

Un sponsor : PEFC

Promouvoir la gestion durable de la forêt (PEFC) : le nom du désormais sponsor du Prix national de la construction bois contient sa vocation. En devenant sponsor, PEFC s’adresse plus particulièrement aux maîtres d’ouvrage et aux entrepreneurs qu’il veut sensibiliser à la certification des produits bois français et des entreprises, gage de qualité, de durabilité et de sécurité.

Un réseau de plus en plus impliqué : les 22 interprofessions régionales

Via le nouveau réseau des prescripteurs bois, les interprofessions régionales sont chargées de développer l’utilisation des bois français dans la construction.

En renforçant leur présence aux côtés du Comité national pour le développement du bois (CNDB), à l’occasion du Prix national de la construction bois, elles facilitent l’accès à l’information, la prise de conscience des enjeux locaux et l’élaboration de solutions bois au plus près du terrain.

Et toujours avec l’appui du CNDB

Le Comité National pour le Développement du Bois met en œuvre des stratégies de marketing et de communication pour la filière bois. Il forme et accompagne les professionnels et réalise des publications pour développer l’usage des produits et constructions bois auprès de tous les publics.

Un nouvel intervenant pour l’aménagement intérieur : le VIA

Cette année 2014 est également marquée par l’arrivée d’un nouveau partenaire: le VIA4 en collaboration avec l’UNIFA. Le VIA a mis au service de la filière bois son expertise innovation et design dans le secteur de l’aménagement des espaces de vie en organisant une mention «aménagements intérieurs». Un moyen de promouvoir le lien étroit qui associe les projets architecturaux et leur aménagement intérieur, grand pourvoyeur de bois.

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

PRIX NATIONAL 2014 : PRÈS DE 700 CANDIDATURES ET 24 LAURÉATS

UNE SÉLECTION AU PLUS PRÈS DE LA RÉALITÉ DU MARCHÉ

La troisième édition du Prix national de la construction bois a fait le plein de prétendants. 686 dossiers ont été déposés puis passés au crible pour que les 25 membres du jury puissent se déterminer.

Le jury est composé de représentants des organisations professionnelles, de constructeurs, d’architectes, de représentants de bureaux d’étude, de représentants des interprofessions et de journalistes. Tous sont des experts reconnus de l’architecture, de la construction bois et du design, capables d’avoir une vision d’ensemble du secteur et de ses potentialités.

Le président du jury 2014 est Bruno Mader, architecte, lauréat du Prix national de la construction bois 2013 dans la catégorie « Bâtiments Publics Education et Culture » pour le groupe scolaire Aimé Césaire de Nantes. La marraine en est Dominique Gauzin-Müller, architecte et journaliste.

 

UNE NOUVELLE CATÉGORIE EN 2014 : L’AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR

Depuis dix ans, la percée du bois dans la construction côté structure et enveloppe extérieure vient couronner les efforts des professionnels de la filière bois. Elle est à mettre au crédit des prescripteurs et des maîtres d’ouvrages qui ont dépassé leurs réticences et balayé quelques idées reçues notamment sur le vieillissement ou encore les coûts d’entretien, grâce aux progrès des produits et des techniques.

Mais, le bois dans la construction doit aussi son essor aux projets qui l’ont discrètement imposé à l’intérieur des bâtiments (panneaux, mobilier, agencement) et qui ont permis un rééquilibrage entre feuillus et résineux. Une évolution en faveur de la diversité des essences notamment due au travail conjoint de l’Unifa (Union nationale des industries françaises de l’ameublement) et du Via (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement).

Le Prix national de la construction bois s’est logiquement mis au diapason du marché en ouvrant son palmarès à l’aménagement intérieur, que l’ossature du bâtiment soit, ou non, en bois.

NOMBRE DE DOSSIERS DÉPOSÉS PAR CATÉGORIE

CATÉGORIE

NOMBRE DE DOSSIERS DÉPOSÉS

 

Bâtiments et aménagement divers

17

Bâtiments publics, éducation et culture

195

Équipements publics et bâtiments tertiaires

117

Extensions et surélévations de maisons indiv.

70 

Logements collectifs ou groupés

80

Logements individuels < 120 m2

31 

Logements individuels > 120 m2

146

Aménagements intérieurs

40

TOTAL

696

Lors des délibérations du jury, sont appréciés la qualité du dossier (rédaction, iconographie...), et le respect des différents critères de sélection préétablis :

» Qualité architecturale et insertion paysagère           

» Performance technique

» Approche environnementale et performance énergétique           

» Emploi d’essences locales

» Créativité et innovation

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

LES 24 LAURÉATS 2014 PRIX ET MENTIONS

AMÉNAGEMENTS INTÉRIEURS :

MENTION

BRASSERIE LES HARAS Strasbourg (67)

Architecte Denu & Paradon (67) Maître d’œuvre IOSIS (93), EGIS (78 Architecte d’intérieur / Designer Jouin Manku (75) Entreprises bois Arche du bois (escalier et mobilier bois sur mesure) LDC Agencement SARL (67), Millet (pose du parquet) (67), ADD (Fourniture du parquet) (38) Maître d’ouvrage IRCAD EITS Institute (67)

Photo : Hélène Hilaire

Hélène Hilaire

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION

IN / OUT ( Projet Mantille ) Boulogne-Billancourt (92)

Architecte DTACC (75) Architecte d’intérieur / Designer Jouin Manku (75) Maître d’œuvre IOSIS/EGIS Entreprise bois Bouygues, Ducloux (pose mantille), Cosylva (fabrication lamellé-collé et pose de la base courbe) (23) Maître d’ouvrage SFL (75) AMO : HINES Bureau d’études structure TESS (75)

Photo : Thierry Lewenberg-Sturm

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION

LE REFUGE Les Menuires (73)

Architectes H2O Architectes Charlotte Hubert / Jean-Jacques Hubert / Antoine Santiard (75) Entreprise bois Atelier Quinard (78) Maître d’ouvrage Famille Bouchard (21)

Photo : Julien Attard

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION

MUSÉE BELMONDO Boulogne-Billancourt (92)

