Présentation

1 DON 1 RECOMPENSE

Recherche

Archives

TWITTER

Articles Récents

3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 07:54
EnerGaïa : Forum des énergies pour la transition énergétique, les 10 et 11 décembre 2014 au Corum-Palais des Congrès de Montpellier

EnerGaïa : Forum des énergies pour la transition énergétique, les 10 et 11 décembre 2014 au Corum-Palais des Congrès de Montpellier

2014 sera l’année du « renouveau » pour EnerGaïa !

L’événement se repositionne complètement afin de s’adapter à la mutation du marché des EnR et de continuer à proposer des solutions pour favoriser le business des professionnels du secteur. EnerGaïa a donc été entièrement repensé autour de 3 grands axes : Nouveau positionnement, nouveau format, nouveau lieu. Exit donc la version salon, et place au Forum des énergies !

• Un nouveau positionnement en lien avec la transition énergétique

Le Forum se déroulera sur 2 jours, les 10 et 11 décembre 2014, et a pour objectif principal de confronter l’offre à la demande et de répondre aux problématiques rencontrées par les professionnels du secteur à travers un contenu qualitatif qui tient compte de la nouvelle réalité du marché. EnerGaïa souhaite ainsi accompagner et soutenir la filière des énergies et contribuer à la transition énergétique en Méditerranée, thématique centrale de l’édition 2014.

Pourquoi le choix de « la transition énergétique en Méditerranée : moteur économique » ?

- La transition énergétique génère de fortes attentes en matière de créations d’activités et d’emplois.

- Actualité de la loi sur la transition énergétique.

- Urgence de devenir moins dépendants de l’énergie conventionnelle, plus sobre dans nos usages, plus efficace dans les équipements.

Une mutation en cours. A partir de 2016, avec la fin programmée des tarifs d’achats, les entreprises productrices d’énergie pourront vendre leur électricité aux collectivités, aux industriels et aux entreprises. Un moment clé de la décentralisation énergétique, qui verra le rapprochement de la production et des lieux de consommation, « alors que l’énergie est toujours aujourd’hui très centralisée », observe Raphaëlle Vienot, chef de service Plan Climat, Energies, Déchets à la Région Languedoc-Roussillon. Le salon accompagnera les collectivités et les entreprises dans leurs nouveaux modes de consommation énergétique, à travers une série de conférences et d’ateliers pratiques sur des retours d’expériences.

La Région Languedoc-Roussillon soutient la filière des EnR. Premières éoliennes implantées sur le sol français (dans l’Aude), pépites reconnues nationalement (Quadran, Urbasolar, Compagnie du Vent...) : le Languedoc-Roussillon est historiquement une terre pionnière des énergies renouvelables. La Région, soutien de la filière, lance d’ailleurs deux appels à projets.

Un premier désignera 10 sites vitrines en termes d’autoconsommation. Un second consiste à impliquer les citoyens dans le développement de projets. L’idée est que les riverains deviennent actionnaires, et ainsi ambassadeurs, de certains projets. « L’éolien est trop souvent victime de son image industrielle, destructrice de paysage, alors qu’il crée de la richesse et de la valeur sociétale », souligne Raphaëlle Vienot.

Au programme d’EnerGaïa 2014 : concrétisation de la loi sur la transition énergétique, problématiques environnementales, amendement des tarifs réglementés, stockage, management de l’énergie, transition économique, autoconsommation partielle ou totale...

• Un nouveau format : Un forum business qui met l’accent sur le réseautage

Avec un visitorat actif, des conférences, ateliers et rendez-vous d’affaires seront mis en place essentiellement composé de décideurs, le potentiel du forum réside dans la possibilité de rencontres professionnelles ciblées. Afin de favoriser les contacts directs et un réseautage pour les participants. Pour les exposants, c’est un excellent moyen de présenter leur expertise, produits et prestations, mais aussi de valoriser leur savoir-faire auprès de professionnels du secteur.

• Un nouveau lieu : le Corum-Palais des Congrès de Montpellier

Organisé jusqu’à l’an passé au Parc des Expositions de Montpellier, EnerGaïa se déplace cette année au Corum-Palais des Congrès de Montpellier, un site davantage en cohérence avec la nouvelle version de l’événement.

EnerGaïa : Forum des énergies pour la transition énergétique, les 10 et 11 décembre 2014 au Corum-Palais des Congrès de Montpellier

Accès voiture

Coordonnées GPS : Lat : 43.62 - Long : 3.89

Parking payant souterrain : 2 entrées – 500 places - En savoir +

Dépose minute côté ouest au niveau des déposes des bus

Accès piéton

Entrée niveau 0 : côté ouest au niveau des déposes des bus / accès Crowne Plaza

Entrée niveau 1 : côté est

Accès tram

Voir les horaires et plans

Depuis la gare TGV Montpellier –St-Roch

Tramway lignes 1, 2 et 4 (3 stations)

10 min à pied

Depuis l’aéroport

Navette Aéroport – ligne 120 – descendre à l’arrêt ‘Place de l’Europe’ www.herault-transport.fr

BORNE D'APPEL TELEPHONE TAXI AEROPORT

Tél. : 04 67 20 65 29

GROUPEMENT AEROPORT TAXIS MEDITERRANEE

Tél. : 04 30 96 60 00

AUTRE GROUPEMENT TAXIS AEROPORT MONTPELLIER

Tél. : 07 81 46 58 77

Partager cet article

Repost0
25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 07:48
Le MasCobado un important projet d'habitat participatif en Languedoc-Roussillon

Le MasCobado un important projet d'habitat participatif en Languedoc-Roussillon

L'ADEME accompagne le plus important projet d'habitat participatif en Languedoc-Roussillon (23 logements) : MasCobado à Montpellier. Une affaire pas si simple prise dans un mouvement incessant de coups de théâtre, d’obstacles, d’incertitudes et d’attentes. Pas de quoi désespérer, bien au contraire : la coopération, la persévérance et une rigueur de tous les instants n’ont jamais fait défaut au cours des nombreuses péripéties du projet MasCobado.

Une petite poignée de Montpelliérains qui ont mené jusqu’au bout l’aventure d’un « habitat participatif » dont la première pierre est posée en novembre 2014. Au départ, on trouve l’association « Habiter C’est choisir », qui regroupe des familles désireuses de se lancer dans l’autopromotion et se propose de créer un habitat collectif en centre-ville. L’expérience est basée sur la motivation des familles, l’utilisateur est en première ligne avec ses rêves, ses moyens... et son ignorance, mais aussi sa capacité à découvrir et à s’approprier des notions complexes pour composer son habitat.

L'habitat participatif est une approche constructive qui se développe de plus en plus et permet aux habitants de se réapproprier leurs logements et de les imprégner de lien social. A la différence des opérations immobilières classiques, les futurs occupants définissent leurs besoins et les bases architecturales de leurs logements. Ils se posent comme concepteurs et généralement investisseurs. Les coûts de l'immobilier et la pression des obligations de la vie quotidienne conduisent de plus en plus de foyers à se diriger vers cette approche de la construction.

Dans son nouveau quartier des Grisettes, la Ville de Montpellier, précurseur dans ce domaine, a lancé un appel à candidature en avril 2012 pour deux parcelles destinées à des projets d'habitat participatif. Deux associations lauréates ont présenté leur programme constructif et ont finalement fait le choix de se réunir autour d'un seul et même projet sous le nom de «MasCobado». Les futurs habitants en tant que maître d'ouvrage ont été accompagnés dans cette tâche par un Assistant à Maîtrise d'Ouvrage (Toits de Choix) et le PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture), intervenu pour les aider dans la définition de leur projet, notamment architectural.

Le MasCobado un important projet d'habitat participatif en Languedoc-Roussillon

Un maître mot : la rigueur

Afin de répondre aux objectifs incombant à une maîtrise d’ouvrage collective, l’association confie rapidement la conduite du projet à Toits de choix, une société de conseil spécialisée dans l’accompagnement de projets d’habitat participatif. Au nombre des tâches qui lui reviennent : le pilotage du projet, son organisation, l’assistance à la rédaction des cahiers des charges dont le pré-programme, l’assistance au montage juridique ou encore la mise en place et le suivi des outils budgétaires. Autant de dimensions qui, comme le précise Stefan Singer, fondateur de la société « requièrent des compétences multiples, non seulement en ingénierie immobilière mais aussi en ingénierie sociale. » Car il faut constituer avec les participants collectivement un nouvel acteur social et convaincre la collectivité que le projet est aussi solide que celui d’un promoteur conventionnel. « Après tout, pourquoi les élus feraient-ils confiance à une bande de citoyens qui prétend construire un immeuble »

Les particularités du MasCobado sont multiples tant sur le plan architectural que social et économique.
Comme souvent en habitat participatif, le MasCobado mutualise des espaces et des équipements, chambres d'amis, buanderie, salle polyvalente, atelier, jardins, etc... dans un triple intérêt : améliorer la qualité du cadre de vie, limiter les coûts de l'accession à la propriété et réduire l'empreinte carbone des familles résidentes. Intégré dans la démarche d'accompagnement BDM (Bâtiment Durable Méditerranéen), le projet traite la problématique du confort d'été, particulière aux logements en bassin méditerranéen (le projet a obtenu le « niveau Or » pour sa conception). Côté constructif, une structure mixte bois/béton et une isolation écologique ont été choisies pour réduire l'énergie grise de la construction.
La véritable originalité du projet tient à la mixité sociale par la présence parmi les futurs habitants d'acquéreurs classiques, de candidats à la location/accession (PSLA) et de résidents locataires. Ainsi, si la loi ALUR a identifié deux statuts pour les Maitrises d'Ouvrage Collectives (les SCI d'autopromotion ou les Sociétés Coopératives), celui de ce collectif intégrant ces différents statuts d'occupation sous le même toit est une véritable innovation en France. Le groupe a donc cherché très en amont du projet à faire participer un bailleur social. Promologis a été choisi pour une co-maîtrise d'ouvrage avec les habitants pendant la phase de la conception et deviendra maître d'ouvrage de l'opération dans sa globalité au moment du démarrage des travaux, prévus en novembre.

L'ADEME a choisi d'accompagner ce projet novateur.
Le caractère « BBC+ » du logement et l'utilisation de matériaux biosourcés (structure bois, ouate de cellulose, panneaux de bois) ont permis au projet d'être lauréat de l'Appel à projets «PREBAT 2013», une partie du surcoût constructif de cette opération par rapport à une opération règlementaire est prise en charge par l'ADEME et la Région, soit 130 000 euros.
Du point de vue énergie, le projet sera raccordé au réseau de chaleur utilisant l'énergie produite par l'usine de méthanisation des déchets située à proximité.
Il est également apparu intéressant à l'ADEME d'évaluer les bénéfices environnementaux, économiques et sociaux de ce type d'habitat. Les questions sont multiples et le sujet d'étude vaste : le lien social conduit-il à une meilleure prise en main du bâtiment par ses usagers et à une meilleure qualité de vie? La responsabilisation a-t-elle un effet bénéfique sur les frais d'exploitation du bâtiment ? Quel usage des espaces communs ? Quel réel bien-être pour les habitants ? etc...
L'ADEME a donc confié une étude autour de ces thématiques aux bureaux d'études ADRET et CERFISE, qui se poursuivra pendant deux années après la date de réception du bâtiment. L'ADEME espère recueillir une analyse fine de ce nouveau mode constructif de logements collectifs, dans lequel le tissu social et la responsabilisation semblent gager des pratiques environnementales exemplaires.

Le MasCobado un important projet d'habitat participatif en Languedoc-Roussillon

Le programme en résumé ==================================================

Les deux bâtiments représentent 23 logements dont 5 logements sociaux locatifs et 7 loge-

ments en location-accession :

• 2 T1 de 29 à 49 m2

• 3 T2 de 44 à 50 m2

• 6 T3 autour de 60 m2

• 6 T4 de 73 à 84 m2

• 6 T5 de 80 à 112m2

• 3 chambres d’amis de 13 à 20 m2

• 30 places de parking en sous-sol

• une salle polyvalente de 45 m2

• un local à vélos

• un local poubelles

• un local technique

• une buanderie

• une grande terrasse commune

• petits jardins à usage exclusif pour les logements au rez-de-chaussée, terrasses ou grands balcons pour les logements aux étages

Dans le jardin, le groupe prévoit déjà un cabanon en limite de parcelle, pour entreposer outils et matériel. Un potager verra le jour. Une des membres du groupe étant paysagiste, le jardin est déjà dans toutes les têtes.

Le projet MasCobado en résumé : 23 logements de 30 à 110 m² dont 5 logements sociaux, hauteur R+2, SdP 1873 m², coût total du projet 4,2 Meuros HT.

Le MasCobado un important projet d'habitat participatif en Languedoc-Roussillon

Partager cet article

Repost0
2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 06:46
A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

Afin de surmonter les coûts liés aux consommations énergétiques, un réseau de chaleur et de refroidissement a été réalisé sur le toit d’un immeuble situé dans le quartier Jacques Cœur.

La Ville de Montpellier a donc fait appel à la SERM pour l’installation d’une climatisation solaire sur le toit de l’immeuble l’Arche Jacques Coeur, desservant ce bâtiment ainsi que la résidence l’Amiral (quartier Jacques Coeur), soit plus de 11 000 m² de bureaux, 3 000 m² de commerce et 170 logements.
Ce nouvel équipement permettra donc de réduire de 40 tonnes la production de CO2 par an, soit l’équivalent de 25 voitures roulant 10 000 km par an et permettra la production, à partir du soleil, de la climatisation et de l’eau chaude sanitaire.

Les conditions climatiques méditerranéennes représentent un atout et une contrainte au confort dans les bâtiments aussi bien tertiaires que d’habitation. Le confort d’été est ainsi une problématique à laquelle est confrontée la région montpelliéraine et la Société d’équipement de la Région Montpelliéraine (SERM) travaille depuis plus de 15 ans sur des solutions innovantes, de préférence à base d’énergie renouvelables, pour répondre aux besoins de rafraîchissement de la ville. C’est ainsi qu’en 2012, elle a mis en place une solution de climatisation solaire visant à valider l’intérêt de cette solution avant de l’étendre à d’autres projets.

Le quartier l’Arche Jacques Coeur avec deux bâtiments d’utilisation mixte tertiaire (11000 m²) et habitation (10 800 m² - 167 logements) et commerces (3000 m²) avait besoin d’être climatisé. Un travail a été fait en amont pour développer des solutions passives pour le confort d’été (ventilation naturelle), mais depuis 10 ans, force est de constater que les températures estivales poussent les habitants à installer leur propre climatisation à détente directe.

Des solutions passives permettant d’améliorer le confort d’été (ventilation naturelle) avaient été développées au préalable, mais l’augmentation des températures enregistrées sur la période 1980 – 2003 et surtout la moindre tolérance des habitants aux fortes chaleur a conduit à la multiplication des systèmes individuels de climatisation.
La climatisation solaire est destinée à remplacer partiellement les solutions existantes pour la production d’eau chaude sanitaire et la climatisation de cet ensemble de bâtiments. Elle permettra d’introduire une part d'énergie renouvelable dans le mix énergétique de la microcentrale qui alimente ces îlots d'immeubles.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme Emergence, initiative des professionnels du solaire, dont l’objectif est de favoriser le développement de projets de climatisation ou de chauffage solaire de qualité : les projets doivent répondre à une grille de critères sélective et intégrer un suivi rigoureux, moyennant quoi ils peuvent avoir accès à un soutien financier de l’Ademe.

