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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 06:54
La Base sous-marine de Bordeaux en un espace métamorphosé en poésie, AGORA 2014

La Base sous-marine de Bordeaux en un espace métamorphosé en poésie, AGORA 2014

Du 13 septembre au 14 décembre 2014

La Base sous-marine de Bordeaux sous le regard DE GEORGES ROUSSE pour AGORA 2014. Inauguration le vendredi 12 septembre a 18 h 30

Après une brique de lait dans la cour de l'Hôtel de Ville, de merveilleuses inspirations dans les impasses bordelaises, Agora 2014 nous propose une lecture particulière sur l’architecture et l’espace de la Base sous-marine par un artiste ; non pas pour faire le portrait de ce lieu ou en comprendre son devenir, son passé mais avant tout pour s’approprier l’espace le temps d’une intervention, pour jouer avec ses perspectives et en exploiter la lumière.

Le nom de Georges Rousse s’est alors imposé comme une évidence. Photographe internationalement reconnu, il est également peintre, sculpteur et architecte. En réinvestissant des lieux abandonnés ou en cours de réhabilitation, il transforme des espaces sélectionnés pour leur volume et leur lumière et les met en scène dans le but de créer une impression photographique.

Georges Rousse a donc été invité à investir les espaces de la Base sous-marine. Cette invitation s’est faite en deux temps :

• De juillet à août 2014, il a pris possession des lieux pour y créer des volumes, des formes, pour y reconstuire un univers dont seule la photographie gardera la trace.

« Mes interventions dans les espaces ont ainsi toujours eu pour finalité une photographie. Elle contient de façon inséparable mon action et la mémoire du lieu. »

Les trois créations éphémères in situ réalisées resteront en place pour que chaque visiteur comprenne le processus de création élaboré par l’artiste.

• Du 13 septembre au 14 décembre 2014, les trois images qui en découleront seront mises en perspective au cœur d’une exposition qui regroupe une sélection de plus de 60 photographies grand format. Elles intégreront les collections du CAPC, musée d’art contemporain de Bordeaux.

Georges Rousse poursuit depuis près de 30 ans une réflexion sur l’espace et la lumière en s’appropriant de manière éphémère des sites architecturaux d’exception, pour cela il n’a cessé d’arpenter le monde en quête de ces lieux. Et le monde est ainsi devenu son atelier. Toutes ces photographies viennent illustrer l’itinéraire de ce « collectionneur d’espace ».

Une sélection de films explicitera la démarche pluridisciplinaire de l’artiste au cœur du parcours.

La Base sous-marine

Lieu aussi atypique qu’emblématique du quartier des Bassins à flot à Bordeaux, la Base sous-marine est un impressionnant vestige de la Seconde Guerre mondiale, construit entre 1941 et 1943 par la marine de guerre allemande, dans l’objectif d’abriter les sous-marins U-Boote de la 12e flottille. Le chantier est colossal, il mobilise plus de 6 500 ouvriers français et étrangers (Espagnols, Italiens, Belges...) œuvrant à l’édification de cet ensemble composé de 11 alvéoles, capables alors d’accueillir jusqu’à 15 sous-marins.

Le « U-Bunker » mesure 235 m de long, 160 m de large et 19 m de hauteur de moyenne, pour une superficie totale de 42 000 m2. Le volume total de béton utilisé est de 600 000 m3.

Site patrimonial conçu pour perdurer des siècles, la Base sous-marine venait alors compléter le « Mur de l’Atlantique », vaste complexe défensif en bordure du littoral.

La Base sous-marine jouit aujourd’hui d’une seconde vie, réhabilitée depuis 2001 en équipement culturel. Ce lieu hors du commun accueille dès lors spectacles vivants, expositions temporaires pluridisciplinaires (photographie, peinture, sculpture, installations...) et soirées événementielles.

La Base sous-marine sous le regard de Georges Rousse

Voilà plusieurs années que nous souhaitions une lecture particulière sur l’architecture et l’espace de la Base sous-marine par un artiste ; non pas pour faire le portrait de ce lieu ou en comprendre son devenir, son passé mais avant tout pour s’approprier l’espace le temps d’une intervention, jouer avec ses perspectives et en exploiter la lumière.

Le nom de Georges Rousse s’est alors imposé comme une évidence.

