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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 07:52
Retour sur 3 visions de la ‘’Ville ADAPTABLE’’ à travers Paris-saclay / CAMPUS-VALLÉE : Part.5

Retour sur 3 visions de la ‘’Ville ADAPTABLE’’ à travers Paris-saclay / CAMPUS-VALLÉE : Part.5

Le blog, ayant présenté succinctement les lauréats de la 12ème session d’EUROPAN, a donc souhaité publier ces 21 visions prospectives, à travers les sept sites français.

Le thème de la ‘’Ville adaptable’’ correspond aux réflexions de notre société en perpétuel mouvement. Les questionnements sociétaux à l’échelle d’un territoire ramènent d’une manière plus singulière à réfléchir sur nos modes de vies, nos usages, nos quotidiens à travers les rythmes et respirations de la ville.

Cette partie est donc consacrée au site de Paris-saclay / CAMPUS-VALLÉE.

Localisation :

Bures-sur-Yvette – territoire de Paris-Saclay

Population :

Bures-sur-Yvette 9 900 hab. - Orsay 16 600 hab. Université Paris-Sud 27 000 étudiants et 2 500 enseignants-chercheurs

Site de réflexion :

290 ha

Site de projet :

33,5 ha

Site proposé par :

Établissement Public Paris-Saclay (EPPS) avec les partenaires suivants sur le projet : Université Paris-Sud, les communes de Bures-sur-Yvette, Orsay, Communauté d’agglomération du Plateau de Saclay, CROUS, État

MAÎTRISE DU FONCIER :

État

SUITES DONNÉES AU CONCOURS :

Étude urbaine, maîtrise d’œuvre d’espaces publics, maîtrise d’œuvre architecturale en relation avec les partenaires

COMMENT LE SITE RÉPOND AU THÈME DE LA VILLE ADAPTABLE

Paris-Saclay sera, dans un avenir proche, un cluster mondial de l’innovation, mis en réseau avec l’ensemble des pôles de développement de la métropole parisienne reliés par le nouveau métro Grand Paris Express.

Il reposera sur les interactions entre enseignement supérieur, recherche et entreprises au service de la création d’emploi et de la croissance. Pour ce faire, le projet s’appuie sur les richesses et les potentiels du vaste territoire du sud de Paris, qu’il s’agit d’adapter à ce triple défi : intensifier pour innover, décloisonner pour relancer, concilier nature, science et ville au bénéfice d’une grande qualité de vie. La ville adaptable à Paris-Saclay c’est : un nouvel équilibre ville et nature qui offre les aménités d’une ville centre dans un cadre valorisant les espaces naturels ; une intensité urbaine, facilitant les pratiques communes et les rencontres entre tous les publics ; une gestion économe des espaces par la compacité et les mutualisations des espaces et des équipements publics ; un aménagement ouvert laissant la place aux évolutions sociologiques et à l’innovation. Le site de projet soumis à Europan a vocation à intégrer la dynamique de l’opération d’intérêt national Paris-Saclay qui a fait l’objet d’un accord entre l’État et les collectivités acté dans un schéma de développement territorial, et qui, d’ores et déjà, se traduit par des programmations urbaines et immobilières phasées.

CARACTÉRISTIQUES DU SITE

Le site de réflexion du campus de la vallée et les centres villes limitrophes de Bures-sur-Yvette et d’Orsay s’inscrivent plus largement dans le bassin de vie de la vallée de l’Yvette [de Palaiseau à Saint-Rémy les Chevreuse], et s’articulent avec les premiers développements de Paris-Saclay sur le plateau, au nord des coteaux non-bâtis. Implanté dans un site naturel protégé, le site jouit d’un paysage de grande qualité. Il souffre cependant du manque de liaisons entre la ville et l’université, et d’un aménagement insuffisant des espaces publics. En l’état, il n’offre pas les aménités que l’on peut espérer de la part d’une ville universitaire.

Le site de projet, extrémité ouest du site de réflexion, est à l’articulation du tissu urbain de Bures-sur-Yvette et d’un des pôles d’enseignement du campus vallée destiné à être renforcé par le regroupement des activités d’enseignement. Il dispose de tous les atouts pour connaître une évolution qualitative, et ce, à court terme. Situé sur deux bras de la rivière de l’Yvette et sur deux voies de desserte, Nord-Sud et Est-Ouest, il accueille 3 résidences étudiantes de 300 chambres chacune (dont 2 à rénover), un pôle sportif grand public et étudiant, un café associatif, la future maison des associations étudiantes et un bâtiment libéré.

Stratégie des partenaires

Site historique de la recherche scientifique française, le campus de l’Université Paris-Sud dans la vallée de l’Yvette invente la troisième génération des universités. Les communes de Bures-sur-Yvette et d’Orsay, sur lesquelles il est implanté, encouragent l’ouverture du campus et le développement des liens avec les tissus urbains environnant. L’EPPS accompagne les acteurs et garantit la cohérence du projet d’ensemble, notamment avec le projet urbain du sud du plateau de Saclay. L’entrée ouest du campus, désignée site de projet Europan, a été identifiée par l’ensemble des partenaires comme propice, à court terme, à la mise en œuvre du campus adaptable. Elle profite notamment de la convergence de plusieurs projets déjà engagés par les partenaires, la redynamisation par Bures-sur-Yvette de son centre-ville limitrophe, la rénovation/extension par le CROUS, propriétaire-gestionnaire, de deux résidences étudiantes, la création d’une nouvelle voie connectant la ville à l’université, la mutation possible d’un bâtiment en façade de cette voie, et le renforcement de l’accueil des activités associatives étudiantes au travers d’un projet de Maison de l’Étudiant, soutenu par la Région Île-de-France.

ADAPTABILITÉ:LESPRINCIPAUXÉLÉMENTS À PRENDRE EN COMPTE

Si les objectifs sont communs à l’ensemble des sites qui participent du projet Paris-Saclay, chacun d’entre eux se développe en fonction de ses caractéristiques propres, à partir des orientations définies par Michel Desvignes (paysagiste, grand prix de l’Urbanisme 2011) à l’échelle de l’OIN et déclinées sur le sud du plateau. Pour

le site Europan, le campus urbain adaptable s’imagine au regard des particularités suivantes:

1 - un paysage naturel de qualité mais peu vécu : les espaces naturels sont omniprésents, leur mise en valeur doit devenir un levier d’attractivité. L’appropriation de ces espaces par le public, sans amoindrir leur protection, est l’opportunité d’un partage du site par de multiples usagers.

2 - un site occupé mais peu habité : le développement de l’intensité urbaine du site peut s’appuyer sur la présence de résidences étudiantes, qui seront complétées par de nouveaux programmes résidentiels.

3 - un lieu traversé mais peu animé : le site n’est généralement que traversé pour des besoins fonctionnels, ce qui ne permet pas aux services, commerces ou offres de loisirs de se développer. Proposant dès lors peu d’activités, le site ne capte pas ses usagers, pourtant nombreux, et qui le fréquentent semaine et week-end. Pour favoriser la diversité des usages au sein du site, il est nécessaire d’atteindre la masse critique qui attirera le développement d’activités intéressant tous les publics : étudiants, chercheurs, familles.

Pour inventer de nouvelles formes de dialogue ville-nature et ville-université et pour offrir aux usagers tout le potentiel de richesse de ce site, les candidats viseront:

1 - à favoriser les porosités avec le centre-ville de Bures- sur-Yvette et à développer l’appropriation du site par tous.

2 - à constituer des polarités compactes pour une plus grande intensité urbaine dans le campus en complémentarité des lieux du quotidien du centre-ville tels que les gares et rues de la ville;

3 – à concilier les modes de déplacement et à rendre plus confortable la pratique à pied du campus.

4 – à optimiser les consommations foncières et à mutualiser les fonctions.

5 – à valoriser les espaces naturels.

6 – à favoriser une plus grande animation du campus par des lieux de pratiques communes avec des temporalités différentes, permettant une mutualisation des usages.

Ils proposeront pour le site de projet :

1 – une stratégie d’aménagement et une programmation spatiale, à court et à long terme.

2 – des principes d’aménagement des espaces publics, de loisirs et de circulation.

3 - un scénario de reconversion/démolition du bâtiment libéré.

4 – un projet architectural de niveau esquisse pour l’hébergement permanent d’au moins 200 étudiants et pour l’accueil temporaire d’enseignants-chercheurs et de leurs familles.

Retour sur 3 visions de la ‘’Ville ADAPTABLE’’ à travers Paris-saclay / CAMPUS-VALLÉE : Part.5
Retour sur 3 visions de la ‘’Ville ADAPTABLE’’ à travers Paris-saclay / CAMPUS-VALLÉE : Part.5

Lieu(x) de négociation(s) - Lauréat

Un constat simple, que d’autre sont formulé avant nous : la ville déborde très largement ses concepteurs. La véritable qualité urbaine dépend de sa conception initiale comme de l’appropriation habitante. Elle ne se détermine pas mais s’affine au jour le jour, se réinvente sans cesse. Aussi, pour le concepteur, il s’agit de ne pas confondre le chemin et la destination. C’est à ce titre que Saclay à retenu notre attention.¶ Nous concevons la Ville-Campus comme un cadre de négociations permanentes entre les différents acteurs du territoire. Définir ce cadre de négociations est une réponse à la complexité du jeu d’acteurs — puisque rien ne se fait seul (gouvernances, tensions politiques, conflits entre les intérêts locaux et nationaux), et une réponse aux aléas programmatiques et financiers du projet de cluster — puisque rien n’est certain (Grand Paris Express, Plan-campus, arbitrages gouvernementaux, investisseurs privés...) comme aux problématiques environnementales — puisque rien n’est uniquement humain (Plan de prévention des risques d’inondation, Site naturel classé, Espace naturel sensible...).¶ Ce cadre de négociations se matérialise en cinq lieux de projet, cinq plateformes qui sont l’occasion:

• de réglages entre la vocation métropolitaine du site et sa pratique au quotidien

• de convergences entre les dynamiques naturelles (l’Yvette et les résurgences du plateau, les écosystèmes remarquables, la microtopographie...) et les dynamiques urbaines (projet du centre-ville élargi en vallée, programmes universitaires sur le coteau, expérimentations du plateau...)

• de proposer un ensemble de principes pour que ce fragment de métropole acquiert et conserve une certaine plasticité, qu’il demeure adaptable «dans sa chair».

Prenons l’exemple de la mobilité qui est au centre de notre proposition : dans un premier temps, les déplacements sont organisés autour d’un axe piétonnier et cyclable nord/sud – le chemin le plus court pour relier la ville et le plateau. En fonction de l’actualité du cluster ou des collectivités, cet axe a la capacité d’évoluer vers un mode de déplacement plus « lourd » (de type téléphérique) et/ou se voir complété par un système de desserte secondaire (bus, voire tramway). Ce dispositif permet de faire évoluer le schéma de transport au plus près des besoins immédiats du site tout en s’inscrivant dans le cluster Paris-Saclay de demain.¶ La négociation est une démarche qui s’inscrit dans l’histoire de Saclay – lieu qui s’est illustré dans l’art du compromis notamment dans les années 1960 où une entente remarquable est trouvée entre une vocation de préservation (site naturel classé du domaine de Launay) et une vocation universitaire (Faculté des Sciences d’Orsay). Cette entente unique aboutit à une architecture homogène sur cinq paliers (100-200-300-400-500) à flanc de coteau.¶ Aujourd’hui nous souhaitons réveiller et prolonger cette histoire : cinq plateformes de projet, cinq lieu(x) de négociation(s).

L’avis du jury

Une structure urbaine devant permettre le développement du site est mise en place autour d’un axe majeur N-S, chemin le plus court entre la ville et le plateau. Il est complété par un tracé sinueux E-O qui s’appuie sur les voies existantes pour créer une ligne de bus. En reprenant l’idée de la signalétique préexistante basée sur les altimétries, cinq plateformes programmatiques de développement progressif sont identifiées sur l’axe. Le jury a souligné les ambitions de liaisons entre la ville et le plateau développées par ce projet. Il a apprécié la démarche mise en place, capable de réunir l’ensemble des acteurs. La proposition d’un téléphérique reliant la vallée au plateau a été jugée très pertinente au regard des enjeux de liaisons pour les étudiants et le personnel universitaire. La logique de plateaux de densification offre une lecture fine de la topographie et des usages du site.

L’équipe :

Collectif Georges

Représentant de l’équipe

Yvan Okotnikoff, architecte FR

Associés

Thibault Barbier, ingénieur paysagiste - urbaniste FR Aurélien Delchet, architecte FR Mathieu Delorme, ingénieur paysagiste - urbaniste FR Thomas Nouailler, architecte urbaniste FR

Coordonnées de l’équipe

Yvan Okotnikoff 15 Bd de Picpus 75012 Paris, France contact@collectifgeorges.fr www.ateliergeorges.fr

Le collectif Georges est une plateforme pluridisciplinaire d’échanges permanents autour de la « fabrication » de la ville et des territoires. Elle associe des profils à la fois différents et engagés, qui inventent et expérimentent de nouvelles façons d’observer et de concevoir le projet urbain avec, comme profonde conviction, la fertilité des échanges.¶ À chaque situation, le collectif s’adapte et se structure autour d’une équipe resserrée, adaptée au contexte et au sujet donné. Sur le site de Paris-Saclay, le collectif est représenté par l’association d’architectes-urbanistes - Yvan Okotnikoff, Aurélien Delchet et Thomas Nouailler –, et d’ingénieurs paysagistes - Thibault Barbier et MathieuDelorme.¶ YvanOkotnikoff, Aurélien Delchet et Thomas Nouailler sont diplômés de l’ENSA de Clermont-Ferrand. Ils ont collaboré pendant 5 ans à l’agence Obras Paris sur des projets urbains (le faisceau à Nanterre - EPADESA) et de stratégies de territoires (étude Seine-Aval-EPAMSA). ¶ Thibault Barbieret Mathieu Delorme se sont rencontrés à l’École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois. Diplômé du DSA de l’ENSAVT de Marne-la-Vallée, Thibault rejoint l’agence Obras Paris avant de coordonner localement la seconde étape du projet de l’île de Nantes au sein de l’équipe uapS+Smets. Mathieu, titulaire du mastère spécialisé management urbain de l’ESSEC a développé l’agence parisienne d’INterland en prospective et stratégie territoriale (Schéma d’aménagement 2030 du Mantois - CAMY, Atelier des Territoires - Ministère de l’égalité des territoires et du logement, DREALBourgogne).¶ Le collectif est déjà lauréat de l’édition Europan sur le site de Savenay (Loire-Atlantique) et poursuit aujourd’hui l’expérience en tant que titulaire de l’accord-cadre de maîtrise d’œuvre urbaine. Europan, constitue pour nous un formidable laboratoire d’idées et un véritable moyen d’accès à la commande pour de jeunes professionnels.

Lieu(x) de négociation(s)

Lieu(x) de négociation(s)

Retour sur 3 visions de la ‘’Ville ADAPTABLE’’ à travers Paris-saclay / CAMPUS-VALLÉE : Part.5

Reversing the grid - Lauréat

Le site de Paris - Saclay invite à penser le projet urbain, non comme un exercice formel, mais davantage comme un processus d’activation de relations entre différentes échelles de territoires. Le projet que nous proposons est donc avant tout un projet de territoire qui s’appuie sur les spécificités et les caractères du site.¶ La recherche de cohérence territoriale est ici double et doit être pensée aussi bien vis-à-vis des développements importants du plateau de Saclay que des villes et quartiers existants de la vallée de l’Yvette. Dans un souci de continuité, notre proposition s’est construite comme le pendant du projet urbain développé sur le plateau en proposant une forme d’inversion des concepts de projet de l’équipe XDGA/ Desvignes : la grille urbaine du plateau devient une grille naturelle sur le coteau et dans la vallée. Les espaces universitaires existants, réintégrés dans cette grille, s’apparentent aux espaces publics du plateau, en consti- tuant des clairières universitaires au cœur de la densité paysagère. Enfin, la notion de nature intermédiaire laisse place, au contact des villes existantes de la vallée, à celle de « ville intermédiaire ». Ce principe d’organisation en trois « milieux » spécifiques est un outil fort permettant de répondre de manière claire aux grandes problématiques de mutation du site.¶ La grille naturelle, système à la fois très souple et très structurant, est une réponse concrète au manque de lisibilité et de praticabilité des espaces paysagers pourtant remarquables de la vallée. Il ne s’agit pas au travers de ce dispositif de nier les réalités géographiques et paysagères, mais davantage de les révéler en imaginant des « tensions » entre l’existant (micro-topographie, patrimoine végétal) et la grille elle-même.¶ Le concept de la clairière universitaire questionne la difficile prise en compte de la réorganisation des occupations universitaires sur un temps long. Devant la tendance à l’autonomisation des bâtiments existants vis-à-vis de l’espace public devenu simple espace d’accompagnement, la clairière prend la forme d’un sol continu, aux limites claires et lisibles. Un sol qui met davantage en relation les bâtiments entre eux et intègre la question du stationnement.¶ La «ville intermédiaire»ambitionne quant à elle de créer davantage d’interfaces entre le campus Paris-Sud et les quartiers existants. Elle s’appuie pour cela sur une programmation mixte, associant équipements, logements étudiants, logements sociaux et en accession, commerces... ¶ Ces trois «milieux» sont certes interdépendants, mais chacun possède une logique propre, ce qui est à notre sens un gage de grande adaptabilité du projet. Parler de « milieux » différenciés, c’est aussi une manière de poser la question des rythmes qui est très pertinente pour ce territoire. Chacun des « milieux » définis dans le cadre de notre projet possède un temps de développement et de fonctionnement particulier, ouvrant la possibilité de voir se développer ici une forme de coexistence entre différents rythmes.

L’avis du jury

Ce projet veut faire du plateau et de la vallée un ensemble cohérent avec deux territoires qui s’équilibrent. Il propose un « miroir » du projet d’OMA sur le plateau, où la densité urbaine est remplacée par la densité naturelle, par la création de trois milieux. Il répond :

- à la nature intermédiaire par la ville intermédiaire, - aux espaces publics du plateau par des clairières universitaires,

- à la grille urbaine par une grille naturelle. Le jury a jugé la stratégie de mise en relation du plateau, de la ville et de l’université très juste. L’armature spatiale, en miroir du projet du plateau, a été perçue comme un concept à la fois puissant et adaptable, à même de pouvoir resserrer l’espace distendu et de clarifier la structure viaire du site. Il a par ailleurs apprécié la densification proposée sur les franges du campus, qui ouvre la porte à une mixité habitants-étudiants.

L’équipe :

TU-DU

Représentante de l’équipe

Maia Tüür, architecte urbaniste est

Associé

Yoann Dupouy, architecte urbaniste FR

Coordonnées de l’équipe

TU-DU 95 rue de la Roquette 75011 Paris, France contact@tu-du.fr www.tu-du.fr

Maia Tüür a commencé sa formation d’architecte à l’école des Beaux-Arts de Tallinn en Estonie, avant de poursuivre son cursus à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette où elle a obtenu son diplôme en 2005 avec mention très bien. Après avoir travaillé, entre 2004 et 2009, au sein de plusieurs agences parisiennes (Périphériques, Jacques Ferrier, Valode & Pistre...), elle rejoint en 2009, l’agence Pierre Gautier Architecture (PGA) où elle suit quatre années durant les travaux du laboratoire « Phosphore » – projet de recherche-développement sur la ville durable mené par le groupe Eiffage. Les différentes sessions du programme, lui permettront de travailler sur plusieurs grandes métropoles françaises : Marseille, Strasbourg et Grenoble. En 2013, Maia décide de se consacrer pleinement à son activité libérale faisant se croiser différentes perspectives, de l’échelle urbaine à celle du design d’objet. ¶ Yoann Dupouy, géographe de formation, est diplômé du magistère Aménagement et Urbanisme de l’Université Paris IV en 2003. Après une rapide collaboration au sein de la mission Prospective de la RATP (Régie autonome des transports parisiens) sur des questions d’insertion urbaine de différents modes de transports publics, il rejoint l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette dont il sort diplômé avec mention recherche. En 2006, Yoann rejoint l’Atelier Pranlas Descours Architectes au sein duquel il conçoit, développe et suit encore aujourd’hui les principaux projets urbains : Quartier des Rives de la Haute Deûle à Lille, Requalification des centres anciens de Villeneuve-Saint-Georges et de Nice. ¶ Maia Tüür et Yoann Dupouy se sont rencontrés en 2007 dans une agence d’architecture au sein de laquelle ils ont travaillé ensemble sur différents projets. Mais leur première véritable collaboration date de 2010 lors d’un concours lancé à Tallinn (Estonie) pour le réaménagement des abords du musée d’architecture d’Estonie.¶ En 2014, Maia Tüür et Yoann Dupouy fondent l’agence TU-DU qui a vocation à intervenir sur différentes échelles de projets et de territoires.

