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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 07:42
Pour les lampes halogènes, le Lobby allemand tire sur la corde…

Pour les lampes halogènes, le Lobby allemand tire sur la corde…

Eclairage & économies d'énergie : l'Allemagne mauvais élève avec le soutien de la France

Tout comme les lampes à incandescence en 2009, il est prévu que les lampes halogène les plus énergivores disparaissent du marché à partir de 2016. C'est sans compter certains industriels allemands qui ne veulent pas renoncer à leur rente...

En effet, ces derniers souhaitent pouvoir encore “tirer sur la corde” de leurs usines ultra-rentables et lobbient pour repousser l'interdiction d'au moins 2 ans. Après un RDV début 2013 avec le Commissaire à l'énergie allemand de l'époque M. Oettinger, une étude fut rapidement menée pour appuyer cette demande de délai, reprise depuis par la Commission européenne.

Patatras : une étude indépendante publiée cette semaine démonte un par an les arguments justifiant ce délai :

- sur le fait que les LED sont toujours une technologie confidentielle, CLASP démontre que le marché actuel des LED a 4 à 5 ans d'avance par rapport à celle considérée par la Commission pour justifier le délai, que ce soit en termes de performance comme en termes de prix;

- la perte d'emploi mise en avant par les industriels allemands oublie que les LED, principal technologie de remplacement a elle aussi créé des emplois, menacés si la réglementation était reportée. De plus, l'Europe exporte la moitié des halogènes qu'elle produit via des usines fortement automatisées. La fabrication de lampes halogènes spécifiques, intensive en main d'oeuvre, n'est pas concernée par l'interdiction.

Contre toute attente et malgré les intérêts économiques et environnementaux que représente l'avènement des LED en France1, la France s'est pour l'instant positionnée en faveur du délai sous l'impulsion du ministère du redressement productif.

Les impacts si la règlementaiton était repoussée ? 13,3 Mt de CO2 émis, 8,9 milliards d'euros d'économies d'énergie envolés au profit des rentes d'industries et au détriment de l'innovation permise par les entreprises ayant investi dans la technologie LED.

La décision finale devrait être prise tout début 2015. Quel jeu jouera la France ?

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 07:50
Un diffuseur d’éclairage naturel pour éclairer un géant de l'électricité…

Un diffuseur d’éclairage naturel pour éclairer un géant de l'électricité…

Pour la rénovation de la toiture du site industriel de l'entreprise LEGRAND à Antibes (2000 m²), la mission de la maîtrise d’œuvre a été confiée au cabinet enera conseil.

Suite à une étude d’éclairage et de lumière, la mise en place de puits de lumière a été décidée afin d’apporter un meilleur confort aux travailleurs et réduire le recours à l’éclairage artificiel.

Il s’agit d’un bâtiment en structure métallique de la société LEGRAND (équipementier électrique) avec une toiture bac acier et un bardage métallique isolé pour les parois verticales. Les menuiseries équipées de brise-soleil ont été remplacées en 2012 par des menuiseries double-vitrage.

La toiture avant rénovation était composée d’une isolation 40+30 mm, d’une étanchéité bitumée et de 12 puits de lumières de 6m2 et de 5 lanterneaux de désenfumage. L’éclairage est principalement constitué de tubes fluorescents de type T8 de 58W.

La toiture a donc une surface de 1500 m2 et la hauteur sous plafond du bâtiment est de 5 m en moyenne avec une faible pente. Le bâtiment est ainsi constitué à l’intérieur de 1200 m2 d’atelier et de 300 m2 de bureaux, entrée et sanitaires.

Un diffuseur d’éclairage naturel pour éclairer un géant de l'électricité…

Etude de l’éclairage :

L’étude a porté sur la mise en place de 35 puits de lumière Ø 530 placés dans l’atelier et 8 puits de lumière Ø 375 dans les bureaux et à l’accueil.

Résultats

 

E moyen au sol

Flux total

E moy 40%

Config 2 : 35 puits D 530mm

197 Lux

196149 lm

240 Lux

Eclairage actuel 125 x T8 2x58W

508 Lux

753711 lm

NA

Nota : Emoy 40% = Eclairement minimum garanti pendant 40% des heures diurnes sur une année

 

 

L’apport en lumière naturelle dans les zones utiles se situe entre 180 lux et 250 lux en moyenne.
Pendant 40% des heures diurnes sur une année, ces mêmes valeurs seront comprises entre 210 lux et 381 lux.

Dans les ateliers de l’industrie électrique, la norme AFNOR NF EN Juin 2003 Lumière et éclairage - Éclairage des lieux de travail - Partie 1 : lieux de travail intérieur, indique les valeurs ci-dessous à respecter.

 Hauteur de la pièce: 5 m - Hauteur de montage: 5 m - Facteur de maintenance : 0,90 - Valeur en Lux; Echelle : 1:433

Hauteur de la pièce: 5 m - Hauteur de montage: 5 m - Facteur de maintenance : 0,90 - Valeur en Lux; Echelle : 1:433

Dans l’atelier Legrand, l’activité est le travail d’assemblage de pièces de petites dimensions, l’éclairage à maintenir est donc important, puisqu’il est de 750 lux sur la zone de travail.

Cependant dans les zones centrales de circulation l’éclairage à maintenir selon la norme est de 150 lux. L’apport des puits de lumière est donc suffisant pour les allées centrales. Un éclairage d’appoint est nécessaire au-dessus des postes de travail.
L’éclairage artificiel initial (hormis l’éclairage de poste) fournit 508 lux au sol.

La mise en œuvre des 35 puits de lumière fournit 39% de l’éclairage initial.

Sur la base d’estimations des consommations initiales liées à l’éclairage, l’économie réalisable grâce aux puits de lumière est de 33 200 kWh/an. Ces estimations étant valables à condition que l’éclairage soit asservi aux besoins.

