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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 06:56

Bonus-Malus-eco.jpgNouveaux Barèmes des bonus à l'acquisition des véhicules propres

Les nouveaux barèmes du « bonus écologique » ont été publiés le 1er août 2012 au Journal Officiel et sont applicables pour les véhicules acquis à partir de cette date :

- pour les voitures électriques, le bonus passe de 5 000 à 7 000 € dans la limite de 30 % du prix d'acquisition du véhicule ;

- pour les véhicules hybrides non rechargeables peu émetteurs de CO2, il passe de 2 000 à 4 000 € ;

- pour les véhicules hybrides rechargeables, il passe à 4 500 € et 5 000 € selon les performances ;

- pour les véhicules à moteur thermique peu émetteurs de CO2, il passe de 100 à 200 € ou de 400 à 550 €.

Ce décret poursuit le plan de soutien à la filière automobile en France et fixe également un objectif de 25 % de véhicules électriques ou hybrides achetés par l’État.

En 2012, si vous achetez un véhicule qui émet moins de 105 g, vous pouvez bénéficier d’une réduction sur le prix d’achat de votre véhicule.

Ce bonus écologique vise à aider l’acquisition d’un véhicule propre émettant peu de CO2 (moins de 105 g CO2/km).

Les véhicules particuliers ou les camionnettes loués avec option d'achat ou pour une durée d'au moins deux ans sont concernés.

Ce système pénalise, via un malus, les acheteurs qui optent pour les modèles les plus polluants (dès 140g de CO2/km).Plus les émissions sont fortes et plus le malus est élevé.

Il existe une zone intermédiaire où il n’y a ni bonus ni malus. Elle concerne les voitures qui émettent entre 106g et 140g de CO2/km.

Tous les types de voitures particulières neuves (les véhicules d'occasion ne sont pas concernés) qui comportent au plus neuf places assises, y compris celle du conducteur, et dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3,5 tonnes sont concernées.


Le dispositif ne concerne donc que les voitures particulières au sens de l’article R. 311-1 du code de la route, qu’elles soient immatriculées par des particuliers ou par des sociétés. Les véhicules destinés au transport de marchandises ne sont pas concernés par le bonus-malus.

 

Essence, Diesel, GPL, GNV

 

Montant du bonus à partir du 1er août 2012

 

Moins de 20 g CO2/km

 

7 000 euros

(l'aide accordée ne peut pas excéder 30 % du coût d'acquisition TTC, coût de la batterie louée inclus pour un véhicule électrique)

Entre 20 et 50 g CO2/km

 

5 000 euros

(l'aide accordée ne peut pas excéder 20 % du coût d'acquisition TTC, coût de la batterie louée inclus pour un véhicule électrique)

Entre 51 et 60 g CO2/km

 

4 500 euros

Entre 61 et 90 g CO2/km

 

550 euros

Entre 91 et 105 g CO2/km

 

200 euros

Véhicules hybrides

 

Moins de 110 g CO2/km

 

4 000 euros

(l’aide ne peut pas excéder 10% du coût d’acquisition, coût des batteries louées inclus, sans pouvoir être inférieure à 2 000 euros)

Entre 51 et 60 g CO2/km

 

4 500 euros

Entre 20 et 50 g CO2/km

 

5 000 euros

 

Si le concessionnaire accepte d’avancer le montant du bonus, celui-ci est déduit du prix d’achat TTC.

Si vous achetez votre véhicule auprès d’un concessionnaire qui refuse de faire l’avance du bonus, vous pourrez bénéficier du bonus en utilisant le formulaire de demande de versement du bonus écologique pour les particuliers, à renvoyer à l’Agence de Services et de Paiement (ASP), agence en charge de la gestion des dossiers de demandes d’aides.

Un super bonus est accordé dans le cas du retrait de la circulation d'un véhicule de plus de 15 ans. Son montant passe de 300 € en 2011 à 200 € en 2012.

Si vous achetez une voiture neuve émettant plus de 140 g CO2/km, vous êtes pénalisé par un malus. Le prix d’achat de votre véhicule sera majoré.

Et plus le véhicule est émetteur, plus le malus augmente.

 

Montants  2012 du malus :

g de CO2 par kilomètre

Montant du malus en 2012

Entre 141 et 150 g

200 euros

Entre 151 et 155 g

500 euros

Entre 156 et 180 g

750 euros

Entre 181 et 190 g

1 300 euros

Entre 191 et 230 g

2 300 euros

Au delà de 230 g

3 600 euros

 

Dans le cas de l'achat d'un véhicule d'occasion, une taxe s'ajoute au prix de la carte grise lors d'une nouvelle immatriculation si, pour un véhicule mis en circulation après le 1er janvier 2004, l'émission de CO2 est supérieure à 200 g/km.

Le tableau ci-dessous résume le barême de cette taxe.

Niveau d'émission(en g de CO2/km)

Moins de 200 g

De 201 à 250 g

Plus de 251 g

Cas général

Pas de surtaxe

2 € par g de CO2 supplémentaire

 

4 € par g de CO2 supplémentaire

 

Voitures roulant

à l'E85

Pas de surtaxe

1 € par g de CO2 supplémentaire

 

2 € par g de CO2 supplémentaire

 

 

 

Le malus annuel en 2012

Il concerne les voitures émettant plus de 190 g CO2/km. 
Son montant est de 160 euros par an.

Vous recevrez un titre de perception pour régler ce malus.

 

Le malus et les véhicules fonctionnant au superéthanol E85

Depuis le 1er janvier 2009, ces véhicules bénéficient d'un abattement de 40 % sur les taux d'émissions de CO2.
Cet abattement ne s'applique pas aux véhicules qui émettent plus de 250 g CO2/km.
Il ne permet pas d'obtenir un bonus.

 

Le malus et les familles nombreuses

Les familles de plus de 3 enfants bénéficient de conditions spécifiques pour l’application du malus (informations disponibles auprès des services fiscaux).

Décret n° 2012-925 du 30 juillet 2012 modifiant le décret n° 2007-1873 du 26 décembre 2007 instituant une aide à l'acquisition des véhicules propres



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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 06:52

TVALes modalités d’entrée en vigueur de la TVA à 7 %, quelles dérogations pour une TVA à 5,5 % ?

Ayant publié le 27 décembre dernier  le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7% concernant des opérations de travaux dans les locaux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans, un rescrit vient d’être publié par le ministère du Budget précisant les modalités d’entrée en vigueur du taux réduit de 7 % de la TVA et des différents cas de dérogations maintenant le maintien de la TVA à 5,5 %. Autant pour les allotissements, des marchés à bons de commande, d’avenants.

Cette prise de position formelle qui engage l’administration juridiquement s’applique aux opérations d'amélioration, de transformation, d'aménagement et d'entretien « à l'exception de la part correspondant à la fourniture d'équipements ménagers ou mobiliers ou à l'acquisition de gros équipements fournis dans le cadre de travaux d'installation ou de remplacement du système de chauffage, des ascenseurs, de l'installation sanitaire ou de système de climatisation dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé du Budget, conformément à l’article 279-0 bis du Code général des impôts » sur des locaux à usage d'habitation, pour lesquelles la TVA est exigible à compter du 1er janvier 2012, sauf dérogation. En effet, par principe, l’entrée en vigueur de la TVA à taux réduit de 7 % est fixée au 1er janvier 2012. 

Mesure dérogatoire

Par dérogation, le taux de 7% ne s’applique pas et reste fixe à 5,5 % selon deux conditions à réunir :

- les travaux ont fait l’objet d’un devis daté et accepté par les deux parties avant le 20 décembre 2011,

- un acompte a été encaissé avant cette date.

Le rescrit fiscal précise les modalités d’application de cette mesure dérogatoire, et notamment :

- pour les marchés publics comportant plusieurs lots : « il suffit qu’un seul acompte relatif à l’un des lots ait été encaissé avant le 20 décembre 2011 pour que la mesure dérogatoire s’applique à l’ensemble des lots ». A moins que chaque lot ait fait l’objet d’un marché distinct, auquel cas la condition tenant à l’encaissement d’un acompte devra être appréciée marché par marché.

- pour les marchés à bons de commande : le taux réduit de 7 % est applicable aux bons de commande passés après le 20 décembre 2011, même si le marché a été conclu avant cette date.

- en cas d’adoption d’avenants relatifs à des contrats ou marchés publics ou privés de travaux éligibles : « si un avenant a pour objet de rajouter des travaux par rapport au contrat initial, sans modifier les travaux prévus dans celui-ci, le taux de 7% sera applicable aux seuls nouveaux travaux prévus par l’avenant et le taux de 5,5 % demeurera applicable à l’intégralité des travaux prévus dans le contrat initial ».

 

Dans le cas d’absence de paiement partiel :

Les deux conditions d’application de la mesure dérogatoire sont cumulatives. Par conséquent, si aucun paiement partiel n’a été remis au professionnel avant le 20 décembre 2011, la mesure dérogatoire ne s’applique pas. Il convient alors d’appliquer la règle générale d’entrée en vigueur selon laquelle, en matière de prestations de services, le taux réduit de 7 % est applicable aux paiements encaissés à compter du 1er janvier 2012.

Le fait qu’une facture, non accompagnée d’un paiement partiel, soit émise avant le 20 décembre 2011 ne permet pas davantage de bénéficier de la mesure dérogatoire.

Toutefois, en application du paragraphe 36 de l’instruction fiscale publiée au BOI 3 C-1-12, une facture émise au taux de 5,5 % avant le 1er janvier 2012, et se rapportant à une prestation débutée avant cette date, demeure soumise à ce taux même si le paiement n’intervient qu’après le 1er janvier 2012. Dans cette hypothèse, les factures émises postérieurement au 1er janvier 2012 devront être soumises au taux réduit de 7 %.

 

Marché public de travaux comportant plusieurs lots :

Si un seul marché public de travaux contenant plusieurs lots, attribués ou non à des entreprises distinctes, a été conclu avant le 20 décembre 2011, il suffit qu’un seul acompte ait été encaissé avant cette même date pour que la mesure dérogatoire s’applique à l’ensemble des lots.

Ainsi, si un même marché public de travaux conclu avant le 20 décembre 2011 contient deux lots distincts, il suffit qu’un acompte relatif à l’un de ces deux lots ait été encaissé avant cette même date pour que la mesure dérogatoire s’applique, même si le second lot n’a, lui, pas fait l’objet d’un acompte encaissé avant le 20 décembre 2011.

En revanche, si chaque lot de travaux fait l’objet d’un marché distinct, la condition tenant à l’encaissement d’un acompte avant le 20 décembre 2011 doit être appréciée distinctement pour chaque marché.

 

Prestations de services à exécution échelonnée :

La mesure dérogatoire s’applique à l’ensemble des opérations de travaux dans les logements de plus de deux ans éligibles au bénéfice du taux réduit de la TVA en application des dispositions de l’article 279-0 bis du CGI, qu’il s’agisse de prestations de travaux continues ou de prestations à exécution échelonnée, y compris si ces dernières sont effectuées dans le cadre de contrats pluriannuels.

Par conséquent, dès lors qu’un devis daté a été accepté par les deux parties ou qu’un contrat ou marché public ou privé de travaux a été conclu avant le 20 décembre 2011 et qu’un paiement partiel a été remis au professionnel avant cette même date et a fait l’objet d’un crédit bancaire avant le 4 janvier 2012, les prestations de travaux à exécution échelonnée, éligibles au bénéfice des dispositions de l’article 279-0 bis du CGI, sont soumises dans leur intégralité au taux réduit de 5,5 %.

En revanche, s’agissant des contrats pluriannuels reconduits annuellement et des contrats annuels à reconduction tacite, la mesure dérogatoire n’est applicable que si la reconduction, qu’elle soit tacite ou non, est intervenue avant le 20 décembre 2011. Si la reconduction intervient après le 20 décembre 2011, dès lors que le contrat reconduit est assimilable à un nouveau contrat, les paiements réalisés et facturés à compter du 1er janvier 2012 doivent être soumis au taux réduit de 7 %. 



 

Marchés à bons de commande :

Le paragraphe 26 de l’instruction fiscale publiée au BOI 3 C-1-12 prévoit, en cas de marché à tranches conditionnelles, que le taux réduit de 7 % est applicable aux tranches conditionnelles qui font l’objet d’une confirmation après le 20 décembre 2011 même si le marché a été conclu avant cette date.

De la même manière, s’agissant des marchés à bons de commande, le taux réduit de 7 % s’applique aux bons de commande passés après le 20 décembre 2011.

Toutefois, les travaux prévus dans des bons de commande passés après le 20 décembre 2011 peuvent rester soumis au taux réduit de 5,5 % s’ils font l’objet d’une facturation à ce taux avant le 1er janvier 2012 et qu’ils débutent avant cette même date conformément au paragraphe 36 du BOI 3 C-1-12. 



 

Avenants :

Le paragraphe 26 de l’instruction fiscale publiée au BOI 3 C-1-12 prévoit que, dans l’hypothèse où un avenant à un contrat ou à un marché public ou privé de travaux est signé après le 20 décembre 2011, le taux réduit de 7 % s’applique aux travaux prévus par cet avenant, si ceux-ci font l’objet d’un paiement et d’une facturation à compter du 1er janvier 2012, même si cet avenant se rapporte à un contrat signé avant le 20 décembre 2011.

En revanche, les travaux prévus au contrat initial, non modifiés par l’avenant signé après le 20 décembre 2011, demeurent soumis au taux réduit de 5,5 % pour autant que les deux conditions permettant l’application de la mesure dérogatoire soient remplies.

Si un avenant a pour objet de rajouter des travaux par rapport au contrat initial, sans modifier les travaux prévus dans celui-ci, le taux de 7 % sera applicable aux seuls nouveaux travaux prévus par l’avenant et le taux de 5,5 % demeurera applicable à l’intégralité des travaux prévus dans le contrat initial.

Enfin, si un avenant signé après le 20 décembre 2011 modifie uniquement la teneur des travaux (par exemple : changement de corps d’état, substitution de matériau…) prévus dans le contrat initial sans en modifier l’ampleur ou le prix, la mesure dérogatoire demeure applicable à l’intégralité des travaux prévus dans le contrat initial et dans l’avenant.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 07:20

TVAAprès le crédit d’impôt, quoi d’autres ???

Après avoir présenté le crédit d’impôt durable, « Quid du crédit d’impôt 2012 pour financer la performance énergétique de son logement… » et ayant présenté dernièrement l’adoption par le parlement le 21 décembre dernier le passage de la TVA 5,5 % à 7 % s’insérant dans le cadre visant à la réduction du déficit public, «  Au 1er janvier la TVA de 5,5 à 7 % … », la TVA réduite s’applique aussi sur certains travaux entrepris dans les logements de plus de deux ans donnent droit à un taux réduit de TVA.

Cette taxe porte sur l’achat de matériel et les frais de main d’œuvre. Son taux était de 5,5 % en 2011 et passe à 7 % pour les travaux facturés à compter du 1er janvier 2012.

A notre qu’une dérogation peut être obtenue pour le taux de 5,5 %. Le taux de 5,5 % reste applicable aux travaux qui ont fait l’objet d’un devis daté et accepté par les deux parties avant le 20 décembre 2011 et d’un acompte encaissé avant cette date.

La TVA à taux réduit ne porte pas sur les travaux qui, sur une période de 2 ans, remettent à l’état neuf à plus des 2/3 chacun des éléments de second œuvre, planchers non porteurs, installations sanitaires et de plomberie, fenêtres et portes extérieures, installations électriques, cloisons intérieures, systèmes de chauffage, ou plus de la moitié du gros œuvre. 

Conditions d’obtention :

- propriétaire occupant, bailleur ou syndicat de propriétaires,

- locataire, occupant à titre gratuit,

- une société civile immobilière.

Le logement faisant l’objet des travaux est :

- achevé depuis plus de 2 ans,

- une maison individuelle ou un appartement,

- résidence principale ou secondaire.

Les autres conditions impératives :

- seuls les travaux et équipements facturés par une entreprise sont concernés,

- l’entreprise qui vend le matériel et en assure la pose applique directement le taux réduit de TVA.

Quelles applications ?

Pour bénéficier du taux réduit de TVA il faut réaliser :

- des travaux d’isolation thermique ;

- l’amélioration de votre système de chauffage :

• régulation,

• changement de chaudière,

• installation d’un chauffage au bois,

• installation d’un système de chauffage ou d’eau chaude solaires,

• installation d’une pompe à chaleur pour la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire ;

- l’installation d’un système de production électrique par énergies renouvelables : photovoltaïque, éolien, hydraulique,

- en copropriété, également l’amélioration du système de chauffage.

Exception : TVA réduite à 5,5%

• Pour les abonnements relatifs aux livraisons d’énergie calorifique distribuée par réseau.

• Pour la fourniture de chaleur distribuée par réseau lorsqu’elle est produite au moins à 50 % à partir de sources d’énergies renouvelables ou de récupération (biomasse, géothermie, déchets, etc.).

Pas de TVA réduite

Depuis le 1er janvier 2010, les systèmes de climatisation ne bénéficient plus du taux réduit de TVA. Ils sont donc taxés au taux normal.

eco pret

Autre coup de pouce très utile, l’éco-prêt à taux zéro, issu d’un engagement du Grenelle Environnement. Il permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans faire d’avance de trésorerie et sans payer d’intérêts. Un prêt sans intérêts disponible selon deux options possibles, soit un bouquet de travaux, soit des travaux aboutissant à une amélioration de la performance énergétique globale du bâtiment. Il est possible d’y inclure aussi les travaux induits par les travaux éligibles (peinture, électricité...) et les frais d’études.

Obtention de l’éco-prêt :

- propriétaire occupant, bailleur ou une société civile

- éventuellement en copropriété.

Le logement est :

- une résidence principale ou un logement loué ou engager à louer en tant que résidence principale,

- une maison individuelle ou un appartement,

- construit avant le 1er janvier 1990, et aussi, si le choix est d’améliorer la performance globale, après le 1er janvier 1948.

Le prêt est attribué :

- une seule fois par logement

- pour des matériaux et des équipements nécessaires à la réalisation de travaux d’amélioration énergétique du logement, qui répondent à des exigences minimales, et fournis et posés par des professionnels,

- pour des travaux qui doivent être réalisés dans les deux ans qui suivent l’obtention du prêt,

- en complément, pour financer

• les frais liés à la maîtrise d’œuvre (par exemple, un architecte) et d’étude thermique,

• les frais éventuels d’assurance maîtrise d’ouvrage,

• tous les travaux induits, réalisés par un professionnel, indissociables des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique.

Le cumul avec d’autres aides est possible, pour les mêmes travaux :

- avec le crédit d’impôt développement durable si les revenus du foyer fiscal demandeur sont inférieurs à 30 000 € l’avant-dernière année précédent l’offre de prêt, et ceci pour les offres émises à compter du 1er janvier 2012,

- avec un prêt complémentaire développement durable.

A noter que : L’éco-prêt à taux zéro peut aussi être attribué pour la réhabilitation des dispositifs d’assainissement non collectif (l’éco-prêt «assainissement» ne peut être cumulé avec l’éco-prêt «travaux»). Pour en savoir plus, adresser au service public d’assainissement non collectif (SPANC) de sa mairie.

Montant et durée :

Le montant du prêt couvre l’intégralité de travaux d’économie d’énergie, ainsi que les services ou travaux associés qui leur sont directement liés.

Pour les bouquets de 2 travaux :

Le montant du prêt est de 20 000 € maximum. Sa durée de remboursement est limitée à 10 ans (cette durée concerne aussi les travaux de réhabilitation des dispositifs d’assainissement individuel).

Pour les bouquets de 3 travaux et l’amélioration de la performance globale :

Le montant du prêt est de 30 000 € maximum. Sa durée maximale passe de 10 à 15 ans en avril 2012. Elle peut être réduite à 3 ans à votre demande.

Attention, les travaux constitutifs d’un bouquet de travaux sont un peu différents dans le cas du crédit d’impôt développement durable (majoration du taux).

Bouquet travaux :

2 travaux ou 3 travaux, au moins à réaliser, dans les catégories de travaux énoncées dans le tableau suivant. Les matériaux et les équipements éligibles doivent répondre aux normes en vigueur et présenter les caractéristiques et performances précisées dans le tableau.

Catégories de travaux éligibles

Caractéristiques et performances

1- Isolation de la toiture

Les travaux doivent conduire à isoler l’ensemble de la toiture

isolants des planchers de combles perdus

R 5 m2 K/W

isolants des rampants de combles aménagés

R 4 m2 K/W

isolants des toitures terrasses

R 3 m2 K/W

2- Isolation des murs donnant sur l’extérieur

Les travaux doivent conduire à isoler au moins 50 % de la surface des murs donnant sur l’extérieur

isolants (par l’intérieur ou par l’extérieur)

R 2,8 m2 K/W

3- Remplacement des fenêtres et des portes-fenêtres donnant sur l’extérieur et remplacement éventuel des portes donnant sur l’extérieur

Les travaux doivent conduire à isoler au moins la moitié des parois vitrées du logement, en nombre de fenêtres

fenêtre ou porte-fenêtre

Uw 1,8 W/m2 K

fenêtre ou porte-fenêtre munie de volets

Ujn 1,8 W/m2 K

seconde fenêtre devant une fenêtre existante

Uw ou Ujn 2,0 W/m2 K

porte donnant sur l’extérieur (uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw1,8 W/m2 K

réalisation d’un sas donnant sur l’extérieur (pose devant la porte existante d’une 2e porte)-(uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw ou Ujn 2,0 W/m2

4- Installation ou remplacement d’un système de chauffage (associé le cas échéant à un système de ventilation performant) ou d’une production d’eau chaude sanitaire

chaudière + programmateur de chauffage

à condensation ou basse température, mais seulement en bâtiment collectif quand l’installation d’une chaudière à condensation est impossible)

PAC* chauffage + programmateur de chauffage

CoP3,3

PAC* chauffage + ECS + programmateur de chauffage

CoP3,3

5- Installation d’un système de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable

chaudière bois + programmateur

classe 3 au moins

poêle à bois, foyer fermé, insert de cheminée intérieure

rendement 70%

6 - Installation d’un système de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable

 

capteurs solaires

certification CsTBat, solar Keymark ou équivalente

 

L’amélioration de la performance énergétique globale ouvre l’éligibilité à l’éco-prêt. Les travaux doivent permettre d’atteindre une certaine performance énergétique, modulée selon l’implantation géographique et définie par une étude thermique. Les exigences sont les suivantes :

Consommation du logement avant travaux

Résultat exige

Plus de 180 kWh/m2.an*

au plus 150 kWh/m2 an*

Moins de 180 kWh/m2.an*

au plus 80 kWh/m2 an*

·       modulé selon la localisation du logement (zone climatique et altitude).

