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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 07:54
LE VOYAGE DE LA VIE A PARTIR DU 22/12/2014 A 20H40 SUR FRANCE 5

LE VOYAGE DE LA VIE A PARTIR DU 22/12/2014 A 20H40 SUR FRANCE 5

Le voyage de la vie raconte l’histoire d’un voyage périlleux, celui de la vie dans la nature. Première série animalière tournée en 4K (ultra HD), elle a pour ambition de délivrer une expérience épique et intense, au plus près des animaux.

La série est déclinée en 6 volets, correspondant aux grandes étapes de l’existence : naître et faire ses premiers apprentissages, gagner son indépendance, conquérir un territoire, définir sa place dans le groupe, former une famille, et enfin élever une nouvelle génération.

Les 6 épisodes de la série seront disponibles en vidéo à la demande dès le lendemain de leur diffusion sur francetv pluzzvad.

LUNDI 22 DECEMBRE A PARTIR DE 20.40

Premiers pas

Vulnérables et ignorants du danger, de nombreux animaux font face dès leurs premiers pas aux plus grands défis de leur existence. Direction le Groenland, l’océan Pacifique nord et les eaux nourricières de l'Arctique où l’on suit les invraisemblables défis auxquels les bébés animaux doivent faire face.

Vers l'indépendance

A cette étape décisive de la conquête de l'indépendance, chaque succès est déjà un triomphe. Ainsi pour le jeune colibri, vivre un jour de plus est une victoire. Chez les tigres du Bengale, les chances d'atteindre l'âge adulte seront conditionnées par leur capacité à éviter les mâles adultes.

LUNDI 29 DECEMBRE A PARTIR DE 20.40

La conquête d'un territoire

Une fois l'indépendance acquise, il s'agit de sécuriser un territoire, qui sera tour à tour terrain de chasse, refuge, mais aussi foyer pour fonder une famille. Certains territoires et certains abris suscitent une compétition intense. Ainsi à mesure qu'ils grandissent les bernard-l'hermite sont constamment à la recherche d'une nouvelle coquille. Le territoire peut être un autre animal... Le rémora suit au plus près le requin-bouledogue et se nourrit de ses parasites. Pour les lycaons, un territoire n'est jamais acquis, et il faut la persévérance de tout un clan pour le défendre.

Alliances et rivalités

Le voyage de la vie n'est jamais solitaire : chaque rencontre peut se transformer en alliance ou en rivalité. Le pouvoir est souvent gagné de haute lutte et reste rarement acquis pour toujours. Chez les fourmis pot-de-miel plusieurs reines font alliance pour lever une armée et défendre la colonie, mais une seule d'entre elles survivra. Les jeunes suricates définissent leur place dans le groupe dès leur jeunesse, où ils démontrent leur capacité à affronter les scorpions et les cobras. Le mâle dominant au sein d'un clan de chimpanzés lutte toute sa vie pour conserver son rang : sans relâche, il doit écarter ses concurrents et ménager ses alliés.

LUNDI 5 JANVIER A PARTIR DE 20.40

Le temps des amours

Une fois acquis un territoire et une place dans le groupe, il est temps de trouver un partenaire pour assurer la lignée. Gagner l'attention d'une femelle est la source de comportements particulièrement violents, mais aussi de réalisations fascinantes. Comme le paon, la minuscule araignée maratus volans se lance dans une chorégraphie élaborée et se pare de couleurs vives pour attirer sa prétendante. Le poisson-globe compense son manque de charisme par des talents d'artiste : pour se faire remarquer de sa promise, il crée de magnifiques mandalas sur les fonds sableux.

Une nouvelle génération

Et si donner la vie était le plus court chemin vers l'immortalité ? Mais le risque est à la hauteur de l'enjeu. Ainsi chez les tortues vertes, le moment qui suit la ponte des œufs est particulièrement dangereux. La mère se lance dans une course contre la montre pour retourner vers le large grâce à la marée. Les plus jeunes étant toujours des proies faciles, une mère bison doit venir à bout d'une meute entière de loups qui attaque son unique petit. Une mère drongo élève en toute ignorance un poussin qu'elle n'a pas mis au monde et qui a poussé hors du nid ses vrais petits .... Le jeune bonobo aura plus de chance, car il est l'objet de toutes les attentions de sa mère, qui restera à ses côtés toute sa vie.

Série documentaire INEDITE

Format 6x52 min

Réalisation supervisée par Mike Gunton et Rupert Barrington

Réalisation Tom Hugh-Jones (ep. 1 – 2) Ian Gray (ep. 3 – 4) Miles Barton (ep. 5 – 6)

Une production

BBC, Discovery Channel et France Télévisions Année 2014.

Une grande fresque racontée au rythme de deux épisodes par soirée les

lundis 22 et 29 décembre et 5 janvier à partir de 20h40.

Le voyage de la vie c’est aussi... Un site dédié sur france5.fr disponible

depuis le 5 décembre. Les internautes, en complémentarité de la diffusion,

découvrent les fiches des films, un teaser vidéo, une galerie photos et des

bonus vidéos. http://www.france5.fr/emissions/le-voyage-de-la-vie

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Published by LV_RM - dans France 5 Films - Docu Animaux Environnement
8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:02
 Lanceurs d’alerte : coupables ou héros ? Arte le 16/12/2014 à 20h50

Lanceurs d’alerte : coupables ou héros ? Arte le 16/12/2014 à 20h50

À travers l'histoire de trois lanceurs d'alerte américains, ce documentaire illustre la férocité des États-Unis contre ceux qui osent dénoncer le pouvoir. Un éclairage stupéfiant sur les méthodes des administrations Bush et Obama.

Connaissez-vous John Kiriakou, Thomas Drake et Jesselyn Radack ? Certainement pas. Et pourtant, ces trois Américains ont pris d'énormes risques, au nom de leurs valeurs, pour révéler au monde les pratiques de leur nation dans sa "guerre contre le terrorisme". Le premier travailla durant quinze ans pour la CIA ; il confirma l'utilisation de la torture par les agents américains. Le deuxième est un ancien de la NSA, la National Security Agency ; il révéla dès 2006 le nébuleux projet Trailblazer, un système de surveillance généralisée des télécommunications – une affaire Snowden avant l'heure. La troisième, aujourd'hui avocate du même Edward Snowden, occupa un poste important au département de la Justice ; elle dénonça en 2002 les conditions de détention de John Walker Lindh, un Américain affilié à al-Qaida, capturé lors de l'intervention en Afghanistan. Du jour au lendemain, Kiriakou, Drake et Radack virent leur existence bouleversée. Ils étaient devenus des ennemis de l'Amérique...

Les sept d'Obama

James Spione a suivi les trois lanceurs d'alerte pendant plusieurs mois tout en revenant sur la façon dont l'administration américaine s'est employée à détruire leur vie : licenciement, difficulté à retrouver du travail, ruine liée aux frais d'avocat, harcèlement par des agents du FBI, menaces envers la famille… John Kiriakou a connu pire. Il est derrière les barreaux depuis janvier 2013 après une condamnation à trente mois de prison. "Autrefois, les lanceurs d'alerte devaient choisir entre leur conscience et leur carrière, explique Jesselyn Radack. Aujourd'hui, ils risquent leur liberté... Et leur vie."

Le parallèle avec l'État orwellien – dépeint dans le roman dystopique 1984 – s'avère inexorable. Il y a soixante-cinq ans, l'écrivain britannique prophétisait : "Aux moments de crise, ce n'est pas contre un ennemi extérieur qu'on lutte, mais toujours contre son propre corps." Aux États-Unis, la crise a pour origine les attentats du 11 septembre 2001. Depuis, parler est devenu un crime ; le secret, une norme. Place désormais à un régime sécuritaire symbolisé par l'utilisation de plus en plus fréquente de l'Espionage Act, une loi floue et liberticide datant de 1917. Dans toute l'histoire des États-Unis, seulement dix personnes furent inculpées pour avoir divulgué des informations confidentielles, en vertu de cet Espionage Act. Sept l'ont été sous la présidence d'Obama.

 Lanceurs d’alerte : coupables ou héros ? Arte le 16/12/2014 à 20h50

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 07:52
VISITE À HOKUSAI - MERCREDI 10 DÉCEMBRE À 23H SUR ARTE

VISITE À HOKUSAI - MERCREDI 10 DÉCEMBRE À 23H SUR ARTE

À l’occasion de la grande exposition Hokusai qui se déroule au Grand-Palais depuis le 1er octobre 2014 et qui s'achèvera le 18 janvier 2015, ARTE propose un voyage fascinant dans l’œuvre du peintre.

Auteur de plus de 30 000 dessins, Katsushika Hokusai (1760-1849) est sans doute le plus célèbre des peintres et dessinateurs japonais de sa génération. D’abord xylographe, puis graveur d’estampes et illustrateur de romans populaires, Hokusai est un artiste polyvalent et complet, dont l’œuvre foisonnante inspira notamment Van Gogh, Monet, Klimt ou Debussy. Mais si le public occidental trouve aisément une qualité exceptionnelle au trait des dessins, aux magnifiques nuances des estampes, il lui manque l’essentiel : la signification, le sens contenu dans le récit proposé dans les œuvres. Cette « Visite

à Hokusai » en compagnie de connaisseurs japonais et d’artistes contemporains, passe par les grands pôles du travail de l’artiste - la Manga, le fantastique, l’érotisme, les gestes - et éclaire la multitude de signes qui nous sont inconnus.

HOKUSAI AU GRAND PALAIS

Du 1er octobre au 21 novembre puis du 30 novembre au 18 janvier : Les six périodes de la vie de Hokusai sont traversées, illustrées par des séries d’estampes (dont les prêts exceptionnels de la collection des Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles), des livres, mais aussi de nombreuses peintures pour partie inédites, ainsi que de précieux dessins préparatoires. Au total plus de 500 pièces exceptionnelles

LE TSUNAMI HOKUSAI

Du street-art dans les catacombes à l’imagerie publicitaire, la Grande Vague de Kanagawa continue de submerger notre imaginaire. Le film explore cet héritage indirect et singulier, entre underground et culture populaire.

RÉALISATION : MANON KLEYNJANS PRODUCTION : BRIDGES (11 MN.)

FRÉQUENCE HOKUSAI

Jean-Pierre Limosin a fait appel à des artistes, mangaka et réalisateurs, japonais et européens, pour revisiter l’univers de Hokusai. AVEC DES ŒUVRES DE JEAN-PIERRE LIMOSIN, KOTUBI SHIAGARI, DAISUKE ICHIBA, CÉLINE GUICHARD ET NOUR AWADA; COPRODUCTION : ARTE FRANCE, ZADIG PRODUCTIONS (5X 8 MN)

CREATIVE.ARTE.TV

DOCUMENTAIRE DE JEAN-PIERRE LIMOSIN (FRANCE, 2014, 52MIN) COPRODUCTION : ARTE FRANCE, ZADIG PRODCUTIONS, RMN-GRAND-PALAIS

COMMENTAIRE DIT PAR FABRICE LUCCHINI

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:54
ARTE fête le Premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela, jusqu'au 9 Décembre 2014

ARTE fête le Premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela, jusqu'au 9 Décembre 2014

« Nous sommes les autres » « nous sommes donc je suis », il y a un an tout juste, le 5 décembre 2013, nous quittait l'un des personnages symboles du XXe siècles et nous confiait un héritage tout aussi symbolique, celui de sa pensée ... L'inspiration d'une résistance non violente avec force de réconciliation celle du pouvoir du dialogue.

Avec deux documentaires inédits, l’un sur l’histoire de l’Afrique du Sud à travers l’objectif de grands photographes, l’autre donnant la parole à des jeunes Sud-Africains issus de la génération post–apartheid, ARTE fête le premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela.

DIMANCHE 30 NOVEMBRE 2014 à 17.35.

AFRIQUE DU SUD, PORTRAITS CHROMATIQUES

Documentaire de Nathalie Masduraud et Valérie Urréa Coproduction : ARTE France, Axe Sud production (France, 2013, 52mn)

De David Goldblatt à Pieter Hugo en passant par le collectif Afrapix, l’histoire récente de l’Afrique du Sud à travers l’objectif de ses plus grands photographes. des émeutes de soweto en 1976, aux inégalités ravageuses du présent, du militantisme politique d’hier à l’activisme visuel d’aujourd’hui, leurs voix et leurs images, mêlées à des films d’archives parfois inédits, racontent avec force et émotion quarante ans d’une histoire brutale, toujours en train de s’écrire.

leurs photographies ont fait le tour du monde. dans les années 1970, avec la montée en puissance de la lutte anti-apartheid, ce furent celles de David Goldblatt ou du collectif Afrapix, héraut de la Struggle Photography. Né du drame politique de l’Afrique du Sud, cet engagement artistique unique au monde trouve aujourd’hui écho dans le travail d’une nouvelle génération de photographes : aux côtés de leurs aînés, Jodi Bieber, Pieter Hugo ou Zanele Muholi se sont à leur tour emparé de cette «arme» pour témoigner puissamment des déchirements de la société post-apartheid.

© Jodi Bieber/Institute for time  Photographie de Jodi Bieber, 2010 : « Michel Unathi Madikane, Motswaledi Informal Settlement, Power Park 2, Soweto ».

© Jodi Bieber/Institute for time Photographie de Jodi Bieber, 2010 : « Michel Unathi Madikane, Motswaledi Informal Settlement, Power Park 2, Soweto ».

MARDI 9 DECEMBRE 2014 à 23.40.

AFRIQUE DU SUD, GENERATION POST-APARTHEID

Documentaire de Stéphanie Lamorré Coproduction : ARTE France, Premières Lignes Télévision (France, 2014, 52mn)

Peu de temps après la mort de Nelson Mandela le 5 décembre 2013, la réalisatrice Stéphanie Lamorré (L.A gang de femmes, Bahreïn, plongée dans un pays interdit) a filmé pendant plusieurs semaines l’engagement de jeunes nés après 1994, les « Nés libres » (« born free »). Ils s’apprêtaient à voter pour la première fois pour la présidentielle de mai 2014.

20 ans après la fin de l’apartheid, dans un contexte de crise sociale et politique, l’Afrique du Sud reste un pays marqué par la division raciale. Pour certains jeunes, Nelson Mandela est un souvenir lointain, pour d’autres une icône. Tous parlent de liberté et de démocratie. Pourtant, derrière l’espoir transpire l’échec d’une société où blancs et noirs ne se mélangent toujours pas. Qu’est devenu le rêve de nelson Mandela d’une nation arc-en- ciel, démocratique et multiraciale ? Un film fort, intimiste et attachant sur cette nouvelle génération de sud-africains.