 

Consommation initiale

Consommation finale

Economie kWh

Economie €/an

85 000 kWh/an

52 000 kWh/an

33 000 kWh/an

3 630 €/an

 

  *Em : Eclairage à maintenir *L’UGR (Unified Glare Rating) ou méthode unifiée d’évaluation de l’éblouissement est défini par une échelle allant de 10 (absence d’éblouissement) à 30 (éblouissement intolérable). UGRl est la valeur limite à ne pas dépasser *Ra : Indice de rendu des couleurs

*Em : Eclairage à maintenir *L’UGR (Unified Glare Rating) ou méthode unifiée d’évaluation de l’éblouissement est défini par une échelle allant de 10 (absence d’éblouissement) à 30 (éblouissement intolérable). UGRl est la valeur limite à ne pas dépasser *Ra : Indice de rendu des couleurs

Travaux de rénovation : puits de lumière sans réchauffement

Etanchéité

L’ancienne étanchéité a été déposée. Une nouvelle étanchéité auto-protégée a été posée sur un isolant thermique de 10 cm d’épaisseur en Polyuréthane avec une résistance thermique de R = 4.1
L’épaisseur d’isolant était limitée en raison des socles supports des machines frigorifiques de trop faible hauteur et de la hauteur des acrotères.

Puits de lumière

Les puits de lumière choisis sont des puits « solarspot ». Le solarspot est un système d'éclairage qui capte la lumière naturelle et qui est composé :
- d’une coupole transparente en acrylique,
- d’un conduit réfléchissant qui oriente la lumière,
- d’un diffuseur translucide placé au plafond qui permet une finition de type éclairage et diffuse la lumière.


Le solarspot a également l’avantage de ne pas transmettre la chaleur, évitant ainsi les surchauffes.

Système de pose :

Un diffuseur d’éclairage naturel pour éclairer un géant de l'électricité…

Le chantier s’est déroulé alors que le bâtiment était occupé 24/24 et 7 j/7.
Les travaux nécessitants l’ouverture du bac acier pour la mise en place des solarspots, des précautions drastiques de sécurité ont été prises pour ne pas risquer la chute d’objets ou de personnes à travers les ouvertures en toiture. Des filets de protection ont été placés en sus du balisage des zones de travail. La toiture étant très encombrée en sous-face par des réseaux d’eau, de gaz, d’électricité, de sprinklers et des tiges filetées, la mise en place des filets a été compliquée et longue.

Raccord d’étanchéité : le nombre d’ouverture a obligé l’entreprise à être très vigilante sur la qualité de son étanchéité. A la réception, 2 solarspots ont présenté des problèmes de fuites mais qui ont été résolus immédiatement.

Un diffuseur d’éclairage naturel pour éclairer un géant de l'électricité…

Asservir l'éclairage artificiel !

Sur les postes de travail, l’éclairage naturel par solarspot est insuffisant seul pour fournir l’éclairage nécessaire. L’éclairage artificiel n’ayant pas été changé et sa gestion n’ayant pas été asservie à l’éclairement naturel, l’éclairage initial est en permanence allumé.
Le confort des utilisateurs s’est amélioré mais aucune économie n’a été réalisée à ce jour.
Néanmoins, l’entreprise Legrand compte remplacer à court terme tout l’éclairage par de l’éclairage plus économique de type LED avec une gestion autonome de l’éclairage en fonction de la luminosité.

Synthèse du chantier

Surface de toiture

1500 m²

Nombre de solarspots Ø530

35

Nombre de solarspots Ø375

8

Coût total des travaux

260 000 €HT

Cout des puits de lumières

89 000 €HT

Durée du chantier

6 mois

           

Maître d’ouvrage

Entreprise Legrand
– site d’Antibes

Maître d’œuvre

ENERA conseil (06560)

Eclairagiste

Lumière d’Azur (06130)

Étanchéité

SOS Étanchéité (Fréjus)

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:50
'’Que la lumière soit’’ bleue, pour le Prix Nobel de physique 2014

'’Que la lumière soit’’ bleue, pour le Prix Nobel de physique 2014​

L’attribution du Prix Nobel 2014 de physique aux chercheurs japonais et américain Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura pour leur invention de la diode électroluminescente (LED) bleue

Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura ont été récompensés pour avoir réalisée une nouvelle source énergétique efficace et respectueuse de l'environnement capable d’émettre de la lumière par les diodes électroluminescentes bleue (LED).

S’inscrivant dans l’état d'esprit d'Alfred Nobel, la remise du prix pour une invention correspond à une notion majeure celle qui octroiera un plus grand bénéfice à l'humanité.

Ainsi, en utilisant une LED, les alternatives plus durables et plus efficaces représentent un apanage par rapport aux sources de lumière antérieures.

La première émission de lumière par un semi-conducteur date de 1907 et fut découverte par H. J. Round. Quelques années après, en 1927, O. V. Losev dépose le premier brevet de ce qui sera appelé, bien plus tard, une diode électroluminescente. Ce n’est qu’en 1962 que la première LED rouge est créée par Nick Holonyak Jr et S. Bevacqua. Durant quelques années, les chercheurs ont cru devoir se limiter à quelques couleurs telles que le rouge, le jaune ou le vert.

Mais près d’un demi-siècle plus tard, le Led bleue est apparu, dans les années 1990, les recherches, entre autres, de Shuji Nakamura et Takashi Mukai de Nichia, dans la technologie des semi-conducteurs InGaN permirent la création de DEL bleue, et par conséquent de DEL blanches, par l’utilisation couplée de DEL bleue et de luminophore jaune. Cette importante avancée fut le point de départ de nouvelles applications majeures : éclairage, écrans de téléviseurs et d’ordinateurs. Le 7 octobre 2014, Shuji Nakamura, Isamu Akasaki et Hiroshi Amano ont reçu le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur les DEL bleues.

Et lorsque Akasaki, Amano et Nakamura arriveront à Stockholm au début de Décembre pour recevoir leur Prix Nobel, ils auront du mal à ne pas remarquer la lumière de leur invention éclatante dans pratiquement toutes les rues de la ville. Le blanc des lampes à LED sont économes en énergie, durable et émettent une lumière blanche brillante. En outre, et contrairement à des lampes fluorescentes, ils ne contiennent pas de mercure.

Nichia, une entreprise Japonaise de taille moyenne (200-300 personnes en 1975), fournissait à ses clients (fabricants de tube pour l’éclairage, de télévision) ce précieux phosphore. Au cours des années 80, la technologie d’éclairage à phosphore connaissait son apogée, tubes, écran de télévision, utilisaient le procédé d’une excitation du phosphore par une radiation UV-bleue.

Tandis qu’Isamu Akasaki travaillait avec Amano à l'Université de Nagoya, Nakamura en 1979, fut recruté au sein de Nichia afin de développer de nouveaux produits et de prendre en charge le département R&D. Shuji provenait du monde de l’électronique et du semi-conducteur, et se mit en quête de développer un semi conducteur ayant une émission bleue. De 1982 à 1989 il travailla sur différents types de wafer afin de développer une LED bleue suffisamment performante. Au cours de l’année 1989, il y avait 2 méthodes de fabrication des LEDs bleues, utilisant 2 types de matériaux : le séléniure de zinc (ZnSe) et le Nitrure de gallium (GaN).