Après avoir identifié les travaux nécessaires, faire réaliser des devis et remplir le formulaire type « devis ».  S’adresser à sa banque muni de ce formulaire et des devis relatifs aux travaux retenus.

Une fois le prêt accordé, faire réaliser les travaux dans les 2 ans qui suivent. Il faudra retourner voir la banque à l’issue des travaux, muni du formulaire type « factures » accompagné de toutes les factures.

Les formulaires type « devis » et type « factures », ainsi que leur guide d’utilisation, sont téléchargeables sur le site ecocitoyens.ademe.fr/financer-mon-projet/eco-pret-a-taux- zero

L’éco-prêt à taux zéro, s’il n’est pas suffisant pour couvrir l’intégralité du montant des travaux, peut être complété par un ou plusieurs prêts destinés à l’amélioration de l’habitat, voir la suite :…

Aides de l’Anah, aides des collectivités territoriales, prêts bonifiés... Les organismes et instances qui peuvent aider financièrement à la réalisation d’un projet d’amélioration énergétique d’un logement sont nombreux. Une petite revue de détail s’impose, mais les informations plus complètes seront prises auprès de leurs instances.

anah-subvention-proprietaire-particulier

L’Anah, en direction des propriétaires :

L’Anah octroie des aides destinées :

- à lutter contre l’habitat indigne,

- à adapter le logement à la perte d’autonomie,

- à lutter contre la précarité énergétique,

- à favoriser la réalisation de travaux importants par les bailleurs privés qui s’engagent à respecter des plafonds de loyers - et à privilégier la maîtrise des consommations d’énergie,

- à traiter les copropriétés dégradées.

Dans les secteurs où existent des opérations d’amélioration d’habitat (Opération programmée d’amélioration de l’habitat ou OPAH, Programme d’intérêt général ou PIG), mises en place par une collectivité et l’Anah, les propriétaires peuvent bénéficier d’une assistance gratuite pour leurs travaux d’amélioration de l’habitat (voir www.lesopah.fr).

Etre propriétaire occupant (sous condition de ressources) :

L’Anah apporte des subventions: l’aide complémentaire du programme « Habiter mieux » peut aider à améliorer la performance énergétique du logement. Elle complète les aides de l’Anah pour l’amélioration des logements des propriétaires occupants aux ressources modestes (20 ou 35 % du montant total des travaux). Pour en bénéficier, il faut être accompagné par un organisme reconnu, réaliser des travaux qui permettent d’améliorer d’au moins 25% la performance énergétique du logement et être situé dans un territoire où un contrat local d’engagement contre la précarité énergétique a été conclu. L’aide complémentaire est une prime forfaitaire d’un montant minimum de 1600 € (pouvant être majorée jusqu’à 2100 €).

Etre propriétaire bailleur :

Pour bénéficier d’une aide de l’Anah dès lors que les travaux, indépendamment des améliorations qu’ils génèrent, permettent d’atteindre un certain niveau de performance énergétique (au moins le niveau «E» sur l’étiquette énergie, et même « D » ou « C » en fonction de choix locaux). C’est le principe d’éco-conditionnalité des aides.

www.anah.fr

 

Des aides liées à votre lieu de résidence :

Pour un certain nombre de travaux d’amélioration de la performance énergétique, certaines régions, départements, communes, intercommunalités... peuvent accorder des aides, comme par exemple l’exonération temporaire de la taxe foncière.

Plusieurs organismes tiennent à jour la liste des aides des collectivités territoriales :

- les adil (agences départementales d’information sur le logement) mènent tous les ans une enquête pour recenser les aides aux particuliers en matière d’accession à la propriété, d’amélioration de l’habitat, de maîtrise des dépenses d’énergie et d’adaptation des logements au handicap et au vieillissement ;

- le Cler (Comité de liaison énergies renouvelables) liste les aides des collectivités territoriales pour les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie. Contactez ces organismes et l’Espace le plus proche de chez vous pour savoir comment en bénéficier.

Site www.anil.org , Sitewww.cler.org

 

Exonération temporaire de la taxe foncière :

Conditions d’obtention

La commune où se situe le logement a pris la délibération d’exonération de la taxe foncière. Propriétaire d’un logement et faire réaliser des travaux d’amélioration énergétique donnant droit au crédit d’impôt développement durable.

Le logement a été achevé avant le 1er janvier 1989, mais certains logements neufs peuvent aussi en bénéficier.

Le montant des travaux est supérieur :

- à 10 000 € par logement au cours de l’année précédant l’application de l’exonération,

- ou à 15 000 € par logement au cours des 3 années précédant l’application de l’exonération.

Application

On peut être exonéré du paiement de 50 ou 100 % de la taxe foncière, pendant 5 ans, à compter de l’année suivant celle du paiement total des travaux. À l’issue de ces 5 ans, on ne peut bénéficier à nouveau de l’exonération avant 10 ans.

Les démarches

Se renseigner auprès de sa mairie. Pour bénéficier de l’exonération, faire les démarches nécessaires auprès du centre des impôts de la commune où se situe le logement.

Site vosdroits.service-public.fr

 

Des prêts pour l’amélioration énergétique :

Les prêts sur le Livret développement durable :

Avec la mise en place du Livret de développement durable depuis le 1er janvier 2007, les banques doivent proposer des prêts spécifiques pour financer les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements.

Les travaux éligibles sont les mêmes que pour le crédit d’impôt, mais les prêts couvrent tous les frais, y compris l’installation. Ils peuvent être demandés pour une résidence principale comme pour une résidence secondaire, en individuel ou en collectif. Les conditions du prêt sont fixées par l’organisme financier. Il lui faut remettre une fiche type, remplie avec le ou les professionnels devant réaliser les travaux. Cette fiche type est téléchargeable sur le site ecocitoyens.ademe.fr/financer- mon-projet/renovation/eco-pret-et-autres.

 

Le prêt d’accession sociale (PAs)

Son obtention dépend des ressources, de la région où habite le demandeur et du nombre de personnes composant le ménage. Se renseigner sur ce prêt auprès des établissements de crédit, dans le cadre de réaliser des travaux d’amélioration ou d’économies d’énergie. Ce prêt peut couvrir jusqu’à 100 % de leur coût.

 

Le prêt d’épargne logement

Dans le cadre d’un plan d’épargne logement ou un compte épargne logement arrivé à échéance, on peut bénéficier d’un prêt pour l’achat ou la rénovation de l’habitat.

 

Le prêt à l’amélioration de l’habitat

Dans le cas d’allocations familiales et sous conditions de ressources, on peut bénéficier de ce prêt qui concerne, entre autres, les travaux d’amélioration et d’isolation thermique. Il peut couvrir 80 % de leur montant (montant plafonné). Pour plus d’informations, s’adresser à la caisse d’allocations familiales (CAF). .

 

Les prêts des collectivités territoriales, des caisses de retraites...

Certains de ces organismes peuvent proposer des prêts intéressants ou des offres particulières. Se renseigner auprès d’eux pour plus d’informations.

 

Les prêts des distributeurs d’énergie, des professionnels du chauffage et de l’isolation

La plupart des distributeurs d’énergie, certains professionnels de matériel de chauffage ou d’isolation peuvent proposer des prêts intéressants ou des offres particulières. Se renseigner auprès d’eux pour plus d’information.

Dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), les fournisseurs et distributeurs d’énergie doivent permettre à leurs clients, par exemple en leur octroyant des prêts bonifiés, de réaliser des économies d’énergie.

Les fournisseurs d’énergie (fioul domestique, gaz, électricité...) et les distributeurs (stations services...) ont vocation à participer à l’effort de réduction de la consommation d’énergie.

Ils sollicitent les particuliers pour les inciter à adopter des technologies efficaces et à s’équiper de matériels performants leur permettant de réduire leurs consommations (électroménager performant, isolation, matériel de régulation du chauffage, chauffe-eau solaires, pompes à chaleur...). Afin d’aider les personnes à financer ces investissements de réduction des consommations d’énergie et répondre ainsi aux obligations que leur fixe l’État dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie, certains distributeurs et fournisseurs proposent des incitations financières : prime pour l’acquisition d’un équipement, aides aux travaux, services de pré-financement, diagnostic gratuit... des certificats d’économies d’énergie sont alors alloués à ces acteurs économiques en contrepartie de ces actions. S’ils ne remplissent pas leurs obligations dans un certain délai, ils devront s’acquitter d’une pénalité.

 

Des incitations spécifiques :

En direction des bailleurs

La contribution du locataire aux travaux d’économies d’énergie

Dans le cas de travaux d’amélioration énergétique dans un logement en location, le propriétaire peut demander au locataire une contribution aux travaux d’économie d’énergie, perçue en même temps que le loyer : Pour cela, il faut engager une concertation préalable avec le locataire sur le contenu des travaux, leur efficacité prévue, la durée et le montant de sa contribution.

Les travaux engagés doivent permettre de réduire les charges pour le locataire et faire partie d’au moins deux des catégories de travaux éligibles définis par la réglementation 

Travaux éligibles détaillés sur le site ecocitoyens.ademe. fr/financer-mon-projet/renovation/contribution-du-locataire-aux-travaux-deconomies-denergie

Son montant sera de 10 à 20 € par mois selon le nombre de pièces (logement construit avant le 1er janvier 1948) ou limité à 50% des économies mensuelles estimées après travaux (logement construit après le 1er janvier 1948).

Cette contribution est fixe et non révisable.

Le dispositif scellier pour certains cas de rénovation

Depuis le 1er janvier 2012, la réduction d’impôt est réservée aux logements énergétiquement performants, c’est à dire qu’elle n’est accordée qu’aux logements pour lesquels le contribuable justifie d’un niveau supérieur de performance énergétique globale : logements neufs « BBC 2005 » ou logements anciens rénovés bénéficiant du label « BBC Rénovation », du label « HPE Rénovation » ou respectant au moins deux exigences de performance énergétique sur quatre équipements ou matériaux, dans des conditions définies par l’arrêté du 5 mars 2012.

 

En direction de l’habitat collectif

Si la copropriété effectue des travaux d’économies d’énergie ou installe des équipements collectifs utilisant des énergies renouvelables, on peut bénéficier d’aides spécifiques. Pour connaître les modalités des aides ADEME pour l’habitat collectif, se renseigner auprès de la direction régionale de l’ADEME concernée.

Il existe certaines modalités d’application spécifiques à l’habitat collectif pour le crédit d’impôt développement durable et la TVA à taux réduit. Le crédit d’impôt développement durable s’applique aussi (voir p. 16) aux équipements réservés à l’habitat collectif (gros appareils de chauffage collectif, équipements collectifs de programmation, de régulation et de comptage des frais de chauffage, chauffe-eau solaire collectif, chaufferie bois, production collective de chaleur ou d’eau chaude sanitaire géothermiques, raccordement à un réseau de chaleur) aux taux précisés p. 12-13.

En tant que copropriétaire, vous pouvez percevoir le crédit d’impôt : votre syndic vous fournit une attestation précisant votre quote-part du prix d’acquisition des équipements installés et la date du paiement des travaux

à l’entreprise qui les a réalisés. Conservez précieusement cette attestation. La TVA à taux réduit, en collectif, ne s’applique qu’à la pose pour le gros appareillage de chauffage collectif et les équipements permettant la régulation, la programmation du chauffage, le comptage individuel et la répartition des frais de chauffage. Elle s’applique à la fourniture et à la pose des équipements utilisant les énergies renouvelables.

 

Dans le neuf, construire des logements très économes en énergie est l’un des objectifs du Grenelle Environnement. Des aides sont disponibles pour équiper votre nouveau logement en utilisant les énergies renouvelables et soutenir votre projet de construction d’un bâtiment basse consommation.

À partir de 2013, tous les logements neufs devront, pour satisfaire à la réglementation thermique, consommer moins de 50 kWh/m2 par an. Les aides financières devront donc évoluer à compter de cette date.

En 2012, vous pouvez bénéficier du crédit d’impôt développement durable pour certains équipements dans les constructions neuves. À compter du 1er janvier 2013, ce dispositif ne sera pas reconduit pour les logements neufs. À cette date, la nouvelle réglementation thermique RT 2012 imposera une efficacité énergétique importante aux bâtiments neufs à usage d’habitation.

Une date à retenir

À compter du 1er janvier 2013, le crédit d’impôt développement durable est supprimé pour les dépenses afférentes

à un logement achevé depuis moins de deux ans.

Le logement devra donc avoir été achevé avant le 1er janvier 2011 pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt à compter du 1er janvier 2013.

Le crédit d’impôt peut être accordé dans le neuf pour l’achat de matériels utilisant les énergies renouvelables pour la production de chaleur et d’électricité (solaire, éolien, hydraulique, bois ou autre biomasse), de pompes à chaleur et d’équipements de raccordement à un réseau de chaleur. Voir article « Quid du crédit d’impôt 2012 pour financer la performance énergétique de son logement… »

pret-taux-zero-plus-logo

Pour être propriétaire le PTZ+ :

Le prêt à taux zéro+ est sans intérêts, plus avantageux si vous optez pour un logement dont le niveau de performance énergétique est certifié par l’obtention du label «bâtiment basse consommation, BBC 2005 ». Prêt sans intérêts et sans frais de dossier. Il est modulable en fonction des revenus, du nombre de personnes composant le ménage, de la zone de localisation du logement et de sa performance énergétique.

Il ne faut pas confondre le PTZ+ qui aide à acquérir un logement et l’éco-prêt à taux zéro qui aide à rénover un logement existant.

Conditions d’obtention

- Ne pas être propriétaire de sa résidence principale au cours des deux dernières années*,

- si les revenus n’excèdent pas un plafond fonction de la localisation du logement et de la composition du ménage. Ce plafond de revenus varie ainsi de 26 500 € (logement en zone B2 ou C avec un seul occupant) à 139 200 € (logement en zone A avec 8 occupants ou plus).

* sauf titulaire d’une carte d’invalidité correspondant au classement dans la 2e ou 3e catégorie, bénéficiaire de l’allocation adulte handicapée ou de l’allocation d’éducation spéciale, victime d’une catastrophe ayant conduit à rendre inhabitable de manière définitive sa résidence principale.

Le logement sera:

- la résidence principale occupée au moins 8 mois par an,

- une maison individuelle ou un appartement, Il s’agit:

- d’un logement à construire,

- d’un logement neuf jamais occupé**,

- d’un local non destiné à l’habitation, aménagé en logement,

- d’un logement existant, mais seulement pour les locataires du parc social qui acquièrent leur logement.

** à compter du 1er juin 2012, les logements qui font l’objet d’une remise à neuf au sens de la TVA sont éligibles au PTZ+

Ce prêt ne peut faire l’objet que d’une seule demande par ménage.

Montant et durée

Son montant est calculé en appliquant un pourcentage au coût de revient TTC de l’opération (hors frais de notaire et droits d’enregistrement), dans la limite d’un plafond et ne peut excéder le montant du ou des autres prêts d’une durée supérieure à deux ans concourant au financement de l’opération. Il dépend de la localisation du logement, de son niveau de performance énergétique et de son caractère neuf ou ancien.

Logement

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

Neuf, avec le label BBC 2005

38 %

33 %

29 %

24 %

Neuf, sans le label

26 %

21%

16 %

14 %

Existant, parc social *

10 %

* le prix de vente doit être inférieur de 35% au prix de l’évaluation des Domaines.

Sa durée de remboursement est comprise entre 8 et 25 ans et est fonction des revenus de l’emprunteur : plus ses revenus sont élevés, plus cette durée est courte.

L’occupation du logement

- Le logement qui a bénéficié du prêt doit être occupé par l(les)’emprunteur(s) comme résidence principale au plus tard 1 an après son achat ou son achèvement, sauf si l’achat a été fait pour être occupé par l’emprunteur à son départ en retraite (sous réserve que ce départ intervienne au plus tard 6 ans après l’achat ou l’achèvement du logement), 

- en cas de mutation professionnelle, de divorce, de dissolution de Pacs,

- en cas d’invalidité, de chômage sur plus d’un an (justificatifs exigés).

La démarche est la suivante, contacter sa banque qui appréciera les garanties de remboursement. Les documents à fournir sont notamment les avis d’imposition des 2 dernières années, éventuellement un justificatif de l’obtention du label BBC 2005, un bail et la ou les dernière(s) quittance(s) de loyer (ou éventuellement un justificatif d’hébergement). Pour des renseignements supplémentaires ou pour faire établir un plan de financement, consulter une ADIL ou les établissements de crédit conventionnés.

Habiter mieux

Le dispositif Scellier :

Destiné aux investisseurs et encourage l’achat de logements dont le niveau de performance énergétique est certifié par l’obtention du label «bâtiment basse consommation, BBC 2005 ».

Il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu pour l’achat d’un logement destiné à la location. (entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2012) Pour mieux connaître ce dispositif, consulter une ADIL, les sites www.anil.org ou vosdroits.service-public.fr.

Pour en bénéficier, il faut être fiscalement domicilié en France. On ne peut en bénéficier que pour l’achat ou la construction d’un seul logementdans une même année par foyer fiscal. On peut être une personne physique ou une SCI* soumise à l’impôt sur le revenu.

Le logement doit être

- neuf, porteur du label BBC 2005 **,

- loué non meublé comme résidence principale pendant au moins 9 ans, sous plafond de loyers,

- situé dans certaines zones du territoire ***,

Il peut être

- acheté neuf ou en l’état de futur achèvement,

- construit par le contribuable, transformé (locaux transformés en logements), réhabilité ou remis à neuf ****.

* SCI, société civile immobilière.

** pour un logement existant, voir page 31

*** zones A, B1 et B2 de l’arrêté du 29 avril 2009.

**** le champ des logements éligibles a été légèrement étendu par la loi de finances pour 2012, il ne s’agit alors que des logements pour lesquels la demande de permis de construire a été déposée après le 1er janvier 2012.

Le locataire :

- ne doit pas faire partie de votre foyer fiscal,

- doit habiter le logement au plus tard 1 an après l’achat ou l’achèvement des travaux.

Le montant :

- est accordé dans la limite de 300 000 € par logement pris en compte, dans la limite d’un prix au m2.

Les taux sont de :

13% pour les permis de construire déposés à compter du 1er janvier 2012 *. L’avantage fiscal peut être renforcé si les revenus du locataire sont inférieurs à des plafonds de ressources, et que le loyer se situe en dessous de plafonds spécifiques au «Scellier intermédiaire».

Par ailleurs, le taux du complément de réduction d’impôt accordé aux investissements dont la location reste consentie dans le secteur intermédiaire après la période initiale de l’engagement de location est de 4 % du prix de revient du logement par période triennale.

Dans les mêmes conditions, on peut bénéficier de la réduction d’impôt Scellier pour la souscription des parts de SCPI **.

* pour les permis de construire déposés avant le 31 décembre 2011, voir l’article 199 septvicies du code général des impôts et le rescrit (RES n° 2012/4(FP)), publié le 14 février 2012 sur le « portail fiscal » (impots.gouv.fr) pour les taux applicables.

** SCPI société civile de placement immobilier.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 07:15

Crédit d'impôt ddQuid du crédit d’impôt 2012 pour financer la performance énergétique de son logement…

La maîtrise des dépenses d’énergie passe nécessairement par une diminution des besoins de chauffage, de refroidissement et d’éclairage du logement et par l’utilisation d’équipements performants.

Dans le cadre d’un projet de construction neuve ou de rénovation, l’isolation constitue un des facteurs clés pour diminuer les besoins d’énergie du logement et améliorer son confort. Le recours à des équipements performants adaptés à ces besoins, l’installation de matériels utilisant les énergies renouvelables et des comportements raisonnés contribuent à une bonne maîtrise des dépenses d’énergie.

Cette démarche apportera un triple bénéfice: un logement confortable, économe en énergie, des factures d’énergie maîtrisées et une valeur patrimoniale préservée voire accrue. Une palette d’aides existe pour accompagner le particulier dans ses efforts d’investissement.

En 2012, concernant les logements neufs, constitue la dernière année pour bénéficier du crédit d’impôt développement durable. Pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2013, le crédit d’impôt sera réservé aux travaux réalisés dans des logements achevés depuis plus de 2 ans. S’agissant de la rénovation, l’accent est mis sur la réalisation de bouquets de travaux (bonification du crédit d’impôt développement durable et éco-prêt à taux zéro) et sur des exigences accrues pour les matériaux et les équipements.

Crédit d’impôt développement durable.