« Ce sont des lieux que l’on pourrait considérer comme étranges, la taille monumentale de l’espace, l’incidence de la lumière sur l’architecture, les perspectives mêlant le vide et le plein, les reliefs, les ombres sont aussi importantes. Je cherche des lieux particuliers, très photographiques et une architecture qui sort du quotidien ».

Nous avons donc eu le plaisir de l’inviter à s’emparer de la Base sous-marine. Il a ainsi pu investir ses lieux en deux temps.

De juillet à août 2014, Georges Rousse a donc pris possession de plusieurs espaces du bâtiment. Il les a transformés au gré de son regard afin d’y construire trois œuvres éphémères et uniques dont la construction a nécessité plusieurs semaines. Fusionnant peinture et architecture, ces installations mettent en perspective les proportions et les volumes de la Base sous-marine.

De ces interventions naîtront trois images virtuelles visibles en un point unique et dont la photographie gardera la trace. Une véritable empreinte artistique subsistera de ces œuvres, trouvant sa place dans la mémoire et l’identité évolutive du lieu. Ces trois images intégreront les collections du CAPC, musée d'art contemporain de Bordeaux.

Premier temps

Trois créations in situ

De juillet à août 2014 Georges Rousse a pris possession de plusieurs espaces de la Base sous-marine et les a transformés au gré de son regard pour y construire in situ trois œuvres éphémères et uniques.

Architectures abandonnées, ruines urbaines et lieux en réhabilitation ont toujours constitué le théâtre des créations de Georges Rousse. Si abattoirs, entrepôts en ruine ou prisons ont déjà été investis par l’artiste, il s’approprie pour la première fois la Base sous-marine de Bordeaux, bunker aux dimensions monumentales.

Dès son plus jeune âge, Georges Rousse s’est imprégné des vestiges de l’architecture de guerre. Avec un père militaire, garnisons, casernes et bunkers ont d’abord été des terrains de jeu avant de devenir ses premiers sujets photographiques.

Au cœur de la Base sous-marine, Georges Rousse a pu dès lors redécouvrir les sensations de son enfance. Face à ces grands espaces, cette attraction du vide, son inspiration poétique s’est mêlée à une perception d’oppression et d’enfermement.

En évoluant au sein du bâtiment, l’artiste a perçu le poids de la mémoire en ses murs mais il a surtout voulu trouver sa place dans la chronologie du lieu. Si la Base sous-marine a un passé, elle est également un point de départ vers une trajectoire future.

La notion du temps occupe ainsi une place fondamentale dans son œuvre.

« Je travaille sur la mémoire des lieux, j’occupe leur dimension patrimoniale. Leur rapport au temps, à l’espace et à la monumentalité excitent mon imaginaire d’autant que je cherche à les saisir à un moment donné qui est transitoire ».

Georges Rousse ne cherche donc pas à commémorer le souvenir de la seconde guerre mondiale mais souhaite avant tout consacrer l’évolution de la Base sous-marine comme un lieu dédié à la culture.

À travers ces trois créations, anamorphoses, trompe-l’œil, constructions volumétriques et géométries dans l’espace réinvestissent ainsi les espaces insolites du site.

L’illusion voulue pour chaque installation ne sera perceptible qu’à travers un seul point, celui où se sera posé l’œil du photographe. De ces interventions naîtront trois images. Elles seront la mémoire du lieu mais également la mémoire de l’action.

CELLULE 1/ C1

En arrivant sur la passerelle d’entrée, nos yeux se posent sur la première création de l’artiste. Séduit par les proportions monumentales de cet espace, Georges Rousse a souhaité réaliser une intervention à même le mur, sur le béton armé. Exploitant les dimensions de la façade de 40 m de longueur et ses 12 m de hauteur, il y a peint en noir une succession de formes géométriques simples et pures : un carré, un triangle et un rond.

« J’ai beaucoup travaillé sur le noir, sur les espaces noirs, car le noir permet d’être sélectif. Dans le noir ce qui est le moins intéressant disparaît. »

Ces figures sont récurrentes dans l’œuvre de l’artiste qui façonne pour chaque installation un géométrisme dans l’espace. Elles témoignent également de l’influence de l’abstraction sur son œuvre et d’une filiation avec les perceptions des formes de Malevitch.

Un point unique permet de percevoir la perfection de ces volumes, de croire en l’égalité des différents côtés du triangle et du carré et en leur parfait alignement. Mais un pas de côté et l’illusion disparaît, tout d’un coup les formes se distordent et s’allongent. Ces figures couvrant la rugosité des murs de la Base composent ainsi une œuvre qui s’articule tout entière autour de l’anamorphose.