Les critères techniques sont :
- la cohérence du projet : bâtiments cibles à faible consommation, énergie solaire utilisée pour le chauffage et pour la climatisation
- le niveau d’énergie utile calorifique (sur tout le territoire français) valorisé : 350 kWh/m².an au minimum
- l’efficacité frigorifique du système : COPélec supérieur à 5


Refroidisseurs adiabatiques

Fonctionnement

240 m2 de capteurs solaires thermiques haute efficacité (double vitrage) sont installés en toiture du bâtiment de bureaux et commerces. L’installation solaire est en système autovidangeable, c’est-à-dire que le circuit intègre une protection contre les surchauffes et le gel grâce à un ballon tampon.

Les capteurs solaires permettent le préchauffage de l’eau chaude sanitaire toute l’année ainsi que la production d’une partie de la climatisation en été. La climatisation est assurée par une machine à absorption d’une puissance nominale de 35 kW, fonctionnant à une température entre 70 et 95°C. Le cycle du fluide frigorigène est similaire à celui d’une climatisation électrique traditionnelle, à ceci près que la compression mécanique est remplacée par une « compression thermochimique » (plus précisément, une augmentation de la température et de la pression).

La climatisation est assurée par une machine à absorption à simple effet à Bromure de lithium, d’une puissance nominale de 35 kW fonctionnant à une température entre 70 et 95°C. Le cycle du fluide frigorigène est similaire à celui d’une climatisation électrique traditionnelle, à ceci près que la compression mécanique est remplacée par une « compression thermochimique » (plus précisément, une augmentation de la température et de la pression).

La chaleur est apportée à la machine à absorption par les capteurs solaires. L’évacuation de la chaleur produite par la climatisation est réalisée par un aérorefroidisseur adiabatique (efficacité plus grande qu’un système conventionnel impliquant des faibles consommations d’électricité et d’eau et non soumis à la réglementation anti-légionelles). Les frigories produites par le groupe à absorption empruntent le circuit d’eau glacée déjà présent dans les locaux, muni à ses extrémités de ventilo-convecteurs.

Les performances mesurées sont élevées : la pompe présente un coefficient de performance annuel de 16,6 (c’est-à-dire 16,6 kWh d’énergie produite à partir d’1 kWh électrique consommé) et l’installation globale une productivité solaire de 554 kWh/m2.an.

L’installation couvre ainsi 14% des besoins en eau chaude sanitaire et en froid. Elle permettra d’éviter le rejet de 40 tonnes de CO2 par an en comparaison avec une solution conventionnelle (groupe froid et chaudière gaz). Une campagne de mesure de deux ans, lancée en 2013, permettra de confirmer ces performances.

Résultats :

- COP électrique annuel prévu : 16,6 = ratio entre la production d'énergie thermique solaire (en climatisation et en production d'eau chaude sanitaire et la consommation d'énergie électrique des auxiliaires du système solaire.


- Productivité solaire : 554,8 kWh/m².an

- CO2 évité : 40 tonnes/an, soit l’équivalent de 25 voitures roulant 10 000 km/an (En comparaison avec une solution conventionnelle, groupe froid et chaudière gaz)

Climatisation solaire, enseignements

On notera qu'un climat sec et ensoleillé est largement favorable à cette technologie.

La climatisation solaire étant un système coûteux à l’investissement, des mesures pour réduire les besoins de froid doivent être envisagées en premier lieu.
Il doit y avoir de l’espace pour installer les capteurs solaires et un moyen d'évacuer la chaleur du circuit de refroidissement.
La surface nécessaire étant importante, un bâtiment de moins de 3 étages par exemple est favorable.
Pour que le taux de couverture des besoins par la climatisation solaire soit important, il faut que les besoins de climatisation aient lieu principalement entre 10h et 18h.
La technologie étant encore peu répandue, le coût d’investissement est très supérieur à celui d’un système classique. Il faut donc à la fois une capacité d’investissement et une motivation fortes du maître d’ouvrage.

Afin de garantir le bon fonctionnement de l’installation et son optimisation, le suivi de l’installation est nécessaire par un personnel compétent.

Les nouveaux projets de la SERM intègrent un système de production de froid par la mise en place de machines à absorption délocalisées dans les bâtiments ayant des besoins de froid (clinique, bureaux).
La chaleur nécessaire au fonctionnement des machines à absorption est issue d’énergies renouvelables à 85-95% :
- soit d’une usine de méthanisation
- soit d’une cogénération bois.

Les acteurs du projet

Concessionnaire du réseau Montpelliérain de chaleur et froid
SERM (Société d’Equipement de la Région Montpelliéraine)

Maître d'oeuvre
TECSOL

Délégataire du service public
Ville de Montpellier

Co-financeurs
SERM (42%)
ADEME (25%)
FEDER (19%)
Région Languedoc-Roussillon (14%)

Les chiffres clés

- Coût : 415 000 €

- Production de froid : 20 MWh

- Production d’eau chaude sanitaire : 113 MWh

- Volume de stockage ECS : 10 000 litres

- Consommation électrique : 8 MWh

- Taux de couverture des besoins en ECS et froid (moyenne annuelle) : 14%

- CO2 évité : 40 tonnes/an (équivalent 25 voitures roulant 10 000 km/an)

Source photographiques : Tecsol

A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…
A Montpellier, l’Arche Jacques Cœur se pare du soleil pour une solution de chauffe et de froid... climatisation solaire…

Partager cet article

Repost0
30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 06:46
Icade et Marc Mimram pressenti pour le contrat de partenariat de la Gare Montpellier Sud de France

Icade et Marc Mimram pressenti pour le contrat de partenariat de la Gare Montpellier Sud de France

RFF a désigné comme titulaire pressenti du contrat de partenariat de la Gare Montpellier Sud de France le groupement emmené par Icade. Son projet sera présenté demain avec l’ensemble des financeurs publics.

Le titulaire pressenti du contrat de partenariat pour le projet de la deuxième gare à Montpellier vient d’être désigné par Réseau Ferré de France. La mise en service de cette deuxième gare sur le Contournement de Nîmes et Montpellier est prévue à la fin 2017.

La réalisation d’une deuxième gare à Montpellier, proche du quartier Odysseum et du château de la Mogère, dans un secteur en devenir, s’inscrit dans le programme d’ensemble du Contournement de Nîmes et Montpellier, soit 60 km de ligne nouvelle pour le fret et les voyageurs, ses raccordements au réseau existant et deux gares nouvelles.

Pour la réalisation du projet de ligne nouvelle et des deux gares nouvelles à Montpellier et Nîmes, des conventions de financement ont été signées simultanément le 25 avril 2012. L’Etat et l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France, Réseau Ferré de France, la Région Languedoc-Roussillon, Montpellier Agglomération et Nîmes Métropole sont signataires des conventions de financement spécifiques pour la réalisation des deux gares nouvelles sur la ligne. 95 M€ (valeur 2011) pour la gare de Nîmes- Manduel ; 135 M€ (valeur 2011) pour la gare de Montpellier Sud de France, abondés de 7.7M€ pour une extension de dalle sur la ligne de Contournement de Nîmes et Montpellier en vue de l’accès tramway.

RFF a reçu sept dossiers de candidatures :

• Groupement Vinci (et ses filiales), représenté par Vinci Construction France (mandataire) et Dutch Infrastructure Fund, associé à Rudy Ricciotti, A+ Architecture, Ingerop ;

• Groupement constitué de ABDR Architetti IT(mandataire), Scape, Manens-Tifs, Appalti Costruzioni, Majowiecki di Majowiecki Massimo et Centostazioni ;

• Groupement Bouygues (et ses filiales), représenté par GFC Construction (mandataire), SIPPP et FIDEPPP 2, associé au Cabinet Foster & Partners, Garcia Diaz, SETEC et ELIOR Concessions ;

• Groupement Demathieu & Bard (mandataire) et SNC Lavalin, associé à Jacques Ferrier Architecture, Cusy- Maraval Architectes ;

• Groupement ICADE Promotion constitué de ICADE (mandataire), Fondeville, Caisse des Dépôts et Consignations, Edifice Capital, DIF et Cofely, associé à Marc Mimram, Emmanuel Nebout, EGIS et INEO ;

• Groupement Spie Batignolles (mandataire) et IDEX Energies, associé aux filiales de SPIE Batignoles, Bjarke Ingels – BIG architecte, Silvio d’Ascia architecte ;

• Eiffage, associé à Dominique Perrault Architecture, DGLa, APS, Systra et Inddigo.

Cinq candidats ont remis une proposition initiale, à la suite de laquelle RFF a décidé de retenir quatre candidats pour la deuxième phase du dialogue compétitif (Bouygues, Icade, SNC Lavalin, Eiffage).

Le dialogue compétitif approfondi s’est déroulé entre juillet 2013 et novembre 2013 pour aboutir aux offres finales le 5 mai 2014 et au choix du lauréat pressenti, le Groupement Icade. RFF présentera le projet de gare avec le titulaire pressenti et son architecte Marc Mimram lors de la conférence de presse organisée avec les cofinanceurs publics demain à 14h30 à la préfecture de région.

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Chemins de fer Montpellier MIMRAM
17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 07:52
‘’Entre Nature et Architecture’’, Sou Fujimoto a choisi les deux… au RBC Design Center à Montpellier…

‘’Entre Nature et Architecture’’, Sou Fujimoto a choisi les deux… au RBC Design Center à Montpellier…

L’étoile montante japonaise dans l’architecture internationale, Sou Fujimoto sera l’invité du RBC Design Center à partir d’aujourd’hui. Pendant dix jours, il exposera une partie de ses réalisations.

L'exposition "Entre Nature et Architecture" est une première en France ! Toute en poésie et en génie architectural, à ne manquer sous aucun prétexte.

Créateur du pavillon d’été 2013 de la Serpentine Gallery, à Londres, Sou Fujimoto a façonné une structure aérienne," the Cloud pavilion" au cœur de Kensington, une installation éphémère à l'allure d'un palais désincarné. Totalement ouvert sur le paysage, le pavillon est composé d'une armature géométrique en acier, une grille ajourée, tout en transparence et légèreté.

Intitulée « Entre nature et architecture », l’exposition livre l’aspect fondateur qui unit l’architecte à la nature, où il oblitère la frontière entre intérieur et extérieur où supprime la limite stricte séparant les espaces.

Fujimoto a grandi dans la campagne de Hokkaido, l’île la plus septentrionale du Japon, avant de partir à Tokyo pour y étudier l’architecture. C’est à partir de la spécificité de ces deux lieux que s‘est formée sa théorie d’un lien fort reliant l’architecture et la nature.

Nature :

« C’est à Tokyo que j’ai fait mes premières expériences architecturales. Cette ville animée aux rues étroites donne une impression de confort. On y est entouré et protégé par l’environnement. Le climat tempéré contribue à y estomper les limites entre intérieur et extérieur, contrairement à Hokkaido où ils sont plus nettement séparés, tout comme en Europe. Mes idées en matière d’architecture étaient donc bases sur la façon dont les choses se présentent à Tokyo, mais j’ai réalisé plus tard qu’il y avait une similitude avec la petite forêt de ma ville natale, qui était elle aussi protectrice et ouverte. Cette harmonie entre caractère ouvert et fermé, intérieur et extérieur, me fascine véritablement. Étonnamment, Tokyo et la forêt se ressemblent beaucoup, même s’ils paraissent très différents. Du concept de la forêt découle la figure de l’arbre. Dans un sens, un arbre est une forme d’architecture à petite échelle. Au fond, un arbre, c’est une structure et plusieurs espaces sur les branches. Chaque espace est en relation avec un autre. Ces relations mutuelles m’inspirent pour concevoir certaines formes de «vivre» ou de «découvrir». Je renvoie d’ailleurs aux arbres, pas pour leur forme ou leur structure, mais pour l’expérience que l’on vit dans les arbres. Les arbres sont aussi des formes de vie harmonieuses. Ils produisent de l’énergie, des animaux y vivent.»

Architecture japonaise :

«L’architecture du bureau est liée à la culture japonaise. Il y a d’une part la culture et l’architecture traditionnelles. L’engawa (la véranda ou terrasse japonaise traditionnelle) m’inspire en tant que culture de l’espace transitoire, des sentiments intermédiaires, de l’ambiguïté. Je veux traduire la culture traditionnelle dans notre vie de tous les jours. En travaillant en dégradés, je m’efforce de réinterpréter ces traditions. Les jardins japonais, eux aussi, m’inspirent beaucoup. Ils mettent en avant l’ambiguïté et la relation à la nature. D’autre part, il y a aussi des influences contemporaines, entre les générations précédentes comme Toyo Ito et Kazuo Sejima ou SANAA et notre génération. Il y a des points communs et des différences. Nous sommes personnellement très bons amis, mais la génération qui nous précède ne s’attend pas à ce que nous les suivions: elle s’attend à ce que nous tracions notre propre voie. Une certaine légèreté, une façon de traiter la matière ou la transparence, peuvent constituer des points communs. C’est peut-être parce qu’Ito et Sejima essaient aussi de définir quelque chose entre les cultures japonaise et occidentale; c’est une quête de l’architecture japonaise depuis Kenzo Tange. On voit aussi apparaître les mêmes matériaux, d’abord le béton, puis l’acier et le verre. Chaque génération transmet quelque chose.»

«Nous n’avons pas de style architectural bien arrêté, comme le béton de Tadao Ando ou les bâtiments blancs de SANAA. Nos projets prennent tantôt la forme de blocs de bois massifs et tantôt celle de colonnes d’acier élancées. Le fil conducteur de notre œuvre n’est pas notre style, mais ce qu’il dissimule. Créer une relation féconde entre l’architecture et l’homme, ou entre les hommes, ou une expérience passionnante, ou la tension intérieur-extérieur.»

© Iwan Baan

Quelques réalisations :

Musashino Art University & Library

"The library most Library-like", ou comment Sou Fujimoto va à l'essentiel. "The simpliest Library", l'architecte parvient à faire coexister la rigueur nécessaire à l'investigation, et le calme et l'espace nécessaire à l'exploration. Comme dans une œuvre d'art, le rendu frôle une perfection imperceptible.

© Iwan Baan
© Iwan Baan

© Iwan Baan

House NA - Tokyo Japon

Une maison pensée comme un arbre. Au cœur d'un quartier résidentiel de Tokyo se niche cette maison inattendue : le fruit d'une réflexion de l'architecte sur la place de l'homme dans la nature. La construction inspirée des branches d'arbre permet l'échange interpersonnel sur plusieurs niveaux et suggère des jeux d’ombres et de lumières comme le feuillage.

© Iwan Baan
© Iwan Baan

© Iwan Baan

House N - Oita Japon

Le brief est simple : Une maison pour deux personnes et un animal de compagnie. Une construction basée sur un principe d'éloignement par rapport à la rue : 3 espaces, le premier proche, le second plus éloigné de la rue et le dernier plus en retrait pour le cœur de vie: pas de véritable séparations, mais plutôt une sensation de liberté et de légèreté.

© Iwan Baan
© Iwan Baan

© Iwan Baan

- Exposition au RBC Design Center : 609, avenue Raymond-Dugrand, Quartier Port-Marianne

34 000 Montpellier. Tél. 04.67.02.40.24. Entrée libre.

- Rencontre-conférence du 17 janvier à l’ENSAM : 179, rue de l’Esperou 34 000 Montpellier.

Tél. 04.67.91.89.89

Partager cet article

Repost0
17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 07:50
L’esquisse d’une résille pour les futures Halles Laissac à Montpellier

L’esquisse d’une résille pour les futures Halles Laissac à Montpellier

A la suite d’un concours d’architecture des nouvelles et futures Halles Laissac qui avait préalablement retenu cinq équipes à l’issue d’un premier jury en juillet 2013 :

· l’atelier d’Architecture E. NEBOUT

· l’agence Rudy RICCIOTTI

· GULIZZI Architecte

· STUDIO 013

· la SARL MATTE DEVAUX ROUSSEAU Architecte

Le deuxième jury vient de classer le projet de GULIZZI Architecte au premier rang des 5 offres analysées.