- Connaître ou améliorer la performance globale du logement : sur le coût du diagnostic de performance énergétique : DPE réalisé hors obligation réglementaire

- Améliorer l’isolation thermique : sur le coût des matériaux, éventuellement de la main d’œuvre : Parois opaques (coût de la main d’œuvre également pris en compte), parois vitrées, portes d’entrée donnant sur l’extérieur, calorifugeage des installations (chauffage et eau chaude)

- Améliorer les installations de chauffage et de production d’ECS : sur le coût des équipements, éventuellement de la pose : Chaudière à condensation, chaudière micro- génération gaz, régulation et programmation du chauffage, chauffe-eau solaire individuel, chauffage solaire, appareil de chauffage au bois, pompe à chaleur (pose de l’échangeur comprise pour PAC géothermique), chauffe eau thermodynamique

- Se raccorder à un réseau de chaleur : sur le coût des équipements

- Produire de l’électricité en utilisant le solaire, l’éolien ou l’hydraulique : sur le coût des équipements

Le crédit d’impôt «développement durable» est sans doute l’aide que les particuliers connaissent le mieux. Mais attention, il ne s’applique pas de façon identique à tous les types de travaux et d’équipements. Cette disposition fiscale permet aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d’amélioration énergétique portant sur une résidence principale (qu’ils occupent ou dont ils sont bailleurs).

Chaque contribuable peut bénéficier du crédit d’impôt, qu’il soit imposable ou pas. Si le montant du crédit d’impôt dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent est remboursé au ménage.

Conditions d’obtention :

Locataire, propriétaire occupant, propriétaire baillleur, occupant à titre gratuit ; fiscalement domicilié en France.

Bailleur : Si vous optez pour le crédit d’impôt au titre des dépenses, vous ne pouvez alors pas les déduire de vos revenus fonciers.

Le logement est :

- une maison individuelle ou un appartement,

- votre résidence principale (si vous n’êtes pas bailleur),

- si vous êtes bailleur, un logement de plus de 2 ans, que vous vous engagez à louer nu comme résidence principale pendant au moins 5 ans,

- un logement existant (achevé depuis plus de 2 ans) pour les travaux d’isolation, les chaudières (condensation, micro-génération), les équipements de régulation et la réalisation d’un DPE,

- un logement neuf ou existant pour l’installation d’équipements utilisant les énergies renouvelables (bois, solaire, éolien, hydraulique), les pompes à chaleur et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur.

Les matériaux et les équipements achetés doivent :

- être fournis par l’entreprise qui effectue leur installation, ou intégrés par le vendeur ou le constructeur dans le neuf,

- répondre à des exigences techniques précises pour être éligibles.

Le montant des dépenses est :

- plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à l’imposition commune, avec une majoration de 400 € par personne à charge,

- pour les bailleurs, plafonné à 8 000 € par logement dans la limite de 3 logements par an,

- calculé sur le montant TTC des dépenses éligibles, déduction faite des aides et subventions reçues par ailleurs,

- apprécié sur une période de 5 années consécutives comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015 (pour les bailleurs, comprises entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2015).

Exemple :

Si un couple (plafond des dépenses éligibles 16 000 €) a effectué pour 10 000 € de travaux éligibles en 2005 et pour 6 000 € supplémentaires en 2007, il ne peut bénéficier du crédit d’impôt en 2008 et 2009. À partir de 2010, il a pu en bénéficier à nouveau dans la limite de 10 000 € puis de 6 000 € supplémentaires en 2012.

Le crédit d’impôt est cumulable :

- avec l’éco-prêt à taux zéro si le montant des revenus de l’an- née n-2 du foyer fiscal n’excède pas 30 000 €, pour les offres de prêt émises en 2012, a

- avec les aides de l’Anah et des collectivités territoriales.

Domaines d’application

En 2012, les taux du crédit d’impôt subissent un rabot et, dans certains cas, une majoration.

Le diagnostic de performance énergétique :

Faire réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) vous permet de faire le point sur la consommation énergétique de votre logement et ses émissions de gaz à effet de serre, ainsi que de cibler les travaux les plus efficaces pour l’améliorer. En dehors des cas où la réglementation le rend obligatoire (en cas de vente ou de location), la réalisation d’un DPE peut donner droit à un crédit d’impôt.

Pour quel logement ? existant (achevé depuis plus de 2 ans)

À quel taux ? 32%

À quelle condition ? ne peut être perçu qu’une seule fois pour un même logement, sur une période de 5 ans

 

L’isolation thermique :

Pour quel logement ? 

                        existant (achevé depuis plus de 2 ans)

Travaux éligibles au bouquet de travaux*

Taux hors bouquet

Taux en bouquet

1- isolation des parois opaques donnant sur l’extérieur (attention aux clauses particulières, voir **)

15% dans la limite d’un plafond par m2 de 150 € TTC (isolation par l’extérieur) et de 100 € TTC (isolation par l’intérieur)

23% dans la limite d’un plafond par m2 de 150 € TTC (isolation par l’extérieur) et de 100 € TTC (isolation par l’intérieur)

2- isolation des parois vitrées (attention aux clauses particulières, voir **)

En collectif 10%

En maison individuelle 0%

10 % si les travaux portent sur moins de 50% des fenêtres mais qu’un bouquet de travaux est réalisé par ailleurs

18 %

Travaux non éligibles au bouquet de travaux

Taux

3- volets isolants

En collectif 10%

En maison individuelle 0%,

10 % si un bouquet de travaux est réalisé par ailleurs

4- isolation des portes d’entrée donnant sur l’extérieur

En collectif 10%

En maison individuelle 0%,

10 % si un bouquet de travaux est réalisé par ailleurs

5- calorifugeage des installations de production ou de distribution de chaleur ou d’ECS

15%

À quelles conditions ?

1- crédit d’impôt calculé sur les dépenses d’achat de matériel et le coût de main d’œuvre

2, 3, 4 et 5- crédit d’impôt calculé sur les dépenses d’achat de matériel

* ensemble de travaux dont la réalisation conjointe permet d’améliorer sensiblement l’efficacité énergétique du logement. Dans le cas du bouquet de travaux pour l’attribution de l’éco-prêt à taux zéro, les travaux éligibles sont détaillés.

** pour ces travaux portant sur des éléments multiples, la dépense doit porter sur une partie significative du logement.

Pour donner droit au crédit d’impôt, les matériaux et les équipements doivent offrir des performances suffisantes :

Pour les parois opaques (murs, toit, plancher) La résistance thermique R d’un matériau traduit sa capacité à empêcher le passage de la chaleur, pour une épaisseur donnée. Elle est exprimée en m2.K /W. Plus R est grande, plus le matériau est isolant.

Pour les parois vitrées (fenêtres ou portes-fenêtres) et les portes Le coefficient de transmission thermique U qualifie la performance des parois vitrées, exprimée en W / m2.K.

Plus U est faible, meilleure est l’isolation de la paroi vitrée. Ug (=U glass) est utilisé pour les vitrages,Uw (=U window) pour les fenêtres et portes-fenêtres (vitrage + menuiserie), Ujn

(=U jour nuit) pour l’ensemble vitrage + menuiserie + volets, Ud (=U door) pour les portes. Le facteur de transmission solaire Sw traduit la capacité de la fenêtre à transmettre l’énergie solaire arrivant sur la paroi. Il est compris entre 0 et 1, plus il est grand plus la quantité d’énergie transmise est importante.

 

Les matériaux et équipements

Les performances

1

isolants des planchers bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert

R3 m2 K/W

isolants des toitures-terrasses

R 4,5 m2 K/W

isolants des planchers de combles perdus

R 7 m2 K/W

isolants des rampants de toiture et plafonds de combles

R 6 m2 K/W

isolants des murs extérieurs en façade ou en pignon

R3,7 m2 K/W

2

fenêtres ou portes-fenêtres composées en tout ou partie de PVC

Uw 1,4 W/m2 K

fenêtres ou portes-fenêtres composées en tout ou partie de bois

Uw 1,6 W/m2 K

fenêtres ou portes-fenêtres métalliques

Uw1,8W/m2K

fenêtres ou portes-fenêtres (tous matériaux)

Uw1,3W/m2K

et sw 0,3

fenêtres de toiture

Uw 1,5 W/m2 K

et sw 0,36

doubles fenêtres (seconde fenêtre sur la baie) avec un double vitrage renforcé.

Ug 1,8 W/m2 K

et à compter du 1er janvier 2013 sw 0,32

vitres

Ug 1,1 W/m2 K

3

volets isolants caractérisés par une résistance thermique additionnelle apportée par l’ensemble volet-lame d’air ventile

R 0,22 m2 K/W

4

matériaux d’isolation des portes d’entrée donnant sur l’extérieur

U 1,7 W/m2 K

5

matériaux de calorifugeage

R 1,2 m2 K/W

 

En 2012, pour être éligibles au crédit d’impôt, les fenêtres doivent être choisies en fonction du matériau de la menuiserie avec une unité Uw ou quel que soit le matériau, avec une combinaison Uw-Sw (avec 2 possibilités, voir tableau p. 13). À partir de 2013, seules les fenêtres avec la combinaison Uw-Sw seront éligibles.

 

Le chauffage - régulation et production d’eau chaude :

Pour quel logement ?

Attention, les taux en bouquet ne s’appliquent qu’aux logements existants. Travaux hors bouquet : voir ci-contre

• neuf ou existant (achevé depuis plus de 2 ans) pour les équipements utilisant les énergies renouvelables, les pompes à chaleur et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur

• existant pour les autres

Equipements éligibles au bouquet de travaux*

Taux hors bouquet

Taux en bouquet

1- chaudière à condensation

10 %

18 %

2- chaudière à micro-génération gaz

17  %

26 %

3- chauffe-eau solaire individuel et système solaire combiné (chauffage solaire)

32% dans la limite d’un plafond de 1 000 € TTC par m2 de capteur solaire

40% dans la limite d’un plafond de 1 000 € TTC par m2 de capteur solaire 

4- appareil de chauffage bois ou biomasse (poêle, foyer fermé, insert, cuisinière utilisée pour le chauffage, chaudière)

15 %,

26% si remplacement d’un chauffage bois ou biomasse existant

23 %,

34 % si remplacement d’un chauffage bois ou biomasse existant

5- pompe à chaleur air/eau pour le chauffage et l’ECS

15 %

23 %

6- pompe à chaleur géothermiques pour le chauffage et l’ECS, pose de l’échangeur de chaleur souterrain comprise

26 %

34 %

7- chauffe-eau thermodynamique (hors air/ air), pose de l’échangeur de chaleur souterrain comprise le cas échéant

Travaux non éligibles au bouquet de travaux

Taux

8- appareil de régulation et de programmation du chauffage*

15 %

9- équipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables

ou par une installation de cogénération **

15 %

* Équipements de régulation et de programmation éligibles : robinets thermostatiques, systèmes de limitation de la puissance électrique du chauffage électrique en fonction de la température extérieure, systèmes gestionnaires d’énergie ou de délestage de puissance du chauffage électrique. Spécifiques  aux immeubles collectifs : matériels nécessaires à l’équilibrage des installations de chauffage permettant une répartition correcte de la chaleur délivrée à chaque logement, matériels permettant la mise en cascade de chaudières, à l’exclusion de l’installation de nouvelles chaudières, systèmes de télégestion

de chaufferie assurant les fonctions de régulation et de programmation du chauffage, systèmes permettant la régulation centrale des équipements de production d’eau chaude sanitaire dans le cas de production combinée d’eau chaude sanitaire et d’eau destinée au chauffage, compteurs individuels d’énergie thermique et répartiteurs de frais de chauffage.

** Équipements de raccordement à un réseau de chaleur éligibles : branchement privatif (tuyaux et vannes) pour raccorder le réseau de chaleur au poste de livraison de l’immeuble, poste de livraison ou sous-station (échangeur de chaleur), matériels pour l’équilibrage et la mesure de la chaleur (pour la répartition correcte de celle-ci).

Pour remplacer le système de chauffage et/ou de production d’eau chaude sanitaire à bois ou biomasse par un système à bois ou biomasse plus performant, le taux est majoré. Pour cela il faut fournir la facture de l’installateur indiquant les coordonnées du ferrailleur qui a repris l’ancien équipement et un bordereau de suivi rempli par l’installateur et validé par le ferrailleur.

A noter :

Pour les chaudières Le rendement d’une chaudière traduit son efficacité, c’est-à-dire l’énergie qu’elle peut fournir par rapport à l’énergie consommée. Plus le rendement est élevé, plus la chaudière est efficace.

Pour les pompes à chaleur Le coefficient de performance COP d’une pompe à chaleur (PAC) est le rapport entre la quantité de chaleur qu’elle produit et l’énergie qu’elle consomme, dans des conditions normalisées. Il traduit donc l’efficacité de la PAC.

Plus le COP est élevé, plus la PAC est performante.

Les matériaux et équipements

Les performances

2

chaudières micro-génération gaz

Puissance de production électrique ≤3kV-ampère par logement

3

capteurs solaires thermiques

Certification CsTBat ou solar Keymark ou équivalente

4

poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieures, cuisinières utilisées comme mode de chauffage

Concentration moyenne de monoxyde de carbone E 0,3 %

Rendement énergétique h≥70 %

Indice de performance environnemental i2

chaudières < 300 kW à chargement manuel

Rendement ≥ 80%

chaudières < 300 kW à chargement automatique

Rendement ≥ 85%

5

PAC air/eau

CoP≥3,4 pour une température d'entrée d'air de 7°C à l'évaporateur et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur

6

PAC géotermique sol/sol ou sol/eau

CoP≥3,4 pour une température d’évaporation de -5°C et une température de condensation de 35°C

PAC géotermique eau glycolée/eau

CoP≥3,4 pour des températures d’entrée et de sortie d’eau glycolée de 0°C et -3°C à l’évaporateur, et des températures d’entrée et de sortie d’eau de 30°C et 35°C au condenseur

PAC géothermique eau/eau

CoP≥3,4 pour des températures d’entrée et de sortie d’eau de 10°C et 7 °C à l’évaporateur, et de 30 °C et 35°C au condenseur

7

chauffe-eau thermodynamique (hors air / air) avec température d’eau chaude de référence de 52,5°C

• Captant l’énergie de l’air ambiant, de l’air extérieur ou de l’énergie géothermique : CoP > 2,3

• Captant l’énergie de l’air extrait : CoP > 2,5

 

Production électrique :

Produire de l’électricité à partir d’énergies renouvelables (énergies solaire, éolienne ou hydraulique).

Pour quel logement ?

 

neuf ou existant (hors bouquet) ; existant seulement (en bouquet)

Équipements éligibles au bouquet de travaux

Taux hors bouquet

Taux en bouquet

1- équipements de production d’énergie utilisant les énergies éoliennes ou hydraulique

32 %

40 %

Équipements non éligibles au bouquet de travaux

Taux

2- panneaux photovoltaïques

11% dans la limite d’un plafond de dépenses fixé à 3 200 € TTC / kWc de puissance installée 

 

Majoration des taux à intégrer au crédit d’impôt

Un «bouquet de travaux» correspond à la combinaison d’au moins deux actions efficaces d’amélioration de la performance énergétique du logement parmi une liste bien définie d’actions (= dépenses) réalisées au titre d’une même année. Attention ! La liste des travaux constitutifs d’un bouquet de travaux est un peu différente pour l’attribution de l’éco-prêt à taux zéro.

Si vous réalisez un bouquet de travaux dans un logement existant, le taux du crédit d’impôt est majoré pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2012. Comme pour l’éco-prêt à taux zéro, pour les travaux portant sur des éléments multiples (matériaux d’isolation des parois vitrées ou opaques), la dépense doit porter sur une partie significative du logement (voir tableau page suivante) pour entrer dans un bouquet de travaux. Cette condition doit être vérifiable sur la facture, qui doit préciser l’ampleur des travaux. Le tableau page suivante liste les 6 catégories concernées par le bouquet de travaux. Les travaux constituant un bouquet doivent relever d’au moins deux des catégories listées et les performances techniques exigées sont les mêmes que pour les actions isolées. Attention ! La réalisation de deux travaux appartenant à la même catégorie ne permet pas de bénéficier de la majoration car il ne s’agit pas d’un « bouquet de travaux ».

 

Pour quel logement ?

existant (achevé depuis plus de 2 ans)

Catégories de travaux pouvant constituer un bouquet de travaux

Détails

1- isolation des parois opaques (murs)

Les travaux doivent conduire à isoler au moins 50 % de la surface totale des murs donnant sur l’extérieur (murs en façade ou en pignon)

2- isolation des parois opaques (toitures)

Les travaux doivent conduire à isoler l’ensemble de la toiture (toitures-terrasses, planchers de combles perdus, rampants de toiture ou plafonds de combles)*

3- isolation des parois vitrées

Les travaux doivent conduire à isoler la moitié des parois vitrées du logement en nombre de fenêtres (fenêtres ou portes-fenêtres [PVC, bois ou métalliques], vitrages de remplacement ou doubles fenêtres) * 

4- équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autre biomasse (installation initiale ou remplacement)

poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieurs, cuisinières utilisées comme mode de chauffage, chaudières fonctionnant au bois ou autres biomasses

5- équipements de production d’eau chaude sanitaire (autre énergie renouvelable)

équipements de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire et dotés de capteurs solaires (notamment chauffe-eau solaires et systèmes solaires combinés), pompes à chaleur dédiées à la production d’eau chaude sanitaire (chauffe-eau thermodynamiques)

6- chaudières, équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (sauf panneaux photovoltaïque et équipements déjà cités aux points 4 et 5), pompes à chaleur (travaux de pose de l’échangeur de chaleur des PAC géothermiques éligibles au taux majoré)

chaudières à condensation, chaudière à micro- cogénération gaz, pompes à chaleur dont la finalité essentielle est la production de chaleur, équipements de chauffage ou de fourniture d’ECS fonctionnant à l’énergie hydraulique, systèmes de fourniture d’électricité à partir de l’énergie éolienne, hydraulique ou de biomasse

À quelles conditions ?

Dépenses relevant d’au moins deux des six catégories ci-dessus effectuées au titre d’une même année

Les travaux et équipements suivants ne peuvent participer à un bouquet de travaux :

• l’isolation thermique des planchers bas

• l’installation de volets isolants, l’installation de portes d’entrées donnant sur l’extérieur,

• le calorifugeage des installations de distribution de chauffage et d’eau chaude sanitaire,

• l’installation d’appareil de régulation et de programmation du chauffage,

• l’installation d’équipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération,

• l’installation de panneaux photovoltaïques,

• la réalisation d’un DPE.

Exemple de taux différents selon travaux

Maison individuelle :

- changer seulement les fenêtres : pas de CIDD

- isoler seulement la toiture, taux de CIDD 15 %,

- changer au moins la moitié des fenêtres et isoler la toiture : pour les fenêtres, taux de CIDD de 18 % ; pour la toiture, taux du CIDD de 23%.

- si en installant en plus des volets, ils pourront bénéficier d’un taux de CIDD de 10% (sans bouquet de travaux réalisé par ailleurs, ils n’étaient pas éligibles au CIDD).

 

Pour l’obtention du crédit d’impôt il faut remplir deux conditions :

- remplir la ligne dédiée au crédit d’impôt sur la déclaration de revenus,

- conserver soigneusement la facture de l’entreprise qui a fourni et posé matériaux ou équipements. Cette facture doit clairement faire ressortir la part «fourniture des matériels, TVA comprise», les caractéristiques techniques de ces matériaux ou équipements ainsi que les surfaces d’isolant ou de capteur solaire thermique mises en œuvre et l’ampleur des travaux en cas de bouquet de travaux.

Attention ! C’est la date de facturation qui compte. Bénéficier du crédit d’impôt sur l’imposition 2013 pour les factures datées de 2012. La souscription de la déclaration par internet dispense de l’envoi de la facture, mais il faut être en mesure de la produire, sur demande de l’administration.

Pour le collectif :

Le crédit d’impôt s’applique aussi bien en logement individuel qu’en logement collectif. Plus précisément :

- si une copropriété effectue des travaux d’économies d’énergie ou installe des équipements utilisant des énergies renouvelables, les dépenses de fournitures ouvrent droit au crédit d’impôt pour chaque copropriétaire, à hauteur de sa quote-part (définie par le règlement de la copropriété),

- les travaux éligibles réalisés de manière individuelle en copropriété bénéficient des mêmes dispositions qu’en habitat individuel,

- les gros appareillages de chauffage collectif des immeubles et ceux permettant la régulation, la programmation du chauffage, le comptage individuel et la répartition des frais de chauffage peuvent bénéficier du crédit d’impôt.

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:20

Crédit d'impôt ddUn décret qui fixe le règlement des aides du fonds d'aide à la rénovation thermique des logements privés  

Publié ce 04 avril 2012, ce décret n° 2012-447 du 2 avril 2012 relatif au règlement des aides du fonds d'aide à la rénovation thermique des logements privés vient renforcer celui du 2 novembre dernier, fixant les modalités d’attribution des aides du Fonds d’aide à la rénovation thermique des logements privés (FART).

Le fonds d'aide à la rénovation thermique des logements (FART) géré par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) pour le compte de l'Etat vient en aide aux propriétaires occupants, sous conditions de ressources, désireux d'engager des travaux d'économie d'énergie dans leur logement. Un nouveau règlement est adopté, afin de permettre, d'une part, l'élargissement des travaux éligibles à ceux réalisés sur les parties communes des copropriétés et, d'autre part, une augmentation de l'aide de solidarité écologique.

Les crédits du fonds d'aide à la rénovation thermique des logements privés, attribués et mis en œuvre par l'Agence nationale de l'habitat dans le cadre du programme des investissements d'avenir, sont destinés aux emplois suivants :


― aide aux travaux d'économie d'énergie réalisés par des propriétaires occupants de ressources modestes, appelée aide de solidarité écologique (ASE). Le versement de l'ASE est conditionné par une amélioration d'au moins 25 % de la performance énergétique du logement ;


― aides à l'ingénierie sociale, financière et technique permettant d'accompagner les ménages bénéficiant d'une aide aux travaux dans l'élaboration, le montage financier et le suivi de leur projet.


L'octroi de ces aides est soumis à l'existence d'un contrat local d'engagement contre la précarité énergétique.

