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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 14:46
Pas forcément si idéal le chauffage par le sol !

Pas forcément si idéal le chauffage par le sol !

Si le plancher chauffant constitue une technologie très courante actuellement notamment dans les nouvelles constructions ou dans les rénovations d’envergure pour des questions de confort et d'économie d'énergie, et aussi pour des raisons d’une technique maîtrisée et efficace, Il s’avère, dans certains cas, incommodant ou énergivore à cause, principalement, de sa grande inertie.

Dans les bâtiments peu isolés et occupés de façon assez intensive, une inertie importante ne pose généralement pas de problème. Par contre, elle peut être à l'origine de surchauffes dans des bâtiments peu déperditifs, surtout quand il existe un apport solaire ou des apports internes importants. Par exemple, lors de belles journées de mi-saison, l'inertie du chauffage sol d'un plateau de bureaux largement vitré et ensoleillé fera en sorte que le sol apportera encore des calories bien que la température de consigne intérieure soit atteinte et que le chauffage soit coupé. On se retrouve dès lors dans une situation paradoxale : pour éviter la surchauffe, on ouvre les fenêtres ou, pire, la climatisation est mise en service.

Afin de limiter les risques de surchauffe, l’inertie thermique du plancher chauffant devra être la plus faible possible. Cette règle ne s’applique pas aux murs et plafonds non actifs (dépourvus d’éléments chauffants) car ils contribuent à « lisser » les variations thermiques. Pour limiter la surchauffe, on prévoira surtout des protections solaires efficaces.

L’inertie de ce genre de chauffage s’avère également gênante dans les bâtiments occupés de manière sporadique. En effet, il n’y est pas toujours facile d’anticiper les besoins en chaleur et de les gérer avec ces systèmes peu réactifs. Par exemple, dans une salle des fêtes : les horaires d'occupation sont généralement très irréguliers et parfois imprévisibles, il sera donc difficile d'anticiper de manière suffisamment précise l'heure optimale de la relance. En pratique, ceci risque de se traduire par le maintien d'un chauffage permanent.

De façon analogue, des occupations ponctuelles et régulières ne sont pas non plus optimales pour des systèmes inertiels. Par exemple, pour une bibliothèque communale occupée quelques heures réparties sur plusieurs jours de la semaine, il serait nécessaire, avec un chauffage sol inertiel, d'anticiper le fonctionnement du chauffage et, au final, de chauffer sur une période sensiblement plus importante que la durée d'occupation réelle. Dans ce cas, on ne réalisera certainement pas d'économies d'énergie.

Enfin, lorsque le plancher chauffant est placé au-dessus d'espaces non chauffés (caves ou vides ventilés, par exemple), les déperditions vers ces espaces seront plus importantes du fait de la température du sol. Ces déperditions pourront cependant être limitées par une isolation performante préalable à la pose du chauffage.

Il faut cependant préciser qu'un chauffage par le sol se combine idéalement avec un système de pompe à chaleur ou des chaudières à condensation car ce type d'émission permet de travailler avec des températures d'eau très basses. La pompe à chaleur ne devra pas vaincre une différence de température trop importante et sera donc performante, tandis que les retours "froids" favoriseront la condensation dans les chaudières exploitant cette technologie.

Récemment, de nouveaux systèmes de chauffage sol à faible inertie ont vu le jour. L’inertie de ces systèmes (± ½ heure) se rapproche plus d’un système de chauffage par radiateur et se distancie donc nettement des chauffages sols inertiels (plusieurs heures), ce qui évite la plupart des désagréments précités dans les cas spécifiques envisagés.

S’inscrivant dans un souci constant d'amélioration du confort en toutes saisons, a conduit au développement des systèmes de planchers chauffants/rafraîchissants aussi communément appelés planchers réversibles.

Le plancher chauffant/rafraîchissant assure deux fonctions :

􀂉 le chauffage en hiver,

􀂉 le rafraîchissement en été.

Ainsi, avec un fluide chaud, le plancher se comporte en émetteur l'hiver, et avec de l'eau rafraîchie en absorbeur durant l'été.