Réuni ce lundi 13 janvier à la SERM et présidé par Hélène MANDROUX, maire de la Ville de Montpellier, le jury a retenu la proposition de Christophe GULIZZI Architecte, basé à Marseille pour l’architecture du projet, qui remplacera les halles Laissac actuelles.

Ce projet avait reçu un avis consultatif favorable de la CCI et des représentants des halles et des commerces qui s’étaient réunis vendredi dernier.

Dans le projet retenu, le parti architectural privilégie un jeu permanent entre l’ombre et la lumière grâce à une résille métallique qui traduit un choix fort dans la relation « dedans-dehors » tout en créant des espaces de partage " sous galerie".

Cette résille évoque une treille et joue ainsi un rôle important : elle permettra de connecter les étals aux commerces alentours et d’assurer la fluidité de circulation des chalands, à qui elle offrira ombre et protection. Sa forme de trapèze aux angles arrondis lui permet de s’intégrer avec souplesse tout en respectant la trame urbaine historique. L’implantation de la halle s’inscrit ainsi dans la continuité des façades environnantes et permet de dégager un espace public conséquent au sud-ouest et de beaux dégagements sur les autres côtés. La totalité de la place sera réaménagée à cette occasion, ainsi que la rue Anatole France, faisant de cette opération un projet d’espace public autant qu’une icône architecturale.

Les critères de choix du projet retenu reposaient sur :

- l’optimisation du fonctionnement de la halle. L’offre commerciale sera maintenue voire renforcée aux environs de 25 étals, d’une surface minimale de 550m2, permettant de diversifier les activités actuelles et de dégager une plage horaire d’ouverture plus large,

- de nouveaux services avec :

* un restaurant de type traditionnel en R+1 pour contribuer à l’animation de l’équipement, à la mise en valeur des produits frais des halles et plus largement à la revalorisation du Bd du Jeu de Paume,

* des espaces et terrasses partagés au sein de la halle pour générer la dynamique et les flux favorables à l’activité commerciale,

- le maintien en sous-sol d’un stationnement pour les commerçants et les clients des halles,

- la création d’un nouvel espace public structurant, vecteur d’une image revalorisée, à l’articulation avec le Bd du Jeu de Paume et le Nouveau Saint Roch,

- la nécessité de conforter et d’agrandir le « circuit marchand piéton » jusqu’au Nouveau Saint Roch, tout en s’appuyant sur le plan de merchandising déjà en cours de mis en oeuvre sur le boulevard du Jeu de Paume.

En accompagnement de ce projet, la Ville de Montpellier réfléchit à la requalification des liaisons avec le Nouveau Saint Roch et a notamment lancé une étude pour la requalification de la rue d’Alger.

Parallèlement, un travail est mené en concertation avec les commerçants pour déterminer un site d’accueil transitoire leur permettant d’exercer leur activité pendant la durée des travaux. Marc DUFOUR, les services de la Ville de Montpellier et de la SERM leur ont présenté, lors d’une réunion, une étude sur 6 sites. 2 ont été retenus pour une étude plus approfondie : l’ancien Diagonal (Saint Denis) et le site du Garage Citroën de la rue Levat.

Enfin, les capacités de stationnement dans cette partie du centre-ville ne seront pas reconstituées sur le site des halles : au-delà des difficultés techniques et du coût prohibitif d’un stationnement souterrain dans cet environnement très contraint, celui-ci serait difficile d’accès. Le parking du Nouveau Saint Roch, en cours de construction à 200 m de là, répondra notamment, avec le parking Gambetta, aux besoins actuellement satisfaits par le parking Laissac. Cependant, des solutions de service alternatives seront développées à proximité des nouvelles halles : drive, stationnement minute, livraison par tri porteur…

Les Halles Laissac seront détruites au premier trimestre 2015 et rouvriront au plus tard au début

2017.

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Montpellier Halles Laissac GULIZZI Architecte
14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 07:48
Pour inventer la Cité du Corps Humain, Montpellier a opté pour BIG…

Pour inventer la Cité du Corps Humain, Montpellier a opté pour BIG…

Une nouvelle cité va naître au cœur de Montpellier qui puisera dans les racines humanistes et médicales montpelliéraines. Une nouvelle vision unique en Europe en convoquant les approches artistiques, scientifiques et les questions de société elle explorera les connaissances et les interrogations liées au corps pour permettre à chacun d'accéder, à son rythme, à une meilleure connaissance de soi, des autres et des enjeux liés à ce corps commun. Ouverte aux familles, aux enseignants et à leurs classes, aux amateurs d'art et aux férus de sciences aussi bien qu'aux visiteurs du monde entier, la Cité sera accessible à toutes et à tous. Expositions et ateliers, spectacles et conférences y favoriseront la rencontre entre les publics, les chercheurs et les artistes. Coeur de réseau, la Cité du Corps Humain créera sur notre territoire une véritable dynamique touristique en orientant les visiteurs vers les nombreuses propositions patrimoniales et artistiques, scientifiques, sportives et ludiques qui impliquent le corps ou qui parlent de lui.

Geste architectural sensible, la Cité du Corps Humain sera construite dans la ZAC Parc Marianne, sur les hauteurs du Parc Charpak. En vis-à-vis de l'Hôtel de Ville, visible de l'autoroute et à proximité immédiate de l'aéroport et des gares SNCF, elle bénéficiera d'une excellente desserte des transports en commun.

Après avoir retenu cinq cabinets d'architectes au concours d’architecture internationale de la Cité du Corps Humain, le 28 mars dernier, le jury à révélé son choix pour la réalisation de cet équipement phare.

Des cinq cabinets, Steven Holl (New York, Etats-Unis), qui a livré à Biarritz, la Cité de l'Océan et du Surf et a conçu entre autre le Musée d'Art Contemporain de Herning au Danemark, Kengo Kuma et associés Europe (Tokyo, Japon), qui a réalisé le FRAC de Marseille inauguré dans le cadre de la capitale européenne de la Culture, Manuelle Gautrand (Paris, France) qui est l'architecte de la Gaité Lyrique et du Musée d'Art Moderne de Lille, Emmanuel Nebout (Montpellier, France) associé à l'agence Brochet Lajus Pueyo (Bordeaux, France) ont déjà réalisé ensemble les restructurations du Musée Fabre de Montpellier et du Musée de l'Homme dans le Palais de Chaillot de Paris, c’est l’agence BIG architectes (Copenhague, Danemark), qui a notamment gagné le concours du Musée d'Histoire Naturelle au centre de Copenhague et le musée national des Beaux-Arts du Québec qui a remporté le concours. Ils sont associés à l'agence montpelliéraine A+ architecture, concepteurs du stade Yves du Manoir, de la salle Arena, et du nouveau théâtre J.-C. Carrière du Domaine d'O.

Réuni le vendredi 8 novembre, le jury, présidé par Hélène MANDROUX, a retenu la proposition du cabinet Big Architectures, basé à Copenhague, pour ses qualités architecturales, fonctionnelles et environnementales, particulièrement adaptées aux objectifs culturels et économiques du projet.

Dans le projet retenu, le parti pris architectural présente une façade ondulée, favorisant l'alliance du parc et de l'ambiance urbaine des nouveaux quartiers de Port Marianne. L'ensemble est de plein pied. Les jeux de pentes favorisent un accès naturel aux toits, traités en terrasses végétales et minérales.

Le principe d'organisation intérieure se décline en de vastes cellules lumineuses, reliées par une circulation centrale continue qui dessert les principales fonctions du bâtiment (hall d'entrée ; salles d'exposition ; plateau d'expérimentation ; salle de gala ; auditorium ; restaurant...).

Le projet de Big Architectes a su fondre la délicatesse de ses courbes au contexte végétal et urbain qui l'entoure. Sobre et retenu à l'échelle du paysage, il affirme vis-à-vis du visiteur une calme et tranquille monumentalité. Conçu pour favoriser le confort thermique naturel, la maîtrise des consommations énergétiques et les coûts de maintenance et d'exploitation, le bâtiment proposé répond parfaitement aux exigences environnementales du programme.

Après des études d'architecture, Bjarke Ingels (né en octobre 1974 au Danemark) débute sa carrière en travaillant avec le célèbre architecte néerlandais Rem Koolhaas avant de créer son premier cabinet, PLOT, avec son partenaire Julian de Smedt. En 2006, les deux architectes se séparent, l'un crée JDS Architects (jdsa.eu), l'autre crée l'agence BIG (Bjarke Ingels Group). Située au centre de Copenhague, dans le quartier de Nørrebro, l'un des plus multiculturels de la capitale danoise, BIG dispose également d'un relais New- Yorkais. Multiculturelle, l'agence rassemble des collaborateurs d'une vingtaine de nationalités : chinoise, allemande, canadienne, japonaise, turque, française... Aujourd'hui, le cabinet BIG engrange succès sur succès, remporte des concours partout dans le monde et la liste des récompenses décernées à Bjarke Ingels s'allonge à un rythme soutenu. Parmi ses réalisations les plus célèbres, il faut citer l'ensemble mixte d'habitation 8 House ainsi que The Mountain, plusieurs fois récompensées, notamment par le prix Housing Award du Festival international d'architecture. Quand il ne dirige pas les travaux de son équipe, Bjarke Ingels occupe une chaire de professeur associé à Harvard ainsi qu'à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark. http://www.big.dk/#projects

A + ARCHITECTURES

Implantée à Montpellier, et co-dirigée par Philippe Bonon, Philippe Cervantes et Gilles Gal, l'agence A+ Architecture réunit des architectes, mais aussi des designers, des graphistes et des urbanistes. Elle compte dans ses références équipements publics divers, immeubles debureaux et sièges sociaux, logements privés et publics (lauréats du palmarès de l'Habitat). http://www.aplus-architecture.com

LA CITE DU CORPS HUMAIN, UN ATOUT D'ENVERGURE INTERNATIONALE POUR MONTPELLIER

La Cité du Corps Humain sera, comme la Cité de la Villette, un lieu vivant d'expositions, d'expérimentations et de spectacles. Elle favorisera la circulation des idées pour inviter le public à mieux connaitre son propre corps et celui des autres. En associant les approches scientifiques, artistiques et sociétales, elle explorera les connaissances et les interrogations liées au corps à travers les regards croisés de toutes les disciplines. Aucun lieu affichant clairement cette volonté transdisciplinaire n'existe aujourd'hui. Il s'agit d'une occasion unique de positionner notre ville sur un créneau extrêmement porteur à l'échelle internationale.

UN LIEU D'EDUCATION POPULAIRE

L'accès à la culture dans sa diversité est un puissant facteur de réussite et d'intégration. C'est pourquoi la Cité du Corps Humain sera avant tout un lieu dédié à la réussite éducative, que tous les élèves de la région montpelliéraine pourront s'approprier pour compléter leur enseignement. Les Universités, nombreuses à Montpellier, seront ainsi associées.

LE CORPS AU COEUR DE L'IDENTITE MONTPELLIERAINE

Depuis le X° siècle, la Ville de Montpellier n'a eu de cesse d'accroitre et de diversifier ses savoirs et ses compétences autour du corps. Projet d'intérêt universel par sa thématique, la Cité du Corps Humain s'impose comme un outil de promotion de cette identité patrimoniale, universitaire, médicale, artistique et sportive montpelliéraine. Aujourd'hui, elle a pour vocation de valoriser, d'explorer, d'étendre ce patrimoine scientifique et culturel pour le rendre accessible à tous dans un lieu de référence incontournable sur le corps.

UN PROJET CLE DANS UNE DYNAMIQUE DE TERRITOIRE

Comme Toulouse qui a construit la Cité de l'Espace, ou Bordeaux, qui développe une Cité du Vin, la Cité du Corps Humain s'inspire de l'identité profonde de Montpellier pour mettre en cohérence le passé, le présent et l'avenir de la ville. Cet équipement culturel servira de tête de pont et d'emblème à un projet économique porteur, qui positionnera Montpellier au niveau européen et international.

Miser sur la culture et le tourisme urbain, c'est également choisir de promouvoir des secteurs économiques non-délocalisables, qui créent des emplois et bénéficient au territoire, notamment en termes de retombées économiques indirectes (nuitées, restauration, consommation locale). Pour la Cité du Corps Humain, qui accueillera 250 000 visiteurs chaque année, ces retombées sont estimées entre 6 et 8 millions d'euros par an.

Afin de mutualiser les coûts, de nombreux contacts ont été établis avec des mécènes et des partenaires économiques locaux et internationaux désireux de soutenir financièrement le projet en abondant le fond de dotation qui sera prochainement créé.

La Cité du corps humain a pour ambition d'accueillir 250 000 visiteurs par an. Les travaux de réalisation devraient débuter courant 2016 pour se terminer courant 2018.

UNE IMPLANTATION IDEALE

Geste architectural sensible au cœurdu nouveau projet urbain, la Cité du Corps Humain sera construit dans la ZAC Parc Marianne, sur les hauteurs du Parc Charpak. En vis-à-vis de l'autoroute et à proximité immédiate de l'aéroport et des gares SNCF, elle bénéficiera d'une excellente desserte des transports en commun.

* Le jury était composé de : Hélène MANDROUX, Jacques TOUCHON, Michel PASSET, Frédéric TSITSONIS et Perla DANAN, adjoints au maire, Nancy CANAUD , Professeur Didier SICARD (Président du Conseil d'Orientation Scientifique de la Cité du Corps Humain), Marc GIRARD (Directeur des Expositions d'Universcience, représentant Madame Claudie HAIGNERE, Présidente d'Universcience), Professeur Francis NAVARRO, Professeur André GIORDAN, Paul CHEMETOV, architecte, Bernardo SECCHI, architecte urbaniste, Suzel BROUT, architecte conseil du ministère de la Culture, Daniel ANDERSCH, architecte, Jean-Louis DESTISON, architecte.

« Ville de Montpellier - Big Architectures «
« Ville de Montpellier - Big Architectures «

« Ville de Montpellier - Big Architectures «

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Cité du Corps Humain Montpellier BIG
11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 06:50

Montpellier-West 8-EAIPour Montpellier, West 8 recycle une ancienne friche militaire (EAI) en ère urbaine à énergie positive

Portée sur une réflexion à long terme sur son tracé urbain, la ville de Montpellier entre dans une nouvelle ère urbaine à énergie positive.

Avec la reconversion du site de l’ancienne caserne militaire de l’Ecole d’Application d’Infanterie (EAI), la Ville de Montpellier entre dans une nouvelle ère urbaine, celle qui conjugue renouvellement urbain, développement durable et cohésion sociale. Elle franchit le pas avec le choix d’une agence paysagiste, WEST 8, basée à Rotterdam et qui, avec sa proposition, donne priorité à l’enrichissement de l’existant. Ce quartier deviendra ainsi le premier quartier français à énergie positive.

Inspiré par les Montpelliérains, ce projet ouvre non seulement une ancienne friche militaire, situé en centre ville, à tous les habitants, mais il requalifie aussi tout l’ouest de la ville, en restaurant son entrée de ville grâce à une avenue de Toulouse entièrement renouvelée. A terme, il s’intègrera facilement dans le vaste projet urbain Montpellier 2040.

Les caractéristiques de ce quartier « recyclé » formulées par WEST8 sont fortes :

- Un urbanisme durable : recycler le patrimoine existant dans une logique d’économie et d’écologie (déplacements doux, parkings enterrés, gestion de l’eau et des déchets, bâtiments énergétiques...)