Reversing the grid

Reversing the grid

Retour sur 3 visions de la ‘’Ville ADAPTABLE’’ à travers Paris-saclay / CAMPUS-VALLÉE : Part.5

Concentrer / Morceler : 2 figures structurantes pour un développement différencié

Véritable morceau de géographie, grande institution publique, la beauté évidente du site et du programme de « Campus-Vallée » est pourtant largement sous valorisée, voire invisible. Addition aléatoire de bâtiments isolés perdus dans une nature trop grande, avec, pour seule structure et espaces publics, la desserte routière ; immense mais isolé, il est peu accessible et sans articulation avec le centre-ville de Bures-sur-Yvette tout proche et cherchant à se développer. Un problème d’échelle relative et de lisibilité aboutit à une situation paradoxale et déséquilibrée. ¶ Sa restructuration repose sur deux figures complémentaires (cours et lanières) permettant à la fois de révéler le grand paysage et de développer un programme différencié guidé par l’université et la volonté de rationalisation, par la ville et la volonté d’ouverture. Rassembler, réduire, resserrer le territoire de l’Université dans un archipel minéral des cours universitaires ouvertes sur la rivière permet de replacer l’eau au cœur du campus et offre un nouvel espace universitaire lisible, cohérent, animé. Répartir, étendre, morceler les éléments d’une programmation universitaire et urbaine (à dominante sportive et ludique), puis les étirer jusqu’à la ville dans les lanières, bandes paysagères de 24 m de large, très végétales, traversant le site de la rivière jusqu’au coteau, permet de structurer un grand parc, en maîtrisant la répartition et le dimensionnement des programmes. Les cours sont propices aux mutualisations, aux rencontres, à l’animation d’un site universitaire ; les lanières permettent l’ouverture sur la ville, l’épanouissement du paysage, les circulations entre ville et campus, les usages partagés.¶ Elles s’imposent enfin comme une structure forte assurant la cohérence du développement d’un projet long et complexe, mêlant une multiplicité d’acteurs. Le projet immédiat consiste alors à faire émerger rapidement ces dispositifs sur le site pilote, en s’appuyant sur les premiers programmes prêts à s’installer (les logements universitaires), associés à la recomposition du pôle enseignement existant et à la rénovation du paysage et des espaces publics. La formation d’un sol minéral, la relocalisation des fonctions pédagogiques et les nouvelles résidences étudiantes construisent les cours à partir des bâtiments et des parkings existants. Les premières circulations et plantations, les programmes de plein air, les nouveaux logements individuels universitaires s’inscrivent dans les lanières.¶ Les figures se développent ensuite et se généralisent sur tout le campus : surélévation, densification et apparition de nouvelles cours, maturation du paysage, nouveaux programmes, déploiement des circulations vers le centre-ville et le plateau dans les lanières. Adaptable parce que « différencié », le projet affirme autant l’intensité du programme que la porosité du site. Adaptable car conçu comme un processus, son développement sera d’autant plus souple qu’il aura lieu à l’intérieur d’une structure solide.

L’avis du jury

La qualité de ce projet réside dans la mise en place de deux figures urbaines complémentaires :

- des cours orientées sur la rivière et formées par l’agglomération de nouveaux programmes autour des bâtiments existants. Elles sont implantées sur les espaces déjà imperméabilisés des parkings. Elles proposent des choix programmatiques : cours-campus, cours-résidences (logements étudiants).

- des lanières, bandes paysages Nord-Sud de 24 m de large, du plateau jusqu’à la rivière, installées dans la topographie. Elles peuvent être bâties ou non bâties, et accueillent des logements individuels pour chercheurs ou des jardins, des vergers, des terrains de sport. Le jury a apprécié la pertinence de cette stratégie de rassemblement de formes urbaines et architecturales autour de cours orientées qui permet de redonner une mesure à l’étendue du site du Campus. Le jury a par ailleurs souligné la qualité adaptable de la proposition qui développe un phasage intéressant.

L’équipe :

Représentante de l’équipe

Suzanne Jubert, architecte FR

Coordonnées de l’équipe

Suzanne Jubert jubertsuzanne@gmail.com

Après un cycle d’études mêlant architecture et sciences humaines, mon parcours professionnel en tant qu’architecte n’est pas linéaire mais est fait d’expériences volontairement contrastées. Après une première expérience au Renzo Piano Building Workshop à Gênes et une petite lucarne ouverte sur le très grand projet du Harvard Museum à Boston, des concours et projets d’équipements publics chez 5+1AA, ou plus centrés autour de la question du patrimoine chez Philippe Prost, mes choix se sont progressivement et naturellement portés vers des projets d’échelle plus larges. Deux ans passés chez Michel Desvigne Paysagiste m’ont permis d’aborder le projet urbain d’une manière vivante et pragmatique, et d’envisager le temps de construction de la ville sous une autre échelle et via d’autres temporalités. Aujourd’hui architecte-urbaniste à l’agence Bres+Mariolle je travaille sur différents sujets à des échelles très différentes (du Grand Paris à la Zac Montjoie à Saint- Denis). ¶ Complexité du projet urbain, échelles, temporalités et acteurs multiples, aléas... Europan propose justement de partir de ce postulat pour construire un projet. La thématique de l’« adaptable » était pour moi plus encore une manière de l’interroger en évitant les réflexes, les dessins trop figés, les acquis pas assez remis en cause. La « ville adaptable », c’est surtout considérer que celle-ci est éminemment vivante, que l’architecture n’est plus un objet fixe dans la ville mais sert toujours un récit plus vaste.

Concentrer / Morceler

Concentrer / Morceler

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 07:56
Le Grand Paris en Long, en Large et de A à Z...

Le Grand Paris en Long, en Large et de A à Z...

Une exposition inédite sur la Métropole du Grand Paris disponible en ligne, en accès libre pour mieux connaître les enjeux métropolitains

L’Abécédaire de la future Métropole du Grand Paris, élaboré par l’APUR et l’IAU‐îdF pour la Mission de préfiguration, est une base documentaire qui couvre Paris, les 124 communes des trois départements de petite couronne (92, 93, 94) de la future métropole et les 47 communes limitrophes qui pourraient en intégrer le périmètre.

Une sélection de cartes et de données issues de cet Abécédaire est présentée sous la forme d'une exposition itinérante, disponible gratuitement à partir du 1er décembre 2014, téléchargeable et imprimable en grand format. Elle s'adresse à tous les publics, collectivités, mairies, établissements scolaires, associations de quartiers...

Cette série de « cartes » repères permet de comprendre le socle géographique et historique du territoire, les grandes mutations engagées, et permet d’apprécier les particularités d’aujourd’hui au regard des évolutions futures.

Cette exposition se veut une invitation à découvrir communes et territoires pour en partager la connaissance au service du projet métropolitain de la future Métropole du Grand Paris qui reste à écrire.

La Métropole du Grand Paris, c'est : 6,7 M d’habitants en 2014 dont 1,6 millions de jeunes de moins de 20 ans // une densité d'habitants au km2 près de 9 fois supérieure à la densité régionale // 46,8 millions de visiteurs /an : 1ère destination au monde // 4,1 millions d'emplois : 1er pôle d’emploi d’Europe // Une économie créative de 500 000 emplois : moteur de l'attractivité internationale // 7 créations d'entreprises sur 10 créées dans la région Île‐de‐France // 38 millions de m2 de surface 1er parc d'Europe de bureaux

La métropole du Grand Paris de A à Z

La métropole du Grand Paris de A à Z

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 07:48
Une wikimap’PROJETS carte collaborative unique sur la transformation de l'île-de-France
Une wikimap’PROJETS carte collaborative unique sur la transformation de l'île-de-France

Où construit-on en Île-de-France ?

Lancement de la wikimap’PROJETS Tous les projets d’aménagement en Île-de-France en un clic. L’Île-de-France en transformation se donne à voir

L’Île-de-France est au cœur de politiques de relance de la construction de logements. Les investissements importants en matière de transport impactent le développement de nouveaux quartiers et de nouvelles dynamiques territoriales. Après la mise en ligne du projet Île-de- France 2030, voici un nouvel outil en accès libre pour connaître la localisation des projets franciliens et leur nature.

Une carte collaborative unique

L’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France IAU îdF met en ligne aujourd’hui une carte collaborative unique en son genre ; véritable outil de travail pour les professionnels de la ville et d’information du grand public. Cette carte permet de :

- visualiser les projets d’aménagement futurs (accès ouvert à tous)

- modifier les projets de manière collaborative (par les contributeurs après inscription)

La wikimap’PROJETS donne à voir :

 Les principaux secteurs d'aménagement en Ile-de-France

 La description des secteurs en cours d'études, de programmation ou en cours de réalisation

 Cette carte permet de distinguer :

- les projets de plus d'un hectare d'emprise au sol

- les projets de plus de 5000 m2 de surface de plancher

- les projets de plus de 70 logements en zone urbaine, 40 logements en zone rurale

Consultable par tous

Architectes, urbanistes, aménageurs, élus, citoyens, auront accès à ces informations gratuitement. Ils pourront consulter cette carte pour savoir où l’on construit à côté de chez eux ou dans quelle dynamique de construction s’inscrit un projet.

Contribuer pour créer de nouvelles dynamiques

Vous êtes acteur de l'aménagement en Île-de-France, maître d'ouvrage, AMO, aménageur, des informations sont incomplètes, manquantes ou obsolètes ? Vous pouvez contribuer à la réactualisation permanente, et sur tous supports, de la wikimap’PROJETS.

La wikimap’PROJETS : une libération de données

Cette mise en ligne de la wikimap’ PROJETS s’inscrit dans la politique d’Open data menée par l’IAU îdF. Elle est l’occasion de libérer de nouveaux jeux de données qui vont permettre aux professionnels de travailler à différentes échelles du territoire. L’IAU îdF déclinera bientôt de nouvelles wikimap’ : wikimap’VELO, wikimap’TOURISME, ...

Pour consulter la wikimap’PROJETS : http://carto.iau-idf.fr/webapps/projets/

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 07:58
Kengo Kuma pour la gare de Saint-Denis Pleyel du Grand Paris Express

Kengo Kuma pour la gare de Saint-Denis Pleyel du Grand Paris Express

La Société du Grand Paris a choisi Kengo Kuma pour la maîtrise d’œuvre architecturale de la gare emblématique Saint-Denis Pleyel, nouvelle centralité de la métropole au carrefour des lignes 14, 15, 16 et 17du Grand Paris Express.

L’architecte est chargé la conception et du suivi de la réalisation de la gare, en respectant les principes de la charte d’architecture et de design élaborée par Jacques Ferrier, architecte conseil de la Société du Grand Paris, et en coresponsabilité avec les maîtres d’œuvre de la ligne 14 Nord, 16 et 17 Sud, désignés le 16 septembre dernier.

Comme pour les autres gares du réseau, la Société du Grand Paris associera les élus et les habitants au processus de conception.

« 18 agences d’architectures sont aujourd’hui à l’œuvre sur l’ensemble du réseau pour concevoir les premières gares du Grand Paris Express. Certaines équipes sont très renommées, à l’image de Kengo Kuma dont les réalisations sont connues dans le monde entier, d’autres rassemblent de jeunes talents. Ce choix témoigne de la volonté de la Société du Grand Paris d’ouvrir la commande architecturale le plus largement possible. Nous faisons le choix de soutenir la création et de faire de chaque gare un équipement public urbain ancré dans son quartier. »

Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris

La politique architecturale de la Société du Grand Paris est au service d’une idée de la ville dont les espaces publics doivent être réinventés et partagés, utiles pour générer un temps de vie collective et de rencontres. Les gares seront des équipements publics et urbains ancrés dans les quartiers, elles s’attacheront à révéler les éléments de patrimoine, d’histoire, de mémoire de chacune des communes traversées par le Grand Paris Express.

Kengo Kuma est né en 1954 au Japon. Architecte diplômé de l’université de Tokyo, professeur invité à l’université de Columbia, il a été désigné Best new global design durant l’International Architecture Award, a reçu le Grand Prix Prize of AIJ et Inter Intra Space en 2000 et le Grand Prix de l’Architectural Institute of Japan en 1997.

Gare emblématique du Grand Paris Express, elle est située sur le territoire de Saint-Denis, à l’intersection de la rue Pleyel et de la rue Francisque Poulbot. Au cœur d’un projet urbain majeur, elle est un pôle unique de correspondance entre 4 lignes du GPE.

Le choix du site s’est fait en collaboration avec les villes de Saint-Denis et de Saint-Ouen, l’agglomération Plaine Commune et l’ensemble des partenaires concernés. Quatre scénarios ont été étudiés. La solution retenue d’une implantation à l’ouest du faisceau ferroviaire, à l’angle des rues Pleyel et Francisque Poulbot s’intègre dans un projet de développement urbain majeur. Elle permet un pôle compact pour les lignes 14, 15, 16 et 17 du Grand Paris Express et une connexion via un cheminement aérien au-dessus du faisceau ferroviaire entre la ligne D du RER et les lignes du Grand Paris Express. L’accès à la ligne 13 du métro pourra se faire par l’espace public avec une distance à parcourir de 250 mètres environ.

DES TRANSPORTS CONNECTÉS

La gare de Saint-Denis Pleyel concerne les lignes 14, 15, 16 et 17 du GPE. Elle est en correspondance avec le RER D.

TEMPS DE DÉPLACEMENT

St-Denis Pleyel < > Chelles : 22 min. contre 55 minutes aujourd’hui
St-Denis Pleyel < > La Courneuve « Six Routes » : 3 min. contre 21 minutes aujourd’hui

LA GARE EN CHIFFRES

  • 250 000 voyageurs fréquenteront, à terme, la gare de St-Denis Pleyel chaque jour.
  • Population à 1000 m : 9000
  • Emplois à 1000 m : 22 000
Kengo Kuma pour la gare de Saint-Denis Pleyel du Grand Paris Express

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:42
Quartiers d’avenir et habitat indigne, volet du Grand Paris du logement et de l’aménagement

Quartiers d’avenir et habitat indigne, volet du Grand Paris du logement et de l’aménagement

Invitée à ouvrir les Assises de l’habitat francilien, organisées à Paris par l’Association des Maires d’Île-de-France du 14 au 16 octobre 2014, Sylvia Pinel a souligné l’importance du rôle des maires franciliens dans la relance de la construction et la lutte contre la crise du logement qui sévit plus particulièrement en Île-de-France.

S’inscrivant dans les priorités du Grand Paris, le volet « Logement et aménagement » vient de franchir une nouvelle étape avec la sélection de cinq premiers sites traités en priorité qui feront l’objet de toute l’attention de l’État. Ils sont situés à proximité immédiate de gares existantes ou futures :

  • territoires du canal de l’Ourcq (93),
  • territoires de la cité Descartes (77/93),
  • Villejuif - Campus grand Parc (94),
  • Gennevilliers (92),
  • Louvres Puiseux (95).

La plupart de ces sites permettront la réalisation d’aménagements nécessaires à la création de logements et d’activités en nombre et qualité suffisants pour renforcer l’attractivité de ces territoires. Par ailleurs, une quinzaine d’autres sites seront précisés ultérieurement.

Il s’agit de se donner les moyens d’atteindre l’objectif de construction de 70 000 logements par an, inscrit dans le schéma directeur de la région Ile-de- France (contre 42 000 aujourd’hui).

Ces sites sont notamment situés autour des futures gares du Grand Paris Express et sur l’ensemble de l’Ile-de-France. Ils ont été sélectionnés au regard de leur importance en volume de logements constructibles et des difficultés d’ordre technique, réglementaire ou financière que rencontre leur faisabilité.

La réalisation du nouveau métro automatique en proche et moyenne banlieue ouvre en effet une formidable opportunité de répondre au défi d’un aménagement plus équilibré de l’Ile-de-France en veillant à apporter des réponses adaptées aux exigences actuelles, celles d’un cadre urbain de qualité, mêlant logements, emplois, équipements publics et excellence environnementale.

Pour engager sans tarder ces travaux d’aménagement, le Gouvernement a décidé de lancer une nouvelle génération d’opération d’Intérêt national (OIN) dite « multi-sites » destinée à rassembler autour d’une même table Etat, Région et collectivités locales.

La création d’une opération d’intérêt national (OIN) multi-sites permettra, en concertation avec les collectivités concernées d’accélérer et débloquer les situations complexes. Elle donnera à l’État des pouvoirs exceptionnels en matière d’urbanisme.

6 opérations d’intérêt national sont aujourd’hui en vigueur en Ile-de-France sur les territoires de: La Défense, Mantes-Seine-Aval, Marne-la-Vallée, Orly-Rungis-Seine-Amont, Saclay et Sénart.

Pour toutes les opérations situées à l’intérieur de l’aire urbaine, une nouvelle procédure intégrée pour le logement (PIL) sera mise en oeuvre. Cet outil innovant doit permettre de réduire le nombre de procédures, et ainsi d’accélérer les projets.

L’Agence Foncière et Technique de la Région Île-de-France sera transformée en Grand Paris Aménagement. Elle pilotera et coordonnera l’OIN multi-sites. Sa gouvernance sera adaptée pour mieux associer les collectivités locales concernées. Une mission de préfiguration sera mise en place pour moderniser son modèle économique et ouvrir sa gouvernance de manière à y associer notamment le Conseil Régional, la future Métropole du Grand Paris et les grandes intercommunalités de la zone urbaine de l’Île-de-France.
Grand Paris Aménagement pourra être appelé, y compris en soutien des aménageurs d’ores et déjà engagés, pour travailler aux côtés des collectivités locales pour réaliser des projets urbains adaptés aux caractéristiques de chacun des sites bénéficiant des investissements importants réalisés en matière de transport.
Cette dynamique de relance s’inscrira dans un dialogue avec les collectivités qui amorce l’avenir et la nouvelle gouvernance en matière de logement, d’hébergement et d’accès au logement.

Enfin l’Établissement Public Foncier unique d’Île-de-France, fusionnant les quatre établissements existants, sera mis en place au printemps 2015. Il permettra une action démultipliée dans le domaine stratégique du portage foncier.

Un Petit Paris plutôt qu’un Grand Paris
Quartiers d’avenir et habitat indigne, volet du Grand Paris du logement et de l’aménagement

Habitat indigne. L’amélioration de l’habitat existant fera l’objet d’une mobilisation particulière :

Certains quartiers de l’Ile-de-France sont pris dans une spirale de dégradation patrimoniale et urbaine et de relégation sociale. Ils renferment alors, dans des conditions d’habitat parfois sordides, des propriétaires occupants captifs et des occupants pauvres exclus de l’offre de logement « classique ». Ils sont aussi la cible des marchands de sommeil, dont les pratiques aggravent et accélèrent la déqualification.

L’Etat et la Région se sont engagés dans la requalification de 19 territoires, par le biais d’un appel à projets régional lancé par le Préfet de région et l’Agence régionale de Santé fin 2013.

La direction régionale et interdépartementale de l’Hébergement et du Logement a fait approuver une géographie régionale des communes touchées par des concentrations d’habitat ancien dégradé, dont se dégagent 77 communes que le Préfet de région et le directeur général de l’Agence régionale de Santé ont invitées à s’inscrire dans un partenariat autour d’un projet de requalification.

19 territoires ont été retenus sur la base de candidatures proposant des secteurs d’intervention, voire des projets déjà définis, en fonction du niveau d’avancement et de l’expérience acquise par les collectivités.

Si certains de ces territoires sont en mesure de conduire les opérations présentées avec un accompagnement renforcé de l’Etat, de l’Agence régionale de Santé, de l’Agence nationale de l’Habitat (ANAH) et les dispositions de droit commun, d’autres en revanche seront bloqués faute de moyens financiers des collectivités porteuses.

20 millions d’euros sur 5 ans vont être déployés pour accompagner ces projets.

Liste des 19 territoires retenus

• La communauté de communes des Deux Fleuves et la ville de Montereau-Fault-Yonne ;

• La communauté d’agglomération de Melun -Val de Seine et la ville de Melun ;

• La ville des Mureaux ;

• La communauté d’agglomération des Portes de l’Essonne et la ville de Juvisy-sur-Orge ;

• La communauté d’agglomération Seine-Essonne et la ville de Corbeil-Essonnes pour les quartiers du vieux Corbeil et du vieil Essonne à Corbeil-Essonnes :

• La ville de Gennevilliers ;

• La ville de Nanterre ;

• La communauté d’agglomération de Plaine Commune pour les projets déposés sur les communes et les secteurs suivants :

- Aubervilliers, en priorité sur le secteur Félix-Faure,

- La Courneuve,

- Le secteur du Petit Pierrefitte à Pierrefitte,

- Saint-Ouen,

- Stains.

• La communauté d’agglomération Est Ensemble et les villes de Pantin et du Pré-Saint-Gervais, pour le secteur des Sept-Arpents ;

• La communauté d’agglomération de la Plaine Centrale du Val-de-Marne et la ville d’Alfortville, à l’exception de l’Îlot Seine ;

• La ville d’Ivry-sur-Seine ;

• La ville de Vitry-sur-Seine, en priorité sur le secteur Blanqui ;

• La communauté d’agglomération d’Argenteuil Bezons et les villes d’Argenteuil et de Bezons ;

• La ville de Villiers-le-Bel, en priorité sur l’Îlot du Pressoir Est.

L’Etat a par ailleurs décidé d’accompagner deux opérations majeures de requalification des copropriétés dégradées à Clichy-sous-Bois et à Grigny. Le quartier du Bas-Clichy (copropriété du Chêne Pointu notamment) va ainsi faire l’objet de la première opération de requalification des copropriétés dégradées d’intérêt national.

De nombreux acteurs s’investissent depuis des années sur ce quartier : l’Etat et ses agences à travers l’Anah et l’ANRU, les collectivités locales avec la Région Ile-de-France, le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, l’intercommunalité et la ville de Clichy-sous-Bois, mais également la Caisse des Dépôts et Consignations, l’Aftrp et désormais l’EPFIF.

Dans ce contexte, l’Etat a décidé de déclarer d’intérêt national une Opération de requalification des copropriétés dégradées sur le quartier du bas Clichy. Un décret, qui fait aujourd’hui l’objet de consultation et d’échanges avec les partenaires, doit être publié en ce sens d’ici la fin de l’année.

La mise en place d’une telle opération, décisive pour le quartier, est permise par la loi Alur, qui a créé un nouvel outil pour traiter les copropriétés dégradées: les opérations de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD).

L’Etat mobilisera des moyens exceptionnels pour cette opération, moyens financiers mais également moyens humains, nécessaires pour que l’opérateur désigné pour réaliser cette opération, l’Etablissement Public Foncier d’Ile-de-France, réussisse. Sylvia Pinel et Myriam El Khomri réuniront le 14 octobre prochain l’ensemble des acteurs et partenaires de cette opération.

Concernant la deuxième ORCOD-IN qui sera créée à Grigny, la ministre va missionner le Préfet de département pour la préfiguration de cette opération.

Zoom sur les opérations de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD)

Lorsqu’un site est caractérisé par une forte concentration d’habitat dégradé et que la résolution des problèmes est complexe et nécessite un investissement financier lourd, l’ORCOD peut être déclarée d’intérêt national par décret en Conseil d’Etat.

Ce nouvel outil ensemblier, spécialement conçu pour enrayer le processus d’insalubrité et de dégradation des copropriétés, doit permettre de traiter un cadre global :

- les dysfonctionnements internes de copropriétés, en ayant recours notamment au portage foncier massif ;

- les causes de ces difficultés : problème d’habitat dégradé, dynamisme du marché local du logement, aspects urbains et sociaux.