A revoir également, MARDI 9 DECEMBRE à 00.35.

NELSON MANDELA - LE RECONCILIATEUR

Documentaire de Clifford Bestall Production : PBS (Etats-Unis, 1999, 1 h50) rediffusion du 6/12/2013

Portrait intimiste d’une des plus grandes figures politiques du xxe siècle. Dévoilant l’homme derrière le mythe, ce film explore la personnalité de Mandela, son action et ses valeurs, au travers de souvenirs personnels relatés par ses amis, ses alliés et adversaires politiques, mais aussi par ses camarades de prison et le personnel du centre pénitentiaire de Robben Island.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 07:56
 La terre outragée - Lundi 24 novembre 2014 sur ARTE 20h50
La terre outragée - Lundi 24 novembre 2014 sur ARTE 20h50

En mars 2012, le blog avait consacré un édito sur la sortie en salles de "Terre outragée", un film de Michale Boganim qui retrace les destinées de trois habitants de Pripiat, la commune la plus proche de Tchernobyl, qui fut évacuée après l'accident nucléaire de 1986... Issue du documentaire, la réalisatrice franco-israélienne Michale Boganim signe une oeuvre singulière et bouleversante sur l’impossibilité de l’exil et de l’oubli.

Pripiat, le 26 avril 1986. Anya et Piotr foncent à leurs noces à bord d’un side-car. Non loin de là, Alexei, ingénieur à la centrale, savoure cette journée de repos en compagnie de son fils Valery, tandis que Nikolai, le garde-forestier, entame sa tournée. Bientôt, une pluie noire s’abat sur la ville et les corps enflés de poissons morts remontent à la surface de la rivière. Piotr, réquisitionné pour éteindre un incendie, quitte les festivités…

Pripiat, dix ans plus tard. Alors que Valery part sur les traces de son passé, Nikolai continue de cultiver la terre empoisonnée et Anya, désormais guide touristique dans la "zone interdite", revit quotidiennement la tragédie qui lui a enlevé son époux…

Stigmates

Issue du documentaire (Odessa… Odessa !, tourné en Ukraine), Michale Boganim a choisi la fiction pour évoquer les stigmates de l’apocalypse nucléaire. Maintenant la catastrophe hors champ, elle s’attache aux trajectoires intimes de trois habitants de Pripiat, commune la plus proche de Tchernobyl, qui fut évacuée. Aux instantanés de bonheur tranquille succède l’incertitude des jours suivant l’accident. Conscient de l’extrême gravité de la situation mais contraint au silence, Alexei distribue autour de lui des parapluies, dérisoires remparts face au mensonge d’État et au mal invisible qui se répand dans les cœurs et les corps des sacrifiés. Capturant des images désenchantées de la zone contaminée – "Le passé est un pays étranger qui ne me quitte pas", confesse Anya, campée par l’éblouissante Olga Kurylenko –, la réalisatrice franco-israélienne signe une œuvre singulière et bouleversante sur l’impossibilité de l’exil et de l’oubli.

  • Origine : ARTE F
  • Pays : France, Ukraine
  • Année : 2011
  • Disponible en direct : oui
  • Son : Stereo
  • Image : HD, 16/9
  • Version : VOSTF
  • Arte+7: 24.11-01.12.2014
 La terre outragée - Lundi 24 novembre 2014 sur ARTE 20h50

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 07:58
The Yvonne Rainer Project de la chorégraphie au cinéma au Jeu de Paume - 04/11 – 30/11/2014

The Yvonne Rainer Project de la chorégraphie au cinéma au Jeu de Paume - 04/11 – 30/11/2014

Yvonne Rainer est une figure centrale de l’histoire de la nouvelle danse et du cinéma expérimental. Avec Lives of Performers – son premier long métrage – elle se met à réaliser des films pour pousser plus loin ses recherches sur la performance et les relations humaines. Elle développe une esthétique radicale qui touche aux rapports entre la fiction et le documentaire, au féminisme et aux études sur le genre. Son travail sur l’image est fortement influencé par sa connaissance du corps. Yvonne Rainer explore avant la lettre, ce qu’on appelle aujourd’hui l’esthétique du live, ou liveness, qui désigne essentiellement tout art qui explore ce qu’est la vie même, ce que c’est que d’être en vie. Aujourd’hui, elle est devenue l’une des figures les plus influentes pour les artistes qui s’intéressent au potentiel de l’image en mouvement, ou encore au potentiel humain et à la relation à l’autre.

the Yvonne Rainer Project, initié par la commissaire Chantal Pontbriand, est un projet qu’elle poursuit depuis de nombreuses années et dont une version avait eu lieu à la BFi à Londres en 2010.

À Paris, le projet se décline dans trois lieux :

LE JEU DE PAUME propose pendant tout le mois de novembre le cycle « De la chorégraphie au cinéma ». En présentant l’ensemble des films d’Yvonne Rainer, le Jeu de Paume vise à montrer le rayonnement de l’artiste américaine tant à travers ses propres réalisations qu’en résonance avec les films des artistes de son temps, John Cage, Andy Warhol, Vito Acconci, Richard Serra et les œuvres d’une plus jeune génération tels Anri Sala, Natacha Nisic, Yael Bartana... Des séminaires viendront ponctuer ce programme avec notamment Jérôme Bel, Philippe-Alain Michaud, Julie Perrin, et Chantal Pontbriand.

> du 4 au 30 novembre 2014 I contact presse : laurencegillion@jeudepaume.org I T. +33 (0)1 47 03 13 22

❙ LE CENTRE D’ART DE LA FERME DU BUISSON présente l’exposition « Lives of Performers », co-commissariée par Julie Pellegrin et Chantal Pontbriand. Avec le concours du Getty Institute, celle-ci rassemble des archives personnelles d’Yvonne Rainer et présente en continu le premier long-métrage de la chorégraphe-cinéaste, (qui donne son nom à l’exposition), de même que les Five Easy Pieces. Huit artistes - Pauline Boudry/Renata Lorenz, Julien Crépieux, Yael Davids, Carole Douillard, Maria Loboda, Mai-Thu Perret, Émilie Pitoiset, et Noé Soulier - contemporains présentent installations, photographies, dessins, sculptures, films et performances, choisis parce qu’ils ont des affinités avec l’œuvre de Rainer.

> du 25 octobre 2014 au 8 février 2015 I contact presse : corinna.ewald@lafermedubuisson.com I T. +33 (0)1 64 62 77 05

❙ LE PALAIS DE TOKYO accueille le colloque « Nexus Rainer ». Celui-ci vise à réunir un certain nombre de chercheurs et d’artistes qui s’intéressent de près à Yvonne Rainer aujourd’hui ou qui s’investissent dans des problématiques que l’on retrouve dans son œuvre et qui caractérisent également le projet : l’interdisciplinarité, la performance, le genre, l’autre, le langage... En plus d’être chorégraphe et cinéaste, Yvonne Rainer est également auteure. Elle mène une réflexion autour de la « pensée en mouvement »

- concept central dans son œuvre. Barbara Formis, philosophe et Julie Perrin, historienne de la danse, co-organisent ce colloque avec Chantal Pontbriand, Emmanuel Alloa, Myrto Katsiki, Isabelle Launay, Catherine Quéloz, Noémie Solomon, Catherine Wood et David Zerbib.

> le 12 décembre 2014 / 12h-20h I contact presse : vanessajulliard@palaisdetokyo.com I T. +33 (0)1 47 23 54 57

Image : Kristina Talking Pictures d’Yvonne Rainer (1976)

Trio A d’Yvonne Rainer (1978)

Trio A d’Yvonne Rainer (1978)

Le cycle de cinéma du Jeu de Paume « The Yvonne Rainer Project. De la chorégraphie au cinéma » vise à montrer le rayonnement de cette artiste américaine tant à travers ses propres réalisations qu’en résonance avec les films des artistes de son temps, John Cage, Andy Warhol, Vito Acconci, Richard Serra et les œuvres d’une plus jeune génération tels Anri Sala, Natacha Nisic, Yael Bartana...

Reconnue pour sa contribution à l’histoire de la nouvelle danse autant que pour sa trajectoire de cinéaste expérimentale, Yvonne Rainer, née en 1934 à San Francisco, est indéniablement liée aux avant-gardes des années 1960 et 1970. Son œuvre explore l’équilibre entre la vie privée et la sphère publique, de même que les questions de genre, de relations humaines et de performance.

La programmation du Jeu de Paume vise à montrer le rayonnement de cette grande artiste américaine de façon kaléidoscopique. Le cycle présente la transition courageuse de l’artiste, son passage de la chorégraphie au cinéma et les enjeux esthétiques et politiques auxquels elle s’est confrontée dans une période de changements sociaux radicaux. Après avoir exploré des idées révolutionnaires en chorégraphie, elle s’est attachée à faire du cinéma de façon novatrice. La performativité, le genre, les enjeux politiques de l’art, l’interdisciplinarité et les questions esthétiques qui en découlent sont au cœur de son travail.

Le travail d’Yvonne Rainer s’inscrit dans l’histoire de l’amérique des années 1960, quand elle devient active dans le milieu artistique, jusqu’à avoir de fortes résonances aujourd’hui. Son impulsion créatrice se réfère au contexte socio- politique de son temps, marqué par de grands bouleversements idéologiques faisant écho aux valeurs de l’après- guerre. il est donc important d’explorer le travail de Rainer et l’environnement dans lesquels elle a œuvré afin de mieux comprendre les liens entre sa vision innovante de l’art et ses propres expériences sociales.

Yvonne Rainer a été influencée par des artistes de la Côte-ouest californienne avant de déménager à new York et de rejoindre la scène du Soho très vivant de l’époque. elle s’est ainsi trouvée proche des nouveaux développements en danse, en musique, comme en arts visuels, spécifiques des années 1960 et 1970.

Ce cycle cherche à montrer comment ce contexte très riche a pu la soutenir et l’encourager dans son désir de passer de la chorégraphie au cinéma.

S’inspirant de cette transition d’une discipline à l’autre qui a permis à Yvonne Rainer de développer ses idées artistiques différemment, la programmation du Jeu de Paume montre les divers aspects de son travail en danse et en cinéma, dans ses films et les captations qui ont pu être réalisées par d’autres de son travail de chorégraphe et de performeuse. Sont également montrés des films d’artistes et de cinéastes qui faisaient partie de son entourage, à l’époque où son propre travail de cinéaste a pris son envol. Des films et vidéos d’andy Warhol, Bruce nauman, Peter greenaway, Vito acconci, Richard Serra, michael Snow et Hollis Frampton ponctuent ce programme, où les figures de maya Deren, Babette mangolte Samuel Beckett et John Cage sont également évoquées.

« De la chorégraphie au cinéma » accueille les démarches artistiques contemporaines à travers le travail de Yael Bartana, geneviève Cadieux, mircea Cantor, Köken ergun, maïder Fortuné, michel François, Laurent goldring, marc Johnson, Sonia Khurana, Florence Lazar, Bea mcmahon, manon de Boer, natacha nisic, anri Sala, Lili Reynaud- Dewar et ulla von Brandenburg. Cette autre partie du cycle s’articule autour de la réception à l’heure actuelle du travail de Rainer par des artistes visuels dont le médium est le film et la vidéo, et par des chorégraphes. Sur le plan performatif, les chorégraphes contemporains trouvent chez Yvonne Rainer une artiste qui demeure précurseuse de leurs recherches. « the Yvonne Rainer Project » souhaite également rendre compte de ce lien intergénérationnel relatif au travail sur le corps et l’image en mouvement, tel qu’il se pratique aujourd’hui.

Chantal Pontbriand

The Men Who Envied Women d’Yvonne Rainer (1985)

The Men Who Envied Women d’Yvonne Rainer (1985)

Yvonne Rainer Biographie

Yvonne Rainer est née à San Francisco en 1934. a partir de 1957, elle étudie et fréquente les classes de danse moderne à new York et commence à chorégraphier son propre travail en 1960. elle est membre fondatrice du Judson Dance theatre en 1962, à l’origine d’un mouvement qui s’est avéré être une force vitale pour la danse moderne des décennies suivantes. Certaines de ses premières danses et pièces de théâtre les plus connues sont Terrain (1963), The Mind Is a Muscle (1968), Continuous Project-Altered Daily (1971), and This is the story of a woman who... (1973).

entre 1972 et 1996, Rainer réalise sept longs-métrages, à commencer par Lives of Performers et plus récemment Privilege (1990), Prix du meilleur réalisateur au Festival de Sundance en 1991, Park City, utah, et Prix geyer Werke au festival international du Documentaire à munich la même année ; et également MURDER and murder (1996), Prix teddy au Festival de Berlin en 1997 et Prix Spécial du jury du Lesbian and gay Film Festival de miami en 1999. Ses films traitent de questions esthétiques et sociales, comme le mélodrame, la ménopause, le racisme, la violence politique, l’identité sexuelle, et la maladie.

en 2000, Rainer revient à la danse avec After Many a Summer Dies the Swan, produit par la Baryshnikov Dance Foundation. Depuis, elle a réalisé cinq nouvelles chorégraphies, dont RoS Indexical, Spiraling Down et Assisted Living: Do you have any money?. elle présente régulièrement ses performances sous l’égide de Performa.

Les publications d’Yvonne Rainer comprennent Work: 1961-73 (1974); The Films of Yvonne Rainer (1989); A Woman Who...: Essays, Interviews, Scripts (1999); Feelings Are Facts: a Life (2006); and Poems (2011).

en 2002, la galerie Rosenwald-Wolf à Philadelphie organise une exposition dédiée à Rainer et constituée d’installations vidéo, de projections de films, de photos de danse et d’objets de collection. en 2013, la Kunsthaus Bregenz et le Ludwig museum à Cologne présentent des expositions similaires.

Yvonne Rainer a reçu de nombreux prix, dont deux bourses guggenheim, une bourse macarthur, plusieurs prix national endowment, et un prix Yoko ono. Ses archives sont conservées au getty Research institute de Los angeles.