- Une architecture diversifiée et un aménagement végétal dense

- Un parc de 16,2 ha ouvert aux pratiques sportives

- 3 000 logements mixtes : collectif/individuel, intergénérationnel, avec un tiers en logement social

- Un pôle créatif et culturel, générateur d’un millier d’emploi

- Des services, des équipements et des commerces de proximité

Site militaire du début du XXème siècle, l’Ecole d’Application de l’Infanterie (EAI) occupait initialement un espace de 38 ha. Le terrain avait été alors échangé par la municipalité contre la totalité de l’ancien quartier de l’abattoir (actuel Beaux-Arts) occupé jadis par un escadron de cavalerie. De la même façon, le parc Montcalm, propriété de la Ville, fut acquis en 1888 par l’armée en échange de l’actuelle Esplanade Charles-de-Gaulle, appelée alors « Champs-de-Mars ».

Dès l’annonce du départ de l’armée (et la perte de 1 000 emplois) en 2008, la Ville, à l’initiative d’Hélène MANDROUX, se mobilise pour permettre la réappropriation du site par les Montpelliérains. Après négociation serrée avec l’Etat, la Ville rachète en 2012, les anciens terrains militaires de l'École d'application de l'infanterie (EAI) pour 19 M€ (soit 50 € le m2). Cf annexe

Jusqu’alors enclavé à l’ouest de Montpellier, la Ville ouvre les 15ha du parc Montcalm afin que tous les Montpelliérains se réapproprient le site.

Le processus de reconversion urbaine de cet ensemble immobilier a commencé bien en amont du départ des militaires :

·            2008 : instauration d'un périmètre d'étude

·            2009 : lancement d'un appel à idées

·            2010 : présentation des résultats de l'appel à idées

·            Janvier 2011 : ouverture du Parc Montcalm aux montpelliérains

·            Février 2012 : approbation du Plan Local de Redynamisation

·            mars 2012 : Acquisition du site

·            Juin juillet 2012 : lancement des contributions citoyennes

·            octobre - novembre : 2012 Accueil de l'ESJ et des logements CROUS

·            Novembre 2012 : lancement du dialogue compétitif

·            janvier à juin 2013 : concertation citoyenne

·            juillet 2013 : choix du lauréat

 

Un projet porté par toute la communauté montpelliéraine, élaboré en concertation avec tous les habitants de la Ville dont les propositions ont enrichi les projets des 3 agences sélectionnées. Au terme de cette concertation, la Ville de Montpellier s’est arrêtée sur l’agence West 8 qui a fait le choix d’un urbanisme renouvelé et recyclé…

Dans les grandes lignes esquissées à l’occasion des premières assises du projet urbain Montpellier 2040, les urbanistes Bernardo Secchi et Paola Vigano emploient le concept de « ville recyclée » pour son projet urbain de Montpellier. L’agence internationale WEST8, associée à l’équipe montpelliéraine Boyer Percheron Assus, et Gilles Sensini, Merlin, Arter, Arp, Jéol propose d’inventer un nouveau mode d’urbanisme durable, en donnant priorité à l’existant et au paysage.

Inventer un nouveau modèle d’urbanisme durable :

L’agence WEST8 propose ici de « faire glisser le site d’un état à l’autre » et recycler ainsi un patrimoine existant avec une mise en valeur de ses qualités. Cette préservation se fera dans une logique d’économie sobre et avec une dimension durable (bâtiments entièrement à énergie positive).

Elle imagine un urbanisme à dimension humaine qui respecte les riverains et les nouveaux habitants (maisons et petits immeubles, murs ajourés....toutes typologies de l’habitat) et leur offre un confort de vie qui rayonne sur l’ensemble des quartiers environnants avec la continuité des voiries et cheminements piéton et une ouverture sur une avenue de Toulouse transformée et sur la rue Bugarel.

Une armature verte, avec la dominante du platane et d’un parc de 16 ha ouvert sur l’avenue de Toulouse et la rue Bugarel, conservation du bois à l’ouest, plantations au centre du parc, aménagement d’une vaste esplanade, prairies ouvertes.

En donnant priorité au(x) paysage(s), l’agence West 8 rend visible le Lantissargues et aménage le risque en proposant la création de 3 moulins.

Montpellier-West 8-EAI1

L’aménagement du site de l’EAI est un enjeu stratégique pour l’ouest de Montpellier. Il permet de rééquilibrer le développement de son territoire en complément des opérations déjà engagées : les quartiers Grisettes et Ovalie, les projets de renouvellement urbains Petit Bard/Pergola et Mosson, les opérations programmées d’amélioration de l’habitat.

L’impact du projet proposé est d’une échelle bien plus importante que la seule emprise de l’EAI et permet de redonner de l’élan et une dynamique à l’ensemble du quartier Croix d’Argent et bien au-delà.

La requalification de l’avenue de Toulouse pour valoriser l’entrée historique de la Ville :

Montpellier-West 8-EAI2

La requalification de l’emblématique avenue de Toulouse va à la fois permettre de désenclaver le site et redonner une forte structure végétale à cette artère de circulation essentielle pour la Ville.

La requalification de l’avenue passe dans un premier temps par une remise aux normes urbaines de son profil : deux fois une voie, de larges trottoirs pour faciliter la circulation des piétons et la création de pistes cyclables.

Le projet présenté ici affiche une nouveau type d’urbanisme qui vise à améliorer le tissu urbain existant, dans le respect du patrimoine bâti et environnemental.

Un balcon, le long de l’avenue de Toulouse, surplombe le parc pour permettre aux passants de le contempler. Le parc Montcalm, avec ses aménagements, devient ainsi un repère urbain qui rend à l’avenue de Toulouse sa dimension métropolitaine d’entrée de ville.

Montpellier-West 8-EAI3

Une meilleure insertion dans la ville.

Avec la requalification de l’avenue de Toulouse et la création de porosités, le projet de reconversion du site est une opportunité pour recréer des continuités urbaines et ouvrir le site sur la ville à l’échelle du secteur. Il va favoriser le lien entre les différents quartiers qui l’entourent en lien avec le Centre historique tels que les quartiers Croix d’Argent, Figuerolles, Paul-Valéry et Bagatelle.

Montpellier-West 8-EAI4

Un grand parc de 16 ha pour tous les Montpelliérains :

L’ambition est de réaliser un grand parc qui s’inscrive résolument dans le XXIème siècle, à l’image du Jardin des Plantes mémoire des jardins des XVIème et XVIIème siècles, la place du Peyrou symbole de l’architecture paysagère du 17ème siècle ou encore l’Esplanade Charles de Gaulle typique du XXème siècle.

Quelle que soit l’époque, l’objectif reste commun : faire de ces espaces des lieux de convivialité qui soient appropriables par tous en fonction de ses envies. Il s’agit en effet de concilier les lieux ombragés et les prairies ouvertes, les espaces équipés d’aires de jeux, de terrains de sports et les espaces dégagés et naturels. Le futur parc sera plus grand que celui accessible actuellement à la population soit 16,2ha (dont 15,2ha d’un seul tenant) au lieu de 15 ha.

Préserver et développer le patrimoine végétal, avec les allées de platanes :

Le patrimoine végétal présente une richesse déjà significative dont le platane marque fortement l’image méditerranéenne du site. Ainsi les alignements d’arbres et notamment de platanes, ont inspiré les paysagistes car ils accompagnent la structuration urbaine du quartier. Ils seront associés à d’autres essences qui permettront une biodiversité variée et des ambiances contrastées. Si une grande majorité des platanes et des conifères seront conservés, près de 2 400 arbres nouveaux seront plantés.

Montpellier-West 8-EAI5

Réinventer le rapport au Lantissargues : l’eau est la matière essentielle du projet

Une des forces du projet est certainement la façon dont est traité le rapport au Lantissargues et la maitrise des risques d’inondation. Ce cours d’eau, souterrain sur une grande partie de son cours montpelliérain, coule à l'ouest du centre de la ville, notamment dans le quartier de la Croix-d'Argent. Comme la plupart des cours d'eau héraultais, le Lantissargues connaît des épisodes de crues subites en cas de fortes précipitations, comme les orages cévenols.

Le projet prévoit donc de redonner une image positive à ce cours d’eau à travers une véritable mise en scène de l’eau enchanteresse et maîtrisée.

L’objectif est donc de faire sinuer le ruisseau à ciel ouvert le plus longtemps possible dans le parc en créant une illusion permanente de l’eau par un lit mineur empierré. Le terrain sera ainsi modelé pour créer une succession de prairies inondables agrémentées de petits talus de manière à retrouver un volume global de rétention de 40 000m 3. Trois grandes roues à eau se mettront en mouvement en fonction de l’intensité des pluies pour créer un spectacle : « Le festival des moulins ».

Montpellier-West 8-EAI6

Une architecture créatrice d’identité :

La création d’une véritable identité architecturale qui respecte le bâti existant. Celui –ci sera préservé, requalifié et optimisé.

Il sera demandé aux architectes de faire preuve d’audace pour favoriser la diversité architecturale afin de valoriser un quartier créatif.

Les hauteurs de bâtiments, du R+1 au R+ 5, vont également favorisées la diversité urbaine et architecturale.

·            Un mur habité

Le mur d’enceinte en pierre constituera les bases d’une nouvelle façade constituée de maisons individuelles et/ou superposées. La volonté de la Ville de Montpellier étant de créer de la porosité, ce témoin de l’histoire du site.

Montpellier-West 8-EAI7

·            Un patrimoine conservé mais transformé (30.000 m2)

Les réhabilitations emblématiques vont générer une image forte dans l’imaginaire collectif. Résolument inscrits dans un discours architectural contemporain, ils vont valoriser le patrimoine bâti par un jeu de contrastes et de détournements.

Montpellier-West 8-EAI8

La reconversion et la réhabilitation des bâtiments est le moyen responsable d’une gestion écologique du patrimoine de la ville.

·            Les Bâtiments à construire

L’ensemble des architectes, d’ici et d’ailleurs, seront mobilisés pour intervenir sur ce projet en faisant appel à leur créativité, leur capacité à comprendre les usages et les souhaits des habitants et à innover dans le domaine de l’habitat.

Montpellier-West 8-EAI9

Une double ambition : la mixité intergénérationnelle et sociale :

3000 logements seront construits dont 30% de logements sociaux, 30% accessions aidées, mixité intergénérationnelle (logements étudiants, jeunes actifs, seniors) et familiale (grands appartements)

Compte-tenu de l’importante croissance démographique de Montpellier, la reconversion du site de l’EAI va permettre de répondre au besoin fondamental de logement. Ce sont ainsi 3 000 logements qui seront créés dans le respect de l’équilibre entre la densité de logement et les espaces libres qui seront créés (contre 4 000 prévus initialement).

L’offre de logement, de la maison individuelle au logement collectif doit répondre à un impératif de mixité sociale. L’exigence est ainsi portée à 30% de logements sociaux et 30% en accession aidée.

La mixité ne doit pas être que sociale, elle doit aussi être intergénérationnelle. Cette mixité doit viser à renforcer le lien social et les rapports directs entre tous les âges et se concrétise par des logements de petites tailles pour les retraités, les étudiants et les jeunes actifs et de plus grands logements pour les familles. Les projets que présenteront les promoteurs devront s’appuyer sur une réflexion visant à créer des espaces collectifs partagés pour les résidents et au-delà pour des associations.

Montpellier-West 8-EAI11

Montpellier crée le premier quartier à énergie positive en France

Conformément à la politique en matière de développement durable de la Ville de Montpellier, le projet de requalification de l’EAI se veut également exemplaire en matière de gestion de l’énergie et propose de créer le premier quartier à énergie positive qui produira l’énergie nécessaire pour les usages prévus au titre de la réglementation thermique.

Des bâtiments qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment :

Comme le prévoit la réglementation pour 2020, chaque construction devra répondre aux normes

BEPOS (Bâtiment à énergie positive) et ainsi produire plus d'énergie qu'il n'en consomme. A ces fins sera notamment utilisé l’énergie solaire.

Une gestion rigoureuse et respectueuse de l’eau

Les eaux grises seront recyclées et réutilisées afin de couvrir les besoins en arrosage du parc.

Utilisation de la nappe phréatique, gestion raisonnée de l’eau et gestion rationnelle des déchets

Mobilité : privilégier les circulations douces

Pas moins de 3 stations de tramway, desserviront le site. La Ville prévoit également l’aménagement des voies cyclables et des circulations piétonnes. Le stationnement sera enterré.

Accessibilité :

Le quartier et le parc mais aussi tous les logements seront accessibles aux personnes à mobilité réduite

 Montpellier-West 8-EAI12

Le projet de reconversion du site de l’EAI s’inscrit sur une période d’une quinzaine d’années. Il fait l’objet d’un aménagement progressif qui a débuté par l’ouverture au public du Parc Montcalm, les logements étudiants du CROUS et va se poursuivre par une occupation progressive des logements au niveau de la caserne, la démolition des bâtiments qui ne seront pas réhabilités.

Le parc restera en permanence ouvert pendant tous les aménagements et travaux.

·            2013 : finalisation du projet concerté

·            Fin 2013-début 2014 : démolition des bâtiments concernés

·            2014 : Aménagements paysagers

·            2015 : début de constructions des 1ers logements

·            2017 : livraison du tramway et ouverture de la Cité de la Jeunesse et de la Cité de la Musique et des Arts

·            2020 : ouverture d’un groupe scolaire

Une maison du projet sera installée sur le site dès la fin de l’année. Il est également prévu la nomination d’un coordinateur culturel.

Pour les riverains concernés par les impacts des aménagements et les acquisitions immobilières, un interlocuteur unique à la SAAM leur sera dédié en privilégiant les discussions amiables.

Pour choisir le nom de ce nouveau quartier, la Ville lancera à l’automne un appel à idées auprès de l’ensemble de la population.

Eléments Financiers

§ 450 M€ d’investissements dont 37 M€ d’aménagement des espaces publics

§ 19M€ d’acquisition (voir annexe 2)

§ Pour réguler les prix du marché de l’immobilier, la Ville de Montpellier créera un comité anti-spéculation pour l’ensemble du quartier.

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Montpellier
12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 06:42

Montpellier-pont_republique-r.ricciotti.pngEn phase travaux, le Pont de la République à Montpellier

En janvier 2011, le blog avait relayé un édito sur le choix porté par la Serm, Société d’Equipement de la Région Montpelliéraine et le Maire de Montpellier, Hélène Mandroux, concernant la maîtrise d’œuvre en charge de la réalisation du futur pont de la République, situé derrière la nouvelle mairie, à Port-Marianne au Cabinet d’architectes Lamoureux-Ricciotti.

Ainsi, en ce mois de juin 2013, la Ville de Montpellier lance les travaux du pont de la République, dont la réalisation a été confiée à la SERM. Avec ce nouvel équipement structurant, la Ville de Montpellier trace une nouvelle liaison entre les quartiers récents et en devenir de Port Marianne : Consuls de Mer, Aiguerelles, nouvelle Mairie en rive droite et les quartiers Rive Gauche, Jacques Cœur et Parc Marianne en rive gauche.

C’est également un équipement qui crée une connexion entre le centre-ville et sa proche périphérie, tournée vers la mer. Après le pont Zuccarelli, le pont de la République développe les liaisons interquartiers et offre aux piétons et cycles de larges espaces réservés (pistes cyclables dédiées, larges trottoirs).

Accessible à tous, cet ouvrage d’art, dessiné par l’architecte Rudy Ricciotti, favorisera ainsi les mobilités douces, en lien avec les lignes de tramway.

Le pont de la République s’inscrit dans la poursuite du développement urbain vers l’est et le sud de Montpellier. Il relie l’avenue Théroigne de Méricourt et la rue des Acconiers. Les travaux commencent dès le mois de juin pour une mise en circulation fin 2014. Cet équipement assure également la continuité des cheminements piétons et cycles existants sur la totalité du secteur de Port Marianne.