Quartiers d’avenir et habitat indigne, volet du Grand Paris du logement et de l’aménagement

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 07:46
La Société du Grand Paris a sélectionné ses Maîtrises d’œuvre pour les lignes 14 Nord, 16 et 17 sud

La Société du Grand Paris a sélectionné ses Maîtrises d’œuvre pour les lignes 14 Nord, 16 et 17 sud

La Société du Grand Paris a choisi les maîtres d’œuvre et les architectes des lignes 14 Nord, 16 et 17 Sud du Grand Paris Express

Suite à l’approbation, le 4 juillet dernier, par son conseil de surveillance de l’opération d’investissement de 3,490 milliards d’euros, la Société du Grand Paris a procédé à l’attribution des marchés de maîtrise d’œuvre pour les lignes 14 Nord, 16 et 17 Sud du Grand Paris Express.

Pour concevoir et réaliser les gares emblématiques de ces lignes, la Société du Grand Paris a choisi :

- Elizabeth de Portzamparc (AECDP) pour la gare du Bourget RER

- L'équipe de Miralles Tagliabue (architecte mandataire) et Bordas+Peiro (architecte associé basé à Paris) pour la gare de Clichy-Montfermeil. Le groupement Miralles –Tagliabue (EMBT) est une agence barcelonaise qui a rassemblé une équipe multidisciplinaire avec une forte expérience des projets d’infrastructure. Miralles Tagliabue a travaillé sur de nombreux projets d’envergure : la gare pour la Metropolitana à Naples, le pavillon de l’Espagne à l’exposition universelle de Shanghai, le marché de Santa Caterina à Barcelone, ou encore le parlement d’Ecosse à Edinburg.

Le groupement qui se verra confier la gare de Saint-Denis-Pleyel sera connu fin octobre.

Par ailleurs, deux groupements conduits par EGIS Rail, composés d’ingénieurs et d’architectes, l’un sur le tronçon Noisy-Champs – Le Bourget RER (ligne 16, 22 km, 7 gares), l’autre sur le tronçon Le Bourget RER – Saint-Denis Pleyel - Mairie de Saint-Ouen (ligne 14 Nord et 17 Sud, 7,5 km, 2 gares), ont remporté les marchés de maîtrise d’œuvre études et travaux des ouvrages de génie civil et des aménagements nécessaires à la réalisation des lignes.

« Quelques semaines seulement après l’autorisation d’investissement votée par son conseil de surveillance, la Société du Grand Paris engage les études d’avant-projets des lignes 14 Nord, 16 et 17 Sud du Grand Paris Express. Cette année encore, l’attribution de ces marchés va générer de nombreux emplois dans les secteurs de l’ingénierie et de l’architecture avant les phases chantiers qui mobiliseront 15 à 20.000 emplois chaque année. Avec ses 128 agents, la SGP coordonne d’ores-et-déjà les travaux de plus de 1.000 professionnels sur le Grand Paris Express. Nous sommes particulièrement satisfaits de pouvoir travailler avec des équipes de renommée internationale, comme avec de jeunes équipes. »

Philippe Yvin, président du directoire

Sur le premier tronçon Noisy-Champs (gare non comprise) – Le Bourget RER (gare incluse)

EGIS Rail est à la tête du groupement composé de Tractebel Engineering et de cabinets d’architecture qui auront en charge de concevoir et réaliser les gares du tronçon :

- Berranger & Vincent pour la gare du Blanc Mesnil,

- Beckmann-N'Thépé pour la gare d’Aulnay-sous-Bois,

- Agence Duthilleul et AREP pour les gares de Sevran Beaudottes et Sevran Livry,

- Atelier Schall pour la gare de Chelles.

Sur le second tronçon Le Bourget RER (gare non comprise) – Saint-Denis Pleyel – Mairie de Saint-Ouen (gare non comprise)

EGIS Rail est à la tête d’un groupement composé de Tractebel Engineering pour le conseil et l’ingénierie et de l’agence d’architecture Chartier Dalix pour la gare de la Courneuve.

Les architectes retenus pour concevoir et réaliser les gares travailleront dans le respect de la charte d’architecture et de design élaborée avec le concours de Jacques Ferrier, architecte conseil de la Société du Grand Paris. La SGP veillera à associer les élus et les populations concernés à l’élaboration du projet de gare de leur commune, tout au long du processus de conception.

Au-delà de ces marchés de maîtrise d’œuvre concernant l’infrastructure et les gares, les équipes déjà à l’œuvre depuis un an pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage et pour la réalisation des systèmes de la ligne 15 Sud vont être renforcées pour prendre en charge ces nouveaux tronçons. Ces deux groupements de maîtrise d’œuvre travailleront ainsi sous la conduite d’opération du groupement ARTEMIS, réunissant ARTELIA et ses co-traitants ARCADIS et BG Ingénieurs Conseil, qui a remporté le marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de conduite générale d’opération, et en lien avec Systra et le groupement Egis- Setec pour la réalisation des systèmes. En 2014, l’ensemble de ces études représente un montant d’environ 200 millions d’euros.

Images : © hassan bensliman

La Société du Grand Paris a sélectionné ses Maîtrises d’œuvre pour les lignes 14 Nord, 16 et 17 sud

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 06:46
Grand Paris
Grand Paris

« Le foncier du Grand Paris : comment le mobiliser ? 8 propositions et 6 conditions…

Le colloque de l’Observatoire régional du foncier « Le foncier à l’heure du Grand Paris : quelles urgences ? » a rassemblé tous les acteurs du développement régional en présence de deux ministres, pour débattre des mesures et des initiatives à prendre sans attendre pour éviter un blocage de la construction – notamment de logements – dans une conjoncture à la fois électorale, institutionnelle et réglementaire porteuse d’attentisme.

Les participants ont mis en évidence la nécessité à la fois « d’une mobilisation générale immédiate » des acteurs publics et privés en partenariat, mais aussi celle de prendre sans attendre une série de mesures pour permettre l’installation d’une dynamique pérenne. Deux groupes de travail de l’ORF, réunis depuis un an, avaient proposé un diagnostic et une série de propositions de stratégie foncière.

En présence du préfet de région, des directeurs régionaux de l’équipement et de l’aménagement et de celui de l’hébergement et du logement, en présence également d’Emmanuelle Cosse, vice-présidente du conseil régional, mais aussi des présidents de l’Association des organismes HLM (Aorif) de ceux de l’AFTRP et de la Société du Grand Paris, de la fédération des promoteurs et de celle des aménageurs privés, des directeurs d’EPF et de la directrice interrégionale de la Caisse des Dépôts, deux ministres sont intervenues.

« Le cadre est posé », a déclaré Marylise Lebranchu en répondant à des questions en ouverture du colloque. « Le cadre institutionnel est là, et les projets structurants sont lancés, même si on sent un léger flottement autour des Contrats de développement territorial. Ils devront notamment mieux intégrer la dimension foncière. » Cette dernière proposition était avancée par les groupes de travail réunis par l’ORF depuis un an. De même, la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique a annoncé que le résultat des travaux de l’ORF serait versé à la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris, au même titre que ceux de l’IAU, de l’APUR ou de l’AIGP.

« La phase de préfiguration de la métropole risque de provoquer un attentisme de la part des collectivités et un gel des projets », a estimé de son côté la ministre du Logement, Sylvia Pinel, en clôture du colloque. « J’en appelle à la responsabilité de tous les acteurs concernés, publics comme privés pour réussir à poser la première pierre du Grand Paris du logement. »

« L’Observatoire régional du foncier est apparu comme un lieu privilégié de la mobilisation nécessaire des acteurs publics et privés en charge du développement de la région », a déclaré Dominique Figeat, président de l’Observatoire.

« Relancer l’urbanisme opérationnel : quelles innovations ? » et « Le foncier du Grand Paris : comment le mobiliser ? » Les deux rapports produits par l’ORF son disponibles sur le site internet de l’Observatoire : www.orf.asso.fr

Les architectes appellent pour « construire mieux »

« Mobiliser le foncier du Grand Paris »

HUIT PROPOSITIONS ET SIX CONDITIONS A l’échelle des gares : 1. Mobiliser le foncier public à un coût compatible avec des opérations d’aménagement. 2. Aider le portage financier en renforçant la capacité financière des différents aménageurs.

3. Réaliser dans les délais impartis les nouveaux transports en commun du Grand Paris dont le Grand Paris Express (qui doit être achevé en 2030) grâce à un dispositif législatif permettant d’accélérer la prise de possession des tréfonds (peu usité de nos jours le mot désigne le volume de terre se trouvant sous la surface du sol dont une personne est propriétaire, ndlr).

4. Les Etablissements publics fonciers devront apporter leur aide pour coordonner les actions foncières des collectivités autour des gares.

A l’échelle des CDT :

5. Développer un volet foncier dans tous les contrats de développement territorial. Proposition reprise à son compte par Marylise Lebranchu

6. Créer des structures de portage foncier, à l’image de Foncière Commune (Plaine- Commune).

7. Etendre les chartes promoteurs de prix maîtrisés à l’ensemble de la métropole.

A l’échelle de la métropole :

8. En rapport avec l’article 12 de la loi Métropole : traiter immédiatement la question de la mobilisation foncière lors de la mission de préfiguration et y associer l’ORF. Une proposition reprise par la ministre Marylise Lebranchu.

Six conditions sont nécessaires à réunir, selon les groupes de travail de l’ORF:

1. La question de la connaissance : il est urgent de répondre à la question : où y a-t-il du foncier mutable et à quelles conditions économiques ?

2. L’engagement des élus locaux : la mobilisation foncière est d’abord un sujet qui relève de la compétence des collectivités territoriales.

3. Un contrôle des prix : prix de vente des logements mais aussi prix d’achat par les villes pour les aménagements publics et les équipements.

4. Les outils de l’action foncière sont suffisants, mais les compétences et les ressources en ingénierie gagneraient a être renforcés à l’échelle des territoires.

5. Le temps est un facteur dont l’importance est mal prise en compte dans la mobilisation foncière : mobiliser prend du temps, construire prend du temps.

6. Il faut un financement à long terme du portage des opérations foncières. Pour cela il faut un accompagnement technique et juridique des communes et les investisseurs privés ne sont pas suffisamment incités à se mobiliser.

« La relance de l’urbanisme opérationnel »

10 PROPOSITIONS

1. Expliquer l'existence des procédures d'aménagement en ZAC et hors ZAC

2. Définir des secteurs d'aménagement futur inconstructibles dans les PLU

3. Associer les aménageurs à la gestion des équipements qu'ils construisent

4. Préciser la nature et le contenu des contrats prévus à l'article 22 de la loi "Affirmation des métropoles"

5. Clarifier et sécuriser le régime des ZAC sans maîtrise foncière

6. Faire évoluer le Projet Urbain Partenarial (PUP) vers un contrat d'aménagement plus complet

7. Sécuriser les permis de construire en aval des procédures

8. Cibler les aides de l'Etat et de la Région sur les opérations à long terme

9. Raisonner sur le périmètre de ZAC pour la décote de prix des terrains de l'Etat

10. Favoriser la gestion en mode projet de l'aménagement

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 06:46
La maquette de la première infrastructure du Grand Paris Express, le 1er site industriel de Champigny

La maquette de la première infrastructure du Grand Paris Express, le 1er site industriel de Champigny

Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris, a présenté la maquette du site industriel et du poste de commandement centralisé de Champigny-sur-Marne, à l’occasion du salon de la Nouvelle Ville organisé par l’Association des maires d’Ile-de-France. Il s’agit de la première infrastructure du Grand Paris Express visible en perspective architecturale dans sa version définitive.

La Société du Grand Paris salue la qualité du travail réalisé par le cabinet d’architectes Richez et associés et la collaboration exemplaire, tout au long de ce projet et encore aujourd’hui, avec les élus concernés par ce site de maintenance, les maires de Champigny-sur-Marne, Dominique Adenot, de Villier-sur-Marne, Jacques-Alain Benisti, et de Bry-sur-Marne, Jean- Pierre Spilbauer, et avec Christian Favier, président du conseil général du Val-de-Marne.

« Le site de Champigny est le premier des 6 sites industriels qui sera réalisé pour assurer le bon fonctionnement du Grand Paris Express. Ces sites assurent la disponibilité des matériels et des infrastructures, permettent d’optimiser le processus de maintenance du système de métro, renforcent l’identité du Grand Paris Express. Chacun d’eux symbolisera, en outre, la constitution de nouveaux repères dans l’architecture industrielle du 21e siècle et valorisera l’excellence technologique et l’innovation Le site de Champigny sera fonctionnel, rationnel et innovant : il sera en effet le premier site industriel au monde à intégrer l’automatisme des mouvements de trains dans les halls permettant d’optimiser et de sécuriser les flux et les conditions de travail. » a précisé Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris

Le site industriel de Champigny assurera la maintenance de 60 % des matériels roulants de la ligne 15 et sera complété par un site de maintenance des infrastructures, implanté à Val-de-Fontenay. Les acquisitions foncières nécessaires à sa réalisation seront totalement achevées à la fin de ce mois, ce qui assurera sa mise en service à la fin de l’année 2019. Le site industriel de Champigny pourra ainsi accueillir les premiers matériels roulants en amont de la mise en service de la ligne 15 Sud, prévue en 2020.

La Société du Grand Paris a fait le choix de faire des sites industriels du Grand Paris Express des infrastructures exemplaires au plan architectural, s’insérant parfaitement dans leur environnement. Ces sites garantiront une qualité environnementale forte et fourniront des conditions de travail de qualité aux salariés, en toute sécurité. D’une surface totale de 50.000 m2, les bâtiments seront implantés sur une parcelle de 9 hectares, pour un budget total de construction de 152 millions d’euros. Enfin, le site industriel de Champigny assurera la création de 450 emplois pour la maintenance et l’entretien des matériels.

©Grand Paris Express

©Grand Paris Express

©Grand Paris Express

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 07:44
7% des ménages franciliens disposent de moins de 425 €/mois/ unité de consommation (UC)

7% des ménages franciliens disposent de moins de 425 €/mois/ unité de consommation (UC)

Issue d’auditions demandées à l’IAU îdF, Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile-de-France, par le Conseil économique, social et environnemental régional d’Île-de-France (Ceser), qui souhaitait disposer d’une estimation du nombre de ménages à très bas revenus dans le cadre de son rapport sur « L’accès au logement des ménages à bas revenus en Île-de-France», l’étude de l’IAU montre que près de 350000 ménages franciliens (soit 7 %), en 2012, sont installés dans le parc de logements classiques et disposent de moins de 425 €/mois/ unité de consommation (UC) pour faire face à leurs dépenses vitales de nourriture et d’habillement. Près de 130000 d’entre eux pourraient trouver une solution en changeant de logement, principalement dans le parc social.

L’étude de l’IAU observe que très nombreux foyers franciliens se retrouvent en grande difficulté en raison de la faiblesse de leurs revenus pour acquitter leur loyer ou leurs remboursements d’emprunt immobilier, au risque de tomber dans le surendettement et/ou d’être exclus de leur logement.

S’appuyant sur deux outils définissant les notions de pauvreté établi par Eurosat et son seuil de pauvreté et du concept de « reste-à-vivre » utilisé par les bailleurs sociaux, l’étude a pu localiser parmi les ménages à bas revenus, ceux qui ne peuvent plus faire face à leurs dépenses vitales de nourriture et d’habillement après paiement du loyer (ou des remboursements d’emprunts), des charges locatives (ou de copropriété), de l’énergie et de l’eau.

Ainsi, l’étude, partant du seuil de pauvreté Eurosat correspondant, en 2012, au revenu minimum en dessous duquel une personne ne peut vivre décemment, estimé en Île-de-France à 1100 e par mois et par unité de consommation (UC) ou équivalent adulte et du concept «reste-à-vivre » des bailleurs sociaux, quant à lui, évalué à 425 e par mois et par UC, soit 14 e/jour/UC, conclue à 350 000 ménages le nombre à très bas revenus, qui sont en grande majorité des locataires.

L’enquête mentionne qu’appliqué à l’ensemble des ménages de la région Île-de-France à partir de l’Enquête nationale logement de 2006 (ENL 2006), le seuil Eurostat fait apparaître que 989000 ménages (regroupant 2 375 000 personnes) ont des bas revenus. Soit un ménage francilien sur cinq vit ainsi avec moins de 1 100 e/mois/UC. L’étude découpe ainsi par catégories et remarque que parmi ces 989 000 ménages, 412 000 ont un reste-à-vivre inférieur à 425 e/ mois/UC, dont 64 000 étudiants. Elle rajoute également que ces étudiants constituent une catégorie à part : leurs revenus sont en effet inférieurs de 34 % à ceux des ménages à très bas revenus (380 e/UC contre 571 e/ UC), une faiblesse qui s’explique probablement par des montants de revenus sous-déclarés qui ne prennent pas en compte les aides financières de la famille. Leur pauvreté n’est donc parfois que « relative », ce qui, dans le doute, conduit à les retirer de l’analyse. Au final, l’étude estime qu’hors étudiants, 348 000 ménages franciliens rassemblant 764 000 personnes peuvent être considérés comme à très bas revenus : après retrait des dépenses relatives au logement, il leur reste donc moins de 425 e/mois/UC pour s’alimenter et s’habiller.

Le découpage montre que la très grande majorité de ces ménages sont locataires (76 % dont 40 % logent dans le parc privé et 36 % dans le parc social) ; 22 % sont propriétaires ; 2 % sont logés gratuitement.

L’étude fait apparaître que les 140 000 personnes vivant dans le parc locatif privé sont plutôt des personnes seules (59 % contre 41 % à l’échelon régional) et jeunes. Elle montre aussi qu’un tiers des effectifs est âgé de moins de 30 ans et seulement 25 % ont 50 ans ou plus. De plus, elle note que les familles monoparentales y sont également plus nombreuses que dans le reste de la population (15 % contre 6,7 % en Île-de-France). Ces ménages habitent des petits logements (41 m2 en moyenne), anciens et situés dans le centre.

L’enquête observe également que les ressources mensuelles de ces ménages s’élèvent à 826 e (soit 630 e/UC), c’est 76 % de moins que le revenu moyen régional : 3 406 e (soit 2 187 e /UC). L’étude explique que cette faiblesse s’explique principalement par la présence importante d’ouvriers et d’employés (53 %) et la très forte proportion de ménages avec un seul revenu (85 %). Ainsi, l’enquête informe qu’avec un loyer mensuel moyen élevé : 541 e, ces ménages affichent, malgré une aide au logement de 134 e perçue par 54 % d’entre eux, des taux d’effort nets particulièrement élevés : 49,3 %.Si l’on ajoute les 137 e de charges, d’énergie et d’eau, celui-ci atteint près de 66 %.

L’étude révèle pareillement que le reste-à-vivre de ces ménages est particulièrement faible : si l’on déduit de leurs ressources mensuelles (826 e), les 407 e de loyer et les 192 e de charges incompressibles, il ne leur reste plus que 226 e par mois. Par rapport au reste-à-vivre théorique de ces ménages qui s’élève à 589 e, il leur manque donc mensuellement 362 e pour disposer du reste-à-vivre minimum, être en capacité de s’alimenter et de s’habiller sans ponctionner le budget destiné au paiement du loyer et des charges liées au logement.

Concernant l’infographie sur le paysage du parc social, les 126 000 ménages à très bas revenus qui y logent, l’étude montre qu’ils sont moins souvent des personnes seules (46 %) et plus souvent des familles (40 %). Elle note que plus familiaux, ces ménages sont également plus âgés : l’âge moyen atteint 54,2 années dont 58 % ont 50 ans ou plus. Et rajoute qu’ils habitent pour près de la moitié (47 %) en petite couronne, dans des logements plus grands (65 m2 en moyenne).

L’étude mentionne que leurs prestations sociales et familiales sont plus importantes (25 % de leurs ressources),et 71 % perçoivent une aide au logement. Mais qu’ils doivent faire face à des charges plus élevées.

L’étude stipule que les ressources mensuelles de ces ménages s’élèvent à 889 e (soit 563 e/UC) : c’est un peu plus que dans le parc locatif privé (+ 7,6 %). Elle précise notamment qu’avec un loyer de 397 e et une aide au logement de 185 e (contre respectivement 541 e et 134 e dans le parc privé), le taux d’effort net de ces ménages atteint 24,8 %, un niveau deux fois moindre que celui que l’on observe dans le parc privé (49,3 %). Elle rajoute que, toutefois, si l’on ajoute les 207 e de charges, d’énergie et d’eau, c’est 47 % du revenu qui est absorbé par le logement.

S’agissant du reste-à-vivre, le manque à gagner est aussi important, correspondant à 287 e par mois et par ménage. L’étude montre que si l’on déduit de leurs ressources mensuelles (889 e), les 212 e de loyer(9) et les 262 e de charges incompressibles, il ne leur reste que 414 e par mois.

Pour l’étude, par rapport au reste-à-vivre théorique de 701 e, il manque donc tous les mois 287 e à ces ménages (362 e dans le parc locatif privé) pour être en capacité de s’alimenter et de s’habiller sans réduire le budget destiné au paiement du loyer et des charges liées au logement.

Concernant les 76 000 ménages propriétaires à très bas revenus, l’étude signale que 44 000 ont fini de rembourser leurs emprunts, et 32 000 en remboursent encore (ils sont accédants). Elle observe que leur appartenance à cette catégorie s’explique en partie par la prise en compte des dépenses supplémentaires importantes liées au statut de propriétaire, comme les travaux d’entretien de leur bien.

Pour les 32 000 propriétaires accédants, leurs dépenses se révèlent très élevées. L’enquête note qu’avec 766 e de remboursement pour 1 571 e de revenu (soit 761 e/UC) et 60 e d’aide au logement, ces ménages, plutôt constitués de couples avec enfants (56 %), affichent des taux d’effort nets très élevés : 45,0 %. S’agissant de leur reste-à-vivre, l’étude stipule qu’il s’établit quant à lui à 408 e : il leur manque donc 475 e pour atteindre le reste-à-vivre minimum qui est de 883 e. L’étude conclue que cet important manque à gagner s’explique par le niveau élevé de leur dépense totale (1 224 e tous les mois dont 134 e de travaux).