Architecte Chartier-Corbasson Architectes (75) Entreprise bois Suscillon menuiserie interieure (38) Maître d’ouvrage Ville de Boulogne-Billancourt (92)

Photo : R .Meffre et Y.Marchand

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

BÂTIMENTS PUBLICS ÉDUCATION ET CULTURE

1er PRIX

THÉÂTRE JEAN-CLAUDE CARRIÈRE, DOMAINE D’O

Montpellier (34)

Architectes & maître d’œuvre A + Architecture (34), SPIE sud ouest (mandataire du groupement conception réalisation) (34) Entreprise bois Structure bois (34) Maître d’ouvrage Conseil Général de l’Hérault (34), SPLA Territoire 34 (mandataire) (34) Bureau d’études structure Calder ingéniérie (34) Bureaux d’études thermiques Betem ingénierie (34), Celsius environnement (34) Économiste M. Frustié (30)

Photo : © Marie Caroline Lucat

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

2e PRIX

RÉAMÉNAGEMENT DU CAMPING DU METTEY

Vagney (88)

Architectes / Architectes d’intérieur Atelier Haha (88) Claude Valentin mandataire, Studiolada (54) Entreprises bois Menuiserie Vaxelaire (88), SOCOPA (88), Lecomte Maurice (88), Spiller (88), Bove (88) Maître d’ouvrage Codecom terre de granite (88) Bureau d’études structure Barthes (54) Bureau d’études thermiques Terranergie (88) Économiste Atelier Haha

Photo : © Atelier d’Architecture HAHA

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

3e PRIX

CENTRE DE DÉCOUVERTE

La Roche-sur-Yon (85)

Architecte Architecte d’intérieur Économiste Guinée-Potin Architectes (44) Entreprises bois Cruard charpente et construction bois (53), ADM Brodu (85) Maître d’ouvrage Région des Pays de la Loire (44) Bureau d’études structure, thermiques & HQE® ISATEG atlantique (44)

Photo : © Sergio Grazia

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

4e PRIX

GROUPE SCOLAIRE PAUL CHEVALLIER

Rillieux-la-Pape (69)

Architecte Tectoniques (69) Entreprise bois Favrat (01) Maître d’ouvrage Ville de Rillieux (69) Bureau d’études structure Arborescence (69) Économiste Tectoniques (69)

Photo : Tectoniques

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION

CHAPELLE Ste GENEVIÈVE

St Maurice-sous-les-Côtes (55)

Architectes

Caroline Leloup Szalkowski (54), Katarina Dubravcova Malingrey (54) Entreprise bois Maddalon frères (54) Maître d’ouvrage Commune de Saint-Maurice-sous-les-Cotes (55) Bureau d’études structure

Ribo ingenierie structure (88)

Photo : © Nicolas Waltefaugle

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION

COMPLEXE TOURISTIQUE DU GOUNEFAY

Pontarlier (25)

Architecte

Architectures AmiotLombard (25) Entreprise bois Entreprise nouveau (39) Maître d’ouvrage Communauté de communes du Larmont (25)

Bureau d’études structure

AIC ingénierie (25)

Bureau d’études thermiques

BET Bellucci (25)

Photo : © Amiot-Lombard

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION

LE FOYER DU NEST

Thionville (57)

Architecte Christophe Theilmann (44) Aménagement d’intérieur Équipe technique du NEST Entreprise bois Charpente Houot (88) Maître d’ouvrage NEST Théâtre (57) Bureau d’études structure Yves-MarieLigot (78)

Bureau d’études thermiques

Plan 9 (54)

Photo : © Christophe theilmann/Fanny Robin

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

BÂTIMENTS ET AMÉNAGEMENTS DIVERS

1er PRIX

LA PASSE, UNE PISCINE 100 % BOIS

Belin-Béliet (33)

Maîtres d’œuvre Camille Lacadee (Thaïlande ), André Burger, MOE Associé (83) Entreprise bois Modern Pool Alpes (74) Bureaux d’études structure Modern Pool (83)

Photo : © Camille Lacadée

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET BÂTIMENTS TERTIAIRES :

1er PRIX

CENTRE COMMUNAL MULTIFONCTIONNEL

St Jean-d’Arvey (73)

Architecte Vincent Rocques (74) Entreprise bois Darvey SAS (73) Maître d’ouvrage Mairie de Saint Jean d’Arvey (73) Bureau d’études structure bois Jean-Luc Sandoz. CBS-CBT (94) Bureau d’études thermiques ITF (73) Économiste EA2C (38)

Photo : © Frenchie Cristogatin

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

2e PRIX

LOCAUX DE L’OPÉRATEUR PUBLIC DE COLLECTE DE NANTES MÉTROPOLE

Nantes (44)

Architecte DLW architectes (44) Entreprise bois Leduc structures bois (44) Maître d’ouvrage

Nantes Métropole (44)

Bureau d’études structure Bureau d’études thermiques Économiste Girus (44)

Photo : © Stéphane Chalmeau

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

3e PRIX

EXTENSION DU CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL

Saint-Jean-de-Védas (34)

Architecte Chrystelle Sanaa architecte dplg (34) Entreprise bois MLS construction bois (34) Maître d’ouvrage

Ville de Saint-Jean-de-Védas (34) Bureau d’etudes structure Calder (34) Bureau d’etudes thermiques BETSO (34)

Économiste ECO2A (49)

Photo : © MC Lucat Photographe

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

LOGEMENTS COLLECTIFS ET/OU GROUPÉS :

1er PRIX

IMMEUBLE D’HABITATION DANS LE CENTRE BOURG

Écouflant (49)

Architecte Studio d’architecture B.Huet (49) Entreprise bois Rousseau (49) Maître d’ouvrage Angers Loire Habitat (49) Bureau d’études structure Even structures (49) Bureau d’études thermiques Rabier fluides concept (49) Économiste Techniques et chantiers (49)

Photo : © Philippe Ruault

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

2e PRIX

IMMEUBLE DE 42 LOGEMENTS, BUREAUX ET COMMERCES

Aurillac (15)