Quand ils ont obtenu des faisceaux lumineux de couleur bleue de leurs semi-conducteurs, les portes se sont alors ouvertes à une transformation fondamentale de la technologie d'éclairage. Les ampoules à incandescence ont allumé le 20ème siècle; le 21ème siècle va s’éclairer par des lampes LED.

Économiser l'énergie et des ressources :

Une diode émettrice de lumière est constituée d'un certain nombre de matériaux semi-conducteurs en couches. Une LED est un semi-conducteur (diode) qui émet de la lumière quand du courant le traverse. Les matériaux semi-conducteurs que les LED utilisent transforment l’énergie électrique en un rayonnement électromagnétique visible, c’est-à-dire en lumière :

Le stimulant est donc le courant électrique qui passe par la diode (plus spécifiquement par la jonction*. La diode que traverse le courant électrique est – comme toutes les diodes – unidirectionnelle : de la lumière n’apparaîtra que si un courant continu la traverse dans la ‘bonne’ direction, à savoir de l’anode (pôle positif) à la cathode (pôle négatif). La quantité de lumière générée est à peu près proportionnelle à la quantité de courant qui traverse la diode. À des fins d’éclairage, on travaille par conséquent toujours avec des alimentations à courant régulé (‘constant current’),

Dans les ampoules incandescentes, ainsi que dans les lampes à halogène, le courant électrique est utilisé pour chauffer un filament métallique, ce qui fait briller. Dans les lampes fluorescentes (auparavant appelé les lampes basse consommation, mais avec l'avènement de lampes à LED que l'étiquette a perdu son sens) une décharge de gaz est produit créant à la fois de la chaleur et de la lumière.

Ainsi, les nouvelles LED nécessitent moins d'énergie pour émettre de la lumière par rapport à des sources lumineuses traditionnelles. De plus, les LeD sont constamment améliorées, une efficacité avec un flux lumineux plus élevé (mesuré en lumens) par la puissance d'entrée électrique de l'unité (mesurée en watts). L'enregistrement le plus récent est un peu plus de 300 lumens / watt, qui peut être comparé à 16 ampoules ordinaires et près de 70 pour lampes fluorescentes.

Cette distinction récompense des scientifiques qui ont mis au point un procédé innovant faiblement consommateur d’énergie, et qui ont tissé des liens étroits avec le laboratoire Charles Coulomb du CNRS à Montpellier, dont ils sont citoyens d’honneur. Le comité Nobel a insisté sur l’importance cruciale de la LED bleue pour économiser l’énergie, notamment dans les pays en développement où ces diodes permettent d’accéder à l’éclairage grâce au stockage de l’énergie solaire photovoltaïque.

Sans jamais renoncer à leur idée, malgré le scepticisme ambiant, ces chercheurs ont poursuivi pendant plus de dix ans leurs travaux anticipateurs. Ce procédé, qui a vu le jour dans une start-up, est désormais un objet de notre quotidien, des écrans à cristaux liquides de nos télévisions, smartphones et tablettes, au laser bleu des DVD Blu-Ray.

MM. Akasaki, Amano et Nakamura donnent un bel exemple de l’apport de la recherche à l’innovation technologique et au développement de nouvelles activités industrielles qui améliorent la vie quotidienne et font avancer la croissance verte.

La combinaison de la LED (le semi-conducteur), de l’embase et de l’optique primaire est appelée un composant LED. Ce composant LED englobe et protège la LED, veille à ce que la chaleur générée en interne soit également diffusée, et comprend un système optique primaire – disons une petite lentille – afin de collecter et de rayonner la lumière générée par la LED selon un schéma défini.

La LED émet une lumière monochromatique. La couleur de la lumière dépend des matériaux utilisés pendant la production. Il peut s’agir de toutes les couleurs saturées du spectre visible, du violet au rouge en passant par le bleu et le vert.

Si nous voulons produire de la lumière, nous procéderons comme suit :

1. De manière dichromatique:

- La manière la plus courante est de munir une LED bleue d’un matériau luminescent qui transforme une partie de la lumière bleue en lumière blanche (ou plutôt ‘jaune’). La composition du matériau luminescent détermine la température de couleur de la lumière en résultant (plus d’informations sur la température de couleur plus loin dans ce chapitre).

2. De manière trichromatique

- En mélangeant les couleurs rouge, verte et bleue (RGB).

- En combinant des LED blanches selon le premier principe avec des LED rouges ou ambre. Dans ce cas, différentes températures de couleur sont possibles avec un seul module.

The principle for a light-emitting diode – LED (upper left) and an example of a blue LED lamp.

The principle for a light-emitting diode – LED (upper left) and an example of a blue LED lamp.

LES TYPES DE LED

Les sources lumineuses à LED peuvent être subdivisées de nombreuses façons. Nous distinguons chez ETAP les niveaux suivants :

NIVEAU 1 - LED À OPTIQUE PRIMAIRE

Dans ce cas, le fabricant d’éclairage (ETAP) achète le composant LED, produit lui-même des PCB (printed circuit boards – circuits imprimés) sur mesure et les combine avec une optique secondaire. Cette méthode offre la plus grande flexibilité de conception, car il est possible d’intégrer totalement la forme du module d’éclairage dans le design du luminaire.

On travaille actuellement exclusivement avec des LED SMD (Surface Mounted Device). Ces LED sont soudées directement sur la surface d’un circuit imprimé et présentent une évacuation de chaleur sensiblement meilleure. Ces types sont de conception plus récente et optimisés spécifiquement pour produire des puissances et des flux lumineux supérieurs. Leur durée de vie et leur rendement sont sensiblement améliorés. En termes de puissance, une gamme complète est disponible, allant des LED Low Power (de 70 mW à 0,5 W) aux Power LED (d’1 W à 3 W) et aux High Wattage LED (jusqu’à 90 W). Les flux lumineux par LED varient dans ce cadre de 4 lm par composant à 6 000 lm pour les puissances les plus élevées.