Privilege d’Yvonne Rainer (1990)

Privilege d’Yvonne Rainer (1990)

Films présentés :

The Yvonne Rainer Project de la chorégraphie au cinéma

- Five Easy Pieces d’Yvonne Rainer Hand Movie, 1966, 8 mm, noir et blanc, 5’ Volleyball, 1967, 16 mm, noir et blanc, 10’ Rhode Island Red, 1968, 16 mm, noir et blanc, 10’ Trio Film, 1968, 16 mm, noir et blanc, 13’ Line, 1969, 16 mm noir et blanc, 10’

Les cinq premiers courts-métrages réalisés par Yvonne Rainer entre 1966 et 1969.

http://ubu.com/film/rainer_five.html

- Lives of performers d’Yvonne Rainer 1972, 16 mm, noir et blanc, 90’

Lives of Performers s’étend sur 14 épisodes. Chacun d’eux exprime une approche cinématographique différente, qui tente d’intégrer les aspects réels et fictifs des rôles d’Yvonne Rainer et de ses danseurs : directrice, chorégraphe, danseurs, acteurs, etc. au cours du travail précédant le film et dans le film même. La première partie est un montage de la répétition d’une performance live... Le film se termine par une performance : une série de tableaux vivants inspirés des photos du film de G.W. Pabst, La Boîte de Pandore.

http://ubu.com/film/rainer_performers.html

- Film About A Woman Who... d’Yvonne Rainer 1974, 16 mm, couleur et noir et blanc, 105’

«Film décisif et rarissime de l’avant-garde américaine, Film About A Woman Who... narre, de manière fragmentaire et par le biais de conversations intimes, les relations amoureuses entre des hommes et des femmes, anticipant magistralement le texte féministe pionnier de Laura Mulvey, Visual Pleasure and Narrative Cinema, publié en 1975. Ce film relève ainsi d’un projet de contre-narration qui vise à contrer l’identification, tout en se faisant lieu d’expression d’une expérience subjective et d’une conscience féministe.» Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros

http://ubu.com/film/rainer_woman.html

- Kristina Talking Pictures d’Yvonne Rainer 1976, 16 mm, couleur et noir et blanc, 90’

Kristina Talking Pictures est un film de fiction dans la mesure où il contient une série d’événements qui peuvent être synthétisés à l’intérieur d’une histoire. Mais, le film peut également être vu sur le plan de ses discursions via des réflexions sur l’art, l’amour, et la catastrophe portées par les voix de Kristina, l’héroïne-narratrice, et Raoul, son amant.

- Trio A d’Yvonne Rainer filmé par Robert alexandre 1978, 16 mm, noir et blanc, 10’

Cette chorégraphie de 1965 est emblématique de Rainer la chorégraphe. « Les séquences individuelles durent de 4 minutes et demie à 5 minutes, selon les dispositions physiques de chaque danseur. Deux caractéristiques sont primordiales dans cette danse, soit une continuité d’où toute modulation est absente et la façon impérative dont elle aborde la question du regard. Les yeux sont constamment détournés d’une confrontation directe avec le public par un mouvement indépendant de la tête et la fermeture des yeux, ou en projetant le regard vers le bas. » Yvonne Rainer

- Journeys from Berlin/1971 d’Yvonne Rainer 1971, 1980, 16 mm, couleur, 125’

Ce film tourné en grande partie à Berlin Ouest, où Yvonne Rainer a séjourné pendant un an (1976-77), porte sur l’engagement et la violence politiques (inspiré par le climat de violence sociale et politique existant alors en Allemagne fédérale entre le pouvoir en place et l’organisation clandestine et armée dite « la bande à Baader »).

http://ubu.com/film/rainer_journeys.html

- The Man Who Envied Women d’Yvonne Rainer 1985, 16 mm, couleur et noir et blanc, 125’

« Dans ce film, les modes fictionnels et documentaires entrent bien plus en jeu que dans mes œuvres précédentes ; ils viennent contrebalancer l’effet calculé des récitations et lectures chères à mon cœur par l’immédiateté d’une représentation dramatique et documentaire. De l’aveu général, ce sont ces stratégies qui donnent au spectateur la plus forte impression de réel. Mais la réalité, comme l’on sait, est toujours ailleurs, même si nous cherchons sans cesse à désavouer ce fait et à nous en éloigner. Je continuerai à rappeler ce désaveu en remettant en question les substituts de la représentation du réel par toute une série de galipettes. J’espère que d’autres poursuivront dans cette voie, comme ça et autrement. » Yvonne Rainer

- Privilege d’Yvonne Rainer 1990, 16 mm, couleur et noir et blanc, 105’

Abordant les thèmes du vieillissement, de la ménopause et de l’identité des femmes, Privilege est l’un des films les plus explicitement féministes d’Yvonne Rainer. Il retrace le processus par lequel le corps des femmes, d’abord convoité pendant leur jeunesse, peut devenir marginalisé à un âge plus avancé.

http://ubu.com/film/rainer_privilege.html

- MURDER and murder d’Yvonne Rainer 1996, 16 mm, couleur, 113’

Le film d’Yvonne Rainer porte sur une relation lesbienne, nouée tardivement dans la vie des protagonistes et ainsi que sur tous les plaisirs, l’insécurité et les problèmes qui vont avec. Un défi audacieux, affectif et intellectuel qui est tout autant un feuilleton, une comédie noire, une histoire d’amour et une méditation politique.

MURDER and murder d’Yvonne Rainer (1996)

MURDER and murder d’Yvonne Rainer (1996)

Calendrier 04/11 – 30/11/2014

Programmation sous réserve de modifications

Soirée d’ouverture « THE YVONNE RAINER PROJECT. De la chorégraphie au cinéma »

Mardi 4 novembre

19 h LivEs oF PERFoRMERs d’Yvonne Rainer (1972, 90’) en présence d’Yvonne Rainer et Chantal Pontbriand Réservation obligatoire : infoauditorium@jeudepaume.org

Mercredi 5 novembre

18 h MURDER AnD MURDER d’Yvonne Rainer (1996, 113’) Séance en présence d’Yvonne Rainer et Chantal Pontbriand

Samedi 8 novembre

14 h 30 EnToURAgE 1 maya Deren, Samuel Beckett, Hollis Frampton

16 h 30 FiLM ABoUT A WoMAn Who... d’Yvonne Rainer (1974, 105’) Projection suivie d’une rencontre avec Philippe-alain michaud et Yvonne Rainer en partenariat avec le service de collection des films du Centre Pompidou, Paris

Dimanche 9 novembre

14 h 30 EnToURAgE 2 Bruce nauman, Richard Serra, Vito acconci et michael Snow

16 h 30 ThE MAn Who EnviED WoMEn d’Yvonne Rainer (1985, 125’) Séance présentée par Jackie Raynal, cinéaste

Mardi 18 novembre

19 h YUYU de marc Johnson (première) (2014, 14’) KRisTinA TALKing PicTUREs d’Yvonne Rainer (1976, 90’)

Vendredi 21 novembre

11 h 30 FivE EAsY PiEcEs ET LES CONTEMPORAINS 1 Bea mcmahon, Lili Reynaud-Dewar, anri Sala Séance présentée par Chantal Pontbriand

Samedi 22 novembre

14 h 30 table ronde « La réception d’Yvonne Rainer aujourd’hui » avec Julie Perrin, historienne de la danse, Jérôme Bel, chorégraphe et Chantal Pontbriand.

16 h 30 YvonnE DAnsE, YvonnE JoUE Danses historiques à la Dia Foundation, 2011-12, et films de Babette mangolte

Mardi 25 novembre

19 h TRIO A d’Yvonne Rainer (1978, 10’) et JOURNEYS FROM BERLIN/1971 d’Yvonne Rainer (1980, 125’)

Samedi 29 novembre

14 h 30 FivE EAsY PiEcEs ET LEs conTEMPoRAins 2 geneviève Cadieux, michel François, maïder Fortuné, Lili Reynaud-Dewar, Köken ergun, anri Sala, manon de Boer

16 h 30 PRiviLEgE d’Yvonne Rainer (1990, 103’)

Dimanche 30 novembre

14 h 30 FivE EAsY PiEcEs ET LEs conTEMPoRAins 3 Yael Bartana, Bea mcmahon, ulla von Brandenburg, Sonia Khurana, Florence Lazar, natacha nisic, Laurent goldring

16 h 30 ENTOURAGE 3 andy Warhol et Peter greenaway

Trio Film (Five Easy Pieces) d’Yvonne Rainer (1968) Copyright of the artist. image provided by the Video Data Bank

Trio Film (Five Easy Pieces) d’Yvonne Rainer (1968) Copyright of the artist. image provided by the Video Data Bank

Et aussi

❙ LiVeS oF PeRFomeRS Yvonne Rainer + Pauline Boudry/Renate Lorenz, Julien Crépieux, Yael Davids, Carole Douillard, Maria Loboda,

Mai Thu Perret, Emilie Pitoiset, Noé Soulier

Exposition du 25/10/2014 au 08/02/2015

au Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson

Vernissage-brunch samedi 25 octobre à 12h navette départ opéra Bastille à 11h30 / retour Bastille et Fiac à 14h30 (réservations au 01 64 62 77 77)

un hommage à la légendaire danseuse, chorégraphe et cinéaste américaine Yvonne Rainer à travers une exposition de ses films, d’archives inédites, et d’œuvres d’artistes contemporains en écho à ses idées sur la présence, la représentation, la performativité, vie privée et politique - autour du concept de « live ».

Événements Samedi 25 octobre à 12 h performance de Carole Douillard The waiting room Samedi 29 novembre à partir de 17 h 30 performances de Yael Davids et emilie Pitoiset Samedi 8 février performance de noé Soulier dans le cadre du Week-end danse (programmation sous réserve de modifications)

Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson

entrée libre / www.lafermedubuisson.com

❙ RenContRe Jeudi 6 novembre 2014 18 h Conversation avec Yvonne Rainer et Chantal Pontbriand ENSBA / www.beauxartsparis.com

❙ neXuS RaineR Vendredi 12 décembre 2014 12 h-20 h Ce colloque vise à réunir un certain nombre de chercheurs et d’artistes qui s’intéressent de près à Yvonne Rainer aujourd’hui ou qui s’investissent dans des problématiques que l’on retrouve dans son oeuvre et qui caractérisent également le projet : l’interdisciplinarité, la performance, le genre, l’autre, le langage... en plus d’être chorégraphe et cinéaste, Yvonne Rainer est également auteure. elle mène une réflexion autour de la « pensée en mouvement » - concept central dans son oeuvre. Sous la direction de : Barbara Formis (philosophe), Julie Perrin (historienne de la danse) et Chantal Pontbriand avec emmanuel alloa, myrto Katsiki, isabelle Launay, Catherine quéloz, noémie Solomon, Catherine Wood et David zerbib (sous réserve) Palais de Tokyo / www.palaisdetokyo.com

Film About A Woman Who... d’Yvonne Rainer, 1974 © photographie Babette mangolte

Film About A Woman Who... d’Yvonne Rainer, 1974 © photographie Babette mangolte

Lives of Performers d’Yvonne Rainer (1972)

Lives of Performers d’Yvonne Rainer (1972)

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 07:58
LE CAPITALISME (5 & 6) SUR ARTE MARDI 28 OCTOBRE 2014 – 22h50

LE CAPITALISME (5 & 6) SUR ARTE MARDI 28 OCTOBRE 2014 – 22h50

Dernière série de six épisodes d’un magistral film documentaire qui va révolutionner notre vision du monde économique.

Après les épisodes 1&2 et 3&4, la dernière série 5&6 s'ouvre sur une vision antagoniste de la pensée économique...

D’où vient le capitalisme ? D’une évolution naturelle de nos sociétés ou de théories élaborées au fil des changements politiques et technologiques ? Pour y répondre, des villages de chasseurs amazoniens aux derniers communistes chinois, en passant par les traders de la city, la série Capitalisme nous entraîne à travers plus de 22 pays dans une enquête rigoureuse qui ne craint pas de renverser

Les vieilles idoles et de mettre à mal les idées reçues. Plus d’une vingtaine d’intervenants de la pensée économique à la pointe de l’actualité nous éclairent pour ce voyage dans le monde de l’après-crise 2008, sur les traces des grands penseurs qui ont jalonné l’histoire du capitalisme.

Considéré aujourd’hui comme une évidence, le capitalisme n’a, de fait, pas toujours existé... Cette magistrale série documentaire, tournée dans vingt-deux pays, offre des clefs de compréhension du système capitaliste. Ce troisième et dernier volet se tourne sur l’affrontement Keynes/Hayek et une conclusion sur les pensées économiques.

Episode 5 / 22.45 Keynes/Hayek, un combat truqué ?

C’est l’affrontement qui a modelé la pensée économique de tout un siècle. L’économiste autrichien Friedrich Hayek contre son confrère britannique John Maynard Keynes. Chacun défend ses idées pour sortir le capitalisme de la sévère dépression des années 1930, la pire crise qu’il n’ait jamais connue ?

Pourquoi et comment ce débat qui semblait réglé dans les années 1930, ressurgit régulièrement depuis, et notamment après la crise économique de 2008.

Qui fait le capitalisme ? Pour les idéologues, ce sont les grands penseurs. Pour moi ce sont les marchands de Venise, les marchands de Bruges. Ce sont les acteurs qui inventent les institutions du capitalisme.
Robert Boyer, économiste

Episode 6 / 23.35 Karl Polanyi, le Facteur humain

Nous examinons rarement les anciennes économies afin de tirer des leçons pour la nôtre. Pourtant un historien économique aujourd’hui redécouvert l’a fait. Quel enseignement les études de Karl Polanyi sur Sumer et Babylone peuvent apporter à notre monde post-2008, où les pays endettés sont écrasés par un régime d’austérité imposé ? Et quand les élus des démocraties semblent impuissants face aux décisions anonymes assenées par les marchés financiers ? L’avertissement de Karl Polanyi sur le danger représenté par une société qui devient tributaire de l’économie, et non l’inverse, prend tout son sens dans notre xxIe siècle.

Entretien avec Ilan Ziv

Le réalisateur

Ilan ZIV est né en Israël en 1950 et est arrivé aux états-unis après avoir combattu lors de la guerre israélo-arabe de 1973. Ilan Ziv est diplômé de l’école de cinéma de l’université de new York. Il a réalisé une douzaine de documentaires abordant généralement les problèmes liés aux droits de l’homme et des enquêtes menées sur l’Histoire contemporaine.

Son film le plus récent, Exil – Enquête sur un mythe, une enquête sur les ramifications politiques du mythe de l’exil des Juifs, a été diffusé sur Arte et la BBC (2013).

Parmi ses autres films remarqués par la critique, on peut citer On the Edge of Peace (1994), Tango of Slaves (1994) et Bombes humaines (2002), 1967 – Six Jours en juin (2007).

Ses films ont été montrés dans des festivals internationaux. Il a reçu le prix europa, la nymphe d’argent et le prix du jury international de Monte- Carlo, un Cine-eagle aux états-unis et le prix du meilleur documentaire au Festival international du film de Haïfa.