Architecte / Économiste Atelier d’architecture Simon Teyssou (15) Entreprises bois SARL Menuiserie Bouysse (15), CM Bois et Habitat (12) Maître d’ouvrage Logisens (15) Bureau d’études structure

BET3B (82), S.E.T.E.R.S.O. (47)

Bureau d’études thermiques

A.E.S (63)

Photo : © Benoît Alazard

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION INNOVATION

RÉSIDENCE TOUT BOIS- PAILLE - R+7 PASSIV HAUS

Saint-Dié-des-Vosges (88)

Architecte ASP Architecture (88) Entreprises bois Sertelet (88), MEAM (88) Maître d’ouvrage

SA Le Toit Vosgien (88)

Bureau d’études structure

Ingénierie bois (67)

Bureau d’études thermiques

Terranergie (88) Économiste ASP Architecture (88)

Photo : © ASP Architecture

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

LOGEMENTS INDIVIDUELS < 120M2 :

1er PRIX

MAISON PE

Sabadel-Lauzès (46)

Architecte Yann Ouvrieux (46) Entreprise bois BBR (46) Maître d’ouvrage Privé Bureau d’études thermiques DS ingénierie (46)

Photo : © Yann Ouvrieux

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

LOGEMENTS INDIVIDUELS > 120M2 :

1er PRIX

MAISON AU FOND DU JARDIN

Quimper (29)

Architecte Véronique Stéphan (29) Entreprise bois Noël Morvan SARL (22) Maître d’ouvrage Prive

Photo : © Pascal Léopold

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

1er PRIX EXÆQUO

MAISON PÉRISTYLE

Marseillan (32)

Architecte Sonnomdevenise (75) Entreprises bois Réno maison (32), Azurénov32 ( Menuiseries ext.) (32) Maître d’ouvrage Prive

Photo : © Patrick Müller

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

MENTION

CHALET BEAUFORTAIN

Arêches-Beaufort (73)

Architecte MAAJ Architectes (75) Entreprise bois Chalets Tardy (74) Maître d’ouvrage Privé Économiste André Jacq (75)

Photo : © MAAJ Architectes

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

EXTENSIONS ET SURÉLÉVATIONS DE MAISONS INDIVIDUELLES :

1er PRIX

GUEULE DE BOIS DANS PARIS

Paris (75)

Architectes

Nicolas Gaudard (MIR architectes) + Nicolas Hugoo (75) Entreprises bois Charpente du Gâtinais (45), SMF (45) Maître d’ouvrage Privé (75) Bureau d’études structure Projets Conseils (95)

Photo : © Julien Lanoo photographer

Lauréats 2014 du Prix National de la Construction Bois…

2e PRIX

UNE ANCIENNE REMISE DEVENUE VILLA Grabels (34)

Architecte Architecture Environnement (34) Entreprise bois SAS Environnement bois (34) Maître d’ouvrage Prive

Photo : © Architecture Environnement

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 06:52
Concours  :  CUPA  et  les  Compagnons  du  devoir  inventent  l’ardoise  de  demain  !

Concours : CUPA et les Compagnons du devoir inventent l’ardoise de demain !

Du 1er juillet au 31 décembre 2014, l’Institut Supérieur de la Couverture (ISC) et l’entreprise CUPA Pizarras, leader mondial de la production et de la commercialisation de l’ardoise, organisent en partenariat un concours dédié aux 18 Centres de Formation dépendant de l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France (AOCDTF) et disposant d’une section couverture.

Cet événement a pour but de fédérer les Compagnons couvreurs autour du thème « Inventer l’ardoise de demain » : un défi innovant pour mettre en valeur l’imagination, l’originalité, le savoir‑faire de ces professionnels au service d’un matériau noble et intemporel, l’ardoise de CUPA.

Véritable opportunité pour promouvoir les utilisations novatrices de l’ardoise, le concours « Les Compagnons inventent l’ardoise de demain » permet une nouvelle fois de dynamiser le réseau des Compagnons couvreurs grâce à un challenge ambitieux mais aussi de mettre en lumière toute la modernité et le champ des possibles en matière de création offerts par l’ardoise, un matériau mariant esthétique et performance.

Le concours consiste à proposer une maquette mettant en scène les ardoises naturelles de CUPA selon une conception et un angle contemporains, originaux et pertinents.

La maquette représentera tout ou partie d’un ouvrage habitable dont la réalisation concrète s’avère possible. L’ardoise fournie par CUPA pourra être utilisée en façade et / ou en couverture, selon les règles d’étanchéité habituelles et en association possible avec d’autres matériaux. Afin de sublimer cette matière naturellement élégante, formes, formats, épaisseurs et textures de l’ardoise demeureront libres.

Les équipes composées de 4 à 6 professionnels de la couverture issus des Centres de Formation devront accompagner leur maquette d’un dossier de présentation comprenant notamment une description de leur démarche créative, la présentation de l’équipe et de la maquette, une analyse de marché et une étude de la viabilité économique de la proposition. Les Compagnons couvreurs sont ainsi amenés à penser la pertinence des projets, leur mise en œuvre concrète ainsi que la pérennité de leur usage novateur de l’ardoise : un challenge qui, au‑delà du dynamisme généré au sein des Centres de Formation et du partenariat entre CUPA et l’ISC, contribue à concevoir les habitats de demain, résolument design et durables.

Les ouvrages présentés seront évalués sur la base de 100 points selon des critères d’originalité (promotion de l’ardoise et contribution à l’innovation), de R&D (étude technique), de réalisation de la maquette (esthétique et qualité de la mise en œuvre) et de communication (respect des délais et dossier de présentation).

Un jury composé de 3 représentants des Compagnons, de 3 représentants de la société CUPA, de 2 représentants des organisations professionnelles (Confédération de l'ʹArtisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment et Fédération Française du Bâtiment), d’un architecte et de journalistes désignera début 2015 après délibérations les 3 réalisations les plus novatrices.