SALLE DES PLOTS

La seconde installation occupe un autre espace désaffecté du site. Georges Rousse y propose une lecture de l’espace à travers un grand cercle rouge, confondant ainsi l’architecture existante et l’architecture ajoutée, utopique. Détournant trois plots de béton érigés sur le sol, l’artiste a peint mur et plafond en rouge, de façon à créer l’illusion qu’un volume géométrique circulaire englobe cet espace.

L’existence du cercle n’est qu’artifice, une nouvelle fois, un travail en anamorphose minutieux et une maîtrise totale de la perspective sont les clés de ce trompe-l’œil.

La présence répétée du cercle est tout sauf un hasard.

« L’architecture est faite de plans orthogonaux, horizontaux et verticaux que le cercle, finalement, fait exploser. Il est un élément de liberté. L’espace, provisoirement, devient circulaire : je peux y faire ce que je veux. »

SALLE DES CARRELAGES

Cette salle jusqu’à présent inconnue du public est le cadre de la dernière création. Georges Rousse a décidé d’y réaliser à l’intérieur un volume, une structure en bois définie comme un bunker. En grandissant près des ruines de la Seconde Guerre mondiale que ce soit le long de la frontière italienne près de Nice ou en Lorraine, l’artiste a longtemps photographié les forts abandonnés, la ligne Maginot, les labyrinthes des fortifications.

« Dès que j’ai eu un appareil photo j’ai aimé photographier ces espaces abandonnés chargés du passé. J’ai éprouvé de fortes sensations à explorer, à analyser chaque trace, écrits humains comme impacts de balle – impressionné par ces architectures monolithiques qui à la fois nourrissaient mon imaginaire et s’imprégnaient en moi. »

Il a donc imaginé cette construction de bunker « comme si les formes de [son] enfance resurgissaient inévitablement et s’imposaient dans ce lieu ». Également inspiré par le concept de bunker archéologique de Paul Virilio, Georges Rousse a appréhendé les spécificités de cet édifice.

« Une des caractéristiques essentielles du bunker c'est qu'il s’agit d'une des rares architectures monolithes modernes » Paul Virilio.

Cette construction se démarque des principes de l’architecture moderne. D’aspect monolithique, sans fondation, elle demeure une masse de béton posée sur le sol. Ces particularités ont éveillé l’inspiration poétique de l’artiste qui par son travail plastique a métamorphosé la perception du bunker.

Alors que notre époque est encore le théâtre de troubles et conflits, de nationalismes exacerbés, Georges Rousse redéfinit ainsi la vocation initiale du lieu à travers un détournement poétique de l’art militaire. Si son bunker de bois est bel est bien doté d’une meurtrière, celle-ci est avant tout une fenêtre vers l’extérieur, une invitation vers l’horizon. La présence d’un triangle s’affirmant sur la façade constitue ici une incision, une clé vers l’échappée. L’idée de l’artiste est de procéder à l’explosion de l’édifice, d’aller à l’encontre de sa nature de forteresse.

Au sein de cette salle sans fenêtre, le carrelage jaune des murs et un néon blanc apparaissent alors comme la source d’une lumière émanant de la nuit. La puissance de la peinture rouge revêtant le bunker symbolise quand à elle une incandescence lumineuse. Le lieu ainsi transformé s’imprègne d’une dimension onirique, le bunker n’est plus instrument de guerre, mais une incitation à l’évasion spirituelle.

Après deux semaines de créations immortalisées dans l’objectif de l’appareil photographique, les spectateurs pourront découvrir les images en grand format dans l’exposition. Les installations seront visibles par le public à partir du 13 septembre, elles permettront durant l’exposition de comprendre avec précision le travail de Georges Rousse.

Le résultat en sera époustouflant.

Second temps

Espace|s| : Métamorphoses poétiques

Entre septembre et décembre, ce sera l’occasion de découvrir l’œuvre de l’artiste à travers une sélection de plus de 60 photographies grand format.

Georges Rousse poursuit depuis près de 30 ans une réflexion sur l’espace et la lumière en s’appropriant de manière éphémère des sites architecturaux d’exception, pour cela il n’a cessé d’arpenter le monde en quête de ces lieux. Et le monde est ainsi devenu son atelier. Le parcours de l’exposition présente ces installations issues des quatre coins de la planète. L’accrochage invite le spectateur à une déambulation visuelle où les multiples possibilités d’observations et d’interprétations face à ces illusions d’optique questionnent son regard.

En effet, l’œuvre de Georges Rousse interroge notre perception du réel, trompe sans cesse nos certitudes. Mais tout est affaire de point de vue, l’illusion consacrant l’espace fictif n’est perceptible qu’en une position unique, celle du photographe au moment de la prise du cliché.

L’espace réel investi par l’artiste en 3D est ainsi redéfini en espace fictif une fois que la photographie fixe l’illusion par sa bi-dimensionnalité.

Le perfectionnement actuel des techniques numériques pourrait faire penser que ces images ont été façonnées à l’aide de Photoshop. L’exposition s’attache donc à montrer qu’il n’en est rien en présentant les travaux de modelage de l’espace de l’artiste. Les trois créations in situ sont ainsi une clé de compréhension de l’œuvre de Georges Rousse pour le public, un médium pour faire comprendre qu’il s’agit d’un travail sur les volumes et non d’une manipulation par logiciel.

Une sélection de photographies

Incessant explorateur, Georges Rousse a parcouru le monde pour y découvrir des lieux laissés à l’abandon ou en réhabilitation.

« Mon unique projet est de transformer le lieu, de tout mettre en œuvre pour cet instant de la prise de vue qui est un moment extrême dans la relation intime de l’espace à la peinture, à la photographie et à moi-même. »

Ces photographies révèlent plusieurs caractéristiques de l’œuvre de Georges Rousse, elles nous éclairent sur ses influences, inspirations et sur les motivations qui sont à l’origine du choix de ses installations.

DES FORMES GÉOMÉTRIQUES

Georges Rousse investit les volumes en modelant un géométrisme dans l’espace, tout y est précisément mesuré, aucune place n’est laissée au hasard. Chaque action est subordonnée dès le départ au cliché final et à l’aboutissement de l’illusion.

CONSTRUCTION ET DÉCONSTRUCTION

L’expérience spatiale mise en place par Georges Rousse relève d’une véritable plastique de la déconstruction au sein des lieux transformés. La mutation des sols, la métamorphose des murs sont imprégnées d’une esthétique du chaos, les poutres blanches érigées sans parallélisme dans l’installation Fos-sur-Mer 1997 soulignent ce sentiment de désorientation spatiale.

SPATIALITÉ ARCHITECTURALE

Les installations de Georges Rousse jouent avec la profondeur et les perspectives des lieux investis. Entre l’espace réel et l’espace peint, une redéfinition de l’espace perçu est soumise à notre regard et interroge nos perceptions. La profondeur de champ exploitée avec l’installation Lima 2008 symbolise cette maîtrise de l’espace.

COULEUR

La couleur est une matière qui participe intégralement à l’émergence de l’espace fictionnel se superposant à l’espace réel. De la monochromie à la polychromie, elle investit l’espace pour en affirmer sa virtualité sur l’impression photographique finale. Les installations Metz 1994 et Sélestat 1999 sont ainsi composées d’une pluralité de carrés aux couleurs vives.

LUMIÈRE

L’incandescence, la luminosité trouvent leur place dans chaque installation de Georges Rousse. La lumière peut apparaître par phosphorescence, jaillir d’une incision au cœur d’une installation.

« La lumière est une donnée fondamentale dans mon travail. Ici j’interroge la lumière, phénomène physique indispensable à la photographie et j’essaie d’y trouver autre chose qui serait de l’ordre du spirituel. »

MÉMOIRE DU LIEU

Les créations de Georges Rousse investissent des espaces certes abandonnés mais chargés d’histoire.

« La mémoire est présente dans mes photos, la mémoire du lieu en particulier. Mais c’est une mémoire que l’on pourrait appeler «passive », je ne veux pas faire l’illustration, montrer ce que ça a été ».

L’installation Luxembourg 2006 occupe ainsi une aciérie abandonnée. En écho au déclin de la sidérurgie, l’artiste a marqué ce lieu déserté du mot « Mémoire », et son œuvre se fait métaphore du temps et de ses transformations. À ses yeux, ses « photographies sont la seule trace de tous ces mondes disparus, démolis ».