Pour les 44 000 propriétaires non accédants, les ressources sont très faibles. L’étude explique que ces ménages, composés de personnes seules (72 %) âgées en moyenne de 69,7 ans, disposent de 677 e de revenu (soit 575 e/ UC) et, bien que n’ayant plus de mensualités à rembourser, consacrent 511 e par mois à leur logement (dont 191 e de travaux).Avec un reste-à-vivre de 164 e, qui s’explique principalement par leur revenu très faible, il leur manque 360 e par mois pour disposer du reste-à-vivre minimum théorique qui est de 524 e.

Au total, la crise du logement touche près de 10 millions de personnes…

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:42
Circulation alternée sur Paris et sa Petite couronne

Circulation alternée sur Paris et sa Petite couronne

Pour faire face à un pic de pollution en Ile de France et en vue des prévisions sur lundi et mardi, le gouvernement, en concertation avec ministres chargés de l’écologie, de la santé, de l’intérieur et des transports, a décidé la mise en place à Paris et dans la petite couronne du dispositif de circulation alternée à compter de ce lundi 17 mars 5H30".

Votre voiture est-elle classée paire ou impaire ?

C'est le dernier chiffre de votre plaque d'immatriculation (hors numéro du département) qui détermine la catégorie de votre véhicule. Si ce chiffre est impair, votre véhicule pourra circuler lundi 17 mars, à l'inverse, si ce chiffre est pair, vous ne pourrez pas l'utiliser lundi, mais mardi 18 mars.

Votre véhicule est classé pair ?

  • Utilisez les transports en commun : lundi 17 mars, tous les transports en commun seront gratuits, et le Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Philippe Martin, a demandé plus de wagons sur les trains et les RER entre 9.30 et 16.30
  • Recourez au covoiturage : les véhicules dans lesquels ont pris place trois personnes au moins dérogent aux mesures de circulation alternée

Quels sont les véhicules concernés ?

  • Les poids-lourds (véhicules de plus de 3,5 tonnes), sauf exception prévue par les textes (cf. préfecture de police)
  • Tous les véhicules légers (voitures, scooters et motos) à pot non catalysé

Les voitures électriques et hybrides ne sont pas concernées.

Que risquent les conducteurs qui ne respectent pas cette mesure?

Les contrevenants à la mesure de circulation alternée seront punis de l'amende prévue pour la contravention de 2ème classe (de 22 à 75 euros, selon que le montant est minoré, normal ou majoré), assortie d'une mesure d'immobilisation du véhicule éventuellement suivie d'une mise en fourrière (conformément aux dispositions des articles L. 325-1 à L. 325-3 et R. 411-19 du Code de la route).

L’ensemble des régions touchées fait l’objet de mesures adaptées : limitation de vitesse sur routes et autoroutes, gratuité du stationnement résidentiel, limitation des épandages agricoles, contacts avec les industriels pour une réduction provisoire de leur activité, priorité donnée aux transports en commun...

En Ile-de-France, des mesures ont été prises par la Préfecture de Police visant à baisser de 20 km/h la vitesse autorisée sur les routes, à détourner les poids-lourds en transit, à limiter les émissions des sites industriels. La Ville de Paris a quant à elle décidé de rendre gratuits Velib et Autolib.

Au-delà de ces mesures, à la demande du Premier ministre et en accord avec le président de la Région Ile-de-France, président du Syndicat des transports d’Ile-de-France, les transports publics franciliens sont gratuits à partir de vendredi 14 mars, jusqu’au dimanche soir 16 mars.

L’épisode de pollution de l’air étant exceptionnel par sa durée et son ampleur, le Premier ministre, en lien avec Philippe Martin, a annoncé le 15 mars l’application de la circulation alternée à Paris et en petite couronne.

  • lundi 17 mars (jour impair), seuls les véhicules dont le numéro d’immatriculation est impair pourront circuler à Paris et en petite couronne.
  • Si la mesure devait être confirmée pour mardi, ce serait au tour des véhicules à numéro pair de pouvoir circuler.

Les transports en commun resteront gratuits le 17 mars et seront renforcés :

  • la fréquence des trains sera accrue sur les lignes automatiques du métro parisien (les lignes 1 et ligne 14).
  • des rames de train doubles circuleront non seulement aux heures de pointe, mais aussi tout au long de la journée sur les RER (A à E) et sur les lignes H et L du Transilien, ce qui permettra de doubler la capacité de transport de passagers au cœur de la journée sur certaines de ces lignes. Néanmoins, afin de ne pas surcharger davantage les heures de pointe, il vivement recommandé de décaler autant que possible les trajets vers les heures creuses (de 9h30 à 16h30).

La circulation des poids lourds sera pour sa part interdite dans la zone concernée par la circulation alternée. Néanmoins certaines dérogations sont prévues (secours, dépannage, transports collectifs, chantiers, produits alimentaires et périssables etc). Par ailleurs, comme depuis jeudi, les poids lourds en transit dans la région Ile de France doivent emprunter les axes de contournement (la Francilienne notamment).

Mode d’emploi de la circulation alternée

Comment fonctionne l’autorisation de circulation selon les plaques ?

Les véhicules sont différenciés par le groupe de chiffres de la plaque, mais pas par le numéro du département. Il s’agit du premier groupe de chiffres dans les anciennes immatriculations, du groupe de chiffres au milieu dans les nouvelles immatriculations. Les deux roues sont également concernés.

Quels véhicules sont autorisés à circuler dans tous les cas ?

Pour les particuliers :

  • les véhicules « propres » : hybrides, au GNV, au GPL ou électrique
  • pour favoriser le covoiturage, les véhicules particuliers transportant au moins 3 personnes
  • les voitures immatriculées à l’étranger

Pour les professionnels :

  • les voitures des salariés des transports publics qui doivent rejoindre leur poste
  • les véhicules de secours ou liés à la santé (ambulances, transport de personnes handicapés, livraison de médicaments…)
  • les véhicules transportant des produits périssables, de l’alimentation
  • les camionnettes (véhicules utilitaires légers de moins de 3,5 tonnes)
  • les cars et autobus
  • les véhicules se rendant sur des chantiers
  • les véhicules de dépannage
  • les bennes à ordures
  • les camions-citernes
  • les véhicules des auto-écoles
  • les véhicules de déménagement
  • les véhicules des médias et des commerciaux
  • les transports de fonds
  • etc.

Quelle amende ?

Contravention de classe 2, donc 22 euros sur place (amende minorée). Sinon, 35 euros (amende simple). Si on traine, elle passe à 75 euros. Contrairement à ce qui s’était passé en 97, il n’y pas de contrôles en amont de la zone de type « check-point filtrant » car cette mesure avait provoqué des bouchons – ce qui est contreproductif- et de la colère – ce qui est compréhensible. Des contrôles auront lieu, au sein de la zone concernée. Contrôles TRES nombreux (le préfet parlait de 70 points de contrôle).

D’autres régions maintiennent ou renforcent à partir de lundi les mesures de lutte contre les émissions de particules fines. Dans la région lyonnaise, la réduction de 20 km/h de la vitesse maximale autorisée est étendue au centre ville. La circulation des poids-lourds sera interdite sous le tunnel de Fourvière. Les industries les plus émettrices de particules sont invitées à les réduire, des mesures autoritaires seront prises mardi si nécessaire.

Recommandations

Le ministre rappelle à tous les Français qu’ils ont un rôle à jouer dans la lutte contre cet épisode de pollution. Il appelle celles et ceux qui le peuvent à éviter d’utiliser leur véhicule, à privilégier le covoiturage et à se tenir informés des recommandations sanitaires et des évolutions de la situation.

Les particules peuvent provoquer des difficultés respiratoires ainsi que des irritations. C’est pourquoi il est recommandé d’éviter les activités physiques intenses, particulièrement pour les personnes les plus fragiles.

Dans les zones concernées par les dépassements, il est demandé notamment :

  • de ne pas utiliser les cheminées à bois (sauf en cas de chauffage principal) particulièrement les foyers ouverts ;
  • de limiter l’usage des véhicules automobiles, notamment les véhicules diesel non équipés de filtres à particules ;
  • de réduire les vitesses sur les voies rapides et autoroutes ; de ne pas bruler de déchets verts.
L’information et les prévisions sur la qualité de l’air disponibles en temps quasi-réel
  • pour la situation régionale : sur les sites Internet des 26 organismes agréés par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie pour la surveillance de la qualité de l’air. Les adresses des sites sont disponibles sur www.atmo-france.org
  • pour la vision nationale : sur le site http://www.prevair.org qui propose des cartes de prévisions à l’échelle nationale et européenne et informe de la nature des épisodes de pollution de l’air.
Recommandations sanitaires en cas d’alerte

Populations vulnérables et leur entourage (aidants)

Femmes enceintes, nourrissons et enfants de moins de 5 ans, personnes de plus de 65 ans, sujets asthmatiques, souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires.

Populations sensibles : personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics ; par exemple : personnes diabétiques, immunodéprimées, souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux.

  • Evitez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou à l’intérieur.
  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque inhabituelle, consultez votre médecin ou pharmacien. Vous trouverez plus d’information sur le site internet de votre Association agréée de surveillance de la qualité de l’air (AASQA)
  • Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement doit être adapté.
  • Si vous sentez que vos symptômes sont moins gênants quand vous restez à l’intérieur, privilégiez des sorties plus brèves que d’habitude. Evitez de sortir en début de matinée et en fin de journée et aux abords des grands axes routiers. Reportez les activités qui demandent le plus d’effort.
  • Messages spécifiques en cas d’épisode de pollution à l’ozone : « Les activités intérieures peu intenses peuvent être maintenues. Evitez de sortir en début d’après-midi entre 12 h et 16 h. »

Population générale

  • Réduisez et reportez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations), et prenez conseil auprès de votre médecin.

Même si cette mesure d’urgence s’avère nécessaire, elle montre aussi l’incohérence des politiques mise en œuvre depuis plusieurs décennies. L’impact sanitaire de cette pollution étant démontré, il est temps de mettre en œuvre des mesures de fonds pour endiguer ces pollutions atmosphériques dont on sait les causes. A cet effet, la future loi de la transition énergétique doit pouvoir répondre à ces situations, qui devraient s’intensifier dans les années à venir. Avec un coût sanitaire important pour le contribuable : entre 700 millions et 1,7 milliards d’euros chaque année, il serait temps d’impulser de nouvelles politiques vers des investissements alternatifs comme une refonte des transports en commun, transport ferroviaire de personnes et de marchandises, vélo.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:00
Grand Paris Express - Construire l’identité du nouveau métro jusqu’au 02 mars 2014 au Pavillon de l’Arsenal…

Grand Paris Express - Construire l’identité du nouveau métro jusqu’au 02 mars 2014 au Pavillon de l’Arsenal…

Du 17 décembre 2013 au 2 mars 2014, la Société du Grand Paris présente au Pavillon de l’Arsenal une exposition sur la construction de l’identité du Grand Paris Express. L’exposition lève le voile sur les travaux en cours des architectes visant à la définition des archétypes et de l’image du nouveau métro. Elle est l’occasion de découvrir les maquettes d’études conçues par Jacques Ferrier, conseil en architecture de la Société du Grand Paris, pour inventer l’esprit des futures gares. Elle présente également au public l’approche retenue pour la conception architecturale des sites industriels de maintenance et de remisage des trains, les principes de conception des projets connexes aux abords et en surplomb de certaines gares et revient sur les 11 architectes chargés de construire les gares de la ligne 15 sud du Grand Paris Express.

Plus d’un siècle après la construction du métropolitain, dont la voute blanche de carreaux biseautés et les édicules Guimard sont devenus des éléments emblématiques du paysage et du patrimoine parisien, la Société du Grand Paris met en place des outils pour construire l’identité nouvelle du métro dans le Grand Paris. Ces outils témoignent d’une volonté d’ouvrir et de diversifier la commande architecturale, afin de mieux insérer encore le métro dans les territoires, tout en préservant un air de famille, une image, une identité propre à l’ensemble du nouveau réseau.

La charte d’architecture conçue par Jacques Ferrier doit favoriser l’émergence de gares humaines et urbaines dont l’insertion et le rayonnement seront accrus par les opérations de construction – de logements notamment – développées aux abords et en surplomb de certaines gares. Cette charte se fonde sur les usages et la mise en éveil des sens des voyageurs. Elle développe un certain nombre d’objectifs de traitement de la lumière, des sons, des matières... à mettre en œuvre sur le parcours des voyageurs par les architectes maîtres d’œuvre des différentes gares.

Sur la ligne 15 sud du Grand Paris Express, les architectes chargés de construire les gares ont été sélectionnés l’été dernier. À charge pour eux d’appliquer la charte architecturale de Jacques Ferrier et de veiller, à l’image des thèmes et variations d’une mélodie, à ce que le réseau exprime une identité d’ensemble, où chaque gare est un projet singulier, ancré dans son contexte, qui partage un air de famille avec toutes les autres gares.

Le Grand Paris Express sera également jalonné par des sites industriels qui devront s’intégrer aux territoires en pleine mutation de l’Ile de France. Porteurs d’innovation et de durabilité, leur conception croisera les approches de l’ingénierie, de l’urbanisme et de l’architecture. L’expression architecturale des sites industriels est portée transversalement par une charte architecturale et paysagère élaborée par le cabinet Barton Willmore International.

L’exposition est organisée autour de six thèmes – la construction d’une identité, une approche sensorielle de la gare, la gare et ses usages, l’ambiance du quai, des gares contextuelles, le développement urbain et l’intégration des sites industriels dans leur territoire – présentés et expliqués au travers de maquettes inédites, plans, vidéos et films d’animation.

Grand Paris Express - Construire l’identité du nouveau métro jusqu’au 02 mars 2014 au Pavillon de l’Arsenal…

Une approche sensorielle de la Gare

Ce bâtiment public, fréquenté au quotidien par des milliers de citoyens, se définit par la sérénité et l’intemporalité de l’écriture architecturale. Celles-ci découlent d’une réserve dans l’emploi des effets architecturaux et d’une frugalité dans le nombre de matériaux employés. La charte définit cet impératif de conception par la notion d’insistance. Il est demandé à chaque concepteur de définir un registre réduit qu’il répète, nuance, varie et développe en profondeur dans toutes les échelles de son projet. Ce travail met en valeur les qualités tactiles, sonores, lumineuses de la construction et crée une identité forte, aisément reconnaissable par les voyageurs et associée à la gare elle-même.

Cette image singulière se signale de la façon la plus claire possible dans la ville par la partie émergente de la gare, et se décline ensuite dans le parcours intérieur, les couloirs vers les connexions, la descente jusqu’au niveau des quais où elle se juxtapose avec la paroi de quai, pour qu’à ce niveau se conjuguent l’identité spécifique de la gare, et celle, métropolitaine, du réseau. Le concept d’insistance est également un moyen pour l’architecture de faire jeu égal avec les ouvrages d’infrastructure qui seront omniprésents en raison de l’enfouissement des gares. L’ambiance des gares ne peut pas se faire contre les infrastructures, ou même dans l’ignorance de celle-ci.

Le parti architectural doit donc trouver une intensité qui se hisse au niveau de la puissance de l’ouvrage d’art.

L’ensemble des dispositifs techniques et architecturaux concourent à créer une expérience qui soit pour le voyageur confortable et mémorable car c’est sur cette qualité de l’expérience qu’est véritablement fondée l’identité des gares du Grand Paris. Les qualités sensorielles du parcours en termes de qualité de l’air, d’acoustique et de son, de couleurs et de lumière, de matérialité et de textures sont particulièrement étudiées.

L’objectif est de créer une atmosphère qui soit inédite et associée à la gare.

C’est une façon de mettre la technique au service de l’humain en plaçant les voyageurs au centre de toutes les attentions. En contraste avec certaines infrastructures de transport il lui est ici demandé d’être innovant et ultra-performant de façon à assurer pleinement ses fonctions sans s’afficher. La charte d’architecture des gares prévoit une haute ambition pour la totalité des éléments constituant l’univers technique de la gare afin qu’ils soit conçu comme un élément majeur du confort et du plaisir qu’auront, au quotidien, les utilisateurs de la gare.

Jacques Ferrier et Pauline Marchetti (Sensual City Studio)

Grand Paris Express - Construire l’identité du nouveau métro jusqu’au 02 mars 2014 au Pavillon de l’Arsenal…

Des Gares Contextuelles

Comment définir l’identité des gares du Grand Paris en sachant que chacune d’entre elles sera l’objet d’un projet singulier, ancré dans son contexte, et conçue par un maître d’œuvre différent ?

La réponse que nous apportons s’inscrit dans notre vision de la ville d’aujourd’hui, une ville où la nécessaire diversité des projets architecturaux n’exclut pas des constantes, telles la conviction de la primauté de l’espace public, la volonté de définir une esthétique qui s’inscrive dans la durée, le désir de créer une expérience dont le voyageur soit le sujet agissant et qui le réconcilie avec le plaisir du voyage métropolitain.

La charte architecturale met l’accent sur la gare comme projet urbain.

Les analyses des diverses situations urbaines ne se limitent pas à un point de vue fonctionnel et technique mais sont vues sous l’angle d’une restitution sensible qui va donner aux concepteurs les éléments pour se raccorder à l’histoire et aux pratiques des sites. La nouvelle gare n’arrive ni en terrain conquis, ni sur une table rase. Les repères, éléments de patrimoine, lieux de mémoire ou tout simplement icônes banales mais familières sont signalés de façon à être mis en valeur dans la scénographie de l’approche ou de la sortie de la gare.

Les connexions avec les lignes de transport en commun existantes – métro, RER, bus, tramway, train – sont analysées de façon séquentielle pour être incluses de façon dynamique dans les flux qui se déploient dans la gare nouvelle. Au-delà, l’intermodalité intervient comme paramètre de départ à la conception des abords immédiats de la gare.

Quel que soit la conception architecturale, le parvis se prolonge à l’intérieur de la partie émergente de la gare : la transparence, la simplicité du parcours doivent être mises au service d’une continuité d’usage entre la rue et le hall qui abrite commerces, services et facilités liées au confort du voyageur. L’univers de ce hall est celui d’un espace ouvert et contemporain faisant écho aux caractéristiques du tissu urbain dans lequel il se situe. On peut donc imaginer que la nature des activités alentours, propres à chaque situation urbaine — recherche, enseignement, tertiaire, logements, agriculture urbaine, etc. — est prise en compte par les concepteurs comme un élément fort de différentiation, plus légitime et plus pertinent que le seul jeu formel.

Jacques Ferrier et Pauline Marchetti (Sensual City Studio)

Grand Paris Express - Construire l’identité du nouveau métro jusqu’au 02 mars 2014 au Pavillon de l’Arsenal…

Architecture industrielle et durable, une conception globale et intégrée du process de maintenance du futur métro

Les sites industriels du Grand Paris Express regroupent à la fois les sites de maintenance et de remisage (SMR), les sites de maintenance des infrastructures (SMI) et les centres de dépannage rapide des trains (CDR) qui s’inscrivent sur d’importantes emprises foncières. Mutualisant les modalités d’exploitation, certains sites accueilleront également les postes de commande et de contrôle centralisés (PCC) des futures lignes du réseau.

La conception des sites industriels, porteurs d’innovation et de durabilité, croisera les approches de l’ingénierie, de l’urbanisme, de l’architecture. Occupant au total plus de 30 hectares dans des territoires en pleine mutation, les futurs sites industriels seront des leviers du développement urbain. Conçus en dialogue avec les collectivités locales, ils s’attacheront à tisser une architecture industrielle intégrée au tissu urbain en contribuant positivement à l’identité du territoire. Elaborée par l’agence Barton Willmore International, la charte architecturale, urbaine et paysagère des sites de maintenance du Grand Paris Express vise à en faire des emblèmes de l’activité industrielle du XXIe siècle. L’expression architecturale des sites industriels devra traduire à la fois la fonctionnalité, la capacité et l’intelligibilité des projets tout en mettant en exergue le rôle de ces sites stratégiques pour le réseau. Ceux-ci doivent également refléter l’innovation du Grand Paris Express, être éco-conçus et mettre en scène le concept d’usine « expressive », capable à la fois de s’intégrer à son environnement et de valoriser la maintenance du réseau de transport de demain.

Accompagner le développement urbain

Définition

Le projet connexe tire son essence et sa singularité de son interdépendance avec la gare dont elle renforce l’insertion et le rayonnement urbain.

Il constitue la transition entre le nouveau modèle de gare « humaine et urbaine » et la ville qui se veut plus compacte et plus intense.

Interface urbaine

Le projet connexe constitue le pivot urbain qui met en synergie les différentes dynamiques et acteurs au cœur d’une démarche urbaine concertée.

Les enjeux liés au développement des territoires et à l’évolution des modes de vie imposent la mise en place de partenariats solides entre les acteurs publics et opérateurs privés autour de la Société du Grand Paris, maître d’ouvrage de la gare.

Les projets connexes aux gares du Grand Paris

Sur les emprises foncières acquises pour la construction de l’infrastructure et, le plus souvent, en surplomb de la gare, la Société du Grand Paris (SGP) envisage le développement de projets immobiliers connexes pour y installer des logements, activités économiques et équipements, etc. Cette démarche répond à l’objectif d’intégration de la gare dans le tissu urbain et contribue à la constitution des nouveaux quartiers mixtes.

La Société du Grand Paris met ainsi son patrimoine foncier au service des projets urbains et participe à l’intensification souhaitée des abords des gares. Cette démarche s’adapte à l’environnement de chaque site et respecte les intentions urbaines définies par les élus locaux et exprimées dans les Plans Locaux d’urbanisme : programmation, densité, continuités bâties, hauteurs, perspectives.

En fonction des orientations urbaines définies par les communes, le projet connexe pourra se singulariser dans son environnement bâti afin de marquer fortement le paysage urbain et souligner les nouvelles centralités fédérées par les gares. Conçu et mis en œuvre simultanément à la réalisation de la gare, et en étroite articulation avec elle, le projet connexe est porté par un maître d’ouvrage tiers qui est sélectionné suite à une mise en concurrence entre plusieurs opérateurs.

Gares et projets connexes partageront une présence singulière et deviendront des repères urbains intégrés à leur environnement, ponctuant ainsi, tout au long du Grand Paris Express, le paysage de la métropole parisienne.