L'ASE apporte un concours financier à la réalisation de travaux d'économie d'énergie permettant l'atteinte d'une amélioration d'au moins 25 % de la performance énergétique du logement. Ne peuvent être concernés par l'ASE que les logements achevés au 1er juin 2001.
Ces travaux répondent aux conditions définies à l'article R. 321-15 du code de la construction et de l'habitation. Par exception à cet article, les travaux dont l'objet est la transformation en logement de locaux initialement affectés à un autre usage ne peuvent bénéficier d'une aide du fonds. A la liste des prestations éligibles, le décret, applicable le 5 avril, y introduit aussi les travaux en parties communes, qui sont réalisés à l'initiative et sous la maîtrise d'ouvrage du syndicat des copropriétaires.

L'aide de solidarité écologique est une prime forfaitaire individuelle octroyée en complément d'une aide de l'ANAH.


Le montant de l'ASE est fixé à 1 600 euros. Dans le cadre d'un contrat local d'engagement contre la précarité énergétique, si une (des) collectivité(s) accorde(nt) une aide dans les mêmes conditions, le montant de l'ASE est alors augmenté du même montant de l'(des) aide(s) octroyée(s) par la (les) collectivité(s). Le montant de l'ASE ainsi majorée ne peut toutefois pas dépasser 2 100 euros.

L'octroi de l'ASE est soumis au respect des conditions suivantes :


― obligation d'assistance du propriétaire par un opérateur mettant en œuvre les missions définies à l'article 2.1. Toutefois, dans le cas de travaux simples, l'absence d'une prestation d'accompagnement complète ne fait pas obstacle à l'octroi de l'aide aux travaux, dès lors que sont respectées certaines conditions fixées pour garantir les intérêts et la solvabilité du propriétaire et que ce dernier ne souhaite pas recourir aux services d'un opérateur spécialisé. L'annexe I ainsi que l'instruction du directeur général de l'ANAH prévue à cette annexe précisent les conditions de mise en œuvre de cette disposition ;


― réalisation d'une évaluation énergétique avant travaux et d'une évaluation énergétique projetée après travaux, réalisées dans les conditions prévues à l'annexe II. Lorsque sont également réalisés des travaux répondant aux conditions de l'article R. 321-15, des travaux de petit entretien apportant une amélioration énergétique sont pris en compte dans les évaluations énergétiques qui permettent d'obtenir une ASE ;


― mise en évidence, par la comparaison entre les évaluations avant travaux et projetée après travaux, d'un gain d'au moins 25 % sur la consommation conventionnelle d'énergie exprimée en kWhep/m²/an, sans condition sur l'état initial du logement ;


― engagement du bénéficiaire, joint au dossier de demande d'aide, à respecter les conditions d'occupation prévues à l'article R. 321-20 du code de la construction et de l'habitation et à l'article 15-D du règlement général de l'agence.


A titre exceptionnel, dans le cas où les travaux permettant le gain énergétique sont réalisés en deux tranches de travaux distinctes relevant de deux dossiers différents déposés pour un même logement et par un même bénéficiaire après le 30 septembre 2010 et ayant donné lieu à deux décisions d'agrément successives sur une période au maximum de trois ans, le gain énergétique pourra être apprécié en fonction :


― d'une part, de l'évaluation énergétique du logement avant la réalisation des travaux au titre du premier dossier ;


― d'autre part, de l'évaluation énergétique projetée après travaux au titre du second dossier.


Dans ce cas, l'aide à l'ingénierie au titre du FART et de l'ASE sont octroyées et versées au titre du second dossier. Le premier dossier, ayant été déposé dans le cadre d'une opération programmée financée par l'ANAH ou donnant lieu à une prestation d'AMO, a fait l'objet d'une aide de l'ANAH.

Décret n° 2012-447 du 2 avril 2012 relatif au règlement des aides du fonds d'aide à la rénovation thermique des logements privés (FART)

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 07:58

Crédit d'impôt ddLe crédit d’impôt en faveur de l’adaptation des logements prolongé  jusqu’en 2014 …

La loi de finances pour 2012 a inscrit le crédit d’impôt en faveur de l’adaptation des logements pour les années 2012, 2013 et 2014.

En application de l’article 200 quater A du code général des impôts, les contribuables peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu au titre des dépenses d’installation ou de remplacement d’équipements spécialement conçus pour les personnes âgées ou handicapées .

Le crédit d’impôt s’élève à 25 % des dépenses d’installation ou de remplacement d’équipements spéciaux. Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, pour une période de cinq années glissante entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2014 :

- la somme de 5 000 euros pour une personne seule ;

- la somme de 10 000 euros pour un couple ;

- cette somme est majorée de 400 euros par personne à charge.

La liste exhaustive des dépenses éligibles est précisée par l’article 18ter de l’annexe IV du code général des impôts.

A noter que le crédit d’impôt vise tous les contribuables : les personnes déjà non imposables recevront un chèque du Trésor public du montant de ce crédit d’impôt.

 

Les crédits reversés au titre de l’article 200 quater A du code général des impôts ont représenté en 2010 un montant de 33.1 millions d’euros.

Outre ce dispositif fiscal, d'autres aides mobilisables permettent de financer l’adaptation d’un logement, notamment :

- les subventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) : 80.1 millions d’euros en 2010 pour l’adaptation des logements et le maintien à domicile

- la prestation de compensation du handicap ou l’aide personnalisée d’autonomie

- pour les bailleurs sociaux, la déduction des travaux d’adaptation et d’accessibilité de la taxe foncière sur les propriétés bâties.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 09:17

TVA.jpgAu 1er janvier la TVA de 5,5 à 7 % …

Adopté par le vote de l’Assemblée, le mercredi 21 décembre dernier, la TVA à 5,5 % sur l’entretien-rénovation va passer à 7 %.

Le projet de budget voté le 21 décembre dernier prévoit un cadre visant à la réduction du déficit public devant atteindre 4,5% du PIB en 2012, celui-ci inscrit donc plusieurs mesures émanant des deux plans de rigueur annoncés en août et en novembre dernier.

L’une de ses mesures est donc le relèvement delà TVA passant ainsi de 5,5 % à 7 %, supprimé par le Sénat, l’Assemblée l’a rétabli dans le cadre du budget rectificatif 2011.

Il comporte notamment la TVA réduite. Un amendement déposé par Gilles Carrez prévoit une TVA à 5.5% pour les travaux dans les logements de plus de deux ans, pour les devis datés et acceptés par les deux parties, et ayant fait l’objet d’un acompte encaissé avant la date du 20 décembre 2011, et ce même si les travaux ne débutent qu’en 2012. Dans ce cas, le chèque doit avoir été remis en banque et figurer au crédit du compte professionnel de l’entreprise. De plus, « entre le 20 et le 31 décembre 2011, toute remise de chèque à l’entreprise (acompte, ndlr) suite à la signature d’un devis bénéficiera du taux à 5.5%. En revanche, le solde ou les situations payés en 2012 seront taxés à 7% », précise la fédération du Bâtiment, qui se dit satisfaite de cette « mesure de tolérance ».

Un tableau publié par la FFB explique ce barème.

TVA7.jpg

Un ameudement qui a contenté notamment la Confédération des Artisans « qui devrait permettre une période de transition douce vers le relèvement à 7% dans la rénovation, même si le spectre de la récession plane désormais sur nos 380.000 entreprises artisanales » explique Patrick Liébus, président de la Capeb, qui a en outre précisé que cette mesure simplifierait les rapports entre le professionnel et le client et résoudra le problème de la facturation de la TVA pour les travaux prévus en 2011 mais qui ne pourront pas être engagés avant 2012. Inversement, cela règlera le problème pour les factures des travaux achevés en 2011 mais réglés en 2012 par le client.

Enfin, ce « le plan budgétaire » précise que la TVA à 7% qui s’appliquera également aux biens et services soumis au taux actuel de 5.5%, entrera en vigueur au 1er avril 2012 uniquement pour les livres, et non plus au 1er janvier ; qu’une majoration exceptionnelle de 5% du montant de l’impôt sur les sociétés, celles dont le CA est supérieur à 250 M€, sera instaurée en 2012 et 2013 ; que le barème de l’impôt sur le revenu et de l’ISF sera gelé au niveau de 2011 pour les deux années à venir ; que la taxe sur les hôtels de luxe sera supprimée puisque la TVA a été relevée dans ce secteur.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 08:10

logement-social.jpgUn nouvel éco-prêt logement social pour remplacer l’ancien éco-prêt logement social …

Un nouveau dispositif destiné à la rénovation thermique proposé aux organismes HLM et aux SEM. Cette nouvelle mouture de l’éco-prêt logement social reprend les conditions d’éligibilité de l’ancien dispositif mais désormais son taux est variable. Il sera indexé sur le taux du livret A et fonction de la durée du prêt : taux du Livret A sur une durée de 15 ans, du Livret A + 15 points de base (0,15%) sur 15 à 20 ans, du Livret A + 25 points de base sur 20 à 25 ans. Il sera accessible pour les logements les plus énergivores : de catégorie énergétique E à G, et D sous certaines conditions. Le coût de la bonification de ce prêt sera porté par l’Etat.



La facture énergétique d’un logement de catégorie G peut atteindre 2000 € par an : sa réduction de moitié, partagée avec le bailleur, représente le montant de l’allocation de rentrée scolaire pour deux enfants scolarisés en primaire.

Ce nouvel éco-prêt sera la contrepartie nationale des aides européennes à la rénovation thermique, dans le cadre du FEDER, le Fonds Européen de Développement Régional qui doit permettre le renforcement de la cohésion économique et sociale au sein de l’UE en corrigeant les déséquilibres régionaux.. Ainsi pour atteindre l’objectif de 800.000 logements sociaux d’ici 2020 inscrit par la loi Grenelle, une convention a été signé, en 2009, entre l'Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations, prévoyant la mise en place d'une enveloppe de 1,2 Md€ « d'éco-prêts logement social »

Même si Nathalie Kosciusko-Morizet, François Baroin, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et Benoist Apparu, Secrétaire d’État chargé du Logement se félicitent du nouveau dispositif de rénovation thermique des HLM, les objectifs du Grenelle de l’Environnement de diminuer d’au moins 38 % les consommations énergétiques du parc de bâtiments existants à l’horizon 2020 ne pourront être atteint par ces dispositifs, selon l’article publié par le blog ce lundi 28 novembre mentionnant l’étude réalisée par le CIRED pour le compte du CGDD, « Les mesures pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement sont faibles … »

« Le Grenelle 2 est une formidable boîte à outils pour le secteur du bâtiment, qui va permettre à notre pays de réaliser en 4 ans un « saut énergétique » aussi important que celui réalisé ces 30 dernières années. Avec la nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012, la consommation énergétique de l’ensemble des constructions neuves sera divisée par 3. Cette mutation est bonne pour le pouvoir d’achat des ménages, l’environnement et l’emploi ! » ont souligné Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu.

Sur le plan économique, les travaux ainsi financés présenteront le double avantage d’avoir un effet contra-cyclique et de constituer un relais de croissance du secteur du bâtiment. Ils seront répartis sur tout le territoire, pour accompagner la rénovation du parc HLM.



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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 08:15

Crédit d'impôt ddTVA relevée à 7% et encore …

C’est donc sans grande surprise que François Fillon, Premier ministre, a donné les préceptes d’un plan d’austérité visant à réduire la dette publique.

Qu’en-est-il du secteur du bâtiment ?

La  TVA pour les travaux d’entretien-rénovation n’est pas une surprise, de 5,5% passera à 7 %, une vive inquiétude pour la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb), voir article du lundi 7 novembre ou Patrick Liébus s’alarmait d’une possible mesure de relèvement de cette taxe.

Il s’explique « face à un gouvernement insensible aux arguments économiques de bon sens, les artisans sont aujourd’hui découragés et éprouvent une colère rare. La Capeb n’entend rien céder durant les débats parlementaires à venir. Quel que soit le sort de ces mesures, elle réaffirme la nécessité de compenser la hausse de la TVA par une baisse équivalente du coût du travail et des charges sociales qui pèsent sur les entreprises du secteur ». Passablement irrité, Patrick Liébus mentionne d’autant plus que la CAPEB n’a pas été entendu concernant l’alignement des auto-entrepreneurs. Un “avantage fiscal”, qui est fait aux auto-entrepreneurs non assujettis à la TVA, et qui est d’environ 400 millions d’euros.

La Fédération Française du Bâtiment a souhaité réagir, « Même si la hausse du taux réduit de la TVA de 5,5% à 7 % pénalisera l’activité, la FFB comprend la nécessité d’une telle mesure. Elle se félicite que la hausse préserve un réel différentiel entre taux réduit et taux normal, seul gage d’une véritable efficacité dans la lutte contre le travail au noir. Elle note à contrario que la mesure accentuera la concurrence inacceptable des auto-entrepreneurs et réitère sa demande de sortir le bâtiment du champ de ce régime (…) La FFB déplore les atteintes renouvelées aux niches fiscales immobilières. La suppression du Scellier à fin 2012, le recentrage du PTZ+ et la nouvelle réduction de 20% du Crédit d’Impôt Développement Durable hypothèquent, à n’en pas douter, l’avenir et, par là-même, l’emploi de notre secteur ».

Une mesure qui tonne également tous les produits et les services à l'exception des produits de première nécessité notamment l'alimentation, le gouvernement compte empocher 1,8 milliard d'euros dès 2012.

Mais encore, rechercher 8 milliards d’euros n’est pas chose simple …

Alors il faut tailler, quoi de mieux que de déconstruire pour peut-être reconstruire un secteur qui est déjà en proie à un sérieux ralentissement de son activité, le bâtiment est donc l’un des secteurs le plus impacté, et ce Malgré un 3e trimestre plus difficile, les prévisions d’activité de la rénovation du logement restaient encore positives pour l’année 2011 après 8 trimestres de chute libre (2009 et 2010). Avec un taux de TVA à 7 %, le freinage sera brutal car il entrainera immédiatement une perte d’un milliard de chiffre d’affaire et la disparition directe et indirecte de 10 000 emplois, selon la CAPEB.

Et encore … , l’immobilier impacté par le cadrage du PTZ+, inquiétude des professionnels de l’immobilier et de la construction sur les effets à court et moyen terme d’une telle mesure qui devrait être limitée au neuf. Mais aussi, le dispositif Scellier qui depuis 2009 tente de relancer la construction de logements neufs en bénéficiant d'une réduction d'impôt sur le revenu dans l’acquisition d’un logement neuf. « Le dispositif Scellier, que nous avions déjà recentré pour 2012, sera purement et simplement supprimé à la fin de l’année 2012 » a indiqué François Fillon. Et encore, le crédit d’impôt développement durable subira un rabot supplémentaire de 20 %.

Au total, ces mesures d’austérité doivent rapporter à hauteur de 2,6 milliards d'ici à 2016.

La Fnaim, ainsi la Fédération des Promoteurs Immobiliers, ont donc naturellement répondu aux mesures engagées par le gouvernement, tout d’abord la Fnaim, « sur l’emploi, dans les entreprises des professionnels de l’immobilier ; sur les recettes des collectivités territoriales ; sur la mobilité des salariés ; sur les familles les plus fragiles qui se verront exclues du marché de l’accession à la propriété. Cette mesure nous éloigne définitivement de l’objectif d’une France de propriétaires voulue par le Président de la République. La Fnaim en appelle à la responsabilité du Gouvernement afin de ne pas sacrifier les deux tiers du marché immobilier ancien sur l’autel de l’austérité ». La FPI « déplore cette décision qui constitue une grave erreur et va à l’encontre des intérêts des Français, une grave erreur qui va durablement peser sur l’activité économique, l’emploi et les conditions de vie des Français, tout particulièrement les ménages à revenus modestes et moyens. Le Gouvernement ne mesure pas la gravité de la situation du logement et son poids dans l’économie et, avec cette mesure hâtive, porte un rude coup au pouvoir d’achat des Français et compromet l’avenir ».

Après un premier plan de rigueur énoncé en août dernier, ce nouveau programme doit permettre de ramener le déficit à 4,5 % de la richesse nationale en 2012, à 3 % en 2013, à 2 % en 2014, et jusqu’à l’équilibre en 2016 ???

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 08:04

capebT.V.A. = Désappointement du secteur de l’artisanat

Suite à l’annonce d’un possible relévement de la TVA, la CAPEB s’inquiète et plonge un secteur déjà touché dans un profond désarroi, au point ou Patrick Liebus, président de la CAPEB demande un rdv d’urgence à François Baroin, Ministre de l’Economie, des finances et de l’industrie. 

« Nous savons combien le bâtiment est un moteur de l’activité économique. C’est pourquoi la recherche légitime de l’équilibre budgétaire ne doit pas tuer la croissance en touchant notre secteur. Le sacre de l’austérité n’est pas une solution viable, d’autres arbitrages économiques sont possibles”, explique Patrick Liébus, Président Confédéral de la CAPEB.

La révision des prévisions de croissance pour 2012 de +1,75 % à moins de +1 % contraint le gouvernement à réviser dans l’urgence un Projet de Loi de Finances déjà obsolète. Objectif : trouver 6 à 8 milliards d’économies supplémentaires pour réduire le déficit. Pour y parvenir la création d’un taux intermédiaire ou le relèvement de la TVA réduite à 7 % sont mentionnés, par voie de presse, comme des pistes les plus plausibles.

Après un ralentissement de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment au 3e trimestre (+1.5 % contre +2,5 % au second) et une croissance de +1 % envisagée en 2012, un relèvement de la TVA sonnerait le retour d’une crise profonde. Pour la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), toute remise en question de la TVA à 5,5 % vers un taux à 7 % poserait immédiatement la question d’une compensation par une baisse équivalente des charges sociales qui pèsent sur les entreprises du secteur.

« Après une hausse de nos chiffres d'affaires au premier semestre 2011, nos carnets de commandes ont diminué au troisième trimestre. Nous nous attendons donc à un début d'année 2012 très difficile. Les prix vont rester à un niveau bas, et nous craignons une diminution des résultats nets. Nous redoutons dans un tel contexte que les charges soient plus pesantes pour nos entreprises. La loi sur la réduction des délais de paiement inter-entreprises joue également en notre défaveur, puisque nos clients particuliers ont tendance à payer en retard. Nous tenons parfois, envers eux, le rôle du banquier ! » précise Patrick Liébus. Et de rajouter « La priorité pour beaucoup d'entreprises, aujourd'hui, c'est de remplir le carnet de commandes, rentabiliser les chantiers et surveiller au plus près leur trésorerie. Celles qui peuvent se le permettre pourront aussi investir pour gagner en efficacité. C'est important, dans la mesure où certaines annonces du gouvernement nous déstabilisent. Par exemple, sur le maintien de la TVA à 5,5 % sur l'entretien-rénovation, rien n'est acquis. François Fillon a parlé de maintenir un taux réduit, mais sans préciser ce taux ! Sur cette question de la TVA, nous sommes très mobilisés et restons en contact avec tous les ministres de Bercy. »

 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 14:56

pret-taux-zero-plus-logoLe PTZ+, statu quo …

Le 19 octobre dernier, nous mentionnons l’éventualité d’un nouveau PTZ+ qui fixerait des conditions de ressources en excluant les 10 % de contribuables les plus aisés éligibles au PTZ+ actuel, « Un nouveau PTZ+ fixant des conditions de ressources … »

Cet amendement du député UMP de Savoie, Michel Bouvard, adopté par la Commission des finances de l’Assemblée Nationale prévoyait un réajustement sur les conditions de ressources pour l’octroi du PTZ+ notamment pour les prêts émis du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2014 qui ne seraient plus consentis aux contribuables dans la tranche des 10% de revenus fiscaux de référence les plus élevés.

Une mesure d’économie en ces temps de crise soutenu par le président de la commission des Finances Jérôme Cahuzac (PS) et par le rapporteur général du Budget Gilles Carrez (UMP). Une économie estimée à 58 millions par génération de prêts.

Toutefois, la ministre du Budget, Valérie Pécresse s’est déclarée défavorable à cet amendement appréhendant une possibilité d’entrevoir les banques se désintéresser du dispositif par une contrainte de ressources. Une offre qui risquerait de décroître alors qu’elle est la proue de l’accession à la propriété.

« Nous voulons un PTZ simple et universel », a-t-elle précisé. Estimant que « la question du zonage doit être retravaillée », la ministre a donc souhaité le retrait de l'amendement notamment pour « voir comment agir sur le zonage, et peut-être sur les catégories » de contribuables.

Michel Bouvard a donc écarté son texte en précisant toutefois qu’il le redéposerait ultérieurement, en fin d’année précisément pour le collectif budgétaire, indiquant tout de même que « l'argumentation de la ministre, sur le fait que les banques ne mettraient plus ça en tête de gondole, peut être fondée mais la popularité du PTZ est telle que » les revenus modestes notamment ont « largement le temps de réfléchir au montage » financier de leur acquisition, estimant que l'exclusion des 10% les plus fortunés se justifie « dans une période de difficultés budgétaires », d'autant plus que « l'universalité du PTZ a été écornée » par sa territorialisation, qui réduit l'aide pour les ouvriers et classes moyennes n'ayant plus les moyens d'habiter en centre-ville.

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 06:53

pret-taux-zero-plus-logoUn nouveau PTZ+ fixant des conditions de ressources …

Ce mardi 18 octobre, la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale a adopté un amendement sur les conditions des ressources pour l'attribution du prêt à taux zéro plus (PTZ+), réservé aux foyers qui ne sont pas encore propriétaires de leur logement.


Actuellement le PTZ+ n’est pas discipliné dans un cadre fixant le niveau de ressources.

L’adoption de cet amendement par la commission des Finances de l’Assemblée Nationale entrainera une subordination des ressources pour les prêts émis du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2014 qui ne seront plus consentis aux contribuables dans la tranche des 10% de revenus fiscaux de référence les plus élevés.