Le 1er Prix proposera un voyage en Espagne (transport, visite d’une carrière et d’un site de production CUPA, visite d’une grande ville espagnole) ; le 2ème Prix consistera en une journée à Paris (visite d’un musée et soirée sur la Seine) ; le 3ème Prix sera composé d’une journée sur les bords de la Loire (visite d’un château et soirée étape).

Jusqu’au 31 décembre 2014, les Compagnons du devoir du Tour de France sont appelés à mettre leur créativité, leur originalité et leur maîtrise technique en matière de couverture au service de l’ardoise conçue par CUPA, un matériau noble au cachet intemporel, aux propriétés techniques incomparables.

Pour toute information complémentaire ou liste des points de vente s’adresser à : CUPA PIZARRAS 5, bis rue du Bosphore -­‐‑ Tour Alma City -­‐‑ 35200 Rennes

Tél. 02 23 30 07 39 -­‐‑ Fax 02 23 30 07 31

Courriel : france.cupa@cupagroup.com

www.cupapizarras.com

//twitter.com/CUPA_Group

https://www.facebook.com/CUPANaturalValueCompany

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 06:02
Lauréats du Prix EpE - metronews 2014

Lauréats du Prix EpE - metronews 2014

Pour la 9ème année consécutive, Entreprises pour l’Environnement (EpE) a organisé en partenariat avec le média d’information metronews, le Prix EpE - metronews. Ce prix interroge chaque année les jeunes de moins de 30 ans sur des questions d’environnement. Cette année le thème retenu était la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les collectivités :

Climat - énergie : quelle action pour votre commune ?

Que proposez-vous à la commune de votre choix de faire concrètement pour contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ?

Décrivez l’action que vous préconisez, et pourquoi et comment la commune devrait la mener à bien.

Le Prix EpE - metronews a été soutenu cette année par EDF, le Groupe Caisse des Dépôts et Primagaz. Le jury, présidé par Guy Geoffroy, Président de l’association Les Eco Maires et Député-maire de Combs-la-Ville (77), est composé de 24 membres issus des collectivités et organismes publics (ADEME, IAU), du milieu universitaire, associatif et de la recherche, des entreprises (les trois sponsors et EpE), de metronews et Actu Environnement. Le jury a sélectionné parmi les dossiers reçus trois finalistes. Leurs projets, ainsi que l’ensemble des dossiers candidats, sont consultables et téléchargeables sur prix.epe-metronews.over-blog.com.

Monsieur Pierre-André de Chalendar, Président-Directeur Général de Saint-Gobain et Président d’EpE, et Monsieur Christophe Joly, Rédacteur en chef de metronews France, ont présidé la cérémonie de remise des prix le 19 juin à l’Hôtel des Arts et Métiers à Paris.

1er lauréat du prix EpE - metronews 2014 : “Réduction des gaz à effet de serre : le bricolage citoyen”, par Camille Poman de Changy

Représenté par Monsieur Jacques Pithois, Directeur Délégué au Développement Durable, et Madame Bernadette Laclais, Présidente Déléguée de l’association Centre-Ville en Mouvement et Députée de Savoie, ont remis un chèque d’une valeur de 5 000 €.

De l’évaluation de la performance énergétique à son suivi en passant par le développement des énergies renouvelables EDF propose son expertise et un ensemble de services pour accompagner les collectivités locales dans la création et la mise en œuvre de leur politique énergétique.

Le jury a été séduit par la simplicité des actions proposées, faciles à mettre en œuvre, et en parfaite cohérence avec le public ciblé par le projet. Camille Poman de Changy est Responsable d’opérations à l’Office Public de l’Habitat d’Aubervilliers.

Les consommations énergétiques des logements représentent 15 % des émissions de gaz à effet de serre. Pour diminuer cet impact, il existe deux solutions : la réhabilitation thermique et la modération énergétique. Ce projet propose de créer une équipe nomade d’ouvriers qualifiés, pour apprendre aux habitants le petit bricolage, et ainsi leur permettre d’améliorer les performances énergétiques de leur logement. Cette structure sera accessible à tous et à moindre coût pour la collectivité.

2ème lauréat du prix EpE - metronews 2014 : “Ecol’énergies”, par Maylis Mercat et Lucia Palenzuela

Représenté par Monsieur Pierre Ducret, Président- Directeur Général de CDC Climat et pilote de la stratégie “Transition énergétique et écologique” du groupe, a remis un chèque d’une valeur de 3 000 €.

Le groupe Caisse des Dépôts a fait de la transition énergétique et écologique une de ses priorités stratégiques. Le Groupe souhaite innover aux côtés des acteurs des territoires dans ce domaine, d’une part en mobilisant les circuits de financement privés de la transition énergétique et écologique, et d’autre part en participant aux expérimentations de solutions nouvelles, dans le domaine de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et des réseaux et de la mobilité durable.

Le jury a reconnu la qualité de ce dossier, et l’implication de leurs auteurs, qui sont allées interviewer les acteurs impliqués (élus, établissements scolaires, ingénieurs thermiciens). Un projet réalisable, duplicable et efficace pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre d’une commune.

Maylis Mercat est étudiante à l’INSA de Lyon, et Lucia Palenzuela suit un cursus de cinéma dans une université argentine.

Ecol’energies est un projet de concours entre les établissements scolaires de Villeurbanne dont le but est de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Au sein des écoles, élèves, enseignants et employés contribuent ensemble à la diminution de l’empreinte carbone en appliquant au quotidien des gestes simples pour économiser l’énergie. L’objectif est de réduire de 8 à 15 % la facture énergétique des établissements. Au suivi de la consommation s’ajouteront entre autres des heures de travaux pratiques en lien avec le concours. Les économies réalisées seront réinvesties pour poursuivre les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

3ème lauréat du prix EpE - metronews 2014 : “La chaleur collaborative au service de la réduction des émissions de gaz à effet de serre”, par Priscilla Kayem et Nicolas Toulzac

Représenté par Madame Aurélie Oliver, Chef de marché Collectivités, a remis un chèque d’une valeur de 2 000 €.