Grand Paris Express - Construire l’identité du nouveau métro jusqu’au 02 mars 2014 au Pavillon de l’Arsenal…

Grand Paris Express Construire l’identité du nouveau métro

Exposition - entrée libre du 17.12.13 au 02.03.14

Pavillon de l’Arsenal, 21 bd Morland - 75004 Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 et le dimanche de 11h à 19h

Grand Paris Express - Construire l’identité du nouveau métro jusqu’au 02 mars 2014 au Pavillon de l’Arsenal…

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 07:42
Volet « aménagement et logement » du Grand Paris

Volet « aménagement et logement » du Grand Paris

Lors de ses vœux à la presse, Cécile Duflot, ministre du Logement, avait énoncé une prochaine présentation sur le Grand Paris autour du Logement et de son aménagement.

Le 29 janvier, la ministre a présenté en conseil des ministres sa feuille de route pour le Grand Paris du logement et de l’aménagement durables.

2014 devra ressembler à l’année du logement en Ile-de-France, selon le ministère de l’Egalité des territoires et du Logement, avec la mise en œuvre d’un plan en faveur de l’aménagement et de la construction de logements dans le Grand Paris. Un plan qui vise à livrer 1,2 million de nouveaux logements d’ici à 2030, c’est à dire atteindre enfin l'objectif de construction de 70.000 logements par an inscrit tant dans la loi sur le Grand Paris que dans le Schéma d'aménagement de l'Ile-de-France.

Mais ce plan devrait s’articuler notomment autour de trois grands thèmes :

Premier thème : construire plus et réduire durablement le coût du logement, ce qui passe notamment par :

- l’encadrement des loyers créé par la loi Alur, dont l’Île-de-France sera l’un des premiers territoires à bénéficier (à partir de l’automne 2014) ;

- l’accélération de la construction de logements, notamment sociaux, qui sera formalisée par la signature d’un pacte engageant l’État et l’ensemble des professionnels (promoteurs, bailleurs, aménageurs, etc.) ; pour le secteur social, la signature est prévue pour mi-février, il s’agit de décliner sur la région capitale le pacte signé en juillet 2013 entre l’État et l’USH) ;

- l’application effective, d’ici la fin du premier semestre 2014, des nouvelles dispositions créées par la loi du 18 janvier 2013, c’est-à-dire le passage de 20 à 25 % des obligations de construction de logements sociaux par commune et le quintuplement des pénalités ;

- le développement d’une offre de logements intermédiaires, dont la construction sera favorisée par la création d’un statut spécifique (ordonnance attendue d’ici fin février) et qui bénéficie déjà, via la loi de finance 2014, d’un taux de TVA à 10 %.

- l’amélioration de la performance environnementale des constructions avec notamment la généralisation des éco-quartiers et l’exigence que les nouvelles constructions soient réalisées par recyclage urbain et non en artificialisant des terres agricoles ou naturelles ;

- la rénovation du parc l’existant : lancement du nouveau Programme national de renouvellement urbain, aide aux travaux de rénovation énergétique, renforcement des moyens pour résorber l’habitat indigne et les copropriétés dégradées prévus dans la loi Alur ;

- le développement d’une offre pour les plus démunis : logements accompagnés et capacités d’hébergement mieux réparties sur l’ensemble du territoire régional.

Deuxième thème : agir résolument sur le foncier, dans le prolongement de la mobilisation lancée en 2013. Il s’agit d’accélérer la libération d’emprises foncières mutables (« choc foncier ») et les projets de construction. La liste des sites publics soumis à la décote prévue par la loi du 18 janvier 2013, publiée par le préfet de région fin 2013 et comprenant 72 sites, sera complétée par les terrains appartenant aux établissements publics, dont SNCF et RFF.

L’État favorisera le recours, particulièrement opportun en région parisienne, aux dispositions relatives à la densification en milieu urbain et à la transformation de bureaux en logements, entrées en vigueur en 2013 par ordonnance. Et de nouvelles opérations d’aménagement seront lancées pour densifier les territoires desservis par les transports en commun, en particulier autour des gares du Grand Paris Express.

Troisième thème : mobiliser les collectivités locales et soutenir les maires bâtisseurs.

Le Gouvernement souhaite à une meilleure prise en compte de l’effort de construction dans la répartition des ressources des communes et intercommunalités, afin de permettre la bonne réalisation des équipements publics rendus nécessaires par les opérations d’aménagement. Il a par ailleurs débloqué, sur le fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts, une enveloppe destinée à des prêts bonifiés pour financer les équipements publics des collectivités.

Les objectifs de construction seront contractualisés avec les collectivités, à l'image des contrats de développement territorial (CDT). En cas d'incapacité de certaines collectivités à porter des projets, l'État pourra mettre en œuvre les moyens règlementaires dont il dispose pour construire les logements et les quartiers dont ont besoin les Franciliens. Pour ce faire, les opérateurs de l'État seront modernisés promet Cécile Duflot qui a annoncé :

- la fusion des quatre établissements publics fonciers d'État existants en Île-de-France avant le 31 décembre 2015 ;

- la création d'ici mi-2014 de Grand Paris Aménagement, un établissement public qui sera constitué à partir de l'Agence foncière et technique de la région parisienne (AFTRP) et mis à la disposition des collectivités et de l'État pour les grandes opérations d'urbanisme et d'aménagement ;

- la redéfinition des périmètres et des objectifs des opérations d'aménagement d'intérêt national (OIN) et des établissements publics d'aménagement d'État (EPA).

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 07:42
Grand Paris, Aix-Marseille et Lyon, vers la création de 3 métropoles à statut particulier.

Grand Paris, Aix-Marseille et Lyon, vers la création de 3 métropoles à statut particulier.

Par sa décision n° 2013-687 DC du 23 janvier 2014, le Conseil constitutionnel s'est prononcé sur la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles dont il avait été saisi par plus de soixante députés. Ceux-ci contestaient la conformité à la Constitution de dispositions des articles 12, 22, 24, 26, 33, 37 et 43. Le Conseil a écarté ces griefs et jugé l'ensemble de ces dispositions conformes à la Constitution, ne formulant qu'une réserve sur le cumul des fonctions de maire et de président de la métropole de Lyon.
Cette décision va donc entrainer les phases successives qui s’ouvrent au gouvernement dans sa politique de simplification territoriale avec le volet de la décentralisation ou plutôt ‘’régionalisation’’ dont le texte devrait être présenté début avril, dont la priorité devrait accentuer le poids des régions en lui accordant "un bloc plus ferme" de compétences, principalement bien sûr dans le champ de l'économie.

Ce premier volet de la réforme, validé par les sages, crée par ailleurs un nouveau statut de métropole afin de donner aux grandes agglomérations françaises les atouts dont elles ont besoin pour exercer pleinement leur rôle en matière de développement économique, d’innovation, de transition énergétique et de politique de la ville.

Il reconnaît enfin à chacune des trois plus grandes métropoles françaises un statut particulier :

- la Métropole d’Aix-Marseille-Provence regroupera autour d’un projet commun les six établissements publics de coopération intercommunale qui existent aujourd’hui ;

- la Métropole de Lyon deviendra une collectivité territoriale à part entière, qui exercera sur son territoire, outre les compétences métropolitaines, l’ensemble des compétences aujourd’hui exercées par le département.

Concernant la métropole du Grand Paris, elle entrera en vigueur le 1er janvier 2016, le Conseil Constitutionnel, appliquant "sa jurisprudence constante", a estimé que "la loi peut imposer le regroupement de collectivités territoriales dans un but d'intérêt général", cet intérêt général étant en l'espèce satisfait, selon un communiqué des juges du Palais-Royal.

En premier lieu, l'article 12 de la loi est relatif à la création de « la métropole du Grand Paris » qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. Le Conseil a notamment écarté des griefs fondés sur la libre administration des collectivités territoriales. D'une part, la loi peut imposer le regroupement de collectivités territoriales (EPCI) dans un but d'intérêt général qui consiste en l'espèce à assurer la continuité territoriale ainsi que la cohérence du périmètre du nouvel établissement constitué « en vue de la définition et de la mise en oeuvre d'actions métropolitaines ». D'autre part, les communes membres de l'EPCI continuent à exercer les compétences qui ne sont pas transférées de plein droit. Le Conseil constitutionnel a jugé celles des dispositions contestées de l'article 12 conformes à la Constitution.

Seront membres de droit :

1°. La commune de Paris

2°. Toutes les communes du 92, 93 et 94

Pourront être membres les communes en continuité avec au moins une commune du 2°, sous condition de délibération des conseils municipaux et communautaires concernés.

Le périmètre comprendra Paris, les communes du 92, du 93, du 94, soit 124 communes. Il comprendra également, si les conseils municipaux et communautaires en délibèrent ainsi avant le 30 septembre 2014, les communes limitrophes de ce premier périmètre.

Cette MGP sera constituée « en vue de la définition et la mise en oeuvre d’actions métropolitaines afin d’améliorer le cadre de vie de ses habitants, de réduire les inégalités entre les territoires qui la composent, de développer un modèle urbain, social et économique durable, moyens d’une meilleure attractivité et compétitivité au bénéfice de l’ensemble du territoire national ».

La MGP élaborera un projet métropolitain. Les habitants sont associés à son élaboration selon les formes déterminées par le conseil de la métropole sur proposition du conseil de développement.

La MGP sera administrée par le Conseil de la métropole. Il sera constitué de :

a) Un conseiller métropolitain par commune ;

b) Un conseiller métropolitain supplémentaire pour chaque commune pour chaque tranche complète de 25 000 habitants ;

Chaque conseil de territoire est composé des conseillers de la métropole représentant les communes du territoire ainsi que, pour chaque commune du territoire, et jusqu’au renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la métropole, d’autant de conseillers de territoire supplémentaires qu’elle désigne de conseillers métropolitains. Le conseil de territoire de Paris est composé des membres du conseil de Paris.

La MGP exerce de plein droit, en lieu et place de ses communes membres, des compétences en matière d’aménagement de l’espace métropolitain, de développement et d’aménagement économique ; de politique locale de l’habitat, et de protection et mise en valeur de l’environnement et de politique du cadre de vie.

Lorsque les compétences sont soumises à intérêt métropolitain, celui-ci est déterminé à la majorité des 2/3 du conseil de la métropole. Il est défini au plus tard deux ans après la création de la MGP, sur la base d’un rapport établi par la mission de préfiguration. A défaut, la MGP exerce l’intégralité de ces compétences.

1. Aménagement de l’espace métropolitain è La MGP élabore un PLU métropolitain

a) Elaboration du schéma de cohérence territoriale et des schémas de secteur ; approbation des PLU ; définition, création, et réalisation d’opérations d’aménagement d’intérêt métropolitain ; constitution de réserves foncières d’intérêt métropolitain ; actions de restructuration urbaine ; actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager ;

b) établissement, exploitation, acquisition et mise à disposition d’infrastructures et de réseaux de télécommunications.

2. Politique locale de l’habitat

a) Programme local de l’habitat ou document en tenant lieu ;

b) Politique du logement ; aides financières au logement social ; actions en faveur du logement social ; actions en faveur du logement des personnes défavorisées.

c) Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de l’habitat insalubre ;

d) Aménagement, entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage.

3. Politique de la ville è compétence que la MGP délègue automatiquement aux territoires.

a) Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale ;

b) Dispositifs locaux de prévention de la délinquance.

Il est créé un Conseil Métropolitain de Sécurité et de Prévention de la Délinquance.

4. Développement et aménagement économique < les actions de développement

économique prennent en compte les orientations définies par le Conseil régional. Elles consistent en :

a) Création, aménagement et gestion des zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire, ou aéroportuaire d’intérêt métropolitain.

b) Actions de développement économique d’intérêt métropolitain ;

c) Construction, aménagement, entretien et fonctionnement d’équipements culturels, socio-économiques, socio-éducatifs et sportifs d’intérêt métropolitain.

d) Participation à la préparation des candidatures aux grands évènements internationaux culturels, artistiques et sportifs accueillis sur son territoire.

5. Protection et mise en valeur de l’environnement et de politique du cadre de vie

a) Lutte contre la pollution de l’air ;

b) Lutte contre les nuisances sonores ;

c) Soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie ;

d) Elaboration et adoption du plan climat-énergie territorial en cohérence avec les objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’efficacité énergétique et de production d’énergie renouvelable ;

e) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations.

A l’instar d’un EPCI classique, les communes membres se prononcent sur le transfert de compétences supplémentaires, à la majorité des 2/3.

La MGP élabore :

* un projet métropolitain (diagnostic + orientations stratégiques),

* un plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH) (prenant en compte le SDRIF et le SRHH (Schéma Régional de l’habitat et de l’hébergement) qui tient lieu de PLH.

* un plan local d’urbanisme (compatible avec le SDRIF et le PMHH et prenant en compte le SRHH) qui regroupe les plans de territoire élaborés par les conseils de territoires, eux-mêmes en cohérence avec le PADD réalisé par le conseil de la métropole,

* un plan climat-énergie métropolitain,

La MGP propose un plan de rationalisation des outils d’aménagement et des syndicats intervenant sur son ressort territorial.

L’article 14 précise que la MGP élabore son premier schéma de cohérence territoriale et son premier PMHH au regard des schémas de cohérence territoriale et des PLU et PLH approuvés avant la date de sa création par les communes et EPCI contenus dans son périmètre.

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 07:52
Colloque sur les Systèmes métropolitains du Grand Paris, le 29 janvier 2014 dans l’Hémicycle du CR d’Île-de-France - 29 JANVIER 2014

Colloque sur les Systèmes métropolitains du Grand Paris, le 29 janvier 2014 dans l’Hémicycle du CR d’Île-de-France - 29 JANVIER 2014

L’Atelier International du Grand Paris (AIGP) organise, le 29 janvier, au Conseil régional d’Île-de-France, un colloque sur les Systèmes métropolitains du Grand Paris en présence de Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional et de Pierre Mansat, président de l’AIGP.

Cette journée s’inscrit dans le contexte d’une évolution des territoires métropolitains en Île-de-France, avec la création de la Métropole, la mise en œuvre du Schéma directeur «Île-de-France 2030», le Nouveau Grand Paris ainsi que des Contrats de développement territorial (CDT).

Ce colloque a pour objectif de faire connaître aux acteurs de ces territoires et aux franciliens, les réflexions et propositions des équipes d’architectes, urbanistes et experts de son Conseil scientifique afin d’engager un débat autour des actions et dynamiques susceptibles d’être envisagées à court et moyen termes.

Les travaux présentés et mis en débat par les 15 équipes pluridisciplinaires apportent, avec autant de prismes particuliers, un regard sur les systèmes métropolitains existants ou en devenir, leur compréhension et la façon dont ils peuvent constituer des leviers pour la transformation des territoires. Ils ont fait l’objet de quinze rapports synthétisés à travers la publication «Les systèmes métropolitains du Grand Paris», éditée par Archibooks.

Pour révéler ces réflexions et ces propositions, trois tables rondes se succèderont autour de trois questions :

• Quels enjeux principaux pour le futur projet métropolitain ?

• Que faire pour agir sans délai pour la transformation du Grand Paris ?

• Quelles conditions pour fabriquer collectivement la métropole ?

Toutes les institutions qui assurent la gouvernance de l’AIGP sont partie prenante de cette manifestation: la Région Île-de-France, la Ville de Paris, Paris Métropole, l’association des maires d’Île-de-France (AMIF), le ministère de l’Égalité des territoires et du logement, le ministère de la Culture et de la Communication, la préfecture de région Île-de-France.

L’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Île-de-France (IAU), l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) et la Direction régionale et interdépartementale de l’aménagement et de l’équipement d’Île-de-France (DRIEA-Préfecture de région) apporteront leurs éclairages particuliers.

Avec ce colloque, l’Atelier International du Grand Paris affirme sa volonté de contribuer à l’étape décisive qui s’engage pour l’évolution du Grand Paris, son organisation et son projet de développement.

Programme

Dans la perspective de la création de la Métropole du Grand Paris, les équipes d’architectes, urbanistes et experts de l’Atelier International du Grand Paris révèlent et mettent en débat leurs analyses et propositions, fruits de leurs travaux sur les « systèmes métropolitains ».

Ces productions s’inscrivent dans le cadre du Schéma Directeur Île-de-France 2030 et du développement du réseau de transport francilien ainsi que dans le contexte des contrats de développement territorial.

Les propositions visent autant à comprendre qu’à transformer le Grand Paris. Elles pourront contribuer à nourrir le diagnostic à venir et à accompagner la fabrication du projet métropolitain. Elles ouvrent également de nouvelles perspectives permettant d’amplifier les dynamiques territoriales et de faire évoluer la vie quotidienne des franciliens.

Les interventions et débats de ce colloque ont été articulés autour de trois questions au cœur de l’actualité du Grand Paris : • Quels enjeux principaux pour le futur projet métropolitain ? • Que faire pour agir sans délai pour la transformation du Grand Paris ?

• Quelles conditions pour fabriquer collectivement la métropole ?

Les architectes urbanistes de l’AIGP développeront leurs analyses et propositions en partant de l’une de ces trois questions pour aller éclairer les deux autres selon la table ronde de la session à laquelle ils participent. En amont ou en aval de chaque table ronde et du débat avec la salle, la parole sera donnée à des élus, des acteurs et des représentants d’institutions engagées dans le Grand Paris.

9h00

ACCUEIL

OUVERTURE

JEAN-PAUL HUCHON

PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE

INTRODUCTION

PIERRE MANSAT

ADJOINT AU MAIRE DE PARIS, PRÉSIDENT DE L’ATELIER INTERNATIONAL DU GRAND PARIS

SANDRINE SARTORI

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE L’ATELIER INTERNATIONAL DU GRAND PARIS

3 Grands thèmes :

QUELLES CONDITIONS POUR FABRIQUER COLLECTIVEMENT LA METROPOLE ?

QUELS ENJEUX PRINCIPAUX POUR LE FUTUR PROJET METROPOLITAIN ?

QUE FAIRE POUR AGIR SANS DELAI POUR LA TRANSFORMATION DU GRAND PARIS ?

SESSION 1

10h15

ANIMATION DES DÉBATS : CYRILLE POY

L’analyse par les équipes de l’AIGP des « systèmes métropolitains » à l’œuvre dans le Grand Paris et les propositions qui en résultent, donnent des clés pour comprendre et agir dans le nouveau cadre politique et institutionnel de la loi de Modernisation de l’Action Publique et d’Affirmation des Métropoles ainsi que dans le cadre du Schéma directeur Île-de-France 2030.

Cette approche doit être prise en compte alors que des réflexions vont s’engager sur le futur projet métropolitain et sur les articulations existantes et à développer entre la métropole institutionnelle et les territoires qui lui sont extérieurs.

TABLE-RONDE / EQUIPES DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’AIGP :

• LES URBANISTES ASSOCIES / DEVILLERS ET ASSOCIES

• ANTOINE GRUMBACH ET ASSOCIES

• AGENCES ELIZABETH ET CHRISTIAN DE PORTZAMPARC

• TVK TREVELO ET VIGER-KOHLER / ACADIE / GÜLLER GÜLLER / BAS SMETS

• SEURA ARCHITECTES D.MANGIN/M.WIEL/MH.SIMONPOLI

DEBAT AVEC LA SALLE

INTERVENTION CONCLUSIVE

DANIEL GUIRAUD

PRÉSIDENT DE PARIS MÉTROPOLE, MAIRE DES LILAS

INTERVENTION DE CECILE DUFLOT

Ministre de l’égalité des territoires et du logement

[sous réserve]

12h30 RENCONTRE PRESSE AVEC LES ÉQUIPES DU CONSEIL SCIENTIFIQUE, PIERRE MANSAT ET ALAIN AMÉDRO

13h00 DEJEUNER - BUFFET SALON PIERRE-CHARLES KRIEG 33 RUE BARBET DE JOUY - 75007 PARIS

SESSION 2

14h00

ANIMATION DES DÉBATS : CYRILLE POY

INTRODUCTION ET PROBLEMATISATION

JEAN-CLAUDE RUYSSCHAERT

DIRECTEUR RÉGIONAL ET INTERDÉPARTEMENTAL DE L’ÉQUIPEMENT ET DE L’AMÉNAGEMENT D’ÎLE-DE-FRANCE

Alors que nombre de transformations du Grand Paris ne seront perceptibles qu’à un horizon de quinze à vingt ans, les études des systèmes métropolitains de l’AIGP mettent en évidence des leviers et proposent de nouveaux modes d’expérimentation pour intervenir sans attendre.

Des actions conduites à partir des dynamiques existantes sont à même de contribuer à la valorisation et à la structuration des territoires et de révéler autant leurs potentiels que leurs interdépendances. L’ensemble des acteurs du développement est invité à se saisir des propositions de l’AIGP pour apporter de nouvelles réponses aux urgences en termes de logements, de nouveaux usages de la ville, de transition écologique du territoire. De nouvelles interrelations

et solidarités métropolitaines sont à inventer.

TAbLE-RONDE AVEC :

• FGP + TER

• DPA, DOMINIQUE PERRAULT ARCHITECTURE

• MVRDV AVEC AAF ET ACS

• ATELIER ROLAND CASTRO, SOPHIE DENISSOF ET ASSOCIES / SILVIA CASI

DEBAT AVEC LA SALLE

INTERVENTION CONCLUSIVE

MICHEL TEULET

PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES MAIRES D’ÎLE-DE-FRANCE, MAIRE DE GAGNY

SESSION 3

16h00

ANIMATION DES DÉBATS : CYRILLE POY

INTRODUCTION ET PROBLEMATISATION

DOMINIQUE ALBA

DIRECTRICE DE L’ATELIER PARISIEN D’URBANISME

Les processus de décision et de fabrication de la ville sont en pleine évolution. Il s’agit à présent de donner force et réalité au « bottom up » pour la fabrique du projet métropolitain, d’impliquer tous les acteurs du développement et de créer les conditions d’un nouveau mode de mobilisation et d’engagement des habitants. L’inventivité des territoires, l’expérimentation et l’innovation sont à conjuguer. De nombreuses expériences aux plans national et international font référence et peuvent être sources d’inspiration.