Auteur de nombreux documentaires événements dont Six jours en juin, ilan ziv revient sur la série Capitalisme qu’il a écrite et réalisée. tournée dans vingt-deux pays, cette captivante épopée décrypte un système qui domine - en fait comme en

pensée - notre monde globalisé, en restituant les débats historiques.

Comment est née cette série ?

Ilan Ziv : C’est Bruno Nahon qui m’a proposé ce projet. À l’origine, il s’agissait de revisiter les grands penseurs du capitalisme et ses théories fondatrices. et l’idée – déchirer le voile qui le recouvre pour raconter un capitalisme inconnu dans ses réalités humaines et politiques – m’a immédiatement fasciné. J’appartiens à une génération qui a beaucoup débattu de ces questions – économiques, politiques et sociales – à la fin des années 1960, et ma formation intellectuelle en a été imprégnée. Mais récemment, notamment depuis la chute du communisme, et alors que le capitalisme n’a cessé de se complexifier, nous sommes tenus à l’écart de la compréhension critique du système, réduits à subir passivement une avalanche de chiffres incompréhensibles, sans pertinence pour appréhender le monde réel. Pour autant, la plupart des activités économiques de ces quarante dernières années nous ont été légitimées par des concepts et des termes issus des grands théoriciens : Adam smith, David ricardo, John Maynard Keynes ou Friedrich Hayek.

En quoi peuvent-ils nous aider à appréhender le monde contemporain ?

D’abord, n’étant pas économiste, je me suis plongé dans leurs livres pour découvrir que nombre de ces présumées références, citées par des experts économiques qui nous les assènent comme des vérités, avaient été sorties de leur contexte pour nous abuser à des fins politiques.

La révolution industrielle serait ainsi une application quasi physique des idées d’Adam smith. Mais le capitalisme est né plus de deux siècles avant, dans la violence et les luttes de pouvoir, avec la conquête du nouveau Monde, le commerce triangulaire et l’esclavage. Adam smith a observé les phénomènes en cours à son époque, il ne les a pas «inventés». on attribue à son livre, La richesse des nations, présentée comme la bible du libéralisme, des notions comme «la main invisible», devenue l’un des fondements de l’économie de marché, qui n’avaient absolument pas le sens qu’on veut bien leur donner. Autant d’interprétations erronées pour tromper le public. Idem avec ricardo et « l’avantage comparatif », détourné pour justifier la logique de marché de notre économie mondialisée.

Capitalisme se décline comme une passionnante épopée à travers le temps et l’espace...

Pour moi, il s’agissait aussi d’un extraordinaire voyage intellectuel. L’objectif était de réexaminer ces théories-clés à la lumière du monde contemporain, et de les rendre accessibles aux téléspectateurs sous une forme vivante et inédite. Cette enquête s’appuie ainsi sur un dialogue permanent entre l’histoire des idées et des civilisations et les réalités de nos vies et de nos sociétés, en compagnie d’économistes renommés, auxquels j’ai tenu à ajouter la voix indépendante et originale de ceux du courant hétérodoxe, dont Ha- Joon Chang, professeur à Cambridge, robert Boyer, et bien d’autres.

La série bouscule nombre d’idées reçues...

oui, car sous couvert de la «science» économie, on évacue un débat qui a toujours été politique. Les économistes voudraient que leur science soit exacte, arguant du prétexte qu’ils savent et nous pas. Mais ils mentent, parce qu’encore unefois, il ne s’agit en réalité que de luttes politiques. L’opacité du système – renforcée par un torrent d›informations superficielles et des clichés récurrents – cache des enjeux simples. si elle a bien sûr ses méthodes et ses lois, l’économie en tant que «science», séparée de l’étude des autres activités humaines, est la grande illusion des dernières décennies.

Que retenez-vous de cette immersion dans la mondialisation ? elle m’a rendu très humble... nous n’avons pas de feuille de route pour le futur. nous savons juste ce qui marche et ce qui ne peut plus continuer, parce que c’est destructeur. L’avenir nous appartient à condition que nous cherchions à comprendre. tout mérite d’être discuté, et l’économie ne doit pas être abandonnée à une minorité. C’est trop dangereux, car elle détermine nos vies et peut détruire nos sociétés. nous devons nous engager, et le savoir est le meilleur moyen de résister.

Propos recueillis par Sylvie Dauvillier

LE CAPITALISME (5 & 6) SUR ARTE MARDI 28 OCTOBRE 2014 – 22h50

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 06:56
Narco-finance, les impunis – Mardi 21 octobre à 20h50 sur Arte

Narco-finance, les impunis – Mardi 21 octobre à 20h50 sur Arte

Au Mexique, les cartels de drogue contrôlent l’économie et blanchissent leur argent dans le système financier international. Des fermiers spoliés jusqu’aux caisses noires du Hezbollah en passant par le dévoiement des banques américaines : suivez le circuit mondial utilisé par une nouvelle génération de “traders” : les narco-trafiquants en col blanc

L’économie mondiale est de plus en plus irriguée par les narco-trafiquants venus du Mexique. Un documentaire saisissant sur les complicités d’un système financier international pour qui l’argent n’a pas d’odeur.

C’est l’histoire d’une stratégie industrielle très maîtrisée : diversification des activités, conquête de nouveaux marchés, investissements à l’étranger, rien que de très banal dans une économie mondialisée. À ceci près que l’entreprise en plein essor filmée par Agnès Gattegno n’est pas répertoriée au registre du commerce mais plutôt fichée au grand banditisme. Son documentaire montre comment, grâce à la dérégulation des marchés et à l’obsession du profit qui régit les milieux financiers, les sociétés criminelles comme les cartels de la drogue peuvent s’épanouir mondialement et dans une relative impunité. Au Mexique, les narcotrafiquants vampirisent l’économie locale. Profitant des largesses d’une police corrompue et d’un système bancaire complice, ils ont fait main basse sur une partie des domaines agricoles, dont ils contrôlent la production et les prix. Même si seulement deux crimes sur cent sont punis au Mexique, une récente loi antidrogue les a conduits à élargir leurs “compétences” : racket, enlèvements, mais surtout vols exponentiels de chargements d’hydro- carbures. Avec une incidence directe sur le coût de la vie locale : les entreprises lésées augmentent leurs prix. Mais l’impact de ces pratiques mafieuses est avant tout transfrontalier. Le puissant voisin américain en profite largement : il accueille les pro- priétaires terriens et les chefs d’entreprise rackettés et forcés à l’exil, les investissements des narcotrafi- quants et les citernes d’essence clandestines.

Argent sale et fluide

Grâce à de nombreux témoignages issus notamment des organismes d’enquête internationaux, narco- finance, les impunis démonte pièce par pièce les tolérances dont bénéficient ces flux d’argent frais dans l’économie américaine. Un ancien employé de la puissante banque anglo-saxonne HSBC l’accuse frontalement, et non sans crainte pour sa survie, d’être le principal vecteur de blanchiment d’argent sale entre les deux pays. Les autorités de contrôle et la justice ferment les yeux : un effondrement de HSBC déséquilibrerait le système financier mondial. La banque et ses consœurs peuvent donc aider les cartels à toucher les autres places financières comme Londres ou à s’étendre dans des paradis fis- caux comme le Liban, pour le plus grand bonheur du Hezbollah. Dense et très documenté, le film d’Agnès Gattegno est au final l’histoire d’une méta- morphose : celle de criminels aux mains sales deve- nus narcofinanciers en col blanc.

Suivi à 22.20 d’un débat animé par andrea fies l’identité de l’invité sera communiquée ultérieurement.

Documentaire d’Agnès Gattegno (France, 2014, 1h28mn) Coproduction : ARTE France, Zadig Productions

Narco-finance, les impunis – Mardi 21 octobre à 20h50 sur Arte

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 06:54
LE CAPITALISME (3 & 4) SUR ARTE MARDI 21 OCTOBRE 2014 – 22h30

LE CAPITALISME (3 & 4) SUR ARTE MARDI 21 OCTOBRE 2014 – 22h30

Six épisodes d’une magistrale série documentaire qui va révolutionner notre vision du monde économique.

Après la première série (1 & 2) , les épisodes 3 et 4 se tournent sur d'autres grandes figures influentes dans la pensée économique : Ricardo, Maltus et bien entendu Marx.

D’où vient le capitalisme ? D’une évolution naturelle de nos sociétés ou de théories élaborées au fil des changements politiques et technologiques ? Pour y répondre, des villages de chasseurs amazoniens aux derniers communistes chinois, en passant par les traders de la city, la série Capitalisme nous entraîne à travers plus de 22 pays dans une enquête rigoureuse qui ne craint pas de renverser

Les vieilles idoles et de mettre à mal les idées reçues. Plus d’une vingtaine d’intervenants de la pensée économique à la pointe de l’actualité nous éclairent pour ce voyage dans le monde de l’après-crise 2008, sur les traces des grands penseurs qui ont jalonné l’histoire du capitalisme.

Considéré aujourd’hui comme une évidence, le capitalisme n’a, de fait, pas toujours existé... Cette magistrale série documentaire, tournée dans vingt-deux pays, offre des clefs de compréhension du système capitaliste.

Episode 3 / 22.30 Ricardo et Malthus, Vous avez dit liberté ?

Si David Ricardo et thomas Malthus ne sont pas aussi connus du grand public qu’Adam Smith peut l’être, on les considère néanmoins comme fondamentaux dans la construction de la société britannique du XIXe siècle. Depuis 40 ans, l’économie s’est mondialisée selon la vision de David Ricardo de « l’avantage comparatif » et a conditionné notre adhésion à la logique du marché. Les bouleversements sociaux et politiques engendrés par ce tsunami économique ont été présentés comme le prix nécessaire à payer pour améliorer le sort de tous. Mais qu’est-ce que David Ricardo a réellement écrit ? Est-ce que l’histoire des quatre dernières décennies s’explique avec des théories du XIXe siècle ou par les intérêts politiques et économiques de nos contemporains ?

Vous connaissez une société qui ne repose pas sur l’avidité ? (...) Bien sûr, personne ne reconnaît être avide ; ce sont toujours les autres. Le monde est ainsi, rempli d’individus à la poursuite de leur intérêt personnel.
Milton Friedman, économiste

Episode 4 / 23.20 et si Marx avait raison ?

Et si Marx avait raison, après tout ? Avec l’effondrement de l’union soviétique, et la chute du mur, le communisme a été jeté à la poubelle de l’Histoire, et Marx avec. Mais après la crise de 2008, on peut se demander si nous avons bien compris Marx. Son analyse du capitalisme du XIXe siècle serait-elle plus pertinente aujourd’hui ?

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 06:56
Les mondes inondés, du lundi 20 au vendredi 24 octobre 2014 à 19.00 sur Arte

Les mondes inondés, du lundi 20 au vendredi 24 octobre 2014 à 19.00 sur Arte

Du Gabon au canada, exploration de la vie foisonnante des mondes inondés : berceau d’une incroyable biodiversité, deltas, marais et grandes plaines marécageuses jouent un rôle vital pour la planète. Mais pour les animaux qui vivent dans ces zones humides, survivre est un défi permanent car le puissant cycle de l’eau y dicte sa loi. Cette série nous emmène au cœur de paysages grandioses et révèle la vie complexe de ces écosystèmes uniques.

Lundi 20 octobre à 19.00

Loango, le joyau de l’Afrique

Réalisé par Luc Marescot

Les mondes inondés du parc national de Loango, au Gabon, forment une mosaïque extraordinaire et complexe, où les plages, les prairies, les lagunes et les forêts se juxtaposent. Soumis aux caprices du cycle de l’eau, les espèces doivent s’adapter aux périodes où l’eau envahit tout et à celles où elle vient à manquer.

Mardi 21 octobre à 19.00

Kinabatangan, l’Eden sauvage de Bornéo

Réalisé par Jean-Marie Cornuel

En Malaisie orientale, dans le nord-est de l’île de Bornéo, la région de Sabah, abrite l’un des derniers bastions sauvages : la grande zone humide de Kinabatangan. Cerné par les exploitations forestières et les plantations qui ravagent la région, le site offre une palette d’habitats variés pour les derniers représentants d’espèces en voie de disparition. C’est dans cet environnement fragile que les derniers rhinocéros de forêt, les orangs-outangs et les surprenants éléphants pygmées doivent continuellement s’adapter aux caprices du cycle de l’eau.

Mercredi 22 octobre à 19.00

Pacaya-samiria, la jungle des miroirs

Réalisé par Jean-Luc André

À l’orée de l’Amazonie se cache un monde quasiment inexploré et constamment inondé. Alimenté par les dizaines de cours d’eau qui ont dévalé la cordillère des Andes et par des précipitations exceptionnelles, cette région est un immense réservoir d’eau douce. Ici les rivières Pacaya et Samiria, les fleuves Maranon et Ucali, s’unissent pour donner naissance au plus grand fleuve du monde, l’amazone. Cette grande zone humide abrite une étonnante variété de vertébrés et d’invertébrés, terrestres ou aquatiques, mais aussi des dauphins roses, des loutres géantes, des jaguars et des singes atèles qui s’organisent et s’adaptent pour faire face au complexe cycle de l’eau.

Jeudi 23 octobre à 19.00

Kaziranga les larmes De l’Himalaya

Réalisé par Jean-baptiste Erreca

Entre sécheresses implacables et inondations dévastatrices, le parc national de Kaziranga est soumis à l’un des plus extrêmes cycles de l’eau. Cette grande zone humide est précieuse pour la survie et la prospérité d’espèces uniques sur notre planète. C’est dans les herbes denses et hautes du parc national de Kaziranga, entremêlées de petits marécages laissés par les anciennes crues du Brahmapoutre, que s’épanouissent les plus grandes populations au monde de tigres et de rhinocéros unicornes.

Vendredi 24 octobre à 19.00

Baie de Fundy, les plus Hautes marées du monde

Réalisé par Frédéric Febvre a

Au canada, dans la baie de Fundy, suivre le cycle de l’eau revient à effectuer un voyage fascinant depuis le fond de l’océan jusqu’à l’intérieur des terres. Ici, faune et flore sont confrontées aux plus grandes marées du monde. Leurs puissants mouvements de flux et de reflux charrient dans la baie une masse d’eau équivalente à celles de toutes les rivières de la planète réunies. L’intensité des courants et des remous a créé un milieu marin unique où les géants des mers viennent se délecter de plancton et de krill. Cette particularité permet aux dernières centaines de baleines franches de l’atlantique nord d’y trouver refuge tous les étés pour s’y nourrir.