« Le prêt à taux zéro en primo-accession serait désormais réservé aux 90% de la population dont les revenus sont les moins élevés, ce qui renforce le caractère d'aide +sociale+ à l'accession sans trop en limiter la portée et devrait faire économiser à l'Etat 58 millions par génération de prêts », a fait valoir le député UMP de Savoie Michel Bouvard dans son exposé.

En 2011, le coût budgétaire du PTZ+ pour l'Etat, afin de compenser la différence avec les taux d'intérêts pratiqués par les banques, a atteint 2,6 milliards d'euros.

Le PTZ+ peut représenter entre 5% et 40% du montant de l'opération, dans la limite d'un plafond. Le montant du prêt diffère en fonction de la localisation, de la performance énergétique du logement, de son statut (neuf ou ancien), de la composition de la famille, des revenus des futurs propriétaires. 

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 12:12

pret-taux-zero-plus-logoLe PTZ+ profite t-il aux constructions BBC … ?

Pas si sur, selon l’Union des Maisons Françaises, qui cingle les dérives potentielles du PTZ+.

Même si les chiffres encourageant de 2010 sur le marché immobilier notamment des ventes brutes en maisons individuelles diffus qui laissaient présager quelques encouragements avec une possible sortie de crise, les premiers signes de tassement s’amorcent peu à peu, ainsi le premier trimestre dévoile un repli des ventes.

Même si il faut considérer que le marché immobilier bénéficie d’atouts essentiels par le fait d’un important retard en logement  dont le besoin annuel est porté à 400.000 et de la notion de valeur refuge renforcée par un climat économique et financier incertains, il en subsiste néanmoins un contexte particulier sur le marché immobilier de la maison individuelle.

En effet, sur le marché de la primo-accession, l’Union des Maisons Françaises constate l’évidence que les foyers les moins solvables (< 2300 € mensuels) subissent directement et successivement la fin du doublement du PTZ, la fin du Pass foncier assorti de la TVA à 5,5% qui étaient les principaux éléments solvabilisateurs.

Cet effet jumelé à la hausse des taux d’intérêts, et aux interrogations du dispositif PTZ+ dont les caractéristiques principales sont de renforcer les possibilités d’achat dans les zones tendues, en conséquences dans les zones les plus chères entrainent une réaction finalement contraire à la primo-accession sociale qui devient plus difficile. Les potentialités de la primo-accession se voient réduites inexorablement. Un marché qui subit, depuis le mois d’avril 2011, un repli sensible. Pourtant, la sortie de crise du marché de la maison individuelle s’était faite par les accédants les plus modestes (78% des clients) et ce grâce au plan de relance.

Par ailleurs, l’Union de s Maisons françaises avait estimé plusieurs théories, notamment pour une  maison RT 2005 et sans PTZ, une hausse de 1% des taux d’intérêt fait perdre, en désolvabilisant une partie des accédants, environ 24 000 maisons, soit 16% du marché. Et que si l’on tient compte, dans le financement, de la possibilité d’un PTZ+, la perte se réduit à 17 400 maisons, soit 8% du marché.

Autrement dit, les ventes de maisons en secteur diffus pourraient ainsi se replier de l’ordre de -5% à - -7% en 2011, avec des tensions sur les prix en raison des obligations constructives nouvelles (BBC etc.) même si les constructeurs sont les acteurs les plus performants de la filière bâtiment pour serrer les coûts de production comme le démontre l’analyse ci- après sur l’évolution des prix des maisons en secteur diffus sur la période 2000-2010. Reste également l’hypothèque du coût du foncier qui { ce jour ne décélère pas.

Quelles interrogations sur le PTZ+ ?

Instauré pour faciliter l’accession à la propriété, le PTZ+ s’est axé sur une  rééquilibrage territorial, en se fondant sur des aides ciblées sur les zones de tensions du marché en tenant compte des situations actuelles et différenciées de chaque territoire, favorisant ainsi l’acquisition en zone tendue dans le neuf, dans des territoires où le déficit de logement est important, et s’est centré également sur l’acquisition de logements BBC et pour valoriser l’amélioration des performances énergétiques des logements anciens. L’objectif n’est pas tant de construire plus mais de construire là où existent de réels besoins à satisfaire.

Selon les dernières statistiques de la SGFGAS (relatives au 1er trimestre 2011) montrent une nette attractivité des acquéreurs pour l’ancien avec le nouveau PTZ +. Trois jours après les annonces du Président de la République à Thiais, l’Union dans sa conférence de presse du 17 septembre 2010 pointait les défauts potentiels de la réforme du PTZ+ :

- une ouverture inutilement large à tous les accédants en l’absence de plafond de ressources pour l’ouverture du droit avec des risques d’effets d’aubaine

- une différenciation trop forte des montants d’aide en faveur des zones A et B1 alors que 48% des accédants travaillent et résident en zone C

- un risque inflationniste sur les marchés tendus en raison d’une offre insuffisante tétanisée par les coûts du foncier

- l’occasion manquée de ne pas assortir l’ouverture du droit au PTZ+ dans l’ancien à un minimum de travaux

 

Les premiers chiffres de production donnés par la SGFGAS montrent que la réforme n’a pas d’effet positif sur la filière du neuf, comme le montrent les tableaux ci-dessous.

Les premiers chiffres de production montrent un panier moyen de travaux très faible à 3579 euros. Il monte à 14140 euros pour 5% des opérations seulement, plafonne à 1963 euros dans 57% des opérations et atteint 4227 euros pour les 38% restant.

Si la réintroduction d’un plafond de ressources semble naturel – le PTZ est avant tout un dispositif d’accession sociale – l’Union considère comme une occasion manquée le fait de ne pas conditionner le bénéfice du PTZ { l’obligation de travaux, qui aurait eu un effet bénéfique sur la qualité du parc existant, sur l’emploi dans les territoires, et aurait permis d’atteindre plus facilement les objectifs du plan Grenelle de réduction de 38% des consommations d’ici à 2020.

A l’origine, le PTZ a été conçu comme un instrument devant favoriser l’accession au plus grand nombre - donc concernant avant tout le secteur neuf, qui offre des produits moins sujets à la spéculation, à la différence de l’ancien, génère de l’activité, donc de l’emploi pour la filière bâtiment (emploi non délocalisable).

Dans la même logique, l’ouverture du PTZ vers l’ancien se faisait contre obligation d’un minimum de travaux (54% du prix d’achat), ce qui avait la vertu d’offrir une aide publique à l’achat d’ancien, tout en préservant l’activité de la filière bâtiment et l’entretien et la rénovation du parc existant. L’ouverture vers l’ancien sans condition de travaux a perverti le système (qui date de bien avant la réforme du PTZ+ qui cependant n’est pas revenue sur cette orientation) en orientant l’aide publique sur un marché de plus en plus tendu, avec un risque d’effet inflationniste, sans contrepartie pour la collectivité.

Il faut donc retrouver la logique du PTZ en imposant une quotité minimale de travaux et ce, d’autant plus que le Grenelle a fait de la rénovation énergétique du parc existant un enjeu majeur. On ne peut mesurer le succès du PTZ+ au seul nombre distribué (la réforme de présentée en septembre 2010, en ouvrant largement le dispositif, va permettre une distribution en grand nombre : les 200 000 prêts émis au 1er semestre 2011 sur les 380 000 annoncés, ont été salués par le gouvernement le 12 juillet dernier comme une preuve de réussite de la réforme), mais à l’efficacité de ceux qui permettent véritablement l’accession des plus modestes, et donc, du plus grand nombre à un logement de qualité - qu’il soit neuf ou ancien.

Après l’engouement de 2010 et des premiers mois de 2011, la commande de maisons BBC semble se tasser sensiblement, les conditions de financement ne permettant plus d’y accéder. Il est fort probable qu’en 2011, n’apparaisse pas { cet égard d’effet positif du PTZ+.

Il est par ailleurs fort probable que la différenciation des barèmes incite certains ménages à s’orienter vers l’accession dans l’ancien (cf. « Les dérives du PTZ, en page 14). Le montant du PTZ+ est en effet plus élevé, en zone C ou B2, pour l’acquisition d’un logement ancien que pour la construction d’un logement neuf non BBC, à condition que l’étiquette énergie soit au moins D (plus de 56% des achats dans l’ancien d’après les statistiques de la SGFGAS)

Enfin une hypothèque majeure : la construction de logements BBC bénéficie d’un surplus de financement, puisque considérés juridiquement comme des logements « performants » dans les textes sur le PTZ+. Qu’adviendra-t-il au 1er janvier 2013 date d’entrée en vigueur de l’obligation RT 2012? A priori ces logements, qui ne feront qu’appliquer la norme réglementaire ne pourront plus bénéficier des surplus de financement actuels, la notion de performance étant réservée à ceux qui auront un label sanctionnant des contraintes supérieures. Or au 1er janvier 2013, il est évident que les surcoûts du BBC n’auront pas été lissés et absorbés par la filière. Avec une baisse mécanique des montants les accédants risquent de se trouver dans l’incapacité de financer leur maison BBC ou de faire des arbitrages douloureux. A titre d’illustration un ménage avec 2 enfants en zone C perdra, entre le 31 décembre 2012 et le 1er janvier 2013, 7900 euros pour financer la même maison BBC !

L’Union des Maisons Françaises a transmis les observations rappelées ci-dessus, et relevées auprès de ses constructeurs, à l’ANIL en charge d’une mission de suivi du PTZ+ confiée par le Secrétaire d’Etat au Logement.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:30

Crédit d'impôt ddRemodelage des aides fiscales, crédit d’impôt et l'éco-prêt à taux zéro ... ?

La loi de finances 2012 amorcera une série de reformes sur les aides fiscales notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments

En cours d’examen par le Conseil d’Etat, ce projet de loi fixera les réformes sur les aides fiscaux et plus particulièrement sur les crédits d’impôt développement durable (CIDD) et l’éco - PTZ.

Sans précision confirmée puisque le projet de loi sera présenté en co,nseil des ministres et sera rendu public le 28 septembreprochain.

Une remise à jour du cumul de l'éco-PTZ et du crédit d'impôt, instauré de 2008 à 2010 serait envisagée mais avec des conditions d’octroi restrictives. Afin d’acquérir le cumul un plafonnement des ressources fixé autour des 30.000 euros par an est notamment prévu. Le rallongement de la durée de remboursement de l'éco-PTZ, passerait de 10 à 15 ans, est également prévu dans le projet de loi.

Le projet de loi présenté en Conseil des ministres prévoirait en outre que le crédit d’impôt soit même relevé « jusqu’à 50% pour les ménages qui entreprennent des travaux de rénovations lourdes ». Instauré en 2009, le cumul des deux mesures n'était plus possible depuis le 1er janvier 2011

Philipe Pelletier, avocat chargé de présider le comité stratégique du Plan bâtiment Grenelle, se réjouit  de cette mesure : "Elle va dans le sens de la progressivité de l'aide en  fonction du niveau de performance des travaux". Les différents bouquets ne figureraient  pas dans le projet de loi et pourraient être établis par décrets.

Outre le rétablissement du cumul pour ces travaux lourds, des rabots sur le crédit d’impôt devraient s’articuler sur les équipements et sur des travaux simples, le changement de menuiseries  existantes pour des menuiseries plus performantes ne bénéficierait plus de crédit d'impôt. Toutefois, le renouvellement de fenêtres pourra toujours bénéficier de l'aide fiscale dans le cas de travaux globaux s’inscrivant dans une rénovation lourde. Les équipements tels que panneaux photovoltaïques, pac, ou les chaudières à condensation, devraient subir un cout de rabot. Des crédits d’impôt sur le photovoltaïque qui passerait de 22 % à 20 %.

Philippe Macquart, Délégué Général de l'Union des Fabricants de Menuiseries Extérieures (UFME) a réagi à l'annonce dans le quotidien économique « Les Echos » de la suppression du crédit d'impôt pour la pose de nouvelles menuiseries plus performantes, dans le cas où il s'agit de l'unique action sur le bâti.

« Cette suppression n'était pas prévisible avant-hier. Je suis effaré par cette décision à l'emporte-pièce. »,  « Effectivement, nous nous attendions à un coup de rabot, mais pas à une annulation pure et simple du crédit d'impôt. Si Bercy nous avait dit de réduire par deux l'enveloppe consacrée aux crédit d'impôt pour les menuiseries (les crédits d'impôts relatifs à la pose d'isolants et de menuiseries s'élèvent en 2010 à 715 millions d'euros),  nous aurions dit oui. Je suis entièrement d' accord avec l'idée d'élever les exigences de performances requises pour bénéficier du crédit d'impôt. (…) Nos usines ne sont pas dans le CAC 40, elles forment un tissu de petits industriels. Contrairement à la prime à la casse qui profite à des fabricants implantés en Europe de l'Est, la suppression du crédit d'impôt va avoir des conséquences sur une filière franco-française. La part de menuiseries importées  sur le territoire français est très faible. Cette suppression du crédit d'impôt semble traduire  l'ignorance des décideurs politiques sur la filière. Il est dommage de préférer payer des indemnités de chômage plutôt que des crédits d'impôts. »

Le gouvernement envisagerait par ailleurs de « récupérer de 10% à 40% des loyers qu'il juge trop élevés par rapport aux pratiques du marché » concernant les surfaces inférieures à 13 m2 ("chambres de bonnes"), et ce à partir du 1er janvier. De son côté, le ministère du Budget a indiqué qu'il s'agissait de pistes.

Concernant le dispositif Scellier, il devrait être prolongé jusqu'à la fin 2015. Ce dispositif destiné devait cesser fin 2012. En contrepartie, le taux de réduction d'impôt du Scellier pour les bâtiments basse consommation (BBC) tomberait à 14% dans le projet de loi de finances 2012.

Le président du Plan Bâtiment Grenelle, Philippe Pelletier, s'est félicité mercredi de l'annonce des premières mesures relatives à l'évolution de l'éco-prêt à taux zéro et du crédit d'impôt développement durable. « Nous sommes heureux de ce premier signal en faveur d'une meilleure efficacité des aides à la rénovation des logements. Toutefois, nous restons mobilisés sur deux sujets essentiels: l'éco-conditionnalité des aides publiques, qui appelle la qualification des entreprises, et la mise en place d'un éco-prêt collectif qui accélèrera la rénovation énergétique des copropriétés. Ces deux ajustements, sans impact sur la dépense publique, sont majeurs pour l'amélioration complète du dispositif. Nous allons continuer de travailler avec les pouvoirs publics sur ce point. (…) L'introduction d'une exigence de qualification, et dans l'intervalle l'intervention d'une tierce partie indépendante, permettra d'alléger le contrôle par les banques des dossiers de prêts. Cette éco-conditionnalité constitue un signal fort en faveur d'une meilleure formation et qualification des entreprises » a conclu Philippe Pelletier.

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 08:40

Tva5,5La T.V.A. pour les travaux d'entretien-rénovation des logements à 5,5% jugée « peu efficace » et très coûteuse …

Un rapport de 6.000 pages sur l’évaluation du coût et de l’efficacité des dépenses fiscales et des niches sociales a été rendu par un Comité d’évaluation de l’ensemble du stock existant des dépenses fiscales et des niches sociales présidé par Henri Guillaume, Inspecteur général des finances. Cette initiative fait suite aux demandes des ministères du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État et de l’économie, des finances et de l’industrie.

Cette revue d’évaluation s’est porté sur près de 538 mesures dérogatoires fiscales et sociales, qui représentent un enjeu financier important car le montant s’élève à un total de 104 Md€.

Elle s’est donc tout naturellement penchée sur le taux de TVA à 5,5% pour les travaux d'entretien-rénovation des logements en la jugeant « peu efficace ». D’un coût de 5 Milliards d’euros jugé trop important pour le comité dévaluation qui fait bénéficié 300.000 entreprises et précise que le coût par emploi créé est trop élevé qu’avec les allégements de charges sur les bas salaires. La TVA à 5,5 % sur les travaux d’amélioration du logement fait partie des 19% de mesures évaluées par l’Inspection des finances, et jugées « inefficaces », le comité précisant que sur les 100 milliards d’euros des quelque 500 niches existantes, près de 53 M€ pourraient être économisés.

« […] Parmi les autres mesures qui ont un impact économique réel, 47% sont jugées peu efficientes, au regard de leur coût trop élevé ou de leur mauvais ciblage, par exemple, tandis que 34% sont considérées comme pleinement ou relativement efficientes », rajoute le rapport.

Autres niches dans le collimateur celui du dispositif « Scellier », « Dans la mesure où le rendement de l’investissement logement est plus faible que celui d’autres catégories d’investissements, il n’est pas illégitime de mettre en place un dispositif améliorant ce rendement. Le nombre de logements ayant pu bénéficier des différentes formes d’aide fiscale a été évalué à 65.000 depuis 1996 mais leur impact réel sur l’offre de logement doit être pondéré par les effets d’aubaine et les effets de substitution entre logements aidés et logements non aidés, réalisés par exemple par des propriétaires occupants, effets qu’il est difficile de mesurer. L’investissement locatif aidé, malgré l’amélioration apportée par le « zonage » du Scellier, ne parvient pas à répondre aux besoins des zones les plus tendues (A bis), compte tenu notamment du coût du foncier. Il oriente un peu mieux la construction vers les zones moyennement tendues (B1 et B2) » précise le rapport du comité.

RAPPORT DU COMITÉ D’ÉVALUATION DES DÉPENSES FISCALES ET DES NICHES SOCIALES

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 10:56

primeàlacassechaudieresPremier bilan de la prime à la casse pour les chaudières

Après avoir publié le 22 avril dernier « Une « Prime À La Casse » Pour Les Chaudières Au Fioul… », une mesure lancée par Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, financée par les fournisseurs et mise en œuvre avec le concours de l'État, qui a pour objectif d'aider les Français à réduire durablement leur facture de chauffage par l'installation d'une chaudière plus performante. Pour le changement d'une chaudière de plus de 15 ans, cette prime s'élève à 100 €, au moins, pour l'achat d'une chaudière basse température et à 250 €, au moins, pour l'achat d'une chaudière à condensation. L'objectif du gouvernement est de favoriser la modernisation d'un million de chaudières sur les cinq prochaines années.


Ainsi, Eric Besson a dressé un premier bilan, 
un mois après sa mise en vigueur, 200 entreprises réparties sur la quasi-totalité des départements français offrent d’ores-et-déjà cette prime.



Le portail du ministère de l’Industrie (www.economie.gouv.fr/primechaudieres) permet au consommateur de visualiser la liste des premières entreprises qui offrent dès à présent la prime. Toutes les conditions et modalités d’obtention de la prime sont précisées sur le site.



Ce dispositif est mis en œuvre en partenariat avec la Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage (FF3C) pour les chaudières au fioul domestique.



La « prime à la casse des chaudières », financée par les fournisseurs et mise en œuvre avec le concours de l’État, a pour objectif d’aider les Français à réduire durablement leur facture de chauffage par l’installation d’une chaudière plus performante. 

Pour le changement d''une chaudière de plus de 15 ans, cette prime va jusqu’à 250 euros.



L’objectif du gouvernement est de favoriser la modernisation d’un million de chaudières sur les cinq prochaines années.



Le label « Prime à la casse des chaudières » est une marque déposée pour le compte de l’Etat auprès de l''INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle), constituée du nom « Prime à la casse des chaudières ® » et du logotype suivant :

Seules les entreprises signataires de la charte et figurant sur le site internet peuvent se prévaloir du label.

Un fournisseur de fioul ou de gaz qui souhaite proposer une prime au remplacement de la chaudière en utilisant la marque "prime à la casse des chaudières" est soumis à un certain nombre d'exigences, décrites dans le règlement d'usage de la marque.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 08:02

Habiter_mieux_.jpgLe programme National « Habiter Mieux » se déploie…

Une nouvelle signature de contrat local d’engagement dans l’Eure symbolise l’avancée du programme « Habiter Mieux qui représente « une dimension économique et sociale forte en ciblant des propriétaires modestes à faibles ressources et vivant en zone rurale » a expliqué Benoist Apparu lors de la ratification de celui du département de l'Eure, en présence du ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.

Le programme national « Habiter Mieux », doté de 1,35 milliards d'euros dont 500 millions d'euros issus des investissements d'avenir, vise à aider 300 000 propriétaires occupants à financer les travaux de rénovation thermique afin de diminuer les déperditions d'énergie de leur logement.

Un programme national sur la précarité énergétique qui concerne près de 3,4 millions de ménages français. Souvent très modestes, ils consacrent plus de 10% de leurs ressources à payer leur facture d'énergie ou éprouvent des difficultés à se chauffer. Résidant à 87% dans le parc privé, ce sont pour 62% d'entre eux des propriétaires occupants. Un programme qui doit assurer aux foyers de revenus modestes un financement de travaux de l'ordre de 10.000 euros et permettre de sortir 300.000 ménages de la précarité énergétique en sept ans, dont 135.000 d'ici 2013, en leur permettant d'accéder à un meilleur confort thermique.

Ce ne sont pas moins de 50 départements engagés dans le programme « Habiter mieux » selon un communiqué de Benoist Apparu. Ces contrats locaux d’engagements, CLE, ont été déjà signé par 25 départements et validés par les conseils généraux, les 25 autres sont en cours de signature.

Le programme « Habiter Mieux » fonctionne sur la base d'un repérage du bénéficiaire (il s'agit d'aller au-devant du ménage concerné) et d'un accompagnement personnalisé tout au long de sa démarche de travaux. Cela implique l'existence préalable, sur le territoire où se situe le logement, d'un contrat local d'engagement de lutte contre la précarité énergétique. Elaboré sous l'autorité du préfet (représentant de l'Anah dans le département), le CLE est conclu entre l'Etat, l'Anah, le département et d'autres partenaires potentiels (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse, Caisses d'Allocations Familiales, Caisses d'Assurance retraite et santé au travail, Mutuelle Sociale Agricole, fournisseurs d'énergie...). Il fixe les modalités de travail au plan local et les moyens apportés par chacun des acteurs. Le CLE peut également être signé par un établissement public de coopération intercommunale (EPCI).