TABLE-RONDE AVEC :

• AGENCE FRANCOIS LECLERCQ, ATELIERS LION & ASSOCIES, AGENCE MARC MIMRAM

• STUDIO_014 BERNARDO SECCHI ET PAOLA VIGANO

• LIN, FINN GEIPEL + GIULIA ANDI

• STAR STRATEGIES + ARCHITECTURE

• BMCA, BRÈS + MARIOLLE ET CHERCHEURS ASSOCIES

DEBAT AVEC LA SALLE

INTERVENTION CONCLUSIVE

ALAIN AMEDRO

VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, CHARGÉ DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE, DE LA COOPÉRATION INTERRÉGIONALE, DES CONTRATS RURAUX ET DES PARCS NATURELS RÉGIONAUX

18h00

SYNTHÈSES ET PERSPECTIVES

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:44
Vers une suppression des départements de Paris et de sa petite couronne…

Vers une suppression des départements de Paris et de sa petite couronne…

L’Assemblée Nationale a ouvert le chemin vers une métropole du Grand Paris avec pour conséquence une éventuelle suppression des départements de Paris et la petite couronne.

Cette mesure issue du projet de loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, a été votée ce 12 décembre, au terme de vifs débats.

La création au 1er janvier 2016, de la métropole du Grand Paris, nouvel établissement public de coopération intercommunale (EPCI) regroupera Paris et sa petite couronne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine), ainsi que les communes de grande couronne membres d'un EPCI dont le siège se situe en petite couronne, soit 6,5 millions d'habitants. Elle entraînera la disparition des 19 EPCI à fiscalité propre qui existent à ce jour en petite couronne.
"La MGP constitue une illustration du « choc de simplification » souhaité par le président de la République, au moment où un rapport de l’OCDE vient de pointer que l’on trouve plus de 1300 autorités locales dans la zone métropolitaine de Paris, contre 540 dans l’aire métropolitaine de Chicago, qui compte 10 millions d’habitants" a rappelé la ministre de la décentralisation Marylise Lebranchu.

La métropole du Grand Paris qui aura des compétences élargies en matière de logement (pour rééquilibrer l’offre la MGP sera dotée de la totalité des compétences de la chaîne du logement, depuis la programmation jusqu’à la production), d'urbanisme et d'aménagement économique, conduira à redessiner les intercommunalités de la grande couronne "avec un seuil de 200.000 habitants, pour arrêter la stérile cohabitation entre collectivités pauvres et collectivités riches, frein au développement économique donc à la création d'emplois", a souhaité Marylise Lebranchu.

Enfin la MGP sera un établissement public de coopération intercommunale (EPIC) à fiscalité propre pour assurer la péréquation financière et la solidarité entre les communes qui la composent. "Ce sera un grand bol d’air pour les communes et EPCI de la capitale, car nulle métropole mondiale ne peut se développer de façon optimale si l’on accepte que la plus grande richesse y côtoie la plus grande pauvreté", a déclaré Marylise Lebranchu à l’issue de ce vote.

Un vote qui a suscité des débats enflammés.

Alors que le gouvernement défend ce projet qui vise à renforcer l'efficacité des politiques publiques (notamment celle du logement), le partage des richesses entre les communes et, donc, la compétitivité de la région-capitale, les députés de droite et du Front de Gauche ont dénoncé tour à tour "un monstre technocratique", un "gros machin", ou encore une "usine à gaz", qui ne fera qu'ajouter une couche au "millefeuille territorial" et privera les maires de leurs attributions. Candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet a prédit une hausse de la fiscalité des Parisiens, citant une récente note du syndicat d'études Paris Métropole.

Tous ces arguments faisaient écho à des critiques émises par de nombreux élus franciliens, notamment dans une "pétition" et un "appel" portés par Patrick Devedjian, président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, et Patrick Braouezec, président FG de la communauté d'agglomération Plaine Commune. De son côté, Philippe Laurent, maire de Sceaux et président (jusqu'au 13 décembre) de Paris Métropole, avait appelé les députés, dans un communiqué, à "ne pas tuer Paris" et à dire "non au gâchis". Il avait rappelé la proposition soutenue par de nombreux élus locaux de s'appuyer sur les intercommunalités existantes pour construire une "métropole polycentrique".
Dans l'hémicycle, la majorité socialiste a balayé les amendements qui proposaient purement et simplement de revenir sur la création de la métropole. Elle a réservé le même sort à des amendements qui tendaient à permettre aux communes et aux EPCI existants de conserver leurs prérogatives, ou qui prévoyaient une consultation soit des populations, soit des conseils municipaux concernés, avant la création de la métropole.
Au final, les députés ont donc modifié à la marge le texte élaboré par la commission des lois le 27 novembre (lire notre article du 28 novembre 2013). La commission avait alors adopté un amendement présenté par la ministre en charge du dossier, Marylise Lebranchu, qui confie à la métropole des compétences en matière d’aménagement, de logement, d’urbanisme, de développement durable et d’action économique.
Les députés ont, toutefois, prévu que la métropole versera à chacune de ses communes membres une dotation territoriale métropolitaine, dispositif, qui permettra le financement des compétences rétrocédées aux communes, "lorsque celles-ci décident de confier leur mise en œuvre à d’autres personnes publiques". Ils ont aussi chargé la mission de préfiguration du Grand Paris, dans laquelle siégeront des élus locaux, d'élaborer la carte des territoires, des ensembles d'au moins 300.000 habitants qui composeront la métropole. Ils ont encore donné leur accord pour que le gouvernement prenne par ordonnance les mesures de nature législative, en vue de préciser les règles budgétaires, financières, fiscales et comptables de la métropole, de même que s'agissant du fonctionnement des conseils de territoire.

Une métropole sans départements ?

Les débats ont pris un tour passionnel lors de l'examen de la proposition du député PS Alexis Bachelay d'un rapport, d'ici fin 2015, pour étudier la fusion des départements de Paris et de la petite couronne au sein du Grand Paris. "Les départements vont rapidement apparaître inutiles car leurs compétences pourront être transférées à un autre échelon", a plaidé le député. Il a finalement retiré ses amendements après l'engagement de la ministre de la Décentralisation que le gouvernement remettrait "un rapport, par exemple pour janvier 2015, au Parlement sur les modalités de suppression du département sur le périmètre de la métropole du Grand Paris et toutes les conséquences".
Dans un communiqué, les deux ministres en charge de la décentralisation ont salué le vote de l'Assemblée, qui ouvre la voie à un effort "sans précédent" de "rationalisation de l'organisation administrative de Paris et de la petite couronne".
Les députés ont achevé jeudi après-midi l'examen du projet de loi, sur lequel ils devaient se prononcer dans la foulée. Le 17 décembre, ils tenteront de trouver un compromis avec le Sénat. Les deux assemblées devraient donc, ensuite, examiner le texte en nouvelle lecture. L'Assemblée nationale aura le dernier mot.

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 06:46

Petit-Paris1.pngUn Petit Paris plutôt qu’un Grand Paris

Après avoir présenté en août dernier un ouvrage numérique, "Le Petit Paris" dédié au Grand Paris par le collectif Deux Degrés dans lequel l’agence propose une nouvelle approche conceptuelle du territoire parisien. Plutôt qu’1 Grand Paris, un Petit Paris loin de la pensée actuelle, celle d’une vision humaniste de la ville. Alors le Grand Paris est-il vraiment une bonne idée? Ce collectif d’urbanistes Deux Degrés propose «un programme complet de dépeuplement de l’Ile-de-France»...

« Et, comme nous le savons tous, 77% des Parisiens souhaitent quitter Paris, que 89% des Provinciaux détestent les Parisiens, qui sont eux-même à 68% d'origine provinciale, et que le développement de Paris contraindrait encore plus de Provinciaux à devenir des Parisiens que les Provinciaux détestent et qui veulent quitter Paris, alors le Grand Paris n'est probablement pas une bonne idée. » martèle Deux Degrés…

Alors pour résoudre ce problème de logique, l'équipe de deux degrés a été chargée de réduire Paris. Retrouvez dès maintenant le programme complet de dépeuplement de l'Ile-de-France dans l'ouvrage Le Petit Paris.  

Découvrez si votre maison fera partie du tiers de la région parisienne qui sera rendu à la nature à partir de 2015. Découvrez comment vous vivrez à Paris si vous échappez aux déconstructions. Découvrez comment vous pourrez encore critiquer les Parisiens depuis la Province.

Au-delà de la destruction de la région parisienne, cet ouvrage parle des façons de vivre en ville, de ce qui ne sera plus possible d'y faire si on laisse les élus et les urbanistes travailler trop tranquillement, des marges de manoeuvres pour vivre autrement que dans un écoquartier.

«Un bon moyen pour beaucoup de prendre du recul sur la profession d'urbaniste» affirment les porteurs du projet, Florian Rodriguez et Mathieu Zimmer, tous deux urbanistes, naturellement.

 

«Ce programme complet de dépeuplement de l'Ile-de-France» exposé dans l'ouvrage Le Petit Paris, fait l’objet d’un financement participatif qui s'achève le 27 octobre prochain.

Après la sortie en juin 2013 en version numérique ‘’Le Petit Paris’’, le collectif souhaite le publier en papier. Pour cela, Deux Degrés a besoin d’un soutien pour boucler le budget d'impression et de diffusion.

Le tirage prévu est de 1 000 exemplaires.

L'impression (livre + carte) coûte 8 700 € HT

Les maigres économies de deux degrés permettent de couvrir les frais liés au financement participatif (frais bancaires, création des contreparties, frais d'envois, avance de TVA).

Ils ont donc besoin de 8 500 € pour faire imprimer Le Petit Paris.

En récoltant 17 000 €, ils pourront donc imprimer 3 000 exemplaires, baisser le coût de fabrication du livre à l'unité et donc rajouter une surprise dingue pour les contributeurs selon le collectif ‘’on ne sait pas encore ce que sera cette surprise mais on a un frisson rien qu'en y pensant’’.

Si ils récoltent 34 000 €, ils se lançeront dans le roman-photo pour raconter l'avenir d'autres villes françaises (Dunkerque, Thionville, Nîmes, La Rochelle, etc.) et ainsi aider les futurs ex-Parisiens à choisir leur nouveau lieu d'installation.

Enfin, si ils récolteront 68 000 €, ils devraient probablement investir dans du matériel de travaux publics adin de démarrer leur programme de dépeuplement de Paris, pelles et pioches, ne seront pas forcément suffisant, tracto-bull d'occasion seront les bienvenues, peut-être….

A noter qu’ils offrent les frais d'envoi en France métropolitaine pour toutes les contre-parties.

Petit-Paris.png

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 06:48

Gares-VillejuifIGR-NoisyChamps-902x324.jpgDominique Perrault pour Villejuif Institut Gustave Roussy, et Duthilleul pour Noisy-Champs

NOUVEAU GRAND PARIS : la Société du Grand Paris a désigné les architectes des gares Villejuif Institut Gustave Roussy et Noisy-Champs de la ligne 15 sud du Grand Paris Express

La Société du Grand Paris a désigné les groupements de maîtrise d’œuvre architecturale des gares emblématiques Villejuif Institut Gustave Roussy et Noisy Champs de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. L’un emmené par Dominique Perrault, avec Jean-Paul Lamoureux et RPO SAS pour la gare de Villejuif Institut Gustave Roussy, l’autre conduit par l’agence Duthilleul, avec AREP SAS pour la gare de Noisy-Champs.

Ces architectes auront en charge la conception et le suivi de la réalisation des gares concernées, dans le respect de la charte d’architecture et de design élaborée avec le concours de Jacques Ferrier, architecte conseil de la SGP depuis avril 2012, et en coresponsabilité avec les maîtres d’œuvre de la ligne 15 sud désignés le 5 septembre dernier.

« Ces deux gares sont emblématiques du Grand Paris, au regard de leur impact sur le maillage du réseau, de leur fréquentation potentielle et de leur rôle moteur dans l’accompagnement du développement des territoires. La Société du Grand Paris veillera, comme pour les autres gares du réseau, à associer les élus et les habitants à leur élaboration, tout au long du processus de conception » explique Etienne Guyot, président du directoire de la Société du Grand Paris

Ce choix fait suite à la désignation, par la SGP, des maîtres d’œuvre de l’infrastructure de la ligne 15 Sud (cabinets d'ingénierie et architectes), des maîtres d’œuvre en charge des systèmes des lignes 15, 16 et 17, et de l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Au total, ces marchés représentent un budget de 300 millions d'euros.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 06:42

SGP-GrandParisExpress_2017-2030.jpgPremiers marchés attribués pour la maîtrise d’œuvre et d’assistance à maîtrise d’ouvrage de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express

Jeudi 5 septembre la Société du grand Paris a fait publier un communiqué concernant l’attribution des premiers marchés de maîtrise d’œuvre et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, notamment pour la ligne 15 Sud du Grand Paris Express.

Le vote à l’unanimité par son conseil de surveillance d’un investissement de 5 295 M€, le 15 juillet dernier, vient de permettre à la SGP d’attribuer les premiers marchés de maîtrise d’œuvre et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, notamment pour la ligne 15 Sud. Ces marchés vont de la conception, qui débute, à la mise en service prévue pour 2020. Ils représentent un montant d’environ 300 millions d’euros.

Deux groupements composés d’ingénieristes et d’architectes, l’un emmené par SYSTRA sur le lot Est Noisy-Champs – Villejuif Louis Aragon (21 km, 7 gares), l’autre par SETEC sur le lot Ouest Villejuif Louis Aragon – Pont de Sèvres de la ligne 15 Sud (12 km, 7 gares), ont remporté les marchés de maîtrise d’œuvre études et travaux des ouvrages de génie civil et des aménagements nécessaires à la réalisation des deux tronçons qui constituent la ligne 15 Sud.

« La Société du Grand Paris a choisi des groupements d’entreprises expérimentés dans la réalisation de projets de transport ferroviaire urbains ou de grande vitesse en France et à l’étranger, capables à la fois d’affronter les complexités techniques de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express et de proposer une approche architecturale et urbaine de qualité pour les gares. L’enjeu est de taille : livrer les gares, les tunnels et les ouvrages annexes dans le respect des coûts et des délais, à l’horizon 2020. » Etienne Guyot, président du directoire

Sur le tronçon Noisy Champs – Villejuif Louis Aragon (gare non comprise)

SYSTRA est à la tête d’un groupement composé de plusieurs cabinets d’architecture qui auront en charge de concevoir et réaliser les gares du Grand Paris :

- ANMA : Créteil l’Echat et Saint Maur Créteil

- King Kong : Vitry Centre

- Richez Associés : Champigny Centre et Bry- Villiers-Champigny

- Valode & Pistre : Les Ardoines et Le Vert de Maisons

Sur le tronçon Villejuif Louis Aragon – Pont de Sèvres

SETEC est à la tête d’un groupement composé d’Ingérop pour le conseil et l’ingénierie et de plusieurs architectes :

- Philippe Gazeau : Villejuif-Louis Aragon et Fort d'Issy-Vanves-Clamart,

- Ar.Thème Associés : Arcueil-Cachan

- Atelier Barani et Marc Barani Architectes : Bagneux

- Périphériques Architectes (2 ateliers) : Châtillon-Montrouge

- Brunet Saunier Architecture : Issy RER

- Agence Duthilleul : Pont de Sèvres

Les gares de Villejuif Institut Gustave Roussy et de Noisy Champs font l’objet d’une consultation de maîtrise d’œuvre architecturale séparée, dont les lauréats seront désignés à la fin du mois de septembre.

Les architectes retenus pour concevoir et réaliser les gares de la ligne 15 Sud travailleront dans le respect de la charte d’architecture et de design élaborée avec le concours de Jacques Ferrier, architecte conseil de la Société du Grand Paris depuis avril 2012. La SGP veillera à associer les élus et les populations concernés à l’élaboration du projet de gare de leur commune tout au long du processus de conception.

Ces deux groupements travailleront sous la conduite d’opération du groupement ARTEMIS, réunissant ARTELIA et ses co-traitants ARCADIS et BG Ingénieurs Conseil qui vient de remporter le marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de conduite générale d’opération lancé par la Société du Grand Paris dès 2012.

Le groupement ARTEMIS apportera son conseil et ses expertises pour le pilotage de la réalisation de la rocade formée par les lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express et interviendra dans les domaines de la planification, du suivi budgétaire et financier, organisationnel, de l’obtention des autorisations administratives.

Dans le cadre de la conduite du projet, le groupement ARTEMIS sera amené à coordonner l’ensemble des maîtres d’œuvres retenus par la Société du Grand Paris.

La SGP vient également d’attribuer deux marchés sur les systèmes de l’ensemble des lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express

SYSTRA se voit attribuer l’assistance à maîtrise d’ouvrage sur les systèmes ainsi que la maîtrise d’œuvre pour le matériel roulant, le poste de commande centralisé et le système de conduite automatique des trains. Il bénéficie de l’appui de la RATP qui apportera sa connaissance des lignes automatiques à fort gabarit.

Le groupement EGIS et son partenaire SETEC-ITS a en charge la maîtrise d’œuvre pour la conception et la réalisation des systèmes de la rocade formée par les lignes 15, 16 et 17, à l’exception des automatismes, commandes centralisées et matériel roulant. Ils interviendront sur les équipements des tunnels et des gares: voies, énergie, télécommunications, équipements électromécaniques, courants faibles.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 06:42

NGPMise en œuvre opérationnelle du Nouveau Grand Paris…

La ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot et le ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier ont installé le premier comité de pilotage chargé de la mise en œuvre opérationnelle du Nouveau Grand Paris le 28 août 2013.

Le premier comité de pilotage du Nouveau Grand Paris s’est réuni ce 28 août, pour la première fois, sous la présidence conjointe de Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, et de Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche. Étaient notamment présents Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France et président du Stif, Jean Daubigny, préfet de la région d'Ile de France, Guillaume Pépy, président de la SNCF, Etienne Guyot, président de la Société du Grand Paris, Jacques Rapoport, président de RFF et Christian Galivel, directeur général adjoint de la RATP.

Cette première réunion, qui se tient moins de six mois après les annonces faites par le Premier ministre le 6 mars, a permis de faire le point sur la mise en œuvre opérationnelle du Nouveau Grand Paris, et notamment sur certains dossiers prioritaires comme :

_ le développement du nouveau réseau de métro automatique du Grand Paris Express, avec en particulier le lancement de l’enquête publique concernant le premier tronçon de la future ligne 15, qui reliera Pont-de-Sèvres à Noisy-Champs ; cette enquête se déroulera du

7 octobre au 18 novembre 2013, en vue du lancement des travaux dès 2015 ;

_ le suivi de la mise en œuvre du Plan de mobilisation en faveur des transports du quotidien : 6 milliards d’euros seront investis d’ici à 2017 pour accélérer la modernisation et le développement du réseau francilien existant et ainsi rapidement améliorer les conditions de transports des habitants ;

_ l’impact du Nouveau Grand Paris sur l’emploi : l’ensemble des travaux prévus et financés dans le cadre du Nouveau Grand Paris sera à l’origine de nombreux emplois. La mise en œuvre du plan de mobilisation va créer plus de 57 000 emplois sur cinq ans, tandis que la construction du Grand Paris Express va générer 15 à 20 000 emplois par an, durant toute la durée des travaux. Les ministres accorderont une attention particulière à ce que ces emplois bénéficient à ceux qui en ont le plus besoin, en particulier les jeunes (prise en compte de besoins de formation, démarche d’insertion professionnelle, etc.).

 

Le Comité de pilotage se réunira une fois par trimestre sous la présidence de Cécile Duflot et Frédéric Cuvillier. Le gouvernement pourra ainsi suivre au plus près l’avancée des différents projets et s’assurer de la mise en œuvre rapide et concrète des engagements pris par le Premier ministre. Le prochain Comité de pilotage se tiendra en décembre et devra notamment valider le contenu du protocole d’accord global de mise en œuvre du Nouveau Grand Paris qui devrait être signé d’ici fin 2013 entre l’État, la région Ile-de-France, le Stif et la SGP, en lien avec les opérateurs.

 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 07:48

NGP-.jpgUn ‘’Nouveau Grand Paris’’ en six actes pour répondre aux enjeux de qualité de vie, de solidarité, d’attractivité et d’emploi.

Pour répondre aux besoins de modernisation des infrastructures ferroviaires d’Ile-de-France en constante augmentation depuis dix ans, + 21%, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’est engagé à la « réalisation intégrale » du futur métro automatique Grand Paris Express en 2030, soit 200 km et 72 nouvelles gares pour désencombrer les réseaux de transports d’Ile-de-France, désenclaver des territoires et stimuler la croissance économique.

Aussi pour mettre en œuvre ce ‘’nouveau Grand Paris’’, le Premier ministre a axé son plan à travers 4 grands projets.

- Amélioration à court terme du service offert au voyageur :

* Améliorer l’information voyageur, car des perturbations connues, expliquées, anticipées permettent de mieux s’organiser, sont mieux supportées. Les opérateurs remettront des propositions concrètes au STIF.

* Renforcer la robustesse d’exploitation du réseau : RFF et SNCF se sont engagés à investir d’ici à 2017, pour améliorer concrètement la fiabilité et le confort des trajets sur le réseau francilien. Il s’agit d’interventions ciblées, réparties sur la totalité du réseau : aménagement d’espaces d’attente dans les gares, clôturage du réseau pour empêcher les intrusions qui sont des sources de perturbation, aménagement de voies de retournement de trains pour gérer de manière plus souple les situations perturbées. En complément des investissements nouveaux qui seront réalisés, les opérateurs SNCF et RATP amélioreront leur coopération (management, formation, coordination) en vue d’une meilleure réactivité sur le terrain dans l’exploitation des réseaux RER et Transilien.

- Modernisation et extension du réseau existant :

La Région Île-de-France, l’État, les départements et le Syndicat des transports d’Île-de-France ont convenu en 2011 d’un Plan de mobilisation historique de plus 12 milliards d’euros comprenant notamment le prolongement du RER E à l’ouest, des prolongements de ligne de métro, la création de bus à haut niveau de service et de tramways, la modernisation des RER, l’amélioration du Transilien...

Une grande partie de ces opérations est engagée, en cours d’enquête publique ou d’études avancées ; plusieurs d’entre elles entreront prochainement en phase de réalisation.

Au sein du plan de mobilisation, plusieurs opérations sont directement liées au réseau du Grand Paris Express : le prolongement du RER E (Eole) vers le Mantois au-delà de la Défense, le prolongement de la ligne 11, la réalisation du barreau de Gonesse.