Série documentaire réalisée par Luc Marescot, Jean-Marie Cornuel, Jean-Luc André, Jean-Baptiste Erreca et Frédéric Febvre (2014, 5 x 43mn)

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:58
LE CAPITALISME (1 & 2) SUR ARTE MARDI 14 OCTOBRE 2014

LE CAPITALISME (1 & 2) SUR ARTE MARDI 14 OCTOBRE 2014

Six épisodes d’une magistrale série documentaire qui va modifier votre vision du monde économique sur ARTE

D’où vient le capitalisme ? D’une évolution naturelle de nos sociétés ou de théories élaborées au fil des changements politiques et technologiques ? Pour y répondre, des villages de chasseurs amazoniens aux derniers communistes chinois, en passant par les traders de la city, la série Capitalisme nous entraîne à travers plus de 22 pays dans une enquête rigoureuse qui ne craint pas de renverser

Les vieilles idoles et de mettre à mal les idées reçues. Plus d’une vingtaine d’intervenants de la pensée économique à la pointe de l’actualité nous éclairent pour ce voyage dans le monde de l’après-crise 2008, sur les traces des grands penseurs qui ont jalonné l’histoire du capitalisme.

Considéré aujourd’hui comme une évidence, le capitalisme n’a, de fait, pas toujours existé... Cette magistrale série documentaire, tournée dans vingt-deux pays, offre des clefs de compréhension du système capitaliste. Ce premier volet remonte à Adam Smith, philosophe écossais du XVIIIe siècle, considéré comme le "père du capitalisme".

Théories d’hier, réalités d’aujourd’hui

Comme les suivants, les deux premiers épisodes de la magistrale série Capitalisme, tournée dans vingt-deux pays, nous entraînent dans une enquête captivante, au fil de cinq cents ans d’histoire, avec pour guides éclairants des anthropologues, des historiens et des économistes renommés, dont Robert Boyer ou Thomas Piketty. Sur les traces d’un amiral chinois, des geôles d’esclaves au Ghana à la rencontre d’Indiens Maijunas, et d’une rive à l’autre de l’Atlantique, les théories d’hier nouent un dialogue fructueux avec l’actualité et les réalités contemporaines. Depuis les origines jusqu’à la mondialisation, la série décrypte les mécanismes d’un système qui détermine nos vies et survit malgré la crise.

LE CAPITALISME (1 & 2) SUR ARTE MARDI 14 OCTOBRE 2014

Son livre, La richesse des nations, best-seller mal lu depuis plus de deux siècles, aurait posé les bases du libre marché, à la veille de la révolution industrielle. Or, si Adam Smith, philosophe écossais du XVIIIe siècle, considéré comme le "père du capitalisme", croyait aux lois naturelles de l’économie et à l’inclination des hommes au commerce, le capitalisme ne résulte pas d’un concept, mais bien d’un processus historique, amorcé avec la découverte de l’Amérique, la colonisation et le commerce triangulaire. Un Nouveau Monde où les Aztèques n’accordaient d’ailleurs aucune valeur matérielle à l’or. Considéré aujourd’hui comme une évidence, le capitalisme n’a, de fait, pas toujours existé...

LE CAPITALISME (1 & 2) SUR ARTE MARDI 14 OCTOBRE 2014

Mais qui a vraiment lu La richesse des nations d’Adam Smith, devenu la bible du libéralisme ? Enfant de la révolution scientifique, son auteur y dénonce en effet la division du travail, ce pilier de l’économie de marché, estimant qu’elle abrutit les hommes. De même, la notion de "main invisible" d’Adam Smith a été délibérément sortie de son contexte pour être exploitée à des fins politiques. En revanche, La théorie des sentiments moraux, son livre le plus important selon lui, a été totalement occulté. Exemples à l’appui, ce deuxième épisode réexamine dans le texte les théories d’Adam Smith, observateur curieux de son époque et doté d'une foi inébranlable dans le progrès. Mais il rappelle surtout ses préoccupations sociales, délibérément oubliées. Une traversée de l’histoire des idées et des sociétés au cours de laquelle on croise aussi le philosophe africain Anton Wilhelm Amo, esclave affranchi d’origine ghanéenne, qui avait étudié en Allemagne.

Les questions économiques et financières, les questions de classes sociales et d’inégalités appartiennent à tout le monde. Elles sont au cœur du débat démocratique et une série comme capitalisme peut permettre au plus grand nombre de se les approprier.
Thomas Piketty, économiste

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 06:58
Gaz de schiste : Les lobbies contre-attaquent. Mardi 14 octobre 2014 à 20.40 – France 5

Gaz de schiste : Les lobbies contre-attaquent. Mardi 14 octobre 2014 à 20.40 – France 5

En juillet 2011, la France interdit l’exploitation des gaz de schiste. Depuis, les lobbyistes de ce secteur n’ont eu de cesse de convaincre les politiques de faire marche arrière. Ce film retrace les étapes de leur stratégie auprès des pouvoirs publics et dénonce leurs méthodes.
C’est un documentaire à charge que signe Michel Tedoldi contre les manipulations des lobbyistes, hommes de main des industriels qui défendent l’exploitation des gaz de schiste en France. En passe de gagner, ils sont de ceux qui, dans l’ombre, jouent des parties sacrifiant la santé publique aux intérêts financiers. Pour comprendre leur pouvoir et les enjeux de cette contre-attaque sans merci, le réalisateur est parti à la rencontre de ces groupes de pression, des hommes et femmes politiques victimes de leurs assauts répétés et de tous ceux qui hurlent au futur scandale sanitaire.
Pour ceux-là, il suffit d’observer ce qui se passe aux Etats-Unis depuis 2005. Plus de cinq cent mille puits y ont été forés, permettant de diviser le prix du gaz par quatre. Mais les conséquences sur l’environnement et la santé sont désastreuses : pollution des nappes phréatiques et du sol, bétail et agriculteurs gravement malades. En cause, la technique de fracturation hydraulique de la roche située à très grande profondeur, qui permet d’extraire les gaz de schiste : des milliers de mètres cubes d’eau sont injectés à forte pression avec des dizaines de tonnes de produits chimiques. « Ce qui remonte de la surface, c’est de la cochonnerie, explique Jacques Thibieroz, géologue à l’université Pierre-et-Marie-Curie, des métaux lourds en solution, des hydrocarbures parmi lesquels des molécules cancérigènes, de la radioactivité. »

Leur but : convaincre à tout prix

En France, le sous-sol regorgerait également de cette manne et les industriels du secteur, comme Total et GDF, réclament des autorisations de forage pour permettre de quantifier les réserves de gaz. Mais, après l’annonce par François Hollande, le 14 septembre 2012, du refus des demandes de permis, ils déclenchent l’offensive et affûtent leurs arguments. « Le fait de dire “Je refuse d’expérimenter”, s’indigne Jean-Louis Beffa, ancien PDG de Saint-Gobain, ça ressemble à l’attitude de l’Eglise catholique qui interdisait de penser à Galilée ! » Ils mettent en avant la création de milliers d’emplois, l’accès à l’indépendance énergétique et vont jusqu’à pratiquer le green washing. « Il y a eu toute une campagne sur cette idée qu’il y aurait une exploitation propre des gaz de schiste, se révolte Delphine Batho, l’ex-ministre de l’Ecologie, qui dit avoir fait les frais du lobbying pro-gaz de schiste. Un pipeau total ! » Ainsi, une société américaine, Ecorpstim, arrive à convaincre le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg de l’efficacité d’un nouveau procédé écologique, qui fracturerait la roche avec un propane non inflammable. Pour Jacques Thibieroz, « c’est une molécule qui a trois mille fois plus d’impact en équivalent CO2 sur l’effet de serre, qui coûte très cher et qui n’a pour l’instant jamais été utilisée ».
Mais les lobbyistes n’hésitent pas à noyauter les organes du pouvoir et s’appuient sur des hauts fonctionnaires pour faire passer leurs idées. A Paris, comme dans les plus hautes instances européennes, ils agissent en nombre, intensifient leur action et remportent des victoires. Ainsi, le commissaire européen à l’Environnement Janez Potocnik, qui soutenait la lutte contre l’exploitation, finit par échouer en 2012 face à la pression des pays pro-gaz de schiste soutenus par José Manuel Barroso, le président de la Commission lui-même : celle-ci n’adopte finalement que des recommandations et laisse le champ libre aux industriels, qui ne sont désormais plus obligés de faire des études d’impact avant forage. Lors de ce vote crucial, la France s’est abstenue… « Ça veut dire qu’elle a cédé aux lobbies de Gaz de France, de Total et des autres, résume la députée européenne Corinne Lepage. C’est une position schizophrénique et parfaitement hypocrite. »

Gaz de schiste, nouvel or … gris pour un désastre annoncé … ?

Documentaire
Durée 52’
Auteur-réalisateur Michel Tedoldi
Production Magnéto Presse, avec la participation de France Télévisions
Année 2014

Images : Photo by Amy Youngs - Mitage du territoire texan.....

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 06:56
Des Patrons et des Hommes – ARTE le 07 octobre 2014 à 20h50

Des Patrons et des Hommes – ARTE le 07 octobre 2014 à 20h50

La chaine ARTE nous propose le mardi 07 octobre prochain un documentaire en deux volets, intitulé ‘’Des Patrons et des Hommes’’, réalisé par Jean Michel Meurice, dans lequel se porte la réflexion de la mutation du monde capitaliste du XXe au XXIe siècle.

Comment est-on passé du capitalisme familial au néolibéralisme financier et aux patrons surpuissants ? Soixante ans d’une mutation vertigineuse vue des coulisses. Les secrets d’une économie mondialisée. Première partie : 1950-1980.

Des Patrons et des Hommes (1/2) 20h50

Le premier volet, c’est l’histoire d’un glissement inexorable vers l’économie de marché. En 1950, le plan Schuman ouvre les frontières et construit l’Europe. Tandis que le pays amorce un passage progressif d’une économie rurale à une industrialisation intense, la concurrence s’impose à tous. La France reste une "économie administrée", mais ses dirigeants comprennent qu’il faut exporter et attaquer les États-Unis sur le plan commercial. Le film décrit les mécanismes qui se mettent en action dans les plus hautes sphères du pouvoir grâce aux témoignages inédits d’hommes politiques, de conseillers et de grands industriels. Il montre l’émergence d’une nouvelle race de patrons plus puissants, comme Marcel Dassault, qui n’hésitent pas à financer la vie politique sous le manteau. Pourtant, si la France est en plein essor, elle prend du retard sur une Allemagne renaissante qui compte vite dix ans d’avance en termes de productivité. Établissant un parallèle entre les politiques industrielles des deux pays, cette première partie permet de comprendre pourquoi la France n’était pas la mieux armée pour faire face aux chocs pétroliers des années 1970.

Des Patrons et des Hommes – ARTE le 07 octobre 2014 à 20h50
Des Patrons et des Hommes (2/2) 22h05

Le deuxième volet, c’est en 1981, l’élection de François Mitterrand fait naître de nombreux espoirs d’avancées sociales. Mais deux ans plus tard, la France déchante. Le gouvernement s’aperçoit que "les caisses sont vides" et met en place un plan de rigueur. "On a quitté le socialisme à ce moment-là", commentent les déçus du président. En 1986, l’Acte unique déréglemente l’économie française et libéralise les mouvements de capitaux. Cette deuxième partie dresse le constat d’une financiarisation croissante de l’économie et en détaille les étapes. "La gauche a réconcilié la France avec le profit et l’argent", s’exclament les tenants de la nouvelle doxa néolibérale. Les patrons suivent le modèle anglo-saxon de Reagan ou Thatcher et leurs actionnaires ont de plus en plus de poids. De Jean-Pierre Chevènement à Antoine Gaudino, les nombreux témoins pointent les dérives liées à cette victoire du tout-marché : corruption collective et pénétration des hautes sphères du pouvoir par les intérêts privés.

Des Patrons et des Hommes – ARTE le 07 octobre 2014 à 20h50

LES DATES CLÉS :

1945 Mise en œuvre du programme économique et social du CNR (Conseil national de la Résistance). Les gaullistes acceptent les revendications progressistes des communistes engagés dans les mouvements de résistance à contrario d’un patronat compromis dans la collaboration.

1968 Accords de Grenelle : le salaire minimum est augmenté de 30 %, les sections syndicales d’entreprise sont mises en place.

Le patronat crée son service de presse et organise sa « contre- révolution » pour influencer le pouvoir politique et les médias.

1972 Création de l’EPIM (Entraide professionnelle des industries de la mé- tallurgie), fonds de soutien destiné à soutenir les entreprises frappées par des grèves.

1974 Création d’un système d’indemnisation du chômage, qui devient alors un phénomène de masse : de 400 000 en 1973, il passe à 2 millions en dix ans et atteint aujourd’hui plus de 10 % de la population active.

1983 Le pouvoir socialiste amorce le tournant de la rigueur. Les grandes entre- prises se regroupent au sein de l’AFEP (association française des entreprises privées) pour accentuer leur lobbying.

1984 Le ministre des Finances, Pierre Bérégovoy, lance la libéralisation de la Bourse et des marchés financiers. C’est le début de l’ère du capitalisme « moderne ».

1986 Retour de la droite au pouvoir et lancement du mouvement des privatisations des grandes entreprises publiques.

1997 Passage à la semaine de travail de 35 heures.Jean Gandois quitte la présidence du CNPF (Conseil national du Patronat Français) et annonce une nouvelle ère : celle des « tueurs » à la tête du patronat.

2007 Dans un éditorial retentissant, Denis Kessler, « éminence grise » du patronat, définit la feuille de route du quinquennat Sarkozy. Il appelle à « défaire méthodiquement le programme du CNR».

2014 Le président de la République, François Hollande annonce la création d’un « Pacte de responsabilité », allégeant les charges des entreprises, afin d’ « améliorer leur compétitivité.

INTERVENANTS PAR ORDRE D’APPARITION

JEAN GANDOIS

Industriel, chef d’entreprise et président du CNPF (1994- 1997)

BERNARD ESAMBERT

Conseiller à Matignon puis à l’Elysée (1969-1974)

JEAN PEYRELEVADE

Conseiller économique de Pierre Mauroy (1981-1984)

GÉRARD LONGUET

Homme politique

JEAN-FRANÇOIS PROBST Homme politique, conseiller au RPR

JEAN CHARBONNEL

Ministre de l’industrie (1972 à 1974)

JEAN-JACQUES PIETTE

Banquier d’affaires et conseiller de Lionel Jospin

BERNARD GIROUX

Ancien responsable du service de presse du Patronat Français

PHILIPPE ALEXANDRE

Journaliste

GÉRARD BÉLORGEY

Directeur de cabinet de Jacques Chirac (1967-1969), conseiller technique auprès

de Pierre Messmer (1973- 1974)

CLAUDE NEUSCHWANDER Entrepreneur français, Patron de Lip

JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT Homme politique

JEAN-MICHEL BLIECK

Économiste

JEAN-LOUIS GERGORIN

Conseiller de Jean-Luc Lagardère

CATHERINE LEMORTON

Députée socialiste de Haute-Garonne et Présidente de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.