Primagaz est fournisseur de solutions énergétiques pour les territoires et met tout en œuvre depuis 150 ans pour permettre aux 27000 communes en France non raccordées aux réseaux de gaz naturel, de bénéficier du confort de l’énergie gaz propane. Dans le respect des enjeux environnementaux de notre temps, Primagaz accompagne ses clients dans la maîtrise de leur budget d’énergie et est devenu la première société privée à avoir obtenu le statut d’opérateur public pour la distribution de gaz en réseau.

Le jury a apprécié l’approche très concrète et détaillée de ce projet. Priscilla Kayem et Nicolas Toulzac sont étudiants à l’Ecole Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie de Paris.

Ce projet vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du réseau de chaleur de la ville de Vitry- sur-Seine. Pour cela, deux modalités d’action sont envisagées, la première en hiver pour augmenter la puissance du réseau de chaleur, et la seconde en été, pour améliorer la performance énergétique des systèmes de refroidissement. Le raccordement au réseau de chaleur de Choisy-Vitry d’un entrepôt frigorifique et de deux datacenters permettrait à la fois d’augmenter la puissance du réseau de chaleur de 22,5 MW, et de dépasser le seuil réglementaire des 50% d’énergies renouvelables et de récupération.

Une trentaine de dossiers ont été reçus cette année, et mis en ligne sur le blog du prix. La plupart d’entre eux a proposé un plan d’actions de type agenda 21, et traitant de thèmes variés comme les transports, le traitement des déchets, ou encore l’énergie. Devant le nombre de candidats ayant choisi cette approche, le jury a valorisé les démarches localisées et concentrées sur un type d’action.

Réduire l’empreinte carbone communale en adoptant une mobilité urbaine plus durable a aussi été un angle privilégié par plusieurs candidats, à travers des programmes de covoiturage ou de mise à disposition de vélos. D’autres se sont intéressés au rôle que pouvait jouer la végétation urbaine comme puits de carbone.

Tous ces projets sont consultables sur le blog du prix, où figure également le nombre de votes que chacun a recueillis : www.prix.epe-metronews.over-blog.com

Du nouveau pour cette neuvième édition !

Plusieurs nouveautés ont marqué cette 9ème édition. Anciennement réservé aux étudiants, le Prix EpE - metronews s’est ouvert aux jeunes de moins de 30 ans. Les candidats avaient aussi la possibilité de présenter une vidéo pour illustrer leur projet.

À l’heure du numérique, le comité d’organisation du prix a souhaité rendre possible le vote des internautes. La création du Prix du Public a permis à plus de 6 000 visiteurs uniques de prendre connaissance des dossiers, et à près de 2000 d’entre eux de voter pour leur projet préféré.

Ainsi, c’est le projet “Trois piliers pour demain à Valenciennes” qui a obtenu près de 700 votes, et a donc été élu “Prix du Public” 2014.

Ce dossier propose pour Valenciennes un plan d’actions construit autour des trois piliers du développement durable (économique, social, environnemental), constitué de plusieurs solutions concrètes en matière d’énergies renouvelables, d’éclairage public, de mobilité urbaine, d’aménagement de l’espace public et des espaces verts.

Le diplôme du Prix du Public a été remis par Pierre-André de Chalendar, Président d’EpE et Président- Directeur Général de Saint-Gobain.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 06:50
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

Fondé en 1982 par l’architecte Philippe Rotthier, ce prix triennal distingue des réalisations qui ont une valeur collective et culturelle, prennent appui sur le génie de la ville européenne, le dialogue avec le passé et l’histoire, l’ancrage régional et la mise en œuvre de matériaux naturels et durables.

Les réalisations primées ont été sélectionnées par des jurys composés de personnalités européennes dont, entre autres, les écrivains Adrien Goetz et Françoise Lalande, les journalistes Sergio Frau et Katia Pecnik, la designer Matali Crasset, les historiens Bruno Foucart, Charles Jencks et David Watkin, le plasticien Bernard Métais, les architectes Anna Heringer, Christian Biecher, Ben Bolgar, André Jacqmain, Léon Krier, Michael Lycoudis, Dimitri Porphyrios, Oscar Tusquets, Paolo Portoghesi, Rudy Ricciotti.

Les jurys, sous la Présidence de Maurice Culot, ont souvent choisi de sélectionner des réalisations parfois peu connues et de récompenser des démarches originales à l’image de celles de François Spoerri et de ses architectures lacustres, de Abdel-Wahed El-Wakil pour ses mosquées, de Eusebio Leal Spengler pour la restauration de la ville de La Havane ou encore du cinéaste Emir Kusturica et de son village de Küstdendorf en Serbie. Des villes et des institutions ont aussi été primées : Bayonne, Val d’Europe, Le Plessis-Robinson en France, Palerme en Italie, Poundbury en Angleterre, Dresde en Allemagne, le campus de Äkroken en Suède.

PHILIPPE ROTTHIER, FONDATEUR DU PRIX

Né en 1941, diplômé architecte de l’École de la Cambre en 1964, Philippe Rotthier travaille avec l’architecte André Jacqmain et devient en 1967 membre fondateur de l’Atelier d’Architecture de Genval. En 1973, il s’installe sur l’île d’Ibiza où il réalise et réhabilite quelque 80 maisons dans un style vernaculaire. Sa méthode de conception et ses réalisations ont fait l’objet de diverses publications (Ibiza. Le Palais Paysan, 1984; Maisons sur l’île d’Ibiza, 1990; Architectures Arquitecturas Ibiza, 1997; XXX à Ibiza, 2003).

En 1982, il crée le Prix européen de la Reconstruction de la ville et, en 1986, la Fondation pour l’Architecture à Bruxelles. En 1985, il fonde à San José le Talles d’Estudis de l’Hàbitat Pitiú qui œuvre en faveur de la protection de l’habitat traditionnel ibizenco.

À partir de 2006, il partage son temps entre Ibiza, Bruxelles et la Polynésie où il a construit, sur un Motu de l’île de Tahaa, sa propre habitation en matériaux locaux. En 2011, il fonde l’Architecture Museum – La Loge à Bruxelles, dédié à la création contemporaine.