- Le Grand Paris Express :

Selon le rapport de Pascal Auzannet , le  le coût du projet, estimé en janvier 2008 à 20,5 Md€ (y compris ligne 14 prolongée à Mairie de Saint Ouen), était sous-estimé. La dérive monétaire, mais aussi la prise en compte d’un chiffrage actualisé de certains tronçons (ligne orange notamment) et d’aménagements précisés (comme les gares conservatoires et les coûts d’adaptation des réseaux existants), portent le coût du projet à 29,9 Md€ aux conditions économiques de janvier 2012.

Ainsi, les nouvelles projections de trafic offre une solution de transport automatique à capacité adaptée pour la ligne verte entre Orly et Versailles, et l’Arc Grand Est constitué d’un tronc commun Pleyel – Le Bourget, et de deux branches : Le Bourget – Roissy puis le Mesnil Amelot en passant par Gonesse d’une part, Le Bourget – Noisy Champs en passant par Aulnay et Clichy Montfermeil d’autre part.

Sur la rocade plus proche de Paris, constituée des tronçons Noisy-Champs – Pont de Sèvres – La Défense - Pleyel de la ligne rouge, et du tronçon Pleyel- Champigny de la ligne orange, des optimisations sont aussi possibles. Le dimensionnement des quais (120m) pourra être ajusté, sans impact sur le risque de saturation du système de transport, après un meilleur travail sur le matériel roulant, dont l’agencement (disposition des sièges, nombre de places assises, largeur...) peut permettre des gains de capacité tels que le nombre ou la taille des voitures, et donc la longueur des quais, pourraient être adaptés.

Enfin, une analyse fine du tronçon Rosny – Bois Perrier / Noisy-Champs de la ligne orange a mis en évidence que les fonctionnalités de desserte interne à la Seine Saint Denis et en direction de Paris pouvaient être assurées par le prolongement de la ligne 11, en continuité avec le prolongement d’ores et déjà prévu de Mairie des Lilas à Rosny-Bois-Perrier. La ligne 11 est automatisable dans le cadre du renouvellement du matériel roulant de la ligne. Le Gouvernement demande au STIF que cette proposition d’optimisation soit approfondie dans le cadre des suites de la concertation en cours.

Le Conseil d’État, saisi d’une demande d’avis sur la compatibilité des évolutions susceptibles d’être apportées au projet de réseau de transport public du Grand Paris avec le schéma d’ensemble, a estimé que les évolutions envisagées par le Gouvernement n’étaient pas contraires à la définition du réseau de transport donnée par la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris. Selon les solutions qui seront finalement proposées sur les tronçons à capacité adaptée, il pourrait être nécessaire de modifier le schéma d’ensemble adopté par la Société du Grand Paris en mai 2011. Ces modifications seraient conduites conformément au droit commun du code de l’environnement. Cette procédure sera sans impact, en terme de délai, sur la tenue d’une enquête publique du tronçon Pont de Sèvres / Noisy-Champs en 2013.

- La liaison directe entre Paris et l’aéroport Charles de Gaulle (CDG-Express) :

L’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ne peut se satisfaire des liaisons qui le relient au centre de Paris, même en tenant compte de la réalisation de la branche du réseau du Grand Paris Express qui desservira Roissy. La plupart des grands aéroports (Heathrow, Oslo, Stockholm, Hong Kong, ou encore Tokyo) disposent d’une liaison directe et dédiée avec le centre de la capitale, véritable porte d’entrée vers celle-ci. Il s’agit d’un élément indispensable à l’amélioration de l’attractivité de la Région et du pays.

Le projet de liaison directe entre la gare de l’Est et Roissy Charles de Gaulle possède son modèle économique propre, et devra se financer par les recettes de ses utilisateurs et des passagers aériens, sans apport de subvention de l’État et des collectivités locales, dont la capacité de financement doit être entièrement mobilisée sur les projets de transports publics sur les réseaux existants ou en développement.

La SNCF, RFF, ADP et la RATP sont parvenues, au terme de leurs études, à la conclusion qu’elles n’étaient pas en mesure de mettre en œuvre conjointement ce projet.

Le Ministère en charge des Transports étudiera de nouveaux montages pour ce projet, en y impliquant RFF mais aussi, et surtout, Aéroports de Paris qui sera le premier bénéficiaire de cette “porte d'entrée” de l'aéroport dans la capitale.

Un financement en 5 actes :

1re mesure : le prélèvement au profit de l’ANRU sera supprimé dès 2014 et la dynamique des taxes affectées sera restituée à la Société du Grand Paris ; selon les estimations, les recettes annuelles de la Société du Grand Paris devraient ainsi être portées de 345 M€ en 2013 à 512 M€ en 2014, et 539 M€ en 2015. L’effet de cette mesure cumulée sur la durée d’amortissement des sources de financements de la SGP (emprunts ou obligations) permet de dégager une capacité de financement de 21.8 Md€.

2e mesure : la réalisation des opérations du plan de mobilisation bénéficiera d’une contribution exceptionnelle de la Société du Grand Paris à hauteur de 2,0 Md€ sur la période 2013 - 2017, répartis comme suit :

- 1 Md€ sera affecté à la réalisation du prolongement du RER E (Eole) à l’ouest - 1 Md€ sera affecté à des opérations du plan de mobilisation présentant une forte complémentarité avec le réseau du Grand Paris Express : schémas directeurs des RER, cofinancement par anticipation du prolongement de la ligne 11 entre Mairie des Lilas et Rosny Bois Perrier (le tronçon Rosny-Bois Perrier – Noisy Champs sera inscrit dans la tranche suivante du plan de mobilisation et bénéficiera également d’un cofinancement de l’État s’ajoutant au pré-financement de la Société du Grand Paris), et le barreau ferroviaire de Gonesse. Compte tenu des engagements pris par ailleurs par l’État (1 Md€), la Région Île-de-France (2,5 Md€) et les autres cofinanceurs (500 M€) sur la période 2013-2017, ce sont ainsi 7,0 Md€ qui pourraient être engagés, dont 6,0 Md€ de dépenses effectives pour les transports du quotidien de 2013 à 2017.

3e mesure : des recettes fiscales supplémentaires seront affectées à la Société du Grand Paris en temps voulu pour augmenter de 2,5 Md€ sa capacité de remboursement d’emprunts de long terme ; elles seront complétées par des financements européens si c’est possible. Elles seront mises en place une fois constatées les premières mises en service et les premières améliorations de la qualité de service, à partir de 2020. Ces recettes fiscales devront permettre de dégager de l’ordre de 150 M€ par an. Plusieurs solutions sont possibles pour ces recettes, dont certaines étaient déjà évoquées dans le rapport Carrez de 2009. Plusieurs solutions sont possibles pour ces recettes, dont certaines étaient déjà évoquées dans le rapport Carrez de 2009. Leur nature exacte devra être précisée (par exemple augmentation et indexation de la taxe spéciale d’équipement (TSE) affectée à la Société du Grand Paris, création d’une taxe additionnelle à la taxe de séjour en Île-de-France, taxe additionnelle au versement transport fléchée sur l’investissement...).

Ces mesures feront l’objet dans les années qui viennent, d’un dialogue renforcé avec les collectivités locales et les entreprises.

4e mesure : si nécessaire, l’État apportera un soutien budgétaire à la Société du Grand Paris à hauteur de 1 Md€, qui pourra être engagé à compter de 2015 en fonction des besoins de financement de la société. De même, l’État demande que les collectivités locales apportent 25% de la contribution prévue dans le protocole du 26 janvier 2011, soit 0,225 Md€.

5e mesure : le Gouvernement est ouvert à mise en œuvre de leviers permettant aux collectivités de mieux contrôler les recettes tirées du stationnement sur voirie en majorant les amendes forfaitaires et ainsi contribuer au financement de la modernisation et du développement du réseau de manière significative.

 NGP.jpg

Les investissements des opérateurs publics pour améliorer la fiabilité d’exploitation, le plan de mobilisation et le Grand Paris Express seront mis en œuvre de manière concomitante. Les lignes seront lancées en parallèle, et se complèteront au fur et à mesure, les tronçons s’enchaînant les uns aux autres de manière continue, en commençant par le tronçon Pont de Sèvres – Noisy-Champs de la ligne 15, la ligne 14 vers le nord, les tronçons Noisy-Champs – Le Bourget de la ligne 16, Massy – plateau de Saclay de la ligne 17.

En 2013

Mises en service :

- Prolongement Ligne 4 à Mairie de Montrouge

- Tramway T5 Saint Denis/Garges/Sarcelles

- Centre de commandement unique RER B

- Modernisation du RER B Nord +

- Tramway T7 Villejuif / Athis–Mons (phase 1)

- Pôle intermodal de Pompadour (RER D)

- BHNS de Gonesse (mise en service progressive fin 2013)

Démarrage des travaux :

- Plateau de Saclay/ BHNS

Enquêtes publiques :

- Ligne 15 sud : Pont de Sèvres – Noisy-Champs

- Tram train Massy Evry

- Débranchement du tram-train T4

- BHNS de Gonesse

- Prolongement du tramway T1 à Val-de-Fontenay

- Prolongement du Tramway T3 à Porte d’Asnières

- Prolongement du tramway T7 à Juvisy

- Prolongement de la ligne 11 de Mairie des Lilas à Rosny-Bois-Perrier

- Tangentielle Ouest entre Saint Cyr et Saint Germain

 

En 2014

Mises en service :

- Modernisation RER B Sud (mesures d’urgence, dont quai de Denfert - Rochereau)

- Modernisation du RER D

- Tramway T6 Châtillon / Vélizy / Viroflay (section en surface)

- Tramway T8 Nord St Denis / Epinay

Démarrage des travaux :

- Prolongement de la ligne 14 à Mairie de Saint-Ouen

- Prolongement Ligne 4 à Bagneux

- Prolongement du tramway T1 à Val de Fontenay

Enquêtes publiques :

- Enquêtes publiques L14, L15, L16, L17, L18

- Tramway Antony / Clamart

- Tramway T1 à Colombes

 

En 2015

Mises en service :

- BHNS du Plateau de Saclay

- Pôle-gare de Nanterre Université

- Tramway T6 Châtillon / Vélizy / Viroflay (section en tunnel)

Démarrage des travaux :

- Ligne 15 sud : Pont de Sèvres – Noisy-Champs

- Prolongement du RER E (EOLE) à l'ouest vers La Défense et le Mantois

- Modernisation RER C

- Prolongement de la ligne 11 à Rosny-Bois-Perrier

- Prolongement du Tramway T3 à Porte d’Asnières

- Débranchement du tram-train T4

- Prolongement Tramway T7 à Juvisy Tram - train Massy - Evry

- Tangentielle Ouest entre Saint Cyr et Saint Germain

- TZen 2 Sénart / Melun (bus)

Enquêtes publiques :

Enquêtes publiques L14, L15, L16, L17, L18 (suite et fin)

 

 À horizon 2017 :

- Achèvement des plans d’investissement supplémentaires RFF – SNCF.

- Le débranchement tram-train T4, le prolongement du T3 à Porte d’Asnières et du T1 à Val de Fontenay sont livrés.

- La ligne 12 est prolongée jusqu’à Mairie d’Aubervilliers, la ligne 14 jusqu’à Mairie de Saint Ouen.

- La première phase de la Tangentielle Nord entre Epinay et le Bourget est mise en service.

- La première phase de la Tangentielle Ouest entre Saint-Cyr et Saint-Germain est mise en service.

- Les travaux du barreau ferroviaire de Gonesse sont engagés.

- Des travaux de modernisation importants des RER sont lancés (travaux lourds de modernisation des RER A et B-Sud lancés en 2016, modernisation du RER C : amélioration de la robustesse de la ligne grâce à la modernisation de la signalisation de la ligne au sud et au traitement spécifique du pôle de Brétigny pour limiter les irrégularités, en plus d’un traitement des gares les plus problématiques) et en partie achevés (RER B au nord et RER D-phase 1.

- Les travaux d’Eole et du sud de la ligne 15 sont engagés.

- Toutes les enquêtes publiques des lignes 14, 15, 16, 17, 18 sont achevées.

 

Avant 2020

Mises en service :

- Barreau ferroviaire de Gonesse

- Ligne 11 de Mairie des Lilas à Rosny Bois Perrier

- Ligne 15 de Pont de Sèvres à Noisy-Champs

- Prolongement du RER E à l’ouest

- Tram-Train Massy-Evry

- Tangentielle Ouest à Achères (phase 2)

- Pôle de Juvisy

- Ligne 4 à Bagneux

- Tramway T1 à Colombes

- Tramway Paris - Orly

- Modernisation du RER C

Démarrage des travaux :

- Ligne 16 Noisy-Champs – Le Bourget puis Gonesse

- Ligne 18 Massy- plateau de Saclay

- Ligne 15 Pleyel – Rosny-Bois - Perrier

- Tangentielle Nord phase 2

- Modernisation du RER D (phase 2)

- Tramway T8 partie Sud (jusqu’à gare Rosa Park)

 NGP1.jpg

À horizon 2020

Eole est mis en service, de même que la ligne 11 jusqu’à Rosny Bois Perrier, la ligne 4 jusqu’à Bagneux et la ligne 15 de Pont de Sèvres à Noisy Champs.

 

Avant 2025

Mises en service :

- Tronc commun ligne 16 et ligne 17 : Pleyel – Le Bourget

- Ligne 16 : Noisy – Champs – Le Bourget en passant par Clichy Montfermeil et Aulnay sous Bois,

- Ligne 17 : Le Bourget – Gonesse

- Ligne 14 au nord : Mairie de Saint-Ouen – Pleyel

- Ligne 14 au sud : Olympiade – Institut Gustave Roussy

- Ligne 18 : Massy – plateau de Saclay

- Tram-train Massy - Versailles

- Tangentielle Nord phase 2

- Tangentielle Ouest entre Achères et Cergy

- Tramway Antony – Clamart

- Modernisation des RER A, B sud et D (phase 2)

Démarrage des travaux :

- Ligne 15 : Pont de Sèvres – Nanterre

- Ligne 15 : Pleyel – Rosny Bois Perrier

- Ligne 11 : Rosny – Bois Perrier – Noisy-Champs.

 NGP2.jpg

À horizon 2025 :

La ligne 18 relie Massy au plateau de Saclay, la ligne 15, Noisy-Champs à Nanterre, ainsi que Pleyel à Rosny-Bois Perrier, les lignes 16 et 17, Noisy-Champs au Bourget, le Bourget à Gonesse et Pleyel au Bourget. La ligne 14 est prolongée au nord jusqu’à Pleyel et au sud à Institut Gustave Roussy et la ligne 11 de Châtelet à Noisy-Champs (si l’optimisation est retenue).

NGP3.jpg 

Avant 2030

Mises en service :

- Ligne 14 : Institut Gustave Roussy - Orly

- Ligne 18 : Massy - Orly

- Ligne 17 : Gonesse – Roissy puis le Mesnil Amelot

- Ligne 15 : Nanterre – Pleyel via La Défense Grande Arche

Démarrage des travaux :

- Ligne 15 : Rosny - Champigny

- Ligne 18 : plateau de Saclay - Versailles

NGP4.jpg 

À horizon 2030 :

L’ensemble des lignes 14, 15, 16, 17, 18 est réalisé.

Les capacités d’ingénierie des bureaux d’études et l’outil industriel des entreprises de travaux publics ont été mobilisés pendant plus de 15 ans.

Les tronçons des lignes orange Pleyel – Nanterre et 18 Versailles – Nanterre seront réalisés ultérieurement.

NGP5.jpg

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Published by Lucvieri - dans Grand Paris
14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 07:44

Grand-Paris-financement-.jpgQu’en est-il du financement du projet du Grand Paris Express ?

Pascal Auzannet, ancien responsable du développement et ancien directeur des RER à la RATP, a remis son rapport à Cécile Duflot ministre de l’Égalité des territoires et du Logement concernant le financement et le calendrier du projet de Grand Paris Express.

Le rapport ré-actualise l’estimation des coûts du projet, qui en janvier 2011 était arrêté à 20 milliards d’euros.

autorité environnementale grand paris

Le rapport fait mention après évolution et expertise du projet Grand Paris Express d’une réévaluation de l’ordre de 30 milliards d’euros  soit une majoration de 29 %.

Cette augmentation s’explique pour les raisons suivantes :

-            Dérive monétaire sur la base du TP 01 : + 14,9 % (3 051 M€) ;

-            SGP : rajout de l’extension à Mesnil Amelot + chiffrage du coût réel des gares conservatoires, approfondissement des études. Au total l’augmentation est de 1 451 M€ soit +7 % (en euros constants)

-            RATP-STIF au titre de MSO : il a été rajouté une gare à Pont Cardinet pour 91 M€, des accès supplémentaires (suite à la concertation) et le passage de 6 à 8 voitures. Ce dernier point aurait pu être intégré compte tenu des trafics engendrés par ce projet et était en tout état de cause parfaitement identifié lors de l’adoption du schéma d’ensemble (rappel : pendant le débat public il a bien été précisé que l’exploitation de la ligne 14 serait à 8 voitures). Cela constitue donc une sous- estimation. Au total le surcoût est donc de 355 M€ (+ 31 % en euros constants) ;

-            STIF: les 2 MM€ figurant dans le total de 20,5 MM€ était une «contribution maximale » de la SGP pour le financement de la ligne orange. Le déficit de financement était alors parfaitement identifié (rapport DATAR d’avril 2011). Par ailleurs le principe d’interopérabilité tel qu’il est aujourd’hui envisagé conduit à dimensionner les gares de la ligne orange sur celle de la ligne rouge (120 m).

-            Adaptation RFF, SNCF et RATP : ce problème également parfaitement identifié (rapport parlementaire Yves Albarello et Annick Lepetit) n’avait jamais été l’objet d’une évaluation. L’estimation (sommaire) est de l’ordre de 1 800 M€.

Ce rapport commandé par la ministre doit permettre la réalisation du schéma d’ensemble du Grand Paris Express issu des accords entre l’État et la région Ile-de-France, dans le respect général du tracé des lignes et de la localisation des gares.

S’agissant du séquencement du projet, le rapport mentionne que cette réflexion n’a jamais fait l’objet d’une évaluation raisonnable puisqu’il a été évoqué l’utilisation simultanée de « 10 tunneliers ».

Le rapport révèle, par ailleurs que le schéma d’ensemble du projet qui représente 180 km de ligne (y compris celle orange entre Pleyel et Champigny/Noisy-Champs) ne pourra maintenir une cadence très élevée au rythme annuel moyen de 18 km/an. « Même le réseau de Madrid qui est régulièrement cité en exemple pour ses réalisations depuis le milieu des années 1990 n’a pas atteint ce niveau. (…) Outre les capacités financières la faisabilité technique d’un tel rythme reste à démontrer tant les difficultés et obstacles sont importants pour ce type de projet (Enquêtes Publiques, DUP, Avant Projets, appels d’offres, mise en service de nombreux tunneliers en imultané ... ) .»

Pascal Auzannet évoque la nécessité de réaliser un projet référence prenant en compte les considérations de faisabilité technique de certains secteurs particulièrement compliqués d’un point de vue technique (insertion, articulation avec le réseau existant...) nécessitant des études et des travaux lourds consommateurs de temps.

Les phasages doivent suivre :

- la désaturation de la zone centrale ;

- une alternative à la voiture particulière pour les déplacements internes à la banlieue ;

- l’amélioration de l’accessibilité pour les territoires enclavés (lutte contre la fracture territoriale).

Un projet de cette importance doit également bénéficier d’une évaluation socio - économique en considérant des indicateurs classiques tels que le taux de rentabilité interne (TRI), les niveaux de trafic et d’investissement.

La desserte des aéroports et des pôles économiques et urbains en développement – avec le souci d’un rééquilibrage à l’Est - constitue également un critère important.

La proposition de phasage devra aussi répondre à une cohérence fonctionnelle du système transport. Concrètement cela suppose d’exclure toute idée de « saupoudrage » géographique.

Enfin, le rapport explique que le phasage suppose aussi que l’ensemble du schéma d’ensemble doit être réalisé mais dans une temporalité différente.

Face à ce rapport, le Premier ministre a demandé aux ministres chargés du Grand Paris, de l’Écologie, des Transports, des Finances et du Budget que le calendrier des travaux interministériels lui permette de rendre ses arbitrages au mois de février 2013.

Les décisions concerneront le calendrier de réalisation et de financement du futur réseau de métro automatique, mais aussi les mesures de développement et d’amélioration des réseaux de transport publics de voyageurs existants en Ile-de-France en liaison avec le STIF, ainsi que les dispositions nécessaires à l’organisation efficace des projets. Elles devront témoigner de l’intérêt porté par le gouvernement aux attentes des habitants d’Ile-de-France en matière de transports, que Cécile Duflot et le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, mettront en œuvre.

Grand-Paris-financement1.jpg

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 07:46

autorite-environnementale-grand-paris.jpgDes insuffisances sur le premier tronçon du Grand Paris Express

Réunie le 24 octobre dernier, l'Autorité environnementale a rendu un avis sur le Tronçon T0 (Pont de Sèvres – Noisy Champs) du réseau Grand Paris Express.

La Société du Grand Paris (SGP) a présenté la construction du premier tronçon d’une des 4 lignes du réseau de transport « Grand Paris Express » : ligne nouvelle enterrée de métro automatique, d’une longueur de 33 km, contournant Paris par le sud, pour un montant total de plus de 5 milliards d’euros.

Le tronçon T0, objet du présent dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique, devrait faire l'objet des premières mises en service. Il constitue la partie sud de la ligne rouge reliant les gares de Pont-de- Sèvres et de Noisy-Champs.

Il représente 33 km de lignes souterraines nouvelles qui traversent d’ouest en est le sud des Hauts-de-Seine et l’ensemble du département du Val-de-Marne, jusqu’à la limite de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et- Marne. Vingt-deux communes, situées pour la plupart en proche couronne, sont concernées par ce projet. Le projet comprend 16 gares dont 11 sont actuellement en relation avec le réseau lourd8 de transport en commun.