NIVEAU 2 – PCB (printed circuit boards ou circuits imprimés) PRÉGARNIS

Le fabricant d’éclairage achète auprès du fournisseur de LED des circuits imprimés prégarnis. Il s’agit de circuits imprimés sur lesquels une ou plusieurs LED sont déjà montées. L’électronique de commande nécessaire peut également déjà se trouver sur les circuits imprimés, de sorte que les modules peuvent être raccordés simplement sur une source de tension. De tels PCB prégarnis existent en différentes formes d’exécution (ronde, linéaire ou en barrettes, substrats flexibles,...) et peuvent être équipés aussi bien de LED SMD basse puissance (Low Power), que haute puissance. Les PCB linéaires à LED d’Osram ou de Philips en constituent des exemples.

Les circuits imprimés prégarnis offrent d’une part l’avantage de modules d’éclairage prêts à l’emploi. D’autre part, la forme des modules est définie, ce qui limite quelque peu la liberté de création. Il n’est pas non plus possible d’optimiser complètement le type de LED en fonction de l’application visée.

NIVEAU 3 – MODULES LED (lampes complètes)

Les modules LED franchissent une étape supplémentaire : le circuit imprimé prégarni est intégré dans un caisson avec les interfaces électriques et thermiques nécessaires. Une optique secondaire peut également être éventuellement intégrée.

Les modules LED franchissent une étape supplémentaire : le circuit imprimé prégarni est intégré dans un caisson avec les interfaces électriques et thermiques nécessaires. Une optique secondaire peut également être éventuellement intégrée.

Des modules commerciaux sont notamment :

␣␣ les modules LLM (Linear Light Module) et DLM (Downlight Light Module) Fortimo de Philips (voir photo), qui génèrent une lumière blanche sur la base de LED bleues et de la technologie dite du remote phosphor)

␣␣ le module LED Tridonic TALEX

␣␣ la PrevaLED Osram (LED blanches classiques)

␣␣ les modules spot et luminaires de Xicato

␣␣ les tubes LED (par ex. Osram, Philips)

ENCORE À LEURS BALBUTIEMENTS : LES OLED DESTINÉES À L’ÉCLAIRAGE

La diode électroluminescente organique (DELO) ou OLED est une source lumineuse bidimensionnelle. L’OLED consiste en une couche en matière synthétique extrêmement fine (d’environ 100 à 200 nanomètres) insérée entre deux électrodes, l’anode et la cathode. L’anode est toujours transparente, la cathode peut, en fonction de l’application, être transparente ou réfléchissante.

Lors de l’application de courant, de la lumière est produite dans la couche en matière synthétique (comme pour une LED classique) qui s’échappe ensuite vers l’extérieur par une des électrodes. Un avantage de cette source lumineuse est qu’elle est ultramince : appliquée sur un substrat en verre, elle ne fait même pas 2 mm d’épaisseur. Il est en outre possible d’appliquer des OLED sur des substrats flexibles, par exemple pour fabriquer des écrans flexibles ultrafins.

Bien que les OLED soient déjà mises en œuvre commercialement (principalement dans des écrans de petites dimensions), cette technologie n’en est encore qu’à ses balbutiements pour les applications d’éclairage. En effet, le flux lumineux, la durée de vie, la stabilité de couleur et l’uniformité pour les plus grandes surfaces (>10 cm2) sont encore trop limités. Un exemple (statut mi- 2011) : efficacité provisoirement encore limitée, +/- 20 lm/W pour les OLED blanches et 40 lm/W pour les OLED vertes, avec une luminosité de 500 cd/m2.

LED lamps require less power to emit light than the older light sources. Efficiency is denoted in luminous flux (measured in lumen) per unit added power (measured in watt). As about one fourth of world electricity consumption is used for lighting purposes, the highly energy-efficient LED lamps contribute to saving the Earth’s resources.

LED lamps require less power to emit light than the older light sources. Efficiency is denoted in luminous flux (measured in lumen) per unit added power (measured in watt). As about one fourth of world electricity consumption is used for lighting purposes, the highly energy-efficient LED lamps contribute to saving the Earth’s resources.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 07:50
Eclairage des bâtiments non résidentiels : nécessité de faire connaître l’Arrêté du 25 janvier 2013

Eclairage des bâtiments non résidentiels : nécessité de faire connaître l’Arrêté du 25 janvier 2013

Une étude menée par le bureau d’étude B&L évolution montre la nécessité de poursuivre les actions de sensibilisations, notamment auprès des administrations publiques y compris des commerces gérant ces différents bâtiments.

Depuis le 1er Juillet 2013, l’arrêté relatif à l’éclairage des bâtiments non résidentiels est entré en vigueur. Celui-ci s'applique aux installations d'éclairage des bâtiments non résidentiels, recouvrant à la fois l'éclairage intérieur émis vers l'extérieur de ces bâtiments et l'illumination des façades de bâtiments.

En particulier, il prévoit que les illuminations des façades des bâtiments soient éteintes au plus tard à 1h du matin et allumées au plus tôt à 7h. Pour les locaux à usages professionnels, l'arrêté prévoit que l'éclairage soit coupé au plus tard une heure après la fin de l'occupation des locaux et allumé au plus tôt une heure avant l'occupation.

Afin de mesurer l'impact de cet arrêté, le bureau d’étude B&L évolution a réalisé depuis 2012 plusieurs études de l’éclairage non résidentiel, en publiant notamment de façon régulière l’évolution de l’éclairage nocturne dans le quartier d’affaires de la Défense.

Suite à ces travaux, et après avoir mené une campagne de mesures concernant les monuments de la ville de Paris, B&L évolution a souhaité poursuivre son évaluation de l’application de l’arrêté relatif à l’éclairage des bâtiments non résidentiels, en étendant le champ de son étude à d’autres métropoles françaises, et notamment Strasbourg.

Dans le même temps, cette étude permet de réaliser un premier constat concernant l’application de l’arrêté par les commerçants, et ainsi d’évaluer le niveau de sensibilisation de ces acteurs.

La campagne de mesure a été réalisée en janvier 2014, dans le centre historique de Strasbourg, au cours de 3 séries de relevés :

■ Le 08 janvier2014, entre 01h00 et 03h00

■ Le 11 janvier 2014, entre 01h00 et 03h00

■ Le 12 janvier 2014, entre 01h00 et 03h00

Concernant les bâtiments administratifs et culturels, un relevé qualitatif de l’éclairage intérieur et de l’éclairage de façade des bâtiments a été réalisé.

Concernant les commerces, un relevé quantitatif a été réalisé, en mesurant pour chaque rue le nombre de vitrines pour lesquelles un éclairage complet ou partiel, reste présent.