Les véhicules motorisés évolueront sur 2 fois 1 voie, bordées de part et d’autre par 2 pistes cyclables et 2 trottoirs piétons dans chaque sens de circulation. Les personnes à mobilité réduite pourront circuler en toute tranquillité sur les voies piétonnes.

Le pont de la République est un nouvel équipement qui prend place au cœur du schéma d’infrastructures de Port Marianne afin de répondre au développement de Montpellier en améliorant la desserte et l’accès à ses grands équipements. Il marque la poursuite du développement responsable engagé par la Ville de Montpellier.

Conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, cet ouvrage est doté d’une grande qualité architecturale à l’image des réalisations emblématiques qui l’entourent à Port Marianne signées par des architectes de renom tels que Jean Nouvel, Jacques Ferrier, Architecture Studio, Michel Macary... ainsi que par le grand designer Philippe Starck.

Montpellier-pont_republique-r.ricciotti1.jpg

Une réalisation innovante :

Les contraintes techniques, environnementales et l’objectif esthétique voulu pour cet ouvrage ont conduit à choisir le projet de Rudy Ricciotti lors d’un concours organisé en 2010. L’ouvrage est un pont à béquilles composé de 3 travées d’égales portées par deux rangées de 17 béquilles et jambes de forces. L’architecte et son bureau d’étude ont eu recours à un matériau innovant, le BFUP blanc (Béton Fibré Ultra Performant). Celui-ci dispose de performances exceptionnelles, grande résistance et hautes performances mécaniques, qui permettent d’offrir une architecture unique au pont, marquée par la finesse des éléments porteurs et du tablier. Le BFUP assure l’obtention d’une durabilité maximale grâce à son étanchéité et sa résistance aux agressions climatiques. Les propriétés remarquables de ce matériau engendrent une diminution des quantités de matière et des gestes constructifs.

Ce choix fera du pont de la République un des premiers ouvrages d’art en Europe réalisé dans ce matériau.

« Les procédés de fabrication (préfabrication en atelier) et de mises en œuvre permettent d’envisager des conditions améliorées de travail et de sécurité pour les ouvriers et la vie du chantier, un allègement des travaux et nuisances sur site, tout en garantissant des matériaux de grande qualité architectonique et d’excellente durabilité. En conséquence, l’économie du projet à court et long terme, ainsi que le planning de l’opération bénéficient naturellement de l’ensemble de ces choix de conception.

L’économie locale, ses métiers et savoir-faire sont directement concernés. Contrairement à d’autres technologies, le projet suit des chaînes de production courtes et locales. Cette volonté concerne avant tout les matières premières, mais aussi les procédés utilisés et l’ingénierie qui les porte, produits de la recherche française en génie civil de ses quinze dernières années. » Romain Ricciotti et Guillaume Lamoureux.

Dans la continuité d’Antigone, depuis les années 90, le projet urbain de Port Marianne se développe sur 400 ha au sud-est de la ville en direction de la mer. Ce territoire constitue les nouveaux quartiers de la ville de demain : mixité sociale, mixité urbaine et fonctionnelle, alliant équipements publics, bureaux, commerces et services de proximité et offrant une large place aux espaces verts (les berges du Lez, le parc Georges Charpak, le bassin Jacques Cœur) le tout dans un objectif de développement durable et de préservation de l’environnement.

Port Marianne accueille déjà plus de 10 000 logements. A terme, ce sera environ 18000 logements, plus de 125000 m2 de bureaux, des commerces, des activités et des équipements publics majeurs dont déjà le nouvel Hôtel de Ville, réalisé par Jean Nouvel et bientôt la Cité du corps humain, pour laquelle cinq architectes concourent actuellement.

 Montpellier-pont_republique-r.ricciotti2.jpg

« Le Lez est un fleuve certes ! Mais son paysage est celui bucolique d’une rivière bordée de bosquets d’arbres. Le message qu’envoie ce fleuve est celui d’un plan d’eau calme, parfois devenu un miroir où se reflètent le ciel, les arbres et demain le pont de la République.

Alors ! Franchir le Lez sur la pointe des pieds, avec délicatesse et sans le coloniser. Les tracés du pont proposent une réduction des masses et des dimensions d’ouvrages. Ainsi sera le pont de la République dans une échelle d’informations compatible et attentive aux signes fragiles de ce petit fleuve délicieux dont le visage pourrait figurer dans les œuvres des peintres impressionnistes. Un mille-pattes, un trait posé sur des échasses, une plaque fine portée par des aiguilles, un ouvrage minéral de couleur claire annonçant la couleur dominante en béton blanc des architectures du quartier Jacques Cœur, toutes ces attitudes forment l’écriture d’un franchissement.

Ne pas coloniser, c’est éviter la reproduction d’une culture et de ses typologies d’ouvrage de voiries afin de tenter de croire encore à la poésie du métier d’ingénieur. Croire encore qu’un projet de pont peut être contextuel, unique, réalisé dans une technologie savante et différente du pont en acier dont la seule tendresse est d’avoir cette fragilité qu’appelle la peinture vieillissante anticorrosion. Refus de vulgarité, croyance dans l’intelligence et la morale d’une technologie du vingt-et-unième siècle ont écrit ce pont très délicat, fragile dehors et puissant en dedans. Sur le lez, il n’y aura pas de prise d’otage mais seulement une prise de mesure exacte. » Rudy Ricciotti

 Montpellier-pont_republique-r.ricciotti4.jpg

Coût, intervenants et calendrier des travaux

Coût

8,5 M€ financés par la Ville de Montpellier dans le cadre de la concession Rive Gauche.

Les intervenants

Maîtres d’ouvrage : Ville de Montpellier, SERM

Architecte : Rudy RICCIOTTI

BET Structures : Lamoureux Ricciotti Ingénierie (Marseille)

BET environnement : CEREG (bandol)

OPC (ordonnancement, pilotage et coordination) : Arteba (Montpellier)

Bureau de contrôle : Socotec (Montpellier/Paris)

Coordonnateur sécurité protection de la santé : Dekra (Montpellier)

Les entreprises

Terrassement, gros œuvre, génie civil, fondations : Fondeville (Perpignan), Eiffage (Paris)

Réseaux secs : Multitec (Pérols)

Serrurerie : O’Pure (Nîmes)

Calendrier des travaux

Juin 2013 Démarrage des travaux

Juin 2013 Réalisation des fondations

Août 2013 Pose des béquilles et poutres

Mi 2014 Fin des travaux du pont

Fin 2014 Livraison des voiries et mise en circulation

Simultanément aux travaux, une modification du réseau d’eaux usées est effectuée par la Communauté d’Agglomération de Montpellier.

Montpellier-pont_republique-r.ricciotti3.jpg

 

Crédits photographiques : ©Ricciotti

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Montpellier
29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 06:48

Montpellier-Miroir-d-eau-1.jpgA Montpellier, un miroir d’eau sur le parvis Stéphane Hessel

Au centre du parvis rendant hommage au diplomate, résistant et écrivain Stéphane Hessel, le Miroir d’eau propose un nouvel espace de vie de 1000 m2 au cœur de Port Marianne. Ludique et conviviale, cette fine lame d’eau, créant un jeu de reflets avec son environnement, est animée par des jets d’eau et des jeux de lumière.

Montpellier honore la mémoire et les valeurs d’un grand homme. Le vaste parvis qui accueille le Miroir d’eau porte la nom du diplomate, ambassadeur, résistant, écrivain et militant politique français Stéphane Hessel (1917-2013). Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, résistant, déporté à Buchenwald et Dora, il survit miraculeusement et entre au Quai d’Orsay en 1945. Il participe, avec René Cassin, à l’élaboration de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Héritier des valeurs du Conseil National de la Résistance, Stéphane Hessel nous laisse un véritable enseignement : « Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers ». Homme de gauche et européen convaincu, il est connu pour ses prises de position engagées concernant les droits de l’homme, la question des « sans-papiers », le conflit israléo-palestinien et pour son dialogue permanent avec les jeunes générations. Toute sa vie a été consacrée à l’intérêt général et aux intérêts de la République française, notamment en qualité de diplomate aux Nations Unies. Une vie au service des autres jusqu’à lancer son appel universel, le manifeste au succès international : Indignez-vous : « Quand quelque chose vous indigne comme j’ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé ».

Montpellier-Miroir-d-eau-2.png

Avec les grandes enseignes, les bâtiments emblématiques, la rambla animée et le tramway, le Miroir d’eau de l’avenue Raymond Dugrand, situé sur le parvis Stéphane Hessel, va très vite devenir un lieu incontournable de la vie montpelliéraine. Cette vaste place est un lieu de détente, pour se retrouver en famille ou entre amis.

Son positionnement, entre le parc Georges Charpak et le bassin Jacques Cœur, face au nouvel Hôtel de Ville, entre 2 bâtiments aux architectures d’exception, le RBC Design Center et le Nuage, offrira aux visiteurs des jeux de reflets surprenants.

La fontaine sera particulièrement appréciée en été où les passants pourront ôter leurs chaussures pour venir s’y rafraîchir. Les quelques centimètres d’eau suffisent alors à créer une animation et la place devient une attraction « L’espace public est une donnée fondamentale de l’identité urbaine contemporaine, il est un catalyseur du vivre-ensemble. Le Miroir d’eau est une référence majeure de l’attractivité du Parc Georges Charpak. Il prend place au cœur du nouveau quartier, c’est un écrin géométrique conçu comme un tapis constitué de pierres bleues.

C’est un carré sombre qui défie le ciel bleu, si bleu, et reflète le temps qui passe. Par beau temps le Miroir d’eau contraste avec les ondulations de la nature du parc. Lorsque le vent et les jets d’eau se déchainent, la surface ondule, se distord et la nature se fige. Le vide devient un véritable lieu de plaisance où il fait bon vivre et flâner. » explique Marc Lehmann, architecte du projet.

Véritable symbole du prolongement de la ville vers la mer, l’avenue Raymond Dugrand constitue la colonne vertébrale du nouveau Montpellier. Située au cœur de Port Marianne, l’avenue dessert les nouveaux quartiers centraux. Le projet urbain organisé le long de cet axe intègre, sur plus d’un kilomètre et quelque cent hectares, des équipements publics majeurs comme la ligne de tramway reliant le centre-ville au littoral, ainsi qu’un programme d’activités tertiaires et commerciales qui développera 100 000 m2 de bureaux et 40 000 m2 de commerces à l’horizon 2020.

Montpellier-Miroir-d-eau-3.jpg

Dans la continuité d’Antigone, développé au sud-est de la ville en direction de la mer, Port Marianne voit le jour dans les années 90. Ce secteur préfigure alors la ville de demain sur un territoire de plus de 400 hectares : mixité sociale, mixité fonctionnelle alliant équipements publics, bureaux, commerces et services de proximité, le tout dans un cadre respectueux de la nature qui laisse une large place aux espaces verts. Port Marianne accueillera à terme environ 18 000 logements, plus de 125 000 m2 de bureaux, des commerces, des activités et des équipements publics majeurs dont déjà le nouvel Hôtel de Ville, réalisé par Jean Nouvel et bientôt la Cité du corps humain, pour laquelle cinq architectes concourent actuellement.

Le Miroir d’eau prend place dans l’écoquartier Parc Marianne, qui s’étend sur 40 ha. Ce quartier mixte combine densité des constructions et fonctions multiples en associant logements, commerces, bureaux, équipements publics et culturels. La conception qui s’articule autour du grand parc paysager Georges Charpak, permet d’offrir aux logements tout le confort associé à cet environnement naturel (vues dégagées, fraicheur l’été, cadre de vie naturel...). Ce nouveau quartier allie qualité de vie et centralité urbaine.

Montpellier-Miroir-d-eau.jpg

ENTRE TECHNIQUE ET DESIGN

Le concept du Miroir d’eau consiste à inonder artificiellement la surface minérale du miroir. En quelques minutes, une fine couche de 2cm d’eau recouvre le sol revêtu de granite et reflète l’architecture des alentours. L’espace est ouvert et invite le public à interagir avec la fontaine. Le Miroir d’eau offre une expérience sensorielle unique dans un environnement urbain.

Le fonctionnement :

Le Miroir d’eau est situé sur une dalle. Un local technique situé sous cette dalle a été créé pour placer les installations techniques de la fontaine. L’eau nécessaire à l’inondation du miroir est stockée dans une bâche (environ 200 m3) située sous la fontaine. Le fonctionnement se fait en circuit fermé à partir de pompes de surface aspirant dans la bâche. Un système d’appoint automatique apporte un débit supplémentaire pour pallier les pertes d’eau dues à des facteurs externes, comme l’évaporation. La qualité de l’eau est contrôlée en permanence. Elle est traitée et filtrée automatiquement. Les installations ont été conçues afin de faciliter au maximum les opérations de nettoyage.

DEUX BÂTIMENTS D’EXCEPTION, DE PART ET D’AUTRE DU MIROIR D’EAU

 Le RBC Design Center :

RBC Design Center5

Point de rayonnement de la culture design, le bâtiment de 2 000 m2 commandé par Franck Argentin à Jean Nouvel, habillé la nuit par les lumières de Yann Kersalé, rapproche sur ses neufs plateaux toutes les expressions de la création contemporaine de mobilier et d’objet.

Imaginé comme un lieu de vie et de curiosité, le RBC Design Center compte aussi un restaurant, une librairie et s’anime régulièrement d’expositions, de signatures et de conférences.

 Le Nuage :

Montpellier-Nuage-starck.jpg

Dédié à la détente et aux sports, ce nouveau bâtiment dont les fondations ont déjà été engagées, verra le jour prochainement.

Réalisé par Roxim, selon un concept architectural de Philippe Starck, le Nuage proposera différents espaces : un centre sportif, une piscine, un niveau regroupant des professionnels de la santé et du bien-être et un lieu de vie avec boutiques et restaurant.

COÛT, FINANCEMENT ET INTERVENANTS

La Ville de Montpellier : à l’initiative du grand projet urbain de Port Marianne.

La SERM : Société d’Equipement de la Région Montpelliéraine, aménageur du quartier Parc Marianne et maître d’ouvrage dans la réalisation du miroir d’eau.

Les concepteurs :

Architecte : AS.ARCHITECTURE-STUDIO

Architecte associé : Imagine Architectes

Architecte paysagiste : Traverses

Fontainier : JML Water Feature Design

Bureau d’études techniques : EGIS France

Les entreprises :

Sud Travaux

Eurofontaine

Sportiello

Multitec

Eurovia

Un projet d’1,1 M€ autofinancé par la réalisation de la ZAC Parc Marianne (hors budget Ville de Montpellier)

Partager cet article

Repost0
Published by LV_RM - dans Montpellier
6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 07:50

Nuage-starck.jpgDans l’horizon montpelliérain un nuage by Starck

L’architecture vive à Montpellier prend tout son sens, de Zaha Hadid à Jean Nouvel, en passant par Massimiliano Fuksas, la ville où le soleil ne se couche jamais marque son empreinte urbanistique au gré de sa sensibilité méditerranéenne.

Une émulation architecturale qui se traduit par un nouvel immeuble qui verra le jour vraisemblablement en 2014 dont les travaux devraient débuter en mars 2013 signé par l’un des plus grands designers au monde, Philipe Starck.

Un projet initié par le promoteur immobilier Roxim dont le nom évocateur « Nuage » agrémentera l’horizon du quartier montpelliérain.

Un cumulus qui se situera sur l’Avenue Raymond-Dugrand en face de l’une des magnifiques œuvres de Jean Nouvel et prendra place à côté du futur miroir d’eau.