Après celui de la Renaissance urbaine et les nouveaux quartiers en 2008 et de La Réhabilitation d’anciens sites et bâtiments en 2011, le thème de la DIXIÈME SESSION est celui de la relation de l’architecture avec les paysages naturels et urbains. Entre l’arc qui va du sublime au mimétique, toutes les réalisations qui s’inscrivent dans l’art majeur du paysage, en termes d’inscription ou de reconquête, pouvaient être soumises à l’appréciation du jury, qui s’est réuni les 20 et 21 juin 2014, sous la présidence de Maurice Culot et en présence de Philippe Rotthier, fondateur du Prix.

Après avoir examiné les 134 dossiers en provenance de 28 pays, le jury a décidé de sélectionner 28 réalisations, et d'accorder, parmi celles-ci, un grand Prix Philippe Rotthier de 15 000 euros, et deux prix de 7 500 euros. Le jury a aussi décidé de décerner un prix spécial et de distinguer cinq réalisations.

Les projets candidats sont issus de 18 pays d’Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Georgie, Italie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Slovaque, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse. Outres ces réalisations européennes, sont parvenus 8 dossiers des pays suivants : Burkina Faso, Costa Rica, Iran, Japon, Liban, Mexique, Syrie, Turquie.

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

LAURÉATS DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER EUROPEAN PRIZE FOR ARCHITECTURE

ARCHITECTURE – PAYSAGE 2014

GRAND PRIX PHILIPPE ROTTHIER POUR LA MEILLEURE INTERVENTION DANS UN PAYSAGE CONSTRUIT École de cuisine aménagée dans un ancien abattoir à Medina Sidonia, Espagne (1) María Gonzalez, Juanjo López de la Cruz. SOL89, architectes

Prix de 15 000 €

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

PRIX PHILIPPE ROTTHIER POUR LA MEILLEURE INTERVENTION DANS UN PAYSAGE SOCIAL

Logements sociaux Le Candide à Vitry sur Seine, France (2) Bruno Rollet Architecte Prix de 7 500 €

« Le candide » Cité Balzac

Le projet prend place dans le quartier Balzac, à la limite sud de Vitry-sur-Seine, à proximité de l’A86. À l’ouest le coteau se dessine, au nord le centre-ville, la Seine à l’est. Ce quartier, par son architecture, inspire une certaine « dureté ». Je propose que ce bâtiment soit comme « un extrait denature ». Une nature composée de briques, de bois et de végétation. Les angles sont arrondis, les balcons courbes et différents selon les niveaux. Une forme douce qui capte la lumière. Entre l’espace public et l’intérieur du logis, on lit une succession de filtres : la grille / le jardin en pleine terre / les balcons ou terrasses / les loggias / les logements. Tous les logements bénéficient d’une double ou d’une triple exposition, d’un balcon ou d’une terrasse plantée. Les séjours, situés en angle, sont parfois prolongés par des loggias. Le jardin est planté autour de l’immeuble. Le bois et la brique l’enveloppent. Les balcons, comme une dentelle, l’entourent. Cet immeuble est dessiné pour le quartier Balzac. Comme la nature, avec le temps il se transformera.

Description :

Lumière : double ou triple exposition des logements, éclairage naturel des parties communes. Espace : balcons filants et loggias en prolongement extérieur des logements, jardin d’hiver et atelier partagé comme espaces communautaires, jardin potager en toiture.

Matière : brique moulée main en bardage, osier tressé des garde-corps, feuillage des jardins et terrasses. Enveloppe : brique monomur + isolation thermique extérieure + brique de bardage, correction des ponts thermiques, baies aluminium RPT.

Ressources : ventilation naturelle assistée, ECS assurée par PAC sur eaux grises, capteurs photovoltaïques, chauffage urbain, récupération des eaux de pluie pour les jardins.

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

PRIX PHILIPPE ROTTHIER POUR LA MEILLEURE INTERVENTION DANS UN PAYSAGE NATUREL

Maison et bureau à Balsthal, Suisse (3) Pascal Flammer, architecte Prix de 7 500 €

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

PRIX SPÉCIAL DU JURY

Centre pour le Bien-être des Femmes à Ouagadougou, Burkina Faso (4) FAREstudio, Riccardo Vannucci, architecte

MENTIONS

Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER EUROPEAN PRIZE FOR ARCHITECTURE

ARCHITECTURE – PAYSAGE 2014

Musée Maritime Danois à HelsingØr, Danemark BIG Bjarke Ingels Group, architectes

Théâtre en plein air à Rotterdam, Pays-Bas Atelier Kempe Thill architectes et urbanistes Rotterdam (NL)

La bibliothèque de la mer à Awashima, Japon ETAT ARKITEKTER AB, Sweden, Erik Törnkvist, architecte SAR/MSA et Malin Belfrage, architecte SAR/MSA

NOMINÉS

Couverture des ruines archéologiques de Saint-Maurice, Suisse Savioz Fabrizzi architectes

Hall de séchage de plantes en pot à Hulshout, Belgique OFFICE Kersten Geers David Van Severen, architectes

Chapelle St. Lawrence à Vantaa, Finlande Avanto architects Ltd., Ville Hara et Anu Puustinen

Nouvelle usine de traitement des déchets à Valence, Espagne Israel Alba

Campus de l’École américaine en Suisse à Montagnola, Suisse David Mayernik Ltd., concepteur du projet

Cimetière islamique à Altach, Autriche Bernardo Bader Architects et Azra Aksamija, artist

Musée des Vins et Jardin Ampelographique, à Patrimonio, Corse Perraudin Architectes, Gilles Perraudin, Elisabeth Polzella, Delphine Blanc, Romain Crozetiere, Carine Midoun, Nobouko Nansenet

Musée d’art et d’archéologie de Côa à Vila Nova de Foz Côa, Portugal Camilo Rebelo, Tiago Pimentel