ANTOINE GAUDINO

Commissaire de police, spécialiste de la corruption politique dans les années 1980

PHILIPPE CAMUS

Président du conseil d’administration d’Alcatel-Lucent

SERGE TCHURUK

PDG d’Alcatel-Alsthom

DOCUMENTAIRE DE JEAN-MICHEL MEURICE, BENOÎT COLLOMBAT ET DAVID SERVENAY RÉALISATION : JEAN-MICHEL MEURICE COPRODUCTION : ARTE FRANCE, V.F.FILMS (FRANCE, 2014, 1H10MN ET 1H24MN)

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 06:54
Monuments éternels - Sainte-Sophie dévoilée - ARTE le dimanche 21 Septembre 2014 à 20.45

Monuments éternels - Sainte-Sophie dévoilée - ARTE le dimanche 21 Septembre 2014 à 20.45

Basilique chrétienne devenue mosquée musulmane, Sainte-Sophie la Stambouliote est encore loin d’avoir livré tous ses trésors.

Érigée dans sa forme actuelle en 537, Sainte-Sophie a été pendant un millénaire la plus grande basilique chrétienne du monde. Centre religieux de l’empire byzantin, elle est ensuite convertie en mosquée et symbolise, pendant cinq siècles, un islam triomphant. en 1923, la République turque prend la place de l’empire ottoman et sainte-sophie, désacralisée, devient musée. Des travaux de recherche et de restauration permettent alors de redécouvrir sous les décorations ottomanes une partie des trésors qu’elle abritait : les œuvres byzantines exceptionnelles mises au jour ont suscité un élan qui a permis de redonner à l’empire byzantin sa juste place dans l’histoire. Mais l’avenir de la gigantesque coupole de Sainte-Sophie et des merveilles qu’elle abrite est incertain : un nouveau grand séisme est annoncé dans les vingt prochaines années, et les travaux de restauration sont ralentis par des tensions politico-religieuses.

Monuments éternels - Sainte-Sophie dévoilée - ARTE le dimanche 21 Septembre 2014 à 20.45

Une équipe internationale d’architectes, de sismologues et d’ingénieurs cherche à percer les secrets de l’exceptionnelle résistance du bâtiment aux séismes. en analysant ce qui fait la force de l’édifice, ils espèrent découvrir ses faiblesses cachées afin de pouvoir intervenir pour sa sauvegarde. En suivant leurs travaux in situ, ce documentaire nous plonge dans l’histoire des civilisations, de l’art et des religions, et se double d’une enquête scientifique très contemporaine.

LA collection Monuments Eternels

Ce documentaire fait partie d’une collection de trois films. Les deux autres épisodes, Les secrets du Colisée et Pétra, la capitale du désert, seront diffusés en 2015 :

Bien après la disparition d’une civilisation, ses monuments demeurent témoins de son rayonnement culturel à travers les âges. Dans le sillage d’archéologues, d’historiens et de restaurateurs, cette collection en trois volets révèle les secrets de fabrication de ces prouesses architecturales et replace leur construction dans le contexte religieux, artistique, technique et politique de l’époque.

Collection documentaire réaLisée par Olivier Julien, Pascal Cuissot et Gary Glassman (France/Etats-unis, 2014, 3x1h30mn)

  • Origine : ARTE F
  • Pays : France
  • Année : 2014
  • Disponible en direct : oui
  • Son : Stereo
  • Image : HD, 16/9
  • Arte+7: 21.09-28.09.2014
  • Générique
Monuments éternels - Sainte-Sophie dévoilée - ARTE le dimanche 21 Septembre 2014 à 20.45

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 06:54
Mittal, la face cachée de l’empire - Ce soir à 20.50 sur Arte

Mittal, la face cachée de l’empire - Ce soir à 20.50 sur Arte

Il devait sauver la sidérurgie lorraine. Il en fut le fossoyeur sans scrupules. Le surpuissant Lakshmi Mittal est devenu le patron le plus haï de France. Récit d’une chute du côté obscur du néolibéralisme.

Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire qui emploie 250 000 personnes dans soixante pays. Issu d’une modeste famille de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur de son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires et au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

Monopoly :

Pour la première fois, certains des proches collaborateurs de Lakshmi Mittal, actuels et passés, ont accepté de témoigner et de raconter l’extraordinaire destin d’un homme qui voulut être le roi de l’acier. Une investigation rigoureuse sur la grandeur et le déclin d’un des groupes les plus puissants de la planète. Une enquête qui dévoile le véritable visage de l’homme d’affaires et l’envers d’un système largement inspiré par les méthodes de la finance, qui relève plus du Monopoly que du capitalisme industriel.

Images : © Jean-Luc Bréchat

© Jean-Luc Bréchat

© Jean-Luc Bréchat

Comme un jeu vidéo anarcho-syndical. Un war game de plus, mais ici le conflit est social. Un ouvrier métallurgiste incite ses camarades à se rebeller pour sauver leur usine et détruire leur patron. Le jeu s’appelle Kill Mittal, la cible en costard cravate, Lakshmi Mittal. Pour le PDG indien d’Arcelor-Mittal, cette mise en ligne (et en joue) est un symptôme de plus. Après avoir été longtemps l’un des rois du monde, maîtrisant à la fois haute finance et industrie lourde, Lakshmi Mittal est aujourd’hui une icône inter- nationale en négatif. Un épouvantail néolibéral, symbolisant la dérégulation du marché global et la voracité. Et en 2014, rien ne va plus pour le numéro 1 de l’acier mondial. Plus aucun homme politique ne veut poser aux côtés d’un investisseur sans scrupules, jonglant avec les prises de risques maximales, les OPA agressives et les licenciements massifs. Lakshmi Mittal n’est plus sur la photo, mais il y a plus grave : il a été éjecté du Top 10 du classement Forbes, relégué à la 41e place des milliardaires les plus riches, avec une fortune personnelle estimée à 16,5 milliards de dollars – et une perte de plus de 10 milliards entre 2011 et 2012. Depuis que crise mondiale et baisse du prix de l’acier ont fait des ravages, la success story Mittal ne fascine plus autant les apprentis magnats.

Ennemi social numéro 1

Certains pensent même, dans un élan douteux, que ses origines expliquent son ambition démesurée et ses erreurs : tiers-mondiste revanchard, patron émergent rêvant d’éclipser l’Occident. Depuis le rachat de ses premières usines métallurgiques à la fin des années 1980 en Indonésie, puis au Kazakhstan et dans les pays de l’Est, son ascension et sa gestion ultraserrée ont suscité l’admiration. Devenu prince de la finance grâce à ses connexions américaines, il s’offre en 2006 un raid carnassier contre le géant européen de l’acier Arcelor. Mais une vision à court terme et un appétit pour la rentabilité immédiate au profit des actionnaires font déchanter ses laudateurs. Malgré les promesses, l’usine de Gandrange et les hauts-fourneaux de Florange ont fermé. À 64 ans, celui qui emploie 320 000 personnes dans le monde est devenu l’ennemi social numéro 1. La cible. Une précision : le créateur de Kill Mittal est lorrain, et son père ouvrier.

Documentaire de Jérôme Fritel (France, 2014, 1h30mn) Coproduction : ARTE France, Capa Presse, Be-Films, RTBF

© Jean-Luc Bréchat

© Jean-Luc Bréchat

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 06:54
Déchiffrage, Les impôts, le prix de la démocratie ? - ARTE 23 Septembre 2014 à 20.50

Déchiffrage, Les impôts, le prix de la démocratie ? - ARTE 23 Septembre 2014 à 20.50

"Déchiffrage" met en lumière et en débat les grands enjeux de l’économie avec les moyens du documentaire et la longue-vue du journal "Alternatives économiques". Aujourd'hui : y a-t-il vraiment trop d’impôts ? À quoi servent-ils ? En quoi sont-ils nécessaires dans une démocratie ? "Déchiffrage" s'entretient avec Thomas Piketty, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’impôt.

Y a-t-il vraiment trop d’impôts ? À quoi servent-ils ? En quoi sont-ils nécessaires dans une démocratie ? Voici les questions auxquelles répond ce quatrième numéro de Déchiffrage, en mobilisant économistes, politiques et historiens, avec, en fil rouge, les explications détaillés de Thomas Piketty, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’impôt. Source de financement des infrastructures économiques et sociales (routes, écoles, hôpitaux…) et de l’État providence, les impôts représentent le prix de la solidarité nationale. Mais pour être acceptés, ils doivent être considérés comme justes…

Le prix à payer /

Comme à son habitude, la revue documentaire combine des archives décalées, des animations originales et des reportages pour rendre plus intelligibles les questions clés que posent les débats fiscaux : en France et en Allemagne, bien sûr, mais aussi en Grèce, pays de l’injustice fiscale, au Danemark, où l’on est heureux de payer beaucoup d’impôts, ou en Équateur, où bien des choses ont changé. Ce film décrypte également les mécanismes de la fraude et de l’évasion fiscales.

  • Origine : ARTE F
  • Pays : France
  • Année : 2014
  • Disponible en direct : oui
  • Son : Stereo
  • Image : HD, 16/9
  • Arte+7: non
  • Générique

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Published by LV_RM - dans Films - Docu Démocratie Impôts Déchiffrage ARTE
27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 06:54
L'urgence de ralentir – Mardi 02 septembre 2014 à 22h40 sur ARTE

L'urgence de ralentir – Mardi 02 septembre 2014 à 22h40 sur ARTE

Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

"Course suicidaire et inconsciente", selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

Reprendre le contrôle

Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l'économie... À rebours du "train fou" du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.

Suivi d’un entretien avec Noël Mamère.

Photo : © Ferme du Bec Hellouin

© Hameau des Buis

© Hameau des Buis

Dans l’urgence de ralentir, Philippe Borrel explore les alternatives à une économie dominée par la toute-puissance financière. Une manière de redonner sens au temps, à échelle humaine.

Pourquoi ce film ?

Philippe Borrel : Le projet est né il y a trois ans, lors du tournage de mon film précédent un monde sans humains ? pour ARTE. La question du rapport au temps y était déjà présente. Avec Noël Mamère, il nous semblait nécessaire de filmer un contre-champ et d’aller voir ceux qui tentent de faire émerger des alternatives constructives à la logique d’accélération généralisée. l’urgence de ralentir traite donc de ces autres rapports au temps et à l’argent, en dehors du modèle néolibéral dominant. La plus grande difficulté était de restituer la richesse des expériences locales, menées un peu partout dans le monde. J’ai tenté d’en trouver les dénominateurs communs, en montrant qu’elles s’inscrivent dans un mouvement de transition écologique et sociale global. L’objectif est d’inventer de nouveaux modes de vie, en anticipant dès aujourd’hui la raréfaction des ressources naturelles et la fin des énergies fossiles.

Ces initiatives se multiplient dans les pays du Nord, mais aussi dans ceux du Sud...

En Europe et aux États-Unis, une multitude d’initiatives proposent de repenser le “vivre ensemble” à l’échelle locale. Et l’exemple pourrait aussi venir du Sud, où le modèle occidental de croissance est loin de faire l’unanimité. Par exemple, en Inde, Bunker Roy, le fondateur du Barefoot College, recrute depuis quinze ans des femmes illettrées dans les milieux ruraux d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie pour les former pendant six mois à l’ingénierie solaire et à l’autonomie énergétique. Un des enjeux majeurs de la quête d’autonomie concerne d’ailleurs la réappropriation des savoirs à travers l’éducation.

Que retenez-vous de cette enquête ?

La réponse du capitalisme à l’urgence climatique reste uniquement technologique et ne remet jamais en cause ce qui, dans son fonctionnement, contribue au dérèglement des écosystèmes. Le modèle dominant dénigre même toutes les initiatives qui s’emploient à redonner du sens à notre rapport au temps ou à l’environnement. Mais avec la crise, la classe moyenne réalise que quelque chose cloche. Et la demande est là, puisque plusieurs films, dont bientôt sacrée croissance, de Marie-Monique Robin, et demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion, explorent aussi ces alternatives, encore invisibles, qui contribuent à façonner les modes de vie pérennes de demain.

Propos recueillis par Sylvie Dauvillier

Documentaire de Philippe Borrel, sur une idée originale de Noël Mamère (France, 1h24mn, 2014) - Coproduction : ARTE France, Cinétéve

L'urgence de ralentir

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 06:58
FUKUSHIMA, DES PARTICULES ET DES HOMMES – LE 16 AOUT à 19H00 SUR FRANCE 5

FUKUSHIMA, DES PARTICULES ET DES HOMMES – LE 16 AOUT à 19H00 SUR FRANCE 5

Au Japon, dans la région de Fukushima, des citoyens et des scientifiques tentent de comprendre ensemble l’invisible contamination qui n’en finit pas de menacer leur santé et d’obséder leur esprit. C’est ce dialogue inédit que le film cherche à partager.