Les résultats présentés dans la suite de l’étude se base sur la moyenne des résultats obtenus au cours des trois séries de relevés.

L’étude ne prend pas en compte les éclairages en lien avec la période de Noël et la tenue récente du marché de Noël strasbourgeois.

Bâtiments administratifs et culturels

Périmètre : bâtiments administratifs et culturels

Au total, ce sont 19 bâtiments administratifs et culturels qui ont été observés lors des relevés menés par B&L évolution. Il s’agit des bâtiments suivants :

■ Barrage Vauban

■ Bibliothèque Nationale Universitaire

■ Cathédrale de Strasbourg

■ Chambre du Commerce et de l’Industrie

■ Direction des services fiscaux du Bas-Rhin

■ Ecole Nationale d’Administration

■ Eglise Saint Pierre le Vieux

■ Gare de Strasbourg

■ Lycée Fustel de Coulanges

■ Musée Alsacien

■ Musée d’Art Moderne

■ Musée de l’Œuvre Notre Dame

■ Musée Historique

■ Musée Tomi Ungerer

■ Opéra National du Rhin

■ Palais du Rhin

■ Palais Rohan

■ Préfecture de la région Alsace

■ Théâtre National de Strasbourg

On constate que sur les 19 bâtiments administratifs et culturels étudiés, seuls 5 respectent l’ensemble des critères de l’arrêté, et ce 6 mois après son entrée en application. Si une majorité de bâtiments ne présentent pas d’éclairage intérieur la nuit (7 d’entre eux conservent un éclairage intérieur), plus de la moitié d’entre eux (11 bâtiments) font l’objet d’un éclairage de façade aux heures d’extinction définies par l’arrêté.

Si ce nombre peut paraître élevé, il reste équivalent à la situation observée dans d’autres agglomérations, comme la ville de Paris par exemple (pour plus d’informations, voir le bilan de la mise en œuvre de l’arrêté publié par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie le 31 janvier 2014). Il met en avant une nécessité de poursuivre les actions de sensibilisations, notamment auprès des administrations publiques gérant ces différents bâtiments.

On note que les éclairages de façade correspondent dans la majeure partie des cas à une volonté de mettre en valeur le patrimoine culturel de la ville de Strasbourg (notamment pour les bâtiments de la place de la République et de la place du Château). Si la mise en application de l’arrêté implique leur extinction entre 1h et 7h du matin, des dérogations temporaires peuvent toutefois être appliquées, comme lors de la période de Noël par exemple.

Eclairage des bâtiments non résidentiels : nécessité de faire connaître l’Arrêté du 25 janvier 2013

Commerces de la ville de Strasbourg

Périmètre : commerces de la ville de Strasbourg

Pour cette première étude dans la ville de Strasbourg, 24 rues commerçantes et places ont été considérées lors de la réalisation de la campagne de mesure :

■ Rue d’Austerlitz

■ Rue du Faubourg de Pierre

■ Grand Rue

■ Rue du Fossé des Tanneurs

■ Rue des Juifs

■ Rue du Maire Kuss

■ Rue des Francs-Bourgeois

■ Place d’Austerlitz

■ Rue du Vieux Marché aux Vins

■ Rue de Sebastopol

■ Rue du Vieux Marché aux Poissons

■ Rue des Grandes Arcades

■ Rue de la Haute Montée

■ Rue du Jeu des Enfants

■ Rue de la Division Leclerc

■ Rue du 22 Novembre

■ Rue Gutemberg

■ Rue Mercière

■ Rue du Travail

■ Rue des Hallebardes

■ Rue du Dôme

■ Rue de la Mésange

■ Rue du Noyer

■ Place Kleber

On constate des écarts très importants dans la mise en application du décret : si la moitié des rues et places concernées par l’étude ont un taux de vitrines éclairées qui est inférieur à 25% (ce qui laisse encore un potentiel important d’amélioration), on observe dans d’autres cas des taux d’éclairage élevés, allant jusqu’à plus de 40% pour les rues des Hallebardes, du Dôme, de la Mésange et du Noyer, et même plus de 50% dans le cas de la place Kléber.

Ces taux importants montrent que les campagnes de communication menées jusqu’ici pour faire connaitre l’arrêté et son entrée en vigueur il y a maintenant 6 mois n’ont pas touché l’ensemble des acteurs concernés, et qu’il est nécessaire de poursuivre les démarches de sensibilisation, si nécessaire en les adaptant en fonction du public à atteindre.

Rappelons que l’éclairage représente en moyenne entre 25% et 50% de la facture d’électricité des commerces, la mise en application de l’arrêté permettrait donc aux commerçants de réaliser des économies énergétiques et financières conséquentes.

Il faut préciser que l’éclairage nocturne des vitrines commerçantes reste très variable, et que les valeurs obtenues au cours de l’étude ne peuvent ainsi pas être considérées comme représentatives de l’éclairage pour l’ensemble de la ville et tout au long de l’année.

On constate par exemple des écarts significatifs avec les observations qui ont été menées par l’ANPCEN au cours de la même période (pour plus d’informations, consultez le dossier de l’ANPCEN), qui peut aussi être due à une différence de méthode.

Eclairage des bâtiments non résidentiels : nécessité de faire connaître l’Arrêté du 25 janvier 2013

Arrêté du 25 janvier 2013 relatif à l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels

NOR : DEVP1301594A

Publics concernés : Etat, collectivités, entreprises. Objet : encadrement du fonctionnement des éclairages des bâtiments non résidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er juillet 2013. Notice : le présent arrêté précise les modalités de fonctionnement des installations d’éclairage des bâtiments non résidentiels, recouvrant à la fois l’éclairage intérieur émis vers l’extérieur de ces bâtiments et l’éclairage des façades de bâtiments. Il est précisé que cette dernière catégorie ne concerne pas les réverbères d’éclairage public des collectivités apposés en façade qui sont destinés à éclairer la voirie. Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

La ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 120-1, L. 583-1 à L. 583-5 et R. 583-1 à R. 583-7 ; Vu le code du travail, notamment son article L. 3132-25 ; Vu les avis des instances professionnelles concernées, des associations de protection de l’environnement agréées désignées par arrêté du ministre chargé de l’environnement et de l’association représentative des maires au plan national ; Vu l’avis du comité des finances locales (commission consultative d’évaluation des normes) en date du 10 janvier 2013, Arrête :

Art. 1er. − Le présent arrêté s’applique aux installations d’éclairage des bâtiments non résidentiels, recouvrant à la fois l’éclairage intérieur émis vers l’extérieur de ces bâtiments et l’illumination des façades de bâtiments, à l’exclusion des installations d’éclairage destinées à assurer la protection des biens lorsqu’elles sont asservies à des dispositifs de détection de mouvement ou d’intrusion.