Selon le communiqué, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) a également signé vendredi une convention avec l'Anah qui permettra un meilleur repérage des agriculteurs actifs ou retraités en situation de précarité énergétique.

Pour répondre à cet enjeu social et sanitaire, l'Etat et l'Agence Nationale de l'Habitat (Anah) ont mis en oeuvre le programme national d'aide à la rénovation thermique des logements « Habiter Mieux ».

Avec une dotation de 500 millions d'euros provenant des Investissements d'avenir de l'Etat et 750 millions d'euros issus des fonds de l'Anah, le programme « Habiter Mieux » a pour ambition d'aider, sur la période 2010- 2017, 300.000 propriétaires occupants aux revenus modestes1 en situation de précarité énergétique2 à financer des travaux d'amélioration énergétique.

Les bénéficiaires : sont les propriétaires occupants aux ressources modestes ou très modestes qui bénéficient des aides aux travaux de l'Anah. L'aide « Habiter Mieux » est une prime forfaitaire qui permet de majorer la subvention de l'Anah.

Les conditions d'octroi de l'aide « Habiter Mieux » :

            Etre propriétaire occupant de son logement

         Bénéficier d'une subvention de l'Anah

            Habiter un logement situé dans un département ayant signé un contrat local d'engagement contre la précarité énergétique.

            Réaliser des travaux améliorant d'au moins 25% la performance énergétique du logement

            Une seule aide par logement et par bénéficiaire peut être versée

Le montant de l'aide : La prime « Habiter Mieux » est fixée à 1 100€ mais si elle est complétée par la collectivité locale, elle peut alors être portée à 1 600€. Cette prime s'ajoute à l'aide de l'Anah, elle-même rendue plus incitative. Au total, les aides publiques permettent de financer 50% à 80% de l'opération.

Les prestations d'accompagnement :

Pour bénéficier d'une aide « Habiter Mieux », il faut impérativement être assisté d'un opérateur professionnel pour le montage du dossier.

            Si le logement entre dans le périmètre géographique d'une opération programmée, la prestation d'accompagnement est gratuite. Sa prise en charge est assurée par la collectivité menant l'opération.

            Si le logement est situé hors opération programmée, le propriétaire occupant peut bénéficier de la prestation d'accompagnement sous la forme d'une aide. Cette aide lui est versée directement s'il a préalablement signé un contrat d'assistance à maîtrise d'ouvrage avec un opérateur agréé. Le montant de l'aide est de 430€.

LES CARACTÉRISTIQUES DE VOTRE LOGEMENT

-   Il doit avoir plus de 15 ans à la date où votre dossier est déposé.

-   Il ne doit pas avoir donné lieu à d’autres financements de l’État comme un prêt à taux zéro depuis 5 ans.

LES CARACTÉRISTIQUES DES TRAVAUX À ENTREPRENDRE

-   Ils doivent garantir une amélioration de la performance énergétique de votre logement d’au moins 25%.

-   Ils ne doivent pas avoir commencé avant le dépôt de votre dossier.

-   Ils doivent être intégralement réalisés par des professionnels du bâtiment.

-   Ils doivent être compris dans la liste des travaux recevables (listés sur www.anah.fr).

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 09:25

condensation-fioul.jpgUne « prime à la Casse » pour les chaudières au fioul…

Fini de la prime à la cuve, une baisse des tarifs du fioul qui constituait une mesure exceptionnelle de 200 euros en 2008-2009 était réservée aux ménages non imposables à l’impôt sur le revenu. Une mesure n'encourageant pas forcément une économie d’énergie, la prime à la casse des chaudières au Fioul pour inciter les français à s’équiper d’appareils bénéficiant d’une efficacité énergétique.

Ainsi, Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economique numérique, a annoncé, le 21 avril, la mise en place d’une « prime à la casse » des chaudières usagées au fioul domestique. 



Cette prime sera présentée et acquittée par les professionnels de la distribution du fioul domestique en France signataires d’une convention avec l’État. 



Poursuivant ainsi la campagne contre les tarifs de l’énergie, cette mesure s’inscrit dans le processus qui vise les prix de l’énergie, ainsi le Gouvernement a ainsi annoncé que, pour les douze mois qui viennent, le prix de l’électricité pour les Français n’augmenterait que de 2,9% et que le prix du gaz n’augmenterait pas. Le rabais social sur l’électricité a été augmenté de 10 points en janvier et le rabais social sur le gaz de 20% en avril. Le forfait kilométrique sera revalorisé de 4,6% pour la déclaration d’impôt 2010 des 5 millions de Français qui utilisent leur véhicule de façon importante pour travailler et qui déduisent leurs frais au réel. 



« Aujourd'hui, plus de 15 % des résidences principales sont chauffées au fioul dans notre pays. Cela représente environ 900 000 appartements et 3,5 millions de maisons individuelles. Ces logements sont situés majoritairement en zone rurale où c'est parfois le seul mode de chauffage disponible » a expliqué Eric Besson dans les locaux de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage, qui regroupe 2200 entreprises, soit la grande majorité des distributeurs de fioul domestique en France, ce jeudi 21 avril.

Pour réduire les consommations énergétiques au Fioul, l’amélioration des appareils de chauffe, cette mesure doit s’inscrire dans le long terme, contrairement à la prime à la cuve mise en place en 2008-2009, une solution d’urgence qui n’encourage pas les économie d’énergies.

Á cette occasion, il a signé avec les adhérents de cette fédération les premières conventions qui permettront le lancement de la « prime à la casse » d’ici quinze jours. 



Pour assister les Français chauffés au fioul à se doter d'appareils plus efficaces et moins polluants - un million de foyers sont équipés de chaudières au fioul de plus de 15 ans - .

Les professionnels signataires de ces conventions devront offrir à leurs clients une prime d’au moins 250 euros pour le remplacement d’une chaudière de plus de quinze ans par une chaudière à condensation et de plus de 100 euros pour une chaudière basse température. Cette prime pourra être versée directement au client ou déduite d’au plus trois factures de livraison de fioul domestique.

Les professionnels proposant cette prime seront identifiés par un logo spécifique. Une liste sera tenue à jour sur le site Internet du ministère. 



primeàlacassechaudieres

Cette prime s’ajoute donc aux autres mesures destinées à aider les Français à rénover leur logement afin de réduire de façon durable leur facture de chauffage. Le Gouvernement a mis en place une « prime à la casse » comparable sur les chaudières au gaz, un éco-prêt à taux zéro permettant de financer jusqu’à 30 000 euros de travaux de rénovation thermique et a créé un fonds doté de 1,35 milliards d’euros pour rénover 300 000 logements de foyers précaires d’ici 2017. 



« La mise en place de cette prime permet d’apporter une réponse concrète à la hausse du prix du pétrole pour les 4 millions de foyers qui se chauffent au fioul domestique, souvent en zone rurale, où il existe peu d’alternatives. Le niveau de la prime annoncé aujourd’hui est un minimum pour être éligible au label que nous mettons en place. Le gouvernement compte sur les distributeurs pour aller significativement au-delà, notamment dans les régions où la facture de chauffage est la plus lourde » a conclu Eric BESSON

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 09:47

journées de la ConstructionRefonte de l'Eco-PTZ et de l'Eco-prêts...?

La clôture des journées de la constructions, organisées par la Capeb, a permis de dresser un bilan sur l’activité et dévoilé un programme ambitieux pour 2025.

Une clôture qui s’est achevée sur le discours du secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, qui a prononcé la présentation de la réforme de l’urbanisme qui permettra de construire plus simplement en France,  aura lieu le 27 avril prochain et les résultats des travaux engagés depuis juin 2010 feront l’objet d’un séminaire de synthèse fin mai. Si le seuil des 170 m2 pour l'intervention d'un architecte ne sera pas remis en cause, affirme Benoist Apparu, un nouveau dispositif plus simplifié est à l'étude pour une décision finale courant mai. « A titre d’illustration, nous travaillons sur le projet de faire basculer en déclaration préalable certains travaux qui, aujourd’hui, relèvent du permis de construire. En revanche, je peux vous rassurer sur la question du seuil du permis (pour les 170 m2, ndlr) pour le recours à un architecte : il n’y aura pas de modification », a-t-il déclaré.

C’est donc en présence de 2500 artisans que Benoist Apparu a livré un certains nombres de mesures qui s’inscrivent dans la reprise de l’activité depuis le 1er trimestre 2011. Patrick Liébus, président de la Capeb, en préambule à la clôture a évoqué les signes prometteurs d’une reprise de l’activité qui enregistre +1,5% au premier trimestre 2011, après deux années morose. Une hausse conjuguée par celle de la construction neuve, 3 %, et notamment celle des travaux d’amélioration de la performance énergétique, + 2,5 %, deux indicateurs essentiels dans la décomposition de la conjoncture économique des entreprises du secteur. Les travaux d’amélioration de performance énergétique représentent 15% de leur chiffre d’affaires des travaux de rénovation en moyenne, précise la Capeb.

Toutefois, Patrick Liébus a rappelé les difficultés qu’encourent les artisans, difficultés d’ordres financières toujours croissantes, dues notamment au raccourcissement des délais de paiement aux fournisseurs, auxquels s’ajoutent les délais de paiement toujours plus longs des clients particuliers, hausse des prix des matériaux et des matières premières...Près de 20% d’entre eux estiment connaître une détérioration de leur situation, contre 12% exprimant une légère amélioration, parmi lesquels essentiellement les maçons.

Malgré ces difficultés, Patrick Liébus s’est réjoui de la reprise de l’activité, par une hausse sensible des carnets de commande et de l’accroissement du nombre de logements, 450.000 logements en construction cette année grâce au PTZ+ et au dispositif Scellier. Tout au long des trois jours de conférence, trois axes majeurs se sont dégager pour faire évoluer l’artisanat à l’horizon 2025, « Généraliser les logiques de travail collaboratif », « réinventer le modèle de l'entreprise artisanale » et « placer l'innovation au cœur de la culture artisanale ».

Enfin, Benoist Apparu a tenu clarifier certains points notamment celui de la TVA à 5,5 % dont les artisans craignent une remise en cause, « il n'est pas question de revenir sur le taux car elle est l'un des socles pour l'amélioration de l'habitant existant

Il a notamment évoqué le souhait de refonder les dispositifs de crédits d'impôts et de l'Eco-PTZ  pour les simplifier. « Depuis que le cumul n'est plus possible depuis le 1er janvier, le nombre d'Eco-PTZ s'effondre. Si 150.000 éco-prêts ont été engagés, nous sommes en deçà des objectifs des 400.000 prévus en 2012-2013 », a expliqué le Secrétaire d’Etat au Logement.

Une délégation menée par Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment Grenelle aura pour but de travailler à l’élaboration de propositions pour simplifier les dossiers auprès des banques.

Un nouveau dispositif qui sera inscrit dans la prochaine loi de finance et qui réjoui la Capeb, « sur le principe, nous sommes favorables à cette initiative à condition qu'elle soit aussi performante que l'Eco-PTZ et le crédit d'impôt réunis », a expliqué Jean-Marie Carton, premier vice-président de la Capeb.


Autre mesure annoncée par Benoist Apparu, celle du programme « habiter mieux » un dispositif qui permet d’améliorer les logements contre la précarité énergétique et qui concernera près de 300.000 familles. Un dispositif renforcé par le Premier Ministre, en réévaluant les moyens à 1,35 milliard d'euros. Pour Benoist Apparu, « ce dispositif est emprunt d'une nouvelle logique : on est plus efficace si on réduit la facture énergétique des particuliers plutôt que de les aider à payer leur facture ». 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 14:49

le-prix-des-logements-anciens-en-2010-baissera-de-3-0704201La loi locative Scellier dans la cible de l’Union européenne

Le 16 février dernier, la Commission européenne a demandé à la France de revoir certaines dispositions fiscales discriminatoires en matière d'investissements dans le logement locatif. Ces dispositions fiscales plus connues sous le nom d'amortissement Périssol, d'amortissement Besson, d'amortissement de Robien et d'amortissement Borloo neuf n’entrent pas dans le cadre de la libre circulation des capitaux. En effet,Les dispositions fiscales françaises1 permettent d'appliquer un amortissement accéléré aux logements neufs situés en France qui sont destinés à la location pendant une période minimale de neuf ans. Ces investissements bénéficient donc d'un traitement fiscal favorable. En revanche, un contribuable français qui investit dans le logement locatif dans un autre État membre ou dans un pays de l'EEE ne peut bénéficier de l'amortissement accéléré, et ne peut donc pas profiter de ces avantages fiscaux. Ces avantages fiscaux sont donc incompatibles avec la libre circulation des capitaux définie par l'article 63 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et par l'article 40 de l'accord EEE, puisqu'elles dissuadent les contribuables résidents d'investir dans des biens immobiliers situés à l'étranger.

Ayant abrogé tous ces dispositifs, la question ne devrait plus se poser, hors celle-ci s’est posée pour un autre dispositif fiscal, le Scellier.

La Commission a expliqué que lors du dépôt de plainte contre les dispositifs cités au paragraphe précédent, le dispositif Scellier est en cours de réalisation (Octobre 2009). Elle rappelle d’ailleurs que la plainte a été posée début 2009 et n’avait donc pas classer cette mesure dans l’instruction.

Par ailleurs, même si aucune plainte n’a été déposée par le dispositif Scellier, la Commission a notifié par un communiqué adressé au ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement une analyse juridique de cette mesure fiscale reprenant le même raisonnement que pour les dispositifs Périssol, d'amortissement Besson, d'amortissement de Robien et d'amortissement Borloo neuf, jugés discriminatoires et non conformes.

Le rapport de la Commission transmis au ministère reprend des solutions envisageables ou attendues, indiquant selon elle, qu’une solution serait que la France déploie ces dispositifs aux autres États membres de l'Union, ce qui signifierait a priori qu'un Français pourrait bénéficier du "Scellier" hors de ses frontières.

Toutefois la Commission a évoqué également que son rôle n'est en aucun cas de commander la conduite de la France et s’interdit d'attaquer la politique de soutien du gouvernement français à la construction de logement neuf. 
Le "Scellier", qui remplace les régimes "de Robien" et "Borloo", a concerné 63 % des ventes de logements neufs en 2010, selon la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 11:36

Aides fiscalesInventaire des aides financières et fiscales pour le logement en 2011...

Un guide publié par l’Ademe, tous les ans depuis 2005, recense l’ensemble des aides financières disponibles et destinés  aux propriétaires occupants, bailleurs, locataires et occupants à titre gratuit qui souhaitent effectuer des travaux d’économie d’énergie dans leur habitat ou investir dans un logement performant.

Les prix de l’énergie augmentent et incitent d’autant plus les particuliers à maîtriser le coût de leur consommation. C’est dans ce contexte que l’ADEME publie l’édition 2011 de son guide « Les aides financières habitat ».

Les objectifs du Grenelle Environnement fixent à 38 % la réduction des dépenses énergétiques des bâtiments existants d’ici 2020. Ces aides financières soutiennent les investissements réalisés par les particuliers en matière d’économie d’énergie et les encouragent sur cette voie.

En 2011, de nouvelles aides ont vu le jour, d’autres ont été supprimées :

Le cumul entre l’Eco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt n’est plus possible sur les mêmes travaux.

 

CREDIT D'IMPOT DEVELOPPEMENT DURABLE

Crédit d'impôt dd

Les taux du crédit d’impôt « développement durable » a diminué de 10 %. Un plafond de dépenses a été instauré pour les travaux d’isolation des parois opaques. C'est une disposition fiscale permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d’amélioration énergétique portant sur une résidence principale. Mais attention, elle ne s'applique pas de la même façon et au même taux à tous les types de travaux et d'équipements.

Pour en bénéficier :

Être locataire, propriétaire occupant ou occupant à titre gratuit et fiscalement domicilié en France.

Pour une maison individuelle ou un appartement étant une résidence principale pour l’occupant ;

Investissements bénéficiant du crédit d'impôt

Pour l'année 2010

En 2011

Equipements de production d'énergie utilisant l'énergie solaire thermique, éolienne ou hydraulique

50 %

45 %

Panneaux photovoltaïques

50 % jusqu'au 28 septembre
25 % à partir du 29 septembre*

22 %

Appareils de chauffage au bois ou biomasse

25 %

40 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant

22 %

36 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant

Pompes à chaleur air / eau pour production de chaleur

25 %

22 %

Pompes à chaleur à capteur enterrés pour production de chaleur (pose de l'échangeur de chaleur souterrain inclus)

40 %

36 %

Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d'eau chaude sanitaire (hors air /air)

40 %

36 %

Equipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération

25 %

22 %

Frais engagés pour la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique, en dehors des cas où la réglementation le rend obligatoire

50 %

45 %

 

Le logement soit neuf ou ancien pour l'installation d'équipement utilisant les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, bois), les pompes à chaleur et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur.

Dans le cas d’un immeuble collectif le crédit d'impôt peut porter sur les dépenses d'équipements communs que l’occupant a payé au titre de la quote-part correspondant au logement occupé.

Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à imposition commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge.

Ce plafond s’apprécie sur une période de cinq années consécutives comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012. Le contribuable qui effectue des dépenses à plus de 5 ans d'intervalle pourra bénéficier du plafond à deux reprises

Le crédit d'impôt est calculé sur le montant des dépenses éligibles, déduction faite des aides et subventions reçues par ailleurs.

Pour pouvoir bénéficier du crédit d'impôt, les équipements doivent répondre aux conditions d'obtention selon les dispositions fiscales en vigueur. Vous trouverez ci-dessous les caractéristiques précises pour chaque équipement.

Equipement

Caractéristiques et performances exigées en 2011

Equipements de chauffage et de fourniture d'eau chaude fonctionnant à l'énergie solaire : chauffe-eau solaire individuel et système solaire combiné

Capteurs solaires thermiques (équipant les systèmes) couverts par une certification CSTBat, Solar Keymark ou équivalente.

Chauffage ou production d'eau chaude au bois ou autres biomasses :

poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieures 
cuisinières utilisées comme mode de chauffage

Concentration moyenne de monoxyde de carbone ≤ 0,3 %

Rendement ≥ 70%

 

chaudières < 300 kW

Chaudières à chargement manuel avec un rendement ≥ 80%

Chaudières à chargement automatique avec un rendement ≥ 85%

Fourniture d'électricité à partir de l'énergie solaire, éolienne, biommasse, hydraulique

Pompes à chaleur géothermique à capteur fluide frigorigène (sol / sol ou sol / eau)

COP ≥ 3,4 pour une température d'évaporation de -5°C et une température de condensation de 35°C.

Pompes à chaleur géothermique de type eau glycolée / eau

COP ≥ 3,4 pour des températures d'entrée et de sortie d'eau glycolée de 0°C et -3°C à l'évaporateur, et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur.

Pompes à chaleur géothermique de type eau / eau

COP ≥ 3,4  pour des températures d'entrée et de sortie d'eau de 7°C à 10°C à l'évaporateur, et de 30°C et 35°C au condenseur.

Pompes à chaleur air / eau

COP ≥ 3,4  pour une température d'entrée et de sortie d'air de 7°C à 10°C à l'évaporateur et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur.

Pompes à chaleur thermodynamiques pour la production d'eau chaude sanitaire

- Captant l'énergie de l'air ambiant : COP > 2,5

- Captant l'énergie de l'air exterieur : COP > 2,5

- Captant l'énergie de l'air extrait : COP > 2,9

- Captant l'énergie géothermique : COP > 2,5

selon le référentiel de la norme d'essai EN 255-3.

Equipement de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération

-   Branchement privatif composé de tuyaux et de vannes qui permet de raccorder le réseau de chaleur au poste de livraison de l'immeuble. 

-   Poste de livraison ou sous-station qui constitue l'échangeur de chaleur.

-   Matériels nécessaires à l'équilibrage et à la mesure de la chaleur qui visent à opérer une répartition correcte de celle-ci.

La démarche administrative est très simple : il suffit de remplir une ligne sur sa déclaration d'impôt. Dans le cas d'une construction neuve, c'est l'attestation fournie par le vendeur ou le constructeur du logement qu'il faudra joindre à la déclaration d'impôt. Les usagers qui souscrivent leur déclaration par Internet sont dispensés de l'envoi de la facture. Ils doivent être en mesure de la produire, sur demande de l'administration.

 

LE PTZ+

pret-taux-zero-plus-logo

Le nouveau Prêt à taux zéro (PTZ+) remplace trois anciennes aides : le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunts, le PASS Foncier et le prêt acquisition à taux zéro. Pour plus d’informations : Le Nouveau PTZ+ est entré en vigueur.... :

En clair :

Un prêt garanti par l’Etat qui prend en charge la totalité des intérêts du prêt à taux zéro +, de plus il est sans frais de dossier, modulable en fonction des revenus, modulable en fonction du nombre d’enfants, modulable en fonction de la zone géographique, modulable en fonction de la performance énergétique

Pour en bénéficier :

Les primo accédants, et de plus les personnes n'ayant pas été propriétaires de leur résidence principale, au cours des 2 dernières années précédant l'offre de prêt, sauf si la personne possède une carte d'invalidité correspondant au classement dans la 2ème ou 3ème catégorie, bénéficiaire de l'allocation adulte handicapé (AAH) ou de l'allocation d'éducation spéciale (AES), victime d'une catastrophe ayant conduit à rendre inhabitable de manière définitive sa résidence principale (catastrophe naturelle ou technologique par exemple).

Pour l'acquisition d'un logement et éventuellement de travaux de rénovation (ils devront être réalisés dans un délai fixé par un prochain arrêté).