Extravagance et brillance, pour un édifice aux allures de nuées ardentes qui sera constitué d’une structure en béton laquelle sera enveloppée par une membrane transparente en polymère ETFE. Pour donner l’effet des nuages, certaines parties de la membrane seront gonflées d’air à l’image des coussins capitonnés et fixés par des câbles invisibles. L'ETFE est un polymère semi-cristallin, utilisé comme alternative au verre, tout en étant moins dense (1,7 contre 2,5). Résistant mécaniquement et chimiquement, il transmet efficacement la lumière. Le composé a notamment été utilisé dans la réalisation des serres-dômes de l'Eden Project. Ses propriétés thermiques et acoustiques sont également de bon niveau, le tout à un coût équivalent au "tiers d'une façade en verre", annonce Stefano Robotti, architecte en chef du projet auprès de Philippe Starck.

 

Interrogée sur l’origine de ce grand projet, Carole Pigeon, la Directrice du Pôle Sport et Détente au sein de Roxim, parle d’une ambition qui est née de l’idée du Gymnasium à l’époque grecque en y ajoutant une dimension sociale. « Le Nuage » sera à la fois un ensemble sportif et bien-être novateur et un troisième lieu de vie après la maison et le lieu de travail. Il se situera à la jonction du club urbain et du club traditionnel.

Dans ce grand immeuble à l’habillage extérieur singulier se trouveront cinq étages correspondants à cinq lieux de vie différents. Les 5e et 4e étages seront une sorte de village sportif avec un centre de sport et de bien-être. Le 3e étage accueillera un village aquatique qui sera composé d’une piscine de 15 m de long et d’une crèche. Le 2e étage sera dédié à la santé. Dans cet étage appelé village santé exerceront des professionnels de santé comme les kinésithérapeutes, les ostéopathes ou les diététiciens. Le 1er étage abritera des boutiques et un restaurant.

Conçu pour favoriser l’épanouissement personnel tout en respectant les exigences du monde moderne, le projet « Le Nuage » est une grande première en France. Après avoir posé ses empreintes en Espagne et au Japon, le designer français Philippe Starck se prépare à poser ses valises en France, dans la ville de Montpellier. Le projet, évalué à 10 millions d’euros, commencera en septembre 2013 et sera inauguré en septembre 2014. Le mot transparence sera le maître mot durant la réalisation de ce grand projet. Tout ce qui se passe à l’intérieur sera visible de l’extérieur, surtout la nuit. Malgré la signature Philippe Starck, l’accès au bâtiment et à ses équipements sera à la portée de tous, selon Carole Pigeon.

Toujours dans un souci d’écologie, 6.000 m² seront réservés à l’accueil d’espaces végétalisés.

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Montpellier
22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 06:58

Folies-Montpellier.jpgDouze folies architecturales pour Montpellier

 

Pour influer et encourager l'innovation architecturale, la ville de Montpellier souhaite poursuivre les traditions architecturales qui ont vu se développer au cours du XVIIIe siècles des « folies » architecturales, marquant ainsi l'histoire architecturale de la ville et contribuent encore aujourd'hui à son identité. 

Conçues par des architectes locaux, pour des aristocrates ou de grands bourgeois : château de Flaugergues, château de la Mogère, château d'Ô ou encore de la Mosson, Montpellier perpétue cette tradition des Folies et de l'architecture innovante, 3 siècles plus tard, en décidant d’impulser la conception et la réalisation de 12 nouvelles « Folies » du XXIè siècle, témoins de la vitalité architecturale de Montpellier, accueillant des logements, des bureaux, des commerces.

 

C’est donc à travers cinq critères que ces folies sont inscrites :

- Poursuivre la tradition des folies montpelliéraines

Poursuivre l'émergence de lieux d'exception dans la ville, visibles depuis les lignes de tramway.

- Le choix d'une expression architecturale contemporaine

Une architecture de notre temps, résolument audacieuse et innovante, doit permettre de constituer le patrimoine bâti de demain et de participer à la construction d'une métropole européenne dynamique et productive...

- Le lieu de l'identité architecturale

L'expression de la diffusion architecturale contemporaine, objet de fierté pour les citoyens et de curiosité touristique pour les visiteurs. Elle participeront à l'identité urbaine future de Montpellier, serviront de repères urbains modernes. Les folies raconteront une histoire...

- Le lieu de l'originalité architecturale

Constituer un parcours de folies architecturales caractérisées par un regard nouveau et original sur l'architecture. Une architecture durable méditerranéenne, lieu de débats publics et enrichissant le
catalogue du patrimoine bâti de Montpellier...

- Bien habiter

Offrir des logements ou des bureaux confortables, durables, identitaires, originaux et agréables

 

Douze lieux pressentis aux abords des lignes de tramway

Ligne 1 :

- Mosson Sud (ex-parking d’échange)

- place Manuguerra

- Juvenal (Richter, place C. Colomb)

 

Ligne 2 :

- Grisettes (rambla)

- Route de Nîmes

 

Ligne 3 :

- rue Courreau

- Coteau (carrefour d’Alco)

 

Ligne 4 :

- Moularès

- Ilot Vernière

 

Ligne 5 :

- Recambale (cuisine centrale)

- Place Domitienne (faculté de Lettres)

- Ovalie

 

Un montage d'opération spécifique :

- Consultation de promoteurs associés à un architecte confirmé et à un jeune architecte sur références, motivations et note de projet (basé sur l'analyse du site, l'innovation architecturale, la philosophie du logement, etc... (critères de sélection).


- Une présélection de 3 équipes par opération et deux mois pour rendre leur projet.


- Un lauréat désigné par le comité de sélection défini pour chaque opération et composé de :

- Madame le Maire Hélène Mandroux
- l'Adjoint à l'urbanisme, Michael Delafosse
- Un collège d'élus municipaux (dont l'élu de quartier et l'élu délégué au logement)
- Un collège d'architectes/urbanistes/personnalités qualifiées et professionnels experts, dont, en ZAC, l'architecte en chef et un représentant de l'aménageur.
- Un collège de représentants des habitants (comités de quartier, associations, conseil consultatif...),

- Le règlement de chaque consultation sera établi par la Ville ou son aménageur, permettant de laisser s'exprimer une grande liberté de conception architecturale, en compatibilité avec le PLU.


- Une publication sur l'ensemble des projets (candidats et lauréats) sera réalisée sur le thème des « Folies architecturales contemporaines de Montpellier ». Un parcours « découverte des Folies » sera mis en place en association avec l'Office de tourisme.

Folies-Montpellier1.jpg

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Montpellier
21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 15:25

montpellierAprès Grand Synthe en 2010, Montpellier Capitale française de la biodiversité en 2011 …

En octobre 2010, Grand-Synthe avait été élue Capitale française de la Biodiversité, Montpellier sera donc la suivante à l’issue du concours pour la biodiversité en ville.

Des vergers pédagogiques de Grande-Synthe, lauréate du concours et Capitale française de la biodiversité 2010, en passant par le plan apiculture urbaine de Lille, la gestion des espaces verts de Jarrie ou encore la réalisation d’un atlas de la biodiversité à Alès, le concours a démontré que les villes sont des actrices incontournables de la protection de la biodiversité et des milieux naturels.

Un rôle qui leur a été reconnu officiellement au niveau international lors du sommet de Nagoya au Japon en octobre 2010.

Un concours parrainé par Jean-Paul Jaud, créateur de la société de production, J+B SÉQUENCES, au sein de laquelle il réalise des films documentaires dans une totale liberté artistique. En 1992, il réalise Les Quatre Saisons du Berger, hommage à la nature et au pastoralisme pyrénéen. Ce film récompensé dans le monde entier sera le point de départ de la collection « Quatre saisons en France ». Avec Nos enfants nous accuseront, film documentaire sorti en 2008 et qui a réalisé plus de 300 000 entrées, l’hommage que rend Jean-Paul Jaud à la nature prend un tournant plus militant. Dans Severn, la voix de nos enfants, Jean-Paul Jaud écrit et dit le commentaire en voix off pour la première fois. C’est de loin son long métrage documentaire le plus personnel et le plus libre.

L’année 2010, année de la biodiversité, a entrainé une mobilisation sur la sauvegarde de notre écosystème, la Commission européenne, à travers le programme Life +, soutient donc le concours « Capitale de la biodiversité » organisé simultanément en Allemagne, en Slovaquie, en Espagne, en France et en Hongrie pour promouvoir cet objectif.

En France, Natureparif organise ce concours destiné à toutes les communes, communautés de communes, urbaines et d’agglomération. Il a pour objectif d’élire la « Capitale française de la biodiversité », de récompenser les collectivités les plus actives, celles qui font le pari de protéger leur patrimoine naturel aussi bien que leur patrimoine bâti.

Grâce à ce concours, chaque collectivité peut valoriser ses actions qu’elle mène tant en matière de protection de la nature que de sensibilisation des citoyens ou de formation des personnels communaux.

La présence d’espaces naturels au cœur des villes influe sur la qualité de vie et la santé des citadins. La biodiversité conditionne de nombreux services écologiques : approvisionnement en eau, alimentation, matériaux de construction, mais aussi proximité avec la nature indispensable au bien-être. L’homme, partie intégrante de cet écosystème urbain, dépend de la disponibilité et du maintien de ces services. Il est de notre responsabilité de laisser cet héritage aux générations futures.

La biodiversité représente la variabilité des organismes vivants qui peuplent la Terre. Cela comprend la diversité des gènes, au sein des espèces, mais aussi la diversité des espèces ainsi que celle des écosystèmes. Plus qu’une somme d’éléments, elle s’appréhende comme les relations qu’entretiennent les êtres vivants entre eux et avec leur milieux. Cette dynamique d’interactions est à l’origine d’une multitude de fonctions dont la plupart sont essentielles (pollinisation, fertilité des sols, épuration de l’eau, lutte biologique) aux humains qui sont un des maillons de ce tissu vivant.

Le concours s’ouvrent donc aux  4639 communes d’au moins 2 000 habitants, aux communautés de communes, urbaines et d’agglomération.

Trois catégories de communes peuvent concourir selon leur nombre d’habitants :

1.            2 000 à 20 000 habitants

2.            20 001 à 100 000 habitants

3.            plus de 100 000 habitants.

Deux catégories de collectivités intercommunales sont prévues :

4.            Communautés de communes

5.            Communautés urbaines et d’agglomération

Les prix suivants seront décernés :

+ le prix gagnant, toutes catégories confondues, « Capitale française de la biodiversité »

+ les premiers prix pour les catégories 1 à 5

+ le prix spécial Natureparif pour une collectivité d’Ile-de-France.

Pour 2011 donc Montpellier est la Capitale française de la Biodiversité …

Hélène MANDROUX, maire et Jacques TOUCHON, adjoint au maire délégué à la biodiversité ont reçu hier à Paris pour la Ville de Montpellier, le prix de la « Capitale française de la biodiversité 2011 », dans le cadre du concours récompensant les collectivités locales qui s'engagent dans la préservation de la biodiversité. 
Organisée par Natureparif, l'opération avait pour thème cette année « Biodiversité et planification urbaine » et mettait à l'honneur les politiques visant à protéger le patrimoine naturel autant que le bâti. 
Le jury a apprécié les outils innovants développés par la capitale languedocienne pour intégrer la nature et la biodiversité dans le tissu urbain. Il récompense une action engagée par la Ville depuis plusieurs années au niveau local et international qui témoigne de sa volonté de jouer un rôle majeur en matière de préservation de la biodiversité.

Ce qui a retenu l'attention du jury dans la candidature de Montpellier
 : les outils innovants développés par la capitale languedocienne, pour intégrer nature et biodiversité dans l'urbanisme, connaitre, cartographier et gérer l'ensemble des espaces de nature dans la ville y compris les friches ou encore la création d'un jardin avec les habitants menée dans une résidence d'habitat social. 



Consciente de l'importance de sa richesse faunistique et floristique et dans l'optique de préserver la biodiversité, la ville s'est engagée à plusieurs niveaux. D'abord au niveau international en étant membre de la Convention sur la Diversité Biologique de l'UNEP (United Nations Environment Programme) et en rejoignant le réseau "Global Partnership on Cities and Biodiversity" afin de partager les avancées en matière de développement urbain respectueux de la biodiversité. Ensuite au niveau national, en adhérant récemment à la stratégie nationale pour la biodiversité. Et enfin au niveau local, en se dotant d'un plan d'action pluriannuel 2010-2014 en faveur de la biodiversité. 



A Montpellier, l'environnement trouve visiblement sa traduction dans la volonté d'organiser l'espace et de préserver la nature. Trois actions innovantes illustrent cette excellence : 
Le guide « AURA » (Améliorer l'Urbanisme par un Référentiel d'Aménagement), une action d'aménagement du territoire et de planification : ce guide est un référentiel partagé de prise en compte et d'amélioration continue du volet environnemental et social des opérations d'urbanisme. Il a pour ambition d'évaluer la durabilité d'un projet d'aménagement et permet ainsi à la collectivité de choisir le projet qui a le moins d'impact sur l'environnement. Une brochure a été créée pour sensibiliser et informer le public sur l'impact environnemental des aménagements et pour avoir une portée plus importante. Ainsi en évaluant les projets en amont de leur réalisation, l'AURA incite à une meilleure prise en compte des espaces de nature et de la biodiversité en ville. Aura oblige les maîtres d'œuvre à estimer le coefficient d'imperméabilisation de leur projet d'aménagement ou encore à rapporter la surface de canopée à terme sur la surface non bâtie.  Le référentiel permet également d'évaluer la prise en compte de la conception bioclimatique ou l'intégration des modes de transports doux.  Par exemple, proposer des projets où au moins 80% des logements ont plus de 2 m² affectés au stationnement des vélos permet, tout comme disposer plus de 80% des immeubles d'habitation selon l'orientation Nord / Sud avec une surface vitrée comprise entre 18 et 22 % de la SHAB, permet d'obtenir 20 points.

montpellier1 <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Cambria; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Cambria; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} @page Section1 {size:595.0pt 842.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->

Le projet retenu pour l'aménagement de la Zac de la République est celui qui a obtenu, à travers la grille d' évaluation "Aura", le plus de points

 

 

Le « Réseau Vert », une action de gestion et de suivi de la biodiversité locale : afin de préserver et favoriser la richesse patrimoniale naturelle de Montpellier, la Ville a mis au point le « Réseau Vert » reliant les espaces de nature à un rôle de connexion écologique mais aussi un rôle fonctionnel de déplacement doux. 
Lancé en 2007, il a fait l'objet d'une étude à l'échelle de la Ville et a été complété par le projet de valorisation des espaces délaissés (voirie, grandes friches, micros-espaces, petites friches, talus), considérés comme une opportunité pour densifier la trame verte. Pour développer cette trame, la Ville mène une politique de maitrise foncière et ouvre de nouveaux tronçons chaque année. La réflexion sur les espaces délaissés a été croisée avec la démarche de réseau vert et permet d'établir des connexions entre le réseau des parcs et le réseau de nature spontanée pour une gestion globale et cohérente de la nature de la Ville. 



montpellier2 <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Cambria; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Cambria; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} @page Section1 {size:595.0pt 842.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->

Schéma du réseau vert de la ville

 

 

 

L'opération « Jardin DeMain », un projet citoyen en lien avec la biodiversité: avec cette opération, la Ville a voulu impliquer les citoyens dans les actions en faveur de la biodiversité. Le principe de cette initiative est de (ré)aménager, avec les habitants d'un quartier et en 24h, un espace commun, pour restaurer la nature et le cadre de vie et en faire un lieu de convivialité et de richesse biologique. 
L'opération 2010 a eu lieu au coeur d'une résidence d'habitat social pour faire d'une cour minérale un jardin riche de diversité et partagé par les habitants. 
Au-delà de ces actions, c'est bien la politique globale menée par Montpellier, détaillée dans son Plan Biodiversité 2010-2014, qui est saluée comme exemplaire. 




montpellier3

 

Depuis 2010, la Ville de Montpellier a engagé 110 actions de préservation de la biodiversité ce qui représente un budget annuel de 11 millions d'euros. 
En 5 ans, elle a planté 12 000 arbres. Elle dédie 1/3 de surface aux espaces verts dans chaque nouveau quartier. Signataire de la Convention pour la diversité biologique avec Bonn, Montréal, Mexico, Curitiba, Nagoya et Hyderabad, la Ville participe également à 15 projets internationaux.