Mines d’ocres de Bruoux à Gargas, France DE-SO Defrain Souquet Architectes

Campus de l’université des Arts de Londres, Royaume-Uni Stanton Williams

Office des eaux du district Brabantse Delta à Breda, Pays-Bas KAAN Architecten

Ascenseur panoramique de Barraka à Valletta, Malte Architecture Project

Contournement routier de la ville de Bressanone, Bressanone - Varna, Italie attia + scagnol MODUS architects

Rénovation et extension de l’hospice de Saint Gotthard à Airolo, Suisse Miller & Maranta, dipl. Architekten ETH, BSA, SIA, Basel

Restauration et extension de la Villa Garbald de Gottfried Semper à Castasegna, Suisse Miller & Maranta, dipl. Architekten ETH, BSA, SIA, Basel

Marché couvert et espaces publics à Gand, Belgique Robbrecht en Daem architecten & Mjosé Van Hee architecten

Logements sociaux dans le centre historique de Pampelune, Espagne Pereda Pérez Arquitectos

Passerelle à proximité du bastion de la ville de Pampelune, Espagne Pereda Pérez Arquitectos

Centre d'Archives EDF à Bure-Saudron, France LAN, Umberto Napolitano et Benoit Jallon

Pavillon d’aviron à Alange, Espagne José María Sánchez García

Workshop APOTECA à Mazunte, Mexique Ersen Timur, Architecto DE

Les membres du jury du Prix Européen d’Architecture Philippe Rotthier 2014 :

AUDE-LINE DULIÈRE

Architecte, Grande-Bretagne

ALFONSO FEMIA

Architecte, lauréat du Prix Rotthier 2011, Italie

DOMINIQUE FOURNIER

Architecte, Suisse

FEDERICA MATTA

Artiste, France

WILLIAM PESSON

Architecte et historien de l'architecture, France

PAOLA PIEROTTI

Architecte et journaliste, cofondatrice de la société PPAN, Italie

SEBASTIAN REDECKE

Rédacteur au journal Bauwelt, Allemagne

ALICE VERLAINE

Architecte, Belgique

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 06:50
Appel à nominations pour la 7ème édition du Prix Pinocchio 2014

Appel à nominations pour la 7ème édition du Prix Pinocchio 2014

Les Amis de la Terre France, en partenariat avec Peuples Solidaires et le CRID, organiseront en novembre prochain la 7ème édition des Prix Pinocchio du développement durable.

Le succès des éditions précédentes ne peut que nous encourager à faire de l’édition 2014 un nouveau rendez-vous incontournable pour les militant-e-s et les médias !

Ces prix ont pour but d’illustrer et de dénoncer les impacts sociaux et environnementaux négatifs des activités de certaines entreprises, en totale contradiction avec les concepts de développement durable et de responsabilité sociale et environnementale qu’elles utilisent abondement.

Destruction de l’environnement, accaparement de terres, conditions de travail indignes, désinformation sur les conditions sociales et environnementales de production, impacts sur les communautés locales… nous souhaitons ainsi mettre en lumière les pires cas de violations des droits de l’Homme et de l’environnement commis par des entreprises françaises ou ayant une activité en France.

Les conditions de nomination sont les suivantes :
· Les nommés sont des entreprises. Les instances locales publiques (Conseil Régional/Général/municipal) ou les personnes physiques sont exclues de la nomination.
· L’entreprise doit être française, même si l’activité problématique est menée à l’étranger. Nous pourrons nommer une entreprise étrangère mais elle doit avoir des activités sur le territoire français ou être connue en France.

Si vous avez connaissance d’une entreprise remplissant ces critères et menant une activité ayant des impacts négatifs sur les populations ou l’environnement, n’hésitez pas à nous la signaler en remplissant ce court document et en l’envoyant à juliette.renaud@amisdelaterre.org, avant le 1er septembre 2014.

Il est possible de proposer plusieurs entreprises ou plusieurs cas pour une même entreprise.

Appel à nominations pour la 7ème édition du Prix Pinocchio 2014

Règlement
Avertissement

Les prix Pinocchio du développement durable organisés par les Amis de la Terre n'ont pas de valeur légale, et ne sont pas opposables sur le plan juridique. Ils ont pour ambition d'illustrer et de dénoncer, sur un mode humoristique, les impacts négatifs de certaines entreprises françaises en matière de développement durable, et le décalage entre leurs discours et la réalité de leurs activités. Cet événement alimente le débat public sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.


Désignation des nominés

Toute personne physique ou morale peut proposer la nomination d'une entreprise. Les conditions de nomination sont les suivantes :

  • Les nominés ne peuvent être que des entreprises. Les instances locales publiques (Conseil Régional/Général/municipal) ou les personnes physiques sont exclues de la nomination.
  • l'entreprise est française (ou la maison mère, pour des filiales à l'étranger) ou elle est présente ou connue en France ;
  • la candidature est faite sur la base d'un cas concret (réalisé ou en projet) avec des faits précis ;

Trois prix seront décernés :

  • Catégorie « Plus vert que vert » : prix décerné à l'entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles. Les entreprises aiment surfer sur la vague du développement durable pour légitimer leurs activités. Mais la réalité est souvent bien moins verte !
  • Catégorie « Une pour tous, tout pour moi ! » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d’appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles. 1 planète/7 milliards d’êtres humains, l’équation paraît simple. Pourtant certaines entreprises s’approprient une part excessive du gâteau, et dévorent celle des autres. Leur but ? Gaver une minorité au détriment du plus grand nombre.
  • Catégorie « Mains sales, poches pleines » : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier (corruption, évasion fiscale, etc.), en termes de lobbying, ou dans sa chaîne d'approvisionnement. Certaines entreprises déploient des trésors d’imagination pour affaiblir ou contourner les normes environnementales et sociales existantes. Leur objectif ? Toujours plus de profit bien sûr, au détriment de l’environnement et des droits humains.

Il est possible :

  • de proposer plusieurs entreprises, ou plusieurs cas concrets par entreprise ;
  • de proposer plusieurs prix pour une seule entreprise.