Art. 2. − Les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel sont éteints une heure après la fin de l’occupation de ces locaux. Les illuminations des façades des bâtiments sont éteintes au plus tard à 1 heure. Les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition sont éteints au plus tard à 1 heure ou une heure après la fin de l’occupation de ces locaux si celle-ci intervient plus tardivement.

Art. 3. − Les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition peuvent être allumés à partir de 7 heures ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt. Les illuminations des façades des bâtiments ne peuvent être allumées avant le coucher du soleil.

Art. 4. − Les préfets peuvent déroger aux dispositions des deux derniers alinéas de l’article 2 la veille des jours fériés chômés, durant les illuminations de Noël, lors d’événements exceptionnels à caractère local définis par arrêté préfectoral et dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente mentionnées à l’article L. 3132-25 du code du travail.

Art. 5. − L’irrégularité, au regard des prescriptions définies aux articles 2 à 4 du présent arrêté, du fonctionnement d’une installation lumineuse est constatée visuellement par l’autorité compétente mentionnée à l’article L. 583-3 du code de l’environnement.

Art. 6. − Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le 1er juillet 2013.

Art. 7. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 25 janvier 2013.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 07:48
Pour illuminer sa Grande Île, Strasbourg a choisi le LED…

Pour illuminer sa Grande Île, Strasbourg a choisi le LED…

Pour réaliser l’éclairage de son Plan lumière afin d’illuminer les compositions architecturales et urbaines de Strasbourg, la ville a opté pour la lumière ‘’blanche’’.

La richesse patrimoniale de Strasbourg est un atout fondamental et historique, qui forge son identité et constitue est des éléments d’attraction de la ville.

La Ville de Strasbourg a souhaité revaloriser ce patrimoine en définissant un « plan lumière ». Celui-ci comprend deux volets : un volet « éclairage public », et un volet « illumination et valorisation des édifices remarquables ». Le plan lumière concerne la ville dans sa globalité. Il s’agit de donner davantage de cohérence à l’éclairage public dans son ensemble. Choix des emplacements, des teintes, des matériels, des dispositifs d’économie d’énergie... le plan lumière réforme l’aspect général du Strasbourg nocturne.

La première phase du plan lumière concerne le patrimoine implanté le long des berges de l’Ill. La grande Île de Strasbourg, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, aura une mise en valeur lumineuse à la hauteur de sa qualité architecturale.

Afin de respecter l’identité des monuments concernés, ce programme est réalisé en collaboration avec l’Architecte des Bâtiments de France et la DRAC.

Ces nouvelles mises en lumière doivent permettre aux strasbourgeois de redécouvrir leur patrimoine, auquel ils sont très attachés, et de renforcer l’attractivité touristique.

C’est à la fois un projet culturel (la valorisation du patrimoine), un projet renforçant l’attractivité de la ville, et un projet économique (par son impact en matière de tourisme).

L’utilisation des nouvelles technologies dans le cadre du plan lumière de la Ville de Strasbourg permettra d’allier l’ambition d’une ville plus belle et mieux éclairée la nuit avec la nécessité de contenir les dépenses énergétiques.

Pour illuminer sa Grande Île, Strasbourg a choisi le LED…

Dès la conception des nouvelles illuminations, est mise en œuvre une approche en coût global visant à minimiser les futurs coûts d’exploitation.

Des systèmes de gestion seront installés pour mieux régler les horaires de début et de fin des éclairages en fonction des jours et des saisons. Ainsi, des scénarii de veille seront mis en œuvre, permettant d’accroître les économies d’énergies.

L’utilisation des dernières technologies en matière de lampes à décharge et de la technologie LED permettra de mieux cibler les éléments à éclairer et donc de réduire les consommations et les nuisances lumineuses pour un éclairage plus efficace.

Le plan lumière s’intègre donc parfaitement dans la logique de développement durable de la Ville de Strasbourg. L’objectif est de réduire la consommation électrique de 15 % d’ici 2014, et de 20% d’ici 2020. Pour y parvenir, plusieurs actions sont entreprises :

- Les projets neufs et d’entretien se doivent d’être effectués en respectant le cahier d’éco-conception (matériel utilisé, durée d’illumination...). Ce faisant, une économie d’énergie d’au moins 30% est à rechercher entre la situation avant et après réaménagement.

- Les temps d’allumage doivent être maitrisés. Pour l’éclairage public, l’allumage et l’extinction sont pilotés automatiquement depuis les postes ES sur horloge astronomique Ainsi, depuis 2011, tous les sites illuminés sont coupés en milieu de nuit, sauf la cathédrale.

- Les sources énergivores ont été remplacées. Que ce soit pour l’éclairage public ou les guirlandes de Noël, en 2012, l’ensemble des sources énergivores auront été remplacées.

- Des systèmes de réduction de puissance en heures creuses ont été testés sur certaines rues de Strasbourg et des modules de réduction de puissance seront installés sur certains luminaires. Ces modules permettront des économies d’énergie d’environ 25% par point lumineux

Le système défensif des Ponts Couverts a été édifié vers 1250. Les quatre tours actuelles faisaient partie des remparts et étaient reliées par des ponts couverts d'une toiture en bois, disparue au 18e siècle. Elles abritaient les corps de garde mais servaient aussi de prisons.

La reconstruction des ponts en pierres de taille eut lieu entre 1863 et 1865, dernières modifications importantes apportées aux ponts que l'on voit aujourd'hui.

Grâce à sa nouvelle mise en lumière, ce site, classé monument historique en 1928, retrouve sa splendeur aux yeux des strasbourgeois.

Pour illuminer sa Grande Île, Strasbourg a choisi le LED…

La situation

La Grande Île, située au cœur historique de Strasbourg, est entourée par la rivière Ill au sud et le Fossé du Faux Rempart au nord. Elle fut classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988. Les illuminations concernent plusieurs espaces : la Place du Château qui offre un remarquable panorama de la création architecturale, allant de la Renaissance au début du XXème siècle ; les berges de l’Ill qui mettent en valeur le Bassin Vauban, le musée historique, l’ancienne douane, le palais Rohan.