La construction du logement et éventuellement l'acquisition du terrain sur lequel il sera construit. Si le terrain a été acquis depuis moins de 2 ans à la date d'émission de l'offre de prêt, sa valeur d'acquisition peut être prise en compte dans le coût de l'opération et refinancée.

Topologies du logement :

Une résidence principale, maison individuelle ou un appartement qui est à construire ou en construction, éventuellement accompagné de l'acquisition de droits de construire ou de terrains destinés à la construction de ce logement ;
qu’il soit neuf, jamais occupé ;
qu’il soit un local non destiné à l'habitation (bureau par exemple) aménagé en logement ;
qu’il soit un logement ancien, avec ou sans travaux. Ce logement peut être en location-accession à la propriété immobilière et qui doivent avoir pour objet la mise aux normes de surface et d'habitabilité du logement ou ceux prévus lors de l'acquisition du logement.

Le ministère du développement durable met à disposition un simulateur. Cette application permettra de connaître l’éligibilité au prêt à taux zéro + et de connaitre le montant du prêt et les conditions de remboursement.

Les pourcentages et les plafonds sont différents en fonction de la localisation, de la performance énergétique du logement et de son statut (neuf ou ancien). Plus la performance énergétique, plus le pourcentage est intéressant.

Logements neufs :

Zone géographique

Logement BBC

Logement non BBC

A

40 %

27 %

B1

35 %

22 %

B2

30 %

17 %

C

25 %

15 %

 

Logements anciens :

Zone géographique

Logement classé* de A à D

Logement classé E ou F

Logement classé G

Toutes

20 %

10 %

5 %

 

* Logement classé de A à G sur l'étiquette énergie du diagnostic de performance énergétique.

 

Montants des plafonds (en euros) pour les logements neufs

Nombre de personnes

Zone géographique

A

B1

B2

C

1

156 000

117 000

86 000

79 000

2

218 000

164 000

120 000

111 000

3

265 000

199 000

146 000

134 000

4

312 000

234 000

172 000

158 000

5 et plus

359 000

269 000

198 000

182 000

 

Montants des plafonds (en euros) pour les logements anciens

Nombre de personnes

Zone géographique

A

B1

B2

C

1

124 000

93 000

86 000

79 000

2

174 000

130 000

120 000

111 000

3

211 000

158 000

146 000

134 000

4

248 000

186 000

172 000

158 000

5 et plus

285 000

214 000

198 000

182 000

Le logement doit être occupé à titre de résidence principale par le ou les emprunteurs dans un délai d'1 an suivant la déclaration d'achèvement des travaux ou de l'acquisition du logement ;

Le logement doit être occupé dans un délai de 6 ans suivant l'acquisition lorsqu'il est destiné à être occupé par l'emprunteur à compter de la date de son départ à la retraite à condition que le logement soit loué pendant ce délai . Les ressources du locataire et le loyer ne doivent pas excéder les plafonds applicables pour la location d'un logement social. l'emprunteur devra signaler à sa banque qu'il loue son logement.

L’emprunteur doit occupé le logement pendant toute la durée du PTZ +. En cas de vente du bien, l’emprunteur devra rembourser intégralement le capital restant dû. Ce capital pourra être transféré pour un nouvel achat sous condition

 

La Loi Scellier

le-prix-des-logements-anciens-en-2010-baissera-de-3-0704201

La loi locative Scellier a vu modifier ses taux de réduction d’impôt en favorisant les logements BBC. Cette aide permet de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu (à compter du 1er janvier 2009 et jusqu'au 31 décembre 2012) dans l’acquisition d’un logement neuf, en état d’achèvement ou d’uns construction du type transformation de locaux en logement ou réhabilitation de locaux. Le logement ne peut être loué que nu et à usage d’habitation, la location ne peut être consentie à un membre du foyer fiscal, mais peut en revanche l'être à un ascendant ou descendant non membre du foyer fiscal. Dans une même année, il n'est possible de bénéficier de la réduction d'impôt que pour un seul logement. Si le montant de la réduction d'impôt excède l'impôt dû au titre d'une année d'imposition, le solde peut être imputé sur l'impôt sur le revenu des six années suivantes.

À compter du 1er janvier 2011, le dispositif Scellier évolue ; le taux de la réduction d'impôt passe en effet à 22 % pour les logements BBC et à 13 % pour les logements non BBC.

Cependant, si un contrat préliminaire enregistré chez un notaire ou au service des impôts a été signé avant le 31 décembre 2010 et que l'acte authentique est signé en 2011, les taux de la réduction d'impôt s'appliquent comme indiqué dans le tableau ci-dessous :

Date de signature de l'acte authentique

Taux de la réduction d'impôt

Logement BBC

Logement non BBC

Avant le 31 janvier 2011

25 %

Entre le 1er février 2011 et le 31 mars 2011

 25 %

 15 %

À partir du 1er avril 2011

 22 %

 13 %

 

 

ANAH - Cliquez

anah-subvention-proprietaire-particulier

Le dispositif d’aides de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) a été modifié au 1er janvier 2011. L’éco-subvention créée en 2009 n’existe plus. L’Anah est désormais en charge d’un fonds d’aide de rénovation thermique (FART) afin d’aider les particuliers à améliorer la performance énergétique de leur logement.

Peuvent en bénéficier :

Les propriétaires occupants, à savoir les propriétaires qui occupent leur logement (sous conditions de ressources), les propriétaires bailleurs, à savoir les personnes possédant un ou plusieurs biens immobiliers et qui louent ou souhaitent louer, en réalisant ou non des travaux, les syndicats de copropriétaires pour des travaux sur les parties communes et équipements communs.

Ainsi que les personnes assurant la charge effective des travaux dans des logements occupés par leurs ascendants ou descendants ou ceux de leur conjoint, les communes pour des travaux d’office de sortie d’insalubrité ou de péril, les locataires qui souhaitent réaliser des travaux de mise aux normes de décence de leur logement ou en améliorer l’accessibilité ou l’adapter au handicap, les organismes agréés dans le cadre d’un bail à réhabilitation ou de la location à des associations d’aide à la réinsertion des personnes en difficulté, les organismes HLM dans le cadre des plans de sauvegarde des copropriétés dégradées.

Les logements doivent être achevés depuis au moins 15 ans à la date où la décision d’accorder la subvention est prise.

Ils doivent être d’un montant minimum de 1500 € HT, sauf pour les propriétaires occupants aux ressources "très modestes", pour lesquels aucun seuil n’est exigé, ils ne doivent pas être commencés avant le dépôt de la demande de subvention, ils doivent être compris dans la liste des travaux recevables. L’Anah finance des projets de travaux lourds pour réhabiliter un logement indigne ou très dégradé, et des projets de travaux d’amélioration de l’habitat. Ceci exclut les petits travaux d’entretien ou de décoration, ainsi que les travaux assimilables à de la construction neuve ou à de l’agrandissement, ils doivent être réalisés par des professionnels du bâtiment.

 

Les autres dispositifs d’aides :

ECO-PRET

eco pret

L’Eco-prêts, des prêts pour réaliser des travaux à l’occasion de l’acquisition d’un logement, ou pour faire construire des logements neufs efficaces énergétiquement. Les travaux éligibles sont les mêmes que pour le crédit d'impôt, mais les prêts couvrent tous les frais, y compris l'installation. De même, ils peuvent être demandés pour une résidence principale comme pour une résidence secondaire, pour les propriétaires uniques comme pour les copropriétés.

L’Eco-prêt à taux zéro, issu du Grenelle de l’Environnement, finance la fourniture et la pose, par un professionnel, des matériaux et équipements nécessaires à la réalisation des travaux d'amélioration énergétique du logement. Un prêt également liés aux frais à la maîtrise d'oeuvre (par exemple, un architecte) et d'étude thermique, les frais éventuels d'assurance maîtrise d'ouvrage, tous les travaux induits, réalisés par un professionnel, indissociables des travaux d'amélioration de l'efficacité énergétique.

Pour un propriétaire occupant, bailleur ou une société civile, vous êtes éventuellement en copropriété. Ce prêt est sans condition de ressources. La durée de remboursement est de 10 ans. La réduction peut aller jusqu'à un minimum de trois ans. Exceptionnellement, elle peut être portée à 15 ans avec l'accord de la banque pour alléger certaines charges de remboursement.

Une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990. Pour l'option "performance énergétique globale", le logement doit avoir été construit entre le 1er janvier 1948 et le 1er janvier 1990.

Pour des logements Individuels ou collectifs.

Petit aperçu des travaux éligibles -

Le bouquet travaux :

Le  bouquet se compose de deux travaux, un droit à 20 000 euros maximum.

Pour composer un bouquet éligible à l'éco-prêt à taux zéro, le choix des travaux doit être dans au moins deux des 6 catégories de la partie gauche du tableau ci-dessous.

Catégories de travaux éligibles

Caractéristiques et performances

1. Isolation de la toiture (totalité de la toiture exigée)

Planchers de combles perdus

R ≥ 5 (m².K) / W

Rampants de combles aménagés

R ≥ 4 (m².K) / W

Toiture terrasse

R ≥ 3 (m².K) / W

2. Isolation des murs donnant sur l'extérieur (au moins 50% des surfaces)

Isolation par l'intérieur ou par l'extérieur

R ≥ 2,8 (m².K) / W

3. Remplacement des fenêtres et des portes-fenêtres  donnant sur l'extérieur et remplacement éventuel des portes donnant sur l'extérieur (au moins la moitié des fenêtres et portes fenêtres)

Fenêtre ou porte-fenêtre

Uw ≤ 1,8 W / (m².K)

Fenêtre ou porte-fenêtre munies ou non de volets

Ujn ≤ 1,8 W / (m².K)

Seconde fenêtre devant une fenêtre existante

Uw ou Ujn ≤ 2 W / (m².K)

Porte donnant sur l'extérieur (uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw ≤ 1,8 W / (m².K)

Réalisation d'un sas donnant sur l'extérieur (pose devant la porte existante d'une 2ème porte) (uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw ou Ujn ≤ 2 W / (m².K)

4. Installation ou remplacement d'un système de chauffage (associé le cas échéant à un système de ventilation performant) ou d'une production d'eau chaude sanitaire (ECS)

Chaudière + programmateur de chauffage

à condensation (ou basse température,

mais seulement en bâtiment collectif

quand l'installation d'une chaudière à

condensation est impossible)

PAC* chauffage + programmateur de chauffage

COP ≥ 3,3

PAC* chauffage + eau chaude sanitaire + programmateur de chauffage

COP ≥ 3,3

5. Installation d'un système de chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable

Chaudière bois + programmateur

classe 3 au moins

Poêle à bois, foyer fermé, insert de cheminée intérieur

rendement ≥ à 70 %

6. Installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie renouvelable

Capteurs solaires

certification CSTBat, Solar Keymark ou équivalent

 

Ou pour l’amélioration de la performance énergétique globale du logement ; l’éco-prêt peut être envisager les travaux permettent d’atteindre les seuils de :

Dans le cas de trois travaux ou plus, ou du choix de l'option "performance énergétique globale", un droit à 30 000 euros maximum. Ces sommes couvrent l'intégralité de travaux d'économie d'énergie, ainsi que les services ou travaux associés qui leur sont directement liés.

 

- 150 kWh / m² et par an si la consommation conventionnelle avant travaux s'avère ≥ à 180 kWh / m² et par an,

- 80 kWh / m² et par an dans toutes les autres situations.

 

Ces seuils sont modulés en fonction des zones climatiques et de l'altitude, à l'aide des coefficients présentés dans le tableau ci-dessous :

Altitude

Zone H1a, H1b

Zone H1c

Zone H2a

Zone H2b

Zone H2c, H2d

Zone H3

Moins de 400 mètres

1,3

1,2

1,1

1,0

0,9

0,8

De 400 à 800 mètres

1,4

1,3

1,2

1,1

1,0

0,9

Plus de 800 mètres

1,5

1,4

1,3

1,2

1,1

1,0

Les calculs préalables et les prescriptions de travaux doivent être effectués par un bureau d'études thermiques. Les consommations d'énergie seront calculées selon la méthode TH-C-E ex.

 

BONUS DE COS

Bonus de COS

Le Bonus de COS, Cette mesure permet d'inciter les particuliers à construire un logement ayant des performances énergétiques et/ou environnementales supérieures à la norme, en leur octroyant un bénéfice économique sous forme de bonification des droits à construire. Pour en bénéficier, les constructions neuves de logements collectifs, de maisons individuelles groupées ou d'immeubles à usage tertiaire doivent répondre aux critères des niveaux THPE EnR ou BBC du label « haute performance énergétique ».  Le dépassement du coefficient d'occupation des sols (COS) peut être autorisé, dans la limite de 30 % (20 % dans les zones protégées) et en conformité avec les autres règles du plan local d'urbanisme, pour les opérations de constructions neuves ou d'extensions de constructions. Ces opérations doivent respecter des critères de performance énergétique ou comporter des équipements de production d'énergie renouvelable. Pour les maisons individuelles isolées neuves, le bénéfice du dépassement du COS peut être accordé à la double condition : d'avoir un niveau de consommation inférieur de 20 % au moins à la consommation de référence résultant de l'application de la RT 2005 et de respecter une des quatre conditions portant sur l'utilisation des énergies renouvelables ou de pompes à chaleur performantes.

Pour tout type de constructions neuves

Label THPE ENR :

Les exigences de performance énergétique de la réglementation thermique 2005 - 30 %

ET au choix :

La production eau chaude solaire ≥ 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire et la consommation de chauffage au bois > 50 % de la consommation de chauffage

Ou

La production eau chaude solaire ≥ 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire et le réseau de chaleur alimenté à plus de 60 % par des énergies renouvelables

Ou

La production de chaleur par panneaux solaires ≥ à 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire et de chauffage

Ou

La production annuelle d'électricité par énergies renouvelables > à 25 kWh par m² de Surface Hors Œuvre Nette (SHON) en énergie primaire

Ou

Le bâtiment est équipé d'une pompe à chaleur de coefficient de performance (COP) > 3,5. Pour les PAC air/air, il existe des conditions supplémentaires (voir annexe de l'arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et conditions d'attribution du label "haute performance énergétique").

Ou

Pour les immeubles collectifs et les bâtiments tertiaires à usage d'hébergement : fourniture d'eau chaude sanitaire solaire > 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire.

Label Bâtiment Basse Consommation :

Le Consommation doit correspondre en moyenne à la valeur de 50 kWh/m2.an en énergie primaire (modulée suivant la zone climatique et l'altitude).

Pour les bâtiments à usage autre qu'habitation : Les exigences de performance énergétique de la réglementation thermique 2005 - 50 %.

Le cas des maisons individuelles comportant au plus 2 logements

Si le propriétaire a entrepris la construction pour son usage propre, il peut bénéficier du dépassement de COS si la maison respecte les critères ci-dessus ou si elle répond aux conditions suivantes :

Les exigences de performance énergétique de la réglementation thermique 2005 - 20 %

ET au choix :

La consommation de chauffage au bois > 50 % de la consommation de chauffage

Ou

La production annuelle d'électricité par énergies renouvelables > à 25 kWh par m² de Surface Hors Œuvre Nette (SHON) en énergie primaire ou surface de capteurs photovoltaïques > à 1/10ème SHON

Ou

La production eau chaude solaire ≥ 50 % de la consommation d'eau chaude sanitaire ou surface des capteurs solaires pour fourniture d'eau chaude > à 3 m² par logement

Ou

Le bâtiment est équipé d'une pompe à chaleur de Coefficient de performance (COP) > 3,5. Pour les PAC air/air, il existe des conditions supplémentaires (voir annexe de l'arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et conditions d'attribution du label "haute performance énergétique").

 

Enfin d’autres aides existes, celle de l’exonération de la taxe foncière pour les logements labellisés facultative selon la commune

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 17:04

adaptation des logementsDélai prolongé du crédit d’impôt en faveur de l’adaptation des logements…

L’État a prorogé en 2011 le crédit d’impôt en faveur de l’adaptation des logements. Ce crédit d’impôt s’élève à 25 % des dépenses d’installation ou de remplacement d’équipements conçus pour les personnes handicapées ou les personnes âgées.
Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, pour une période de cinq années glissante entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2011 :

la somme de 5 000 euros pour une personne seule ;

la somme de 10 000 euros pour un couple.

Cette somme est majorée de 400 euros par personne à charge.

La liste exhaustive des dépenses éligibles est précisée par l’article 18ter de l’annexe IV du code général des impôts.


Le crédit d'impôt est l'une des composantes du dispositif financier et fiscal mis en place par l'Etat pour adapter les logements existants:

les subventions de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) dont peuvent bénéficier les propriétaires occupants, mais aussi les propriétaires bailleurs et les syndicats de copropriété

la TVA à 5,5% sur les élévateurs et les équipements spéciaux

le volet "logement" de la prestation de compensation du handicap

la déduction à 100 % sur la taxe foncière sur les propriétés bâties des dépenses engagées par les organismes HLM pour adapter des logements aux personnes handicapées


Le ministère du développement durable a actualisé la brochure « Personnes handicapées l’accessibilité au logement » suite à ces évolutions législatives.

 

Le logement des personnes handicapées, condition de l’égalité des chances

La loi du 11 février 2005 reconnaît l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Pilier essentiel de la loi, l’accessibilité doit répondre à toutes les situations de handicap et s’impose tout particulièrement au cadre de vie le plus quotidien, celui du logement.

Depuis le 1er janvier 2007, les textes d’application de cette loi ont ainsi rendu obligatoires des règles de construction et des prescriptions techniques qui imposent l’accessibilité des logements neufs mais aussi celle des logements existants dans lesquels sont réalisés des travaux.

Différents dispositifs incitatifs favorisent la mise en accessibilité et l’adaptation des logements existants :

–des déductions fiscales et des crédits d’impôt s’appliquent à certains travaux ou équipements ;

–des subventions, des aides personnelles et des prêts peuvent être consentis pour leur financement.

 

Droit au logement et aide financières

Comment faire valoir le droit au logement opposable (DaLo) ?

Le droit au logement opposable, introduit par la loi du 5 mars 2007, marque une avancée majeure dans le droit à un logement décent et indépendant pour les publics prioritaires et notamment pour les personnes présentant un handicap ou ayant à leur charge une personne handicapée.

L’attribution d’un logement social est une priorité et un droit dont l’État est désormais le garant.

La commission de médiation a été créée pour examiner vos demandes.

Pour permettre l’effectivité du droit au logement, la loi a instauré la possibilité, pour les personnes qui ne peuvent pas, par leurs propres moyens, accéder à un logement décent et indépendant ou s’y maintenir, de faire un recours amiable devant une commission de médiation créée dans chaque département.

 

Les aides :

_L’aide personnalisée au logement (APL)

Cette aide est destinée à alléger les dépenses des locataires des logements conventionnés. Elle est accordée sous conditions de ressources, les ressources de toutes les personnes vivant habituellement dans le foyer étant prises en compte.

_L’allocation de logement familiale (ALF)

Cette aide vise plus particulièrement les familles, notamment monoparentales, et les jeunes ménages locataires. Elle est accordée sous conditions de ressources, les ressources de toutes les personnes vivant habituellement dans le foyer étant prises en compte.

_L’allocation de logement sociale (ALS)

Sous conditions de ressources, elle peut être versée pour des logements non couverts par l’APL ou l’ALF.

 

Achat d'un logement : quelles sont les aides ?

_Le prêt à taux zéro

Le prêt à taux zéro est un prêt complémentaire au prêt principal. Il peut être accordé aux ménages sous conditions de ressources. Il sert à financer l’acquisition d’une résidence principale :

–la construction ou l’acquisition d’un logement neuf, jamais occupé ;

– l’acquisition et/ou la transformation d’un local non destiné à l’habitation (bureaux, granges...) en logement ;

–l’acquisition d’un logement ancien, avec ou sans travaux, travaux qui doivent avoir pour objet la mise aux normes de surface et d’habitabilité du logement ;

–l’acquisition d’un logement faisant l’objet d’un contrat de location-accession.

Les prêts à taux zéro sont distribués par les banques avec lesquelles l’État a passé une convention.

_Le prêt 1 % logement

Tout salarié d’une entreprise assujettie au 1 % logement peut demander un prêt pour l’acquisition d’un logement neuf ou ancien sous conditions. La demande doit être adressée à l’entreprise, qui la transmettra au comité interprofessionnel au logement ou à la chambre de commerce et d’industrie qui reçoit la contribution du 1 % logement.

Aucune condition de ressources n’est imposée mais l’entreprise peut décider de refuser la demande de prêt en raison d’arbitrage politique (elle peut notamment décider d’allouer sa contribution financière à de la location de logements).

_Le pass-foncier du 1 % logement

Pour bénéficier du pass-foncier, le futur propriétaire doit disposer de ressources inférieures à un certain montant et être bénéficiaire d’une aide à l’accession sociale à la propriété attribuée par une ou plusieurs collectivités territoriales. Un opérateur, désigné par le comité interprofessionnel du logement, la chambre de commerce et d’industrie ou la Caisse des dépôts et consignations après acquisition d’un terrain, conclut un bail assorti d’une promesse de vente du terrain avec le ménage accédant à la propriété. Lorsque le ménage a remboursé son emprunt pour la construction de son logement, il a le choix entre acheter le terrain ou prolonger le bail pour une durée déterminée.

_Le prêt sécuri-pass

Ce prêt est destiné à aider les salariés des entreprises assujetties au 1 % logement qui ont de faibles revenus à rembourser leurs mensualités d’emprunt contracté pour le financement de leur résidence principale. Il s’agit en fait d’une avance des six prochaines mensualités.

_ Le prêt conventionné et le prêt à l’accession sociale

Le prêt conventionné est accordé sans condition de ressources. Si les ressources de l’emprunteur sont inférieures à un certain montant, il peut bénéficier d’un prêt d’accession sociale garanti par l’État (PAS).