Qu’est-ce qu’un environnement contaminé ? Que manger ? Où habiter ? Quand les enfants pourront-ils revenir ? Qu’est-ce que je risque ? Pour répondre à ces questions urgentes, des collaborations originales se créent entre des scientifiques qui sortent de leurs laboratoires et des citoyens obligés de s’intéresser à la science la plus complexe. Ainsi, à Iwaki, à 40 kilomètres de la centrale, une association de mères mesure le taux de radioactivité dans les jardins où jouent leurs enfants. Yumi Chiba, l’une d’elles, explique : « Depuis l’accident, le gouvernement et l’administration ont tendance à retarder l’information, à minimiser les taux de radioactivité et à nier les conséquences de la contamination. Les citoyens se demandent si les chiffres officiels sont fiables. Les gens sont devenus anxieux et sceptiques. »
A Date, à 30 kilomètres de la centrale, des chercheurs prélèvent des champignons, très consommés par la population : « Ils absorbent beaucoup le césium, précise le chercheur en radiochimie Yasushi Kino. A un mètre près, les taux de radioactivité changent beaucoup. La contamination évolue en fonction des conditions météorologiques, géologiques, géographiques… Il faut prendre en compte une multitude de paramètres pour arriver à une conclusion. »

Vivre inéluctablement sous haute surveillance

A Iitate, à 40 kilomètres de la centrale, les agriculteurs doivent mesurer la contamination de l’air, en fonction du vent et de la pluie, avant de cultiver leurs champs. Mais leurs récoltes ne sont destinées qu’aux analyses. Shinzô Kimura, spécialiste en radioprotection, aide les habitants des communes avoisinantes à cartographier la radioactivité de leur village, tout en étudiant l’impact de la matière radioactive sur l’organisme. Le chercheur en biologie médicale Manabu Fukumoto, lui, dissèque des centaines d’animaux. « La priorité, c’est de trouver sur quel organe le césium vient se fixer. C’est la première fois au monde qu’on fait une étude d’une telle ampleur. Nous n’en sommes qu’à deux ans et demi de recherches sur les animaux et il faudra sans doute compter encore plusieurs dizaines d’années avant d’avoir des réponses sur les effets de la contamination à faible dose. »
A Koriyama, à 50 kilomètres de la centrale, des familles entières viennent se faire contrôler. « Il y a beaucoup de problèmes liés à ces examens lorsqu’ils sont pratiqués par le gouvernement, explique le médecin radiologue Masamichi Nishio. Ils n’expliquent presque pas ce qu’ils font et ce qu’ils voient. Ce qui provoque une forte défiance chez les patients. En vérité, il n’est pas encore possible de déceler un cancer de la tyroïde qui serait lié à l’accident de la centrale. » « Les symptômes mettent du temps à se manifester, rappelle Manabu Fukumoto. Pour Tchernobyl, ce n’est que trois ans après l’accident que les premiers symptômes sont apparus. »
Pour Shinzô Kimura, « l’avenir des habitants de Fukushima est difficile à définir. La nature humaine fait que l’on a tendance à oublier les problèmes une fois les grandes difficultés passées. Il faudra sans relâche continuer la surveillance, continuer à mesurer la radioactivité de nos aliments, de nos corps. Il faudra également un suivi médical constant afin d’assurer un diagnostic précoce et des soins rapides le cas échéant. C’est tout ce que nous pouvons faire désormais. Il faut vivre avec cette contrainte. »

DOCUMENTAIRE
DURÉE 52’
AUTEURS-RÉALISATEURS GIL RABIER ET CLAUDE-JULIE PARISOT
PRODUCTION KAMI PRODUCTIONS, AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISIONS ET ENCYCLO
ANNÉE 2014

Dans les zones orange et rouge autour de la centrale de Fukushima Daiichi, les scientifiques mesurent inlassablement les taux de radioactivité, variables selon la météorologie. © Kami Productions

Dans les zones orange et rouge autour de la centrale de Fukushima Daiichi, les scientifiques mesurent inlassablement les taux de radioactivité, variables selon la météorologie. © Kami Productions

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 06:54
Sale Temps pour la planète ‘’La Roumanie – Contre les fléaux  du temps’’

Sale Temps pour la planète ‘’La Roumanie – Contre les fléaux du temps’’

Le mardi 12 août 2014 à 20h40...... sur France 5...

Pour cette saison inédite, cette série documentaire part une nouvelle fois à la rencontre d'hommes et de femmes dont le pays, l’île, la ville, le village sont en première ligne face aux catastrophes naturelles. Inondations, tempêtes, ouragans, tornades, tremblements de terre, glissements de terrain ne sont pas une lointaine et hypothétique menace. Même si elles ne sont pas prévisibles avec précision, leur récurrence est une certitude au regard du passé. La connaissance de ce passé devrait permettre d'inventer les moyens de s'en protéger. Mais les hommes semblent préférer l'oubli à la mémoire. Mauvais choix au moment où le changement climatique contribue à augmenter le nombre et la puissance de ces phénomènes violents ou de leurs effets.

Nouvel épisode, après celui consacré aux Etats-Unis, celui-ci nous emmène au cœur de l’Europe centrale et orientale, la Roumanie qui est menacée dans ses terres et sur ses côtes par le réchauffement climatique. Pour cette huitième saison inédite, la série Sale Temps pour la planète poursuit son tour du monde des menaces qui planent sur notre environnement.

La Roumanie est un pays mal connu. Pourtant membre de l’Union Européenne depuis 2007, elle nous renvoie souvent l’image d’un pays d’un autre temps. Toujours meurtrie par la dictature communiste dont elle porte encore les stigmates, elle peine à trouver sa place au sein de la famille européenne. Et aujourd’hui, les éléments s’en mêlent. Ce pays de 20 millions d’habitants dont la capitale Bucarest est à seulement 3 heures d’avion de Paris fait face à une véritable crise climatique. D’après l’ONU, la Roumanie est l’un des pays européens les plus exposés aux risques naturels et au changement climatique.

Il y a l’eau tout d’abord. Chaque année, des pluies torrentielles s’abattent sur le pays, provoquant des inondations de plus en plus violentes d'une année sur l’autre. Sur le littoral de la Mer Noire, les plages disparaissent, les hôtels sont désertés. Le secteur touristique, en pleine expansion, est en péril. Enfin, un autre élément menace et celui-ci est moins connu : la terre, qui peut trembler à tout instant. Et l’histoire le rappelle. En 1977, un puissant séisme tuait 1500 personnes à Bucarest. Aujourd’hui, 10 000 vies seraient en danger.

Aux confins de l’Europe de l’Est, la Roumanie est sans doute le plus méconnu des pays latins. A peine sait-on que la terre natale du légendaire comte Dracula s’étend des Carpates à la mer Noire et qu’au siècle dernier elle a successivement connu le fascisme, puis le communisme, avant de se libérer du joug de Ceausescu en 1989, après vingt-cinq ans de règne sans partage. Libérée de la dictature, la Roumanie a depuis intégré l’Union européenne (2007), avant d’être frappée de plein fouet par la crise. Elle est aussi, c’est moins connu, peu épargnée par les catastrophes naturelles. A l’est du pays, la côte de la mer Noire s’érode ainsi lentement, mais inéluctablement. Depuis 1960, la mer gagne du terrain chaque année sur les plages et l’intensification du nombre de tempêtes laisse craindre le pire pour la région la plus touristique du territoire. Les changements climatiques ne sont pas les seuls responsables du phénomène : en participant à la déviation des sédiments et en redistribuant les courants marins, les immenses digues qui protègent les ports de la côte ont aussi joué un rôle dans l’érosion. L’Etat a décidé d’agir, mais les travaux tardent à se concrétiser…

Toutes sortes de menaces

Les pouvoirs publics temporisent également dans la capitale, Bucarest, où une autre menace pèse sur la population. Chacun sur place se souvient du terrible tremblement de terre de 1977 qui avait provoqué la mort de plus de 1 500 personnes et rayé 32 000 maisons et bâtiments de la carte. Aujourd’hui encore, un millier d’immeubles de l’époque sont dans un état d’extrême délabrement et ne résisteront pas à un nouveau séisme s’ils ne sont pas consolidés. Dans un pays où la terre tremble en moyenne cinq cents fois par an, on vit dans la peur permanente de nouvelles secousses… Au nord-est de Bucarest, le bassin du Siret est, quant à lui, régulièrement inondé. En 2005, une crue majeure a provoqué de nombreuses pertes humaines et l’évacuation de milliers de personnes. Le Fonds de solidarité de l’Union européenne a financé les travaux de réhabilitation des digues de la région à hauteur de plus de 100 millions d’euros depuis la catastrophe. Avec ses moyens modestes, la Roumanie tente de limiter l’impact des catastrophes naturelles qui la menacent mais, sans l’aide internationale, elle peine à y faire face.

Face à la crise climatique qui s’annonce, face à la terre qui peut trembler à tout moment, face à un passé qui ne passe pas et toujours en quête de sa place au sein d’une Europe inlassablement appelée à la rescousse financière, la Roumanie est plus que jamais un pays sous tension.

Série documentaire
Durée 5 x 52’
Auteur Morad Aït-Habbouche
Réalisation Thomas Raguet
Production Elle est pas belle la vie ! / M.A.H. Prod, avec la participation de France Télévisions
Année 2014

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 06:50
SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE - ETATS – UNIS – LES DIEUX SONT – ILS TOMBÉS SUR LA TÊTE ?
SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE - ETATS – UNIS – LES DIEUX SONT – ILS TOMBÉS SUR LA TÊTE ?

SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE - ETATS – UNIS – LES DIEUX SONT – ILS TOMBÉS SUR LA TÊTE ?

France 5 – Mardi 29 juillet 2014 à 20h40

Pour cette saison inédite, cette série documentaire part une nouvelle fois à la rencontre d'hommes et de femmes dont le pays, l’île, la ville, le village sont en première ligne. Les catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, ouragans, tornades, tremblements de terre, glissements de terrain) ne sont pas une lointaine et hypothétique menace. Même si elles ne sont pas prévisibles avec précision, leur récurrence est une certitude au regard du passé. La connaissance de ce passé devrait permettre d'inventer les moyens de s'en protéger. Mais les hommes semblent préférer l'oubli à la mémoire. Mauvais choix au moment où le changement climatique contribue à augmenter le nombre et la puissance de ces phénomènes violents ou de leurs effets.

Pour ce premier numéro, cap sur les Etats-Unis. Les Etats-Unis sont, depuis une dizaine d’années, plus lourdement touchés par les phénomènes naturels extrêmes. Octobre 2012 : l’ouragan Sandy frappe de plein fouet la côte Est des Etats-Unis et paralyse pendant près de 8 jours la ville de New York. Pas moins de 131 personnes perdront la vie suite au passage du cyclone... Six mois plus tard, la petite ville de Moore dans l’Oklahoma est anéantie par deux tornades en moins de dix jours. Bilan : 24 morts et des quartiers entiers effacés.

Face à des phénomènes de plus en plus violents et dont la fréquence ne cesse d’augmenter, telle la colère de dieux inapaisables, les Etats-Unis peuvent-ils continuer à faire la sourde oreille ?

Partir à la rencontre de ceux qui doivent déjà faire face aux conséquences du réchauffement climatique, tel est le propos de Sale Temps pour la planète. Dans cette huitième saison de la série, Morad Aït-Habbouche et Thomas Raguet s’envolent pour cinq nouvelles régions du globe.
Aujourd’hui, plus aucun pays n’est épargné par les effets dévastateurs du réchauffement climatique ni par les profondes transformations de nos modes de vie. Dans cette huitième saison inédite de Sale Temps pour la planète, Morad Aït-Habbouche et Thomas Raguet poursuivent leurs pérégrinations à travers le monde à la rencontre d’hommes et de femmes qui sont en première ligne pour tirer la sonnette d’alarme ou pour mener le combat contre l’indifférence et l’inertie. Cette saison, les deux réalisateurs mettent ainsi le cap vers cinq nouvelles destinations. Autant de lieux où les habitants sont obligés de repenser leur rapport à l’environnement pour faire face aux bouleversements climatiques. Première étape aux Etats-Unis, qui sont, depuis une dizaine d’années, plus lourdement touchés par les phénomènes naturels extrêmes. En octobre 2012, l’ouragan Sandy frappe de plein fouet la côte est du pays et paralyse pendant plus d’une semaine la ville de New York. Pas moins de cent trente et une personnes perdront la vie suite au passage du cyclone. Six mois plus tard, la petite ville de Moore, dans l’Oklahoma, est anéantie par deux tornades en moins de dix jours. Bilan : vingt-quatre morts et des quartiers entiers rayés de la carte.

Les épisodes à venir

Après les Etats-Unis, Morad Aït-Habbouche et Thomas Raguet poursuivent leurs enquêtes au Vanuatu, le pays jailli des eaux, en Roumanie, dans les Alpes où le danger vient des cimes et, enfin, en Turquie. Des documentaires à découvrir tout au long de l’été.

Série documentaire
Durée 5 x 52’
Auteur Morad Aït-Habbouche
Réalisation Morad Aït-Habbouche et Thomas Raguet
Production Elle est pas belle la vie !, avec la participation de France Télévisions et de Planète+ Thalassa
Année 2014

SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE - ETATS – UNIS – LES DIEUX SONT – ILS TOMBÉS SUR LA TÊTE ?

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 06:48
L’éxpédition Gombessa II, Le mystère mérou

L’éxpédition Gombessa II, Le mystère mérou

Souvenez-vous de la Plongée vers nos origines à la découverte du Cœlacanthe, une plongée orchestrée par Laurent Ballesta, l'une des plus grandes expéditions du XXe siècle et du monde marin.

Après sa rencontre avec le Cœlacanthe, Laurent Ballesta part, cette fois-ci, en Polynésie française pour une nouvelle expédition scientifique destinée à percer le Mystère de la reproduction spectaculaire des Mérous. Elle fera l’objet d’un documentaire diffusé en 2015 sur Arte.

Dans la lignée des explorations scientifiques « Gombessa », soutenues par la manufacture de Haute Horlogerie Blancpain, le biologiste marin, photographe naturaliste et plongeur Laurent Ballesta partira avec son équipe début juin dans l’archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il se rendra sur l’atoll de Fakarava pour tenter d’observer un rassemblement unique au monde de mérous marbrés du pacifique. Obéissant à un mystérieux appel annuel, ils viennent se reproduire par milliers, dans une chorégraphie aussi brève que spectaculaire, le jour de la pleine lune.

En collaboration avec le centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement (crioBe) de Polynésie, qui est rattaché au CNRS, cette mission Gombessa II, Le mystère mérou présente trois défis de taille : une tentative de plongée record de 24h, un challenge en termes d’images - cet événement rare et extrêmement rapide nécessitant des prises de vue de l’ordre de 2000 images par seconde - et une étude des mécanismes de cet événement vital et de son rôle dans l’écosystème lagonaire et récifal. Cartographie du site, pose de balises acoustiques et de capteurs sur certains spécimens de mérou comme sur leurs prédateurs (les requins), pose de caméras de surveillance avec retour vidéo 24h/24 par antenne WiFi longue portée, survol de la passe par drones... durant 40 jours, tout sera mobilisé pour ne perdre aucun détail de cette période intense de la vie naturelle du lagon.

Le mystère mérou........

Un documentaire de Gil KeBaili, écrit par laurent Ballesta et Gil KeBaili coproduction : arte France, les Films d’ici, andromède océanoloGie (2014, 90mn)

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 06:54
JAURÈS EST VIVANT ! Mardi 8 juillet 2014 à 20.50 sur Arte

JAURÈS EST VIVANT ! Mardi 8 juillet 2014 à 20.50 sur Arte

Cent ans après la mort de Jean Jaurès, nul n’hésite plus à saluer sa mémoire. le souvenir de ce socialiste de combat, d’ardeur et de conviction, qui fut haï toute sa vie au moins autant qu’il fut aimé, est entouré aujourd’hui d’une sorte d’unanimisme étrange.