Le défi

Ce trésor de l’époque médiévale comprend un certain nombre de musées, monuments historiques et églises enclavés dans des zones sombres où l’éclairage vétuste n’opère plus sa magie. Le plan lumière doit permettre de révéler les éléments les plus remarquables en mettant en valeur les détails architecturaux, invitant ainsi les touristes, mais aussi les habitants, à redécouvrir l’attractivité du site. « La volonté de la municipalité, explique Hélène Loewenguth, responsable plan lumière,Ville de Strasbourg, était de donner davantage de cohérence à l’éclairage public, en accordant une attention particulière aux emplacements des matériels d’éclairage, aux teintes de lumière, aux économies d’énergie. Compte tenu de l’identité des monuments concernés, le programme devait se dérouler sous le regard attentif de l’Architecte des Bâtiments de France (DRAC). »

Pour illuminer sa Grande Île, Strasbourg a choisi le LED…

La solution :

Les encastrés de sol DecoScene LED, disposés tout autour de la place, dotés de températures de couleur allant de 2 700 K à 5 700 K, ont permis de jouer sur les nuances de blanc. En effet, comme l’explique Jean-Yves Soetinck, concepteur lumière : « La partie centrale du bâtiment de l’Œuvre de Notre-Dame est plus basse et présente des détails architecturaux différents que ceux des deux ailes ; et les autres monuments ont été conçus selon le même principe. La qualité des LED de Philips m’a offert la possibilité d’accompagner en lumière cette particularité en associant, au centre de chaque façade, un niveau d’éclairement et une température de couleur distincts de ceux appliqués sur les côtés. » Par ailleurs, des accents de lumière révèlent certains détails architecturaux tels le fronton de l’Œuvre Notre-Dame, le statuaire du Palais des Rohan, les frontons en arc. Le traitement lumineux en continuité de la place assure une transition lente entre le sol et les façades et en souligne les parties hautes par un léger renforcement de l’éclairement tout en limitant les ombres portées, notamment des corniches.

Les berges de l’Ill et le bassin Vauban ont également bénéficié de nouvelles mises en lumière conçues par le bureau d’études Ecotral qui a opté pour le mariage du blanc et de la couleur. Blanc chaud issu des encastrés de sol DecoScene ou des LEDline disposés en sous face des toitures des bâtiments qui longent les berges, et couleurs qui animent le barrage Vauban et ses quatre tours ainsi que les ponts couverts du bassin. Les variations chromatiques sont obtenues grâce au pilotage en DMX des réglettes Graze iW et des projecteurs Burst et Blast.

L’utilisation de la technologie LED a permis de mieux cibler les éléments à mettre en valeur en dotant les façades historiques d’un éclairage efficace et adapté. De plus, la fréquence des opérations de maintenance a pu être considérablement réduite, compte tenu de la longue durée de vie des produits. Enfin, la miniaturisation et la compacité des luminaires LED offrent la possibilité de les intégrer discrètement aux bâtiments, sans nuire à l’architecture.

Pour illuminer sa Grande Île, Strasbourg a choisi le LED…

Horaires :

L’allumage se fait avec l’éclairage public et la coupure nocturne a lieu à 23h de janvier à avril et en octobre et novembre, à minuit en mai et décembre et à 2h de juin à septembre.

Quelques chiffres sur la mise en lumière des ponts couverts :

- jusqu'à 12 personnes (de 2 entreprises: CITEOS et EIFFAGE), dont 2 en insertion sociale avec formations valorisantes, ont travaillé sur le projet

- 2 nacelles, 1 barge

- 2300 heures de travail au total

- 3 armoires de distribution électrique,

- 4,6 kilomètres de câbles,

- 43 projecteurs technologie LED, dont 16 à changement de couleur,

- 195 réglettes à technologie LED, dont 16 à changement de couleur et 146 avec blanc dynamique

- 33 projecteurs encastrés de sol technologie sources iodures métalliques (éclairage des 4 tours)

- 6 projecteurs technologie sources iodures métalliques (éclairage des 4 tours)

- puissance installée : 11,5 kilowatts

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 07:48
1 LED à 1 Molécule

1 LED à 1 Molécule

Des chercheurs ont réalisé une LED composée d'une seule molécule :

La course à la miniaturisation des diodes électroluminescentes (DEL, en anglais : Light-Emitting Diode, LED) vient sans doute de franchir l'étape ultime : une équipe menée par l'Institut de physique et de chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS, CNRS/Université de Strasbourg), en collaboration avec l'UPMC et le CEA, vient de réaliser la première LED composée d'une seule molécule. Ce dispositif est formé d'un brin unique de polythiophène placé entre la pointe d'un microscope à effet tunnel et une surface en or. Il émet de la lumière seulement lorsque le courant passe dans un certain sens. Ce tour de force expérimental permet de mieux comprendre les interactions entre électrons et photons aux plus petites échelles. Il constitue par ailleurs un pas de plus vers la réalisation de composants pour un futur ordinateur moléculaire. Ces travaux viennent d'être publiés dans Physical Review Letters.

Les diodes électroluminescentes sont des composants qui émettent de la lumière lorsqu'elles sont traversées par un courant électrique et qui ne laissent passer celui-ci que dans un sens. Les LED occupent une place importante dans notre quotidien où elles jouent un rôle d'indicateur lumineux. Elles sont également promises à un bel avenir dans le domaine de l'éclairage où elles conquièrent progressivement le marché. Un avantage majeur des LED est qu'il est possible d'en construire de très petite taille, permettant ainsi l'obtention de sources de lumière ponctuelles. Dans ce cadre, une étape ultime de miniaturisation vient d'être franchie par des chercheurs de l'IPCMS de Strasbourg, en collaboration avec une équipe de l'Institut Parisien de Chimie Moléculaire (CNRS/UPMC) : la réalisation de la première LED composée d'une seule molécule !

Pour y parvenir, ils ont utilisé un brin unique de polythiophène. Ce matériau bon conducteur de courant, composé d'hydrogène, de carbone et de soufre, est utilisé dans la fabrication de LED commerciales de plus grande taille. Le brin de polythiophène était fixé d'un côté à la pointe d'un microscope à effet tunnel, et de l'autre à une surface en or. Les expérimentateurs ont alors enregistré la lumière émise lors du passage d'un courant au travers de ce nanofil. Ils ont pu constater que le brin de thiophène se comporte comme une diode électroluminescente : la lumière n'est émise que lorsque les électrons vont de la pointe du microscope vers la surface en or. Lorsque la polarité est inversée, l'émission de lumière est négligeable.