La technique du plancher rafraîchissant n’est en aucun cas un dispositif de climatisation mais plutôt un système permettant d’apporter un certain confort en abaissant la température ambiante de 3 à 5 K.

Mais là aussi, certaines recommandations doivent être prises en compte. Notamment sur l’inertie de la construction. Il est préférable que l’inertie du bâtiment soit forte. Pour les constructions sans inertie (type bardage double peau), l’efficacité du rafraîchissement n'est pas garantie.

Sur la surface de vitrage. Il faut que les surfaces de vitrage par rapport aux surfaces des murs extérieurs ne soient pas trop importantes (<20% de la surface des murs en limitant les expositions sud-sud ouest).

S’agissant de la protection solaire. L'usage estival des volets, stores et autres masques susceptibles d'équiper les ouvrages sont à conseiller à l'utilisateur, soucieux de son budget énergétique et de son confort.

Il est, par conséquent, indispensable d'occulter par l'extérieur les baies vitrées exposées à l'ensoleillement pour une meilleure protection contre les apports externes.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 07:46
Le PCRBT, des valeurs de Variation Temporelle nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012

Le PCRBT, des valeurs de Variation Temporelle nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012

Qu’est-ce que la Variation Temporelle :

C’est le paramètre qui définit (en degré K) le caractère homogène de la température générée par l’émetteur concerné. La Variation Temporelle est directement liée au Cep final par le fait qu’elle qualifie l’aptitude du système à produire une température homogène en utilisant le minimum d’énergie.

La Variation Temporelle est aussi dépendante de l’émetteur considéré. Dans le cas du PCRBT, naturellement homogène, l’influence est encore plus grande (sur notre exemple, une variation temporelle de 0,6 en PCRBT équivaut à des performances égales à une Variation Temporelle de 0,3 avec des radiateurs à eau).

Selon le système de qualification, les valeurs de Variation Temporelle peuvent être :

- certifiées : on utilise la valeur directe

- justifiée : la valeur mesurée est augmentée de 0,5

- sinon, on utilise la valeur par défaut de la RT 2012, soit 1,8

Le CSTB qui vient de s'équiper d'un banc d'essai a permis de tester les régulations des équipements PCRBT (Plancher Chauffant/Rafraichissant Basse Température) et d’en déterminer leur Variation Temporelle. Résultats, le PCRBT est l'une des solutions thermique efficace répondant à la RT 2012 confirmée par les valeurs réelles et mesurées de la Variation Temporelle.

Les résultats des essais d’orientation réalisés par COCHEBAT, syndicat national des fabricants de composants et de systèmes intégrés de chauffage, rafraîchissement et sanitaires, au CSTB montrent que les valeurs de Variation Temporelle des systèmes testés sont dans tous les cas de figure nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012.

Parallèlement la performance du PCRBT est mise en exergue dans une étude commandée par COCHEBAT à BBS Slama (Bureau d’Études spécialisé dans les calculs thermiques et climatiques de précision) après simulation de 4 000 configurations différentes. A titre d’exemple, sur une maison de 150 m2 (R+1 - T5), l’étude réalisée avec le moteur de calcul RT 2012 fait ressortir qu’à variation temporelle égale le PCRBT procure un gain direct de Cep de 2 à 4 % par rapport à un radiateur à eau.

Pour atteindre les exigences de la RT 2012, les systèmes PCRBT sont donc des solutions performantes, notamment face aux autres solutions de chauffage à eau chaude utilisant d’autres types d’émetteurs dont les radiateurs.

La marque CERTITHERM intégrera, début 2015, les nouvelles valeurs de Variation Temporelle dans les certificats.

Avec ces travaux et études, le PCRBT s’impose une fois de plus comme la solution efficiente, économe et confortable aussi bien dans le logement que dans les chantiers tertiaires ou commerciaux.

Le PCRBT, des valeurs de Variation Temporelle nettement inférieures à celles de la valeur par défaut de 1,8 retenue dans le calcul de la RT 2012

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