 

Montpellier, c'est :


- 741 hectares d'espaces verts 


- 393 hectares d'espaces boisés classés 


- 35 000 arbres recensés dans les rues et les avenues 


- 108 parcs et squares publics


- 148 jardins familiaux 


- 12 hectares de vignes municipales 


- plus de 2000 espèces vivante

 

 

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Montpellier
25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 08:06

Manuelle Gautrand Montpellier1Manuelle Gautrand signe un nouvel édifice dans le tout nouveau quartier Saint-Roch à Montpellier…

Manuelle Gautrand a été choisi pour la réalisation d’un nouveau bâtiment dans le nouveau quartier Saint-Roch. Un bâtiment contemporain qui s’inscrit dans le cadre d’un nouvel agencement urbain, le quartier Saint-Roch, qui constitue la plus importante opération d’aménagement lancée en centre-ville depuis la réalisation d’Antigone, dans les années 1980. Elle doit permettre à la fois d’adapter la gare SNCF à l’arrivée du TGV et de revaloriser le tissu des faubourgs situés au sud de l’Ecusson en y greffant un quartier neuf. Le projet, confié à Paul Chemetov et Emmanuel Nebout, crée une nouvelle place de la gare et déploie un arc d’immeubles résidentiels face à un parc public de plus d’un hectare. L’opération prévoit également le triplement de la gare et la création d’un pôle d’échanges où convergeront les trois lignes de tramway de l’Agglomération.

Manuelle Gautrand Montpellier

Le quartier Nouveau Saint-Roch, en pleine mutation, conçu par Paul Chemetov et Emmanuel Nebout, s’étendra sur près de 15 hectares. Il comprendra également à terme 1 700 nouveaux logements, un parc urbain de plus d’1,3 hectare et environ 50 000 m2 de commerces et de bureaux. Pièce majeure du renouvellement urbain à Montpellier, ce quartier nouveau marquera de son empreinte le paysage de la ville de Montpellier.

Ainsi, la ville de Montpellier et  le SERM, Société d’Equipement de la région Montpelliéraine, ont attribué, ce qui constitue le développement de l’un des premiers programmes immobiliers sur le quartier Nouveau Saint-Roch : 2 hôtels, un centre d’affaires, une brasserie et des logements, au groupement Cirmad Grand Sud, associé à l’architecte Manuelle Gautrand la réalisation d’une opération architecturale particulièrement audacieuses. Un nouveau signal fort pour ce tout nouveau quartier.

Situé face à la nouvelle gare qui aura fait l’objet d’une considérable modernisation et extension, ce programme bénéficiera d’un positionnement clé exceptionnel, en plein cœur de Montpellier, à deux pas d’un pôle d’échanges multimodal (tramway, train, TER, bus, vélos...) déjà fortement attractif et fréquenté.

Manuelle Gautrand Montpellier5

Complémentaire des projets hôteliers récemment réalisés à Montpellier (Crowne Plaza et Marriott), il contribuera au développement de l’économie touristique de Montpellier, avec une offre de services propre à séduire le tourisme d’affaires. Au-delà, la mixité des fonctions (logements, commerces...) permettra de créer de nouvelles synergies au centre-ville.

Le démarrage des travaux est programmé pour début 2012, pour une livraison à la rentrée 2013.

Le programme comprend un hôtel 4* de 100 chambres, un hôtel 3* de 70 chambres, une brasserie, un centre d’affaires et des logements. Juxtaposés, ils sont organisés de manière à être reliés entre eux le plus souvent possible, permettant à chacun de profiter de l’autre et offrant aux différents usagers une grande variété d’offres sur le site même.

Manuelle Gautrand Montpellier2

Au premier étage, on trouve principalement le centre d’affaires, ainsi que la plupart des parties communes de l’hôtel 4*. Une immense terrasse, située face à la gare et orientée plein sud-est s’installe en belvédère au-dessus de la voie du tramway et permet d’offrir aux parties communes de l’hôtel 4* des espaces extérieurs généreux et ensoleillés.

Au-dessus de ce premier volume, urbain et rigoureux, est imaginé un second volume plus “expressif”. Il assemble les autres fonctions du projet (chambres des hôtels et logements) suivant un long continuum bâti qui se déroule et se plie à plusieurs reprises pour former au final une architecture d’une très grande richesse.

Dans l’ordre, on trouve l’hôtel 4*, le long de la rue Pagézy, puis l’hôtel 3* le long de la rue Jules Ferry, puis les logements, en hauteur le long du parvis de la gare.

Au final, cette volumétrie permet la création d’une immense forme en creux, orientée plein sud, incrustée entre le pli des deux premiers hôtels et le grand pont imaginé pour les logements. Il s’agit d’un espace unique, majestueux, remarquablement mis en valeur par les trois autres volumes, un espace en creux qui va constituer une sorte de magnifique “salon urbain”.

Manuelle Gautrand Montpellier4

LE DÉPLOIEMENT DES VOLUMES POUR UNE INSERTION PARFAITE DU PROJET

• Du côté de la rue Pagézy, le volume est volontairement bas, en R+6 seulement : il comporte les cinq niveaux des chambres de l’hôtel 4* sur le socle double. Ainsi, le projet s’articule mieux avec le beau jardin que l’on trouve de l’autre côté de la rue Pagézy, et avec les immeubles qui y sont adjacents.

• Lorsqu’il se replie le long de la rue Jules Ferry, le volume reste également bas, et comporte aussi les cinq niveaux des chambres de l’hôtel 3*, toujours posées sur le socle. Là aussi, le volume reste intégré au contexte, notamment au vis-à-vis avec les immeubles qui se trouvent de l’autre côté de la rue Jules Ferry.

• C’est seulement ensuite, au droit du parvis de la gare, que le volume se plie pour s’élever au-dessus du précédent. C’est dans cette partie, plus magistrale, qu’il monte jusqu’à un R+10 pour intégrer, sur quatre niveaux, le programme de logements. Le choix d’installer ces logements sur la partie la plus haute du projet a été fait pour leur donner des vues exceptionnelles du sud de Montpellier, en direction de la mer. Du côté nord, une vue originale est offerte sur tous les toits du centre-ville.

Manuelle Gautrand Montpellier6

Le projet développe une écriture de matières simples et sophistiquées en même temps. Toutes les façades, hors celles donnant sur la grande fenêtre urbaine, sont constituées d’un parement en panneaux métalliques, ajourés, de teinte blanche. Le jeu des percements dans ces panneaux sera variable, et permettra de donner une grande richesse de textures et de graphismes. Il s’agira tantôt de petits percements au droit des parties pleines, soit de percement progressivement très importants au droit des baies vitrées.

Certains des panneaux métalliques seront ouvrants, avec un système d’ouvertures à la françaises, d’autres seront fixes. La mobilité de certains d’entre eux augmentera les effets de ces façades, en créant quelques redans de temps en temps.

Lorsque le volume part en hauteur, pour constituer l’enveloppe des logements, les parements métalliques s’allègent et se perforent de plus en plus. Cet allègement de la vêture est encore renforcé par le fait qu’elle passe désormais en grande partie devant les terrasses filantes, augmentant l’effet de transparence générale de ce volume. La végétation des terrasses s’en échappe, donnant à cette partie du projet un effet de jardin dans le ciel.

Dans cette partie du projet, tous les panneaux sont mobiles, permettant soit de protéger les terrasses de trop de soleil, soit au contraire de les ouvrir totalement face aux vues.

Le grand “salon urbain” possède une écriture un peu différente : dans cette partie les panneaux, toujours métalliques, possèdent des percements plus baroques. Ils forment un graphisme riche et irrégulier, qui les rend plus visibles et chatoyants.

Leur finition blanche est ensuite revêtue d’un vernis “holographique”, qui rendra l’impression finale légèrement colorée, avec des variations suivant les heures du jour et de la nuit qui donneront à cette partie du projet un côté parfois spectaculaire. Le vernis holographique permettra en effet, suivant l’orientation de la lumière, de conférer une impression plus ou moins bleutée, verte, voire rose ou mauve de temps en temps.

La Ville de Montpellier, à l’initiative du projet de quartier Nouveau Saint-Roch

La SERM, Société d’Equipement de la Région Montpelliéraine, aménageur

CIRMAD GRAND SUD, promoteur et mandataire de l’équipe projet

MANUELLE GAUTRAND ARCHITECTURE, architectes

GROUPE LOUVRE HOTEL (enseigne “Golden Tulip”), porteur de projet des deux hôtels

VALOTEL, investisseur et exploitant hôtelier

Brasseries FLO, gestionnaire de la brasserie

Espaces Center (Centres d’Affaires), gestionnaire du centre d’affaires

DOMINIUM pour le programme de logements

Manuelle Gautrand est née en 1961 et elle vit et travaille à Paris. Elle est architecte DPLG depuis 1985, après des études à l’école d’architecture de Montpellier, et a créé son agence en 1991.

Depuis 20 ans, elle a déjà construit de nombreux bâtiments dans des domaines très variés, et tant publics que privés (cinémas et salles de spectacles, équipements scolaires et universitaires, bâtiments industriels et équipements d’infrastructures, un musée, des immeubles de bureaux et des espaces commerciaux...). C’est la livraison du “C42” le showroom amiral de Citroën sur les Champs-Elysées à Paris, en 2007, qui l’a fait connaître au grand public et à l’étranger.

Parallèlement à son activité d’agence, elle a enseigné régulièrement en France et à l’étranger. Certaines de ses œuvres sont entrées dans les collections du Centre Pompidou et de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris. Son travail a déjà été exposé plusieurs fois à la Biennale d’Architecture de Venise (2002, 2004 et 2008) et de Sao-Paulo, et dans de nombreuses expositions en France et à l’étranger.

Manuelle Gautrand est Chevalier de la Légion d’Honneur et Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Son actualité est marquée par la livraison de plusieurs bâtiments importants comme le Musée d’Art Moderne, d’Art contemporain et d’Art Brut de Lille (septembre 2010), la Cité des Affaires de Saint-Etienne (novembre 2010), l’immeuble “Origami” avenue de Friedland à Paris (janvier 2011).

Récemment, elle a réalisé la transformation de la Gaîté-Lyrique à Paris en Centre dédié aux arts numériques et aux musiques actuelles (mars 2011), projet qui a fait l’objet de nombreuses publications.

Manuelle Gautrand Montpellier3

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Montpellier
22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 10:28

Nouvel Hôtel de ville Montpellier9Montpellier, un horizon vers le front de mer…

Après avoir publié le 20 décembre dernier « Montpellier « Pierres Vives » Par Zaha Hadid, La Cité Du Savoir… » faisant référence au nouveau palais Pierresvives conçu par Zaha Hadid situé dans le quartier qui porte le même nom Pierresvives, une grande salle d’exposition destinés aux héraultais pour partager les connaissances, l’éloge du savoir. Mais surtout verra se regrouper trois organismes publiques, les Archives départementales de l'Hérault, la Bibliothèque Départementale de prêt (DDLL) et Hérault Sport.

La volonté d’offrir au Montpelliérains une dynamique instaurée depuis plus de 20 ans vers de nouvelles infrastructures transforme peu à peu le paysage urbain de cette ville. Ainsi comme en témoigne le formidable cube futur poumon de la ville de Montpellier. Ainsi, un nouveau quartier inscrit depuis plus d’une décennie et qui suit le schéma directeur Port Marianne répond à une logique du développement urbain de Montpellier vers le front de mer.

D’ailleurs plusieurs programmes, comme les quartier Antigone et Consuls de Mer, ont ébauché cette volonté de dynamiser les périphéries de Montpellier, tout en concentrant mixité urbaine, logements, commerces, espaces verts et équipements publics.

Pour marquer cette empreinte urbanistique, la ville de Montpellier a souhaité bâtir un nouvel axe fort dans cet ce nouveau paysage montpelliérain par la réalisation d’un nouveau hôtel de ville.

Centre administratif et lieu de gouvernance communal, ce nouveau signal fort, conçu par Jean Nouvel et Frédéric Fontès, donnera une identification entre le centre ancien et les nouveaux quartiers de Port Marianne.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier1

Ainsi, l’hôtel de ville suit  le prolongement de l’opération Consuls de Mer, quartier qui compte aujourd’hui près de 2 800 logements et dont il constituera l’édifice phare. Un quartier qui tend à se développer puisqu’après la réalisation de la nouvelle mairie, un programme portera le nombre de logements à 3 000 dans la Zac Consuls de Mer.

Le site de l’hôtel de ville occupera une orientation particulière à l’intersection des deux axes majeurs qui composent le quartier de Port Marianne : l’axe du Lez dans le sens nord-sud, et l’axe principal est-ouest de Port Marianne, initialement imaginé entre Odysseum et la rive droite, et qui mettra finalement en perspective le futur centre d’art contemporain, le parc Marianne, le bassin Jacques Cœur et la nouvelle mairie à l’extrémité ouest de l’agencement.

Ce projet, confié à Jean Nouvel et à Frédéric Fontès, se situe donc en bordure du Lez, au cœur d’un nouveau parc urbain et public de 4 ha, autre signal fort dans ce nouveau centre urbain, la nouvelle mairie sera ainsi entourée par un territoire lié à la végétation et à l’eau.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier3

Nouvel Hôtel de ville Montpellier1-1

Jean Nouvel a souhaité placer son concept au cœur de l’environnement du site, en bordure du Lez, en créant un parvis de 6.000 m2 encadré par deux bâtiments annexes. Autour de jeux d’ombres et de lumières, les reflets du fleuve, les grandes façades côté nord et le parvis laisseront une empreinte chromatique sur les façades traitées en métal, en acier inoxydable pour les plus réfléchissantes. L’intégration du fleuve au cœur de la mairie voulu par Jean Nouvel s’inscrit dans une volonté de révéler cette richesse environnementale et les vues qui s’offrent au regard à partir de son vaste parvis.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier

L’aspect architectural de l’édifice répond à la décision de la ville de regrouper différents services administratifs, dans le souci d’une meilleure efficacité et pour réaliser des économies d’échelle, la quasitotalité des services municipaux aujourd’hui dispersés en divers endroits de la commune.

Ainsi, Jean Nouvel a calligraphié l’ouvrage dans un grand volume parallélépipédique dont la composition aménage de grands vides centraux et/ou latéraux,afin d’éclairer parfaitement tous les bureaux et espaces de travail et de ménager des vues pour tous les occupants.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier4

Par ailleurs des patios ouverts sur la voûte céleste diffusent la lumière du jour dans l’ensemble des bureaux et permettent aux flux d’air qui se sont rafraîchis au contact du bassin, le rafraîchissement des espaces intérieurs. Les agents occupant des espaces tournés vers les patios auront des vues sur le plan d’eau, sur des terrasses à l’air libre reliées aux espaces publics du bâtiment comme les terrasses de réception ou de la salle du Conseil. Les espaces sis en périphérie de l’édifice jouissent bien sûr de vues sur la ville, le parc paysager, la rivière.