_Le prêt social de location-accession

Le prêt social de location-accession peut être accordé à tout organisme ou toute entreprise qui entreprend une opération de location-accession au profit de ménages dont les ressources ne dépassent pas un certain montant.

 

Une mission dédiée

Une commission communale ou intercommunale pour l’accessibilité aux personnes handicapées doit être créée dans les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale de plus de 5 000 habitants.

Quel est son rôle ?

Cette commission communale ou intercommunale, composée de représentants de la commune, d’associations d’usagers et de personnes handicapées, est notamment chargée :

–de dresser le constat de l’état d’accessibilité du cadre bâti existant ;

–d’organiser un système de recensement de l’offre de logements accessibles et adaptés aux personnes handicapées. Ce recensement a pour objet d’améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande selon les types de logement et leur localisation.

 

Qu’est-ce qu’un logement accessible ?

Les logements accessibles sont les logements respectant les nouvelles obligations du code de la construction et de l’habitation (articles R 111-18 et suivants), c’est-à-dire : –qu’un cheminement extérieur et intérieur accessible permet d’atteindre la porte d’entrée du logement ;

–que la cuisine, le séjour, une chambre, un WC et une salle d’eau ont des caractéristiques dimensionnelles permettant leur utilisation ultérieure (moyennant des aménagements éventuels) par une personne handicapée.

Qu’est-ce qu’un logement adapté ?

Des aménagements sont parfois nécessaires pour adapter le logement aux besoins singuliers de la personne handicapée. Un logement est dit adapté lorsqu’il y a adéquation entre les capacités de la personne handicapée et les caractéristiques du logement pour que la personne puisse y vivre en toute autonomie.

 

Travaux d’accessibilité et d’adaptation : autorisations et aides financières

L’accès au logement et sa mise en accessibilité nécessitent souvent la réalisation de travaux : construction de rampes d’accès, de nouvelles pièces de vie, etc.

La loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion a veillé à faciliter les travaux d’accessibilité.

La loi prévoit que l’autorité compétente pour délivrer le permis de construire, généralement le maire, peut accorder, en cas de travaux nécessaires à l’accessibilité des personnes handicapées à un logement existant, des dérogations à une ou plusieurs règles du plan local d’urbanisme (cf. article L 123-5 du code de l’urbanisme).

Le dossier de permis de construire doit être accompagné d’une note justifiant la pertinence des travaux par rapport à l’amélioration de l’accessibilité (cf. article R 431-31 du code de l’urbanisme). Un délai supplémentaire d’un mois est octroyé pour instruire cette demande qui sort de l’ordinaire.

Dans une copropriété, la demande de travaux d’accessibilité doit être effectuée auprès du syndic de la copropriété. Elle sera examinée par l’assemblée générale des copropriétaires. Une majorité simple des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés à cette assemblée générale est nécessaire pour :

– décider de travaux d’accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, sous réserve qu’ils n’affectent pas la structure de l’immeuble ou ses éléments d’équipement essentiels ;

– autoriser certains copropriétaires à effectuer, à leurs frais, des travaux d’accessibilité qui affectent les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble (cf. article 24 de la loi du 10 juillet 1965 modifiée).

Les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement ou d’entretien, réalisés sur des logements achevés depuis au moins deux ans, sont soumis au taux de TVA réduite (cf. article 279-0 bis du code général des impôts).

Les ascenseurs spécialement conçus pour le déplacement d’une personne handicapée sont également soumis au taux de TVA à 5,5 %. Ces ascenseurs peuvent être verticaux ou inclinés circulant le long d’un mur (cf. article 30-0-C de l’annexe IV du code général des impôts).

Les contribuables peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu au titre des dépenses d’installation ou de remplacement d’équipements spécialement conçus pour les personnes âgées ou handicapées (cf. article 200 quater A et article 18 ter de l’annexe IV du code général des impôts).

Le crédit d’impôt s’élève à 25 % des dépenses d’installation ou de remplacement d’équipements spéciaux.

Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, pour une période de cinq années consécutives comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2011 :

– la somme de 5 000 euros pour une personne seule ;

– la somme de 10 000 euros pour un couple. Cette somme est majorée de 400 euros par personne à charge.

Il convient de noter que si le contribuable perçoit des aides ou des subventions pour l’installation ou le remplacement d’équipements spéciaux ou pour l’acquisition d’ascenseur, celles-ci sont déduites du montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt.

La déduction de SHON :

La surface hors œuvre nette (SHON) d’une construction est réduite de 5 m2 par logement respectant les règles relatives à l’accessibilité intérieure des logements aux personnes handicapées (cf. article R 112-2 du code de l’urbanisme). La SHON est à la base de toutes les taxes locales. Cette disposition est applicable à tous les logements des bâtiments d’habitation collective récemment construits et donc respectant les nouvelles prescriptions du code de la construction et de l’habitation.

 

La prestation de compensation du handicap (PCH)

En vertu de l’article L 245-3 du code de l’action sociale et des familles, la prestation de compensation peut être affectée à des charges liées à l’adaptation du logement de la personne handicapée.

Le montant de la prestation peut s’élever au maximum à :

–100 % pour la tranche de travaux prévus de 0 à 1 500 € ;

–50 % pour la tranche de travaux prévus au-delà de 1 500 €.

Le montant maximal qui peut être attribué à une personne handicapée au titre du volet aménagement du logement de la prestation de compensation est de 10 000 € sur 10 ans.

Le montant de la prestation est déterminé en fonction des besoins personnels évalués après examen de la situation. Il est réalisé par l’équipe pluridisciplinaire de la maison départementale des personnes handicapées.

 

L’allocation personnalisée d’autonomie (APA)

L’allocation personnalisée d’autonomie est affectée à la couverture de toutes les dépenses concourant à l’autonomie de la personne. Cette enveloppe globale peut servir au financement d’aides techniques et d’adaptation du logement, de dépenses de transport ou d’aides à domicile.

Les bénéficiaires sont les personnes âgées de plus de 60 ans, sous certaines conditions de ressources, qui ont des difficultés à réaliser les gestes de la vie quotidienne (cf. articles R 232-1 à R 232-6 du code de l’action sociale et des familles).

 

L’Agence nationale de l’habitat (Anah) peut accorder des subventions. Elle subventionne à hauteur de 70 % dans la limite de 8 000 € HT par logement :

– les propriétaires occupants qui envisagent de réaliser des travaux d’accessibilité et d’adaptation de leur résidence principale, sous conditions de ressources majorées ;

–les propriétaires bailleurs ou les locataires avec l’accord exprès de leur bailleur, sans condition de ressources. Elle subventionne également les syndicats de copropriétaires à hauteur de 70 %, dans la limite de 15 000 € HT de travaux par accès.

Par ailleurs, les propriétaires peuvent être subventionnés pour financer une assistance à maîtrise d’ouvrage s’ils font appel à un professionnel pour des études techniques et diagnostics préalables. Exemples de travaux recevables par l’agence : les travaux d’accessibilité de l’immeuble en cheminements extérieurs (rampe, élargissement du portail, revêtements de sol...), en parties communes (élargissement des couloirs, adaptation d’un ascenseur, aménagement des boîtes aux lettres...) et d’aménagement intérieur du logement (élargissement des portes, modification de murs, rampe, suppression de ressauts...).

 

La subvention et le prêt du 1 % logement

Les personnes handicapées ou âgées, locataires ou propriétaires, qui ont besoin de faire réaliser des travaux d’adaptation pour demeurer dans leur domicile peuvent obtenir un prêt (au taux maximum de 1 % hors frais de dossier) ou une subvention.

Aucune condition de ressources n’est imposée. Le montant de ce prêt ou de cette subvention est de 9 600 euros par logement, dans la limite de 50 % du coût des travaux. En cas de travaux spécifiques de logements pour personnes handicapées physiques, ce prêt peut être abondé de 16 000 euros supplémentaires, dans la limite de 50 % du coût des travaux. Un taux de 60 % est applicable pour les propriétaires occupants dont les ressources ne dépassent pas les plafonds du prêt à l’accession sociale. Le prêt du 1 % logement est cumulable avec les subventions de l’Anah.

 

À chaque construction ses règles

En application de la loi du 11 février 2005, un ensemble de textes réglementaires a été adopté, fixant des obligations d’accessibilité pour les bâtiments d’habitation (décret du 17 mai 2006 et arrêté du 1er août 2006 modifié par l’arrêté du 30 novembre 2007).

Des prescriptions techniques, définies en concertation avec les associations de personnes handicapées, sont applicables aux opérations de construction de bâtiments d’habitation collective et de maisons individuelles dont les demandes de permis de construire ont été déposées à compter du 1er janvier 2007.

Les bâtiments d’habitation collective neufs

Les bâtiments d’habitation collective et leurs abords doivent être conçus pour être accessibles aux personnes handicapées, quel que soit leur handicap.

Sur quels éléments portent les prescriptions techniques ?

– l’accès extérieur du bâtiment

– le stationnement

– les portes d’accès

– les parties communes

– les portes d’entrée

– les circulations intérieures de tous les logements

Dans les logements situés au rez-de-chaussée ou desservis par un ascenseur, une unité de vie — à savoir une chambre, un séjour, une cuisine, une salle d’eau et des toilettes — doit être aménagée pour être utilisée par les personnes handicapées, y compris les personnes se déplaçant en fauteuil roulant.

L’installation d’un ascenseur est obligatoire dans les bâtiments d’habitation collective comportant quatre étages ou plus ou accueillant des logements situés au-dessus ou au-dessous du rez-de-chaussée.

Il convient de noter que tous les logements, y compris ceux situés à des étages non accessibles (lorsque le bâtiment ne dispose pas d’un ascenseur), doivent présenter des caractéristiques minimales d’accessibilité visant à améliorer leur qualité d’usage pour tous (largeur des circulations et des portes des pièces, hauteur des dispositifs de commande, etc.). Ces caractéristiques minimales ne sont toutefois pas adaptées aux besoins des personnes se déplaçant en fauteuil roulant.

 

Les bâtiments d’habitation collective existants

Les travaux réalisés doivent, au minimum, maintenir les conditions d’accessibilité existantes. Les obligations d’accessibilité aux bâtiments d’habitation collective neufs, sont également applicables aux surfaces ou volumes créés dans des bâtiments existants.

Si, lors de travaux de modification ou d’extension portant sur un bâtiment ou une partie de bâtiment d’habitation collective, ou à l’occasion de travaux de création d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment par changement de destination, le coût des travaux réalisés dépasse le seuil de 80 % de la valeur du bâtiment, des obligations d’accessibilité sont imposées à différentes parties du bâtiment :

–les parties communes, intérieures ou extérieures, même si elles ne font pas l’objet de travaux ;

– les logements où sont réalisés les travaux doivent être rendus accessibles.

 

Les maisons individuelles neuves

_L’obligation d’accessibilité concerne :

–les circulations extérieures ;

–le logement ;

–le cas échéant, une place de stationnement automobile.

Les maisons individuelles doivent notamment comporter une unité de vie aménagée pour les personnes handicapées : séjour, cuisine, toilettes et, sauf pour les maisons réalisées sur plusieurs étages, chambre et salle de bains.

 

Toutefois le préfet peut accorder une dérogation à l’une des prescriptions d’accessibilité imposées par la nouvelle réglementation, après avoir recueilli l’avis de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité dans laquelle siègent quatre représentants des associations de personnes handicapées.

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 11:24

Bonus de COSLoi du 5 janvier, Bonus de COS et délai pour les SCOT et les PLU...

Loi du 5 janvier 2011 portant diverses dispositions d'adaptation de la législation au droit de l'Union européenne

Après avoir publié un article en octobre dernier « Le Bonus de COS, bientôt corrigée… » qui mentionnait la correction du COS, coefficient d’occupation des sols en définissant des critères pour autoriser la possibilité de dépassement du COS, une mesure qui doit être validée par décision du conseil municipal ou de l'organe délibérant de l'EPCI (établissement public de coopération intercommunale) lorsque les conditions sont remplies.

L’autorisation s’applique aussi bien aux constructions neuves, qu’aux extensions de constructions existantes à la double condition d'avoir un niveau de consommation inférieur de 20 % au moins à la consommation de référence résultant de l'application de la RT 2005 et de respecter une des quatre conditions portant sur l'utilisation des énergies renouvelables ou de pompes à chaleur performantes.


Le bonus de COS initialement prévoyait un dépassement de 20 %, selon l’arrêté de mai 2007, la loi du Grenelle 2 a permis de majorer de 10 % ramenant à 30 % le dépassement des règles relatives du COS, assorties d’exceptions comme les sites classés, les périmètres de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager dont un édifice est inscrit au patrimoine des monuments historiques et les secteurs classés, le bonus de COS ne peut pas s’appliquer, rendant tous projets pratiquement irréalisables dans les agglomérations.

La loi du 5 Janvier 2011 rétablit donc la situation en majorant un bonus de 20% applicable dans les zones protégées tout en adoptant celui de 30 % dans les autres cas.

La loi du 5 janvier 2011 a apporté une autre rectification concernant l'adéquation des textes d’urbanismes en en conformité avec la loi Grenelle 2 par les collectivités. Celles-ci se plaignant du délai, trop court, pour des dispositions concernant les SCOT, schéma de cohérence territoriale, et le PLU, plan locaux d’urbanisme, elles doivent entrer en vigueur le 13 janvier 2011. La loi aménagé les délais donnés aux collectivités pour intégrer ces dispositions (article 20 de la loi du 5 janvier 2011, modifiant les articles 17 et 19 de la loi Grenelle 2) :

-       Pour les Scot en cours d'élaboration ou de révision et approuvés avant le 1er juillet 2013, il est possible d'opter pour l'application des dispositions antérieures au Grenelle 2 si le projet a été arrêté par l'organe délibérant avant le 1er juillet 2012. Ces documents devront intégrer les dispositions du Grenelle 2 lors de leur prochaine révision et au plus tard le 1er janvier 2016.

-       Pour les PLU en cours d'élaboration ou de révision approuvés avant le 1er juillet 2013 dont le projet de plan a été arrêté par l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou le conseil municipal avant le 1er juillet 2012 peuvent opter pour l'application des dispositions antérieures. Les plans locaux d'urbanisme approuvés avant la date prévue au premier alinéa et ceux approuvés ou révisés en application du deuxième alinéa demeurent applicables. Ils intègrent les dispositions de la présente loi lors de leur prochaine révision et au plus tard le 1er janvier 2016.

-       Par ailleurs un régime spécifique et transitoire est prévu pour régler l'articulation entre les PLU en cours d'élaboration par un EPCI dans un périmètre qui ne comprend pas l'ensemble des communes membres de l'EPCI, et les PLU communaux des communes membres d'un EPCI. Mesure principale : les plans intercommunaux élaborés dans un périmètre ne comprenant pas l'ensemble des communes membres de l'EPCI peuvent être approuvés dans ce périmètre dans les trois ans suivant la publication de la loi Grenelle 2 c'est-à-dire jusqu'au 13 juillet 2013.

 

Loi du 5 janvier 2011 portant diverses dispositions d'adaptation de la législation au droit de l'Union européenne-Cliquez

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 19:09

le-prix-des-logements-anciens-en-2010-baissera-de-3-0704201Le Nouveau PTZ+ est entré en vigueur....

L’application du nouveau prêt à taux zéro, ou PTZ+, est entré en vigueur à compter du 1er janvier 2011, destiné aux primo-accédants, et désormais autant dans le neuf que l’ancien visant à encourager la construction dans les régions en manque de logements avec des prêts plus intéressants et forme l’union de la réforme des aides individuelles au logement, lancée par le gouvernement l'été dernier. Plusieurs moutures depuis sa création en 1995 ont vu le jour. En 2005, le bénéfice du PTZ avait été étendu à l'immobilier ancien et, en 2009, son plafond avait été doublé dans le cadre du plan de relance. Et surtout, cet été le projet initial a fait l'objet de plusieurs modifications lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2011 au Parlement.

Le nouveau PTZ + dispose d’un certains nombres de critères précédents dans l’ex-PTZ et des modifications importantes.

L’une des plus importantes concerne la prise en compte de la géo-localisation et donc de la pluralité des régions à travers la construction de logement résidentiel.

Ceux précédents spécifient trois caractéristiques. Le PTZ+ est destiné aux primo-accédants à la propriété, qui souhaitent bâtir ou acheter leur résidence principale dans l'ancien ou dans le neuf. De plus le dispositif d’aide est soumis par l’association de la composition de la famille, revenus du foyer et lieu de l'acquisition. Enfin l’attribution du PTZ+ maintiendra son application par le biais des établissements bancaires ayant passé convention avec l'Etat.

Le nouveau PTZ vise les objectifs d’élargir le mécanisme d’aide sur les classes moyennes (dans une acception très étendue) et surtout d’améliorer les tensions du marché du logement sur la pluralité géographique des régions dans l'accession à la propriété.

Pour renforcer son attractivité, le PTZ nouvelle génération a vu ses plafonds rehaussés et l’aide démultipliée selon le lieu de construction de la maison. Une mesure qui se traduit par une nette hausse du montant pour l’Etat. 1,2 milliard d'euros pour l’ex PTZ à 2,6 milliards par génération pour le PTZ+. Mais cette redistribution s’accompagne en faîte d’une fusion de trois mesures le PTZ, le Pass Foncier et le crédit d’impôt permettant la déductibilité des intérêts d’emprunt.

La suppression de la condition de ressources devrait également faire passer le nombre de foyers bénéficiaires de 250.000 à environ 380.000. 


Le deuxième changement important intéresse le zonage. Le PTZ+ redistribue distinctement la prérogative aux zones tendues où les prix sont très élevés, notamment dans les grandes villes en matière d'accès à la propriété (et plus généralement en matière de logement).

Le nouveau barème encourage ainsi les achats de logements neufs dans les zones A et B1 (région parisienne, Sud méditerranéen, métropoles régionales et zones frontalières).

Pour un couple et trois enfants en zone A, le prix-plafond de l'opération pris en compte pour le calcul du PTZ+ est ainsi de 359.000 euros dans le neuf et de 285.000 euros dans l'ancien, contre 182.000 euros en zone C dans le neuf et dans l'ancien. De ce fait, le montant maximum du PTZ+ dans cette configuration familiale sera, en zone A, de 143.600 euros dans le neuf (pour un logement BBC) et de 57.000 euros dans l'ancien (pour un bâtiment classé ABCD pour sa consommation énergétique), contre respectivement 45.500 euros et 36.400 euros en zone C.

Le petit écart entre les zones dans le logement ancien atteste de la volonté du gouvernement, et du Parlement, de réveiller les centres-bourgs dans les petites villes situées dans les zones B2 et C.

Par ailleurs, le dispositif continue, dans son ensemble, d'encourager le logement vert avec, par exemple, une quotité de 40 % pour les logements neufs BBC en zone A, contre 27 % pour les logements non BBC de la même zone. La prise en compte de la performance énergétique dans l'ancien - bâtiments étiquetés A, B, C ou D (c'est-à-dire consommant moins de 230 kWh par m2 et par an) - est également une nouveauté environnementale du PTZ+.

Enfin, la dernière novation majeure du dispositif concerne l'allongement de la durée des prêts, qui va de pair avec l'augmentation du montant des prêts. Selon les revenus du ménage, le remboursement du PTZ+ pourra ainsi bénéficier d'un différé de remboursement allant jusqu'à 23 ans et, le cas échéant, d'un allongement de la durée de remboursement, pouvant aller jusqu'à 30 ans.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 13:30

grenelleCorrection des crédits d’impôts en faveur des dépenses d’équipement d’habitation principale…

Un arrêté du 30 décembre 2010, publié au JO du 31 décembre, aborde le plafond du crédit d'impôt sur le revenu en faveur de matériaux d'isolation thermique de parois opaques et, corrige celui concernant l'achat d'une pompe à chaleur dédiée à la production d'eau chaude.

 

Le crédit d'impôt relatif à la dépense sur  des matériaux d'isolation thermique des parois opaques, égale à 25% du montant (40 % lorsque les dépenses concernent un logement achevé avant le 01/01/1977 et sont réalisées au plus tard le 31/12 de la 2ème année suivant celle de son acquisition) , est désormais plafonné « respectivement à 150 € et 100 €, toutes taxes comprises, par mètre carré de parois isolées par l'extérieur et par mètre carré de parois isolées par l'intérieur ». 


L'arrêté vient aussi corriger le crédit d'impôt relatif à la dépense d'une pompe à chaleur (PAC).

Il requiert une exigence plus élevée concernant les performances techniques afin de bénéficier d'un crédit d'impôt pour l’achat d’une PAC dédiée à la production d'eau chaude sanitaire quelle que soit la technologie utilisée, il suffisait que la PAC présente un coefficient de performance (COP) supérieur à 2,2 selon le référentiel de la norme d'essai EN 255-3.

Les pompes à chaleur dédiées à la production d’eau chaude sanitaire répondant, selon le référentiel de la

norme d’essai EN 255-3, aux critères suivants en fonction de la technologie utilisée :

Aujourd'hui, selon la source de la pompe, un COP associé à des températures est fixé :

 

TECHNOLOGIE UTILISEE (source)

COP SUPERIEUR A

TEMPERATURE D’ESSAI (source)

TEMPERATURE de consigne de l’eau

Air ambiant

2,5

+ 7°C

+ 50°C

Air extérieur

2,5

+ 7°C

+ 50°C

Air extrait

2,9

+ 20°C

+ 50°C

Géothermie

2,5

-

+ 50°C

Arrêté du 30 décembre 2010 pris pour l'application de l'article 200 quater du code général des impôts relatif au crédit d'impôt sur le revenu en faveur des dépenses d'équipement de l'habitation principale au titre des économies d'énergie et du développement durable et modifiant l'article 18 bis de l'annexe IV à ce code

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