Pour faciliter le vote du public, le nombre d'entreprises nominées est limité à trois par prix. Lorsque le nombre de nominations reçues pour un prix est supérieur à trois, les Amis de la Terre sélectionnent trois entreprises parmi les nominations reçues sur la base des critères suivants :

  • gravité des faits énoncés ;
  • solidité des faits énoncés (existence d'éléments publics, possibilités de vérification) ;
  • risque de poursuite par l'entreprise des faits énoncés.

Désignation des lauréats

Un lauréat est désigné pour chaque prix, sur la base d'un vote ouvert à toute personne physique sur le site internet www.prix-pinocchio.org pendant une période précisée à l'avance (5 à 6 semaines ). Le lauréat est l'entreprise recevant le plus grand nombre de suffrages. Le décompte s'effectue automatiquement par un logiciel informatique.

Pour chaque prix, chaque votant ne peut voter qu'une fois et pour une seule entreprise. Il est autorisé à ne voter que pour un ou deux des trois prix proposés parmi les trois, s'il le souhaite.

L'adresse électronique de chaque votant est obligatoire et enregistrée, afin d'éviter les doubles votes. Les Amis de la Terre se réservent le droit d'utiliser ces adresses afin d'informer les votants des résultats du vote et pour promouvoir ultérieurement leur mission d'intérêt général de protection de l'environnement, selon le souhait de chaque votant au moment du vote. Toute personne ayant voté peut demander la modification ou l'effacement des renseignements qu'il a fournis, en accord avec les droits d'information, d'opposition, d'accès et de rectification de la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978.

Sur la base des votes et après leur clôture, les Prix Pinocchio du développement durable sont remis lors d'une cérémonie publique ouverte à tous. Les lauréats sont invités à participer à la cérémonie. Le résultat des votes est publié sur le site internet www.prix-pinocchio.org dès le lendemain de la cérémonie.

Informations complémentaires

Les Amis de la Terre sont à disposition pour toute demande d'information complémentaire sur les prix Pinocchio du développement durable :

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Published by LV_RM - dans Lauréat - Prix - Prix Pinocchio Environnement
28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 06:52
Concours Photo AQC 2014 : des classiques à l’honneur !

Concours Photo AQC 2014 : des classiques à l’honneur !

Qualités graphiques remarquables, pertinence des photos proposées, diversité des participants, tels sont les marqueurs du Concours Photo AQC 2014.

Cette nouvelle édition de ce concours, organisé par l’Agence Qualité Construction, a recueilli près de deux cents tirages, preuve d’un intérêt renouvelé chaque année.

Les clichés concourant cette année ont pour point commun une recherche graphique particulièrement soignée, une composition maîtrisée, et mettent toujours en évidence de nombreux désordres classiques: fissuration d’enduits de façade, mérules, soulèvements de carrelage, défaut de mise en œuvre des couvertines...

Le retour aux sources : Sycodés 2014 – Pathologie

Le jury a attribué les prix à :

§ Mme Sylvie BOUTET, enseignante, Premier Prix, avec une illustration de reprise d’enduit de façade fissurée.

Les reprises de fissures de cette façade donnent cet aspect tigré esthétique sur la photo...

Concours Photo AQC 2014 : des classiques à l’honneur !

§ M. Raphaël GOTHIERE, technicien-expert, Deuxième Prix, pour la photo d’une mérule en vide sanitaire.

Concours Photo AQC 2014 : des classiques à l’honneur !

§ M. Mathieu FAILLE, référent technique structures bois, Prix spécial du Jury, pour l’illustration d’une déformation d’un poteau bois sous compression axiale

Concours Photo AQC 2014 : des classiques à l’honneur !

Le lauréat du premier prix a été récompensé par un prix d’une valeur de 1000 €, le lauréat du second prix et celui du prix spécial respectivement par 500 €.

L’AQC remercie l’ensemble des participants, dont certains sont des fidèles depuis les premières éditions.

Les photos gagnantes et une douzaine de photos distinguées ont été exposées au 16e Rendez-vous Qualité Construction, le 5 juin 2014, à Cœur Défense.

Photos distinguées

Les terrasses accessibles de cette résidence de vacances ne sont pas entretenues. La végétation se développe, comme ici dans un trop-plein.

Les terrasses accessibles de cette résidence de vacances ne sont pas entretenues. La végétation se développe, comme ici dans un trop-plein.

Agrafage de fissures liées à un désordre structurel.

Agrafage de fissures liées à un désordre structurel.

Affaissement d'un hangar en raison d'une surcharge de neige.

Affaissement d'un hangar en raison d'une surcharge de neige.

Mur de soutènement monté sans décalage des joints verticaux. Insuffisance de mortier par endroits…

Mur de soutènement monté sans décalage des joints verticaux. Insuffisance de mortier par endroits…

Accumulation de sel par cristallisation suite à une fuite sur une canalisation.

Accumulation de sel par cristallisation suite à une fuite sur une canalisation.

Contournement pittoresque d'un obstacle en l'absence de gestion des interfaces.

Contournement pittoresque d'un obstacle en l'absence de gestion des interfaces.

La finition du sol en résine de cet entrepôt frigorifique (poissonnerie) se désagrège sous l'effet des charges du trafic et de la température basse...

La finition du sol en résine de cet entrepôt frigorifique (poissonnerie) se désagrège sous l'effet des charges du trafic et de la température basse...

Étanchéité façon «sharpeï» suite à une rénovation de toiture-terrasse.

Étanchéité façon «sharpeï» suite à une rénovation de toiture-terrasse.

Défaut de mise en œuvre des couvertines.

Défaut de mise en œuvre des couvertines.

Défaut de mise en œuvre des maçonneries et des linteaux.

Défaut de mise en œuvre des maçonneries et des linteaux.

Soulèvement de carrelage.

Soulèvement de carrelage.

Aucun système d'étanchéité des parois extérieures ni de drainage n'ont été mis en œuvre dans le sous-sol de cette maison, ce qui a entraîné...

Aucun système d'étanchéité des parois extérieures ni de drainage n'ont été mis en œuvre dans le sous-sol de cette maison, ce qui a entraîné...

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