Au-delà de la fraîcheur apportée, le plan d’eau est prétexte à des reflets lumineux et changeants qui éclairent les façades intérieures et les sous faces du bâtiment aux nuances argentées.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier2

Le bâtiment de l’hôtel de Ville a plusieurs niveaux d’entrée : le niveau du parvis dit rez-de-chaussée bas et le niveau des toitures des bâtiments qui encadrent le parvis, le rez-de-chaussée haut. Ces toitures sont aménagées par des espaces publics plantés en liaison avec l’espace public du parvis.

Une telle disposition orientée par un cahier des charges précis sur l’objectif de cet édifice situé au cœur d’un environnement naturel.

Ce cahier des charges  a aussi mis en exergue la volonté d’optimiser la conception et la réalisation sur les aspects énergétiques, guidant ainsi les concepteurs vers une démarche sur la performance énergétique en étudiant tout particulièrement le comportement thermique du bâtiment.

Le projet a donc suivi une trame qui définit l’ensemble de la démarche du cahier des charges.

Pour créer ces espaces centraux vides, le bâtiment est constitué de 4 ponts en structure et un corps ouest de bâtiment sur pilotis. L’ensemble de la structure est conçu pour favoriser le confort d’utilisation du point de vue du comportement dynamique du fait que les portées sont supérieures aux portées standard. Le système de structure est un système de poutres Warren de plusieurs étages formant ponts. Les noyaux de circulations assureront les contreventements verticaux.

La structure du bâtiment de l’Hôtel de Ville est en acier avec remplissage béton pour la protection incendie.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier7

Autre caractéristique principale de la  conception provient de l’enveloppe thermique, une enveloppe thermique performante qui intègre une isolation renforcée par l'extérieure permettant ainsi de favoriser l'inertie thermique du bâtiment, des surfaces vitrées optimisées réparties de façon rationnelle suivant les orientations, et notamment un choix de vitrages performants (doubles vitrages à l'argon), des protections solaires extérieures mobiles sur toutes les surfaces vitrées laissant ainsi libre choix à l'utilisateur de la qualité de son ambiance lumineuse. La conception de l’enveloppe du bâtiment a été étudiée pour s’adapter aux conditions climatiques. Cette peau en aluminium forme un ensemble continu sur toutes les façades extérieures qui s’ajoure au droit des baies vitrées par des systèmes d’occultation. Cette enveloppe périphérique filtre la lumière, protège les bureaux et les salles de réunion de l’ensoleillement d’été.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier8

Ainsi, chaque façade comprend une typologie de baies et de types de protections solaires différentes qui développent un registre particulier en fonction de son orientation, créant une grande variation sur les façades est, ouest, nord et sud : volets en projection, volets fixes avec lames orientables, protections solaires horizontales, verticales, pare- soleil. Ainsi les façades extérieures sont en aluminium traité par des anodisations aux reflets bleus. Une finition anodisée raffinée et élégante qui jouera avec la lumière. Des reflets qui jouent avec le bleu du ciel et rejoignent le bleu Méditerranée, la couleur emblématique de la Ville de Montpellier qui est inscrite sur deux panneaux de vitrage bleu vif : l’un en vitrage lisse sur la façade nord du parvis et l’autre en vitrage à ailettes sur la façade Est du Lez.

Ces façades extérieures sont constituées de panneaux pleins en aluminium comportant des profils extrudés en ailettes horizontales de 5 cm de profondeur créant une variation d’ombres. Esthétiquement, cette mise en forme de l’aluminium allie rigueur et nervosité. Ce matériau garantit une durabilité dans le temps.

La façade intérieure délimite les patios verticaux dont le volume total constitue 40% du volume global de l’hôtel de ville. Cette façade intérieure est miroitante de son inox poli et réfléchissant de différentes tex- tures qui reprend les reflets lumineux et changeants du bassin d’agrément.

Les panneaux d’inox sont nervurés par une variation d’ondes qui vont diffracter la lumière de façon différente. Ces panneaux sont organisés suivant une trame aléatoire.

L’intégration d’équipement énergétique s’est portée sur  la conduite d'air neuf des espaces de bureau réalisée par simple flux. Celui des locaux à forte occupation (les grandes salles) est réalisée par un système double flux. Le chauffage et la climatisation des bureaux sont traités par des ventilo-convecteurs en allège. Ils sont alimentés en deux tubes par un système change over. Ce système s'associe à la performance de l'enveloppe et permet d'assurer une bascule été-hiver sans risque d'inconfort à mi-saison.

Les grands volumes sont traités par centrales d'air fonctionnant en free-cooling et alimentées en quatre tubes. Elles permettent ainsi de libérer les espaces et d'agir rapidement sur les évolutions de charges.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier5

Par ailleurs, La production de chaleur est réalisée par des chaudières gaz à condensation. Elle alimente différents départs regroupés suivants leurs destinations et activités. La production de froid est réalisée par groupe froid. Elle alimente également différents départs spécifiques permettant le rafraichissement des espaces.

Toutes les pompes des départs des circuits de chauffage et de rafraichissement sont à débit variable de façon à ajuster leur consommation au strict besoin. Les ventilateurs de confort et des centrales d'air son également sur variateurs de vitesse per- mettant ainsi une bonne précision de réglage suivant les besoins réels.

En complément du contact de fenêtre, les ventilo-convecteurs disposent d'une régulation associée à une détection de présence. Cette fonction permet d'optimiser les appels de puis- sance suivant les besoins d'occupation. L'éclairage des locaux est aussi associé à une détection de présence et de luminosité : on n'éclaire que si la lumière du jour n'est pas suffisante et si les occupants sont présents. L'ensemble des équipements de chauffage, climatisation et ventilation sont gérés par une gestion technique centralisée assurant ainsi une optimisation complète du fonctionnement des installations.

Le projet dispose d'une surface d'environ 1 300 m2 de panneaux photovoltaïques visant une production supérieure à 169 KWc.

Les panneaux ont été intégrés en amont au cœur du projet architectural :

- en façades sud sur les casquettes brise soleil,

- sur les ombrières des patios et en toiture.

L'Hôtel de Ville sera ainsi doté d'un véritable poste de production électrique raccordé au réseau EDF. La communication au public sera assurée par un écran moniteur installé dans le hall de la Mairie et affichera en temps réel le niveau de production de la centrale photovoltaïque.

Les panneaux eux mêmes seront également visibles de l'extérieur du bâtiment.

En outre aux équipements énergétiques, le projet permettra une accessibilité  facilitée par les grands axes de circulation du sud et de l’est de Montpellier, par le tramway (proximité immédiate de la ligne 1 et 3, et à quel- ques mètres de la ligne 2) et les pistes cyclables (aménagement de pistes cyclables autour du parc public concomitamment à la réalisation des nouvelles voiries). Un parking public de 737 places de stationnement, créé sous le parvis devant l’Hôtel de Ville sera destiné aux usagers de la mairie, des commerces, des activités et des équipe- ments alentour ainsi qu’aux habitants du quartier.

Nouvel Hôtel de ville Montpellier6 

Quelques chiffres :

Superficies :

- ZAC Nouvel Hôtel de Ville : 9 hectares

- SHON : 27 000 m2

- SHON programmes de la ZAC : 33 000 m2

- parc public : 4 hectares

Dimensions :

- 12 niveaux, du -1 au niveau +8

- bâtiment de 90 mètres sur 50 mètres, et 41 mètres de hauteur

Calendrier :

Dépôt du permis de construire - octobre 2005

Lancement de l’Appel d’offres - juin 2006

Conseil Municipal d’approbation des marchés - avril 2007

Début des travaux - octobre 2007

Durée des travaux - 39 mois

Ouverture du nouvel Hôtel de Ville - Eté 2011

Coût total de l’opération Les intervenants : 116 M € TTC

Maître d’ouvrage : Ville de Montpellier

Mandataire : SERM

Maîtrise d’oeuvre :

Architectes : Ateliers Jean NOUVEL (Paris) ; François FONTES Architecte (Montpellier)

Bureaux d’étude : R.F.R. (Paris) ; TERREL (Paris) ; A. VERDIER (Montpellier)

Synthèse : C & G (Montpellier)

Bureaux de contrôle technique : CETE APAVE SUD (Montpellier) SOCOTEC (Montpellier)

O.P.C. : ARTEBA (Montpellier)

C.S.P.S. : ARTEBA (Montpellier)

 

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Montpellier
29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 19:14

qualiville.jpgLa « ville où le soleil ne se couche jamais » - Montpellier certifiée Qualiville

La « ville où le soleil ne se couche jamais » valorise désormais une certification d’engagement de service Qualiville et fait ainsi reconnaître la qualité des relations quotidiennes entre les administrés et ses services municipaux.

Madame Hélène Mandroux, Maire de la ville de Montpellier, a reçu le certificat Qualiville délivré par AFNOR Certification le 19 janvier dernier.

La Ville de Montpellier vient d'obtenir la certification Qualiville reconnaissant la qualité de ses services d'accueil au public. La remise officielle de cette certification par un représentant de l'AFNOR à Hélène MANDROUX et aux membres du conseil municipal s'est effectuée à l'occasion de la cérémonie des vœux aux personnels de la Mairie pour l'année 2011, le mercredi 19 janvier à 16h en salle des Rencontres à l'Hôtel de Ville.


Depuis plusieurs années, la Mairie de Montpellier s'est engagée dans une démarche de modernisation des services afin de valoriser l'image de l'administration municipale et de replacer l'usager au cœur du service public.


En ce sens, elle s'est lancée dans un projet de certification AFAQ Service Confiance Qualiville en septembre 2008 avec pour objectifs :


- d'améliorer le service public


- d'afficher transparence et égalité dans la gestion des demandes


- de valoriser le potentiel des agents


- de développer le travail transversal et de favoriser l'adaptation des équipes


- d'établir une relation client / fournisseur avec les usagers et de valoriser la collectivité à l'extérieur.


Cette certification qui a concerné 9 services municipaux et impliqué 210 agents, a été décernée à la Ville au terme d'un audit réalisé en mairie du 15 au 18 novembre dernier.
La certification Qualiville porte sur les relations quotidiennes des habitants avec les services municipaux. L'engagement de la collectivité passe notamment par une signalétique adaptée pour informer et accueillir les usagers, un point d'accueil accessible offrant des services associés, une gestion optimale des files d'attente...

Elle s'accompagne d'une charte qui définit les responsabilités et missions de chacun et évalue régulièrement la satisfaction des usagers. Cette certification accordée pour une année à la Ville de Montpellier fera l'objet d'un nouvel audit l'an prochain.

210 agents sont impliqués dans la démarche Qualiville à travers 9 services : accueil et standard de l'Hôtel de Ville, les services vie quotidienne, population, état civil, administration des cimetières, droit des sols, action territoriale, éducation et enfance.

 

La certification Qualiville garantit aux citoyens une écoute, une orientation et un accueil au plus proche de leurs besoins.

 

Le référentiel Qualiville porte sur les relations quotidiennes des administrés avec les services municipaux.

QUALIVILLE :

Un référentiel élaboré conjointement avec le CNFPT et AFNOR Certification, il a été validé par les associations de consommateurs et les instances représentatives des collectivités.

 

Valorisation de la démarche qualité d’une municipalité :

Les collectivités territoriales doivent répondre aujourd'hui aux exigences croissantes de leurs administrés en termes d'accueil et de services. Dans ce contexte, la mise en place d'une démarche qualité est un moyen de proposer à vos concitoyens un service toujours plus fort et performant. Pour faire reconnaître les efforts de votre municipalité, AFNOR Certification vous propose une certification garantissant la qualité de vos services. Totalement adapté au fonctionnement d'une mairie, le référentiel Engagement de service Qualiville vient motiver vos collaborateurs et valoriser leurs efforts.

 

Qualiville évalue les engagements concrets d’une municipalité vis-à-vis de ses administrés.

 

Il s'engage sur :

- la formation du personnel d'accueil

- l'adaptation des horaires aux attentes des administrés

- le respect des délais pour la délivrance des actes administratifs

- le fonctionnement d'un numéro d'urgence fonctionnant 24h/24 pour une intervention des services techniques ...

 

Qualiville est une démarche sur mesure qui prend en compte les services que souhaite la commune voir certifier. En plus des modules de base (Accueil, Orientation, Information, Etat Civil, Evaluation de la Satisfaction des clients et Gestion des réclamations) elle propose des modules facultatifs qui permettent de délimiter le champ de la certification (Petite Enfance, Vie Scolaire, Urbanisme, Vie Quotidienne),

 

Au sein d'une mairie, les engagements obligatoires portent sur :

- le service accueil, orientation, information,

- le service état civil,

- l'évaluation de la satisfaction des clients et la gestion des réclamations relatives aux services engagés dans la démarche.

 

En moyenne, le processus dure 5 à 7 mois en fonction du champ de certification que la commune a choisi.

 

Un processus en 3 étapes :

Première étape :

Etude du référentiel et vous conduisez les actions nécessaires pour intégrer les engagements de service définis.

-       Auto-diagnostic des points forts et des voies de progrès

-       Élaboration d’un plan d’actions avec information et formation du personnel

-       Mise en conformité de l’organisation et des pratiques avec le référentiel

 

Deuxième étape :

AFNOR Certification vous soumet une proposition de certification et prépare l’audit.

-       Définition des services concernés

-       Proposition contractuelle

-       Préparation de l’audit : sélection d’un auditeur formé et qualifié, planification conjointe de l’audit, transmission d’un plan d’audit et prise de contact de l’auditeur avec la mairie

 

Troisième étape :

AFNOR Certification réalise l’évaluation et organise la prise de décision de certification.

-       Conduite de l’évaluation sur site par un auditeur formé et qualifié

-       Décision de certification par des experts indépendants

-       Aide à la valorisation de votre certificat auprès des partenaires et des habitants

-       Le certificat Qualiville® est délivré pour une durée de 3 ans avec un audit de suivi annuel permettant de s’assurer du respect des engagements et pouvant intégrer progressivement de nouveaux modules

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Montpellier
20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 12:19

ZAC port MarianneL’agence d’architecture Nicolas Michelin, et l’architecte Nicolas Boudier ont remporté le concours sur le projet de la ZAC République du quartier Port-Marianne, à l’est de Montpellier.

La ZAC, ceinturée par l’autoroute A9, l’avenue Raymond-Dugrand, et la future avenue Nina-Simone, constitue une surface d’environ 21 hectares. La ZAC est desservi par la troisième ligne de tramway, et représentera environ 200.000 m2 de Shon dont plus de la moitié seront des surfaces habitables. Le projet s’étalera sur environ 6 ans, et débutera à l’horizon de 2014.

Le concours pour la conception de la ZAC a été remporté pour son esprit « rural », entre jardins et terrasses, de minis quartiers, évoquant de petits bourgs autour d’une zone d’espace vert.

La spécificité du projet s’articule autour d’un espace vert de 6 hectares, le long de l’autoroute A9, la délimitation de cet espace sera constituée par des « tours-balises » agrémentées des technologies environnementales.

 Point d’orgue du projet, le moteur environnemental a séduit les élus locaux. Les élus ont selon un consensus bien défini. Un examen très détaillé sur les critères du développement durable, et assisté d’un cabinet d’architecture, les élus ont évalués selon des références sociales, de mixité, respect de la biodiversité, gestion des ressources, traitement de la canopée, gestion du déplacement, …

Le projet de Nicolas Michelin a été retenu avec celui de l’agence Boyer-Gibaud-Percheron-Assus. Le choix s’est décidé sur les critères architecturaux des projets deux projets.

Liste des projets :

Joan Busquets/Mikou Design Studio,

Tania Concko,

Jacques Ferrier,

Boyer-Gilbaud-Percheron-Assus,

Nicolas Michelin/Nicolas Boudier

Partager cet article

Repost0
Published by Lucvieri - dans Montpellier
Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU -