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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 07:44
Au Sénat, la transition énergétique passe par le Nucléaire, pour le reste on verra…

Au Sénat, la transition énergétique passe par le Nucléaire, pour le reste on verra…

Alors que les décisions pour l’avenir de la transition énergétique se dessinent à l’Hôtel de Roquelaure, la Chambre Haute du Parlement a adopté une résolution déposée au Sénat le 4 décembre 2013 par Jean-Claude Gaudin (UMP - Bouches-du-Rhône) et Ladislas Poniatowski (ratt. UMP - Eure).

Selon le contenu de la proposition de résolution, la "raréfaction des énergies fossiles, l'insécurité dans l'approvisionnement de ces sources d'énergie, la hausse de la facture énergétique, la détérioration de l'environnement dont l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre est l'une des principales manifestations", les auteurs de la présente résolution estiment que la France doit conduire "une politique publique de l'énergie empreinte de vision et de responsabilité", visant à limiter la consommation excessive en combustibles fossiles.
La présente proposition de résolution se prononce donc en faveur :
- Se prononce en faveur de la prolongation de la durée d'exploitation du parc nucléaire actuel, sous le contrôle de l'Autorité de sûreté nucléaire, afin, d'une part, d'éviter de consacrer des dépenses à la destruction d'emplois et d'un outil de production rentable et sûr et de bénéficier, d'autre part, des délais nécessaires pour effectuer des choix qui nous engageront pour plusieurs décennies ;

- Souhaite la poursuite du programme de remplacement partiel des générateurs nucléaires de deuxième génération par des EPR ainsi que celle du programme de recherche sur les réacteurs de quatrième génération ;

- Souligne que le maintien de l'excellence industrielle et du niveau de recherche français dans le secteur de l'énergie nucléaire, outre le bénéfice qu'en retirera notre pays en termes d'indépendance énergétique et de production d'une énergie de base durablement compétitive, contribuera aussi, à travers le rayonnement des technologies nationales, à soutenir l'effort international de lutte contre le changement climatique et à promouvoir la recherche du plus haut niveau de sûreté de la production d'énergie nucléaire ;

- Rappelant que l'hydroélectricité est la première source nationale d'énergie renouvelable et qu'elle présente un intérêt tout particulier en termes d'ajustement de l'offre et de stockage de l'énergie, insiste sur la nécessité d'un renouvellement rapide des concessions hydroélectriques, pour permettre de moderniser l'outil de production et d'optimiser la valorisation de la ressource hydraulique, mais aussi pour faire bénéficier les collectivités publiques d'une redevance représentative de la rente des concessions amorties ;

- Estime nécessaire de prendre en compte les interrogations relatives au coût du soutien accordé au développement de nouvelles filières de production d'énergie issue de sources renouvelables et aux modalités de son financement, d'examiner ce coût à l'aune de son impact sur le prix de l'énergie, sur la construction de nouvelles filières industrielles, sur l'emploi, sur l'équilibre de la balance commerciale, et en fonction de l'apport potentiel de ces nouvelles filières à notre indépendance énergétique ;

- Juge souhaitable de cibler l'effort nécessaire sur les filières les plus compétitives et de soutenir par ailleurs la recherche pour développer des technologies nouvelles et favoriser l'émergence de solutions innovantes et compétitives aux problèmes du stockage de l'énergie et du développement de réseaux intelligents ;

- Souhaite également que soit soutenu l'effort de production de chaleur renouvelable et que soit mise à profit l'expertise développée en ce domaine par les collectivités territoriales ;

- Estime en tout état de cause indispensable, pour éviter les pointes de consommation et dans la perspective du développement d'énergies intermittentes, de mettre en place le plus rapidement possible le mécanisme de capacité prévue par la loi n° 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation des marchés de l'énergie ;

- Préconise une orientation prioritaire de la politique de maîtrise de la consommation d'énergie vers l'amélioration de l'efficacité énergétique des processus de production, des biens de consommation, des secteurs du bâtiment et des transports, afin que cette politique contribue aussi à la croissance économique, à la compétitivité, au développement des territoires et à l'emploi en s'appuyant sur l'innovation, la mise en place de filières industrielles, la formation professionnelle et l'information des consommateurs ;

- Attire l'attention sur la nécessité de prendre en compte les charges résultant pour les collectivités territoriales et les ménages de l'effort d'équipement nécessaire à l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments et des transports.

Analyse par groupes politiques

Groupe Union pour un Mouvement Populaire (131)

Pour : 131

Groupe socialiste et apparentés (127)

Contre : 127

Groupe Union des Démocrates et Indépendants - UC (32)

Pour : 30

Abstention : 1 - Mme Valérie Létard

N'a pas pris part au vote : 1 - Mme Chantal Jouanno

Groupe communiste républicain et citoyen (20)

Contre : 20

Groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (19)

Pour : 12

Contre : 3 - MM. Alain Bertrand, Christian Bourquin, Raymond Vall

Abstentions : 4 - MM. Jean-Michel Baylet, Yvon Collin, Mme Françoise Laborde, M. Jean-Pierre Plancade

Groupe écologiste (12)

Contre : 12

Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (6)

Pour : 6

Si vous désirez connaître le vote de votre sénateur cliquez ici

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 07:46
L’article 1er de la loi Economie sociale et solidaire voté par le Sénat…

L’article 1er de la loi Economie sociale et solidaire voté par le Sénat…

Le vote par le Sénat de l’article 1er de la loi Economie sociale et solidaire permet la reconnaissance officielle des caractéristiques économiques et de l’utilité sociale des entreprises et organismes du secteur.

Dix-huit mois après la création du ministère délégué à l’Economie sociale et solidaire (ESS), placé auprès du ministre de l’Economie et des Finances, le vote du premier article de la loi Economie sociale et solidaire constitue un tournant décisif pour le développement économique des entreprises et organismes du secteur.

La loi clarifie les contours du périmètre de l’Economie sociale et solidaire et va permettre d’y

appliquer les politiques économiques nécessaires à son essor. L’inclusion dans le périmètre de l’ESS du mouvement de l’entrepreneuriat social en fait désormais un ensemble cohérent et unifié sur les mêmes critères d’appartenance.

Les statuts des entreprises et organismes du secteur devront en effet justifier :

- De la poursuite d’un but d’utilité sociale ;

- D’une gouvernance démocratique ou participative définie par des statuts et incluant les

parties prenantes ;

- D’une gestion mettant en œuvre les modalités d’une lucrativité limitée ou encadrée.

La mise en œuvre de ces critères dans la vie économique prouve ainsi qu’il est possible de se développer en s’appliquant des règles de fonctionnement qui replacent l’Homme au cœur de l’économie.

Avec cette définition inclusive, c’est toute l’Economie sociale et solidaire qui se trouve mise en mouvement.

Pour Benoît HAMON, « la reconnaissance légale de l’ESS est la première brique sur laquelle reposent les ambitions économiques de la loi. Ce premier acte autorise le déploiement des outils de financement de bpifrance pour financer la croissance de PME et organismes de l’ESS. En reconnaissant l’ESS comme un pan de la nécessaire biodiversité économique du pays, le gouvernement l’inclut au cœur de ses stratégies d’innovation en réponse à la crise ».

Ce projet de loi de l'ESS, présenté par Benoît Hamon le 24 juillet dernier, vise également à redonner du pouvoir aux salariés. Les chefs d’entreprise souhaitant céder leurs sociétés devront désormais en informer leurs salariés deux mois en amont. Les salariés pourront ainsi s’organiser afin de, s’ils le souhaitent, reprendre leur entreprise eux-mêmes. Cette mesure permettra non seulement aux salariés de sauvegarder leur emploi, mais aussi aux chefs d’entreprise de transmettre leur bien.

Donner du pouvoir d'agir aux salariés :

Le projet de loi vise par ailleurs à développer le modèle coopératif pour créer 40 000 emplois dans les SCOP en cinq ans. La création de la SCOP d’amorçage servira cet objectif. La SCOP d’amorçage sera un statut transitoire grâce auquel, durant une période de sept ans, les salariés pourront monter progressivement en puissance au capital de leur entreprise.

Développer les coopératives d’activité et d’emploi(CAE) contribuera également à lutter contre le chômage. Ces sociétés coopératives permettent à des porteurs de projet d’entreprise de créer leur activité en tant qu’entrepreneurs-salariés tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté. Aujourd’hui, les 92 CAE accueillent 5 000 entrepreneurs-salariés. Avec le projet de loi, l’objectif est de créer 60% d’emplois nouveaux dans les CAE chaque année.

Créer de l'emploi dans les territoires :

Les emplois créés dans le secteur de l’ESS seront créés au plus près des besoins des populations. Le projet de loi va multiplier les Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE). Ces Pôles sont des structures rassemblant des entreprises de l’ESS et des entreprises commerciales et, le cas échéant, des collectivités locales, des centres de recherche ou des organismes de formation. Dans le cadre d’un Pôle, ces acteurs mettent en œuvre une stratégie de mutualisation (de locaux, de services, de compétences). Ils contribuent ainsi à redynamiser le territoire dans lequel ils sont implantés en y créant de l’activité et des emplois non délocalisables.

Au total, le projet de loi permettra de développer l’ESS pour créer de l’activité économique et des emplois. Il témoignera du fait que le modèle économique de l’ESS permet d’allier performance économique et utilité sociale.

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Published by LV_RM - dans Sénat Economie sociale et solidaire
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