Le film restitue, entre images d’archives, reconstitutions et évocations actuelles, la personnalité d’un homme de chair et de sang, parmi les affrontements violents de son temps – jusqu’à son meurtre, à la veille du cataclysme de la Grande Guerre.

Mais plus encore, convoquant dans des entretiens de fond des personnalités politiques et littéraires, il tente de mettre en lumière tout ce que Jaurès a encore à nous dire. Quant à la défense farouche des opprimés, quant aux bienfaits d’une laïcité généreuse, quant aux devoirs de la puissance publique surplombant le marché, quant à la force, enfin de l’Histoire pour éclairer les luttes civiques du présent.

Jaurès fait partie de ces mythes qui se situent depuis longtemps au-delà des clivages politiques. en effet Jaurès appartient comme Clemenceau ou Mendès France à l’histoire de France. il faut se rappeler Nicolas Sarkozy s’autoproclamer son héritier en 2007, ou François Hollande l’évoquer durant toute la campagne électorale de 2012 pour comprendre que le personnage comme son héritage font partie de l’imaginaire collectif. Parler de Jaurès, c’est parler d’une parole perdue, c’est évoquer le faste des idées politiques et sociales d’une époque encore attachée viscéralement aux acquis de 1789 où la devise « liberté, égalité, fraternité » suscitait encore la ferveur et l’espérance. En produisant ce film nous avons voulu relever l’empreinte de Jaurès et l’analyser à l’aune de notre temps. Cent ans après sa mort tragique, nous voulons comprendre pourquoi le personnage, entré au panthéon en 1924 est encore un symbole de justice, de progrès et de paix.

Bien sûr, des éléments de réponse seront abordés dans ce film comme son engagement et son combat acharné contre l’exploitation de la misère humaine. si on devait résumer la parole de Jaurès en deux mots ce serait Justice et laïcité dans la république, tout un programme, si menacé, si actuel. pour incarner le personnage et le faire « sortir » de l’écran, Bernard George et Jean-Noel Jeanneney ont utilisé avec tact et élégance des reconstitutions fictionnelles et des effets numériques pour l’animation des archives. Au-delà du voyage à travers l’histoire, ils démontreront à quel point la parole politique de Jaurès, si forte, si convaincue nous manque.

Michel Rotman, KuiV ProduCtions

La Fondation Jean-Jaurès agit depuis vingt ans pour construire un monde plus démocratique, comprendre l’histoire du mouvement socialiste et inventer les idées de demain. C’est dans ce cadre et dans le contexte de « 2014, année Jean Jaurès », que la Fondation a souhaité soutenir la réalisation de ce documentaire sur cette grande figure du socialisme humaniste, de la paix et de la liberté, qui met en lumière l’actualité de sa pensée.

Repères chronologiques

1851, 2 déCeMbre

Coup d’état de louis napoléon Bonaparte.

1859, 3 sePteMbre

naissance de Jean Jaurès, à Castres.

1871, 18 Mars au 28 Mai

Commune de paris.

1881-1885

Jaurès est professeur de philosophie au lycée d’albi puis à la Faculté de toulouse.

1885, 4 oCtobre

il est élu, à 26 ans, député républicain du tarn.

1891, 1er Mai

Massacre de Fourmies.

1893, 22 janVier

Jaurès est élu député socialiste à Carmaux.

1898

il devient une figure centrale du combat pour la réhabilitation de dreyfus.

1908

en février il publie La guerre franco-allemande (1870-71).

1908, oCtobre

l’unité socialiste est confirmée au Congrès de toulouse avec un discours magistral de Jaurès.

1913, 25 Mai

Grand rassemblement du pré-st-Gervais contre les trois ans de service militaire.

1914, 28 juin

assassinat de l’archiduc François Ferdinand à sarajevo.

1914, 31 juillet

assassinat de Jaurès par raoul Villain au Café du Croissant.

Avec les témoignages de :

Robert Badinter, ancien Garde des sceaux

Henri Bentégeat, ancien Chef d'état-major des armées Françaises

Mireille Delmas-Marty, professeure au Collège de France

Patrick le Hyaric, directeur de l'Humanité

Edmond Maire, ancien secrétaire Général de la CFdt

Vincent Peillon, ancien Ministre de l'éducation nationale

Michel Winock, historien

un doCuMentaire de Jean-noël Jeanneney et Bernard GeorGe réalisé par Bernard GeorGe CoproduCtion : arte FranCe, KuiV-MiCHel rotMan, Canope-Cndp en CollaBoration aVeC la Fondation Jean-Jaurès (2014 - 1H16)

JAURÈS EST VIVANT ! Mardi 8 juillet 2014 à 20.50 sur Arte

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 06:56
TV, SMARTPHONES, TABLETTES, ils sont partout, le 17 juin à 20h40 sur France 5

TV, SMARTPHONES, TABLETTES, ils sont partout, le 17 juin à 20h40 sur France 5

Les écrans sont partout. Ils ont investi notre espace et envahi notre vie quotidienne. Sommes-nous devenus cyberdépendants ? Comment rester maître de son temps ? Sont-ils la solution à tous nos problèmes ? Et, surtout, nous veulent-ils que du bien ? Anne-Sophie Lévy-Chambon a mené l’enquête.

60 % DES FRANÇAIS SE SENTENT DÉPENDANTS DES ÉCRANS. TV, SMARTPHONES, TABLETTES... ON EN COMPTE EN MOYENNE 6,3 PAR FOYER.

«Le matin, c’est lui qui me réveille. Entre mon lit et mes toilettes, j’ai déjà consulté mes mails. Le soir, je m’endors avec lui. Il y a un moment où je me dis : est-ce que tout cela est bien normal ? » Constatant l’énorme place qu’a prise son smartphone dans sa vie, Anne-Sophie Lévy-Chambon s’est interrogée sur l’omniprésence des écrans et leur impact sur nos relations, nos comportements, notre rapport au temps. Une hypersollicitation qui préoccupe également les Français, 60 % d’entre eux se sentant même dépendants d’eux. Pour le psychiatre Serge Tisseron, « les écrans sont fascinants et nous font oublier les difficultés de la vie. Aujourd’hui, ils sont utilisés par beaucoup de gens pour penser à autre chose ». Télévisions, smartphones, ordinateurs, tablettes... on compte désormais 6,3 écrans, en moyenne, par foyer français et le temps que l’on passe devant ne cesse d’augmenter. Car, entre Internet, les réseaux sociaux et les jeux vidéo, les sollicitations ne manquent pas. Même l’école a fait son entrée dans l’ère numérique. Il existe déjà en France près de 400 «twittclasses», utilisant le réseau social Twitter comme outil d’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Alors qu’ont réellement changé dans nos vies tous ces écrans ? Comment apprendre à les utiliser sans en devenir esclave? Quels effets ont-ils sur nos cerveaux? Les promesses de liberté, d’instantanéité, de compagnie permanente ont-elles été tenues? Les outils informatiques ont-ils vraiment amélioré la productivité dans le monde du travail ? Cette consommation de plus en plus grande a-t-elle des répercussions sur les enfants? Les «digital natives » apprendront-ils encore à écrire avec un crayon ?

Allant à la rencontre de chercheurs de toutes disciplines – psychiatre, philosophe, neuroscientifique, enseignants –, la réalisatrice dresse, avec humour, un état des lieux de la présence des outils numériques dans notre vie quotidienne et rappelle aussi bien les bienfaits que les dangers de cette généralisation. Car, comme le rappelle le Dr William Lowenstein, médecin addictologue, « ce sont des outils de neuro-excitations permanentes. Donc si vous voulez dormir, être disponible pour les autres ou vous retrouvez un peu, il faut pouvoir débrancher ».

Amandine Deroubaix

EXTRAITS

« Le risque, effectivement, bien qu’il ne soit pas tout à fait quantifié par la psychologie cognitive, c’est que la mémoire soit légèrement perdue. Parce que l’on n’a plus besoin de faire un effort de mémoire, mais juste d’accéder à l’information. C’est un débat qui avait déjà lieu lors de l’apprentissage de la lec- ture. Platon discutait de cette question. » Stanislas Dehaene, neuroscientifique

« Les profs le disent tous : le taux d’intérêt de l’élève à la participation en cours a considérablement augmenté. On essaie de rendre l’élève de plus en plus acteur du cours. C’est un des changements que l’on peut noter et qui est fondamental pour nous. [...] Aujourd’hui le savoir est à disposition. Ce serait illusoire de croire que seul l’enseignant l’apporte. En revanche, on sait qu’il faut les éduquer à construire ce savoir avec des outils qui demandent du discernement. » Dominique Campana, directeur d’école dont les élèves utilisent des tablettes en classe

« Sur Internet, il y a un éparpillement qui diminue nos capacités à se concentrer. Ça scintille, on est comme hypnotisé. On se laisse vite dériver, les sociologues appellent cela de l’errance numérique. » Alexandre des Isnards, coauteur de L’Open Space m’a tuer et Facebook m’a tuer

MARDI 17 JUIN 20.40 ECRAN GLOBA

DOCUMENTAIRE

Durée

52’

Auteurs

Anne-Sophie Lévy- Chambon et Serge Coffe

Réalisation

Anne-Sophie Lévy-Chambon

Production

ASLC Productions, avec la participation de France Télévisions

Année

2014

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 06:56
La Grande Librairie - La Valise idéale – Jeudi 29 mai 2014 à 20h35

La Grande Librairie - La Valise idéale – Jeudi 29 mai 2014 à 20h35

Pour la dernière de la saison, La Grande Librairie se délocalise à Rouen, à la librairie L’Armitière. François Busnel y accueille des écrivains mais aussi des journalistes spécialisés et des libraires qui livrent leurs coups de cœur littéraires.

L’été arrive à grands pas et, avec lui, les délices d’un temps retrouvé pour se plonger dans les livres que l’on emportera par dizaines dans ses bagages. Afin de remplir idéalement sa valise, François Busnel propose une émission spéciale, de quatre-vingt-dix minutes, en compagnie de quinze invités. Pendant la première heure, cinq écrivains, dont Régine Detambel, Cécile Ladjali, Erik Orsenna, Gérard Mordillat et Eric-Emmanuel Schmitt, défendent leur classique préféré, celui sur lequel ils se sont construits. Mais, parce qu’en littérature tout ne se vaut pas, ils parlent aussi du classique qu’ils n’ont jamais terminé, celui qui leur tombe des mains. Bien évidemment, ces choix ne font pas l’unanimité et donnent lieux à des échanges contradictoires et souvent drôles ! Un reportage de trois minutes suit cette première partie : on y découvre la valise des libraires. A leur tour, cinq journalistes littéraires interviennent en confiant leur coup de cœur dans l’actualité littéraire. La dernière demi-heure permet à cinq libraires en plateau de défendre les ouvrages qui les ont enthousiasmés cette année, en littérature française ou étrangère. Seront ainsi présents Matthieu de Montchalin, président du Syndicat de la librairie française et libraire de L’Armitière à Rouen, Lucille Fracy de la librairie L’Heure des mamans à Versailles, Valérie Le Louarn de la Librairie du Renard à Paimpol et Inès Lavigne de la librairie Bookstore à Biarritz. De quoi se préparer un bel été de lectures !

Magazine
Durée 90’
Présentation François Busnel
Réalisation Adrien Soland
Production Rosebud Productions, avec la participation de France Télévisions

La Grande Librairie - La Valise idéale – Jeudi 29 mai 2014 à 20h35

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 08:00
La Guerre des graines - Le 27 mai à 21h45 sur France 5

La Guerre des graines - Le 27 mai à 21h45 sur France 5

Pendant plus de dix mille ans, les paysans ont semé, récolté, sélectionné et échangé librement leurs graines. Un âge d’or de l’agriculture que menace en Europe le contrôle de l’utilisation des semences brevetées par cinq géants de l’industrie agrochimique.

En France, pour garder le contrôle de leur production, des agriculteurs cherchent une alternative aux graines et semences que leur imposent les industriels. Marie Durand a ainsi choisi de produire ses propres semences « libres de droit » puisque, explique cette agricultrice, « le but même de l’hybridation, c’est qu’on ne peut pas semer d’une année sur l’autre ». Aujourd’hui, 95 % des semences de maïs inscrites au catalogue officiel des variétés sont en effet hybrides, donc stériles. Un verrouillage qui rapporte gros à l’industrie : 769 millions d’euros, soit un tiers du chiffre d’affaires de toutes les semences vendues en France ! A l’instar de Guy Kastler, responsable du Réseau semences paysannes, certains agriculteurs dénoncent cette mainmise de l’industrie, arguant que le prix des semences a été multiplié par trois aux Etats-Unis en moins de quinze§ans. Ils sont aussi nombreux à protester contre les contrôles dont ils sont victimes sur les marchés de proximité et s’organisent pour lutter contre la dictature alimentaire. Entré en résistance, René Balme, le maire de Grigny-sur-Rhône, a choisi d’acheter ses semences à Kokopelli, une association qui œuvre à la protection de la biodiversité.
Laboratoire de l’industrie chimique dans les années 1990, le sous-continent indien a expérimenté les cultures de coton à fort rendement obtenues grâce à des semences génétiquement modifiées. Un fléau pour l’agriculture traditionnelle dont s’alarme Vandana Shiva. Surnommée la « Gandhi des graines », cette scientifique, invitée à Bruxelles où la commercialisation des semences est actuellement en débat, sillonne la planète afin d’expliquer pourquoi il est important de protéger la liberté d’accès aux graines. Une autre activiste indienne prône quant à elle la désobéissance : « C’est un choix entre l’abondance ou la rareté, explique-t-elle, un choix entre la guerre ou la paix, entre les maladies, les toxiques ou la santé. » Loin de là, au Spitzberg, près du cercle polaire, dans une chambre forte creusée dans la glace, des graines collectées dans le monde entier sont préservées afin de prémunir l’humanité en cas de catastrophe écologique majeure. Une belle idée, mais qui, d’après ses détracteurs, pourrait être un piège digne des pires films de science-fiction…

Documentaire
Durée 50’
Auteurs-réalisateurs Stenka Quillet et Clément Montfort
Production On y va ! Média, avec la participation de France Télévisions
Année 2014

La Guerre des graines - Le 27 mai à 21h45 sur France 5

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