Le projet prévoit aussi la création d'un site de maintenance des infrastructures (SMI) à Vitry-sur-Seine ainsi que d'un site de maintenance et de remisage des trains (SMR) et d'un poste de commandement centralisé (PCC) à Champigny-sur-Marne.

La mise en service du tronçon nécessite également la réalisation d'ouvrages annexes permettant l’accès des services de secours, la ventilation de l’ensemble des ouvrages souterrains, la récupération et l’évacuation des eaux d’infiltration ainsi que l’alimentation en électricité de la ligne et des équipements du tunnel et des gares. A tous ces travaux s'ajoutent aussi le creusement de puits d'accès tunnelier et l'installation des bases chantiers nécessaires à la réalisation des infrastructures prévues.

Ce tronçon pourra être exploité avec des rames d’au moins 1000 voyageurs, l’intervalle étant de l’ordre de 3 à 4 minutes entre deux trains aux heures de pointe (pièce D p 9). A terme, avec la mise en service progressive du reste du réseau, l'objectif est de réduire cet intervalle à 2 minutes en heure de pointe.

Les principaux enjeux environnementaux du projet s’apprécient en premier lieu à l’échelle locale et portent sur son insertion dans un environnement très urbanisé (contexte géologique, écoulement des nappes, risques d’inondation, précieux espaces verts, bruit, vibrations, traitement des plusieurs millions de m3 de déblais et risques technologiques) ; ils s’apprécient en second lieu à l’échelle plus globale de la région et portent sur sa contribution aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de ralentissement ou d’arrêt de la perte de biodiversité, principalement par la réduction de l’artificialisation des sols.

L’insuffisance des études préalables sur les thèmes concernant des enjeux majeurs a conduit l’Ae à estimer que le dossier est actuellement insuffisant pour donner à l’enquête publique tout son sens au regard des impacts du projet.

Constatant la neutralité du projet en matière d’émissions de GES, et au vu de l’objectif dit du « facteur 4 », l’Ae s’interroge une fois de plus sur le fait que les plus importants projets du secteur des transports conduisent chacun individuellement à une quasi stabilité des émissions.

Ainsi, le bilan environnemental du projet résultera d’une part des impacts négatifs de son insertion locale, mal cernés au stade actuel des études et nécessitant des mesures d’évitement, réduction ou compensation dont beaucoup restent à définir, et d’autre part des impacts positifs qu’il peut induire sur une meilleure économie dans l’usage des territoires, dans l’ensemble de la région. Ces impacts positifs, difficilement chiffrables, peuvent être significatifs, si les politiques publiques dont ils dépendent par ailleurs (aménagement, maîtrise foncière, fiscalité, etc.) le permettent.

Constatant la neutralité du projet en matière d’émissions de GES, et au vu de l’objectif dit du « facteur 4 », l’Ae s’interroge une fois de plus sur le fait que les plus importants projets du secteur des transports conduisent chacun individuellement à une quasi stabilité des émissions.

Ainsi, le bilan environnemental du projet résultera d’une part des impacts négatifs de son insertion locale, mal cernés au stade actuel des études et nécessitant des mesures d’évitement, réduction ou compensation dont beaucoup restent à définir, et d’autre part des impacts positifs qu’il peut induire sur une meilleure économie dans l’usage des territoires, dans l’ensemble de la région. Ces impacts positifs, difficilement chiffrables, peuvent être significatifs, si les politiques publiques dont ils dépendent par ailleurs (aménagement, maîtrise foncière, fiscalité, etc.) le permettent.

Même si l’Ae n’a pas de prérogative juridique et donc formule que des avis consultatifs, le caractère de son avis rendu publique et joint au dossier d’enquête publique rend l’avis persuasif auprès du public, des maîtres d’ouvrage, et des autorités chargés de décider. La SGP devra donc revoir son dossier…

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 06:52

Grand Paris« Un Grand Paris utile pour ses habitants »

Après avoir publié la présentation des projets des 15 équipes d’architectes urbanistes concernant l’appel à candidatures international « Grand Paris : pour une métropole durable » et présenté le lauréat de la consultation de conseil en architecture et en design des gares de la future ligne Grand Paris Express, remportée par l’équipe de Jacques Ferrier , le mardi 26 juin 2012, la Ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, en charge du Grand Paris, Cécile Duflot, a souhaité rappeler sa volonté d’inscrire le Grand Paris comme étant une métropole au service de ses habitants, et d’y préciser sa vision concernant l’aménagement de la métropole.

Lors de son discours, Cécile Duflot a réaffirmé sa volonté de répondre à l’urgence quotidienne des Franciliens, en termes de transports, d’emplois, de logement et d’aménagement du territoire, tout en préparant la métropole du XXIe siècle.

Les enjeux considérables portés par le Grand Paris doivent fait l’objet d’une large concertation. C’est dans cet esprit que la ministre a initié un dialogue avec l’ensemble des élus locaux et les acteurs institutionnels concernés.

Déterminée à obtenir des résultats rapides et concrets, Cécile Duflot portera une attention à particulière à prioriser les projets afin de réparer la fracture territoriale constatée en Île-de-France.

S’auto-proclamant Ministre du Grand Paris, Cécile Duflot veut ancrer les racines de la solidarité, et l’égalité des territoires. « Je m’exprime devant vous pour la première fois comme ministre du Grand Paris. Le sens de ma mission est clair et simple. Sa place est au cœur de ces territoires, car le projet du Grand Paris ne peut se résumer à un projet de transports, mais traverse toutes les dimensions de la mission que m’a confiée le président de la République.

L’Egalité des Territoires est très attendue dans la région capitale et en Ile-de-France » précise-t-elle.

Une métropole à la hauteur des attentes de la population, en terme d’emplois, sociétales, culturelles, économiques, afin de lancer une nouvelle cité urbaine innovante et mieux répartie. « Une métropole qui mise sur la solidarité et l’invention, plutôt que sur la compétition et l’égoïsme. Le Grand Paris n’aurait pas de sens, s’il se construisait pour ses concurrents, plutôt que pour ses habitants. Le Grand Paris, ça ne pourra pas être Dubaï sur Seine » a-t-elle ajouté.

Elle a notamment reprécisé les contours de la politique du logement prôné par le Présidente de la République, François Hollande, celui de l’encadrement des loyers qui s’appliquera dans quelques mois et la mobilisation du foncier pour la construction de logements sociaux.

Une lente reconstruction, mais une reconstruction répartie au plus juste tenant compte des enjeux environnementaux, aussi dans la transition écologique que dans celle énergétique.

Trois mots d’ordre pour Cécile Duflot :

« Tout d’abord une exigence de priorité. Tout ne pourra pas se faire tout de suite, ni en même temps. Chacun le sait. Face aux contraintes budgétaires, si nous voulons passer aux actes, il nous faudra fixer des échéances. Plutôt que des effets d’annonces, je souhaite être la Ministre des résultats concrets. 

Ensuite, une exigence de proximité. A chaque fois que nous identifierions des priorités, celles-ci devront se justifier par le souci de répondre à l’urgence, au quotidien et aux besoins des habitants. Cela fait trop longtemps que l’Ile de France n’a pas vu la qualité de ses transports améliorée. Les besoins sont immenses. A nous de les satisfaire.

Enfin, une exigence d’efficacité. Aucune contrainte administrative, aucun prétexte d’organisation ne doit contrarier notre obligation de résultat. Partout, les élus devront être mieux représentés et plus nombreux. Partout, les citoyens devront être plus écoutés et mieux entendus. Mais l’heure n’est pas au big-bang institutionnel. La responsabilité est aujourd’hui celle des opérateurs et de la puissance publique qui ne doivent plus chercher des excuses mais apporter des solutions. C’est le mandat que leur donne le gouvernement et c’est l’esprit dans lequel je travaille avec M. Frédéric CUVILLIER, Ministre des Transports. »

En somme, un Grand Paris utile aux usagers des transports qui ne supportent plus les difficultés du quotidien, utile pour rapprocher le lieu de travail et le lieu d’habitation et pour créer de nouveaux emplois, utile pour fonder une métropole soutenable, utile pour désenclaver, ressouder, réconcilier les territoires, utile pour préparer la métropole du 21e siècle attractive, innovante et solidaire et enfin utile pour réussir aujourd’hui et pour préparer demain.

Ce discours s’est  donc prononcé à l’occasion de la présentation des résultats des consultations de conception des gares et des tunnels du Grand Paris Express dont la SGP, Société du Grand Paris, assure la maitrise d’ouvrage. Des groupements de maîtrise d’œuvre pluridisciplinaires, associant des architectes à des bureaux d’études spécialisés dans les infrastructures souterraines, qui se sont attelés à une mission, celle de concevoir les gares et les tunnels.

Ainsi la SGP a lancé les premières consultations pour « l’architecture et le design des gares du Grand Paris ». Dès ce mois de juin 2012, la partie de la ligne rouge allant du Bourget au Pont de Sèvres, via Noisy-Champs, comprenant 23 gares sur un tracé entièrement souterrain de 62 km, va faire l’objet de consultations de maîtrise d’œuvre d’infrastructures. Avec ces premières consultations, la Société du Grand Paris souhaite ouvrir largement ce projet de transport à la création architecturale. Dans le cadre des enveloppes budgétaires et des délais de mises en service du réseau, l’ambition est de concevoir une nouvelle génération de gares pour le territoire de la métropole et de la région Ile-de-France. Il s’agit d’imaginer à la fois des lieux connectés au service des voyageurs et des centres de vie pour les habitants, bien intégrés dans la ville.

C’est pourquoi, pour l’ensemble des gares, la Société du Grand Paris aura à cœur de sélectionner des équipes reconnues pour leur capacité à innover. Celles-ci devront décliner en particulier le concept de «gare sensuelle» développé par le groupement Jacques Ferrier Architectures (J.F.A), conseil en architecture des gares du Grand Paris. Ces équipes aideront enfin la Société du Grand Paris à poursuivre son travail permanent d’écoute et de dialogue avec l’ensemble des acteurs de ce projet. L’équipe pilotée par Jacques Ferrier, remporte le marché d’études visant à conseiller la SGP pour définir les archétypes d’une nouvelle génération de gares de métro, en inventant une image propre aux gares du Grand Paris. Le groupement J.F.A sera garant de la qualité et de la cohérence architecturales et en design de l’ensemble des gares du réseau de transport public du Grand Paris. L’équipe lauréate formulera dans les prochains mois des propositions sur la forme et l’expression des éléments d’architecture et de design qui définiront l’identité des gares du Grand Paris notamment l’ordonnancement des espaces, le choix des matériaux et des types de mobilier, la qualité de la lumière, l’ambiance acoustique et l’intégration d’oeuvres d’art. Ce travail conduira à l’élaboration de plusieurs chartes pour accompagner la conception des gares : charte d’architecture et d’aménagement, charte de design des espaces et charte d’intégration des équipements.
Il accompagnera pendant 7 ans les futurs architectes des gares du Métro Grand Paris Express, qui seront désignés à l’issue de consultations, dès la fin du deuxième semestre 2012 pour le tronçon Pont de Sèvres-Noisy-Champs sur la ligne Rouge. Cette démarche permettra d’adapter la conception de chaque gare au territoire dans lequel elle s’insèrera.

Cécile Duflot a tenu à féliciter le projet et la portés par l’agence Jacques Ferrier Architectures, « Chacun des projets qui ici ont étés remis et que vous découvrirez méritent d’être salué et admiré. Ils sont d’une qualité remarquable. Je tiens à féliciter particulièrement le lauréat Jacques FERRIER, ainsi que ses équipes, qui a su séduire avec son concept tentant d’une « gare sensuelle » à la suite de ses travaux lors de l’exposition universelle de Shanghai. Il a ainsi pris le temps de proposer une vision qui sort le métro de l’engouffrement, de l’enfouissement. Le réseau ne doit pas échapper à la ville, encore moins s’opposer à la vie publique. La gare doit entrer et se conjuguer avec l’espace bâti et forger une forme de parcours continu entre la gare et la ville, espace public où s’expérimentent de nouvelles façons d’être ensemble. En somme, son projet ne fait pas de la gare seulement un espace conçu, il s’attache à en faire un espace vécu. Il met ainsi l’humain et le quotidien au cœur d’un même projet d’architecture. »

Grand Paris-Sensual City Studio

© Sensual City Studio   

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 06:52

Atelier-Grand-Paris.jpgQuinze équipe au nouveau conseil scientifique de l ‘Atelier International du Grand Paris

L’Atelier International du Grand Paris a désigné aujourd’hui les 15 équipes d’architectes urbanistes de son nouveau Conseil scientifique

L’Atelier International du Grand Paris (AIGP) qui associe l’Etat et les collectivités territoriales d’Ile-de-France, met en œuvre des actions de recherche, de développement, de valorisation et d’animation liées aux enjeux du Grand Paris et constitue un lieu d’expérimentation, de création et de diffusion.

Un appel à candidatures international « Grand Paris : pour une métropole durable » a été lancé en décembre 2011. Sur proposition du jury constitué par l’Assemblée générale de l’AIGP, le Conseil d’administration, que préside Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris, a décidé de retenir, vendredi 22 juin, les 15 équipes pluridisciplinaires d’architectes urbanistes qui constitueront son futur Conseil scientifique.

Le futur Conseil scientifique s’appuiera sur la diversité et la complémentarité des approches entre des équipes ayant déjà engagé de longue date des réflexions stratégiques, des équipes aux méthodes et propositions particulièrement originales et des équipes susceptibles d’apporter un renouvellement dans les interrogations et les enjeux qui s’attachent au Grand Paris.

Les équipes retenues parmi les 42 candidatures reçues sont :

- ATELIER CASTRO DENISSOF (mandataire Roland Castro),

- DEVILLERS ET ASSOCIES (mandataire Christian Devillers),

- FGP(a) (mandataire Philippe Gazeau),

- ANTOINE GRUMBACH & ASSOCIES (mandataire Antoine Grumbach),

- AGENCE FRANCOIS LECLERCQ /ATELIER LION & ASSOCIES/ AGENCE MARC MIMRAM / ATELIER ALFRED PETER (mandataire François Leclercq),

- LIN /FINN GEIPEL, GIULIA ANDI (mandataire Finn Geipel),

- BRES + MARIOLLE ET ASSOCIES (mandataire Béatrice Mariolle),

- MVRDV avec ACS et AAF (mandataire Winy Maas),

- DPA (mandataire Dominique Perrault),

- AGENCES ELISABETH ET CHRISTIAN DE PORTZAMPARC (mandataire Christian de Portzamparc),

- ROGERS STIRK HARBOUR + Partners (mandataire Mike Davis),

- STUDIO 012_BERNARDO SECCHI & PAOLA VIGANO (mandataire Paola Vigano),

- SEURA (mandataire David Mangin),

- STAR (mandataire Béatriz Ramo),

- TVK (mandataire Antoine Viger-Kohler).

.../...

Le nouveau Conseil scientifique de l’AIGP ainsi désigné, succèdera au premier Conseil scientifique de 2010 qui rassemblait les dix équipes de la consultation internationale « Le Grand Pari(s) de l’agglomération parisienne » lancée par l’Etat et les collectivités à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication.

Le nouveau Conseil scientifique sera à la fois chargé d’une mission de conseil permanent sur le Grand Paris et de missions thématiques sur les grands enjeux du développement de la région capitale.

Les travaux du nouveau Conseil scientifique seront lancés dès le mois de juillet et son programme d’actions arrêté en septembre.

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 06:52

Grand ParisJacques Ferrier Architectures pour le dessein et le dessin des futures gares du Grand Paris Express

La Société du Grand Paris a désigné le 09 mai dernier le groupement Jacques Ferrier Architectures (J.F.A), lauréat de la consultation internationale de conseil en architecture et en design des gares du Grand Paris Express dont elle assure la maîtrise d’ouvrage. L’équipe pilotée par Jacques Ferrier, a remporté le marché d’études visant à conseiller la SGP pour définir les archétypes d’une nouvelle génération de gares de métro, en inventant une image propre aux gares du Grand Paris.

Le groupement J.F.A sera garant de la qualité et de la cohérence architecturale et en design de l’ensemble des gares du réseau de transport public du Grand Paris. L’équipe lauréate formulera dans les prochains mois des propositions sur la forme et l’expression des éléments d’architecture et de design qui définiront l’identité des gares du Grand Paris notamment l’ordonnancement des espaces, le choix des matériaux et des types de mobilier, la qualité de la lumière, l’ambiance acoustique et l’intégration d’œuvres d’art. Ce travail conduira à l’élaboration de plusieurs chartes pour accompagner la conception des gares : charte d’architecture et d’aménagement, charte de design des espaces et charte d’intégration des équipements.

Il accompagnera pendant 7 ans les futurs architectes des gares du Métro Grand Paris Express, qui seront désignés à l’issue de consultations, dès la fin du deuxième semestre 2012 pour le tronçon Pont de Sèvres-Noisy-Champs sur la ligne Rouge. Cette démarche permettra d’adapter la conception de chaque gare au territoire dans lequel elle s’insèrera.

« Je remercie l’ensemble des participants à la consultation et salue l’ampleur de leur investissement. La Société du Grand Paris attend beaucoup de l’équipe FERRIER qui s’est illustrée en France et à travers le monde par des réalisations remarquables et qui aura la tâche exaltante et difficile de conseiller et d’accompagner les futurs architectes en favorisant leur créativité. Au regard du caractère très emblématique de cette mission, les membres du conseil de surveillance et au premier rang desquels les élus, seront associés aux différentes étapes de la démarche conseil en architecture et en design Le groupement retenu présentera ses travaux devant le Comité stratégique de la Société du Grand Paris. En considération de la très grande qualité des offres reçues, je souhaite que les équipes non retenues puissent répondre aux consultations à venir pour désigner les architectes des gares du Grand Paris Express. Par ailleurs, les maires des communes concernées par l’implantation d’une gare, seront étroitement associés à la conception de leur gare », a expliqué Etienne Guyot, président du directoire.

« Nous choisissons de mettre l’accent sur la dimension sensuelle des gares du Grand Paris : leur aura, l’émotion qu’elles suscitent, l’empreinte qu’elles laissent dans l’esprit, le récit qu’elles racontent. » a annoncé Jacques Ferrier, architecte.

Le groupement est conduit par l’Agence Jacques Ferrier Architectures qui a réalisé de nombreux projets en France et à l’étranger notamment le Pavillon de la France à l’exposition universelle de Shanghai, le musée de la Voile à Lorient, les ateliers et les bureaux du tramway de Bordeaux et de Valenciennes. L’agence poursuit dans tous ses projets une volonté forte de répondre aux prérogatives environnementales en proposant des bâtiments novateurs et en développant le concept de «Ville Sensuelle», plaidoyer pour une architecture qui se veut une expérience sensorielle globale.

Aux côtés de l’Agence JFA, le laboratoire d’idées et de prospection Sensual City Studio apportera son analyse des mutations de l’architecture, du design et des métropoles contemporaines pour en anticiper les effets.

Le laboratoire Senseable City Lab, rattaché à l’université américaine du MIT, viendra enrichir cette approche résolument tournée vers l’innovation. Par ailleurs, des bureaux d’études spécialisés accompagnent l’équipe dans les domaines de la technique et de la technologie des gares contemporaines : C&E pour les structures, INEX pour le génie climatique, électrique et environnemental, 12Eco pour l’économie du projet, ACV pour la qualité acoustique des espaces, COUP D’ECLAT pour la conception des éclairages et APC+AIA / ARTER pour le développement d’actions culturelles et artistiques.

RENDEZ-VOUS : Une exposition à venir des travaux issus de la consultation

La Société du Grand Paris vous donne rendez-vous fin juin pour une présentation de l’ensemble des travaux des candidats ayant remis une offre dans le cadre de la consultation.

Les travaux du groupement Jacques Ferrier ainsi que les propositions de quatre autres candidats seront ainsi exposés :

- L’équipe « Jean-Marie Duthilleul »

- L’équipe « Bruno Fortier »

- L’équipe « Périphériques »

- L’équipe « Elisabeth et Christian de Portzamparc »

Les concepts développés par les différentes équipes candidates et leur vision de la gare de demain seront exposés et permettront ainsi d’appréhender de manière concrète les différentes facettes de la mission de conseil en architecture et en design.

Les propositions de chaque groupement candidat seront développées sur plusieurs aspects : la composition de l’équipe, la vision de la mission de conseil, les intentions liées au projet, la méthode et les outils proposés pour mettre en œuvre leur concept.

Les étapes de la consultation :

Le 15 décembre 2011, la Société du Grand Paris a lancé un avis de marché pour la consultation internationale de conseil en architecture et en design des gares du Grand Paris.

Le 16 janvier 2012, les dossiers de candidatures ont été réceptionnés et par la suite analysés en trois temps : l’analyse de la recevabilité, l’analyse des capacités juridique, financière et technique, l’analyse des compétences et de la motivation. La Société du Grand Paris a notamment pris en compte la pluridisciplinarité, le champ de références et de compétences diverses ainsi que la qualité de la composition de chaque groupement et la capacité de pédagogie.

7 équipes ont été invitées à remettre une offre : l’équipe Jacques Ferrier, l’équipe « Moatti et Rivière », l’équipe « Jean-Marie Duthilleul », l’équipe « Elisabeth et Christian de Portzamparc », l’équipe « Périphériques », l’équipe « Foster and Partners », l’équipe « Bruno Fortier ».

Le 9 mars 2012, 5 offres ont été réceptionnées et par la suite analysées sur la base de deux critères : la « qualité » de l’offre et le « prix » de la mission. L’analyse des offres et les négociations avec les candidats se sont déroulées en étapes successives à l’issue desquelles certains candidats ont été écartés.

Le 14 mars 2012, les cinq groupements candidats, ayant remis une offre, ont été auditionnés par une commission consultative composée de 10 membres, experts de l’architecture, du design et du transport.

Après une nouvelle phase de sélection par application des critères d’attribution du marché, les deux candidats sélectionnés – l’équipe « Duthilleul » et l’équipe « Ferrier » - ont été admis à une étape finale de négociation de leur offre qui s’est tenue le 18 avril 2012.

Le processus de consultation a donc permis de sélectionner l’offre la plus pertinente répondant parfaitement aux objectifs fixés par la Société du Grand Paris pour accomplir la mission de conseil en architecture et design pour les gares du Grand Paris Express.

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