En collaboration avec une équipe théorique du Service de physique de l'état condensé (CNRS-CEA/IRAMIS/SPEC), les chercheurs ont montré que cette lumière est émise lorsqu'une charge négative (un électron) se recombine à une charge positive (un trou) au sein du nanofil et transmet l'essentiel de son énergie à un photon. Tous les 100 000 électrons injectés dans le brin de thiophène, un photon est émis. La longueur d'onde de ce dernier se trouve dans la gamme du rouge.

D'un point de vue fondamental, ce dispositif offre aux chercheurs un outil nouveau pour sonder les phénomènes qui se produisent lorsqu'un matériau conducteur émet de la lumière. Ceci, à une échelle où la physique quantique prend le pas sur la physique classique. Il permettra en outre d'optimiser les matériaux afin d'obtenir des émissions lumineuses plus performantes. Enfin, ces travaux constituent un premier pas vers la réalisation de composants de taille moléculaire qui combinent propriétés électroniques et optiques. Des composants similaires pourraient être à la base de l'ordinateur moléculaire.

Photo 1 : Vue artistique de l'électroluminescence d'un fil moléculaire de polythiophène unique suspendu entre la pointe et la surface d'un microscope à effet tunnel. © Guillaume Schull –IPCMS (CNRS/Université de Strasbourg)

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 07:48
Quand la lumière fut… le Bien-être aussi…

Quand la lumière fut… le Bien-être aussi…

Près de 3/4 des Français privilégient la lumière naturelle dans leur logement : c’est l’information principale qui ressort de l’enquête ipsos, réalisée par la société VeLuX France en novembre 2013*, intitulée « Les Français et la luminosité de leur logement ».

Expert des entrées de lumière par le toit, la société VeLUX France a souhaité connaître quelle part prenait la lumière dans le quotidien des Français. Cette étude démontre que ces derniers sont conscients des effets positifs de la luminosité et qu’ils accordent une importance primordiale à la lumière naturelle dans leur logement.

Mains gelées, nez qui coule, le froid hivernal arrive avec son lot de petites contrariétés. Mais étonnamment, cette fraîcheur n’est pas la plus grande contrariété à laquelle les Français doivent faire face lors de cette période : c’est le manque de soleil et de luminosité qui déplaît prioritairement à une majorité de Français (62%), loin devant le froid et les faibles températures (32%).

D’ailleurs, toutes les catégories de la population française s’estiment plus gênées par le manque de luminosité que par le froid, à l’exception des plus jeunes : 53% des 18‐24 ans sont plus dérangés par le froid et 44% par le manque de luminosité. Enfin, les habitants des régions de la moitié nord de la France –à l’exception de la région parisienne‐ craignent moins le froid (28%) que ceux de la moitié sud (35% dans le sud‐ouest et 39% ans le sud‐ est).

Cette importance donnée par les Français à la luminosité en ce qui concerne les conditions climatiques se reflète également sur leur logement. Ils considèrent, pour la quasi‐totalité d’entre eux (97%), que la luminosité est un critère important dans le choix d’un logement. Ils sont même plus de la moitié (53%) à trouver ce critère vraiment important, tout particulièrement les habitants du sud‐est (59%) et les femmes (59%).

Plus qu’un critère de choix d’un logement important, la luminosité peut surtout être le déclencheur de ce choix. Pour 85% des Français, une bonne luminosité est un facteur qui pourrait déclencher chez eux un coup de cœur au point de les faire se décider rapidement pour un logement en particulier. 55% d’entre eux estiment même que ce cas de figure serait tout à fait possible, les femmes y étant encore plus sensibles (59%).

A l’inverse, le manque de luminosité s’avère aussi être un facteur bloquant dans le choix d’un logement. 81% des Français sont d’accord avec l’idée qu’une mauvaise luminosité naturelle puisse les dissuader de choisir un logement qui leur plairait sur d’autres aspects. 53% d’entre eux se déclarent même tout à fait en phase avec cette idée. A l’inverse, ils ne sont que 18% à ne pas juger ce défaut comme bloquant.

Les Français sont ainsi très attachés à la lumière naturelle dans leur logement, car ils la privilégient dès qu’ils en ont l’occasion. Près des trois quarts d’entre eux (73%) assurent privilégier systématiquement la lumière naturelle sur la lumière artificielle à chaque fois que cela est possible, et 19% le font la plupart du temps. A l’opposé, ils ne sont que 7% à utiliser la lumière artificielle même lorsque ce n’est pas nécessaire.

Si les Français privilégient la luminosité naturelle, c’est qu’elle est pour eux synonyme de bien‐être. En effet, plus de 9 Français sur 10 considèrent qu’une bonne luminosité dans un logement a des effets positifs sur le moral (96%), la qualité de vie (95%), le confort visuel (94%) et la santé (93%). La majorité d’entre eux estiment même que les effets sont vraiment positifs : 74% pour le moral, 66% sur la qualité de vie, 62% sur le confort visuel et 60% sur la santé.

Enfin, les Français y trouvent aussi leur compte en terme de consommation énergétique : 91% d’entre eux estiment qu’une bonne luminosité naturelle a des effets positifs sur les économies d’énergie, dont 59% qui sont tout à fait d’accord avec ce postulat.

Ces résultats viennent confirmer l’un des enseignements majeurs tirés de l’expérience maison Air et Lumière VeLUX modeL Home 2020 par la société VeLUX France, menée sur toute une année. Cette expérience a été initiée pour prouver que l’habitat de demain doit allier confort de vie et performance énergétique et que cette réalité est possible dès à présent, avec les matériaux et les technologies actuellement disponibles sur le marché.

La famille Pastour, qui a testé pendant un an l’habitabilité et le confort de vie de la maison Air et Lumière, a largement souligné l’impact et le rôle-clé qu’a joué l’abondance de lumière naturelle dans la maison sur leur quotidien : confort visuel, bonne humeur et économies d’énergie grâce à un recours minimal à l’éclairage artificiel. Ce sont quelques-uns des bénéfices éprouvés par la famille durant cette année. La famille, qui a aujourd’hui quitté la maison, a d’ores et déjà annoncé que la luminosité serait un des critères principaux dans le choix de leur prochaine habitation : « beaucoup de lumière naturelle, c’est devenu un standard pour notre future maison. Quand on va dans une autre maison, il manque quelque chose ».

Crédits photos : ©Velux

Crédits photos : ©Velux

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