MOTS

Dans certaines de ses œuvres, Georges Rousse fait usage de l'écriture en peinture. Amateur de poésie, il admire ces poètes, tels que les maîtres japonais du Haïku, qui en peu de mots décrivent une position dans l'univers, une pensée philosophique réduite. Il met en scène également des mots souvent issus de ses carnets de notes.

Un texte, une lettre ou un mot sont suspendus au centre d'une pièce ou d'un couloir.

Georges Rousse

Biographie

Depuis le Noël de ses 9 ans où il reçut en cadeau le mythique Brownie Flash de Kodak, l'appareil photo n'a plus quitté Georges Rousse. Alors qu'il est étudiant en médecine à Nice, il décide d'apprendre chez un professionnel les techniques de prise de vue et de tirage puis de créer son propre studio de photographie d'architecture. Mais bientôt sa passion le pousse à se consacrer entièrement à une pratique artistique de ce médium sur la trace des grands maîtres américains, Steichen, Stieglitz ou Ansel Adams.

C'est avec la découverte du Land Art et du Carré noir sur fond blanc de Malevitch que Georges Rousse choisit d'intervenir dans le champ photographique établissant une relation inédite de la peinture à l'Espace. Il investit alors des lieux abandonnés qu'il affectionne depuis toujours pour les transformer en espace pictural et y construire une œuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue.

Pour permettre aux spectateurs de partager son expérience de l'Espace il présente, dès le début des années 1980, ses images en tirages de grand format. Cette œuvre forte et singulière qui déplace les frontières entre les médias traditionnels s'est immédiatement imposée dans le paysage de l'art contemporain.

Depuis sa première exposition à Paris, à la galerie de France en 1981, Georges Rousse n'a cessé d'exposer et d'intervenir dans le monde entier, en Europe, en Asie (Japon, Corée, Chine, Népal), aux États-Unis, au Québec, en Amérique latine..., poursuivant son chemin artistique au-delà des modes.

Il a participé à de nombreuses biennales – Paris, Venise, Sydney – et reçu des prix prestigieux :

1983 : Villa Médicis « hors les murs », à New York 1985 -1987 : Villa Médicis, Rome 1988 : Prix ICP (International Center of Photography), New York 1989 : Prix de Dessin du Salon de Montrouge 1992 : Bourse Romain Rolland à Calcutta 1993 : Grand Prix National de la Photographie 2008 : Georges Rousse succède à Sol Lewitt comme Membre associé de l'Académie Royale de Belgique

Si ses dernières expositions reflètent pleinement la dimension internationale de son œuvre (Chili, Séoul en 2013, Phnom-Penh en 2012), les projets récents montés par Georges Rousse sont également imprégnés par une forte dimension sociale. L’œuvre réalisée en 2014 dans l’un des bidonvilles de Bombay, Shivaji Nagar, au côté de ses habitants ou les projets montés avec les jeunes en insertion de la région de Lyon illustrent son ambition d’utiliser l’art comme un véritable outil pédagogique.

Il est représenté par plusieurs galeries européennes et ses œuvres font partie de collections majeures.

Georges Rousse est né en 1947 à Paris où il vit et travaille.

Informations pratiques

Base sous-marine de Bordeaux

Boulevard Alfred-Daney

• 33 300 Bordeaux T. 05 56 11 11 50

• Fax : 05 56 39 94 45 base-sous-marine@mairie-bordeaux.fr

Contact presse

Base sous-marine

Sébastien Valentie T. 05 56 11 11 50 • 06 89 56 59 36 s.valentie@mairie-bordeaux.fr

Mairie de Bordeaux

Service de presse Maryvonne Fruauff T. 05 56 10 20 46 m.fruauff@mairie-bordeaux.fr

Entrée libre, de 13 h 30 à 19 h Fermé les lundis et les jours fériés.

Accès

Par la rocade : sortie 4 C Bordeaux centre.

Par les quais : direction Paris.

Bus-Tram :

• Liane 9, direction Brandenbourg, arrêt Latule.

• Tram C, direction Les Aubiers, arrêt Place Ravezies-Le Bouscat, puis Liane 9 Brandenburg, arrêt Latule.

• Tram B, direction Bassins à flot, arrêt Bassins à flot, puis la Corol 32, direction Bouliac Centre commercial, arrêt Latule.

Accès vélo par des nombreuses pistes cyclables et parking à vélos devant l’entrée de la Base sous-marine.

Parking gratuit.

La Base sous-marine de Bordeaux en un espace métamorphosé en poésie, AGORA 2014

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